 Après plusieurs personnalités, parmi lesquelles Christine Lagarde, c’est au tour de Dominique Strauss-Kahn de s’exprimer sur les rémunérations variables. Le directeur général du Fonds monétaire international s’est ainsi dit « scandalisé » par le retour des bonus dans les banques. « C’est quelque chose qui a créé des drames et qui en créera encore si on n’y met pas un frein », a-t-il affirmé lors d’un entretien mis en ligne sur le site internet de la chaîne de télévision France 24.
Après plusieurs personnalités, parmi lesquelles Christine Lagarde, c’est au tour de Dominique Strauss-Kahn de s’exprimer sur les rémunérations variables. Le directeur général du Fonds monétaire international s’est ainsi dit « scandalisé » par le retour des bonus dans les banques. « C’est quelque chose qui a créé des drames et qui en créera encore si on n’y met pas un frein », a-t-il affirmé lors d’un entretien mis en ligne sur le site internet de la chaîne de télévision France 24.
Dominique Strauss-Kahn a déploré qu’on n’ait pas encore réussi à mettre en place des réglementations pour encadrer les rémunérations et éviter les prises de risques à l’origine des crises financières. « Il faut empêcher le retour d’un capitalisme non régulé », a-t-il déclaré, rappelant que le FMI n’a aucun pouvoir de réglementation sur les entreprises.
Les banques anglo-saxonnes mauvaises joueuses
Dans la ligne de mire : certaines banques, en particulier anglo-saxonnes, qui ont récemment recommencé à offrir des bonus garantis pour recruter ou garder des salariés. « Je sais pour l’avoir vérifié auprès des banques françaises que certaines banques étrangères ne jouent pas le jeu, et qu’en particulier les banques basées à Londres ou à New York s’affranchissent joyeusement de principes déclarés par les uns ou les autres et continuent à fonctionner comme avant », avait affirmé Christine Lagarde (Le Figaro.fr)
Selon la ministre, cette situation pénaliserait les banques françaises qui ont, selon elle, interdit les bonus garantis. A terme, le risque est d’assister à un exode des institutions financières françaises vers des places plus permissives. Calyon, la banque d’investissement du Crédit Agricole, est en train de développer sa filiale de courtage Cheuvreux à Londres. Même mouvement pour Natixis. La prochaine réunion du G20 à l’automne sera l’occasion d’harmoniser les pratiques.
 
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