« Son objectif est de former des ingénieurs financiers pouvant exercer aussi bien en Banque d’Affaires ou en Cabinet de Conseil », Philippe Raimbourg, Responsable de l’Executive Mastère Spécialisé Ingénierie financière et fiscale, ESCP Europe.

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’Executive Mastère Spécialisé Ingénierie financière et fiscale ? Combien avez-vous de promotions ?

Le Mastère IFF procède de la transformation d’un programme de formation continue dédié au droit. Il a vu le jour en 2004.

Nous en sommes donc aujourd’hui à la dixième promotion.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’Executive Mastère Spécialisé Ingénierie Financière et Fiscale se situe à la charnière entre le droit des affaires et la finance et s’inscrit dans les nouvelles approches de « Corporate Finance » ; son objectif est de former des ingénieurs financiers pouvant exercer aussi bien en Banque d’Affaires ou en Cabinet de Conseil.

Quels sont les points forts du programme ?

La principale originalité et aussi le principal point fort de ce programme est de se concentrer sur les opérations de structure (acquisitions, fusions, scissions, opérations de LBO, …) et d’offrir pour de telles opérations le triple point de vue du financier, du juriste et du fiscaliste.

Quels sont les profils des étudiants ?

L’auditoire est composé aux trois quarts de financiers issus de la banque ou d’entreprises, et pour un quart de juristes issus de cabinets d’avocats d’affaires.

Comment est composé le corps enseignants ?

Afin d’offrir un enseignement à la fois conceptuel et prag¬matique, l’équipe pédagogique se compose de professeurs permanents de ESCP Europe, de professionnels d’entre¬prises associés à des opérations d’envergure et à forte notoriété et reconnus à l’échelle internationale pour leur expertise d’avocats ou de financiers.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les entreprises sont en fait nos clients puisque ce sont elles qui nous font confiance pour la formation de leurs cadres.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La brochure de présentation donne trois exemples d’évolution de carrière d’anciens diplômés. Pour télécharger la brochure : Cliquez ici !

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Le programme n’est accessible qu’en formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Le programme est évalué en permanence par les participants. Ces évaluations sont la base d’une réflexion, menée par la direction pédagogique, quant à l’évolution du programme.


HEC, DECS, licencié en philosophie, docteur de 3° cycle en Sciences Economiques, docteur d’Etat en Sciences de Gestion, major du concours d’agrégation des universités, Philippe Raimbourg est Professeur de finance à l’Université Panthéon-Sorbonne où il dirige le Master « Ingénierie financière » et Professeur affilié à ESCP Europe où il dirige le Mastère « Ingénierie financière et fiscale » ainsi que le Stege « Ingénierie financière ». Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de finance et a notamment co-dirigé l’ouvrage « Ingénierie financière, fiscale et juridique » auprès des éditions Dalloz (2009). Ses recherches portent sur le risque de défaillance des titres de créances et sur l’évaluation des produits hybrides et structurés.

« Cette formation de haut niveau s’inscrit dans le cursus des études d’expertise-comptable », Christiane FÖLL, Responsable du Master Comptabilité Contrôle Audit (CCA), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Comptabilité Contrôle Audit (CCA) ?

Le master Comptabilité Contrôle Audit (CCA) constitue le prolongement de l’ancienne MSTCF créée en 1984 au sein de l’UFR de Gestion de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Cette formation de haut niveau s’inscrit dans le cursus des études d’expertise-comptable et de commissariat aux comptes, mais aussi des métiers de la finance, du conseil, de l’audit….

Combien avez-vous de promotions ?

Dispensé en formation initiale, le master compte une promotion par année universitaire. 25 étudiants en master 1 et une trentaine en master 2.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le Master CCA Sorbonne résulte d’une démarche ambitieuse : dispenser un enseignement alliant technicité et réflexion dans les différentes matières du programme. Il répond aux besoins des entreprises qui recherchent des profils « complets », capables non seulement d’exploiter des informations de sources différentes mais aussi de traiter une problématique dans sa globalité.

En effet, l’obligation pour les étudiants de raisonner de manière transversale en intégrant les contraintes juridiques, fiscales, sociales, budgétaires,… constitue un exercice utile et nécessaire. Cette capacité d’adaptabilité s’avère un atout indispensable pour une réussite universitaire et professionnelle.

L’équipe pédagogique se compose à parts égales d’enseignants reconnus dans leur domaine et de professionnels compétents sur les plans technique et pédagogique. Leur rôle consiste aussi à insérer les étudiants dans le monde professionnel dès le début de leur formation. Cette intégration s’effectue non seulement par des stages obligatoires, mais aussi grâce aux nombreuses manifestations organisées régulièrement : rencontres avec les cabinets, cocktail des anciens, conférences,…

Dès la fin de leurs études, la quasi-totalité des étudiants débutent leur stage du DEC de trois ans, ils sont recrutés par les Big 4 ou des cabinets de taille plus modeste. D’autres privilégient des carrières en entreprises dans le contrôle de gestion, la consolidation, l’audit interne, la finance…

Quels sont les points forts du programme ?

Selon l’expression consacrée, le master CCA constitue la voie royale à l’expertise-comptable. Afin de justifier de l’obtention de 5 UE sur 7 du DSCG, les cours du master 1 et 2 Comptabilité Contrôle Audit sont conformes aux programmes du DSCG. A l’issue de la formation, les étudiants se présentent aux examens nationaux des UE 1 et UE 4 du DSCG, les deux seules UE pour lesquelles aucune dispense n’est accordée.

Pour les deux UE manquantes, des cours spécifiques préparent les étudiants aux examens nationaux. Un certain nombre de cours complète la formation afin de préparer les étudiants à des postes à responsabilité en entreprises et en cabinets.

Le corps professoral se compose d’enseignants titulaires : Professeurs et Maître de Conférences mais aussi d’intervenants professionnels, spécialistes des matières dispensées.

Chaque année, les étudiants effectuent un stage pendant le premier semestre de l’année civile, période de haute activité de la profession. Des réunions cabinets – étudiants permettent aux étudiants de trouver leur stage et la signature de CDI par les futurs diplômés.

Les étudiants bénéficient d’un suivi individualisé. Pour faciliter l’intégration des étudiants, ils partent en séminaire en début d’année, par exemple à Barcelone en septembre 2013. Des parrainages sont organisés chaque année entre les étudiants de Licence 3 et ceux de master 1, idem entre le M1 et le M2. Un réseau d’anciens très actifs permet de tisser des liens entre les étudiants en cours de formation et leurs prédécesseurs.

