Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance.

BMW France : Directeur général et financier

Monsieur Stefan Hofer est promu directeur général et financier de BMW France, à ce poste depuis juin 2013, en remplacement de Monsieur Jonathan Townend.

Stefan Hofer, 44 ans, diplômé en économie de l’université de Vienne, a réalisé le parcours suivant :

* 2009-2013 : BMW Group, directeur financier et administratif Belux.

* 2001-2009 : BMW Group, consultant interne marketing et vente, puis différents postes financiers.

* 1995-2001 : Début de carrière comme consultant dans un cabinet de conseil à Vienne, notamment pour l’industrie, puis chez BSH (Bosch-Siemens Electroménager).

ESI Group : Directeur administratif et financier

Monsieur Laurent Bastian est nommé directeur administratif et financier d’ESI Group, à ce poste depuis juillet 2013, en remplacement de Monsieur Nanno Wams. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Alain Loriot de Rouvray, président-directeur général.

Laurent Bastian, 45 ans, ingénieur en génie civil de l’Ecole des Ponts (1995), DEA de mécanique-physique de l’ENS (1993), a réalisé le parcours suivant :

* 2009-2013 : Albioma (anciennement Séchilienne-Sidec), directeur du contrôle de gestion groupe.

* 2003-2009 : DCNS, plusieurs postes de management au sein du contrôle de gestion.

* 1997-2003 : Arthur Andersen, diverses fonctions en audit et en conseil.

* 1993-1997 : A commencé sa carrière professionnelle comme ingénieur civil chez Vinci.

Icade : Directeur financier adjoint

Monsieur Julien Goubault est nommé directeur financier adjoint d’Icade, à compter de septembre 2013. Il est sous la responsabilité directe de Madame Nathalie Palladitcheff, directeur financier. Il est ainsi en charge des financements, du corporate et des relations investisseurs.

Julien Goubault, 34 ans, IEP Paris, ENA, a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2013 : Caisse des dépôts, responsable du secteur Immobilier, logement et tourisme au département Développement, filiales et participations.

* 2007-2010 : ONU (à New York), directeur adjoint de l’audit externe au sein du comité des commissaires aux comptes.

* 2005-2007 : A commencé sa carrière comme auditeur à la Cour des comptes.

Degrémont (groupe Suez Environnement) : Financial manager au sein de la business unit Afrique

Monsieur Didier Delbart est promu financial manager au sein de la business unit Afrique de Degrémont (groupe Suez Environnement), à ce poste depuis mai 2013.

Didier Delbart, DSCG de l’ICS (1997), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : Degrémont Benelux (groupe Suez Environnement), chief financial officer.

* 2008-2012 : Degrémont, administrative & financial officer Eurasia business unit.

* 2004-2008 : SEA-invest, chief financial officer Africa.

* 2000-2004 : Constantin Associés (groupe Deloitte), senior auditor.

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« La licence de gestion est une formation pluridisciplinaire »,Philippe PASQUET, Maître de conférences, IAE de l’Université de Limoges.

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Licence de Gestion ?

La Licence de Gestion a été créée en 2007 (année de création de l’IAE de Limoges). Elle émane des
précédentes MSG (Maîtrise sciences de gestion) et MSTCF (Maîtrise des sciences et techniques comptables et financières) qui, lors du passage au format LMD (Licence Master Doctorat), ont ainsi évolué vers d’une part des masters (4 ème et 5 ème année), et d’autre part donc une Licence commune de gestion (3 ème année uniquement).

D’ailleurs, la Licence de gestion est pour ainsi dire une formation « classique », présente dans une grande majorité des IAE.

Combien avez vous de promotions ?

La licence de gestion existant depuis 2007, il s’agit actuellement de sa 6ème promotion, avec un effectif évoluant autour d’une soixantaine d’étudiants.

Quel est l’objectif de la formation ?

Comme toutes les licences dites généralistes, son but est d’offrir un large panel disciplinaire centré sur la gestion (GRH, marketing, contrôle de gestion, management stratégique, etc.) avec des enseignements d’ouvertures (droit, langues, statistiques, informatique) et de professionnalisation (intervenants professionnel, simulation et stage obligatoire).

Elle constitue une année d’accueil et confère des bases solides pour postuler à un master en gestion.

Quels sont les points forts du programme ?

Précisément la pluridisciplinarité, ouvrant les portes à de nombreux masters en gestion (notamment
dans les différents IAE et singulièrement ceux de l’IAE de Limoges : management de l’innovation et
comptabilité contrôle audit), et son ouverture sur le monde professionnel.

Quels sont les profils des étudiants ?

Globalement, il faut citer principalement les DUT GEA (option FC, PMO ou RH) et Technique de commercialisation, les L2 AES et Sc Economiques et enfin les BTS en comptabilité-gestion. Reste bien entendu des places pour des profils plus originaux (L2 MASS par exemple). Une diversité est recherchée dans la constitution de l’effectif.

Comment est composé le corps enseignants ?

On compte trois types d’intervenants : les enseignants chercheurs (Professeurs des Université et Maître de Conférences), des enseignants du secondaire agrégés (PRAG) et des professionnels (contrôleur de gestion, DRH, etc.)

