Carrière à suivre : Portrait de Victor Hayat, Associé, Deloitte Conseil

Victor Hayat a ce parcours idéal souvent présenté aux étudiants d’école de commerce qui voudraient faire carrière en finance : Diplômé d’HEC, une expérience dans l’audit, un passage en industrie à un poste de contrôleur de gestion et un retour en cabinet de conseil au statut d’associé.

Les facteurs clés de succès de son parcours sont un esprit entrepreneurial combiné à un vrai sens commercial qui peut parfois faire défaut aux étudiants des grandes écoles. Pour Victor Hayat, le rôle d’un associé n’est pas de tout repos. En cabinet de conseil, il faut avoir aussi le sens des affaires et apprendre à développer son business dans un secteur qui a vu ses règles bouleversées ces dernières années.

En quelques mots son conseil carrière : développer très tôt ses aptitudes commerciales.

Quand avez-vous décidé que vous feriez une carrière en finance ?

Je savais déjà à HEC que j’allais faire une carrière en finance. J’avais opté pour une majeure à dominante financière. A l’époque, il y a avait vraiment deux grands choix d’orientation pour les étudiants. Vous pouviez choisir soit de faire une carrière en marketing ou en finance. J’ai décidé de continuer en finance et je suis parti chez Arthur Andersen pour acquérir une expérience généraliste avant de prendre une option plus définitive.

Quel est votre souvenir des grandes années Arthur Andersen ?

Chez Arthur Andersen, j’ai appris à travailler. On vous apprend une méthode et à travailler en équipe. Vous êtes formé également à la gestion de la relation client. Vous devenez également extrêmement rigoureux dans votre travail. Cela m’a vraiment bien préparé pour la suite.

Pourquoi avoir décidé ensuite de partir en industrie ?

Après 5 ans j’ai voulu voir autre chose et j’ai démarré une nouvelle carrière en contrôle de gestion. J’y suis resté 4 ans.

L’opportunité est venue très simplement d’un client de chez Arthur Andersen. Le patron de Matra Datavision que je connaissais est parti pour diriger la filiale française d’Euriware. Il constituait son équipe financière et il m’a demandé de venir pour mettre en place le contrôle de gestion.

Le métier était vraiment différent du cabinet d’audit. Je m’occupais vraiment d’une fonction de contrôle des activités de l’entreprise. Vous rencontrez des patrons de business unit. Il faut donc avoir une sensibilité business car vous devez comprendre les activités qui sont dans votre périmètre.

En 1997, vous décidez de retourner en cabinet de conseil. L’ambiance vous manquait ?

La relation client me manquait. Chez Euriware, je voyais surtout des clients internes. Je voulais faire du conseil auprès des directions financières.

Je suis aller chez PwC pour y faire une carrière de conseil jusqu’à devenir associé. J’étais au contact des directions financières et on intervenait pour aider au pilotage de la performance. C’était vraiment en continuité avec mon expérience précédente.

Comment obtient-on le Graal que représente le statut d’associé en cabinet ?

Pour devenir associé, il faut d’abord bien maîtriser le basic. Les compétences de base sont l’excellence dans les missions et la réussite des projets.

Ensuite il faut quelques petits plus. C’est essentiel d’être un apporteur de business. Il faut être à l’affût des opportunités pour le cabinet. Sur chaque mission, il faut se focaliser sur ce que qu’on pense vendre ensuite au client. Dans un projet, il y a un début et une fin et il faut anticiper de nouvelles missions avec votre client. Il faut savoir aussi enrichir son portefeuille de contacts extérieurs. C’est la voie royale. Vous devez dépasser le cap de la compétence pour vous investir dans des problématiques plus relationnelles. C’est très important d’avoir une sensibilité commerciale pour bien interagir avec le client.

Comment ont évolué les métiers du conseil ces dernières années ?

Ces dernières années, le conseil c’est banalisé. Avant l’arrivée d’internet, nous étions considérés comme des gourous. Aujourd’hui l’accès à la connaissance est simplifié. Les clients font plus confiance à l’équipe qu’au nom du cabinet. Quand j’étais chez PwC, les seules lettres du cabinet vous permettaient de vendre des missions. Les clients ne se souciaient pas de l’équipe. Ce n’est plus le cas.

Je constate aussi une tendance à la baisse de prix du conseil. Les frontières entre les différents prestataires sont également devenues plus floues. De nombreuses sociétés qui n’ont pas notre ADN n’hésitent pas à se présenter comme des cabinets de conseil.

Qu’est-ce qui a été déterminant dans votre parcours professionnel ?

Pour moi ce qui est déterminant c’est tout d’abord l’excellence dans les missions dont on a la charge. Ensuite il faut intégrer très rapidement une dimension commerciale à son parcours et apprendre à faire de bonnes propositions aux clients. Il ne faut pas attendre.

« L’objectif de la formation est de préparer au métier d’actuaire et d’avoir des étudiants directement employables à ce niveau en sortie de l’Institut », Marc Quincampoix, Responsable du Master Actuariat, l’Université de Bretagne occidentale.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Actuariat ?

Créé en 1989 en 2004, notre formation a été remise en conformité avec le processus européen de Bologne en 2004.

Notre formation est en 3 ans et le master Actuariat constitue les deux dernières années. Notre formation est reconnue par l’Institut des Actuaires français et pouvant délivrer le titre d’actuaire.

Combien avez-vous de promotions ?

22 promotions en 2013. L’effectif actuel est autour de la trentaine d’étudiants.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de préparer au métier d’actuaire et d’avoir des étudiants directement employables à ce niveau en sortie de l’Institut.