Quels sont les profils des étudiants ?

La grande majorité des candidats sont issus de formations en gestion, économie, droit et exceptionnellement d’écoles de commerce. Des titulaires du DCG présentent leur candidature. Chaque année, plusieurs salariés désirent intégrer le master et reprendre leur formation.

Les origines des candidats sont des plus variées car la renommée du master conduit des étudiants de la France entière et de nombreux pays étrangers à candidater en Sorbonne. Certaines promotions ont compté jusqu’à 7 nationalités différentes. En moyenne, la moitié des étudiants vient de province.

Le master jouit d’une excellente réputation. SMBG classe ce master CCA premier des formations d’expertise-comptable depuis plus de 6 ans. Le nombre de candidats qui se comptent par centaines est un indicateur de l’attractivité du master.

A noter que les étudiants de L3 qui valident leur licence intègrent automatiquement le master 1 ; idem entre le M1 et le M2.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps professoral se compose moitié d’enseignants chercheurs : professeurs ou maître de conférences et pour moitié d’intervenants professionnels : avocats, experts-comptables, commissaires aux comptes, enseignants de l’école nationale des finances publiques, dirigeants d’entreprise…

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Depuis plusieurs années, le master a développé des partenariats avec les Big 4 (Deloitte, Ernst & Young, KPMG, PricewatershouseCoopers) mais aussi avec les plus grands cabinets français comme par exemple Mazars, Grant Thornton,… Certains cabinets de taille plus modeste sont des partenaires de longue date.

Ces partenaires animent des conférences d’actualité ou présentent les aspects pratiques de certains points théoriques du programme. Lors des réunions cabinets – étudiants, ils recrutent de nombreux étudiants en stage ou des diplômés en contrat à durée indéterminée.

Le master a aussi tissé des liens privilégiés avec la profession :
– Ordre des Experts Comptables ;
– La Compagnie des Commissaires aux Comptes.

Par ailleurs, le master est membre d’honneur de l’Académie de comptabilité. Les étudiants s’inscrivent dans les groupes de travail qu’ils désirent et participent à part entière au débat.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Selon l’expression consacrée, le master CCA constitue la voie royale à l’expertise–comptable. Les étudiants qui poursuivent cette formation se destinent sauf à de rares exceptions à cette profession. Diplômé du master, ils débutent leur stage d’expertise-comptable, stage obligatoire de trois ans. Certains créent leur société ou reprennent des entreprises familiales.

De nombreux anciens sont devenus associés dans des cabinets d’expertise-comptable, de commissariat aux comptes, d’audit et de conseil. D’autres ont rejoint les services comptables et financiers, de consolidation, de contrôle de gestion ou d’audit interne dans une entreprise industrielle ou commerciale, dans un groupe de sociétés ou dans une organisation publique.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

La formation est dispensée uniquement en formation initiale.

Comment procédez- vous pour faire évoluer votre programme ?

L’évolution des programmes résulte soit de l’évaluation des enseignements par les étudiants et / ou du conseil de perfectionnement.

L’évaluation des enseignements s’effectue en deux étapes :

1) A la fin de chaque semestre, une fiche d’évaluation des enseignements est envoyée par email aux étudiants. Ces derniers la complètent, l’éditent et la transmettent au délégué de classe afin d’assurer un total anonymat des réponses.

2) le responsable du diplôme rencontre les étudiants. Après la synthèse des réponses, une réunion permet de dégager les évolutions et les améliorations possibles à mettre en œuvre.

Un conseil de perfectionnement
o analyse les résultats des évaluations des enseignements par les étudiants ;
o débat des orientations de la formation non seulement sur le plan académique mais aussi professionnel afin de coller le plus possible à la réalité de la profession.

Ces conseils se réunissent à la demande de leurs membres et au minimum une fois par an.


De formation économique et juridique, Christiane FÖLL est titulaire d’un DEA Sciences de Gestion, d’une Maîtrise Droit des Affaires, d’un Doctorat en Sciences de Gestion ainsi que du diplôme d’expertise-comptable. Maître de Conférences à l’Université Paris 1 Panthéon – Sorbonne depuis 1986, elle est responsable de la Licence 3 Comptabilité et du Master Comptabilité Contrôle Audit.

« La formation est comme précisé axée sur la pratique de la gestion transnationale de patrimoine », Emmanuel JURCZENKO et Jean-Philippe MABRU, Responsables du Mastère Spécialisé International Wealth Management, ESCP Europe.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Mastère Spécialisé International Wealth Management ?

Dès 1995, ESCP EUROPE a créé l’un des tous premiers mastères spécialisés en gestion de patrimoine (Full-time) qui, fort de son succès, a été décliné en 2005 dans une version executive.

Face au développement d’un environnement professionnel multiple, à une internationalisation croissante et de plus en plus complexe des structures patrimoniales et des acteurs dans ce domaine et à l’encadrement des activités dédiées à la gestion de patrimoine, nous avons décidé de faire évoluer ces deux formations vers un véritable cursus international, unique en son genre.

La formation d’origine très centrée sur la marché français du private banking est totalement réorientée vers l’étude des mécanismes transnationaux de gestion patrimoniale tant en droit et fiscalité, qu’en finance et gestion.

Déjà accrédité par la Conférence des Grandes Ecoles, le programme fera aussi l’objet d’une accréditation auprès de la FSA (Royaume Uni) et de la FINMA (Suisse).

L’enseignement, dispensé pour partie en anglais, se tiendra principalement sur le Campus de Paris de l’ESCP EUROPE mais aussi à l’occasion de séminaires d’une semaine à Londres et Genève pour la version Full Time du programme, à Londres, Genève et Luxembourg pour le MS Executive.

Les modules de cours sont complétés par des cycles de conférences pluridisciplinaires destinées aux étudiants mais aussi ouvertes à tout public professionnel, qui sont organisées sur les différents sites d’enseignement du MS : Paris, Londres, Genève et Luxembourg.

La première promotion de ces nouveaux MS, qui s’appuie sur les 20 années d’expérience du MS Full-time Gestion de Patrimoine, débutera en Septembre 2013.