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

La licence bénéficie, comme tous les diplômes de L’IAE de Limoges, des nombreux partenariats de l’IAE

– organismes institutionnels : MESR, Conseil Régional,

– ordres (experts comptables et commissaire aux comptes) et fédérations professionnels,

– organismes consulaires,

– entreprises et organismes du secteur sanitaire et social, du secteur bancaire et financier, du secteur
comptable, secteur du BTP et de la filière bois, et de nombreuses entreprises d’autres secteurs d’activités.

Deux personnes, Kevin Kiffer (kevin.kiffer@unilim.fr) et Candy Guitard (candy.guitard@unilim.fr –
personnel CCI Limousin) sont dédiées à cette relation IAE (LG) – entreprises

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Du fait de la nature de la formation – socle des masters, la quasi-totalité des étudiants continue donc
ses études (la plupart à Limoges, les autres dans d’autres Universités – très souvent dans un autre IAE).

A ce titre, l’insertion n’est pas la vocation première de ce diplôme. Nous disposons ainsi de statistique
d’insertion (à plusieurs échéances) pour les masters afin de surveiller la bonne tenue de ce critère pour nos formations.

S’il fallait toutefois citer un seul exemple d’ancien de la licence, je penserai à Spehan Doglio, aujourd’hui contrôleur de gestion chez Dekra (après un master comptabilité contrôle audit suivant la licence), et dont j’ai souhaité qu’il intervienne en licence : la boucle est bouclée !

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?
Oui, nous accueillons régulièrement ce type de profil

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?
L’IAE est doté d’un conseil d’administration (présidé par un professionnel et où figure des étudiants représentants) qui pilote la stratégie globale de l’institut, laquelle est ensuite déclinée dans chaque formation par le responsable en concertation avec l’ensemble de l’équipe pédagogique concernée et
des étudiants représentants de la licence.

Deux réunions pédagogiques sont a minima prévu chaque année pour chaque formation (en présence également du directeur des études). C’est l’occasion d’évoquer les points forts / faibles et les pistes d’amélioration. Ainsi et par exemple, depuis l’an dernier, la licence s’est d’une part dotée d’un jeu d’option au second semestre afin de faciliter l’orientation des étudiants vers le master de leur choix, et d’autre part a vu ses enseignements d’anglais doublés.

Je précise enfin que, l’IAE vient d’obtenir une certification QUALICERT, gage de qualité et point commun des membres du réseau des IAE.


PASQUET Philippe, Né en 1971, Docteur en Sciences de Gestion, je suis Maître de conférences à l’IAE de l’Université de Limoges. J’y fus d’abord Chef de Département et ai eu l’opportunité d’occuper des responsabilités de diplôme (Licence et Master). Mes enseignements se concentrent principalement autour du contrôle de gestion, de la stratégie et du management.

Je fus expert AERES durant les campagnes des vagues A et D, Licence et Master. Pour la partie recherche, Je suis membre du laboratoire CREOP (Centre de Recherche sur les entreprises, les organisations et les patrimoines, EA 4332) et mes axes principaux de recherche sont le lien stratégie – finance et la gouvernance.

Carrière à suivre : Portrait de Norbert Gautron, Actuaire Associé, Galéa & Associés

Norbert Gautron a découvert le métier de conseil en actuariat à sa sortie d’école lors de stages en France et en Angleterre. En 2006, il décide de fonder Galea & associés sur le marché méconnu mais porteur de l’actuariat conseil en France, avec plusieurs associés.

Norbert Gautron démontre avec succès qu’il est possible d’être entrepreneur dans un secteur comme l’assurance. Pour lui, un bon actuaire doit être à la fois un bon modélisateur du futur mais également faire preuve de qualités humaines. Il recommande aux jeunes actuaires de démarrer leur carrière dans le conseil qui reste, selon lui, une très bonne école de formation.

Entre le développement de Galea & Associés, la réalisation de missions et le management d’une vingtaine de collaborateurs, Norbert Gautron trouve encore le temps de faire partager sa passion de l’actuariat en intervenant dans plusieurs universités.


Est-ce que vous pouvez nous présenter votre métier ?

Je suis actuaire conseil, président de Galea & Associés. Nous faisons de l’actuariat classique et plus généralement de la gestion des risques auprès d’une clientèle composée d’assureurs et d’entreprises commerciales qui ont des problématiques de retraite, de prévoyance et de santé pour leurs salariés. Nous aidons nos clients sur des sujets techniques et très règlementés.

Galea & Associés a été créé en 2006. Nous sommes aujourd’hui 22 consultants. Auprès de notre clientèle assurance, nous intervenons sur des problématiques de tarification des produits d’assurance, de provisionnement des engagements, de suivi de la sinistralité mais aussi de gestion actif passif, de fusions et acquisitions.

La règlementation évolue beaucoup (avec la mise en place de Solvabilité 2 par exemple ou l’accord sur la Sécurisation de l’emploi qui prévoie « la santé pour tous ») et les assureurs se doivent d’avoir des consultants externes pour conforter leurs visions.

Les problématiques sont aussi larges pour notre clientèle d’entreprises. Nous travaillons avec les directeurs financiers et les directeurs des ressources humaines en priorité, et les accompagnons sur l’ensemble de leurs sujets liés aux régimes de retraite, de santé et de prévoyance (évaluations des engagements sociaux, suivi des régimes de protection sociale en place par des audits ou des négociations avec l’assureur) ou de rémunération (stock-options par exemple).

