Quel métier en Assurance ? Découvrez le métier d’Actuaire avec Morgane Genest, Actuaire, Natixis.

« Les actuaires quantifient la notion de risque en utilisant les mathématiques dans le but d’identifier et de modéliser les conséquences financières d’évènements incertains », Morgane Genest, Actuaire, Natixis.

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre carrière en quelques mots ?

Ma première expérience en tant qu’actuaire correspond à mon stage de fin d’études effectué en 2009 au sein d’une compagnie d’assurance vie et plus particulièrement dans le domaine de la retraite.

Cette expérience m’a permis d’appréhender plusieurs aspects du métier d’actuaire : une partie de recherche sur les « Variable Annuities » (qui a fait l’objet de mon mémoire) ainsi qu’une partie plus opérationnelle concernant l’évaluation des engagements de retraite collective de la Compagnie.

A la recherche de nouveaux défis pour mon premier emploi, je me suis alors tournée vers l’assurance non vie et plus particulièrement les cautions et garanties, essentiellement dans le but de parfaire mes connaissances sur Solvabilité 2, sujet d’actualité et d’avenir en assurance.

J’ai donc intégré ce projet en septembre 2010 et j’y suis toujours présente à l’heure actuelle.

Quelle a été votre formation ?

A l’issue de mes études supérieures à dominante mathématiques (classes préparatoires aux grandes écoles – MP), j’ai intégré l’école d’actuariat de Brest, l’EURIA, sur concours.

L’EURIA décerne, après trois années d’étude, le Master d’Actuariat et est également l’une des formations reconnues par l’Institut des Actuaires, permettant de délivrer le titre d’Actuaire Associé.

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre métier ?

Les actuaires quantifient la notion de risque en utilisant les mathématiques dans le but d’identifier et de modéliser les conséquences financières d’évènements incertains. L’actuariat est donc un métier transverse où chacun peut choisir sa spécialité : inventaire, tarification, modélisation,… dans différents domaines (assurance, banque, conseil…).

Pour ma part, je suis rattachée à la Direction Technique et Risques d’une compagnie d’assurance appartenant à un grand groupe bancaire.

Au quotidien, je participe à la construction des modèles internes de calcul de fonds propres économiques et réglementaires répondant aux exigences Solvabilité 2.

Plus concrètement, je contribue à l’élaboration et au développement de modèles déterministes et stochastiques d’évaluation du besoin en fonds propres à horizon un an, puis 3 ans (ORSA). Après l’obtention de ces résultats chiffrés, la partie présentation et analyse commence et nous permet par la suite d‘échanger avec l’Autorité de Contrôle Prudentiel, superviseur validant les modèles.

De façon ponctuelle, je participe également aux travaux d’Embedded Value (calcul de la valeur intrinsèque de la Compagnie).

Quels sont les principaux attraits du métier ?

L’actuariat est un métier avec de réelles opportunités d’emploi, où la progression y est rapide et où il est relativement simple de découvrir d’autres postes et d’autres facettes du métier en changeant d’entités (internes ou externes).

De plus, je recherchais une profession me permettant d’appliquer de façon concrète les mathématiques, ce que je fais au quotidien au travers des mes différents travaux.

Le poste que j’occupe me permet également d’avoir une certaine autonomie et des responsabilités, même après seulement deux ans d’expérience.

Est-ce que vous voyez des points négatifs ?

Le domaine sur lequel je travaille est encore récent et même si l’entrée en vigueur de la directive Solvabilité 2 est sans cesse repoussée, la charge de travail reste relativement importante.

Quelles sont les qualités requises selon vous pour réussir dans ce métier ?

Tout d’abord, il faut évidemment une certaine aptitude pour les mathématiques. Il est également nécessaire d’être rigoureux, curieux et d’avoir une bonne capacité de travail.

L’actuaire peut également être amené à échanger avec les autres métiers/entités d’une compagnie (juridique, maitrise d’ouvrage, maitrise d’œuvre, marketing, contrôle de gestion, comptabilité…). Il lui faut donc apprécier le travail en équipe et être relativement accessible et ouvert.

Est-ce que vous avez un conseil à donner aux candidats intéressés par ce type de carrière ?

Il ne faut pas hésiter à profiter pleinement des stages ou d’expériences pratiques pour donner un aspect opérationnel à la théorie mais également pour se définir des choix de carrière.

Si vous vous intéressez à l’actuariat mais que vous ne savez pas vers quel domaine vous diriger, je vous suggère de commencer dans le conseil.

Cette première expérience peut vous permettre de découvrir de nombreux sujets, d’intégrer les notions fondamentales du métier d’actuaire, de définir vos priorités ainsi que de soigner votre carnet d’adresses.

+ d’avis sur le métier d’Actuaire

Quelle formation en Corporate Finance ? Découvrez le Mastère Spécialisé Ingénierie Financière d’EMLYON avec Jonathan Landais, Promotion 2012.

« En faisant le MIF, on acquiert une ouverture d’esprit, mais aussi les savoir-faire et savoir être indispensables en banque d’affaires. », Jonathan Landais, MS Ingénierie Financière Promotion 2012.

Qu’avez vous pensé des cours ?

Le Mastère Spécialisé Ingénierie Financière (MIF) convient autant aux étudiants souhaitant développer une double compétence (pour les ingénieurs notamment) qu’à ceux cherchant à acquérir une véritable expertise.

Les métiers du corporate finance nécessitent un apprentissage sérieux et rigoureux. Le MIF, de par sa densité éprouvante pendant 8 mois, ne forme pas des étudiants mais des « futurs-professionnels » désirant rapidement (et efficacement !) s’insérer dans le monde exigeant de la finance.