Le programme est divisé en 7 modules principaux qui représentent au total un peu plus de 410h de cours :
– Environnement du Wealth Management, Relationship Management et Régulations Etatiques
– Droit et Fiscalité du Patrimoine Privé
– Stratégies Globales d’Investissement
– Allocations d’actifs et Gestion de Portefeuille
– Stratégies Alternatives d’Investissements
– Gestion de Patrimoine et Sociétés
– Stratégies de Planification Financière Personnelle

La méthode d’enseignement est axée sur la pratique avec la participation active des étudiants au travers de cas, d’exercices de jeux de rôles, de discussions et débats de groupe avec des professionnels.

Combien avez-vous de promotions ?

Deux promotions par an. Une sous le format Full-time et une seconde sous le format Exécutive.

Créée en 1994, la formation Full-time à destination d’étudiants niveau M2/M1 s’organise autour de six mois de cours intensif de Septembre à Mars et 6 mois de stage. La promotion sortante est ainsi la 19ieme promotion Full-time.

Lancée en 2005, la formation Exécutive s’organise quand à elle autour de 15 mois de cours une fois toute les 3 semaines (Jeudi, Vendredi et Samedi), de Septembre à Décembre. La promotion sortante est ainsi la 8ieme promotion Executive du MS gestion de patrimoine ESCP EUROPE.

A noter que ces deux formations font l’objet d’un contrôle continu et sont sanctionnées par la délivrance du diplôme Mastère Spécialisé de l’ESCP EUROPE, après soutenance d’une thèse professionnelle.

Quel est l’objectif de la formation ?

La formation est comme précisé axée sur la pratique de la gestion transnationale de patrimoine. Elle a donc pour objectif de former les participants, étudiants ou professionnels, aux complexités des patrimoines internationaux, aux enjeux de la mobilité internationale et à la diversité des règles juridiques et fiscales d’un tel environnement.

Il s’agit de leur donner les bons réflexes leur permettant d’appréhender les spécificités des fortunes d’aujourd’hui dans un contexte en perpétuel mouvement.
Nous voulons en faire une formation d’excellence.

Quels sont les points forts du programme ?

Clairement, le point fort du programme, et ce qui en fait son caractère unique dans l’ensemble des formations existantes, est son orientation internationale.

Tout en conservant une base française, toutes les matières sont abordées dans une optique transnationale par une étude comparée des règles existant dans les principales régions du monde, offrant ainsi une diversité et un champ d’approfondissement incomparable.

De nouvelles matières sont introduites, telles les problématiques de compliance, organisation et administration des fonds, les structurations transnationales d’actifs, la finance comportementale, le marché international de l’art, la finance islamique, la gestion des risques …

Cette diversité se retrouve dans les intervenants qui, pour beaucoup, sont des praticiens étrangers (Etats Unis, Royaume Uni, Suisse, Belgique, Luxembourg, Pays Bas, Italie, Liban…).

Enfin, les séminaires en immersion sur le campus de Londres de l’ESCP EUROPE, mais aussi à Genève et à Luxembourg (MS Executive) confortent cette vocation internationale.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les profils de nos étudiants sont variés. Concernant la formation Full-time, plus de la moitié de nos étudiants proviennent d’école de Management (ESC Toulouse, Skema, HEC Lausanne,…), 30 à 40% provenant de formations Universitaires de Droit (Assas, Panthéon-Sorbonne) ou d’économie (Paris-Dauphine, Panthéon-Sorbonne, Lyon), le reste provenant d’écoles d’ingénieurs. Pour ce qui concerne la formation Executive, les profils sont encore plus varié de part la nature de la formation (trader, juriste, assureur, ingénieur,…).

Comment est composé le corps enseignant ?

Les cours dispensés au sein du mastère sont supervisés par les Directeurs Scientifiques.

Tous les professeurs et intervenants sont soit des professeurs permanents de l’ESCP EUROPE, soit, et principalement, des professionnels reconnus au plan international dans leurs secteurs d’activités respectifs. Ils se composent notamment d’avocats internationaux, de notaires, de dirigeants de grandes banques et banquiers privés, d’assureurs…

Consacrant le caractère multiculturel du mastère, et tel que nous l’avons déjà dit, les intervenants sont originaires de pays multiples : Etats Unis, France, Italie, Liban, Luxembourg, Suisse, Pays Bas, Royaume Uni…

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons souhaité travailler en relation très étroite avec les grands intervenants de la gestion internationale de patrimoine.

C’est ainsi que nous développons un réseau de partenariats avec de grandes banques et compagnies d’assurance, mais aussi de cabinets d’avocats internationaux et d’audit.

Des représentants de ces partenaires intègrent un Advisory Board dont le rôle consiste à participer à la définition des grandes orientations de la formation, développer son contenu et favoriser son évolution en, relation avec celle des grands acteurs de la gestion de patrimoine dans le monde.

De même, de nombreuses personnalités reconnues de grandes entreprises interviennent directement au sein des cours des MS.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Pour ce qui est du Full-time, l’essentiel de nos anciens évoluent vers des postes de gérants privés ou d’ingénierie patrimoniale au sein de grandes structures bancaires de type Crédit Suisse, UBS, Edmond de Rothschild,… A noter également que de nombreux anciens ont également monté ou rejoint des structures indépendantes de type family office ou évolué vers des poste de gestion sous mandat.

Pour ce qui concerne l’Executive, on retrouve les mêmes évolutions de carrières avec une dominante naturellement plus marquée sur la création de structures indépendantes de type family office.

Full-time : Thomas Le Forestier (2005) – Gérant Privé Lagane, Genève; Marie Vandermersch-Oudar (Promo 2006) – Responsable Client Services, HSBC Paris ; Samya Badouraly, Ingénieur Patrimoniale Pictet&Cie Paris (2007); Arnaud Vouaux (2008), Banquier privé LCF Edmond de Rothschild, Paris ; Maxime Chaîne (2010), Banquier privé, Crédit Suisse, Genève.

Part Time : Caroline Boher (2006) – sales Director Swiss Life, Monaco; Pierre Briand (2007) – Banquier Privé JP Morgan, Paris; Jérôme Lazare (2009)-, Founding Partner ResFamiliaris LLP, Londres, Frederick Haskell (2010) – Founder Haskell Patrimoine Conseil, Paris.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Le Mastère Spécialisé International Wealth Management existe en deux versions.
Un MS full time destiné aux étudiants dont les cours sont dispensés sur une période de 6 mois.