C’est quoi pour vous un bon actuaire ?

Un bon actuaire c’est un bon équilibre entre plusieurs qualités. L’actuaire doit être un bon calculateur, modélisateur et prendre du recul sur les travaux qu’il réalise, pour mieux communiquer. Il ne doit pas forcément être le meilleur du monde.

Il doit avoir des qualités humaines et être capable de manager une équipe. Il doit être curieux et ouvert et suivre les évolutions juridiques et économiques du secteur. C’est un marché qui bouge beaucoup.

Quelles sont les spécificités de l’actuariat conseil ?

L’actuariat conseil est la fois du conseil et de la modélisation. Notre approche est très scientifique. Nous avons une formation mathématique. En tant qu’actuaire, nous devons être de bons calculateurs mais nous devons aussi comprendre le cadre comptable et juridique de nos clients.

Nous leur apportons de la rationalité. Au-delà de cet aspect modélisation qui est un pré-requis, nous devons être très pédagogues auprès de nos clients. Nous devons être capables également de leur donner des idées et de les accompagner.

Comment êtes-vous venu à l’actuariat ?

Je suis diplômé d’une formation spécialisée d’actuariat à Brest qui fait partie de l’Institut des Actuaires. Au départ j’avais choisi cette école plutôt pour faire de l’économie et des mathématiques appliquées. En sortant de l’école, j’ai fait différents stages, notamment en Angleterre ce qui m’a permis de découvrir l’actuariat conseil qui y était très développé et structuré.

C’est un métier à part entière qui a vraiment décollé dans les années 1980 et 1990. A cette époque j’étais plus attiré par le conseil pour accompagner différents clients dans la durée. Après mon stage en Angleterre, j’ai donc démarré dans un cabinet français de conseil en actuariat.

Qu’est-ce qui vous a décidé à créer votre société d’actuariat conseil ?

L’actuariat conseil est un marché porteur, je travaille dans ce domaine depuis plus de 20 ans. Le risque était donc assez mesuré quand je me suis lancé. J’ai donc décidé de créer Galea & Associés en 2006. Il y a toujours des places à prendre sur ce marché. J’aime rendre service à des clients. L’actuariat permet également de faire du conseil sur une vraie matière sous jacente. J’apprécie aussi l’indépendance qu’on a avec sa propre société.

Est-ce que vous avez des conseils de gestion de carrière ?

Ce n’est pas évident. Il y a des entreprises qui sont très formatrices mais je recommande de faire du conseil. C’est un vrai troisième cycle qui permet d’apprendre en accéléré et oblige à communiquer clairement.

Nous apprenons également des méthodes de travail et le respect des délais. Quels que soient les choix, les actuaires ont actuellement la chance de pouvoir faire évoluer leur carrière en fonction de leurs souhaits.

Quel métier en IT Finance? Découvrez le métier d’Ingénieur Support Applicatif avec Claire Durand

« C’est un métier transverse, il faut savoir intégrer la technique, chercher l’information, analyser et synthétiser pour offrir à l’utilisateur une réponse adaptée claire et efficace. » Claire Durand, Ingénieur Support Applicatif

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre carrière en quelques mots ?

A ma sortie d’école, j’ai souhaité intégrer une SSII afin de découvrir plusieurs domaines et entreprises. Pendant 3 ans à Paris dans une filiale d’Altran, je suis intervenue chez des clients grands comptes principalement pour du test logiciel.

J’ai ensuite choisi de m’installer dans une grande ville de l’Ouest avec ma famille et j’ai intégré une autre SSII. Dans le cadre d’une mission longue, je me suis diversifiée en conception d’outils, assistance à maîtrise d’ouvrage, support utilisateur et pilotage de projet.

J’ai mis ma carrière entre parenthèses pour m’occuper de mes enfants et prendre un temps de réflexion sur mes 10 ans après diplôme , ce qui m’a conduit à une expérience temporaire de conseiller commercial dans le domaine de la construction et de la décoration.

Riche de cette expérience au contact permanent du client et de mes compétences informatiques , c’est naturellement que j’ai ensuite orienté mes recherches vers un poste informatique et commercial.

Quelle a été votre formation ?

Formation d’ingénieur généraliste après le bac : ESIEE génie des systèmes de production.

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre métier ?

– Au quotidien, analyser et répondre aux diverses requêtes des utilisateurs : technique , fonctionnelle ou autre.

– Anticiper les demandes récurrentes et préparer les réponses avec l’équipe marketing et communication.

– Tester les applications faire de la veille technologique sur les périphériques et logiciels associés

– Améliorer constamment l’interface web du site support

– Collecter les suggestions d’amélioration des utilisateurs pour les équipes design et produit.

Quels sont les principaux attraits du métier ?

La reconnaissance de l’utilisateur satisfait !

C’est un métier transverse, il faut savoir intégrer la technique, chercher l’information, analyser et synthétiser pour offrir à l’utilisateur une réponse adaptée claire et efficace.

Dans mon cas, le support se fait principalement par mail, j’ai le temps de préparer la réponse en m’appuyant sur des éléments précis.


Est-ce que vous voyez des points négatifs ?

