« Le contenu des cours est orienté pour permettre aux étudiants de mieux préparer les certifications internationales CFA et le PRM », Emmanuel de la Burgade, Responsable de la Spécialisation Finance et Contrôle, ESG Management School.

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Spécialisation Finance et Contrôle ?

Le master spécialisé en finance existe depuis 1981 au sein de l’école. Il est depuis 2010 scindé en deux spécialisations, une en finance d’entreprise et une en finance de marchés.

Le Master Finance et Contrôle correspond à la deuxième spécialisation et aborde à la fois la finance de marchés et le contrôle des risques pour les établissements qui interviennent sur les marchés financiers.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous comptons aujourd’hui une trentaine de promotions relatives au Master Management Financier (1981-2009) et deux promotions relatives au Master Finance et Contrôle.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de préparer nos étudiants à des métiers qui sont en relation avec les marchés financiers.

Ce sont à la fois des métiers en front, en middle ou en back office mais également d’autres métiers connexes (analystes financiers, gestion d’actifs) ou des métiers de contrôle et de gestion des risques.

Le Master permet de sensibiliser les étudiants aux nouvelles tendances actuelles (règles prudentielles et contrôle des risques) et de les aider à préparer le CFA.

Quels sont les points forts du programme ?

Le premier point fort du programme est de faire le lien entre la théorie et la pratique avec un corps professoral qui mêle intervenants professionnels et chercheurs. Les cours sont également enseignés en majorité en anglais.

Le second point fort de ce programme est le choix résolu de préparer les étudiants à des certifications professionnelles. Le programme intègre une préparation à la certification de l’AMF et le contenu des cours est orienté pour permettre aux étudiants de mieux préparer les certifications internationales CFA (Chartered Financial Analyst) et le PRM (Professional Risk Manager). La certification PRM est aujourd’hui de plus en plus demandée au sein des établissements bancaires.

Le troisième point fort est le choix de l’école de préparer les étudiants aux outils utilisés sur le marché, que ce soit à travers la programmation sous VBA ou l’utilisation du logiciel d’information financière Bloomberg.

Enfin, le quatrième point fort est de proposer aux étudiants un stage de six mois en immersion en entreprise pour qu’ils mettent en pratique et assimilent ce qu’ils ont appris en cours.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants du Master Finance et Contrôle ont dans la majorité intégré l’ESG Management School en admission post bac. Trente pour cent de nos étudiants ont rejoint notre école dans le cadre de nos admissions parallèles en 3ème et 4ème année.

La moitié des étudiants ont en dernière année un stage ou un contrat professionnalisant en parallèle de leur cursus scolaire.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est composé à 60% d’enseignants permanents et à 40% de professionnels.

Les premiers sont en majorité des enseignants chercheurs, docteurs en sciences de gestion alors que les seconds évoluent principalement au sein de grandes institutions financières.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons des relations étroites avec les entreprises. Chaque année, le pôle ESG auquel l’ESG Management School appartient, a environ 250 diplômés qui intègrent des métiers financiers au sein d’établissements financiers et d’entreprises.

Nous sollicitons chaque année les entreprises pour valider notre programme lors d’un Comité d’Orientation Pédagogique.

Nous les sollicitons lors des forums métiers qui sont l’occasion pour elles de se faire connaître de nos étudiants et d’éventuellement les recruter dans le cadre de stages.

Elles participent également activement aux conférences métiers de la finance que nous organisons deux fois par an pour présenter à nos étudiants les débouchés possibles de leur master.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos étudiants intègrent des métiers de finance de marché que ce soit assistant sales ou analyste. D’autres intègrent des métiers de contrôle de risques, d’analystes au sein d’établissements bancaires, de compagnie d’assurances, de fonds d’investissement ou de société de gestion de portefeuille.

Pour vous donner quelques exemples :

Sébastien Ribeiro, après avoir été plusieurs années analyste financier chez Financière Arbevel, est aujourd’hui gérant de fonds action chez Keren Finance, une société qui exerce le métier de gestionnaire d’actifs au travers d’OPCVM et de gestion sous mandat pour compte de tiers.

Johanna Benaim, après avoir complété ses études par un Master à la Sorbonne, est aujourd’hui Corporate Equity Sales à la Société Générale Corporate and Investment Banking.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Le Master Finance et Contrôle est accessible en admission post-bac et en admissions parallèles mais pas en formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous sollicitons régulièrement les étudiants et les professionnels pour faire évoluer nos programmes.

Les premiers sont sollicités formellement lors de comités pédagogiques au cours desquels ils nous font des retours quant au contenu de leurs cours. Ils sont également sollicités en même temps que les professionnels lors d’un Comité d’Orientation Pédagogique qui a lieu généralement en fin d’année scolaire pour dresser le bilan de la formation et interroger étudiants et professionnels sur le contenu du master et son évolution par rapport aux besoins du marché.

Les conférences métiers de la finance auxquelles participent nos anciens élèves sont également l’occasion de vérifier que nos programmes correspondent toujours aux besoins du marché.

L’objectif est que notre master réponde aux mieux aux attentes des entreprises, futurs employeurs de nos jeunes talents.


Emmanuel de la Burgade, titulaire d’un MBA de l’Université d’Ottawa et d’un doctorat en sciences de gestion, possède à la fois une expérience de cadre supérieur au sein d’un grand groupe français et une expérience d’enseignant chercheur en finance au sein d’écoles de commerce. Il a rejoint l’ESG Management School en 2012 pour diriger le Master Finance et Contrôle après plusieurs années à l’ESC Rennes où il dirigeait le département Finance.

« Les matières enseignées recouvrent les besoins du métier et notamment, la fiscalité, le droit, les marchés financiers et immobiliers, l’assurance-vie, la retraite », Sandrine Chokron, Responsable Spécialisation Gestion de Patrimoines, ESG Management School.

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Spécialisation Gestion de Patrimoines ?

La spécialisation Gestion de patrimoines a été créée en 2009, non seulement pour s’adapter à une demande croissante de conseillers en Gestion de patrimoines, mais aussi pour satisfaire le besoin des institutions financières en matière de conseillers en banque privée et en gestion de fortune.

Combien avez-vous de promotions ?