Un MS Executive pour les professionnels avec des cours sur 15 mois à raison de 3 jours (du jeudi au samedi inclus) toutes les 3 semaines.

Comment procédez-vous pour faire évoluer le programme ?

Ainsi que nous l’avons déjà précisé, les évolutions du programme seront définies en fonction de l’évolution même des grands acteurs de la gestion internationale de patrimoine. C’est au sein de l’Advisory Board que ces réflexions seront menées afin de répondre au plus près des besoins exprimés.

Nous réfléchissons d’ores et déjà à des évolutions de la formation à temps plein vers l’Amérique du Nord (Canada et Etats Unis) et les Pays du Golfe (Dubaï) par le biais de séminaires locaux de plus longue durée, ainsi qu’à plus long terme vers l’Asie.

Emmanuel JURCZENKO, Docteur ès Sciences Economiques (Université Paris-1), professeur permanent d’ESCP Europe – Département Finance. Professeur invité HEC Lausanne (IBF) et membre organisateur de l’IDR “développement de la gestion quantitative” (QMI, fondation du risque). Activités dominantes: gestion de portefeuille, risk-budgeting et gestion alternative.

Jean-Philippe MABRU, Professeur affilié à l’ESCP EUROPE, Avocat au Barreau de PARIS, Associé Fondateur et Gérant du Cabinet ARTALES AVOCATS. Ancien Associé et Directeur du Département Patrimoine de CMS BUREAU FRANCIS LEFEBVRE et Of Counsel du Cabinet COUDERT FRERES. Expertises : Droit des personnes et des problématiques juridiques et fiscales transnationales de gestion et d’organisation patrimoniales – Trusts, fiducies et fondations – Droit et fiscalité de l’art.

« Les jeunes diplômés doivent être aptes à décrypter et simplifier pour leurs clients l’environnement juridique et fiscal « , Bénédicte Granger, Responsable du Master Gestion du Patrimoine, Université Paris-Dauphine

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Gestion de Patrimoine ?

L’Institut Universitaire Professionnel Banque-Finance-Assurance a été créé en 1993. Il dispensait des enseignements spécialisés en économie-finance, commerce-marketing, langues et droit-fiscalité pour la gestion de patrimoine en deuxième-troisième et quatrième année de l’université. Le diplôme de sortie était une maîtrise et un diplôme d’ingénieur-maître en gestion de patrimoine.

En 2006, avec l’application du système européen LMD, les enseignements ont évolué vers une troisième année de licence en gestion parcours gestion de patrimoine et en deux années de master gestion de patrimoine.

Combien avez-vous de promotions ?

13 promotions de maîtrise, ingénieur-maître et 7 promotions de master.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de cette formation est de former des spécialistes de la gestion de patrimoine capables de conseiller leurs clients en termes d’arbitrage au sujet de leurs actifs et de formes de structures patrimoniales en adéquation avec leurs besoins.

Les jeunes diplômés doivent être aptes à décrypter et simplifier pour leurs clients l’environnement juridique et fiscal tout en les guidant dans l’univers des placements.

Les diplômés sont capables de travailler sur:
1- les aspects juridiques et fiscaux français et internationaux de la création, gestion et transmission de patrimoine : prévoyances, épargne, retraite.
2- Les régimes matrimoniaux et le droit de la famille.
3- La transmission du patrimoine du particulier et du professionnel.
4- L’assurance-vie et la préparation à la retraite.
5- La sélection de fonds, les stratégies de placement et la gestion de valeurs mobilières.
6- Le patrimoine immobilier et autre types de patrimoine: art, vigne…

Compétences disciplinaires spécifiques :
– Comprendre l’économie des marchés financiers
– Analyser la situation financière du client (particuliers/personnes physiques/professionnels) et réaliser un bilan de sa structure patrimoniale selon l’approche globale
– Définir avec le client ses objectifs (constitution d’une épargne, protection, transmission..) selon ses besoins (régime matrimonial, succession)
– Etablir une étude patrimoniale, proposer les cadres juridiques, fiscaux et les produits adaptés en vue d’optimiser sa situation patrimoniale et fiscale
– Déterminer une stratégie financière, conseiller en gestion d’actifs
– Orienter si besoin le client vers des spécialistes (avocat, notaire)
– Etablir ou vérifier les documents justificatifs de placement les rapports de rentabilité des produits financiers contractés et les adresser au client
– Suivre et mettre à jour les dossiers clients à chaque évènement (succession, cession de bien)
– Développer un portefeuille de clients/prospects et connaître les principes de la relation –client
– Appliquer la réglementation financière

Compétences scientifiques générales :
– Comprendre et appliquer les règles juridiques et fiscales, lire et analyser les décisions juridiques qui concernent la fiscalité française, européenne, internationale des particuliers, des entreprises et des travailleurs non salariés
– Maîtriser notamment les principes du droit civil et du droit du patrimoine professionnel qui concernent les particuliers, les professionnels et les entreprises
– Maîtriser les outils de gestion financière, calculs financiers, l’utilisation de logiciels financiers, la comptabilité générale
– Savoir analyser les risques financiers

A la fin de la formation, Le diplôme et le grade du Master permettent d’obtenir la compétence juridique appropriée, utile à certaines professions du domaine concerné.

Quels sont les points forts du programme ?

L’ensemble de la problématique de la gestion de patrimoine peut être approfondie et menée à des niveaux d’expertise car elle est étalée sur 3 ans soit en totalité 1447heures de cours sur les 3 années et simplement 871heures pour les deux années de master.

En master 2 sont dispensés des cours en responsabilité civile et pénale de la fonction, la dimension internationale du droit et de la fiscalité internationale, les actifs alternatifs comme le patrimoine viticole et l’art et enfin les problématiques du chef d’entreprise.

L’Institut Gestion de Patrimoine a des liens très forts ou partenariats avec un certain nombre d’entreprises développant des activités de gestion de patrimoine ou de fortune.

Les étudiants doivent, chaque année faire un stage, les masters 2 sont soit en stage de 6 mois soit en apprentissage ou en contrat de professionnalisation.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants du master 2 sont à 90% des bac+4 et 10% des bac+5.

Ils proviennent à 70% de formations universitaire, à 27.5% d’Ecoles de commerce, à 2.5% d’IEP. L’IGP recrute chaque année des nouveaux éléments qui bénéficient de mise à niveau.