La seconde partie de la formation, axée sur les compétences professionnelles, fait échos à une première étape très technique, très intense. Tout est fait pour donner à l’étudiant les bonnes cartes, l’apprentissage en lien avec son projet personnel et professionnel.

Le métier des fusions-acquisitions est bien évidemment développé, par des intervenants reconnus pour leurs track records, tout comme ceux préparant au capital investissement, au financement de projet ou encore aux financements structurés.

Comment évaluez-vous la qualité des intervenants ?

La diversité des professeurs-professionnels présente une valeur ajoutée qu’aucune autre formation ne pourrait apporter.

En faisant le MIF, on acquiert une ouverture d’esprit, mais aussi les savoir-faire et savoir être indispensables en banque d’affaires. On se sent proche des réalités et de l’actualité, et on profite de l’expérience des anciens élèves.

Les interventions de cadres de JPMorgan, Rothschild, DC Advisory ou encore de la Société Générale (notamment une intervention très intéressante de la part d’un responsable du service Ethique) donnent aux étudiants une approche beaucoup plus pratique.

Est-ce que vous pensez que cette formation vous a bien préparée à votre métier actuel ?

A l’origine je souhaitais intégrer une grande Banque de Financement et d’Investissement (Fusions Acquisitions) et me voici en salle de marché (Equity Research).

Aucun projet n’est figé et il faut savoir saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent. Une chose est sûre, j’avais ciblé mon secteur.

Pour le reste, le MIF donne toutes les clés pour évoluer dans le monde sélectif du corporate finance… et s’y épanouir !

+ d’avis sur le Mastère Spécialisé Ingénierie Financière

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

 Groupe Accor : Directeur de la trésorerie, des financements et du crédit management

Monsieur Pierre Boisselier est promu directeur de la trésorerie, des financements et du credit management d’Accor, à ce poste depuis juillet 2013, en remplacement de Madame Dominique Expert.

Il est sous la responsabilité directe de Madame Sophie Stabile, directeur exécutif finances.

Pierre Boisselier, 42 ans, ISG (1993), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : Groupe Accor, directeur adjoint de la trésorerie, des financements et du credit management.

* 2008-2012 : Publicis Groupe, trésorier international.

* 2000-2008 : ArcelorMittal, trésorier groupe adjoint.

* 1994-2000 : Début de carrière comme trésorier multidevise chez Société générale Energie

Gecina : Directeur financier

Monsieur Nicolas Dutreuil est nommé directeur financier de Gecina, à compter de septembre 2013, en remplacement de Monsieur Gilles Bonnier.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Philippe Depoux, directeur général.

Il intègre le comité exécutif de Gecina.

Nicolas Dutreuil, 39 ans, DESS banque et finance de l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne (1996), MSG de l’université Paris-IX Dauphine (1995), DESCF, a réalisé le parcours suivant :

* 2009-2013 : Icade, directeur financier adjoint.

* 2007-2009 : Crédit Suisse, directeur investment banking.

* 2006-2007 : Dolmea Real Estate, directeur opérationnel et financier.

* 1999-2006 : Calyon, directeur au sein de l’équipe Financial Institution & Real Estate du département Investment Banking, en charge des opérations de fusion-acquisition dans le secteur immobilier.

* Début de carrière chez KPMG Audit comme auditeur au sein du département financier.

Airbus Military (groupe Airbus, EADS) : Directeur financier

Monsieur Xavier Tardy est promu directeur financier d’Airbus Military (groupe Airbus, EADS), à ce poste depuis juillet 2013, en remplacement de Monsieur Christian Pechmann.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Harald Wilhelm, directeur financier d’EADS et Airbus. Il est rattaché fonctionnellement à Monsieur Domingo Ureña Raso, chief executive officer d’Airbus Military.

Xavier Tardy, 49 ans, ESC Reims (1987), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : EADS North America et Airbus Americas, directeur financier.

* 2005-2012 : Eurocopter (à Marignane), vice president groupe controlling, puis senior vice president groupe controlling au sein de l’unité opérationnelle.

* 1997-2005 : Delphi, successivement directeur financier européen de la division Aftermarket, responsable financier production chez Delphi Delco Electronics aux Etats-Unis, et directeur financier de la filiale française Delphi Delco Electronics.

* 1994-1997 : AlliedSignal, contrôleur financier européen de la division Aftermarket Commercial Vehicles, et responsable de l’analyse des opérations de la division Aftermarket.

* 1988-1994 : Kodak, analyste financier, puis analyste financier senior en France et au Royaume-Uni.

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« Ce master est généralement considéré comme la voie privilégiée d’accès à la profession d’expert-comptable et de commissaire aux comptes », Jean-Jacques FRIEDRICH, Responsable du Master CCA – Comptabilité Contrôle Audit, IAE de Lyon 3.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master CCA – Comptabilité Contrôle Audit ?

Le Master CCA a été créée il y a une dizaine d’année lors de la mise en place du système LMD dans les universités françaises.

Il succède à la MSTCF (Maîtrise des Sciences et Techniques Comptables et Financières) créée en 1981 à Lyon et constitue, dans la continuité de cette dernière, la voie universitaire d’accès à la profession d’expert-comptable et de commissaire aux comptes.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous accueillons chaque année une promotion d’une quarantaine d’étudiants à Lyon.

A cette promotion s’ajoute deux programmes de master CCA délocalisés à l’étranger. Le premier à Tunis (depuis 8 ans – 30 étudiants par an environ), le deuxième à Casablanca (depuis 5 ans, 30 étudiants par an environ).