Quels sont les points forts du programme ?

Les points forts sont les domaines de l’actuaires : Mathématiques (probabilités, statistiques, mathématiques financières, mathématiques du risque), finance quantitative, comptabilité, informatique, droit et réglementation, Anglais.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants viennent surtout des classes préparatoires à dominante mathématique, mais aussi de Licence de Mathématiques ou MASS.

Comment est composé le corps enseignants ?

Professeurs et Maitres de conférences de l’Université de Bretagne Occidentale, d’enseignants chercheurs de Telecom Bretagne et de professionnels choisis pour leurs compétences dans l’aspect pratique du métier d’Actuaire.

Le choix d’intervenants investis dans la recherche est privilégié pour transmettre aux étudiants des connaissances parfois récemment élaborées ce qui est essentiel dans une profession en forte évolution comme celle d’actuaire.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le contact avec les entreprises est essentiel : les étudiants font un stage de six mois en entreprise. Ils doivent être directement employables à la fin de leur cursus.

Notre Institut à de très nombreux contacts avec des entreprises du secteur et souvent certains intervenants professionnels viennent de ces entreprises (ce sont parfois d’anciens élèves).

La direction de l’institut comporte des actuaires dont l’activité principale est en entreprise.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Une fois dans le monde professionnel, les actuaires travaillent dans les domaines de l’assurance, du conseil ou de la banque.

Nous gardons de très bons contacts avec nos anciens et sommes proches de l’Association des Actuaires de Bretagne (A2B), association qui comme son nom l’indique regroupe les actuaires sortis de l’Euria suite au parcours de 3 ans.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Nous commençons juste de rendre notre formation accessible à la formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous travaillons avec un conseil scientifique d’actuaires en postes en entreprise à différents niveaux et dans différents secteurs d’activité qui nous conseillent et nous alertent sur les modifications du métier.

Notre master a une évolution assez rapide pour un diplôme de ce niveau: nous sommes appelés à modifier tous les ans de 10 à 20 pour cent des enseignements de master à cause de cela.

Nous sommes aussi soumis à un audit de l’Institut des Actuaires français pour évaluer périodiquement notre formation et bien sûr aussi à l’évaluation quadriennale par le ministère comme toutes les formations de l’université.


Marc Quincampoix est Professeur à l’Université de Bretagne occidentale depuis 1996, auparavant il était Maitre de Conférences à l’Université Paris Dauphine et a été élève de l’Ecole Normale Supérieure (Saint-Cloud). Son domaine de recherche concerne l’optimisation et le contrôle stochastique et la théorie des jeux, sujet sur lequel il dirige un groupe de recherche au CNRS. Il préside actuellement le Conseil National des Universités en Mathématiques Appliquées. Il est directeur des études de l’EURIA depuis 2006 puis directeur de l’Institut depuis 2010

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Hewlett-Packard France (HP France) : Directeur administratif et financier

Monsieur Didier Bourdois est promu directeur administratif et financier de Hewlett-Packard France (HP France), à ce poste depuis mai 2013, en remplacement de Monsieur Etienne Rouvillois.

Il est ainsi en charge de la coordination des activités financières de HP en France et de la mise sous contrôle des opérations dans toutes leurs dimensions. Il devient membre du comité de direction.

Didier Bourdois, MBA de l’IAE de Paris (1996), ESIEA Paris (1989), a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2013 : HP France, directeur financier de la division Enterprise Services.

* NC-2010 : Expérience dans le domaine des services dans des fonctions de management tant business que finance.

SFR : Directeur exécutif finance et stratégie

Madame Sandrine Dufour est promue directeur exécutif finance et stratégie de SFR, à ce poste depuis mai 2013, en remplacement de Monsieur Pierre Trotot. Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Jean-Yves Charlier, directeur général.

Sandrine Dufour, 46 ans, CFA (2000), SFAF, ESSEC (1988), a réalisé le parcours suivant :

* 2004-2013 : Vivendi, directeur financier adjoint et directeur de l’innovation du groupe.

* 1999-2004 : Vivendi Universal, successivement en charge de mission auprès du directeur financier du groupe, directeur financier de VU Net, et directeur de l’audit interne et des projets spéciaux.

* 1993-1999 : CAI Chevreux, analyste financier sur le secteur des télécoms.

* 1990-1993 : BNP, analyste financier.

* 1989-1990 : Paribas, en poste au sein du département de la gestion privée.

Fraikin : Directeur général adjoint en charge de l’administratif et des finances

Monsieur Jean-Philippe Grégoire est nommé directeur général adjoint en charge de l’administratif et des finances de Fraikin, à ce poste depuis mai 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Hugues Rougier, président du directoire. Il est ainsi en charge de toutes les fonctions support non exclusivement techniques. Il est également membre du directoire.

Jean-Philippe Grégoire, 52 ans, HEC – ISA (1989), INSEEC Bordeaux (1983), diplôme Money & Banking, et Marketing & Management de la Roosevelt University de Chicago (1982), a réalisé le parcours suivant :

* 2007-2013 : Faurecia – Interior Systems Group, vice-président finance.

* 2004-2007 : Alcatel Mobile Communications Group, vice-président Management Control.

* 1999-2004 : Alcatel Mobile Phone Division, Business Division CFO.

* 1996-1999 : Groupe Alcatel, regional director financial controls.

* 1991-1995 : Alcatel Réseaux d’entreprise, deputy CFO.