Il faut savoir prendre du recul face aux éventuelles marques d’agacement, voire d’agressivité, mais globalement les utilisateurs sont courtois et agréables .


Quelles sont les qualités requises selon vous pour réussir dans ce métier ?

Capacité d’analyse, esprit de synthèse, curiosité, compétences rédactionnelles, communication, discernement, gestion du temps.

Est-ce que vous avez un conseil à donner aux candidats intéressés par ce type de carrière ?

Je pense qu’il faut être intéressé par le produit ou la technologie dont on assure le support, c’est le plus important. Pour ma part, je trouve la reconnaissance d’écriture passionnante et tout à fait dans l’air du temps !

« Le taux d’insertion à la sortie du Master 2 est régulièrement de 100% », Emmanuel Duparc, Responsable pédagogique de la filière assurances et gestion du patrimoine, IAE de Rouen

Est-ce- que vous pouvez nous présenter la filière assurances et gestion de patrimoine à l’IAE de Rouen (université) ?

La filière assurances et gestion de patrimoine a été crée il y a une quinzaine d’années à l’institut d’administration des entreprises (IAE) de l’université de Rouen. Rouen est la troisième ville de France impliquée dans l’assurance (derrière Paris et Niort), avec les sièges sociaux de très grandes sociétés ou mutuelles d’assurances.

Cette filière s’articule aujourd’hui sur trois années :

Licence 3 gestion des assurances : cette licence est consacrée à l’assurance de la personne.

Master 1 assurances et gestion de patrimoine : ce Master 1 est consacré à l’assurance de l’entreprise.

Master 2 assurances et gestion de patrimoine : ce Master 2 est entièrement consacré à la gestion de patrimoine.

Combien avez-vous de promotions?

Nous avons une année de licence 3 (35 étudiants), une année de Master 1 (35 étudiants), une année de Master 2 (35 étudiants), soit donc une centaine d’étudiants sur les trois années.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de former des cadres dans tous les domaines de l’assurance et de la gestion de patrimoine, le secteur de la « banque-assurances » se développant fortement actuellement.

Comment procédez- vous pour faire évoluer votre programme ?

Le programme est entièrement défini par un conseil de perfectionnement, composé d’une vingtaine de personnes dont la grande majorité sont des professionnels de la banque, de l’assurance et de la gestion de patrimoine, ainsi que quelques enseignants de l’université.

Ce conseil de perfectionnement, réuni au moins une fois par an, conseille, propose et valide les cours dispensés dans cette filière. La moitié des cours est dispensée par des professionnels de la banque, l’assurance et la gestion de patrimoine.


Quel est le profil des étudiants ?

Pour l’admission en licence 3 :

La grande majorité des étudiants sont diplômés de licence 2 économie et droit, DUT et BTS dans le domaine commercial ou comptable. Quelques étudiants sont de formation scientifique.

Pour l’admission en Master 1 :

La grande majorité des étudiants viennent de la licence 3 gestion des assurances, mais il existe aussi quelques admissions de candidats extérieurs, diplômés au minimum d’une licence 3, et fortement motivés pour le secteur de la banque ou l’assurance.

Pour l’admission en Master 2 :

La grande majorité des étudiants sont diplômés du Master 1 assurances et gestion de patrimoine. Certains étudiants extérieurs peuvent être admis, diplômés au minimum d’un Master 1, et montrant une réelle motivation pour la gestion de patrimoine.

Comment est composé le corps enseignant ?

Près de 50% des cours sont assurés par des professionnels, et environ 50% des cours sont assurés par des enseignants de l’université.

Quelles sont les relations avec les entreprises ?

Elles sont très importantes, notamment du fait qu’une grande partie des enseignements sont assurés par des professionnels, et que le conseil de perfectionnement est également majoritairement constitué de professionnels.

De plus, les étudiants passent de longues périodes en entreprises.
Pour les étudiants en stage (moins de la moitié des effectifs) , les périodes en stage représentent une année entière sur le cursus de trois ans.

Pour les étudiants en contrat de professionnalisation (largement plus de la moitié des effectifs), les périodes en entreprises sont encore plus longues sur l’ensemble du cursus.
Les contacts avec les entreprises sont donc très nombreux et réguliers (tutorat, etc…).

Que deviennent les anciens ?

Le taux d’insertion à la sortie du Master 2 est régulièrement de 100%. La très grande majorité des diplômés étant engagée dans des sociétés ou mutuelles d’assurances, des banques, des sociétés de conseil en gestion de patrimoine, des agents généraux d’assurances.


Emmanuel Duparc, Professeur agrégé d’économie et gestion, responsable pédagogique de la filière assurances et gestion de patrimoine.

Diplômes :
Diplôme de l’école supérieure de commerce de Rouen
Diplôme d’études comptables supérieures
Agrégation d’économie et gestion

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Dexia : Directeur analyse des risques et services

Monsieur Rudolf Sneyers a été promu directeur analyse des risques et services partagés de Dexia, à ce poste depuis octobre 2012.

Rudolf Sneyers a réalisé le parcours suivant :

* 2007-2012 : Dexia, deputy chief risk officer.

* 2005-2007 : Dexia Banque Belgium, directeur crédit risk management.