Quel est l’objectif de la formation ?

Ce master, qui fait partie d’un réseau de 40 formations identiques en France, est généralement considéré comme la voie privilégiée d’accès à la profession d’expert-comptable et de commissaire aux comptes et, plus généralement, à l’ensemble des métiers du chiffre entendus au sens large : comptabilité, audit, finance et contrôle.

Le programme des enseignements correspond au minimum à celui du DSCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et Gestion), diplôme national d’expertise comptable, dont le master CCA offre la dispense de 5 UE (unités d’enseignement) sur 7.

Le contenu et le niveau des enseignements dispensés doivent permettre aux étudiants de se présenter avec les plus grandes chances de succès aux deux UE restantes du DSCG.

Quels sont les points forts du programme ?

Les points forts du Master CCA sont les suivants :

– forte sélection à l’entrée, à partir d’un vivier interne (celui de Licence 3 CCA de Lyon), mais aussi externe (sélection sur dossier et entretiens, d’étudiants issus d’autres établissements français et étrangers) ;

– appartenance à un réseau national de masters CCA, construit selon la même philosophie, les mêmes objectifs et les mêmes programmes ;

– partenariats étroits avec le monde économique et les ordres professionnels (Ordre des experts-comptables, Compagnie des commissaires aux comptes, cabinets d’audit internationaux, nationaux et régionaux, prestataires informatiques (exemple CEGID).

Quels sont les profils des étudiants ?

Les candidats retenus dans ce master sont dans leur grande majorité titulaires d’une Licence CCA ou Sciences Comptables et Financières, après qu’ils aient effectué leurs deux premières années d’études dans des Licences Economie-Gestion ou Sciences de gestion, en classes de BTS Compta-Gestion ou en DUT Gestion des entreprises (Option Finance-Comptabilité).

Comment est composé le corps enseignants ?

L’enseignement est dispensé à la fois par des universitaires (professeurs agrégés, maître de conférences, professeurs des universités) et des professionnels du monde des affaires (experts-comptables, auditeurs, avocats, conseillers juridiques, inspecteurs des impôts, cadres bancaires, cadres et dirigeants de sociétés…).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Des partenariats forts existent, d’une part, avec les ordres professionnels concernés par cette formation, le Conseil de l’Ordre des experts-comptables et la Compagnie régionale des Commissaires aux comptes, et d’autre part, avec les cabinets d’audit et d’expertise comptable, de taille internationale (type Big Four), nationale ou régionale.

Ces partenariats prennent la forme de journées métiers au cours desquels les étudiants sont approchés par les cabinets d’audit et les entreprises, en vue de nouer des liens susceptibles de les conduire vers un stage ou un emploi.

Par ailleurs, une journée baptisée Stud’Expert est organisée tous les ans depuis plus de 10 ans, en partenariat avec le Conseil de l’Ordre des experts-comptables et la Compagnie des commissaires aux comptes. Elle constitue un rendez-vous annuel visant à promouvoir auprès des jeunes étudiants, l’ensemble des métiers du chiffre.

Enfin, des conférences sont également organisées avec des professionnels du monde des affaires sur des thématiques permettant de mettre en perspective des problématiques de recherche avec des réalités et des enjeux de terrain.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La plupart de nos étudiants entrent en stage d’expertise comptable et deviennent experts-comptables et commissaires aux comptes à l’issue de leurs trois années de stage.

D’autres se dirigent vers les entreprises et les banques où ils occupent des postes d’auditeurs internes, de contrôleurs de gestion, de directeurs comptables, de responsable de consolidation, d’analyste financiers.

D’autres encore, plus rares, choisissent de faire carrière dans l’administration (inspections des impôts) ou vers l’enseignement et la recherche.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Cette formation est accessible en formation continue.

Néanmoins, les pré-requis élevés de cette filière, la durée des études (obligatoirement deux ans) ainsi qu’un volume horaire nettement plus élevé que dans d’autres formations, font que, dans les faits, peu d’étudiants peuvent suivre ce cursus dans le cadre d’un congé-formation.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

La formation s’est dotée d’un Comité de pilotage comprenant à la fois des universitaires et des représentants de la profession comptable.

Cette structure permet de faire évoluer les enseignements en tenant compte des besoins exprimés par les professionnels du chiffre.

A titre d’exemple, des cours dispensés en anglais ont été introduits dans le programme, ainsi que des enseignements prenant en compte les évolutions actuelles des référentiels comptables internationaux, de même que les évolutions technologiques récentes en matière dans le domaine des systèmes d’information (ERP, EDI, cloud computing etc.).


Agrégé d’économie et gestion et diplômé expert-comptable, Jean-Jacques FRIEDRICH enseigne la comptabilité financière et les normes IFRS à l’IAE de l’Université Jean Moulin – LYON 3 où il dirige le Master 2 CCA (Comptabilité – Contrôle – Audit). Il est par ailleurs responsable de plusieurs programmes de master à l’étranger (Chine, Tunisie, Maroc, Afrique subsaharienne). Il est également auteur de plusieurs ouvrages dans le domaine de la comptabilité.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

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Europcar France (groupe Eurazeo) : Directeur administration et finance

Madame Géraldine Malet est nommée directeur administration et finance d’Europcar France (groupe Eurazeo), à ce poste depuis juillet 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Eric Dodin, directeur général France.

Elle devient membre du comité de direction.

Géraldine Malet, 46 ans, Audencia (1988), DECF, a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2013 : Whirlpool France, directeur administratif et financier.

* 2005-NC : Guerlain (groupe LVMH), responsable financier sur le marché français.