* 1988-1990 : Alcatel Radiotéléphone, contrôleur de la direction Recherche et Développement.

* 1986-1988 : Brossette, adjoint de la direction financière groupe.

* 1984-1986 : Lambert Distribution, responsable administratif et financier d’une agence commerciale.

Veolia Propreté (groupe Veolia Environnement) : Directeur projet SAP et transformation de la fonction finance

Madame Anne Dambrine est nommée directeur projet SAP et transformation de la fonction finance de Veolia Propreté (groupe Veolia Environnement), à ce poste depuis avril 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Thierry Pagniez, directeur financier France.

Anne Dambrine, 51 ans, DESCF (1988), ESLSCA (1984), a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2013 : Veolia Propreté, risk manager.

* 2001-2010 : Veolia Propreté Ile-de-France, directeur administratif et financier.

* 1996-2001 : Groupe Rénosol, directeur administratif et financier.

* 1991-1996 : Groupe Proxima, directeur administratif et financier.

* 1988-1991 : Montenay Turbo, adjoint directeur administratif et financier.

* 1984-1988 : Coopers & Lybrand, auditeur superviseur.

Norton Rose LLP : Of counsel en droit bancaire et financements

Monsieur Thomas Rabain est promu of counsel en droit bancaire et financements de Norton Rose LLP, à ce poste depuis mai 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Marc Hamilton, associé en financements aéronautiques au sein du département Droit bancaire et financements.

Thomas Rabain, 40 ans, membre du Barreau de Paris depuis 2005 et du Barreau de New York depuis 2001, LL.M. de la New York University, DEA droit des affaires et droit économique de l’université Paris-I, a réalisé le parcours suivant :

* Depuis 2012 : Norton Rose, membre de l’équipe Energie.

* 2005-2012 : Freshfields Bruckhaus Deringer, au sein du département Corporate.

* 2000-2005 : Début de carrière chez Shearman & Sterling.

Faites connaître gratuitement vos nouvelles responsabilités au 1er réseau de décideurs Nomination.fr, aux professionnels de votre secteur d’activité ainsi qu’à la presse et aux médias.

Cliquez-ici pour diffuser gratuitement votre Nomination

Vous êtes en poste ? Faites-vous connaître de votre marché !

Nomination vous propose de communiquer gratuitement sur votre fonction et sur votre entreprise auprès des directions d’entreprises (Directions Générales, DRH., Directions de la communication,…) et cabinets de chasse de têtes.

Faites-vous ainsi connaître et reconnaître, faites-vous valoir et dynamisez votre carrière !

Communiquez sur votre poste

« L’année de licence offre un socle de connaissances solide à tout étudiant qui se destine à une carrière dans la finance », Christel DIEHL, Responsable de la Licence Droit Économie Gestion parcours Finance, l’IUP de Finance de Nancy.

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Licence Droit Économie Gestion parcours Finance ?

Cette licence appartient à l’IUP de Finance de Nancy, créé en 1992 au sein de la Faculté de Droit, Sciences économiques et Gestion.

Notre IUP, dirigé par Monsieur Jean-Luc Prévot, a fait œuvre pionnière dans l’Université française en développant une véritable professionnalisation des études de finance.

Le projet a été impulsé par le Professeur Daniel ARNOULD et M. Gérard AUBERT, ancien directeur régional du CFPB et du CFA des métiers de la Banque.

Combien avez-vous de promotions ?

Une promotion de L3 parcours finance qui est divisée en deux groupes pour les séances de travaux dirigés.

Quel est l’objectif de la formation ?

A l’issue de cette année de L3, les étudiants visent en général une poursuite en Master de finance. Ils peuvent notamment suivre un Master 1 en alternance ou en filière classique à l’IUP, puis obtenir l’un de nos trois Masters 2 de Finance qui existent eux aussi en apprentissage.

Quels sont les points forts du programme ?

Comme le montre la maquette des enseignements dispensés, l’année de licence offre un socle de connaissances solide à tout étudiant qui se destine à une carrière dans la finance.

Elle bénéficie en outre de nombreux atouts qui font sa force et sa spécificité :

– la diversité de parcours des étudiants qui l’intègrent favorise les échanges de points de vue et le partage des connaissances;

– l’intervention de professionnels (50% du corps enseignant) permet aux étudiants de mettre en perspective les cours plus théoriques;

– le stage de 2 mois complète la formation et offre aux étudiants l’opportunité d’affiner leur projet professionnel et en premier lieu leur choix de M2;

– la participation obligatoire à un projet collectif (journal de l’IUP, BDE, associations caritatives, etc.) pendant l’année de L3 permet aux étudiants de développer leur aptitude au travail de groupe, leur créativité et leur sens de l’organisation.

Quels sont les profils des étudiants ?

L’IUP de Finance de Nancy accueille des étudiants ayant suivi avec succès deux années de Licence (Economie, Droit-Economie, AES, LEA …) ou ayant obtenu un DUT GEA, TC ou encore, plus ponctuellement, un BTS de Gestion, Management, Comptabilité, etc.

Comment est composé le corps enseignant?

