« Montrer que la gestion financière est bien interconnectée avec les autres grandes fonctions de l’entreprise », Eric Lamarque, Responsable du Master Management Financier, IAE de l’Université Montesquieu Bordeaux IV.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Management Financier ?

Créé en 1992 sous la dénomination Gestion comptable et financière ce master a été rebaptisé en 2002 « Management financier » pour répondre à une demande croissance de renforcement des compétences en matière de gestion financière des entreprises mais aussi de bien comprendre le liens entre les grandes décisions stratégiques et leurs conséquences financières.

Par ailleurs nous avons voulu affirmer que la finance est un outil et un levier de performance pour le management global de l’entreprise

Combien avez-vous de promotions ?

En France nous avons chaque année une promotion de 25 étudiants en formation initiale et nous avons quatre promotion d’étudiants dans quatre universités étrangères (université nationale du vietnam à Hanoi, l’université Libano- canadienne à Beyrouth, L’université Saint Clément à Sofia et l’université catholique de saint domingue).

Au total nous avons près de 150 étudiants dont la majorité à l’international. Ce développement est très spécifique et correspond à notre volonté de donner dans plusieurs régions du monde une vision de la finance un peu différente de celle véhiculée par les universités anglo saxonnes.

Quel est l’objectif de la formation ?

Montrer que la gestion financière est bien interconnectée avec les autres grandes fonctions de l’entreprise, analyser les conséquences de choix stratégiques, des choix juridiques, des choix fiscaux sur les résultats de l’entreprise.

Quels sont les points forts du programme ?

L’ouverture et le lien sur des disciplines périphériques mais essentielle à la compréhension et à l’analyse des choix financiers de l’entreprise (stratégie, droit, fiscalité). Par ailleurs depuis 2002 nous avons introduit 60 heures d’éthique et de déontologie financière ce qui est une vraie originalité de cette formation.


Quels sont les profils des étudiants ?

Ils sont issu d’un parcours économie finance pour la plupart. Ils ont une bonne connaissance des techniques financières de bases mais n’ont pas la vision des impacts et des relations entre la fonction financière et le reste de l’entreprise.

Nous accueillons aussi des étudiants du parcours gestion des organisations de Science Po et parfois nous recrutons des juristes, des experts comptables ou des fiscalistes qui souhaitent développer des compétences en matière financière.

Comment est composé le corps enseignants ?

Nous avons un tiers de nos cours assurés par des professionnels mais nous cherchons surtout à associer des binomes universitaire/professionnel sur chaque cours quand cela est possible. Le croisement des expériences est très riche pour les étudiants.

Par ailleurs j’ai recruté des enseignants qui avaient une bonne expérience en entreprise et qui sont régulièrement sollicités pour des missions d’expertises et d’études.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le master est adossé depuis 2005 à une chaire « management des entreprises financières » financée depuis sa création par des établissements financiers de la place. Cette chaire nous permet des échanges continus, des intervention des professionnels, des débouchés privilégiés pour des stages et parfois des emplois.

Par ailleurs cette chaire est membre du pôle de compétitivité mondial Paris Europlace et participent régulièrement aux activités de ce pôle. A bordeaux, elle est membre du Cluster régional TIC Santé et réalise pour son compte des études économiques et financières.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Aujourd’hui notre taux d’emploi mesuré par le baromètre de l’université Bordeaux 4 pour les étudiants sortis en 2010 est de 100 %. Sur la dernière promotion de 2011/2012 90 % des étudiants occupaient un poste en rapport avec leur formation dans les six mois.

Ils occupent principalement des fonctions dans des directions financières d’entreprise (crédit manager, assistant gestion de trésorerie, assistant en gestion de risque…).

Une bonne partie se dirige également vers le secteur bancaire (analyste crédit, contrôleur interne, gestionnaire de back ou middle office…).


Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

Le master est hébergé au sein de l’IAE de Bordeaux. A ce titre l’IAE fait l’objet d’une certification qualité SGS et les programmes sont évalués régulièrement par cet organisme.

Cela nous conduit à évaluer les enseignements par les étudiants, à constituer un comité de perfectionnement qui se réunit régulièrement, à se doter d’un service des stages, à offrir des possibilités de parcours internationaux…


Eric Lamarque, Docteur et Agrégé en Sciences de Gestion est professeur à l’Université Montesquieu Bordeaux 4 où il dirige la chaire « Management des entreprises financières » et le master Management Financier. Auteur ou coordonnateur de plusieurs articles et ouvrages sur la gestion et le management des banques, il intervient comme expert auprès des directions générales d’établissements financiers pour les accompagner dans les restructurations et leur stratégie de développement. Il est actuellement président du Conseil National des Universités pour la Gestion et membre du conseil de Surveillance de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou Charente.

« Il s’agit de former des experts-comptables, des commissaires aux comptes, des contrôleurs de gestion de haut niveau », Luc MARCO, Responsable du Master GEO spécialité Comptabilité, Contrôle, Audit, Université Paris 13.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Gestion des entreprises et des organisations spécialité Comptabilité, Contrôle, Audit ?

Ce master a été créé en septembre 2004 sur le site de Bobigny. Il s’appelait à l’époque « Comptabilité, Audit et Contrôle ».

Il a été transféré sur le site de Villetaneuse en septembre 2005 et s’est ensuite intitulé « Comptabilité, Contrôle, Audit » en 2007. Il a bénéficié de l’équivalence avec les 5 options du DSCG en 2008.

Avec cette nouvelle formule nous en sommes à la cinquième promotion.

Combien avez-vous de promotions ?

Il y a une promotion en formation initiale et une promotion en apprentissage. Le programme est le même dans les deux promotions sur les deux années de formation : M1 et M2.