* 1993-NC : Guerlain, chef de projet systèmes d’information.

* 1988-1992 : KPMG, senior auditor.

Caddie (Altia Group) : Directeur administratif et financier

Monsieur Thierry Turbant est nommé directeur administratif et financier de Caddie (Altia Group), à ce poste depuis avril 2013.

Il est en charge de la stratégie financière du groupe et du soutien financier des activités de la R&D.

Thierry Turbant, 51 ans, diplôme de comptabilité et de gestion du CNAM, master 2 en management de l’ICG, a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2011 : Tekka, directeur administratif et financier.

* 1997-2007 : EDAP TMS, chief financial officer.

iDTGV (groupe SNCF) : Directeur administratif et financier

Madame Cécile Bichon est promue directeur administratif et financier d’iDTGV (groupe SNCF), à ce poste depuis février 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Paul Sessego, directeur général.

Elle est membre du comité de direction.

Cécile Bichon, master intelligence marketing de HEC (1996), Ecole des ponts (1996), Polytechnique (1991), a réalisé le parcours suivant :

* Depuis 2010 : iDTGV (groupe SNCF), directeur commercial et revenue management.

* 2008-2010 : Aéroports de Paris, directeur de la stratégie.

* 2001-2008 : Nouvelles Frontières – TUI, responsable du revenue management et de l’analyse économique, puis directeur de la gestion des capacités.

* 1996-2001 : Début de carrière comme directeur de la tarification chez France Télévisions Publicité.

Evolve : Directeur administratif et financier

Monsieur Thierry Mazurel est nommé directeur administratif et financier d’Evolve, à ce poste depuis juillet 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Yann Dacquay, président.

Thierry Mazurel, 43 ans, Business Administration de l’université de Hull (Angleterre), était depuis 1994 directeur administratif et financier de Gelamur.

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Quel métier en Maîtrise d’ouvrage ? Découvrez le métier de Consultant MOA avec Julien TESSIER, Consultant MOA.

«Les missions de consultant en maîtrise d’ouvrage sont surtout des missions longues qui permettent de capitaliser sur les connaissances acquises», Julien TESSIER, Consultant MOA.

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre carrière en quelques mots ?

Ma carrière se déroule essentiellement dans le secteur du conseil. D’abord, j’ai été amené à évoluer dans le secteur industriel pour réaliser différentes missions au forfait (études, formations, suivi qualité,…). Ensuite, je me suis spécialisé dans la banque pour des prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage et de maîtrise d’ouvrage.

À ce titre, je suis intervenu auprès de différents acteurs du secteur (NATIXIS, BNP Paribas Personnal Finance, Société Générale) sur des domaines métiers diversifiés :
– crédit à la consommation,
– banque à distance et application Iphone,
– Échanges interbancaires et moyen de paiement.

Du fait d’une compétence complémentaire en qualité, des missions transverses m’ont été confiées (Cartographie applicative de l’existant, mise en place de Sharepoint, participation à des projets pilote CMMI,…).

Quelle a été votre formation ?

Je suis issu d’une formation en informatique de gestion :
– BTS Informatique de Gestion,
– IUP MAGE (Méthodes Informatique appliquées à la Gestion des Entreprises).

Ce cursus a été complété par une double compétence en qualité logiciel dans le cadre de l’obtention d’un Master 2 QUASSI (Qualité et Sûreté de fonctionnement des Systèmes Informatiques) au sein de l’ISTIA. L’ISTIA a maintenant changé son statut en école d’ingénieur.

Différents stages ont pu être réalisés chaque année de mon parcours scolaire, ce qui m’a permis de maintenir un lien avec le milieu professionnel.

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre métier ?

Un consultant en maitrise d’ouvrage bancaire travaille pour les établissements bancaires ou financiers. Il concourt à la bonne réalisation des projets informatiques en se positionnant comme interlocuteur principal auprès des différents intervenants.

Les activités principales de ce métier sont :
– La conception fonctionnelle générale et détaillée
– L’homologation ou le suivi d’homologation
– La coordination des différents interlocuteurs (métier, MOE, homologation)
– La planification de projets.

Afin d’avoir une réelle valeur ajoutée sur les projets, il est nécessaire de bien connaitre le métier bancaire et le système d’information de l’entreprise. Les missions de consultant en maîtrise d’ouvrage sont donc surtout des missions longues qui permettent de capitaliser sur les connaissances acquises.

Quels sont les principaux attraits du métier ?

C’est un métier diversifié car on rencontre beaucoup de personnes possédant des profils différents : certains proches de la technique d’autres vraiment en lien avec la banque.

De plus, ce métier permet d’intervenir sur des sujets variés, dont certains comme les moyens de paiement nécessitent des années de travail pour n’en maitriser que certains aspects.

Enfin, le fait de changer de client amène aussi à voir différentes approches et différentes manières de voir les choses.

Est-ce que vous voyez des points négatifs ?

La gestion du stress, du fait qu’on se retrouve souvent comme coordinateur au sein du projet.

Quelles sont les qualités requises selon vous pour réussir dans ce métier ?

Tout d’abord, il faut être rigoureux et méthodologique dans son travail. Une ouverture d’esprit est également nécessaire pour échanger avec les différents acteurs du projet.

Enfin, une bonne connaissance du métier bancaire est un atout supplémentaire.

Est-ce que vous avez un conseil à donner aux candidats intéressés par ce type de carrière ?

Il faut s’investir sur les premières missions longues pour valoriser des expériences en MOA. Par ailleurs, il ne faut pas hésiter de passer par la case homologation pour découvrir le métier bancaire.

