«C’est un double diplômes en partenariat avec l’Université d’Etat d’Economie de Saint Petersburg», Olivier Charpateau, Responsable du Master Finance et Contrôle – Internal Audit and Risk Management à Dauphine.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le diplôme ?
Le programme « Finance and Contrôle – Internal Audit & Risk Management » est un parcours double diplômes en partenariat avec l’Université d’Etat d’Economie de Saint Petersburg (Russie).

Ce partenariat étranger est le plus ancien de l’Université Paris-Dauphine. Nous avons fêté ses 20 ans d’existence en 2013. L’Université d’Etat d’Economie de Saint Petersburg est la plus grande université Russe en économie, finance et gestion.

Durant cette période il a évolué en fonction des orientations stratégiques des deux institutions et au gré des attentes du marché du travail. Aujourd’hui le programme permet aux étudiants ayant validé les différents examens d’obtenir un Master 2 Russe en finance généraliste et un Master 2 en Contrôle Audit Reporting – option Internal audit & risk management de Paris-Dauphine.

La totalité de la formation se déroule sur 7 mois à Saint Petersburg en Russie occidentale. Cette immersion permet l’apprentissage d’un environnement nouveau pour des étudiants occidentaux, l’apprentissage du russe (pour les français) et du français (pour les russes) mais aussi de prendre conscience du potentiel de développement de la Russie.
Combien avez vous de promotions ?
Nous avons une promotion par an d’environ 25/30 étudiants.

Quel est l’objectif de la formation ?
Les étudiants doivent acquérir les connaissances techniques et organisationnelles nécessaires à l’identification, le pilotage et la maîtrise des risques au sein d’une organisation. Cela intègre donc de l’outillage (risk management, audit interne/externe, contrôle interne), des comportements, des normes professionnelles, du relationnel et une excellente compréhension des processus transversaux dans les entreprises. Une partie de la formation est consacrée au contexte russe.

Quels sont les points forts du programme ?
La formation a été totalement repensée en 2013 afin de prendre le problème de la gestion des risques sous l’angle opérationnel des organisations. Au-delà des cours spécifiques de risk management et d’audit, les autres unités d’enseignement (telles que la responsabilité sociale des entreprises, la gouvernance, le contrôle de gestion, la fraude….) sont systématiquement articulés autour de la gestion des risques. En d’autres termes nous avons décloisonnés les thématiques et inscrit comme fil conducteur au programme le pilotage de la performance par la maîtrise des risques.
L’autre point fort est évidemment la délocalisation des cours qui permet une immersion dans une culture souvent peu connue.

Enfin la totalité de la formation et des évaluations se fait en anglais.

Quels sont les profils des étudiants ?
Nous avons trois profils d’étudiants. D’une part les étudiants francophones en formation initiale. D’autre part les étudiants russophones en formation initiale. Enfin des salariés russophones déjà en activité venant approfondir leurs connaissances. Cette mixité des profils est un très grand atout. En effet la gestion des risques nécessite des analyses croisées issues de perceptions différentes d’un même phénomène. Dans chaque promotion, la variété des profils permet cette mise en situation. Nous sélectionnons des étudiants issus des filières de gestion ou d’économie, parfois des filières ingénieurs et marketing.
Dans tous les cas, un très bon niveau d’anglais, une excellente culture générale des organisations, un sérieux bagage en gestion et une réelle capacité d’adaptation intellectuelle sont recherchés lors des épreuves de sélection.

Comment est composé le corps enseignants ?
Le corps enseignant est composé à 50 d’enseignants-chercheurs (français et russes) et à 40 % de praticiens de haut niveau.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?
Nous avons engagé cette année un partenariat avec KMPG Russie qui doit nous permettre de développer à court terme un programme d’interventions d’entreprises russes. Nous avons également des relations étroites avec le Cercle Kondratieff qui promeut les relations économiques franco-russes, et qui nous permet d’organisation des rencontres avec des entreprises ayant réussi leur implantation en Russie.


Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos anciens sont essentiellement en poste en entreprises russe ou française dans des fonctions financières ou d’audit. Le nouveau programme orienté sur le risk management est trop récent pour donner des éléments statistiques.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?
Comme expliqué précédemment, ce programme est ouvert à toute personne salariée ou en fin de parcours universitaire (Première année de master validée). La seule contrainte pour un candidat salarié est la possibilité de passer 7 mois à Saint Petersburg.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?
Nous avons une gouvernance bicéphale du programme : toute décision d’évolution est prise par les deux directeurs, russe et français, dans le cadre des orientations stratégiques de leurs institutions respectives.