Chaque promotion comporte environ 25 étudiants. Chaque année il y a près de 200 candidatures en formation initiale et une quarantaine en apprentissage.

Quel est l’objectif de la formation ?

Il s’agit de former des experts-comptables, des commissaires aux comptes, des contrôleurs de gestion de haut niveau, et des auditeurs internes ou externes dans les entreprises privées ou dans les organisations publiques ou parapubliques : les collectivités territoriales par exemple.

Les candidats doivent avoir une formation d’environ 3 ans en comptabilité et des aptitudes certaines en analyse et en esprit de synthèse.

Quels sont les points forts du programme ?

C’est surtout l’apprentissage conjoint de la comptabilité, de la fiscalité, du contrôle de gestion et du management stratégique. La formation débouche sur la rédaction d’un rapport de stage en lien avec les concepts avancés de la recherche dans la discipline CCA.

Notre master est l’un des seuls à proposer la possibilité de faire une thèse ensuite pour les meilleurs éléments.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les candidats sont issus d’une licence de sciences de gestion, d’économie, d’AES ou de droit des affaires. Ce sont des personnes principalement originaires de la Seine-Saint-Denis et de la région parisienne.

Comment est composé le corps enseignants ?

Il y a 7 professeurs ou maîtres de conférences titulaires des Universités, 2 professeurs associés travaillant dans le privé, plusieurs experts-comptables agréés, des juristes ou fiscalistes, et même d’anciens étudiants actuellement associés dans des cabinets d’expertise comptable.

Le responsable de la spécialité CCA est un professeur certifié de comptabilité, ancien inspecteur des impôts (monsieur K. Merghaoui).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le responsable du secteur « apprentissage » a mis sur pieds un réseau avec des entreprises du département 93 (C. Pokassa, professeur associé à temps plein, docteur en sciences de gestion). La VAE et la VAP sont assurées par le CEDIP de l’Université Paris 13 (directeur : Joseph Cerrato).

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Parmi les étudiants issus des trois dernières promotions, nous avons plusieurs experts-comptables (par exemple Malika Chemmi, titulaire du DCG depuis juin 2013), deux doctorants (dont Loutfi Dhoiffir qui deviendra le premier professeur des universités en comptabilité aux Îles Comores, et Kalifa Doumbia de nationalité Ivoirienne) et de nombreux contrôleurs de gestion.

Quelques-uns sont devenus professeurs de comptabilité dans l’enseignement secondaire ou technique.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non, nous avons uniquement de la VAE (validation des acquis de l’expérience) et de la VAP (validation des acquis professionnels). Les enseignements ont lieu à Villetaneuse pour la formation initiale et à Argenteuil pour les apprentis. Le suivi des stagiaires se fait en entreprise ou en cabinet d’expertise comptable.


Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Notre master est en partenariat étroit avec l’INTEC-CNAM (directeur : Patrick Boisselier) et en réseau avec le master CCA de l’Université René-Descartes (responsable : Nathalie Ravidat). La mention de master va devenir « Contrôle et Gouvernance » à partir de septembre 2014.

Ce master relèvera de la communauté d’Universités intitulée : Sorbonne Paris Cité. Nous faisons partie de l’Association nationale des masters CCA (Président : monsieur Jean Montier de l’Université de Caen).


Luc MARCO est professeur des universités, agrégé en sciences de gestion. Après des études universitaires à Nice et Paris 1, il a été statisticien auprès des services du Premier ministre.
Devenu enseignant en avril 1987, il a dirigé 4 spécialités de master : CAAE (Rouen), Entrepreneuriat (Paris 5), Management de la Santé (Paris 13), et CCA (Paris 13). Il est responsable de la mention de master « Gestion des entreprises et des organisations » depuis janvier 2011. Il est aussi directeur adjoint du Centre de recherche en économie de Paris-Nord, laboratoire associé au CNRS, depuis juin 2012. Ses recherches portent sur l’histoire du management, de la comptabilité et de la finance. Il a publié 20 ouvrages et 75 articles scientifiques.

Quelle formation en Corporate Finance ? Découvrez le Mastère Spécialisé Ingénierie Financière d’EMLYON avec Jonathan Landais, Promotion 2012.

« En faisant le MIF, on acquiert une ouverture d’esprit, mais aussi les savoir-faire et savoir être indispensables en banque d’affaires. », Jonathan Landais, MS Ingénierie Financière Promotion 2012.

Qu’avez vous pensé des cours ?

Le Mastère Spécialisé Ingénierie Financière (MIF) convient autant aux étudiants souhaitant développer une double compétence (pour les ingénieurs notamment) qu’à ceux cherchant à acquérir une véritable expertise.

Les métiers du corporate finance nécessitent un apprentissage sérieux et rigoureux. Le MIF, de par sa densité éprouvante pendant 8 mois, ne forme pas des étudiants mais des « futurs-professionnels » désirant rapidement (et efficacement !) s’insérer dans le monde exigeant de la finance.

La seconde partie de la formation, axée sur les compétences professionnelles, fait échos à une première étape très technique, très intense. Tout est fait pour donner à l’étudiant les bonnes cartes, l’apprentissage en lien avec son projet personnel et professionnel.

Le métier des fusions-acquisitions est bien évidemment développé, par des intervenants reconnus pour leurs track records, tout comme ceux préparant au capital investissement, au financement de projet ou encore aux financements structurés.

Comment évaluez-vous la qualité des intervenants ?

La diversité des professeurs-professionnels présente une valeur ajoutée qu’aucune autre formation ne pourrait apporter.