GIE Cartes Bancaires : Directeur général

Monsieur Gilbert Arira est nommé directeur général du GIE Cartes Bancaires, à ce poste depuis juillet 2013, en remplacement de Monsieur Jean-Marc Bornet.

A ce titre, il est le mandataire social du GIE Cartes Bancaires.

Gilbert Arira, HEC, a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2013 : BNP Paribas Retail Banking, responsable de la filière monétique mondiale du groupe.

* 1998-2008 : BNP Paribas, responsable du département Monétique.

* 1992-1998 : GIE Carte bleue, directeur du département Marketing et Stratégie.

* Début de carrière comme analyste financier, puis a exercé plusieurs fonctions exécutives dans le secteur de la mutualité santé.

Natixis Factor (groupe Natixis) : Directeur général

Monsieur Jérôme Lacaille est nommé directeur général de Natixis Factor (groupe Natixis), à ce poste depuis juillet 2013, en remplacement de Monsieur Philippe Petiot.

Il devient membre du comité exécutif de Natixis.

Jérôme Lacaille, 45 ans, LL.M de la Harvard Law School (2002), ENA (1997), IEP Paris (1994), HEC (1992), a réalisé le parcours suivant :

* 2007-2013 : Caisse d’épargne Bourgogne – Franche-Comté, membre du directoire en charge du pôle Banque de développement régional, fonction élargie aux services de support bancaire et à l’informatique en 2012.

* 2005-2007 : Caisse nationale des Caisses d’épargne (CNCE), conseiller du directeur général.

* 2004-2005 : Cabinet du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, conseiller budgétaire dans le cadre de la préparation du plan de cohésion sociale, puis en charge de l’élaboration du plan de développement des services à la personne.

* 2002-2004 : Cabinets du ministre des Finances, Francis Mer, et du ministre délégué au Budget, Alain Lambert, conseiller technique.

* 1997-2002 : Direction du Budget du ministère des Finances, chef adjoint du bureau Sécurité sociale et Politique de la santé au sein du service de la protection sociale.

* 1995-1997 : Début de carrière chez Digital Equipment, chargé de développer les implantations de l’entreprise en Europe centrale.

ING France : Country chief executive officer France

Monsieur Benoît Legrand est promu country chief executive officer France d’ING, à ce poste depuis juillet 2013.

Benoît Legrand, master en sciences économiques de l’université de Leuven (1990), diplôme de relations internationales de la London School of Economics (1991), a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2013 : ING Direct France, directeur général.

* 2007-2010 : ING Nederland, directeur exécutif banque privée et titres.

* 1994-2007 : Bruxelles Lambert (devenue ING Belgique), postes de responsabilités dans les activités d’investment banking, de marketing et de vente aux particuliers au sein de diverses entités opérationnelles en Belgique, à Singapour et en Pologne.

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« Le Master 2 diagnostic d’entreprise prépare à la fois à l’évaluation et à l’amélioration de la performance des entreprises », Alain Marion, Responsable du Master 2 Diagnostic d’entreprise, Université Lyon 3.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Diagnostic d’Entreprise ?

A l’origine c’était un DESS. Le diplôme a été créé en 1985. La philosophie de départ était de répondre à un besoin du marché. Les banques ou les fonds d’investissement étaient demandeurs d’analystes externes.

L’idée était de leur apporter une expertise et donc des outils pour évaluer la performance des entreprises. Au-delà de cette dimension évaluation, nous avons rajouté par la suite un volet d’amélioration de la performance.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons aujourd’hui 28 promotions. Nous avons un réseau d’anciens bien développé. Nous accueillons 20 étudiants par promotion pour 150 dossiers reçus.


Quel est l’objectif de la formation ?

Le Master 2 diagnostic d’entreprise prépare à la fois à l’évaluation et à l’amélioration de la performance des entreprises.

Quels sont les points forts du programme ?

Nous privilégions une approche globale de l’entreprise. Les étudiants doivent apprendre à mobiliser leurs connaissances pour analyser une situation dans son ensemble.

Nous sommes en rupture avec les enseignements fonctionnels de type marketing, GRH…Nous voulons vraiment qu’ils développement leurs capacités analytiques dans un objectif de résolution de problème.

Nous proposons donc des cours de diagnostic financier et de diagnostic organisationnel et stratégique.

Quels sont les profils des étudiants ?

On recrute des étudiants de Master 1 option finance en majorité mais nous sommes ouverts à d’autres formations. Nous acceptons aussi des expérimentés dans le cadre de la formation continue. Récemment j’ai par exemple recruté un étudiant de commerce qui avait un profil marketing mais qui était capable de mener une analyse financière.

On privilégie les bons dossiers qui ont une mention ou qui présentent des stages intéressants.

Comment est composé le corps enseignants ?

Nous avons pour moitié des universitaires qui en parallèle de leur recherche ont une expérience pratique du diagnostic. Nous avons pour le reste des professionnels qui ont des profils variés. Des consultants interviennent par exemple sur des problématiques de diagnostics commerciaux, marketing ou encore technologiques.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les relations se forment naturellement lors des stages des étudiants. Cela permet de faire connaître la formation. Les étudiants peuvent travailler sur des missions à forte valeur ajoutée. Nous avons développé des relations avec des cabinets de conseils, des banques, des fonds d’investissements….

Que deviennent vos anciens ?