Le corps enseignant est composé d’universitaires et de nombreux professionnels issus de la banque, de l’assurance et des services financiers des entreprises.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les liens sont très forts puisque, dès son origine, l’IUP a favorisé un partenariat étroit avec le secteur bancaire : les professionnels participent au Conseil de Perfectionnement de l’IUP et contribuent à l’élaboration des maquettes d’enseignement, font partie des jurys de sélection des candidats L3, enseignent à l’IUP et deviennent souvent les maîtres de stage ou d’apprentissage puis les futurs employeurs de nos diplômés.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos anciens intègrent le monde bancaire en tant que conseillers en gestion de patrimoine (M2 NIP), directeurs d’agences bancaires ou chargés d’affaires professionnels (M2 BPMA)
chargés d’affaires entreprises (M2 CAE), mais certains choisissent également de devenir cadres dans les services financiers des entreprises, auditeurs, etc.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non, pas au niveau de l’année de L3 où la formation continue ne serait pas pertinente, en revanche la possibilité existe en Master à l’IUP.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

En partenariat avec les professionnels de la finance présents au sein du Conseil de Perfectionnement de l’IUP afin de répondre aux attentes du monde professionnel et en concertation avec l’Université afin de proposer une offre de formation cohérente à l’échelle de la Lorraine.


Christel DIEHL, diplômée de l’Institut Commercial de Nancy, a d’abord travaillé dans la vente au sein d’une multinationale puis a dirigé le service marketing d’une PME, avant de devenir professeur agrégé. Elle enseigne l’anglais de la finance et du droit des affaires à l’Université de Lorraine depuis 1996 et dirige la licence Droit Economie Gestion parcours Finance depuis 2004.

« Nos étudiants intègrent les grands cabinets d’audit (Ex : Deloitte, KMPG, Mazars, PWC) et les gros cabinets d’expertises comptables », Pierre-Antoine Sprimont, Responsable du Master Contrôle, Comptabilité, Audit, IAE de Rouen.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Comptabilité Contrôle Audit ?

Le master CCA de Rouen existe depuis 1987 date de la création de maîtrise de science et technique financière (MSTCF). C’est en 2004 que le diplôme devient Master Comptabilité Contrôle Audit (CCA) suite à la réforme LMD.

Notre Master CCA est une formation de l’IAE de Rouen (école universitaire de management) intégrée aux locaux de l’université de droit. Nos étudiants y côtoient donc les étudiants en marketing, ressources humaines, banques, assurances et carrières juridiques.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons deux promotions de Master CCA par an. Une en rythme continu, l’autre en rythme alternance.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le Master CCA de Rouen forme des futurs experts comptables, des contrôleurs de gestion, des auditeurs et des cadres administratifs d’entreprises.

Quels sont les points forts du programme ?

Le master CCA se conforme au programme du DSCG ce qui permet à nos étudiants de bénéficier des équivalences des UV 2,3,5,6,7.

Pour nous différencier des autres CCA, nous mettons l’accent sur les cours en anglais dès la licence (ex. économie, marketing, contrôle de gestion, théorie des organisations, finance) et nous proposons deux modules originaux en Master 2 à savoir l’aide à la création d’entreprise (ex rédaction d’un business plan) et l’audit des organisations non marchandes.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants diplômés de notre master CCA sont essentiellement issus d’un bac S ou ES.

La filière CCA de Rouen peut s’intégrer en Licence 3, en Master 1 ou directement en Master 2.

Les formations initiales des étudiants sélectionnés (tests, dossier, entretiens) sont variées car nous voulons diversifier les profils d’étudiants. Pour l’essentiel, les étudiants ont validés un BTS CGO, un DUT (GEA, TC, carrière juridique) ou une licence (économie, droit, AES), un DCG, un Master de gestion, voir une école d’ingénieur (pour les postes de contrôleur de gestion).

Comment est composé le corps enseignants ?

Les cours sont assurés dans des proportions égales par des enseignants hautement qualifiés (Doctorat) et par des professionnels spécialistes dans leurs domaines (avocats, experts comptables, commissaires aux comptes, ingénieurs).

Les professionnels n’ayant pas ces titres ne peuvent prétendre à enseigner dans notre master.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous entretenons des relations étroites avec les entreprises et les grandes associations professionnelles via notre association « génération CCA (loi 1901) ». Nous leur proposons par exemple l’organisation de conférences « clef en main ».

Notre réseau des anciens « sponsorise » nos nouveaux diplômés dans les cabinets d’audit et d’expertise.

Nous sommes en partenariat avec plusieurs cabinets de recrutement spécialisés dans les métiers du contrôle et de la finance.

Enfin nos intervenants professionnels apportent leurs réseaux et en font profiter nos étudiants.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

L’intégralité de nos étudiants trouve un emploi de suite après l’obtention de leur diplôme.

Cela s’explique par la qualité des enseignements dispensés et notre relation étroite avec les entreprises mais aussi par des facteurs contextuels.

D’abord l’audit, le contrôle de gestion et l’expertise comptable sont des métiers qui recrutent beaucoup. Ensuite, le Master CCA de Rouen est le seul master dans ce domaine sur toute la haute Normandie (de paris au havre). Enfin nous sommes très exigeants dans notre recrutement puisque nous affichons une sélectivité de 6% (30 diplômés en M2 pour 500 dossiers déposés L3,M1 et M2).

Nos étudiants intègrent les grands cabinets d’audit (ex Deloitte, KMPG, Mazars, PWC) et les gros cabinets d’expertises comptables. D’autres étudiants intègrent le contrôle de gestion de grandes entreprises où leur maitrise des rouages comptables et financiers est très appréciée dans les missions d’analyse de coûts et d’exercice budgétaire.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Nous avons deux sections de Master 2 CCA : l’une est en formation initiale et l’autre en formation continue.

Pour la première, les cours vont de septembre à mi janvier suivi d’un stage de trois à six mois. Pour la formation continue, l’alternance est sur un rythme d’une semaine de cours par mois (donc trois semaines en entreprise).