En faisant le MIF, on acquiert une ouverture d’esprit, mais aussi les savoir-faire et savoir être indispensables en banque d’affaires. On se sent proche des réalités et de l’actualité, et on profite de l’expérience des anciens élèves.

Les interventions de cadres de JPMorgan, Rothschild, DC Advisory ou encore de la Société Générale (notamment une intervention très intéressante de la part d’un responsable du service Ethique) donnent aux étudiants une approche beaucoup plus pratique.

Est-ce que vous pensez que cette formation vous a bien préparée à votre métier actuel ?

A l’origine je souhaitais intégrer une grande Banque de Financement et d’Investissement (Fusions Acquisitions) et me voici en salle de marché (Equity Research).

Aucun projet n’est figé et il faut savoir saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent. Une chose est sûre, j’avais ciblé mon secteur.

Pour le reste, le MIF donne toutes les clés pour évoluer dans le monde sélectif du corporate finance… et s’y épanouir !

+ d’avis sur le Mastère Spécialisé Ingénierie Financière

« Ce master est généralement considéré comme la voie privilégiée d’accès à la profession d’expert-comptable et de commissaire aux comptes », Jean-Jacques FRIEDRICH, Responsable du Master CCA – Comptabilité Contrôle Audit, IAE de Lyon 3.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master CCA – Comptabilité Contrôle Audit ?

Le Master CCA a été créée il y a une dizaine d’année lors de la mise en place du système LMD dans les universités françaises.

Il succède à la MSTCF (Maîtrise des Sciences et Techniques Comptables et Financières) créée en 1981 à Lyon et constitue, dans la continuité de cette dernière, la voie universitaire d’accès à la profession d’expert-comptable et de commissaire aux comptes.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous accueillons chaque année une promotion d’une quarantaine d’étudiants à Lyon.

A cette promotion s’ajoute deux programmes de master CCA délocalisés à l’étranger. Le premier à Tunis (depuis 8 ans – 30 étudiants par an environ), le deuxième à Casablanca (depuis 5 ans, 30 étudiants par an environ).

Quel est l’objectif de la formation ?

Ce master, qui fait partie d’un réseau de 40 formations identiques en France, est généralement considéré comme la voie privilégiée d’accès à la profession d’expert-comptable et de commissaire aux comptes et, plus généralement, à l’ensemble des métiers du chiffre entendus au sens large : comptabilité, audit, finance et contrôle.

Le programme des enseignements correspond au minimum à celui du DSCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et Gestion), diplôme national d’expertise comptable, dont le master CCA offre la dispense de 5 UE (unités d’enseignement) sur 7.

Le contenu et le niveau des enseignements dispensés doivent permettre aux étudiants de se présenter avec les plus grandes chances de succès aux deux UE restantes du DSCG.

Quels sont les points forts du programme ?

Les points forts du Master CCA sont les suivants :

– forte sélection à l’entrée, à partir d’un vivier interne (celui de Licence 3 CCA de Lyon), mais aussi externe (sélection sur dossier et entretiens, d’étudiants issus d’autres établissements français et étrangers) ;

– appartenance à un réseau national de masters CCA, construit selon la même philosophie, les mêmes objectifs et les mêmes programmes ;

– partenariats étroits avec le monde économique et les ordres professionnels (Ordre des experts-comptables, Compagnie des commissaires aux comptes, cabinets d’audit internationaux, nationaux et régionaux, prestataires informatiques (exemple CEGID).

Quels sont les profils des étudiants ?

Les candidats retenus dans ce master sont dans leur grande majorité titulaires d’une Licence CCA ou Sciences Comptables et Financières, après qu’ils aient effectué leurs deux premières années d’études dans des Licences Economie-Gestion ou Sciences de gestion, en classes de BTS Compta-Gestion ou en DUT Gestion des entreprises (Option Finance-Comptabilité).

Comment est composé le corps enseignants ?

L’enseignement est dispensé à la fois par des universitaires (professeurs agrégés, maître de conférences, professeurs des universités) et des professionnels du monde des affaires (experts-comptables, auditeurs, avocats, conseillers juridiques, inspecteurs des impôts, cadres bancaires, cadres et dirigeants de sociétés…).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Des partenariats forts existent, d’une part, avec les ordres professionnels concernés par cette formation, le Conseil de l’Ordre des experts-comptables et la Compagnie régionale des Commissaires aux comptes, et d’autre part, avec les cabinets d’audit et d’expertise comptable, de taille internationale (type Big Four), nationale ou régionale.

Ces partenariats prennent la forme de journées métiers au cours desquels les étudiants sont approchés par les cabinets d’audit et les entreprises, en vue de nouer des liens susceptibles de les conduire vers un stage ou un emploi.

Par ailleurs, une journée baptisée Stud’Expert est organisée tous les ans depuis plus de 10 ans, en partenariat avec le Conseil de l’Ordre des experts-comptables et la Compagnie des commissaires aux comptes. Elle constitue un rendez-vous annuel visant à promouvoir auprès des jeunes étudiants, l’ensemble des métiers du chiffre.

Enfin, des conférences sont également organisées avec des professionnels du monde des affaires sur des thématiques permettant de mettre en perspective des problématiques de recherche avec des réalités et des enjeux de terrain.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La plupart de nos étudiants entrent en stage d’expertise comptable et deviennent experts-comptables et commissaires aux comptes à l’issue de leurs trois années de stage.

D’autres se dirigent vers les entreprises et les banques où ils occupent des postes d’auditeurs internes, de contrôleurs de gestion, de directeurs comptables, de responsable de consolidation, d’analyste financiers.

D’autres encore, plus rares, choisissent de faire carrière dans l’administration (inspections des impôts) ou vers l’enseignement et la recherche.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Cette formation est accessible en formation continue.