40 % de nos étudiants continuent leurs parcours dans le monde du conseil ou en cabinet d’audit. 40 % préfèrent aller travailler en entreprises en contrôle de gestion comme business analyst par exemple ou auditeur interne. Enfin 20 % des étudiants rejoignent le secteur bancaire.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Je suis en contact permanent avec monde professionnel. Je n’hésite pas à faire évoluer les enseignements en renouvelant régulièrement le corps enseignants.


Alain Marion, Professeur des Universités, est expert en Diagnostic d’Entreprise près la Cour d’Appel de Lyon. Outre la direction du Master 2 Diagnostic d’entreprise, Alain Marion dirige le pôle d’enseignement et de recherche « Finance, Comptabilité, Contrôle » de l’IAE Lyon.

Alain Marion est l’auteur de plusieurs ouvrages : un manuel d’Analyse Financière (Dunod, 5ème édition), un ouvrage de Méthodologie du Diagnostic d’entreprise (Economica, 1999). Il a dirigé un ouvrage co-écrit avec plusieurs enseignants du Master consacré au Diagnostic de la Performance (Dunod, 2012)

Carrière à suivre : Portrait de Jacques-Antoine Schaefer, Assistant Vice Président Finance, Cartier US et Canada

Jacques-Antoine Schaefer est un professionnel de la finance qui a la bougeotte depuis ses études à l’ESCP. Après un projet humanitaire en Bolivie, un V.I.E au Vietnam et en Chine, il va rapidement démarrer sa carrière chez Cartier à Paris.

Il restera quelques années au sein de la direction financière du siège social de Cartier avant de partir pour New-York où il deviendra Assistant Vice Président Finance pour la zone Amérique.

Pour Jacques-Antoine Schaefer le contrôleur financier est un partenaire du business qui doit contrôler les coûts avec rigueur même dans l’univers glamour du Luxe. Pour lui on ne peut pas réussir sa carrière sans s’accorder du temps à soi. Il faut savoir trouver un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre métier ?

Je suis AVP finance pour Cartier aux États-Unis. C’est une fonction finance qui a pour focus le suivi de Cartier en Amérique du nord. Mon travail consiste à suivre l’activité de Cartier par des reporting, des prévisions budgétaires, des participations aux réflexions stratégiques et des suivis de l’activité des réseaux de distribution interne et externe.

Je suis en charge également du contrôle des coûts et des procédures. C’est plus un métier de controlling que j’assure avec une équipe de 12 personnes composée de business analysts et d’inventory controllers.

Comment s’est construite votre carrière chez Cartier ?

Je suis arrivé à New York il y a 3 mois. J’étais auparavant à Paris au siège social. Je travaillais avec le CFO de la marque pour superviser l’Amérique du sud et le Moyen orient. J’ai mis en place notamment des politiques commerciales pour le retail de Cartier afin d’harmoniser les pratiques des boutiques. Cartier a plus de 300 boutiques dans le monde.

Mon parcours chez Cartier m’a permis de découvrir l’amont de la production et le fonctionnement d’un « Head quarter ». Il me restait à découvrir le marché, là où se fait le business. J’ai donc pris ce poste à New York. Cela me permettra de voir l’ensemble de la chaîne financière. J’avais également envie depuis longtemps de retourner travailler à l’international.

Est-ce que vous pensiez après vos études travailler dans le Luxe ?

Non pas du tout. Durant mes études à l’ESCP en 1997, j’ai suivi la majeure stratégie. J’avais un goût pour le contrôle de gestion et le contrôle interne. A cette époque j’avais déjà la bougeotte et j’ai eu la chance de partir en Bollivie, faire un stage chez Arthur Andersen, un V.I.E en Chine comme contrôleur financier chez Rhodia puis je suis devenu auditeur interne. J’ai fait ensuite un stage en contrôle de gestion chez Unilever. Entre temps j’ai pu participer à des projets humanitaires comme la construction d’un centre de santé en Bolivie.

Comment est venue cette opportunité chez Cartier ?

J’ai démarré ma carrière chez Astra Zeneca en contrôle de gestion au sein de la filiale française. Je ne voyais pas trop d’évolution. Un chasseur de tête m’a appelé pour me proposer un poste chez Cartier. Je suis donc passé des médicaments aux rêves. Chez Cartier j’ai rencontré des gens passionnés. Les produits sont très beaux, ce sont des œuvres d’art. J’ai découvert un univers complètement différent.

Quelles sont les spécificités d’une entreprise de luxe ?

L’univers est très particulier mais il faut également contrôler les investissements, le R.O.I des opérations qu’on mène. Il y a des différences sur l’allocation des coûts mais La rigueur reste la même. C’est parfois difficile de le faire comprendre aux opérationnels. Il faut être pédagogue.

Quels sont les aspects du métier de contrôleur financier que vous appréciez en particulier ?

Le contrôleur financier est un partenaire du business. Il doit comprendre le business et ne pas être uniquement dans la fonction finance. Il travaille en partenariat avec tous les métiers. J’aime beaucoup aussi l’aspect international du métier. Cartier est présent dans plus d’une vingtaine de pays. Une petite part du CA est réalisée en Europe. Cela fait plus d’un siècle que la marque Cartier est présente aux États-Unis.

Est-ce que vous avez des conseils de gestion de carrière ?