A la rentrée 2013, il y aura une classe de Master 2 et une classe de Master 1, répartie en 2 sections : une formation initiale et une formation en alternance.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif principal de cette formation est de former des cadres de haut niveau spécialistes de la gestion de patrimoines capables de conseiller leurs clients tant pour la constitution de leur patrimoine que pour sa transmission.

Les étudiants sont capables d’appréhender tous les aspects juridiques, fiscaux et financiers de la gestion de patrimoine nécessaires pour exercer leur métier dans les meilleures conditions.

Quels sont les points forts du programme ?

C’est un programme professionnalisant, grâce à l’alternance école-entreprise, ce qui permet aux étudiants de confronter leurs connaissances à la réalité du terrain.

Les étudiants utilisent des logiciels spécifiques à la profession, tel que Big-expert et sont opérationnels dès la sortie de l’école.

Les différentes matières enseignées recouvrent l’ensemble des besoins du métier et notamment, la fiscalité, le droit, les marchés financiers et immobiliers, l’assurance-vie, la retraite.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants qui choisissent cette spécialisation ont un profil bac+3. Ils viennent pour la plupart d’étudiants post-bac, mais la formation est également ouverte aux étudiants extérieurs qui ont validé un diplôme de niveau Bac+3.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps professoral est composé d’enseignants chercheurs (50 %) et de professionnels du monde de la banque, de la finance et de l’assurance (50 %).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

L’ESG management school dispose d’un service dédié aux relations avec les entreprises. Pour la rentrée 2013, la spécialisation Gestion de patrimoines bénéficie d’un partenariat privilégié avec le LCL : une classe en contrat de professionnalisation avec le LCL sur le cycle master (M1 et M2).

Les étudiants de l’ESG management school sont également embauchés à la BNPP, chez HSBC, UBS, et dans des cabinets de gestion de patrimoines indépendants.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos anciens étudiants travaillent dans la gestion de patrimoines, soit en banque de réseau ou banque privées (LCL, BNPP, UBS, HSBC, Oddo…), soit dans des cabinets de CGPI (Tissier de Mallerais, Arobas finance…).

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Chaque année l’ESG management school réunit un comité d’audit et de perfectionnement qui réunit des DRH, des professionnels de la Gestion de patrimoines, des anciens étudiants et des étudiants actuels, afin d’évaluer la formation et la cohérence des enseignements avec le marché.

L’ESG management school organise également pour chaque spécialisation des conférences métiers dans lesquelles les anciens étudiants apportent des commentaires intéressants sur la formation qu’ils ont suivie.


Après avoir obtenu un DESS de finance et fiscalité à Paris I – La Sorbonne (en 1991), j’ai collaboré aux éditions fiscales Lamy, pendant 7 ans. Parallèlement, j’ assurais des TD de fiscalité en maitrise de gestion à Paris I. Puis, en 1998, j’ai intégré l’ESG Management School en tant qu’enseignante de fiscalité. Aujourd’hui, je dirige la spécialisation de Gestion de patrimoines depuis sa création en 2009.

« La formation a pour objectif principal de former des chargés d’affaires entreprises ou professionnels », Philippe Madiès, Responsable du Master 2 Finance et Gestion bancaire, IAE Grenoble (Valence), Université Pierre Mendès France (Grenoble 2).

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Pro Finance et Gestion bancaire de l’Université Pierre Mendès France ?

C’est un Master qui a été créé il y a 7 ans en 2005 sur le site de Valence. Il nous manquait cette spécialité au sein de l’université et il y avait un besoin du secteur d’avoir des étudiants formés plus spécifiquement aux métiers bancaires et financiers à BAC +5. J’avais fait un doctorat en économie bancaire et j’avais développé un réseau de contacts professionnels très utile pour démarrer le master.

Combien avez-vous de promotions ?

C’est la 7ième promotion. Nous avons 20 étudiants en moyenne.

C’est un master assez sélectif car le suivi des étudiants est très important. Nous privilégions l’accompagnement. Chaque étudiant a un tuteur avec plusieurs rendez-vous obligatoires.

Le master 2 est proposé uniquement en alternance. Nous pouvons leur proposer chaque année des contrats d’alternance grâce à nos partenaires.

Quel est l’objectif de la formation ?

La formation a pour objectif principal de former des chargés d’affaires entreprises ou professionnels, des analystes risques.

Elle ouvre aussi à l’ensemble des métiers à BAC + 5 en direction financière de banque comme ceux liés à la gestion de trésorerie et des fonds propres, au contrôle de gestion, à la gestion et au contrôle des risques.

Les diplômés du master évoluent par la suite vers des postes de direction d’agences ou à responsabilité dans les fonctions support s des banques…

Quels sont les points forts du programme ?

On a 2 unités d’enseignements spécialisés. Le master forme à la finance d’entreprise approfondie, à la comptabilité et au contrôle de gestion bancaire ainsi qu’à la gestion des risques financiers.

En complément les étudiants ont une unité consacrée à la connaissance de la banque comprenant du droit bancaire, de l’économie et de la gestion de la relation clients.

Pour la partie commerciale, le terrain est très important, d’où l’intérêt de la formation en alternance.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants ont un profil de financier intéressé par le commercial. Une majorité des étudiants viennent de notre Master 1 et le reste de toute la France.

Comment est composé le corps enseignants ?

On a 50% des cours qui sont faits par des professionnels du secteur bancaire dans leur domaine d’expertise, le reste des cours étant assurés par des universitaires qui interviennent dans leur spécialité.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nos partenaires bancaires embauchent directement nos étudiants en CDI dans 70% des cas. Le taux d’embauche est de 100 % à 3 mois.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les diplômés travaillent essentiellement sur la région Rhône-Alpes même s’il y a des demandes dans toute la France. Il y a de gros besoins et nos étudiants peuvent vraiment choisir leur implantation géographique.

Les anciens se dirigent majoritairement vers des postes de chargés d’affaires professionnel et entreprises.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

J’ai un conseil de perfectionnement qui se réunit chaque année. Ce conseil est composé de praticiens (DRH, responsable du recrutement et de la formation dans des banques, directeurs d’agence, responsables de services financiers dans la banque) et de représentants de l’IAE.

« C’est un programme qui s’intéresse au monde de la finance internationale, un secteur en perpétuelle évolution », Tarek Amyuni, Bertrand Groslambert & Charles H.J, Co-Directeurs du MSc Financial Markets and Investments, Skema.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le MSc Financial Markets and Investments ?