Olivier Charpateau est Docteur en Sciences de gestion. Après 18 ans en qualité de contrôleur de gestion, auditeur interne et Secrétaire Général en entreprises privées, il devenu Maître de conférences à l’Université Paris-Dauphine en 2010. Aujourd’hui, ses travaux portent sur l’éthique, les valeurs dans les organisations et l’audit. Il dirige le parcours de Financial Control du Master 2 en Management et co-dirige le programme de double diplôme Internal Audit and Risk Management en collaboration avec l’université FINEC de Saint Petersburg en Russie. Il est également co-directeur scientifique de la chaire de recherche « Ethique et Gouvernement d’Entreprise » au sein de la Fondation Dauphine.

«Les diplômés deviennent membres de l’Institut des Actuaires s’ils soutiennent avec succès devant le jury des Actuaires leur mémoire d’Actuariat» Marc Hoffman, Responsable du master MMD-MA Spécialité actuariat à l’Université Paris Dauphine.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master MMD-MA Spécialité ACTUARIAT ?

Le master actuariat est la continuation du DESS d’actuariat créé en 2001 dans le contexte du développement des filières de mathématiques appliquées à la finance et à l’assurance, développement favorisée par l’accroissement de la demande du monde professionnel pour des spécialistes dans ce domaine. Compte tenu de sa tradition et de son
expertise, l’Université Paris-Dauphine constituait évidemment un environnement favorable à cette création.
Des contacts suivis avec l’Institut des Actuaires ont permis la reconnaissance de la formation par cet institut. Les diplômés deviennent membres de l’Institut des Actuaires s’ils soutiennent avec succès devant le jury des Actuaires leur mémoire d’Actuariat.
  L’évolution de la formation d’Actuariat en 3 ans avec la création en 2014 d’un concours commun (le BCEAS) avec les autres formations comme l’ISUP, le DUAS (Strasbourg),  l’EURIA (Brest), l’ISFA (Lyon) au niveau L3 pour la formation d’Actuaire font que le Master M2 Spécialité Actuariat devient la troisième année de la formation d’Actuariat de l’Université Paris-Dauphine. De fait, la formation actuarielle de MIDO s’étend sur trois années (L3, M1, M2) avec un parcours et un choix d’options spécifiques.

Combien avez vous de promotions ?

A ce jour, il y a eu 13 promotions, la première étant celle de l’année académique 2001-02.

Quel est l’objectif de la formation ?

Former des actuaires, ingénieurs du risque pour l’assurance et la finance.

Quels sont les points forts du programme ?

Le premier point fort consiste en une solide formation en mathématiques appliquées, notamment en probabilités et
statistique. Cette formation est complétée de manière synergique par des enseignements nécessaires à la formation
d’un actuaire : informatique, économie, comptabilité, droit, anglais, ce qui constitue le deuxième point fort du
programme.


Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants sont essentiellement issus du M1 majeure actuariat de MIDO de Dauphine. Ils ont réussi auparavant le L3 parcours Actuariat du MIDO, intégré via un L1-L2 à Dauphine ou bien après la réussite du concours commun pour les élèves des classes préparatoires, concours mis en place cette année. Des passerelles existent et permettent l’admission de quelques étudiants de formations équivalentes extérieures à l’Université Paris-Dauphine.

Comment est composé le corps enseignants ?

Environ la moitié des enseignants de la deuxième année du master Actuariat sont des professionnels en activité.
L’autre moitié est composée d’universitaires.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les entreprises interviennent à plusieurs niveaux dans la formation :
– Elles accueillent les étudiants durant le stage de fin d’étude, d’une durée de 6 mois minimum. Au cours de ce
stage l’étudiant prépare son mémoire d’Actuariat sous la supervision d’un tuteur de l’entreprise, généralement
actuaire, et d’un tuteur académique de l’Université.
– Comme indiqué plus haut, environ la moitié des enseignants de la deuxième année du master Actuariat sont des
professionnels en activité. En plus des cours, quelques conférences sont organisées, ce qui permet à des praticiens
de faire partager leur expérience sur des thèmes ciblés.
– Les entreprises recrutent les diplômés du master Actuariat, souvent avant la fin du stage.
– Les entreprises apportent un soutien financier au master Actuariat par l’intermédiaire de la taxe d’apprentissage.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les anciens élèves s’insèrent généralement dans des compagnie d’assurance, des cabinets de conseil et des organ-
ismes financiers.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