Ils sont soit juristes, soit financiers ou ont commencé à se spécialiser en gestion de patrimoine.

Comment est composé le corps enseignants ?

L’équipe pédagogique est composée :

– d’enseignants-chercheurs de l’Université Dauphine en économie, en droit et en finance
– d’intervenants professionnels spécialisés en ingénierie patrimoniale (avocats, notaires, banquiers privés, gestionnaires de fortune, CGPI)
– d’intervenants professionnels spécialisés sur les marchés financiers ou l’analyse comptable et financière et l’évaluation des risques (sales, traders, gestionnaire d’actifs, ingénierie financière, expert comptable…).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Relations fortes : voir les points forts

Métiers visés : Les métiers visés sont ceux de la gestion de patrimoine exercés dans les établissements financiers, les compagnies d’assurance, les caisses de retraite, les sociétés immobilières, les services financiers des entreprises, les sociétés de conseil et de gestion d’actifs : conseillers en gestion de patrimoine ou chargés de clientèle particulière ou institutionnelle, gestion privée, family office…

Taux d’insertion professionnelle promotion 2012 : à 6 mois 93.8%

Partenariat en 2011-2012 : Amundi, AGF Asset Management, Agami, Axa, B*Capital,, Banque Neuflize, Banque Palatine, Banque Postale, BNP Paribas Banque privée, Banque Privée Européenne, Bred Banques populaires, Crédit Agricole CRC AP, Crédit du Nord, Edmond de Rothschild, Expert et Finance, HSBC, La Compagnie 1818, LCL Crédit Lyonnais Banque privée, Natixis, Oddo et Cie, Pictet et Cie, Société Générale Private Banking,,..

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Certains anciens peuvent être devenus des intervenants de la formation. Ils ont des expériences riches et diversifiées.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui. Nous avons des étudiants de formation continue en master 1 et en master 2.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Comité de pilotage formé par des gens du métier et des enseignants-chercheurs qui se réunit au moins une fois par an.


« La formation a pour objet de former des cadres financiers spécialistes de la gestion des flux et des risques financiers », Erwan LE SAOUT, Directeur du Master 2 Trésorerie d’entreprise, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Professionnel Trésorerie d’entreprise ?

Le Master 2 Trésorerie d’Entreprise a été créé en 2008 à la demande des professionnels du métier et des entreprises adhérentes à l’AFTE. Nous avons adopté le régime de l’apprentissage qui permet à l’étudiant de devenir rapidement opérationnel et de s’insérer facilement dans le monde de l’entreprise. Embaucher un jeune trésorier qui a de l’expérience c’est désormais possible grâce au master.

Combien avez-vous de promotions ?

Notre taille des promotions est 24 étudiants : 24 étudiants en apprentissage + en formation continue. J’ai 150 demandes par master. La trésorerie est un peu méconnue. La cinquième promotion achève prochainement son année. Les étudiants n’ont plus qu’à terminer la rédaction de leur mémoire et le soutenir. Fin mai, nous recruterons les étudiants qui formeront la sixième promotion.

Quel est l’objectif de la formation ?

La formation a pour objet de former des cadres financiers spécialistes de la gestion des flux et des risques financiers. Le trésorier prend une place de plus en plus importante au sein de l’entreprise. Or on s’aperçoit que le métier est mal connu si bien que cette compétence est devenue rare et recherchée. Cette formation vient combler un vrai manque.

Quels sont les points forts du programme ?

L’apprentissage est un vrai plus pour l’étudiant. Celui-ci peut mettre rapidement en pratique ce qu’il apprend en cours. De plus, nombreuses sont les entreprises tournées vers l’international à vouloir recruter un apprenti qui est très sensible à cet aspect.

Le Master trésorerie d’entreprise est une formation ayant un volume horaire important : 410 heures. Toutes les facettes du métier de trésorier sont abordées : gestion des flux, financements/placements, gestion des risques, traitement IFRS, négociation bancaire, sécurisation des règlements, droits des opérations de trésorerie… À cela s’ajoute un séminaire international où les étudiants-apprentis vont à la rencontre des trésoriers européens.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants viennent principalement de Master 1 en finance, gestion et économie. Depuis deux ans, on note une demande accrue d’étudiants diplômés d’école de commerce à la recherche d’une culture cash qu’ils n’ont jamais rencontrée dans le cadre de leur cursus. La formation est rémunérée (environ 1200 euros par mois) ce qui permet d’attirer des étudiants provinciaux qui jusque-là renonçaient à venir poursuivre leurs études à Paris pour des raisons financières.

Comment est composé le corps enseignants ?

Pour les cours spécialisés nous faisons appel à des formateurs spécialistes. Ceci explique la présence majoritaire de professionnels dans le corps enseignant. Qui mieux qu’un responsable trésorerie pour enseigner le cash pooling aux étudiants ? La plupart des professionnels enseigne déjà au centre de formation de l’AFTE. Ils ne sont pas seulement spécialistes, ils sont aussi pédagogues.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons un directeur des études qui est un professionnel. Nos relations avec les entreprises sont excellentes. Les maîtres d’apprentissage prennent à cœur le rôle de formateur en entreprise auprès de l’apprenti. Aujourd’hui, nous sommes quelque peu victimes de notre succès avec un nombre d’offres de contrats d’apprentissage plus important que d’étudiants admis. Afin de mieux faire connaitre le métier de trésorier et lever ainsi toute inquiétude, certaines entreprises accueillent une journée un étudiant de M1 au sein de leur service trésorerie.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nous tenons à conserver des relations avec nos diplômés. C’est pourquoi plusieurs manifestations sont organisées tout au long de l’année. Certains diplômés de la première promotion sont désormais des maîtres d’apprentissage. Nul doute que certains d’entre eux assureront des cours prochainement. La majorité d’entre eux travaillent dans des sociétés du SBF120. Un tiers des étudiants reste dans l’entreprise dans laquelle ils ont effectué leur apprentissage. Ils occupent bien souvent un poste de trésorier adjoint. Dans des entreprises de moindre importance, c’est tout simplement le poste de responsable de la trésorerie qu’ils occupent. Plus rare mais non marginal, certains se dirigent vers les cabinets de consulting tandis que d’autres partent à l’étranger.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Depuis 2011, nous avons ouvert le master à la formation continue. Le nombre de places est volontairement restreint (4 places). Les cours se déroulent avec les apprentis. C’est une situation extrêmement enrichissante pour ces deux publics qui s’entraident.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous avons créé un comité de perfectionnement composé de professionnels et d’académiques. Il est présidé par la responsable du centre de formation de l’AFTE. Une année de formation n’est jamais identique à la précédente. Des séminaires d’actualités sont régulièrement organisés. Les journées de l’AFTE et Universwifnet constituent des sources d’inspiration pour nos futurs programmes.