Le MSc Financial Markets and Investments est un programme qui s’intéresse au monde de la finance internationale, un secteur en perpétuelle évolution.

Sans négliger l’enseignement des basiques de la finance, ce programme a été conçu pour offrir à nos étudiants une vision pratique et opérationnelle des métiers du secteur.

Ce MSc est enseigné à temps plein sur une période de douze mois avec huit mois de cours et quatre à six mois de stage.

Le programme existe sous cette appellation depuis 3 ans, mais est en fait existant depuis 1985.

Combien avez-vous de promotions ?

Une promotion par an, soit 28 au total avec en moyenne une vingtaine d’étudiants chaque année.

Quel est l’objectif de la formation ?

Nous souhaitons principalement donner à nos étudiants les clés pour qu’ils puissent être demain, des professionnels lucides, réactifs et responsables dans un environnement économique et financier qui reste extrêmement changeant.

Quels sont les points forts du programme ?

Notre programme est différenciant à plusieurs titres :
– Des enseignements pragmatiques toujours en lien avec les évolutions du marché,
– Des cours dispensés par des professionnels en activité, très pédagogues,
– Des liens extrêmement forts avec les diplômés du programme. À titre d’exemple, 90% des offres de stages et d’emplois sont adressés par des diplômés du MSc,
– Une salle de marché équipée de Bloomberg,
– Un corps enseignant et étudiant international.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nous comptons aujourd’hui approximativement 10% d’étudiants provenant d’écoles d’ingénieurs, 45% d’écoles de commerce et 45% d’universités. Sur cette population, nombreux sont ceux qui sont titulaires de diplômes étrangers.

Comment est composé le corps enseignants ?

Nous avons globalement 70% de professionnels et 30% d’enseignants chercheurs.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Plusieurs fois par an, je vais à la rencontre de nos diplômés au sein même de leurs entreprises ou sur les salles de marchés dans lesquelles ils opèrent.

En août prochain, je serai à Genève pour rencontrer nos diplômés et j’organise d’ailleurs une soirée avec eux sur place. Une occasion de garder le lien et de partager avec eux leurs avis sur les évolutions du secteur et rester à l’écoute d’opportunité de stages ou d’emplois.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nous avons de nombreux exemples. J’en ai sélectionné quelques-uns mais vous pourrez en trouver plusieurs autres sur notre site internet :

– Sébastien Nasica (diplômé 2012), actuellement Structured Products Sales & Trading team chez Kepler Capital Markets

– Giovanna Arria (diplômée 2012) a intégré dès sa sortie la Société Générale à Londres,

– Aymeric De Condé (diplômé 2012) est aujourd’hui Senior Analyst pour Chappuis Halder & Co à New-York

– Tra My Duong (diplômée 2012) est retournée au Vietnam et a pu intégrer directement un poste en tant qu’analyste des risques marché dans une banque commerciale

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Comme pour tous les programmes de SKEMA, le MSc Financial Markets and Investments s’appuie sur un comité scientifique composé de professeurs mais aussi de professionnels et de diplômés. Tous apportent leurs analyses sur les évolutions du secteur et proposent chaque année de nouveaux apports aux contenus des enseignements.

Ce questionnement permanent basé sur un travail collaboratif est essentiel. Il permet d’offrir au programme un dosage parfait entre des enseignements théoriques associés à un ancrage avec le terrain, indispensable pour être à l’écoute des attentes des professionnels et recruteurs du secteur.

Dans cette optique, j’en profite pour préciser que ce programme se décline sur nos campus de Sophia-Antipolis, Paris et Raleigh aux Etats-Unis. Toujours en lien avec notre environnement, les enseignements dispensés sur chacun des sites sont adaptés aux spécificités de chacun de ces territoires.

Tarek Amyuni a rejoint le corps professoral de SKEMA en 1999 après une carrière en Finance internationale de Trader FOREX chez Merril Lynch Pierce Fenner & Smith. Il est aujourd’hui directeur du MSc Financial Markets and Investments sur le campus de Sophia-Antipolis.

Bertrand Groslambert est docteur en économie. Ses thèmes d’expertise sont la finance internationale et le risque pays. Il a par ailleurs travaillé en Afrique pour le groupe Total et a été gérant de portefeuille, spécialisé sur les marchés émergents. Il est directeur du MSc Financial Markets and Investments sur le campus de Raleigh.

Charles H.J. Reuter a rejoint le corps professoral de SKEMA en 2011 à l’issue de sa thèse ès sciences de gestion (en finance) et après une première activité professionnelle internationale en tant que consultant en stratégie. Il est aujourd’hui directeur du programme « FMI », programme qu’il a introduit sur le campus de Paris.

« L’objectif de la formation est de préparer au métier d’actuaire et d’avoir des étudiants directement employables à ce niveau en sortie de l’Institut », Marc Quincampoix, Responsable du Master Actuariat, l’Université de Bretagne occidentale.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Actuariat ?

Créé en 1989 en 2004, notre formation a été remise en conformité avec le processus européen de Bologne en 2004.

Notre formation est en 3 ans et le master Actuariat constitue les deux dernières années. Notre formation est reconnue par l’Institut des Actuaires français et pouvant délivrer le titre d’actuaire.

Combien avez-vous de promotions ?

22 promotions en 2013. L’effectif actuel est autour de la trentaine d’étudiants.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de préparer au métier d’actuaire et d’avoir des étudiants directement employables à ce niveau en sortie de l’Institut.

Quels sont les points forts du programme ?

Les points forts sont les domaines de l’actuaires : Mathématiques (probabilités, statistiques, mathématiques financières, mathématiques du risque), finance quantitative, comptabilité, informatique, droit et réglementation, Anglais.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants viennent surtout des classes préparatoires à dominante mathématique, mais aussi de Licence de Mathématiques ou MASS.

Comment est composé le corps enseignants ?

Professeurs et Maitres de conférences de l’Université de Bretagne Occidentale, d’enseignants chercheurs de Telecom Bretagne et de professionnels choisis pour leurs compétences dans l’aspect pratique du métier d’Actuaire.