+ d’avis sur le métier de Consultant MOA

Carrière à suivre : Portrait de Pierre Gillet, Directeur d’investissements et membre du directoire, Vesale Partners

Pierre Gillet a fait sa carrière dans un secteur qui fait rêver les jeunes financiers et qui compte aujourd’hui peu d’élus : le capital risque. Pour Pierre Gillet aucun plan de carrière préétabli ne le destinait au monde de la finance entrepreneuriale. Il y est tombé un peu par hasard lors d’un stage étudiant.

A l’époque, il n’avait aucune idée de ces métiers qui étaient encore peu développés en France. Il aura la chance d’intégrer une grande structure spécialisée dans le capital risque qui lui permettra de fourbir ses armes avant de se décider à créer sa propre société. Pour Pierre Gillet, il faut choisir ce métier pour les bonnes raisons et avoir un réel intérêt pour l’amorçage de nouvelles activités.

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre métier aujourd’hui ?

Aujourd’hui je dirige ma propre société de gestion Vesale Partners que j’ai fondée il y a 1 an avec deux associés. Nous sommes agréés par l’AMF. Notre fond est positionné sur les nouvelles technologies appliquées au secteur des sciences de la vie. J’aime bien être entrepreneur à mon tour tout en continuant mon métier de directeur des investissements que j’ai exercé pendant 10 ans.

Quelles ont été vos études ?

J’ai fait une école de gestion qui prépare à l’expertise comptable. Ensuite, j’ai suivi un master de finance à l’ESLSCA, et suis diplômé de la SFAF. A l’époque je n’avais aucune idée des métiers du capital risque. J’y suis arrivé un peu par hasard. J’ai postulé pour un stage au sein de chez SGAM (Société Générale Asset Management) qui créait une nouvelle structure pour le lancement de ces premiers FCPI (Fonds communs de placements dans l’innovation). Au final j’y suis resté plus de 10 ans jusqu’à fin 2012 lors de la fusion entre CAAM CI (Crédit Agricole Asset Management Capital Investors) et SGAM qui est devenu Amundi Private Equity Funds.

En quoi consiste le métier de Directeur d’investissements ?

Il y a beaucoup de choses. On ne fait pas que la finance. On touche à la stratégie, on discute avec les dirigeants sur des problématiques RH et marketing. Le Directeur d’investissement est surtout sur le terrain. Chaque dossier que vous gérez est une nouvelle aventure et en particulier avec les dirigeants des sociétés qui sont vos interlocuteurs. Je garde de très bons souvenirs des sociétés qu’on a accompagnées notamment comme Kelkoo ou Parrot qui sont de très belles réussites entrepreneuriales.

Est-ce que votre passage chez Amundi Private Equity Funds ou SGAM a été formateur ?

On était l’un des plus gros investisseurs de la place. Quand vous débutez, il y a plusieurs avantages à faire du capital risque dans une grosse structure. Vous êtes très encadrés. Cela vous apprend donc la rigueur dans le suivi des dossiers. Vous devez gérer des problématiques internes de risques et de reporting. C’est très formateur. Plus l’activité est importante et plus vous découvrez de choses ; j’ai pu ainsi voir beaucoup de secteurs différents dans les nouvelles technologies, comme les logiciels, les télécoms, l’internet … Je me suis également occupé de SOFICA qui sont des sociétés spécialisés dans le financement du cinéma mais aussi d’un fonds spécialisé dans le vin.

J’ai pu évoluer au sein du département en forte croissance au milieu des années 2000 pour devenir secrétaire général de la structure. J’avais en charge le management de toutes les fonctions supports avec une équipe de 5 personnes. J’ai pu ainsi m’initier à d’autres activités que le département venait de lancer comme le capital développement ou encore le LBO.

Qu’est ce qui fait un bon directeur d’investissements dans le capital risque ?

C’est compliqué. Déjà je dirais qu’il faut être très ouvert. L’expérience est très importante. Quand j’ai démarré, j’étais très jeune, j’avais 24-25 ans. C’était assez dur dans ce métier où la moyenne d’âge était de 50 ans. Donc il ne faut pas être très jeune, bien que depuis 10 ans, le métier s’est fortement rajeuni avec son fort développement. Le réseau est très important. Il faut avoir des contacts investisseurs mais également des contacts dans le secteur d’activité où vous investissez. Il faut donc passer beaucoup de temps à rencontrer du monde, dans des conférences, forums …

On doit être capable d’amener des propositions de partenariat avec des industriels ou encore des clients. Au-delà de la maîtrise des techniques financières, il faut maîtriser d’autres composantes essentielles à la réussite de ses investissements. On aide le dirigeant dans de nombreux domaines comme par exemple le recrutement. Ce n’est jamais facile de recruter des managers de haut niveau. On travaille énormément avec les chasseurs de tête.

Est-ce qu’il y a un parcours type pour faire ce métier qui fait rêver ?

Il faut avoir fait de la finance mais il n’y a pas de parcours type. On voit de plus en plus d’entrepreneurs dans les équipes. C’est bien d’avoir un mixte à la fois de financiers et d’entrepreneurs. C’est vraiment un bon binôme. A l’époque de SGAM il y a avait un mixte d’ingénieurs et d’entrepreneurs que cela soit dans le secteur des sciences de la vie ou du IT. Aujourd’hui dans un contexte de crise les places se font rares. On est sur des produits risqué. Les investisseurs sont devenus averses au risque. On ne recrute donc pas beaucoup. Mais il ne faut pas désespérer, les pouvoirs publics se mobilisent sur le sujet car le financement des nouvelles technologies que ce soit dans l’IT ou les sciences de la vie est important pour la compétitivité de la France.