Site internet du Master 2 Trésorerie d’entreprise


Docteur en Sciences de gestion de l’Université de Rennes 1, Erwan LE SAOUT est maître de conférences habilité à diriger des recherches à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et chercheur au PRISM. Ses enseignements portent essentiellement sur l’évaluation des actifs financiers, la finance internationale et la modélisation financière. Ses travaux de recherche ont trait à la liquidité des marchés financiers, la gestion des risques et la microfinance.

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« Au retour du stage, les trois-quarts des étudiants ont un contrat d’embauche », Ken Rosa Arsène, Promotion 2006, Consultant senior en stratégie & organisation, SterWen Consulting.

Qu’avez vous pensé des cours ?

Les cours sont de très bonne qualité. L’intérêt c’est que vous avez dans la promotion des gens qui viennent d’écoles de commerce, d’écoles d’ingénieurs ou encore d’universités.

Il y a à la fois des cours de mise à niveau et des cours spécifiques. Le rythme est très soutenu. Les cours ont lieu entre septembre et décembre. Le stage se fait entre janvier et avril pour être en phase avec les besoins des cabinets d’audit. Après on retourne en cours entre mai et juin et là on a plus des modules sur des thématiques spécialisées comme le risk, la conformité, l’entrepreneuriat… J’avais fait une école de commerce auparavant. J’ai découvert de nouvelles matières.

Comment évaluez-vous la qualité des intervenants ?

Les professeurs sont de très bonne qualité qui enseignent à la grande école. Le corps professoral connait le métier. Il y aussi des anciens en postes qui viennent animer des modules.

Deux cours m’ont particulièrement marqué. J’ai vraiment aimé le cours de fusion acquisition. L’intervenant était vraiment intéressant et avait une vraie capacité à simplifier les problèmes complexes. On a aussi eu un cours sur l’économie du sport. Cela nous a permis d’aborder les problématiques de valorisation financière d’un club de sport. On a également une très grande proximité avec les intervenants en raison de la petite taille de la promotion. Nous étions entre 30 et 35 étudiants.

Est-ce que vous pensez que cette formation vous a bien préparé à votre métier actuel ?

Le mastère est très bien pour rentrer sur le marché de l’audit. Tout ce qu’on fait en cours on le rencontre après dans la vie professionnelle. Au retour du stage, les trois-quarts des étudiants ont un contrat d’embauche. Ce bon taux s’explique en partie par la sélection du jury à l’entrée du mastère qui est composé d’un directeur scientifique, d’un ancien et d’un associé de cabinet. Il y a aussi en novembre un forum dédié à l’audit et conseil. On peut échanger avec des professionnels. Ensuite il y a le grand forum ESCP fin janvier. On a également un voyage d’étude qui a lieu en juillet. On y rencontre des professionnels du métier à l’étranger. On avait rencontré notamment les associés de PwC et de Gide Loyrette Nouel en Chine.

Le mastère m’a vraiment aidé pour démarrer ma carrière dans l’audit. J’ai fait mon stage chez E&Y au Luxembourg. Je voulais un environnement international. J’ai pu travailler avec de nombreuses nationalités différentes. Après je voulais voir autre chose et je suis parti dans le conseil, chez Ineum maintenant Kurt Salmon et ensuite chez Eurogroup. En 2009, j’ai rejoint SterWen, un cabinet de conseil à taille humaine, en tant que consultant en stratégie et organisation.

+ d’avis sur le Mastère Audit et Conseil de l’ESCP Europe

 » La spécialité Gestion Internationale de Fortune a pour objectif de former des gestionnaires de fortune et des spécialistes de l’ingénierie patrimoniale « , Eric Molay, Co-Responsable du Master Gestion Internationale de Fortune, IAE de Nice.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Gestion Internationale de Fortune ?

Le master Gestion Internationale de Fortune a succédé au DESS Techniques de Banque créé à la fin des années 90 à l’IAE de Nice.

Il résulte d’une évolution attendue par les employeurs régionaux et nationaux potentiels.

Combien avez-vous de promotions ?

1 promotion de 20 étudiants par an.

Quel est l’objectif de la formation ?

La spécialité Gestion Internationale de Fortune a pour objectif de former des gestionnaires de fortune et des spécialistes de l’ingénierie patrimoniale, capables d’être opérationnels au sein de toutes institutions financières (banque de gestion privée, société financière …).

Elle a pour vocation de fournir aux étudiants les connaissances essentielles (instruments bancaires et financiers, droit patrimonial, droit bancaire et financier..) pour l’exercice de ces professions. Seule une parfaite maîtrise de tous ces mécanismes tant sur le plan académique que sur le plan opérationnel permet d’exercer ces professions à un très haut niveau.

Quels sont les points forts du programme ?

Les enseignements sont organisés le vendredi et le samedi matin d’octobre à juin. Ceci permet d’entreprendre en parallèle le stage professionnel du lundi au jeudi.

Quels sont les profils des étudiants ?

Majoritairement des étudiants issus du Master 1 Finance-comptabilité de l’IAE de Nice, puis des étudiants d’autres IAE et de formation en économie et management.

Comment est composé le corps enseignants ?

Majoritairement de praticiens : conseillers en gestion de patrimoine indépendants ou dans le secteur bancaire, avocats, experts comptables, notaire.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Excellentes relations avec le tissu local de cabinets en gestion de patrimoine et les établissements financiers.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Pour la plupart, Conseillers de patrimoine indépendants ou dans un établissement financier.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, coût : 6 000 €.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Le programme est revu annuellement par le conseil de perfectionnement de la formation en relation avec les attentes exprimées par les praticiens et enseignants intervenants dans le master et les entreprises accueillant des stagiaires.


Eric MOLAY, maître de conférences HDR et agrégé d’économie et gestion, est co-responsable des masters Ingénierie Financière et Gestion Internationale de Fortune. Il est directeur-adjoint de l’IAE de Nice où il enseigne la finance principalement en master. Il a une expérience de près de 15 ans dans le secteur bancaire et financier en qualité de cambiste. Ses travaux de recherche académique portent principalement sur la valorisation des titres.