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

A ce niveau, notre marge de manœuvre est limitée, car nous devons respecter un référentiel national inscrit au BO afin de garantir les équivalences du DSCG à nos étudiants.

Les changements sont initiés par notre conseil de perfectionnement qui se réunit deux fois par an (comme l’exige notre charte qualité). Ce conseil est composé du président régional de l’ordre des experts comptables, du président de l’association des commissaires aux comptes, de directeurs de ressources humaines de directions régionales (ex banques, PME), de représentants de cabinets de recrutement spécialisés en contrôle de gestion et analyse financière et de nos anciens diplômés.

C’est par exemple sur leurs conseils que nous avons inscrit un semestre d’échange à l’international dans notre parcours.


Pierre-Antoine Sprimont, Professeur des universités et Docteur en gestion, est responsable de la filière CCA de Rouen et directeur adjoint de l’IAE. Il enseigne le contrôle de gestion et l’analyse des données. Ses recherches portent sur le management de la performance et les modèles de management.

« Tous les métiers de contrôle se sont beaucoup développés », Christine Aknin, Responsable recrutement banque, Kelly Services

Quelles sont les tendances 2013 pour les recrutements en banque de réseau ?

Les tendances sont difficiles à discerner. Les sociétés ont une visibilité réduite. C’est difficile de parler de tendance.

Nous constatons plus une posture attentiste de principe. Les demandes des clients sont à court terme. Dans ce contexte les recrutements ne sont pas très dynamiques malgré une pyramide des âges qui devrait être favorable à l’embauche dans les réseaux.

Est-ce que vous voyez des besoins accentués sur certaines compétences ?

Tous les métiers de contrôle se sont beaucoup développés. Il y a donc une forte demande pour des profils expérimentés. On constate également des besoins importants dans les réseaux bancaires d’intérimaires pour des postes de recouvrement et de contentieux auprès des clients professionnels et particuliers.

Comment ont évolué les réseaux bancaires ?

Il y a eu des rationalisations de certains réseaux bancaires et des fusions d’agences.
Le travail en agence a évolué. Les activités de back office et de traitements ont été le plus souvent supprimées permettant aux agences de se réorienter sur des missions de ventes.

Est-ce que les candidats gèrent aujourd’hui leurs carrières différemment en banque de réseau ?

Les candidats sont attentistes. Il faut que l’opportunité soit au dessus de la moyenne. Il y a une certaine frilosité de leur part. Pour eux changer de poste dans ce contexte est toujours une prise de risque en sachant qu’il n’y a pas forcément des écarts de salaire important. C’est souvent d’autres facteurs que la rémunération qui vont motiver un départ. Pour ceux qui envisagent de devenir directeur d’agence la meilleure stratégie est de rester dans la même entité.

Est-ce que les demandes des réseaux ont changé ?

Par réflexe, une entreprise reste très conservatrice. Les réseaux veulent capitaliser sur des compétences. Ils ont tendance à rechercher plus des profils expérimentés avec au minimum 3 ans d’expérience. Ils privilégient les candidats qui ont un parcours linéaire. On revient sur une logique de CV idéal. On constate également une montée des exigences en termes de diplômes avec bac+2 minimum demandé.

Comment se positionne Kelly Services sur ces recrutements bancaires ?

Nous sommes positionnés à la fois sur la banque de marché et la banque de réseau. Historiquement Kelly Services était plus positionné sur la banque de marché. Nous recrutons en majorité des chargés de clientèles et des chargés de clientèle à distance. Nous réalisons aussi des missions en banque privée. Nos missions concernent essentiellement l’Ile de France mais aussi à Lille et Lyon.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Union financière de France (UFF) : Directeur de l’offre financière

Monsieur José Fernandez est nommé directeur de l’offre financière de l’Union financière de France (UFF), à ce poste depuis mai 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Nicolas Schimel, président-directeur général.

Il est ainsi en charge du développement, avec l’ensemble des équipes de la direction de l’offre financière, des solutions financières UFF afin de continuer à proposer une gamme répondant à l’ensemble des besoins évolutifs des réseaux de distribution du groupe UFF et à ceux des Français patrimoniaux.

Il fait partie du comité de direction.

José Fernandez, 40 ans, DU gestion de patrimoine de l’université de Clermont-Ferrand (2006), DESS banque-finance-assurance de l’université Paris-X (1996), a réalisé le parcours suivant :

* 2006-2013 : Barclays Bank, directeur marketing ingénierie produits et mise en marché.

* 2003-2006 : Entenial – Crédit foncier (groupe Caisses d’Epargne), responsable du développement et du marketing banque – épargne – placement.

* 2001-2003 : Erisa – HSBC Assurances, en charge notamment de l’élaboration de nouveaux produits et services (capitalisation, FCP structurés, contrat obsèques) et de l’évolution de la gamme existante (options de pilotage automatique, garanties décès, gamme OPCVM).

* 1998-2001 : GMF Vie, chef de produit.

* Début de carrière au Crédit immobilier de France.

Leyton France : Directeur administratif et financier

Monsieur Jean-Marc Attali est nommé directeur administratif et financier de Leyton France, à ce poste depuis avril 2013.

Jean-Marc Attali, 50 ans, ISC Paris (1985), a réalisé le parcours suivant :

* 2003-2013 : Bertin Technologies, secrétaire général, puis directeur général adjoint finance (2005).

* 2000-2003 : Owendo, directeur administratif et financier.

* 1998-2000 : Pathé Cinémas, directeur administratif et financier.