Quels seraient vos conseils pour démarrer dans le capital risque ?

Je conseillerais de commencer par les grandes structures, mais aujourd’hui elles réduisent leurs effectifs, voir se désengagent de ce type d’activités. Les petites structures qui ont pignon sur rue peuvent être intéressantes pour démarrer, mais elles sont généralement spécialisées que ce soit dans leurs activités (capital risque, LBO, capital développement, fonds de fonds …) et/ou que ce soit sur un secteur (IT, sciences de la vie …) ; il faut donc être sûr de son choix. De manière plus général, je conseillerai de passer par des activités de fonds de fonds, cela permet d’avoir une vue d’ensemble, et donc de pouvoir mieux appréhender les différentes activités, et ainsi faciliter son choix.

La chance est un facteur important aussi. Quand je suis rentré, personne ne connaissait ce métier. C’est après la bulle internet que le métier est devenu très attractif. Attention à ne pas trop rêver également sur les rémunérations. Une part importante provient du « carried interest* » mais cela est généralement limité aux partners et directeur d’investissement, et cela coute cher pour l’obtenir, car il faut investir personnellement.. On gagne généralement beaucoup plus d’argent en faisant du LBO. Pour se lancer dans le capital risque, il faut être passionné par le métier et une sensibilité à un secteur est un plus.

*Carried interest : Part de la plus-value réalisée par un fonds d’investissements qui revient à ses dirigeants.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

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Quiksilver Europe (groupe Quiksilver) : Directeur financier

Monsieur Thomas Chambolle est nommé directeur financier de Quiksilver Europe (groupe Quiksilver), à ce poste depuis mai 2013, en remplacement de Monsieur Pierre Boccon-Liaudet.

Thomas Chambolle, 39 ans, IFP School (1997), Mines Saint-Etienne, a réalisé le parcours suivant :

* 2011-2013 : Ricol Lasteyrie, associé-gérant au sein du pôle Corporate Finance.

* 2010-2011 : Ricol Lasteyrie, associé.

* 2009-2010 : Médiation du crédit aux entreprises, médiateur délégué.

* 2008-2009 : Présidence de la République, chargé de mission.

* 1999-2008 : PSA Peugeot Citroën, a assuré diverses fonctions au sein de la direction financière.

* 1998-1999 : Début de carrière comme analyste crédit à la BNP.

Covéa : Directeur général finances

Madame Sophie Beuvaden est promue directeur général finances de Covéa, à ce poste depuis juin 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Thierry Derez, président-directeur général.

Elle est ainsi en charge des finances de Covéa et également de l’activité de gestion immobilière de MMA qui s’intègre à la direction générale Finances.

Sophie Beuvaden, 56 ans, IEP Paris, est président du conseil d’administration de Cofitem-Cofimur.

Elle a précédemment occupé les postes suivants :

* 2006-NC : MAAF Assurances, directeur général délégué, directeur financier.

* Fidelia Assistance, président-directeur général.

* 2003-NC : Azur-GMF , directeur général délégué, en charge des finances et des assistances.

DC Advisory : Directeur au sein de l’équipe Exécution M&A

Monsieur Thierry Marie est promu directeur au sein de l’équipe Exécution M&A de DC Advisory, à ce poste depuis mai 2013.

Il est sous la responsabilité conjointe de Monsieur David Benin et de Monsieur Eric Hamou, associés gérants, co-heads M&A.

Thierry Marie, Centrale Lyon (2001), master HEC Lyon (2002), a réalisé le parcours suivant :

* 2006-2013 : DC Advisory (Close Brothers jusqu’en 2010), dernièrement directeur adjoint au sein de l’équipe Exécution M&A.

* 2004-2006 : Gimar Finance & Cie, analyste dans le secteur des fusions-acquisitions.

Réseau ferré de France (RFF) : Directeur général adjoint finances et achats

Madame Valérie Champagne est nommée directeur général adjoint finances et achats de Réseau ferré de France (RFF), à ce poste depuis juin 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Jacques Rapoport, président-directeur général. Elle intègre également le comité exécutif de RFF.

Valérie Champagne, 48 ans, inspecteur des finances, DEA économie de l’EHESS (1992), ENSAE (1992), HEC (1988), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : SNCF Infra, directeur de la stratégie.

* 2008-2012 : SNCF Infra, directeur délégué stratégie et contrats.

* 2006-2008 : SNCF, chargé de mission auprès du directeur de Transilien pour renégocier la convention avec le STIF.

* 2002-2006 : Ministère de l’Economie et des Finances, inspecteur des finances.

* 2001-2002 : INSEE, chef de la division Synthèse générale des comptes.

* 1998-2001 : Direction générale des impôts, chef de bureau.

* 1997-1998 : Conseil des impôts, rapporteur général du seizième rapport.

* 1996-1997 : Cour des comptes, rapporteur à la chambre Transports.

* 1992-1996 : Début de carrière comme administrateur de l’INSEE.

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Carrière à suive : Portrait de Jean-Michel Maroslavac, Directeur fiscal, Dalkia

Des chiffres à donner le vertige : 400 filiales, implantées dans 35 pays et 9 milliards d’euros de CA. C’est l’univers quotidien de Jean-Michel Maroslavac, Directeur fiscal de Dalkia, filiale des services énergétiques des groupes Veolia et EDF.