L’évolution des programmes est le fruit d’une réflexion d’un conseil de perfectionnement du Master, constitué par des enseignants et des professionnels. Il est aussi alimenté par des réunions avec la commission scientifique de l’Institut des Actuaires, qui élabore notamment le Core Syllabus (c’est-à-dire l’ensemble des compétences et des matières que doit étudier un actuaire). Par exemple, dès la rentrée 2014, le Master M2 fait évoluer ses enseignements d’informatique et de statistique afin de mieux préparer ses futurs actuaires aux enjeux que constituent la « data science » qui touche de plein fouet le monde de l’assurance.

Quelle formation en Banque ? Découvrez le Master 224 Banque et Finance de l’Université Paris Dauphine avec Antoine Gourmelen, Promotion 2013

« Le Master 224 Banque & Finance de l’Université Paris Dauphine est une formation très reconnue dans le milieu bancaire, ce qui représente un atout important dans le monde professionnel. », Antoine GOURMELEN, Promotion 2012.

Le Master 224 Banque & Finance de l’Université Paris Dauphine est une formation très reconnue dans le milieu bancaire, ce qui représente un atout important dans le monde professionnel.

De manière générale je dirai que la formation qu’offre ce master a bien répondu à mes attentes. Avec un tronc commun essentiel sur la culture financière bancaire (Gestion du Risque Bancaire, Stratégie Bancaire, l’Information Financière Internationale et les Technique Financière sur les Marchés de Capitaux) et un choix de matières à la carte qu’il nous était possible de choisir en fonction de nos futurs affinités professionnels, je pense avoir reçu une formation adaptée pour le début de ma carrière professionnelle.

En effet, me dirigeant vers les métiers du Corporate Finance, j’ai pu choisir des matières telles que, Evaluation Financière, la Finance d’Entreprise, les Pratiques de la Banque d’Affaire mais aussi le cours de Private Equity.

Ces matières m’ont donné l’opportunité de développer un bagage important de culture et de technique pour les métiers de Corporate Finance.

Tout au long de l’année, nous avons également eu l’occasion de côtoyer des professeurs de renom comme Hervé Alexandre, le directeur de notre Master, Guy Rico Associé dans le fonds de Private Equity Paul Capital, Guy Fleury Associé chez PWC ou encore André Levy Lang l’ancien Directeur Général de Paribas.

Ils se sont révélés très pédagogues lors de leurs interventions et nous ont apporté énormément grâce à leur expérience.

En conclusion je dirai que le Master 224 est une formation d’excellence qui prépare très bien les étudiants à leur entrée sur le marché du travail. Certes les cours peuvent être intenses notamment au premier semestre et le nombre de présentation et de dossier à réaliser peut en effrayer plus d’un, mais pour ma part je trouve que ce genre d’exercice nous ont bien préparé au monde du travail.

Je recommande bien évidemment ce master aux étudiants et plus particulièrement à ceux qui sont passionnés par les métiers de la finance.

+ d’avis sur le Master 224 Banque & Finance de l’Université Paris Dauphine

 » Il est devenu un Master of Science en 2 ans et en anglais ce qui lui permet de rivaliser avec les plus grand « , Gaëlle Le Fol, Responsable du Master Financial Markets, Université Paris–Dauphine

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Financial Markets ?

Le Master 203 – Financial Markets a été créé en 1980 par Yves Simon et s’intitulait à cette date DESS 203 – Marchés des Matières Premières, Marchés Financiers et Gestion de l’entreprise.

Ce DESS a vu le jour dans un contexte où il n’existait pas de formation professionnelle de second cycle dans ce domaine en France. Cette création a été soutenue par de nombreux les professionnels de cette industrie comme l’Association Française des Trésoriers d’Entreprise (AFTE), la compagnie des agents de change qui à l’époque était gestionnaire responsable de la Bourse des Valeurs Mobilières, la Bourse de Commerce et la Commission des Opérations de Bourse (COB).

Dès les débuts, le DESS a connu une renommée très importante.