Le choix d’intervenants investis dans la recherche est privilégié pour transmettre aux étudiants des connaissances parfois récemment élaborées ce qui est essentiel dans une profession en forte évolution comme celle d’actuaire.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le contact avec les entreprises est essentiel : les étudiants font un stage de six mois en entreprise. Ils doivent être directement employables à la fin de leur cursus.

Notre Institut à de très nombreux contacts avec des entreprises du secteur et souvent certains intervenants professionnels viennent de ces entreprises (ce sont parfois d’anciens élèves).

La direction de l’institut comporte des actuaires dont l’activité principale est en entreprise.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Une fois dans le monde professionnel, les actuaires travaillent dans les domaines de l’assurance, du conseil ou de la banque.

Nous gardons de très bons contacts avec nos anciens et sommes proches de l’Association des Actuaires de Bretagne (A2B), association qui comme son nom l’indique regroupe les actuaires sortis de l’Euria suite au parcours de 3 ans.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Nous commençons juste de rendre notre formation accessible à la formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous travaillons avec un conseil scientifique d’actuaires en postes en entreprise à différents niveaux et dans différents secteurs d’activité qui nous conseillent et nous alertent sur les modifications du métier.

Notre master a une évolution assez rapide pour un diplôme de ce niveau: nous sommes appelés à modifier tous les ans de 10 à 20 pour cent des enseignements de master à cause de cela.

Nous sommes aussi soumis à un audit de l’Institut des Actuaires français pour évaluer périodiquement notre formation et bien sûr aussi à l’évaluation quadriennale par le ministère comme toutes les formations de l’université.


Marc Quincampoix est Professeur à l’Université de Bretagne occidentale depuis 1996, auparavant il était Maitre de Conférences à l’Université Paris Dauphine et a été élève de l’Ecole Normale Supérieure (Saint-Cloud). Son domaine de recherche concerne l’optimisation et le contrôle stochastique et la théorie des jeux, sujet sur lequel il dirige un groupe de recherche au CNRS. Il préside actuellement le Conseil National des Universités en Mathématiques Appliquées. Il est directeur des études de l’EURIA depuis 2006 puis directeur de l’Institut depuis 2010

« L’année de licence offre un socle de connaissances solide à tout étudiant qui se destine à une carrière dans la finance », Christel DIEHL, Responsable de la Licence Droit Économie Gestion parcours Finance, l’IUP de Finance de Nancy.

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Licence Droit Économie Gestion parcours Finance ?

Cette licence appartient à l’IUP de Finance de Nancy, créé en 1992 au sein de la Faculté de Droit, Sciences économiques et Gestion.

Notre IUP, dirigé par Monsieur Jean-Luc Prévot, a fait œuvre pionnière dans l’Université française en développant une véritable professionnalisation des études de finance.

Le projet a été impulsé par le Professeur Daniel ARNOULD et M. Gérard AUBERT, ancien directeur régional du CFPB et du CFA des métiers de la Banque.

Combien avez-vous de promotions ?

Une promotion de L3 parcours finance qui est divisée en deux groupes pour les séances de travaux dirigés.

Quel est l’objectif de la formation ?

A l’issue de cette année de L3, les étudiants visent en général une poursuite en Master de finance. Ils peuvent notamment suivre un Master 1 en alternance ou en filière classique à l’IUP, puis obtenir l’un de nos trois Masters 2 de Finance qui existent eux aussi en apprentissage.

Quels sont les points forts du programme ?

Comme le montre la maquette des enseignements dispensés, l’année de licence offre un socle de connaissances solide à tout étudiant qui se destine à une carrière dans la finance.

Elle bénéficie en outre de nombreux atouts qui font sa force et sa spécificité :

– la diversité de parcours des étudiants qui l’intègrent favorise les échanges de points de vue et le partage des connaissances;

– l’intervention de professionnels (50% du corps enseignant) permet aux étudiants de mettre en perspective les cours plus théoriques;

– le stage de 2 mois complète la formation et offre aux étudiants l’opportunité d’affiner leur projet professionnel et en premier lieu leur choix de M2;

– la participation obligatoire à un projet collectif (journal de l’IUP, BDE, associations caritatives, etc.) pendant l’année de L3 permet aux étudiants de développer leur aptitude au travail de groupe, leur créativité et leur sens de l’organisation.

Quels sont les profils des étudiants ?

L’IUP de Finance de Nancy accueille des étudiants ayant suivi avec succès deux années de Licence (Economie, Droit-Economie, AES, LEA …) ou ayant obtenu un DUT GEA, TC ou encore, plus ponctuellement, un BTS de Gestion, Management, Comptabilité, etc.

Comment est composé le corps enseignant?

Le corps enseignant est composé d’universitaires et de nombreux professionnels issus de la banque, de l’assurance et des services financiers des entreprises.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les liens sont très forts puisque, dès son origine, l’IUP a favorisé un partenariat étroit avec le secteur bancaire : les professionnels participent au Conseil de Perfectionnement de l’IUP et contribuent à l’élaboration des maquettes d’enseignement, font partie des jurys de sélection des candidats L3, enseignent à l’IUP et deviennent souvent les maîtres de stage ou d’apprentissage puis les futurs employeurs de nos diplômés.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos anciens intègrent le monde bancaire en tant que conseillers en gestion de patrimoine (M2 NIP), directeurs d’agences bancaires ou chargés d’affaires professionnels (M2 BPMA)
chargés d’affaires entreprises (M2 CAE), mais certains choisissent également de devenir cadres dans les services financiers des entreprises, auditeurs, etc.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non, pas au niveau de l’année de L3 où la formation continue ne serait pas pertinente, en revanche la possibilité existe en Master à l’IUP.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

En partenariat avec les professionnels de la finance présents au sein du Conseil de Perfectionnement de l’IUP afin de répondre aux attentes du monde professionnel et en concertation avec l’Université afin de proposer une offre de formation cohérente à l’échelle de la Lorraine.


Christel DIEHL, diplômée de l’Institut Commercial de Nancy, a d’abord travaillé dans la vente au sein d’une multinationale puis a dirigé le service marketing d’une PME, avant de devenir professeur agrégé. Elle enseigne l’anglais de la finance et du droit des affaires à l’Université de Lorraine depuis 1996 et dirige la licence Droit Economie Gestion parcours Finance depuis 2004.