Néanmoins, les pré-requis élevés de cette filière, la durée des études (obligatoirement deux ans) ainsi qu’un volume horaire nettement plus élevé que dans d’autres formations, font que, dans les faits, peu d’étudiants peuvent suivre ce cursus dans le cadre d’un congé-formation.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

La formation s’est dotée d’un Comité de pilotage comprenant à la fois des universitaires et des représentants de la profession comptable.

Cette structure permet de faire évoluer les enseignements en tenant compte des besoins exprimés par les professionnels du chiffre.

A titre d’exemple, des cours dispensés en anglais ont été introduits dans le programme, ainsi que des enseignements prenant en compte les évolutions actuelles des référentiels comptables internationaux, de même que les évolutions technologiques récentes en matière dans le domaine des systèmes d’information (ERP, EDI, cloud computing etc.).


Agrégé d’économie et gestion et diplômé expert-comptable, Jean-Jacques FRIEDRICH enseigne la comptabilité financière et les normes IFRS à l’IAE de l’Université Jean Moulin – LYON 3 où il dirige le Master 2 CCA (Comptabilité – Contrôle – Audit). Il est par ailleurs responsable de plusieurs programmes de master à l’étranger (Chine, Tunisie, Maroc, Afrique subsaharienne). Il est également auteur de plusieurs ouvrages dans le domaine de la comptabilité.

« Le Master 2 Contrôle de Gestion est ancré dans la réalité des entreprises », Gérard Cluze, Responsable du Master 2 Contrôle de Gestion, IAE de l’Université Jean Moulin de Lyon 3.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Contrôle de Gestion ?

Le Master Contrôle de Gestion de l’IAE de l’Université Jean Moulin de Lyon 3 a été créé en 2003, à la demande des entreprises partenaires de l’IAE.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons une promotion par an. 25 étudiants par promotion pour environ 200 demandes chaque année.

Origines :
Internes à l’IAE (ils ont fait un M1 à l’IAE à Lyon ou ils étaient en M1 dans une université étrangère partenaire ou ils étaient en césure dans une entreprise pendant un an).
– ou qui viennent d’autres universités françaises (Toulouse, Paris, etc.)
– ou qui viennent d’universités étrangères (Pékin, Budapest, etc.)

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de former à un métier : celui de Contrôleur de Gestion.

Quels sont les points forts du programme ?

Un ancrage dans la réalité des entreprises. L’apprentissage et l’usage des Systèmes d’information (nombre d ‘heures très important + renforcement.

Sur des progiciels type ERP (CEGID, SAP, etc.) ce qui permet d’avoir des étudiants rapidement efficients en entreprise.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudaints du Master 2 Contrôle de Gestion sont issu d’un Bac + 4 avec un DUT ou un BTS de gestion, ou licence AES ou Eco. Gestion.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignants est composé d’universitaires et de professionnels en activité en entreprises.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

– Partenariats nombreux ;
– Participation des entreprises aux jurys de sélection ;
– Chaque étudiant fait un stage de 6 mois en immersion totale en entreprise ;
– Un tuteur universitaire assure le lien entre l’entreprise, l’étudiant et l’université ;
– Participation de l’entreprise à l’épreuve de soutenance du mémoire.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Très fort taux d’embauche (la crise est très favorable aux contrôleurs de gestion !!!)

Embauchés dans des PME (calculs de coûts de revient dans des entreprises industrielles, mises en place de budgets, de tableaux de bord, etc) , grandes entreprises (EDF, SNCF) , big four (Deloit, KPMG Genève) , collectivités territoriales, entreprises du domaine de la santé (ex. dans une entreprise qui gère des maisons de retraite privées)

Banques (grandes banques en France, ou au Luxembourg, ou ex. récent : Locam à St Etienne), etc.

Salaires débutants (30 000 à 45000 euros brut)

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, mais c’est une autre formation, avec un autre responsable pédagogique.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

On répond aux besoins des entreprises (avec lesquelles nous sommes en contact permanent).

Les dernières avancées de la recherche (dans le domaine) sont systématiquement intégrées dans les programmes.


Gérard Cluze : « J’ai un DESS finance (1975) puis j’ai travaillé comme contrôleur de gestion en Cabinet Conseil puis en PME. En 2000, j’ai passé un doctorat de Contrôle de gestion. Depuis je suis Maître de Conférences à l’IAE de Lyon. »

« La dimension internationale caractérise la majeure », Jill Tynan WANTZ, Responsable de la majeure de spécialisation Contrôle de Gestion et Systèmes d’Information, Ecole de Management Léonard de Vinci (ELMV).

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Spécialisation Contrôle de Gestion et Systèmes d’Information ?

L’Ecole de Management Léonard de Vinci (ELMV) située dans le cartier des affaires de Paris-La Défense a créé la majeure de spécialisation Contrôle de Gestion et Systèmes d’Information dès la création de sa 5ème année en 2007. Motivé par une demande de la part des entreprises de jeunes diplômés avec une double compétence en systèmes d’information et en contrôle de gestion. L’année 2012-2013 voit sa 6ème promotion.

Quel est l’objectif de la formation ?

La majeure a pour objectif de former des contrôleurs de gestion très callés en systèmes d’information et des consultants en systèmes d’information avec des connaissances approfondies en contrôle de gestion.

La dimension internationale caractérise la majeure. En effet le choix des modules est en fonction des évolutions récentes des entreprises française et internationales.

Quels sont les points forts du programme ?