Il faut se tenir au courant des opportunités pour ne pas les manquer. Je pense également qu’il ne faut pas hésiter à se faire connaître. Enfin il est important de garder un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Il faut savoir garder du temps pour soi.

J’ai fait deux pauses dans ma vie professionnelle, une fois après mon V.I.E et une autre au cours de ma carrière. Après plusieurs années d’expérience, j’ai démissionné pour voyager. Cela m’a permis de revenir avec une vision du monde beaucoup plus riche.

*Carried interest : Part de la plus-value réalisée par un fonds d’investissements qui revient à ses dirigeants.

« L’objectif est de former des futurs collaborateurs de cabinets ou de PME/PMI ayant une triple compétence : paies / droit social / ressources humaines », Denis GATUMEL, Responsable de la Licence Pro. Gestion de la Paie et du Social, ISEM Montpellier 1.

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Licence Professionnelle Gestion de la Paie et du Social ?

La licence a pour origine un projet global présenté au plan national par l’Ordre des experts-comptables intitulé « Métiers de la comptabilité », projet qui a reçu l’aval du Ministère. S’agissant de sa mise en œuvre, en raison des liens très anciens unissant l’Institut des Sciences de l’Entreprise et du Management (ISEM, Université Montpellier 1) et l’Ordre, au vu notamment de l’excellence permanente de ses étudiants aux résultats des épreuves de l’expertise-comptable, ce dernier nous a proposé de mettre en œuvre une de ses composantes, la licence professionnelle Gestion de la paie et du social à la rentrée 2011. Enseignant moi-même le droit social dans les formations comptables de l’Institut depuis leur création, le pilotage de la formation m’a été, tout naturellement, confié.

Combien avez-vous de promotions ?

Une seule par an, exclusivement organisée en apprentissage, ce qui limite le nombre de places disponibles (20 maximum environ dont certaines réservées à des demandeurs d’emploi, à rapprocher des 160 demandes enregistrées cette année).

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif est de former des futurs collaborateurs de cabinets ou de PME/PMI ayant une triple compétence : paies / droit social / ressources humaines. Il est aisé de constater que ce type de profil est largement exigé en matière d’offres d’emploi.

Quels sont les points forts du programme ?

Les points forts sont de deux ordres :

– Au plan théorique, le programme s’équilibre autour de trois grands thèmes correspondant aux objectifs de la formation. Les 400 heures de formation (hors projet tuteuré), 140 heures sont consacrées aux disciplines juridiques, 135 heures à l’élaboration de la paie et aux paies spécifiques, le solde à la partie RH (gestion des ressources humaines, gestion de la masse salariale, économie du travail.

– Au plan de l’organisation, nous avons opté pour une alternance qui répond aux besoins des entreprises : après un mois complet (septembre) de formation à l’Université, les étudiants ont ensuite un rythme de 2 jours à l’Université (lundi et mardi), le reste de la semaine en milieu professionnel. Mais comme il s’agit de former des spécialistes de la paie, la dernière semaine de chaque mois (en fait les 10 derniers jours) et la période mi-décembre / fin février se déroulent en totalité en milieu professionnel. Ce rythme est unanimement approuvé par ceux qui accueillent nos étudiants.

Quels sont les profils des étudiants ?

Ce sont majoritairement des profils BTS comptabilité gestion, DUT GEA, titulaires de licence 2 Droit, Gestion, AES.

Comment est composé le corps enseignant ?

En schématisant : universitaires, pour la partie juridique ; professionnels pour la partie paie : à parts égales pour la partie RH. Ce qui nous fait globalement environ 50/50.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Des représentants de l’Ordre participent au comité de pilotage de la formation.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La notion d’anciens est très relative dans la mesure où la seconde promotion vient tout juste de boucler sa formation. S’agissant de la première, diplômée en 2012, l’ensemble des étudiants, y compris les demandeurs d’emploi (sauf un), sont en poste, la très grande majorité en cabinet en tant que gestionnaires de paie, quelques uns en tant qu’assistants RH (Renault, Royal Canin, par exemple). S’agissant de l’actuelle sortante, tous les apprentis se sont vus proposer une embauche définitive dès la fin de leur contrat.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, et de plusieurs façons : soit en CIF, soit via un financement Région pour des demandeurs d’emploi (trop limité cependant : 3 places), mais aussi via la VAE.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Il est un peu tôt pour envisager une évolution du contenu, nous verrons cela pour la prochaine demande d’habilitation. Pour le moment nous recueillons systématiquement l’évaluation faite par les étudiants que nous rapprochons des idées émises par les entreprises d’accueil lors des visites d’apprentissage. Nous aurons, je pense, uniquement des ajustements en matière de volume horaire mais non au niveau du contenu.


Denis GATUMEL,
Maître de conférences de droit social, ancien Directeur de l’ISEM
Co-Président de la commission sociale Ordre régional des Experts-comptables Languedoc-Roussillon
Collaboration régulière avec les Editions F. Levebvre pour les parties sociales des Mémentos Agriculture, Associations, Groupes de sociétés, Professions libérales et des Formulaires Associations.

« L’objectif est de fournir aux diplômés une double compétence contrôle de gestion et systèmes d’information pour le contrôle », Céline Averseng, Responsable du Master Contrôle de Gestion et Nouveaux systèmes technologiques, IAE de Montpellier.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Contrôle de Gestion et Nouveaux systèmes technologiques ?