Jean-Michel Maroslavac a démarré sa carrière en tant qu’avocat fiscaliste au sein de plusieurs cabinets de renom. Il aurait pu patiemment attendre de devenir associé mais une opportunité se présente en 2002 et il rejoindra le groupe Veolia dont il deviendra , 7 ans plus tard, le directeur fiscal de sa filiale Energie, Dalkia.

Pour Jean-Michel Maroslavac, un fiscaliste doit à la fois être un bon technicien mais aussi avoir un sens relationnel développé.

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre métier ?

En tant que Directeur fiscal de Dalkia, filiale des services énergétiques des groupes Veolia et EDF, j’ai en charge au niveau mondial la gestion de la fiscalité du groupe dans toutes ses composantes : cela comprend classiquement la sécurisation de la charge d’impôt du groupe, la gestion des contrôles et contentieux fiscaux, la dimension conseil opérationnel aux filiales ou auprès des Directions générale et financière, les aspects de reporting et d’analyse du taux effectif d’imposition ainsi que l’assistance lors des opérations de fusion ou d’acquisition qui ne manquent pas dans un groupe tel que Dalkia.

Pour toutes ces missions, nous sommes une équipe de 6 fiscalistes « corporate », ce qui est plutôt dans la moyenne au regard de notre chiffre d’affaires de 9 milliards d’euros. Il faut compter en général 1 fiscaliste pour gérer 1 à 1,5 milliard de CA. Nous nous reposons également sur un réseau de fiscalistes étrangers dans nos principaux pays d’implantation comme la Pologne, la République Tchèque, les Etats-Unis ou encore plus récemment la Chine.

Est-ce que vous aviez étudié la fiscalité à l’université ?

Oui – Après une double maîtrise de droit des affaires et de droit fiscal et un Master 2 en fiscalité, j’ai enchaîné avec l’Ecole du Barreau de Paris. J’ai prêté serment en 1998. En fait, je n’avais pas de plan de carrière très précis. C’est finalement assez classique de démarrer par une carrière d’avocat puis de s’orienter vers le monde de l’entreprise.

Quels souvenirs de vos années en cabinet d’avocats ?

Excellents – Au sein des cabinets où j’ai pratiqué, j’ai été associé à la gestion de grands comptes clients. Vous apprenez alors à structurer votre travail et à délivrer une prestation de service de qualité tout en respectant des délais. Vous faites l’apprentissage de travailler en équipe. L’avantage de commencer sa carrière au sein de gros cabinets est qu’ils ne sont pas avares en formations. Vous renforcez vos compétences et pouvez acquérir une bonne technicité, ce qui est une exigence forte de notre métier.

Vous développez un bon sens du service et du relationnel, indispensable par la suite pour disposer de responsabilités et devenir éventuellement directeur fiscal. Je suis resté 5 ans en cabinet pour valider cette expérience mais, à la longue, on peut avoir une certaine frustration en n’étant associé ponctuellement qu’à un processus de décision partiel. L’alternative naturelle est alors de « basculer » vers le monde de l’entreprise sauf à disposer de l’appétence pour le développement commercial dans la perspective d’une association.

Comment est venue cette opportunité chez Veolia ?

En 2002, Vivendi Environnement, ex-Veolia, venait d’être coté en bourse et se séparait de son actionnaire de référence, Vivendi Universal. La nouvelle holding reconstituait une équipe financière. J’ai été chassé. Je n’étais pas dans une optique de recherche à cette époque mais c’était le bon moment de se poser la question. Il s’agissait de reconstruire la fiscalité de la holding Veolia. Le travail ne manquait pas et promettait d’être passionnant.

Est-ce que votre quotidien a été très différent chez Veolia ?

Oui, différent et très intéressant. Il y a avait une ambiance de start-up et j’ai particulièrement apprécié mon fort degré d’autonomie par rapport au travail hiérarchisé en cabinet. A l’époque, le directeur fiscal m’a laissé très libre. J’ai pu être confronté à toutes les palettes de la fonction du fiscaliste de holding. J’y suis resté presque 4 ans.

Au-delà de la gestion de la juste charge de l’impôt, vous traitez de la fiscalité financière très spécifique au métier d’une holding notamment au niveau de la TVA, des problématiques fiscales sur les produits financiers ou en matière de prix de transferts. Après ces 4 ans, j’ai souhaité renouer avec des problématiques de fiscalité plus opérationnelle. J’ai donc rejoint Dalkia. Sur cette fonction, je suis vraiment au cœur d’un métier technique passionnant. Nous sommes notamment en support lors des opérations de croissance interne et la fiscalité des contrats mais aussi lors de toutes les opérations de croissance externe et la fiscalité des fusions-acquisitions. Nous faisons également beaucoup de cessions, facette très différente mais souvent oubliée du « M&A » .

Quels sont les aspects du métier de fiscaliste que vous appréciez en particulier ?

Le caractère divers de ses missions : l’apparition régulière de nouvelles normes et les modifications législatives incessantes obligent à assurer la diffusion de l’information et le déploiement de nouvelles procédures fiscales. On pourrait regretter une certaine « procédurisation » du métier. Mais, bien au contraire, cela constitue un élément d’enrichissement de la diversité de notre métier. Le profil des clients internes, opérationnels, directeurs/responsables comptables et financiers est un autre élément de la diversité de notre métier. Il faut savoir être concret, adapter la technicité de ses conseils au profil de chacun.

Je suis également conseil de la DG sur des dossiers stratégiques comme les acquisitions, la politique de dividende ou la refacturation des frais de siège….Tous les aspects liés au reporting des risques, au niveau adéquat de provisions et à l’analyse du taux effectif d’imposition de la société font de nous des partenaires de la communication financière. Le métier est un vrai pivot entre l’opérationnel et la DG.