Les points forts : La volonté d’être très proche du monde de l’entreprise à travers les intervenants professionnels ainsi que les modules qui nécessitent plusieurs contacts avec les entreprises ; Yield management, Diagnostic sectoriel et financier. Les étudiants sont amenés à s’intéresser à un secteur de leur choix afin de faciliter leur intégration professionnelle par la suit. Ce rapprochement est accentué par le mémoire de fin d’études qui est en ligne la voie choisi par l’étudiant.

– Le Project consultant junior – mission de consultant en systèmes d’information effectuée en entreprise,
– Formation SAP- préparation du contrôleur de gestion en Business Objects,
– Conférences métiers – avec contrôleurs de gestion et consultant en SI,
– Stage de 5 mois en entreprise.

Quels sont les profils des étudiants ?

Bilingue, ayant passé un an à l’étranger. Sociable, aimant la prise d’initiative, curieux, adaptable, travailleur….

Les étudiants sont principalement issue de l’EMLV ayant choisie option Contrôle de Gestion en 4ème année. Il est également possible d’intégrer la 5ème année en parallèle.

Le profil est celui d’un étudiant ayant passé un an à l’étranger. (3ème année un semestre académique dans le pays de son choix suivi d’un semestre de stage en entreprise dans le pays de son choix). Niveau d’anglais TOEIC 850.

Comment est composé le corps enseignants ?

60% de professionnels
40% de professeurs académiques

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

L’EMLV possède une Service de relations avec les entreprises. Un forum des entreprises est organisé en novembre chaque année. De nombreuses demandes de stages sont communiquées aux étudiants. Diffusion également du mini CV des étudiants auprès des entreprises.

La Majeure CGSI a construit des relations privilégiées avec des grandes entreprises grâce aux projets, stages, échanges avec les intervenants professionnels mais également par les anciens. Sanofi, Aventis, Schneider, L’Oréal, Alstom, EDF, La Poste Virgin mobile, BNPP, Aéroports de Paris, Gap Gemini, Nell Armonia, COFACE, etc.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Postes de responsabilité dans les entreprises suivants :
Contrôleur de gestion chez CAP GEMINI, Yves Rocher, Hermès, Maison de la Literie
Consultants chez ATOS, ALTI, CSC, CAP GEMINI, Nel Armonia.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Par des réunions en fin d’année avec les intervenants, des professionnels et les témoignages des stagiaires. Par la prise en compte des contraintes des entreprises, leurs besoins en période de crise prolongée.


Professeur permanent à l’Ecole de Management Léonard de Vinci (EMLV) responsable de la Majeure de spécialisation Contrôle de Gestion et Systèmes d’Information. Profil international ayant travaillé comme contrôleur de gestion à Dublin, New York et Paris. Jill Tynan se consacre depuis une dizaine d’années à l’enseignement du contrôle de gestion & de la comptabilité internationale en français et en anglais.

« Donner à des non-gestionnaires une formation leur permettant de manager la performance d’une entreprise », Christopher HOSSFELD, Directeur Scientifique du MS Management de la performance opérationnelle et financière, l’ESCP Europe

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Mastère Spécialisé Management de la performance opérationnelle et financière ?

Il a été créé en 1996 après avoir constaté une forte demande des entreprises pour des contrôleurs de gestion.

Depuis nous avons élargi cette mission pour procurer à nos participants une double compétence: après une formation initiale non-gestionnaire (ingénieur), à l’issue de ce Mastère Spécialisé ils auront une compétence managériale pour mesurer et piloter la performance d’une entreprise.

Combien avez vous de promotions ?

Nous avons 17 promotuions.

Quel est l’objectif de la formation ?

Donner à des non-gestionnaires une formation leur permettant de manager la performance d’une entreprise, d’une activité, d’un service, d’une business unit grâce à leur double compétence.

Quels sont les points forts du programme ?

Une vision transversale de l’entreprise où toutes les fonctions sont abordées sous l’angle du management de la performance.

Un corps professoral constitué d’environ 60% de professeurs d’ESCP Europe et d’environ 40% de professionnels. Ces derniers sont experts et travaillent dans le domaine qu’ils enseignent; parmi eux on trouve un certain nombre d’anciens du programme.

Une pédagogie variée: cours classiques, études de cas, projets individuels et de groupes …

Environ 30% des cours se font en anglais.

Quels sont les profils des étudiants ?

Ce sont principalement des non-gestionnaires, notamment des ingénieurs, mais parfois aussi des gestionnaires qui avaient auparavant une spécialisation autre que « les chiffres » (informatique, marketing). En moyenne, un quart des étudiants sont des étrangers.

Comment est composé le corps enseignants ?

Environ 60% de professeurs d’ESCP Europe et d’environ 40% de professionnels.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons des relations étroites pendant la période de cours de la formation (interventions de professionnels) mais aussi par rapport à la mission professionnelle qui est un élément important de ce programme.

Nous avons des collaborations pour aider aux étudiants de bien définir leur projet professionnel et de trouver la mission qui leur plait (simulations d’entretiens, atelier CV, réunions sur des métiers …) et des collaborations pour proposer des missions (envoi ciblé des CV, rencontres …).

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Environ un tiers travaille ou à évolué (Directeur Financier) à partir du contrôle de gestion, un tiers dans l’audit (grands cabinets d’audit; audit interne Accor) et le conseil (consultant senior chez Bain ou McKinsey; création d’entreprise de conseil en optimisation des coûts) et un tiers dans des fonctions très diverses (marketing, RH) avec néanmoins une prépondérance pour le secteur financier (banque et assurance; ingénierie financière, gestion de risques).

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

Le programme évolue en fonction du marché de travail et des nouveautés académiques. Nous échangeons avec les entreprises et les anciens pour suivre l’actualité et les évolutions du monde professionnel et adaptons si nécessaire le programme. Les professeurs intègrent dans leurs cours également les derniers résultats de recherche dans leur domaine pour former des participants qui pourraient faire des propositions de pratiques et connaissances nouvelles aux entreprises.