« Nos étudiants intègrent les grands cabinets d’audit (Ex : Deloitte, KMPG, Mazars, PWC) et les gros cabinets d’expertises comptables », Pierre-Antoine Sprimont, Responsable du Master Contrôle, Comptabilité, Audit, IAE de Rouen.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Comptabilité Contrôle Audit ?

Le master CCA de Rouen existe depuis 1987 date de la création de maîtrise de science et technique financière (MSTCF). C’est en 2004 que le diplôme devient Master Comptabilité Contrôle Audit (CCA) suite à la réforme LMD.

Notre Master CCA est une formation de l’IAE de Rouen (école universitaire de management) intégrée aux locaux de l’université de droit. Nos étudiants y côtoient donc les étudiants en marketing, ressources humaines, banques, assurances et carrières juridiques.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons deux promotions de Master CCA par an. Une en rythme continu, l’autre en rythme alternance.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le Master CCA de Rouen forme des futurs experts comptables, des contrôleurs de gestion, des auditeurs et des cadres administratifs d’entreprises.

Quels sont les points forts du programme ?

Le master CCA se conforme au programme du DSCG ce qui permet à nos étudiants de bénéficier des équivalences des UV 2,3,5,6,7.

Pour nous différencier des autres CCA, nous mettons l’accent sur les cours en anglais dès la licence (ex. économie, marketing, contrôle de gestion, théorie des organisations, finance) et nous proposons deux modules originaux en Master 2 à savoir l’aide à la création d’entreprise (ex rédaction d’un business plan) et l’audit des organisations non marchandes.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants diplômés de notre master CCA sont essentiellement issus d’un bac S ou ES.

La filière CCA de Rouen peut s’intégrer en Licence 3, en Master 1 ou directement en Master 2.

Les formations initiales des étudiants sélectionnés (tests, dossier, entretiens) sont variées car nous voulons diversifier les profils d’étudiants. Pour l’essentiel, les étudiants ont validés un BTS CGO, un DUT (GEA, TC, carrière juridique) ou une licence (économie, droit, AES), un DCG, un Master de gestion, voir une école d’ingénieur (pour les postes de contrôleur de gestion).

Comment est composé le corps enseignants ?

Les cours sont assurés dans des proportions égales par des enseignants hautement qualifiés (Doctorat) et par des professionnels spécialistes dans leurs domaines (avocats, experts comptables, commissaires aux comptes, ingénieurs).

Les professionnels n’ayant pas ces titres ne peuvent prétendre à enseigner dans notre master.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous entretenons des relations étroites avec les entreprises et les grandes associations professionnelles via notre association « génération CCA (loi 1901) ». Nous leur proposons par exemple l’organisation de conférences « clef en main ».

Notre réseau des anciens « sponsorise » nos nouveaux diplômés dans les cabinets d’audit et d’expertise.

Nous sommes en partenariat avec plusieurs cabinets de recrutement spécialisés dans les métiers du contrôle et de la finance.

Enfin nos intervenants professionnels apportent leurs réseaux et en font profiter nos étudiants.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

L’intégralité de nos étudiants trouve un emploi de suite après l’obtention de leur diplôme.

Cela s’explique par la qualité des enseignements dispensés et notre relation étroite avec les entreprises mais aussi par des facteurs contextuels.

D’abord l’audit, le contrôle de gestion et l’expertise comptable sont des métiers qui recrutent beaucoup. Ensuite, le Master CCA de Rouen est le seul master dans ce domaine sur toute la haute Normandie (de paris au havre). Enfin nous sommes très exigeants dans notre recrutement puisque nous affichons une sélectivité de 6% (30 diplômés en M2 pour 500 dossiers déposés L3,M1 et M2).

Nos étudiants intègrent les grands cabinets d’audit (ex Deloitte, KMPG, Mazars, PWC) et les gros cabinets d’expertises comptables. D’autres étudiants intègrent le contrôle de gestion de grandes entreprises où leur maitrise des rouages comptables et financiers est très appréciée dans les missions d’analyse de coûts et d’exercice budgétaire.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Nous avons deux sections de Master 2 CCA : l’une est en formation initiale et l’autre en formation continue.

Pour la première, les cours vont de septembre à mi janvier suivi d’un stage de trois à six mois. Pour la formation continue, l’alternance est sur un rythme d’une semaine de cours par mois (donc trois semaines en entreprise).

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

A ce niveau, notre marge de manœuvre est limitée, car nous devons respecter un référentiel national inscrit au BO afin de garantir les équivalences du DSCG à nos étudiants.

Les changements sont initiés par notre conseil de perfectionnement qui se réunit deux fois par an (comme l’exige notre charte qualité). Ce conseil est composé du président régional de l’ordre des experts comptables, du président de l’association des commissaires aux comptes, de directeurs de ressources humaines de directions régionales (ex banques, PME), de représentants de cabinets de recrutement spécialisés en contrôle de gestion et analyse financière et de nos anciens diplômés.

C’est par exemple sur leurs conseils que nous avons inscrit un semestre d’échange à l’international dans notre parcours.


Pierre-Antoine Sprimont, Professeur des universités et Docteur en gestion, est responsable de la filière CCA de Rouen et directeur adjoint de l’IAE. Il enseigne le contrôle de gestion et l’analyse des données. Ses recherches portent sur le management de la performance et les modèles de management.

« L’objectif est de former des collaborateurs opérationnels dans les plus brefs délais et ayant un fort potentiel d’évolution dans les métiers de la finance », Fabien Gerbaud, Responsable du M2 Métiers de la Banque et de la Finance, IAE de Tours

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Professionnel Métiers de la Banque et de la Finance ?

Le Master 2 « Métiers de la Banque et de la Finance » est une formation universitaire proposée en apprentissage. La formation est organisée à partir d’un tronc commun et est scindée en trois options au choix selon le projet professionnel de l’étudiant.

* Option « Finance » : Former les étudiants à l’analyse, au contrôle financier, aux montages financiers et à la gestion de trésorerie.
Débouchés : Directions administratives et financières et fonctions du Back au Middle Office, notamment le contrôle de gestion et reporting.