Depuis 2010, ce programme est devenu un diplôme international en deux ans avec une formation dispensée intégralement en anglais selon le format des Masters of Science et s’intitule Master 203 – Financial Markets.

Combien avez vous de promotions ?

Le réseau des anciens du 203 est important dans la mesure où nous avons à ce jour, 31 promotions soit presque 1100 diplômés. Le réseau du 203 est dynamique.

Beaucoup d’anciens sont restés en contact avec le Master et n’hésitent pas à consacrer du temps aux étudiants des promotions actuelles que ce soit dans le cadre du séminaire « Careers in Finance » dans lequel les étudiants invitent des anciens à leur présenter leur métier et leur parcours, au sein de l’association des étudiants et anciens étudiants du 203 stratéfi, ou lors d’évènements comme les cocktails de retrouvailles à Londres, à Paris ou encore lors de la conférence annuelle des étudiants du 203.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de former des spécialistes des marchés financiers et des matières premières exerçant leurs compétences au service des banques et entreprises d’investissement, des sociétés de gestion d’actifs, des cabinets de conseil, des compagnies d’assurance ou des grandes entreprises.

Le master 203 forme les étudiants à tous les métiers liés aux investissements sur les marchés d’instruments financiers et aux financements s’appuyant sur des techniques de marché. Il est conçu pour apporter aux étudiants des connaissances approfondies, à la fois théoriques, quantitatives et opérationnelles, sur tous les produits négociés sur ces marchés.

Le cœur du programme est centré sur les techniques de valorisation et de négociation ainsi que sur les stratégies d’investissement, d’arbitrage, et de couverture et de gestion des risques. Les enseignements couvrent tous les produits : actions, instruments de taux, changes, matières premières…, avec une orientation spécifique vers les marchés de dérivés.

Quels sont les points forts du programme ?

Les point forts de la formation tiennent dans la qualité de ses enseignements (850 heures de formation) et de son équipe enseignante, dans sa capacité à se réinventer pour proposer chaque année une formation innovante mais qui soit dans la continuité de ce qui en a fait sa réussite, c’est-à-dire à la fois technique et professionnelle.

Les promotions sont petites ce qui permet des échanges privilégiés entre les enseignants et les étudiants, et de proposer une formation « cousue main ».

Sa renommée, son réseaux d’anciens très présents permettent au Master 203 d’offrir un taux d’insertion professionnel remarquable. De même, les étudiants se placent facilement en stage en France ou à l’étranger.

Ainsi, en cette fin avril 2013, alors que les cours se sont terminé à la mi-avril, 87% des étudiants de M1 ont trouvé un stage et 96% des M2 ont un stage, un summer internship ou un graduate program. La semaine de visites des grandes banques d’investissement à Londres chaque année ainsi que les séminaires de préparation aux entretiens de recrutement sont également surement l’une des raisons de ce succès.

Quels sont les profils des étudiants ?

Leur profil est varié. Nous avons chaque année des étudiants provenant d’Economie, de Finance, d’Informatique et de Mathématiques, des étudiants sortant des plus grandes écoles de commerce et d’ingénieur mais également des étudiants ayant un diplôme étranger.

Cette diversité est un grand atout pour les étudiants qui apprennent des enseignants mais également du travail en groupe.

Comment est composé le corps enseignants ?

L’équipe pédagogique du master 203 est forte de 46 enseignants dont 70% sont des professionnels reconnus, et 20% travaillent dans des entreprises et institutions à l’étranger (Bruxelles, Genève, Londres, Lugano, Munich, New York, Toronto, Washington).

Les intervenants sont choisis en fonction de leur compétences professionnels et pédagogiques. Des équipes par thèmes sont constituées afin de favoriser les échanges, éviter les redondances et offrir un programme qui soit complet et attractif.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le master 203 a de nombreux contacts avec les entreprises en France comme à l’étranger et plus particulièrement à Londres.

En dehors, des partenariats classiques (CA-Indosuez, CA-CIB, Facset, Goldman Sachs, JP Morgan Chase, Oudart Gestion, Société Générale), un certain nombre d’entreprises nous soutiennent et proposent des stages et recrutent régulièrement les étudiants du 203. Ainsi par exemple, BNP-Paribas a organisé le 26 février une mini séance de recrutement pour les étudiants du 203 dans les locaux de l’Université et 8 étudiants (M1 et M2) sont actuellement en stage chez BNP-Paribas. Goldman Sachs et JP Morgan recrutent plusieurs de nos étudiants chaque année.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les parcours sont très divers même si sur l’ensemble des diplômés (depuis 1981), 28% sont en trading, 20% en brokerage ou Sales, 12% en Asset Management, 11% en Risk Management, 11% également en Structured Finance et 6% en Finance Quantitative.