Christopher HOSSFELD est Directeur Scientifique du Master Spécialisé « Management de la performance opérationnelle et financière » à ESCP Europe.

Après avoir fait ses études et son doctorat en Allemagne, il est depuis 2001 Professeur Associé au département Financial Reporting and Audit.

Ses domaines d’expertise sont l’information financière (internationale) ainsi que l’information financière et la réglementation bancaire. Il enseigne ces sujets dans les différents programmes de l’école : Master, Master Spécialisé, MBA et Formation permanente.

Ses recherches portent notamment sur les aspects d’harmonisation internationale de l’information financière et se manifestent dans de nombreuses publications dans des revues spécialisées.

Il est également auteur ou co-auteur de plusieurs ouvrages dans les domaines précités.

« Les étudiants acquièrent les mécanismes et outils juridiques utiles en entreprise pour identifier les situations critiques », Marie-Hélène Broihanne, Responsable du Master Finance – Gestion Juridique et Financière, Université de Strasbourg

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Finance – Gestion Juridique et Financière ?

Le Master mention Finance, spécialité Gestion Juridique et Financière a été créé lors de la mise en place à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg (Université de Strasbourg aujourd’hui) de la réforme LMD, en particulier dans la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, en septembre 2006.

La formation a pour préoccupation centrale de doter les étudiants d’une compétence plurielle et transversale en droit et en gestion. La pluridisciplinarité est un atout décisif pour intégrer des cabinets d’audit, des établissements financiers ou encore des groupes industriels d’envergure nationale ou mondiale.

La formation permet d’envisager l’exercice de métiers variés : expert-comptable, contrôleur de gestion, conseil en organisation et gestion de patrimoine, cadre administratif et financier, chargé de clientèle bancaire, analyste-crédit. En parallèle, les étudiants peuvent préparer les épreuves de synthèse du DSCG.

Combien avez-vous de promotions ?

Le Master mention Finance, spécialité Gestion Juridique et Financière a accueilli sa 7ème promotion pour l’année universitaire 2012-2013.

Quel est l’objectif de la formation ?

Cette formation offre des enseignements de disciplines fondamentales et de techniques permettant d’accéder aux métiers de la comptabilité, de la finance d’entreprise et de l’audit. L’étude des dimensions financière, juridique, comptable et d’audit permettra aux étudiants d’appréhender les différentes facettes de l’entreprise. Au-delà de la maîtrise technique de ces outils, les étudiants seront à même de les combiner pour servir une vision stratégique de l’entreprise et aider la direction générale dans sa prise de décision.

La spécialité n’a pas l’objectif de délivrer une formation en recherche.

Quels sont les points forts du programme ?

La formation développe une double compétence : dotés de connaissances solides en finance d’entreprise et de marché, en comptabilité et en audit, les étudiants acquièrent les mécanismes et outils juridiques utiles en entreprise pour identifier les situations critiques et mettre en œuvre une démarche de prévention de tous les risques (risques financiers mais aussi risques contractuels et commerciaux).

La poursuite d’études peut être réalisée dans le cadre de l‘accord conclu au sein de l’Institut de Finance de Strasbourg qui laisse la possibilité aux étudiants diplômés du M2 GJF d’intégrer un M2 de droit des affaires (admission sur dossier) et d’obtenir un double diplôme.

Il faut également noter que le contenu de la formation a permis à certains étudiants, en particulier ceux qui ont eu un emploi dans un cabinet d’audit à l’issue de leur M2 GJF, d’obtenir la validation de la totalité des épreuves du DSCG (en candidats libres).

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants inscrits dans ce master sont majoritairement issus de la Licence Economie et Gestion de notre Faculté. En M2, ils sont également issus de première année de masters généralistes (AES par exemple) ou en droit des affaires.

Comment est composé le corps enseignants ?

En M1, les cours sont majoritairement réalisés par des professeurs d’Université en finance, tous chercheurs dans le Laboratoire de Rechercher en Gestion et en Economie de Strasbourg. En M2, le corps enseignant est plus représenté par des professionnels (auditeurs, avocats d’affaires, trésorier, expert-comptable, commissaires aux comptes, inspecteur des impôts, directeur financier).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le M2 GJF entretient d’excellentes relations avec les entreprises de par la qualité du réseau construit progressivement autour des emplois obtenus par les étudiants des promotions précédentes. Le bassin local de recrutement des étudiants dans les domaines de la finance, de l’audit et du droit est en effet large. Le site de l’association des anciens étudiants (www.cifijus.com) contribue en outre à des échanges afin d’aider les étudiants à développer des réseaux professionnels afin de dynamiser l’accès au second emploi et aux emplois ultérieurs.

Le recrutement des étudiants a, la plupart du temps, lieu à la fin de leur stage. L’UE Insertion professionnelle rassemble des ateliers de présentation sectorielle assurés par des professionnels et des anciens diplômés de la spécialité : présentation des métiers, des compétences requises et des débouchés. Ces ateliers aident donc les étudiants à accéder à des opportunités de réaliser un stage de qualité.

Le stage de 4 mois minimum (6 mois au maximum) consiste en une mission d’étude en cabinet conseil, dans un établissement financier ou dans un département financier d’une entreprise. L’objectif du mémoire de stage est d’amener l’étudiant à développer une véritable problématique académique (exigences méthodologiques stipulées dans une charte remise aux étudiants ainsi qu’aux tuteurs).