* Option « Banque et Marchés Financiers » (BMF) : Former les étudiants aux métiers de la banque d’investissement (Finance d’entreprise, Finance de marché et Corporate) et de la banque de détail.
Débouchés : Secteur bancaire, Sociétés de bourse, Assurances, Sociétés de courtage et de conseils en finance, Fonds d’investissement…

* Option « Conseiller Clientèle de Professionnels » (CCPRO) : Former les étudiants à l’aspect commercial de la banque de détail. Interlocuteur privilégié des entrepreneurs individuels (commerçant, artisan, profession libérale…) et des TPE (jusqu’à 1,5 millions d’euros de chiffre d’affaires). Cette option est pilotée avec la collaboration du Centre de la Formation de la Profession Bancaire (CFPB).
Débouchés : Conseiller Clientèle de Professionnels avec une évolution envisageable vers les métiers de « Conseiller Clientèle d’Entreprises » ou de directeur d’agences.

Combien avez-vous de promotions ?

Afin de s’adapter aux évolutions des métiers de la Banque, des marchés financiers et de la finance au sens large, le diplôme a été remodelé. En 1990, a été créé le DESS « Management du secteur financier » (prolongement de l’Institut d’Economie Bancaire de Tours créé en 1976).

Nous profitons encore de l’ancienneté et de la notoriété de ce diplôme. En 2003 a été créé, au sein de l’IAE, le Master 2 Ingénierie et Politique Financières. Le Master 2 « Métiers de la Banque et de la Finance » est né du rapprochement en 2008 de ces deux diplômes au sein d’un unique pôle regroupant les filières afférentes aux domaines de la Banque et de la finance (de marché et d’entreprise).

Sur les trois dernières années, l’effectif du diplôme autour des trois options se compose en moyenne de la façon suivante :
* Option Finance : 15 étudiants
* Option BMF : 15 étudiants
* Option CCPRO : 10 étudiants

À noter toutefois que les effectifs de chaque option restent flexibles.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif est de former des collaborateurs opérationnels dans les plus brefs délais et ayant un fort potentiel d’évolution dans les métiers de la finance. Dès la sortie du diplôme, les cadres financiers seront susceptibles de s’insérer dans des postes à responsabilités, aussi bien dans les directions administratives et financières que dans l’encadrement bancaire.

L’objectif est de donner aux étudiants les moyens d’une grande mobilité et des perspectives de promotion intéressantes au cours de leur carrière. Il faut que chacun, s’il le souhaite, soit en mesure d’évoluer au sein de la banque d’investissement et d’affaires comme au sein de la banque de détail. Il en va de même pour les fonctions financières en entreprise. Ce Master vise donc à proposer un juste équilibre entre une approche technique et une approche plus transversale (droit commercial et des affaires, fiscalité…).

Quels sont les points forts du programme ?

* L’apprentissage, une véritable 1ère expérience professionnelle qui valorise le CV.
Le rythme de l’apprentissage a été élaboré de façon à dispenser les enseignements de manière compacte et homogène, évitant qu’un cours soit réparti sur de nombreuses semaines. Ce calendrier de l’apprentissage permet à l’apprenti d’acquérir rapidement les connaissances théoriques (Analyse financière, Modes de placement (Produits dérivés) et de financement, Gestion de trésorerie, ERP Finance…) nécessaires à la réalisation des missions qui lui seront confiées en entreprise.

* Un équilibre et une interaction entre les interventions des universitaires et des professionnels

* Un tronc commun : Les enseignements dispensés dans le cadre du tronc commun permettent aux étudiants d’envisager une mobilité professionnelle ultérieurement. Certes les options ont pour vocation de les former sur des métiers spécifiques mais il y a toujours la possibilité grâce aux compétences techniques acquises dans le cadre du tronc commun d’évoluer sur d’autres postes : Contrôle de gestion….

* Une méthode d’enseignement qui s’adapte aux besoins de formation des futurs collaborateurs :
Exposés oraux à partir de constitution de dossiers de façon à favoriser le travail en équipe et les aptitudes relationnelles, l’utilisation des outils de bureautique pour la restitution des données, l’esprit d’analyse et de synthèse et l’aisance dans la communication et la négociation commerciale.

Quels sont les profils des étudiants ?

Recrutement des étudiants titulaires
– Soit d’un Master 1 spécialisé en Finances – Comptabilité (IAE et Ecoles de Commerce)
– Soit d’un Master 1 plus généraliste (Filières AES, Economie…) mais avec des prérequis techniques indispensables dans leur cursus d’origine notamment en comptabilité financière et analyse financière.

Au delà du diplôme acquis sur les années antérieures, nous recherchons des profils d’étudiants rigoureux, volontaires, dynamiques et qui ont la fibre commerciale pour les profils CCPRO.

Comment est composé le corps enseignants ?

Les enseignements sont assurés à hauteur de 55 % par des enseignants universitaires ou d’école de commerce et à hauteur de 45 % par des professionnels pour les parcours Option Finance et option BMF.

Pour le parcours CCPRO, l’enseignement dispensé par des professionnels de la Banque est de 65%, le reste étant assuré en tronc commun par des enseignants universitaires. Le partenariat avec le CFPB permet de profiter de son réseau de professionnels et de ses pratiques pédagogiques.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

De nombreux partenariats avec l’ensemble des banques de proximité (Sièges sociaux et Agences) et les banques d’investissement et d’affaires, ainsi que de nombreuses entreprises du tissu économique local.

Nous demandons toutefois une mobilité géographique pour nos étudiants dans le cadre des contrats d’apprentissage, car nous développons également des partenariats notamment avec les sièges de grands groupes situés sur la Région Ile de France. Des aides financières sont alors accordées par le CFAIURC (Centre de Formation d’Apprentis Inter universitaire Région Centre) pour se loger et pour se déplacer.

Le CFAIURC met, à la disposition des étudiants, une plate-forme numérique sur laquelle sont déposées des propositions de contrats d’apprentissage avec les entreprises.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Secteur Bancaire :
* Banque de détail (Particuliers, Professionnels, Entreprises) : Directeur d’agence, Directeur centre d’affaires entreprises, Responsable des engagements, Analyste risques, Trésorier, Contrôleur de gestion, Conseiller Clientèle Professionnels, Conseiller Clientèle Entreprises,

* Banque de financement et d’investissement : Traders, Analyste économique et financier, Analyste financement structuré…

Secteur des entreprises privées (au sens plus large) : Analyste financier, Contrôleur de gestion, Responsable de l’équipe trésorerie Euro-devises au sein du service back office d’un grand groupe international.…

Institutions financières publiques (Caisse des Dépôts, OSÉO) : Analyste financier

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

La formation continue est possible et peut s’inscrire dans un nouveau projet professionnel d’un salarié.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Le diplôme est géré par une équipe pédagogique qui organise régulièrement :

– Des réunions avec les intervenants afin d’ajuster les objectifs et le contenu des cours ainsi que leurs interactions,

– Des réunions avec des responsables du domaine bancaire afin de connaître au mieux leurs besoins en termes de formation pour leurs futurs collaborateurs,

– Des évaluations des cours de la part des étudiants et des réunions d’échange dans une démarche d’amélioration continue.