Est-ce que vous avez des conseils de gestion de carrière ?

Je conseille vraiment d’avoir une double formation en école de commerce et en école d’avocat pour compléter une formation universitaire théorique. C’est un vrai plus. Il est indispensable d’être bon technicien et de savoir gérer son relationnel. Il y a 2 profils de fiscalistes : les fiscalistes focalisant sur leur expertise et les fiscalistes souhaitant évoluer vers des postes de management. Il ne faut pas être timide. Etre curieux et polyvalent, maîtriser son activité opérationnelle, aimer travailler avec les autres interlocuteurs de l’entreprise que sont notamment les juristes, les comptables et les consolideurs…..sont des qualités indispensables.

Pas de regret de votre carrière d’avocats ?

Non aucun regret pour le moment. Si j’étais devenu associé en cabinet, j’aurais eu plus de contraintes administratives et commerciales. Il faudrait justifier ma rentabilité et donc supporter une pression commerciale forte. En entreprise, la pression s’exerce différemment. Je dois démontrer que je ne suis pas un centre de coûts et que mes préconisations peuvent générer des économies d’impôts notamment cash ou assurer une meilleure maîtrise des risques fiscaux du groupe.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

AT Kearney France : Vice-président finance groupe

Madame Christine Laurens est promue vice-président finance groupe d’AT Kearney France, à ce poste depuis janvier 2013.

Elle est ainsi en charge de la finance opérationnelle du cabinet au niveau mondial.

Christine Laurens, 42 ans, expert-comptable (2001), HEC (1994), CEMS (1994), a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2013 : AT Kearney, directeur financier EMEA.

* 2002-2008 : AT Kearney, directeur financier Europe du Sud-Ouest.

* 2001-2002 : Keyrus, directeur général adjoint finance.

* 1999-2001 : Agency.com, directeur financier, puis directeur général.

* 1994-1998 : Début de carrière comme directeur de mission, puis manager chez Ernst&Young Audit.

DC Advisory : Directeur au sein de l’équipe Exécution M&A

Monsieur Louis Vercken est promu directeur au sein de l’équipe Exécution M&A de DC Advisory, à ce poste depuis mai 2013.

Il est sous la responsabilité conjointe de Monsieur David Benin et de Monsieur Eric Hamou, associés gérants, co-heads M&A.

Louis Vercken, 32 ans, DESS de finance d’entreprise et d’ingénierie financière de l’université Paris-Dauphine (2003), a réalisé le parcours suivant :

* 2004-2013 : DC Advisory (Close Brothers jusqu’en 2010), successivement chargé d’affaires, analyste et directeur adjoint au sein de l’équipe Exécution M&A.

* NC-2004 : En poste dans le secteur des fusions-acquisitions chez Lazard.

Institut océanographique – Fondation Albert Ier : Directeur administratif et financier et des ressources humaines

Madame Alexia Tye est nommée directeur administratif et financier et des ressources humaines de l’Institut océanographique – Fondation Albert Ier, à ce poste depuis février 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Robert Calcagno, directeur général.

Elle est ainsi en charge de la direction financière, du secrétariat général, de la stratégie et des partenariats. Elle est membre du comité de direction.

Alexia Tye, master en mathématiques de l’university of Oxford (1989), DEA stratégie commerciale de l’université Paris-Dauphine (1986), a réalisé le parcours suivant :

* 2001-2012 : AddVenture, directeur, conseil en capital investissement et gestion de portefeuille.

* 1999-2000 : Egis (groupe Caisse des dépôts), directeur de projets.

* 1996-1999 : GIC (fonds souverain de l’état singapourien), senior vice président.

* 1989-1996 : Barclays Capital (à Hong Kong), director.

ICN Business School : Directeur des ressources

Madame Céline Munier est nommée directeur des ressources d’ICN Business School, à ce poste depuis mai 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Jérôme Caby, directeur général.

Elle est chargée d’accompagner la mise en oeuvre du plan de développement stratégique de l’école, à la tête des services Comptabilité, Contrôle de gestion, Ressources humaines, Logistique et Informatique.

Elle succède à Monsieur Bernard Lebrun qui a fait valoir ses droits à la retraite.

Elle est membre du comité exécutif.

Céline Munier, ICN Business School (1998), DJCE de la faculté de droit de Nancy, a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2013 : Beryl (groupe Vivarte), directeur administratif et financier.

* 2003-2008 : 3E International, responsable administratif et financier.

* Début de carrière chez KPMG Entreprises où elle a assuré des fonctions d’audit et d’expertise comptable.

Grant Thornton : Responsable de la ligne de services Business Risk Services / Audit IT

Monsieur Jean de Laforcade est promu responsable de la ligne de services Business Risk Services / Audit IT de Grant Thornton, à ce poste depuis juin 2013.

La ligne de services Business Risk Services / Audit IT de Grant Thornton est rattachée au métier Audit du groupe, qui comprend également les lignes de services Valuation Services, Financial Services et Audit.

Jean de Laforcade, 40 ans, Certified in Risk and Information Systems Control (CRISC, 2010), Certified Information System Auditor (CISA, 2001), DESS en informatique de gestion (1996) et maîtrise des sciences et techniques comptables et financières (1995) de l’université Paris Dauphine, a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : Grant Thornton, senior manager, responsable audit système d’information.

* 2007-2012 : PricewaterhouseCoopers, senior manager.

* 2005-2007 : Alcatel-Lucent, auditeur interne.

* 2000-2004 : Ernst & Young, manager.

* 1999-2000 : Mazars Group, auditeur senior.

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