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

L’enquête menée en 2010 auprès des « anciens » diplômés de M2 des promotions 2006 à 2008 a permis (taux de retour de 1/3) d’identifier les secteurs et les noms des recruteurs : domaine bancaire (BNP, CA Alsace, Société Générale Bank & Trust Luxembourg…), cabinets d’audit et de conseils (Mazars, KPMG, Alter Domus, BDO,…), entreprises (Groupe Hess, Triumph International SA, Heppner,…).

Les intitulés exacts des postes occupés sont les suivants : Directeur Administratif et Financier, Contrôleur de gestion, Auditeur junior, Conseiller de clientèle professionnelle, Analyste crédit, Assistant trésorerie, gérant de patrimoine.

En termes de salaire de départ (montants annuels bruts moyens) nos étudiants obtiennent des postes rémunérés dans la fourchette de 30 à 35K€ bruts annuels.

Quelques étudiants sont en poursuite d’études à l’étranger ou dans le cadre de l’IFS dans un Master de droit des affaires à Strasbourg.

Voici deux témoignages d’étudiants diplômés en 2012.

« Après une licence d’éco-gestion, et un master 1 Finance, j’ai effectué un master 2 en Gestion Juridique et Financière à l’Université de Strasbourg en 2011-2012 que j’ai validé par un stage au sein du Siège national de Lidl France. Le stage s’est bien passé et a débouché sur un contrat de contrôleur de gestion.
Etant donné le contexte économique actuel et l’état du marché de travail je suis extrêmement satisfait d’avoir pu enchainer mes études et la vie professionnelle sans connaitre d’inactivité.
Selon moi, l’enseignement dispensé tout au long de mon parcours et principalement en Master m’a donné les clés pour m’insérer avec succès dans la vie active.
Au delà des connaissances théoriques que j’ai pu acquérir, j’ai pu développer aux contacts des nombreux intervenants, un esprit critique et une façon de penser l’économie qui, à mon arrivée dans l’entreprise, m’a permis de m’adapter rapidement. » – Yaniv Dahan

« Le Master 2 Finance parcours Gestion Juridique et Financière de la Faculté de Sciences économiques et de gestion de Strasbourg est un très bon diplôme pluridisciplinaire. Les enseignements dispensés par des professionnels de qualité font qu’ils sont en parfaite adéquation avec les différentes fonctions que l’on peut retrouver dans son travail.
Ce diplôme a été pour moi un réel tremplin dans la vie active puisqu’aujourd’hui je travaille dans une société en tant qu’adjointe du directeur administratif et financier. Mes fonctions consistent à tenir une comptabilité courante, à établir des états comptables, réaliser des tableaux de bord par activité, des déclarations fiscales et de m’occuper du volet social (établissement de fiches de paie, déclarations sociales…). C’est grâce au stage obligatoire du 2ème semestre et des compétences acquises lors de ce stage que j’ai réussi à convaincre et à être embauchée. » – Laurine Streicher

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

La spécialité est organisée en formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Une réunion tous les 3-4 ans avec les intervenants permet d’identifier les points qui sont redondants entre les cours, de réfléchir au positionnement du diplôme en fonction des attentes des entreprises (obtenus dans les enquêtes de l’APEC, les compte-rendu d’associations telles que l’AFTE et la DFCG et le témoignage d’entreprises ayant accueilli des stagiaires).

Les étudiants évaluent les cours et les intervenants chaque année.


Marie-Hélène Broihanne est Professeur de finance. Elle est responsable du M2 Gestion Juridique et Financière depuis 2008. Elle enseigne la finance d’entreprise, la finance comportementale et les techniques financières internationales. Elle a publié de nombreux articles et un ouvrage de finance comportementale et dirige des recherches dans le domaine de la décision dans le risque, notamment les choix de portefeuilles opérés par les gérants d’OPCVM.

« Les métiers du contrôle de gestion et de l’audit sont naturellement positionnés comme stratégiques dans l’entreprise », Daniel Sopel, Directeur du MBA Spécialisé Audit et Contrôle de Gestion, Pôle Universitaire Léonard de Vinci.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le MBA Spécialisé Audit et Contrôle de Gestion ?

Notre formation a été crée en 1992, elle existe donc depuis vingt ans. À la création l’intitulé de la formation était le 3e cycle contrôle de gestion Léonard de Vinci; en 2002 nous avons étoffé de façon significative la partie Audit et le 3e cycle est devenu le MBA spécialisé Audit et Contrôle de Gestion.

Dans un contexte où le pilotage d’une entreprise devient de plus en plus complexe, les métiers du contrôle de gestion et de l’audit sont donc naturellement positionnés comme stratégiques dans l’entreprise.

Les contrôleurs de gestion et les auditeurs internes, sont des interfaces entre la Direction générale et les différents services de l’entreprise. Les professionnels du contrôle de gestion et de l’audit doivent posséder en plus d’une expertise technique solide, de fortes capacités relationnelles et une aptitude à évoluer dans des contextes multiculturels. Notre formation répond à ces attentes.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous allons ouvrir en full time cette année la 20e promotion. Depuis cinq ans nous avons ouvert aussi un MBA audit et contrôle de gestion en part time.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de former non pas des « techniciens », mais des personnes capables de comprendre, d’analyser des situations complexes. C’est pour cela que nous avons réservé une place importante à la « stratégie » et à la « communication ».

Pour nous il s’agit de former de futurs managers capables : d’analyser, de refondre et d’optimiser les processus de pilotage, de mettre en place, de faire évoluer des systèmes d’information en fonction des besoins de l ‘activité, d’être l’interface entre la Direction Générale et les cadres opérationnels.

Quels sont les points forts du programme ?