Sur les 6 dernières promotions, les chiffres sont 40% en Trading, 17% en Brokerage et Sales, 12% en Structured Finance, 9% en Quantitative Analysis, 7% en Risk Management, et 6% en Asset Management.

Quelques Exemples:

Jacqueline Eli-Namer, promotion 1981, Président Directeur général de Oudart Gestion, Paris

Ivan Leveille Nizerolle, promotion 1986, Responsable du Risk Management chez Amundi, Paris

Eric Elbaz, promotion 1991, Managing Director Fixed Income chez Goldman Sachs, Londres

Cécile Crochu, promotion 1997, Managing Director Sales Commodities chez Goldman Sachs, Hong Kong

Nicolas Le Tallec, promotion 2001, Manager Naphta/Mogas chez Total, Singapour

Raphael Obadia, Promotion 2006, Vice Président chez Morgan Stanley, Londres

Maxime Dorfmann, promotion 2012, Trader Emerging Markets chez JP Morgan Chase, Londres

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui même si nous privilégions la formation initiale. Ainsi nous avons chaque année 1 ou 2 étudiants en formation continue.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

Notre programme a beaucoup changé en 2010 puisque d’un DESS en français et en 1 an, il est devenu un Master of Science en 2 ans et en anglais ce qui lui permet de rivaliser avec les plus grand.

Ainsi, il apparait à la 11 ème place du dernier classement (2013) des meilleurs master en Finance de Marché au niveau mondial : Cliquer ici !

Par ailleurs, chaque année nous procédons à des évaluations des cours par les étudiants et leur demandons également un retour d’expérience après leur stage afin de voir ce qui dans la formation leur a été d’une grande aide et ce qui leur a manqué.

Nous organisons des déjeuners par thèmes avec les enseignants concernés – une fois par an – pour discuter de la pertinence, de la cohérence et des améliorations à prévoir afin de maintenir la grande qualité de la formation et coller aux besoins de l’industrie. Ainsi par exemple, l’équipe Commodities (6 professionnels) s’est réunie fin octobre 2012 et l’équipe Asset & Risk Management se réunira fin mai 2013 (12 professionnels).

Enfin, une fois par an également, le conseil de perfectionnement (constitué de deux professionnels et anciens du 203 et d’un chercheur de renommée internationale) se réunit pour discuter des orientations à prendre.


Gaëlle Le Fol est Professeur de Finance à l’Université Paris–Dauphine et chercheur au CREST (Centre de Recherche en Economie et Statistique). Elle est responsable scientifique de QMI (Quantitative Management Initiative ). Elle est diplômée en économie et économétrie de l’Université Paris 1 Panthéon – Sorbonne et a obtenu un doctorat d’économie de cette même Université. Elle est agrégée des Universités en Sciences Economiques (2002). Ces recherches portent sur la microstructure des marches financiers et l’économétrie de la finance. Dans des travaux récents, elle s’est intéressée au comportement des investisseurs et leur impact sur les caractéristiques des échanges, la liquidité de marché et de financement, la contagion et le risqué systémique de même qu’au trading algorithmique à haute fréquence.

 » Nos étudiants diplômés connaissent de très belles carrières dans le monde de la finance « , Martine Carre, Responsable du Master Économique et Ingénierie Financières Spécialisé Économie Monétaire et Financière, Université Paris-Dauphine

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Économique et Ingénierie Financières Spécialisé Économie Monétaire et Financière?

Fin 2008, nous avons choisi de regrouper les deux spécialités 106 et 201 au sein d’un master mixte à double parcours « Pro » et « Recherche » (appelé « Economie monétaire et financière » qui a conservé le numéro 201). La première promotion de ce master rénové est sortie en 2010. Le master 106 existait depuis une trentaine d’année, le 201 Pro depuis 2005.