* 1992-1998 : CNIT (groupe Vivendi), directeur administratif et financier.

* 1991-1992 : Brossette (groupe Wolseley), responsable du contrôle de gestion.

* 1988-1991 : Média System (groupe Publicis), responsable du contrôle de gestion.

* 1987-1988 : Début de carrière comme contrôleur de gestion au sein du Groupe Accor.

Campofrio Food Group (groupe Smithfield Foods) : Chief financial officer Central Europe

Monsieur Frédéric Villain est promu chief financial officer Central Europe de Campofrio Food Group (groupe Smithfield Foods), à ce poste depuis avril 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Bruno Keeris, CEO Central Europe.

Frédéric Villain, HEC (1994), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : Groupe Aoste, chief financial officer.

* 2005-2011 : Pernod Ricard Americas, chief financial officer.

* 2004-2005 : Pernod Ricard Canada, vice-président administration et finances.

* 2002-2004 : Pernod Ricard China, directeur administratif et financier.

* 1998-2002 : Pernod Ricard, responsable audit et développement.

* 1995-1998 : Ernst&Young, auditeur.

Carglass (groupe Belron) : Directeur du contrôle de gestion

Madame Clémence Lavaur est nommée directeur du contrôle de gestion de Carglass France (groupe Belron), à ce poste depuis janvier 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Eric Girard, directeur général.

Elle est ainsi chargée d’identifier et de proposer aux directions générales et opérationnelles les analyses nécessaires à la compréhension et au pilotage de l’activité, dans un objectif global d’amélioration des performances.

Elle manage une équipe de 10 collaborateurs.

Clémence Lavaur, 40 ans, ISC Paris (1995), a réalisé le parcours suivant :

* 2007-2013 : Nouvelles Frontières, directeur yield & contrôle de gestion opérationnel.

* 2005-2007 : Nouvelles Frontières, responsable du contrôle de gestion.

* 2002-2005 : Capgemini, responsable du contrôle de gestion au sein de la division Infogérance.

* 1999-2002 : Début de carrière en tant que contrôleur de gestion à la CNP.

KFC France (groupe Yum! Brands) : Directeur financier

Monsieur Etienne Cousson est promu directeur financier de KFC France (groupe Yum! Brands), à ce poste depuis avril 2013, en remplacement de Monsieur Raphaël Miolane.

Il est membre du comité de direction de KFC.

Etienne Cousson, magistère banque-finance de l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne (1997), a réalisé le parcours suivant :

* 2001-2013 : KFC France, responsable du contrôle de gestion et du développement de la franchise, puis directeur des opérations Franchise et Restaurant Excellence.

* 1999-2001 : PSA Peugeot Citroën, planning analyst.

* NC-1999 : Schneider Electric (en République tchèque), planning assistant.

Faites connaître gratuitement vos nouvelles responsabilités au 1er réseau de décideurs Nomination.fr, aux professionnels de votre secteur d’activité ainsi qu’à la presse et aux médias.

Cliquez-ici pour diffuser gratuitement votre Nomination

Vous êtes en poste ? Faites-vous connaître de votre marché !

Nomination vous propose de communiquer gratuitement sur votre fonction et sur votre entreprise auprès des directions d’entreprises (Directions Générales, DRH., Directions de la communication,…) et cabinets de chasse de têtes.

Faites-vous ainsi connaître et reconnaître, faites-vous valoir et dynamisez votre carrière !

Communiquez sur votre poste

Quel recruteur en Banque de Réseau ? Découvrez la Banque Populaire avec Hervé Barcel, Chargé de Clientèle Professionnelle Adjoint de Direction.

Hervé Barcel, Chargé De Clientèle Professionnelle Adjoint De Direction, La banque populaire est une banque coopérative et régionale

Je suis actuellement responsable de clientèle professionnelle et adjoint de direction d’une agence de 7 personnes située dans le 8e arrondissement de Lyon.

Après avoir été commercial pendant 4 ans successivement dans le secteur des vérandas puis publicitaire, j’intègre la banque populaire en juin 2004 au poste de responsable d’accueil. Je me rends très vite compte que le secteur bancaire offre de multiples opportunités de carrière et qu’il me permettra de poursuivre dans la vente tout en ayant une approche commerciale tournée client.

La banque populaire me permet alors d’intégrer une cession de brevet professionnel banque que j’obtiens en 2008. Entre temps j’évolue au poste de responsable clientèle particuliers en 2007.
Après l’obtention du BP, j’intègre l’institut technique bancaire (ITB) que j’obtiens en 2010. Ce parcours de formation de 4 ans m’a permis de me perfectionner et de mieux appréhender le secteur bancaire et l’environnement dans laquelle il évolue.
Cette formation me permet aujourd’hui de prétendre à des postes de management comme aujourd’hui puisque j’interviens en appui de mon directeur d’agence sur la gestion courante de mon agence et l’animation de réunions d’agence et d’actions commerciales.

J’évolue sur le poste de responsable clientèle professionnelle depuis fin 2011.

La banque populaire est une banque coopérative et régionale. Elle se revendique proche de ses clients. Elle est d’ailleurs la seule banque en France a être certifiée par l’AFNOR pour la qualité des services, du traitement des réclamations et du conseil.

À titre personnel, j’apprécie particulièrement le fait d’être unique interlocuteur de mes clients dans le cadre de la double relation part et pro. Je peux avoir une approche globale avec mes clients et les accompagner dans leurs projets au niveau des financements de l’épargne et de l’assurance.