 » Depuis 20 ans, ce diplôme a formé plus de 500 cadres supérieurs « , Eric MOLAY, Co-Responsable du Master Ingénierie Financière, IAE de Nice.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Ingénierie Financière ?

La spécialité Ingénierie Financière reprend la philosophie de l’ancien DESS du même nom créé en 1992. Depuis 20 ans, ce diplôme a formé plus de 500 cadres supérieurs qui ont intégré des banques, des cabinets conseil, des directions financières d’entreprise.

Combien avez-vous de promotions ?

1 de 25 étudiants par an, soit 21 promotions depuis sa création en 1992.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de donner une aptitude à imaginer et mettre en œuvre des montages financiers parfaitement adaptés aux besoins et aux objectifs spécifiques des agents économiques et au coût minimum.

Le développement de l’ingénierie financière a fait émerger une nouvelle approche bancaire, davantage orientée vers le conseil et les services, qui s’intéresse également aux montages propres à la gestion des patrimoines privés et professionnels, souvent fortement imbriqués.

Quels sont les points forts du programme ?

Une combinaison entre enseignement théorique et pratique par un corps enseignant mixte (praticiens et universitaires). Un stage de 6 mois qui débouche souvent sur une pré-embauche. Une reconnaissance de la part des entreprises accueillants des stagiaires en France, à Monaco, au Luxembourg notamment.

Quels sont les profils des étudiants ?

Majoritairement des étudiants issus du Master 1 Finance-comptabilité de l’IAE de Nice, puis des étudiants d’autres IAE et de formation en économie et management.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignants est composé pour moitié de praticiens du secteur bancaire et financiers, d’avocats, d’experts comptables et pour moitié d’universitaires.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Excellentes relations avec les établissements financiers en France et à l’étranger, existence d’un réseau des anciens du master Ingénierie Financière.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La plupart sont en poste dans des établissements financiers dans divers départements : ingénierie financière, front office, direction d’agence bancaire, conseil en financement pour les entreprises (haut et/ou bas de bilan)…

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui. Coût : 6 000 €.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Le programme est revu annuellement par le conseil de perfectionnement de la formation en relation avec les attentes exprimées par les praticiens et enseignants intervenants dans le master et les entreprises accueillant des stagiaires.


Eric MOLAY, maître de conférences HDR et agrégé d’économie et gestion, est co-responsable des masters Ingénierie Financière et Gestion Internationale de Fortune. Il est directeur-adjoint de l’IAE de Nice où il enseigne la finance principalement en master. Il a une expérience de près de 15 ans dans le secteur bancaire et financier en qualité de cambiste. Ses travaux de recherche académique portent principalement sur la valorisation des titres.

« Une formation qui leur permet de comprendre les spécificités des différentes fonctions de l’entreprise (Finance, Comptabilité, Stratégie) », Marine Portal, Responsable Pédagogique du Master 1 Finance – Comptabilité, IAE Poitiers.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 1 Finance-Comptabilité ?

Le Master 1 Finance – Comptabilité est une des 3 mentions du Master 1 Management proposé par l’IAE de Poitiers. Le Master 1 a été créé en 2004 avec la réforme LMD et est organisé en trois mentions (Finance – Comptabilité / Marketing et Stratégie / Management) depuis 2008.

Le Master 1 permet de suivre une formation en tronc commun sur les fondements de la gestion (stratégie – droit – géopolitique – langues vivantes – analyse financière) et une formation spécialisée sur la comptabilité, la finance d’entreprise et de marché et le contrôle de gestion.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons une promotion pour chaque mention soit environ 35 étudiants par an pour le M1 Finance – Comptabilité et environ 100 étudiants pour l’ensemble du Master 1. Ce choix permet un suivi personnalisé de chaque étudiant.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de permettre aux étudiants issus d’une licence de se spécialiser tout en recevant une formation qui leur permet de comprendre les spécificités des différentes fonctions de l’entreprise (Finance, Comptabilité, Stratégie) correspondant aux socles de la gestion auxquelles sont également associées des connaissances sur la géopolitique, les systèmes d’information et le droit du travail.

Lors du Master 1 les étudiants intéressés par la finance et/ou la comptabilité vont pouvoir se familiariser et se former aux différentes spécialisations et ainsi se préparer pour le Master 2 de leur choix.

Quels sont les points forts du programme ?

Dans un premier temps il s’agit de la professionnalisation. En effet, les étudiants du M1 Finance – Comptabilité partent en stage début avril et peuvent le prolonger jusqu’à fin août. Ils ont donc l’opportunité de réaliser une expérience professionnelle significative et validée par la réalisation d’un mémoire de stage et d’une soutenance.

Le deuxième point fort est la double identité du Master 1 Finance – Comptabilité qui permet aux étudiants de conserver une approche globale de la gestion (via les cours de tronc commun) tout en débutant leur spécialisation.

Le troisième point fort est lié à l’organisation de la formation : l’encadrement proposé et la diversité des cours spécialisés. Les étudiants suivent en effet des cours sur la comptabilité, la gestion fiscale, le contrôle de gestion, la consolidation, la finance d’entreprise et la finance de marché. Ils peuvent de plus compter sur un encadrement assuré par des tuteurs et des responsables de formation.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nos étudiants sont d’abord issus de licence de gestion réalisée à l’IAE ou dans un autre établissement. Nous veillons également à recruter en Master 1 des étudiants issus de formations périphériques à la gestion : licence de droit, licence AES, formation au DCG etc…

Chaque année nous intégrons également des étudiants n’ayant pas encore de formation en gestion. Nous estimons que la diversité des profils est une force pour le Master 1 et nous proposons en début d’année des cours de remise à niveau pour leur permettre de bien s’intégrer.

Comment est composé le corps enseignants ?

Les cours sont dispensés par des enseignants et des professionnels qui apportent un éclairage pertinent pour les étudiants au travers notamment de leurs parcours professionnels. Nous faisons de plus intervenir chaque année des professionnels dans le cadre de conférences pour faciliter les choix d’orientation des étudiants.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les entreprises sont au cœur de la formation dispensée à l’IAE et par conséquent en Master 1. Les relations entre l’IAE et les entreprises sont tout d’abord formalisées par un carnet d’adresse à disposition des étudiants recensant l’ensemble des stages réalisés par les étudiants.