M. Fabien GERBAUD, PRAG Economie – Gestion à la Faculté de Droit de Tours, Enseignant en Comptabilité financière, Analyse financière et contrôle de gestion et Responsable pédagogique du Master 2 Pro « Métiers de la Banque et de la Finance » à l’IAE de Tours.

« Le Diplôme Universitaire d’Actuaire de Strasbourg est une formation de haut niveau, en trois ans, qui prépare au métier d’Actuaire », Jacques FRANCHI, Responsable du DUAS, Université de Strasbourg

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Actuariat et Gestion du Risque ?

Il est issu de l’ancienne formation en trois ans, constituée de la MSG « Gestion du risque » et du DESS
« Actuariat », créée en 1984 en réponse à la demande de l’industrie.

Et de fait, la filière actuarielle à Strasbourg est encore aujourd’hui axée sur le « Diplôme Universitaire d’Actuariat de Strasbourg » (DUAS), qui délivre le titre d’Actuaire, reconnu par l’Institut des Actuaires (émanation de la profession).

La première année du DUAS se superpose à la troisième année de Licence (L3), effectuée soit en Licence de mathématiques soit en Licence mathématiques-économie, et ses deux dernières années se superposent au Master (M1 et M2). Le DUAS a toujours été fondé sur une interaction entre les deux UFR de Sciences économiques et de Gestion d’une part et de Mathématiques et Informatique d’autre part.

Le renouvellement du contrat quadriennal (co-signé pour la première fois en 2009) entre l’Université de Strasbourg et le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour la période 2013-2017 se trouve coïncider avec une modification du rattachement du DUAS à l’intérieur de l’université de Strasbourg : sa gestion est désormais assurée par l’UFR de Mathématiques et Informatique.

L’intitulé du Master change également, pour devenir le « parcours Actuariat du Master mention Mathématiques et Applications, spécialité Statistique » (cette dénomination alambiquée étant due à la volonté des autorités de réduire le nombre des mentions de Master).

Combien avez-vous de promotions ?

Chaque année nous délivrons entre 15 et 20 diplômes d’actuaire, depuis 1987 sous la forme actuelle ; cela donne donc déjà 25 promotions de diplômés.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le Diplôme Universitaire d’Actuaire de Strasbourg (DUAS) est une formation de haut niveau, en trois ans, qui prépare au métier d’Actuaire.

En tant qu’expert en mathématiques financières, ce qui inclut calcul des probabilités et statistique, le futur actuaire doit avoir une bonne base mathématique combinée avec des connaissances solides en économie, en gestion et en finance. Il doit en outre être déjà instruit des problématiques essentielles rencontrées par les actuaires en exercice.

Quels sont les points forts du programme ?

L’actuaire est un spécialiste de la gestion du risque qui réalise des études économiques, financières et statistique dans le but de mettre au point ou de modifier des contrats d’assurances, qui évalue les risques et les coûts pour les assurés et les assureurs et fixe les tarifs des cotisations en veillant à la rentabilité de l’entreprise, qui suit les résultats d’exploitation et surveille les réserves financières de sa compagnie.

Pour mener à bien ces différentes tâches, il doit non seulement maîtriser les outils probabilistes, statistiques, et informatiques, mais aussi être compétent en comptabilité et dans les aspects juridiques, financiers et fiscaux.

Nous proposons donc une formation pluridisciplinaire, qui tire pleinement profit de la collaboration entre l’UFR de Mathématique et d’Informatique et la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, ainsi que de la proximité de pays à riche tradition actuarielle universitaire (Allemagne, Autriche, Belgique, Luxembourg, Suisse).

Le Diplôme Universitaire d’Actuariat de Strasbourg est un diplôme en trois ans, reconnu par l’Institut des Actuaires, qui confère le titre de membre associé de l’Institut des Actuaires.

Quels sont les profils des étudiants ?

Ils sont issus d’un L2 soit de mathématiques soit de mathématiques-économie, ou bien de classe préparatoire aux grandes écoles, de commerce ou d’ingénieurs.

Un concours national d’entrée en Licence 3-DUAS 1 sera mis en place pour l’année 2014, commun avec les formations en actuariat de Brest (Euria), Lyon (Ifsa) et Paris (Isup et Dauphine).

Cette année 2013 nous recruterons encore nos étudiants sur dossier et après un entretien (la date limite de dépôt des dossiers est fixée au 15 juin 2013 ; il y a une pré-inscription à effectuer avant ; voir notre site web.

Dans l’avenir une possibilité d’accès direct en Master 1-Duas 2 selon ces modalités sera maintenue.

Comment est composé le corps enseignant ?

La majorité, sont des enseignants-chercheurs de la faculté de Mathématiques et Informatique et de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, relevant de l’Université de Strasbourg. D’autres sont des professeurs invités étrangers, universitaires spécialistes de branches particulières de l’actuariat et professeurs titulaires en Belgique ou en Suisse.

Enfin un quart des cours sont assurés par des intervenants professionnels, actuaires confirmés, en poste au sein des plus grandes institutions et entreprises de l’assurance (ou bien encore : du conseil, de la banque, du contrôle, de l’audit).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Hors l’intervention de professionnels extra-universitaires dont nous bénéficions dans plusieurs cours (comme mentionné ci-dessus), plusieurs entreprises nous prennent régulièrement des étudiants en stage. Ces stages (à Strasbourg, Paris et à l’étranger) durent au total au moins 6 mois ; le tuteur académique est à même de discuter avec le maître de stage des problématiques les plus récentes à l’occasion de la rédaction du mémoire de stage et de sa soutenance.