Pour conclure je dirai qu’il n’existe à mon sens pas de banque parfaite… Mais la banque populaire et les personnels qui la composent mettent tout en œuvre pour satisfaire les clients et pérenniser les relations commerciales.

Une banque pour laquelle nous sommes heureux de travailler.

+ d’avis sur la Banque Populaire

« Son objectif est de former des ingénieurs financiers pouvant exercer aussi bien en Banque d’Affaires ou en Cabinet de Conseil », Philippe Raimbourg, Responsable de l’Executive Mastère Spécialisé Ingénierie financière et fiscale, ESCP Europe.

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’Executive Mastère Spécialisé Ingénierie financière et fiscale ? Combien avez-vous de promotions ?

Le Mastère IFF procède de la transformation d’un programme de formation continue dédié au droit. Il a vu le jour en 2004.

Nous en sommes donc aujourd’hui à la dixième promotion.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’Executive Mastère Spécialisé Ingénierie Financière et Fiscale se situe à la charnière entre le droit des affaires et la finance et s’inscrit dans les nouvelles approches de « Corporate Finance » ; son objectif est de former des ingénieurs financiers pouvant exercer aussi bien en Banque d’Affaires ou en Cabinet de Conseil.

Quels sont les points forts du programme ?

La principale originalité et aussi le principal point fort de ce programme est de se concentrer sur les opérations de structure (acquisitions, fusions, scissions, opérations de LBO, …) et d’offrir pour de telles opérations le triple point de vue du financier, du juriste et du fiscaliste.

Quels sont les profils des étudiants ?

L’auditoire est composé aux trois quarts de financiers issus de la banque ou d’entreprises, et pour un quart de juristes issus de cabinets d’avocats d’affaires.

Comment est composé le corps enseignants ?

Afin d’offrir un enseignement à la fois conceptuel et prag¬matique, l’équipe pédagogique se compose de professeurs permanents de ESCP Europe, de professionnels d’entre¬prises associés à des opérations d’envergure et à forte notoriété et reconnus à l’échelle internationale pour leur expertise d’avocats ou de financiers.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les entreprises sont en fait nos clients puisque ce sont elles qui nous font confiance pour la formation de leurs cadres.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La brochure de présentation donne trois exemples d’évolution de carrière d’anciens diplômés. Pour télécharger la brochure : Cliquez ici !

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Le programme n’est accessible qu’en formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Le programme est évalué en permanence par les participants. Ces évaluations sont la base d’une réflexion, menée par la direction pédagogique, quant à l’évolution du programme.


HEC, DECS, licencié en philosophie, docteur de 3° cycle en Sciences Economiques, docteur d’Etat en Sciences de Gestion, major du concours d’agrégation des universités, Philippe Raimbourg est Professeur de finance à l’Université Panthéon-Sorbonne où il dirige le Master « Ingénierie financière » et Professeur affilié à ESCP Europe où il dirige le Mastère « Ingénierie financière et fiscale » ainsi que le Stege « Ingénierie financière ». Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de finance et a notamment co-dirigé l’ouvrage « Ingénierie financière, fiscale et juridique » auprès des éditions Dalloz (2009). Ses recherches portent sur le risque de défaillance des titres de créances et sur l’évaluation des produits hybrides et structurés.

« Cette formation de haut niveau s’inscrit dans le cursus des études d’expertise-comptable », Christiane FÖLL, Responsable du Master Comptabilité Contrôle Audit (CCA), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Comptabilité Contrôle Audit (CCA) ?

Le master Comptabilité Contrôle Audit (CCA) constitue le prolongement de l’ancienne MSTCF créée en 1984 au sein de l’UFR de Gestion de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Cette formation de haut niveau s’inscrit dans le cursus des études d’expertise-comptable et de commissariat aux comptes, mais aussi des métiers de la finance, du conseil, de l’audit….

Combien avez-vous de promotions ?

Dispensé en formation initiale, le master compte une promotion par année universitaire. 25 étudiants en master 1 et une trentaine en master 2.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le Master CCA Sorbonne résulte d’une démarche ambitieuse : dispenser un enseignement alliant technicité et réflexion dans les différentes matières du programme. Il répond aux besoins des entreprises qui recherchent des profils « complets », capables non seulement d’exploiter des informations de sources différentes mais aussi de traiter une problématique dans sa globalité.

En effet, l’obligation pour les étudiants de raisonner de manière transversale en intégrant les contraintes juridiques, fiscales, sociales, budgétaires,… constitue un exercice utile et nécessaire. Cette capacité d’adaptabilité s’avère un atout indispensable pour une réussite universitaire et professionnelle.

L’équipe pédagogique se compose à parts égales d’enseignants reconnus dans leur domaine et de professionnels compétents sur les plans technique et pédagogique. Leur rôle consiste aussi à insérer les étudiants dans le monde professionnel dès le début de leur formation. Cette intégration s’effectue non seulement par des stages obligatoires, mais aussi grâce aux nombreuses manifestations organisées régulièrement : rencontres avec les cabinets, cocktail des anciens, conférences,…

Dès la fin de leurs études, la quasi-totalité des étudiants débutent leur stage du DEC de trois ans, ils sont recrutés par les Big 4 ou des cabinets de taille plus modeste. D’autres privilégient des carrières en entreprises dans le contrôle de gestion, la consolidation, l’audit interne, la finance…

Quels sont les points forts du programme ?