Nos points forts résident d’abord dans le caractère « avant gardiste » de la formation, par l’introduction d’un cours sur le « risk management », d’un cours sur le « yield management », l’introduction d’une formation sur Business Object.

Ensuite, c’est aussi la place de l’Anglais dans notre formation qui est le point fort. Nous avons plusieurs modules en langue anglaise, nous avons aussi un cours d’anglais des affaires pendant toute la durée du cursus.

Puis autre point fort : la place accordée à l’outil informatique ; les outils mobilisés sont au plus proche de la réalité professionnelle du Contrôle de gestion et de l’Audit : apprentissage d’un ERP, de Business Object, de l’outil Excel, la plupart de nos cas nécessitent du reste l’utilisation d’Excel.

La grande diversité de nos intervenants est aussi un point majeur, cela permet de construire et d’enrichir les compétences professionnelles du futur Auditeur ou du futur contrôleur de gestion.

Le dernier point fort, est que nous avons aussi mis en place un suivi et un accompagnement de nos étudiants et stagiaires pour l’élaboration et la conduite de leur projet professionnel; cela à travers des ateliers de CV et de lettres de motivations, par l’apprentissage des techniques d’entretien sous forme de simulation d’entretien d’embauche, en français et en anglais.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les profils sont très variés, dans nos promotions nous avons des étudiants sortant d’école de commerce, des étudiants sortant d’école d’ingénieur, de l’université. Nous avons aussi des personnes ayant déjà une expérience professionnelle et qui veulent soit accéder à des postes à plus grande responsabilité, ou changer de métier.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est constitué d’enseignant de grandes écoles de commerce ou de l’université, de professionnels de l’audit, du contrôle de gestion, du risk management. Les professionnels sont majoritaires, notre MBA est une formation avant tout professionnalisante.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons une relation permanente avec les entreprises par les stages de nos étudiants, par l’intermédiaire de nos intervenants, mais aussi à travers le réseau de nos anciens ;
De plus nous avons signé depuis un an un partenariat avec la société SAP.

Nous sommes aussi en collaboration avec la société CAPGEMINI sur la formation aux ERP.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos anciens deviennent : contrôleur de gestion, auditeur interne dans de grands groupes, consultant dans des cabinets d’audit, consultant en système d’information.

Parmi nos anciens, nous avons un directeur général, des DAF, des responsables du contrôle de gestion, des Consultants dans des cabinets de conseil pour des projets de système d’information.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Notre formation est accessible soit en formation initiale, soit en formation continue.

On peut intégrer notre formation soit en Full time, 6 mois de formation au sein de l’ILV et de 6 mois de stage, soit en Part Time, cette formation dure 13 mois à raison de 3 jours de formation, plus des samedis matin. A l’issue du stage les étudiants ou stagiaires doivent remettre un mémoire, ou une thèse professionnelle pour les Part Time.

Ils devront soutenir ce mémoire ou cette thèse devant un jury de professionnels.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Notre comité pédagogique, composé de professionnels mais aussi d’enseignants chercheurs nous permets d’être à l’écoute des « nouveaux besoins » des entreprises. Nos « anciens » apportent aussi une grande contribution à l’évolution de nos programmes.


Daniel SOPEL, Directeur du MBA Spécialisé Audit et Contrôle de Gestion, est Agrégé d’économie et gestion, Professeur Consultant, HEC Executive Education, Conseiller éditorial aux Editions Hachette et effectue du Conseil en entreprise.

Quelle formation en Banque ? Découvrez le Master 224 Banque et Finance de l’Université Paris Dauphine avec Antoine Gourmelen, Promotion 2013

« Le Master 224 Banque & Finance de l’Université Paris Dauphine est une formation très reconnue dans le milieu bancaire, ce qui représente un atout important dans le monde professionnel. », Antoine GOURMELEN, Promotion 2012.

Le Master 224 Banque & Finance de l’Université Paris Dauphine est une formation très reconnue dans le milieu bancaire, ce qui représente un atout important dans le monde professionnel.

De manière générale je dirai que la formation qu’offre ce master a bien répondu à mes attentes. Avec un tronc commun essentiel sur la culture financière bancaire (Gestion du Risque Bancaire, Stratégie Bancaire, l’Information Financière Internationale et les Technique Financière sur les Marchés de Capitaux) et un choix de matières à la carte qu’il nous était possible de choisir en fonction de nos futurs affinités professionnels, je pense avoir reçu une formation adaptée pour le début de ma carrière professionnelle.

En effet, me dirigeant vers les métiers du Corporate Finance, j’ai pu choisir des matières telles que, Evaluation Financière, la Finance d’Entreprise, les Pratiques de la Banque d’Affaire mais aussi le cours de Private Equity.

Ces matières m’ont donné l’opportunité de développer un bagage important de culture et de technique pour les métiers de Corporate Finance.

Tout au long de l’année, nous avons également eu l’occasion de côtoyer des professeurs de renom comme Hervé Alexandre, le directeur de notre Master, Guy Rico Associé dans le fonds de Private Equity Paul Capital, Guy Fleury Associé chez PWC ou encore André Levy Lang l’ancien Directeur Général de Paribas.

Ils se sont révélés très pédagogues lors de leurs interventions et nous ont apporté énormément grâce à leur expérience.

En conclusion je dirai que le Master 224 est une formation d’excellence qui prépare très bien les étudiants à leur entrée sur le marché du travail. Certes les cours peuvent être intenses notamment au premier semestre et le nombre de présentation et de dossier à réaliser peut en effrayer plus d’un, mais pour ma part je trouve que ce genre d’exercice nous ont bien préparé au monde du travail.

Je recommande bien évidemment ce master aux étudiants et plus particulièrement à ceux qui sont passionnés par les métiers de la finance.

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