Par ailleurs des actuaires employés par des grandes entreprises viennent présenter leur activité devant nos étudiants.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Avec 25 promotions d’anciens étudiants, nous en trouvons dans des fonctions de direction, de conseil, de supervision, en France et à l’étranger, et cela plus précisément dans les spécialités suivantes :
– responsable d’études actuarielles, en vie ou non-vie ;
– responsable des tarifications, des provisions et d’inventaire ;
– actuaires consultants en retraite, prévoyance et santé ou en réassurance ;
– gestionnaires du risque en assurance, réassurance ou en finance ;
– audit des sociétés d’assurance ;
– chef de brigade à l’Autorité de Contrôle Prudentiel.

L’un de nos anciens étudiants est aujourd’hui à la fois directeur d’entreprise et vice-président de l’Institut des Actuaires.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Nous accueillons en seconde année (niveau M1) après examen de leur dossier quelques étudiants n’ayant pas suivi notre première année (de niveau L3). Mais nous n’avons pas de formation continue proprement dite.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous avons des contacts avec l’évolution de la pratique actuarielle réelle, via les invitations d’universitaires étrangers spécialistes de cette branche, avec les anciens étudiants, et via les recherches universitaires sur les sujets de pointe en mathématiques de la finance et de l’actuariat.


Jacques FRANCHI est professeur de mathématiques à l’Université de Strasbourg, probabiliste spécialisé en théorie des processus aléatoires évoluant des diverses structures géométriques (variétés riemanniennes ou relativistes). Il est auteur d’une série d’articles de recherche sur ce sujet, ainsi que de livres de recherche (Hyperbolic dynamics and Brownian motion, avec Y. Le Jan ; Oxford University Press 2013) ou d’enseignement (Processus aléatoires à temps discret ; Ellipses 2013. Et : Calcul des probabilités, 3ème édition, avec D. Foata et A. Fuchs ; Dunod 2012).

« Nous travaillons en forte concertation avec l’Institut des Actuaires, pour que notre formation soit toujours en conformité avec les avancées techniques », Franck Vermet, Responsable de la Licence Mathématiques Financières, Euro-Institut d’Actuariat

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Licence Mathématiques Appliquées et Sciences Sociales Parcours Mathématiques Financières ?

Créé en 1989 par Hervé Le Borgne, Actuaire, avec adaptation au LMD en 2004, le parcours « mathématiques financières » existe pour la troisième année de Licence MASS. Il constitue la première année d’une formation en trois ans (L3 MASS « mathématiques financières » et Master Actuariat) reconnue par l’Institut des Actuaires français et pouvant délivrer le titre d’actuaire.

Combien avez-vous de promotions ?

Cette année sortira la 22ème promotion de l’EURIA, suite au parcours de 3 ans licence mathématiques financières et master actuariat. A la création, les promotions comptaient une quinzaine d’étudiants et depuis quelques années, elles comptent 25 à 35 étudiants.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la Licence mathématiques financières est de donner aux étudiants une vision de base des outils actuariels ainsi que des connaissances généralistes dans les domaines connexes (mathématiques appliquées, comptabilité, environnement juridique, gestion, économie, langues…), et ainsi de permettre aux étudiants de poursuivre la formation en trois ans de l’EURIA (L3 MASS « mathématiques financières » et Master Actuariat).

Quels sont les points forts du programme ?

Les points forts du programme sont les suivants :
– Mathématiques de base (analyse, intégration, probabilités, statistique, optimisation, …) en vue d’une poursuite d’étude dans un Master d’actuariat (ou Mathématiques financières);
– Analyse et traitement mathématique et statistique des problèmes économiques et sociaux ;
– Mathématiques financières de base ;
– Informatique (notamment langage R et VBA) ;
– Anglais économique et scientifique ;
– Compétences de base en comptabilité, économie générale, commerce et droit.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants proviennent majoritairement des classes préparatoires à dominante mathématique, et également de Licence de Mathématiques ou MASS.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est constitué d’enseignants-chercheurs de l’université de Bretagne Occidentale et d’intervenants professionnels pour les matières plus directement liées au métier d’actuaire. Cette complémentarité nous semble essentielle pour que les étudiants acquièrent à la fois les connaissances théoriques et pratiques pour affronter leur quotidien de demain.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Volontairement, nous avons souhaité être proches des entreprises et des actuaires pour préparer les étudiants au monde du travail. Nous avons donc de très nombreuses relations avec les entreprises : interventions pour des cours, partenariat donnant lieu à des stages, et présence de 4 actuaires (venant de 4 entreprises différentes) dans le Collège de Direction de l’Euria.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La très grande majorité des étudiants poursuivent leurs études en Master d’Actuariat à Brest et deviennent ainsi Actuaire. Une fois dans le monde professionnel, les actuaires travaillent dans les domaines de l’assurance, du conseil ou de la banque. Nous gardons de très bons contacts avec nos anciens et sommes proches de l’Association des Actuaires de Bretagne (A2B), association qui comme son nom l’indique regroupe les actuaires sortis de l’Euria suite au parcours de 3 ans.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, notre formation est depuis peu accessible en VAE.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous travaillons en forte concertation avec l’Institut des Actuaires, pour que notre formation soit toujours en conformité avec les avancées techniques et les besoins du métier d’actuaire.

Afin de conserver la possibilité de délivrer le titre d’Actuaire au terme du cycle de 3 ans, nous sommes régulièrement audités par l’Institut des Actuaires, qui vérifie que notre programme, nos intervenants et notre cursus sont conformes à ses exigences.


J’ai suivi mes études universitaires en Mathématiques à l’Université de Rennes 1, où j’ai obtenu mon Doctorat en Mathématiques et Applications en 1994. Je suis Maître de conférences à Brest à l’Université de Bretagne Occidentale depuis 1996.
J’ai été Directeur du Département de Mathématiques de 2003 à 2007 et je suis Directeur des Etudes de l’EURIA (Euro-Institut d’Actuariat) depuis 2011.
Mes activités de recherche portent sur la théorie des probabilités, plus précisément les modèles de réseaux de neurones (modèle de Hopfield, modèles de mémoire associative), la physique statistique, les algorithmes stochastiques, les marches aléatoires, les modèles de télécommunication.
J’effectue une grande partie de mes enseignements à l’EURIA, où j’enseigne les probabilités, les statistiques, la simulation stochastique, l’informatique, l’analyse de données, et les mathématiques actuarielles.