Selon l’expression consacrée, le master CCA constitue la voie royale à l’expertise-comptable. Afin de justifier de l’obtention de 5 UE sur 7 du DSCG, les cours du master 1 et 2 Comptabilité Contrôle Audit sont conformes aux programmes du DSCG. A l’issue de la formation, les étudiants se présentent aux examens nationaux des UE 1 et UE 4 du DSCG, les deux seules UE pour lesquelles aucune dispense n’est accordée.

Pour les deux UE manquantes, des cours spécifiques préparent les étudiants aux examens nationaux. Un certain nombre de cours complète la formation afin de préparer les étudiants à des postes à responsabilité en entreprises et en cabinets.

Le corps professoral se compose d’enseignants titulaires : Professeurs et Maître de Conférences mais aussi d’intervenants professionnels, spécialistes des matières dispensées.

Chaque année, les étudiants effectuent un stage pendant le premier semestre de l’année civile, période de haute activité de la profession. Des réunions cabinets – étudiants permettent aux étudiants de trouver leur stage et la signature de CDI par les futurs diplômés.

Les étudiants bénéficient d’un suivi individualisé. Pour faciliter l’intégration des étudiants, ils partent en séminaire en début d’année, par exemple à Barcelone en septembre 2013. Des parrainages sont organisés chaque année entre les étudiants de Licence 3 et ceux de master 1, idem entre le M1 et le M2. Un réseau d’anciens très actifs permet de tisser des liens entre les étudiants en cours de formation et leurs prédécesseurs.

Quels sont les profils des étudiants ?

La grande majorité des candidats sont issus de formations en gestion, économie, droit et exceptionnellement d’écoles de commerce. Des titulaires du DCG présentent leur candidature. Chaque année, plusieurs salariés désirent intégrer le master et reprendre leur formation.

Les origines des candidats sont des plus variées car la renommée du master conduit des étudiants de la France entière et de nombreux pays étrangers à candidater en Sorbonne. Certaines promotions ont compté jusqu’à 7 nationalités différentes. En moyenne, la moitié des étudiants vient de province.

Le master jouit d’une excellente réputation. SMBG classe ce master CCA premier des formations d’expertise-comptable depuis plus de 6 ans. Le nombre de candidats qui se comptent par centaines est un indicateur de l’attractivité du master.

A noter que les étudiants de L3 qui valident leur licence intègrent automatiquement le master 1 ; idem entre le M1 et le M2.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps professoral se compose moitié d’enseignants chercheurs : professeurs ou maître de conférences et pour moitié d’intervenants professionnels : avocats, experts-comptables, commissaires aux comptes, enseignants de l’école nationale des finances publiques, dirigeants d’entreprise…

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Depuis plusieurs années, le master a développé des partenariats avec les Big 4 (Deloitte, Ernst & Young, KPMG, PricewatershouseCoopers) mais aussi avec les plus grands cabinets français comme par exemple Mazars, Grant Thornton,… Certains cabinets de taille plus modeste sont des partenaires de longue date.

Ces partenaires animent des conférences d’actualité ou présentent les aspects pratiques de certains points théoriques du programme. Lors des réunions cabinets – étudiants, ils recrutent de nombreux étudiants en stage ou des diplômés en contrat à durée indéterminée.

Le master a aussi tissé des liens privilégiés avec la profession :
– Ordre des Experts Comptables ;
– La Compagnie des Commissaires aux Comptes.

Par ailleurs, le master est membre d’honneur de l’Académie de comptabilité. Les étudiants s’inscrivent dans les groupes de travail qu’ils désirent et participent à part entière au débat.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Selon l’expression consacrée, le master CCA constitue la voie royale à l’expertise–comptable. Les étudiants qui poursuivent cette formation se destinent sauf à de rares exceptions à cette profession. Diplômé du master, ils débutent leur stage d’expertise-comptable, stage obligatoire de trois ans. Certains créent leur société ou reprennent des entreprises familiales.

De nombreux anciens sont devenus associés dans des cabinets d’expertise-comptable, de commissariat aux comptes, d’audit et de conseil. D’autres ont rejoint les services comptables et financiers, de consolidation, de contrôle de gestion ou d’audit interne dans une entreprise industrielle ou commerciale, dans un groupe de sociétés ou dans une organisation publique.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

La formation est dispensée uniquement en formation initiale.

Comment procédez- vous pour faire évoluer votre programme ?

L’évolution des programmes résulte soit de l’évaluation des enseignements par les étudiants et / ou du conseil de perfectionnement.

L’évaluation des enseignements s’effectue en deux étapes :

1) A la fin de chaque semestre, une fiche d’évaluation des enseignements est envoyée par email aux étudiants. Ces derniers la complètent, l’éditent et la transmettent au délégué de classe afin d’assurer un total anonymat des réponses.

2) le responsable du diplôme rencontre les étudiants. Après la synthèse des réponses, une réunion permet de dégager les évolutions et les améliorations possibles à mettre en œuvre.

Un conseil de perfectionnement
o analyse les résultats des évaluations des enseignements par les étudiants ;
o débat des orientations de la formation non seulement sur le plan académique mais aussi professionnel afin de coller le plus possible à la réalité de la profession.

Ces conseils se réunissent à la demande de leurs membres et au minimum une fois par an.


De formation économique et juridique, Christiane FÖLL est titulaire d’un DEA Sciences de Gestion, d’une Maîtrise Droit des Affaires, d’un Doctorat en Sciences de Gestion ainsi que du diplôme d’expertise-comptable. Maître de Conférences à l’Université Paris 1 Panthéon – Sorbonne depuis 1986, elle est responsable de la Licence 3 Comptabilité et du Master Comptabilité Contrôle Audit.