L’IAE a également mis en place un site spécifique recensant les offres de stages et d’emplois en lien avec nos étudiants.

Nos relations avec les entreprises sont ensuite organisées autour d’événements (conférences – forums etc..) organisés à l’IAE avec les entreprises. Et enfin, les relations avec l’entreprise sont maintenues et concrétisées par le réseau des anciens avec l’association des diplômés de l’IAE de Poitiers.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les étudiants du Master 1 Finance – Comptabilité ont pour vocation d’intégrer un Master 2 et non de s’insérer dans le monde professionnel. A l’IAE nous proposons les spécialisations suivantes pour les étudiants du M1 Finance – Comptabilité :

1. Master 2 Finance et Ingénierie Financière
2. Master 2 Système d’Information et Contrôle
3. Master 2 Gestion Fiscale
4. Master 2 Management International

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Le Master 1 Finance – Comptabilité n’existe pas en formation continu mais l’IAE propose le Master 1 Management en formation en distance. Cette formation à distance est organisée via des fascicules et ouvrages sélectionnés par nos enseignants et via des regroupements organisés l’IAE.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Il existe deux principaux moyens mis en œuvre. Le premier est le conseil de perfectionnement réalisé chaque semestre en présence des enseignants et des délégués du Master 1. Ce conseil est l’occasion d’échanger sur l’organisation du Master, les cours dispensés et tout autre sujet abordé par les délégués.

Le deuxième moyen mis en œuvre est la réalisation d’évaluation semestrielle individuelle et anonyme. Chaque étudiant remplit en ligne un questionnaire quantitatif et qualitatif portant sur le contenu et l’organisation du Master 1. Cette évaluation leur donne l’occasion d’exprimer leur propre point de vue.

Finalement, au-delà de ces deux moyens mis en œuvre, l’une des principales sources d’amélioration reste le dialogue permanent entre les étudiants et leurs responsables administratif et pédagogique.


Marine Portal est maître de conférences en Sciences de gestion. Spécialisée en comptabilité – contrôle, elle effectue ses recherches sur les réformes comptables publiques et a réalisé sa thème à la Cour des comptes sur l’audit des comptes publics. Elle enseigne aux étudiants de master 1 et master 2 la comptabilité, le contrôle de gestion, la finance d’entreprise et les normes comptables internationales. Marine Portal est également responsable pédagogique du Master 1 Finance – Comptabilité

 » L’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne a une longue tradition de formation dans le domaine de la banque et de la finance « , Gunther Capelle-Blancard, Responsable du Master 1 Finance, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 1 Finance ?

L’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne a une longue tradition de formation dans le domaine de la banque et de la finance.

Notre université a en effet a été l’une des premières en France, au milieu des années 1970, à proposer des diplômes de 3ème cycle spécialisés sur ces métiers.

Combien avez-vous de promotions ?

Le nombre d’étudiants diplômés chaque année en Master 1 s’élève à 250 environ.

Quel est l’objectif de la formation ?

Former des professionnels de la banque et de la finance en leur offrant une formation à la fois généraliste (et donc évolutive) et technique.

Quels sont les points forts du programme ?

Le programme de M1 vise à doter les étudiants des connaissances de base indispensables en finance de marché, finance d’entreprise, finance internationale, mathématiques financières, macroéconomie financière, politique monétaire, économie bancaire et économétrie.

Les étudiants ont vocation ensuite à postuler dans l’une de nos trois spécialités de M2 : spécialité professionnelle, spécialité recherche, spécialité en alternance (contrôle des risques).

Ces trois spécialités sont toutefois hautement sélectives (plus de 1000 dossiers de candidatures pour une centaine de places au total).

Quels sont les profils des étudiants ?

Nos étudiants sont titulaires d’une licence d’économie ou de gestion, ou bien diplômés d’écoles de commerce.

Comment est composé le corps enseignants ?

En M1, les enseignants sont essentiellement des universitaires. En M2, le corps enseignant est composé pour moitié environ de praticiens.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le Master, via l’association AMOFIB Sorbonne (association d’anciens créée en 1983 et regroupant désormais plusieurs milliers de membres), a des liens étroits avec la place financière de Paris et les grandes groupes français.

Par ailleurs, en 2010, le Master a noué, dans le cadre de sa spécialité en alternance, un partenariat avec Centre de Formation des Professions Bancaire (CFPB) qui est l’organe officiel de formation de la profession bancaire en France.

Depuis 2011, la spécialité professionnelle a également obtenu l’accréditation du CFA Institute qui est l’association internationale des investisseurs professionnels.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les parcours de nos anciens sont très variés. Nous ne disposons, par ailleurs, de données précises que pour les anciens étudiants du M2. Les deux tiers des anciens sortants du DESS / Master Pro occupent des positions en finance de marché, finance d’entreprise ou gestion d’actifs.

En ce qui concerne les anciens sortants du DEA / Master Recherche, plus de la moitié occupent principalement des postes en recherche économique, finance de marché ou finance d’entreprise.

Globalement, les métiers les plus occupés sont les postes de trader, vendeur, structureur, chargé d’affaires, gérant de fonds, analyste financier, économiste/stratégiste, contrôleur financier, analyste risques ou auditeur.

Plus de détails sont disponibles sur le site de l’AMOFIB Sorbonne.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

La formation n’est accessible qu’en formation initiale.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Notre Master a été récemment évalué par l’AERES qui lui a accordé la note A. Le rapport souligne notamment la qualité de l’équipe pédagogique et de recherche qu’il qualifie de « fournie, bien équilibrée entre universitaires et professionnels » ainsi que « la bonne insertion professionnelle et la reconnaissance de la formation ».


Gunther Capelle-Blancard est Professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où il dirige la mention Monnaie-Banque-Finance. Auparavant, il a été Professeur à l’Université Paris X Nanterre et au Collège d’Europe à Bruges, ainsi que Professeur invité à Sciences Po Paris et à HEC Lausanne.
Il a également occupé le poste de Conseiller scientifique au Conseil d’Analyse économique (CAE) auprès du Premier Ministre et de Directeur-adjoint du CEPII. Ses recherches portent, pour l’essentiel, sur les marchés financiers, les banques, la gouvernance d’entreprise et la finance internationale.