Le Master CGNST a été créé en 1994 (alors sous forme de DESS) en co-habilitation entre l’IAE de Montpellier (Université de Montpellier 2) et l’ISEM (Université de Montpellier 1).

Il constitue la seule formation, en région, de niveau master préparant aux métiers du contrôle de gestion. Il s’inscrit dans un partenariat actif entre les équipes pédagogiques des deux institutions aujourd’hui réunis dans le groupe de recherche commun CCA (Comptabilité-Contrôle-Audit).

Par rapport aux autres Masters en contrôle de gestion existant au plan national, le M2 CGNST se différencie par une orientation vers les « nouveaux systèmes technologiques », avec notamment :

– La conception de systèmes d’information pour le contrôle de gestion.

– Les technologies de l’information et de la communication pour le contrôle de gestion : Progiciels de Gestion Intégrée (PGI ou ERP), les systèmes de bases et d’entrepôts de données, les systèmes de communication de type collecticiels (ou « groupware »), les systèmes d’analyse et de traitement des données de type datamining, etc.

– La pratique « machine », notamment en ce qui concerne les ERP (scénarios SAP), le travail collaboratif ou encore la BI.

Depuis la rentrée 2013, le master est proposé aussi en apprentissage.

Combien avez vous de promotions ?

La 20ème promotion a accueilli 35 étudiants. Nous avons les mêmes objectifs pour la rentrée prochaine.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de fournir aux diplômés une double compétence contrôle de gestion et systèmes d’information pour le contrôle :

– par la maîtrise des concepts et techniques avancées du contrôle de gestion : capacité à concevoir des architectures de systèmes de contrôle de gestion (système budgétaire, comptabilité analytique, système de tableaux de bord et de reporting, etc. ;

– par la maîtrise des systèmes technologiques : capacité à concevoir des architectures de systèmes d’information pour le contrôle de gestion (Progiciels de Gestion Intégrée, bases de données, technologies collaboratives, etc.) ;

– par la maîtrise des outils et techniques d’analyse, de calcul et de présentation de données chiffrées : capacité de recueil, traitement, analyse et communication des données techniques, sociales et financières de l’entreprise ;

– par la maîtrise des techniques de communication managériale : capacité à communiquer, animer et organiser des activités dans le domaine de la gestion budgétaire, du pilotage et du reporting.

Quels sont les points forts du programme ?

La complémentarité entre les enseignements traditionnels de contrôle de gestion et ceux de systèmes d’information ; la mise en situation pratique des étudiants ; les longues périodes en entreprise (mission + stage ou apprentissage).

Quels sont les profils des étudiants ?

Les effectifs du M2 sont recrutés majoritairement selon une base régionale (M1 contrôle de gestion de l’ISEM et de l’IAE, accessoirement M1 finance ou CCA de l’ISEM, M1 AES ou Sciences économiques de l’UM1, ESC Montpellier). Mais il convient d’ajouter à cela une part d’étudiants recrutés à l’échelon national (M1 contrôle de gestion, AES,… d’autres universités françaises).

Les candidats doivent avoir acquis 240 ECTS.

Comment est composé le corps enseignants ?

Les intervenants dans le master sont soit des enseignants chercheurs particulièrement actifs dans le milieu de la recherche en gestion (plusieurs sont membres de l’Association Francophone de Comptabilité, de l’European Accounting Association ainsi que de l’American Accounting Association ou de l’Association Information et Management et sont présents et communiquent régulièrement dans les congrès annuels de ces associations) ; soit des professionnels du secteur, auxquels nous avons l’habitude de faire appel en raison de leurs compétences pointues dans certains domaines.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous travaillons en collaboration avec de nombreuses entreprises dans le bassin de Montpellier et sa région, pour les missions, stages et à présents contrats d’apprentissage.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Exemple d’entreprises ayant embauché nos étudiants : VEOLIA, Cameron SAS, Sup Agro, Village Center Loisir, La Poste, Danone, Lyonnaise des eaux, Mécanic Sud Industrie, SAS Fraisage TP, Orchestra, Groupe CARDIS, Lyonnaise des eaux, Enjoy Montpellier, Alstom Grid, SNCF, Commissariat à l’énergie atomique, Bouygues Telecom…

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, la formation est accessible en formation initiale, continue, contrat de professionnalisation et contrat d’alternance.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous demandons aux délégués, tout au long de l’année ou lors des jurys, de nous faire remonter les informations concernant d’éventuels disfonctionnements ou pistes d’améliorations. Nous profitons aussi des soutenances de stage pour communiquer avec les tuteurs entreprises afin de rester au plus près de leurs préoccupations.


Céline Averseng, Maître de conférences en Sciences de Gestion, Agrégée du secondaire d’Economie et Gestion, DESCF.

Responsable pédagogique du Master MTI 1 et 2 B&A (Master Management des Technologies de l’Information Banque et Assurances) ainsi que du Master 1 et 2 CGNST (Contrôle de Gestion et Nouveaux Systèmes Technologiques).

Principaux domaines de compétence : système d’information, comptabilité et contrôle de gestion, outils d’analyse pour la recherche en sciences de gestion.