Le master est désormais au sein de la mention « Economie et ingénierie financière » qui abritent également le master 272 d’ « Ingénierie Economique et financière », et le magistère Banque Finance Assurance de Dauphine. Un certain nombre de cours sont mutualisés entre nos trois formations, au niveau M1, mais aussi au niveau M2.

Quel est l’objectif de la formation ?

Notre spécialité de Master donne une formation d’excellence en économie et en finance aux étudiants qui souhaitent faire carrière dans le secteur bancaire et financier. Elle regroupe deux parcours.

Le parcours « Professionnel » offre une formation appliquée qui suit étroitement les évolutions majeures des métiers de la finance. Les étudiants sont formés à la pratique de la finance de marché par des professionnels du domaine avec, en complément, l’apprentissage des principaux logiciels et outils utilisés dans le monde de la Finance.

Le parcours « Recherche » permet aux étudiants de se familiariser avec les différentes théories à la frontière de la recherche. Ce parcours propose une formation plus académique, dont le but est de préparer les étudiants par une formation à la recherche en les encadrant dans la rédaction d’un mémoire où les étudiants approfondissent un sujet et mettent en pratique leurs connaissances théoriques et empiriques.

La spécialité de Master propose des enseignements techniques (produits structurés, risque de taux, comptabilité analytique bancaire, droits des marchés financiers…), des cours pratiques sur logiciels (SAS, VBA, Matlab, Reuters et Eviews), des cours théoriques (intermédiation financière, économétrie) ainsi que des cours d’analyse de la conjoncture et de macroéconomie financière.

Le parcours professionnel va moins loin dans l’approfondissement théorique de certaines questions économiques et financières, mais, en revanche, il présente plus d’heures de formation sur les principaux logiciels utilisés par les professionnels aujourd’hui. Il propose un enseignement directement mobilisable sur le marché du travail, pour permettre aux étudiants d’être directement opérationnels sans aucun coût d’entrée. Le programme est élaboré en coopération avec des dirigeants et des cadres exerçant dans des organisations financières et bancaires. Il suit étroitement les évolutions majeures des métiers concernés.

L’intérêt d’un master mixte est la présence de cours communs aux deux parcours qui enrichissent les deux formations. Le parcours recherche propose ainsi quelques cours plus appliqués dispensés par des professionnels et des professeurs associés qui ouvrent la formation académique au milieu professionnel et permet d’ancrer les connaissances dans la réalité des marchés financiers. Le parcours professionnel propose des cours fondamentaux qui donnent une assise, une culture économique, un cadre de pensée qui permettra aux étudiants de s’adapter aux transformations de la finance de demain.

Quels sont les points forts du programme ?

1.La qualité de notre formation est reconnue par le très sélectif CFA Institute. Nos étudiants ont donc la possibilité de concourir aux trois niveaux de certification donnés par cette institution.

2. La professionnalisation des étudiants et leur insertion professionnelle, au cœur de nos préoccupations tant dans le parcours « Professionnel » que dans le parcours « Recherche », prend des formes diverses :

– Acquisition de savoirs et de compétences techniques directement valorisables sur le marché du travail (formation sur les principaux logiciels utilisés dans les institutions financières, anglais financier)

– Equipe pédagogique composée de nombreux enseignants venant du milieu de la finance et des institutions monétaires non académiques.

– Mobilisation du réseau des anciens (Association des étudiants du master 201, cocktail de rentrée qui réunit l’ensemble des promotions passées du master, site internet avec présentation des stages des anciennes promotions, réseau Alumni des anciens de Dauphine…)

– Stage de 6 mois dans une institution financière pour les étudiants du parcours « Professionnel », avec soutenance d’un rapport en présence du maitre de stage en entreprise.

– Coaching individuel des étudiants pour leur entrée dans la vie professionnelle

3. Des échanges internationaux avec l’Université Bocconi à Milan.

Quels sont les profils des étudiants ?

De nombreux étudiants viennent de Dauphine (M1 de la mention Economie et Ingénierie Financière), d’autres viennent des grandes universités parisiennes (Paris 1, Paris 2…), d’écoles de commerce ou d’ingénieur. La grande majorité vient de formations en Economie mais les étudiants avec une bonne formation mathématique de type MASS réussissent aussi brillamment.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le premier pilier de l’équipe pédagogique est composé de treize enseignants chercheurs dauphinois ainsi que de plusieurs professeurs associés. Le deuxième pilier est constitué par une équipe de professionnels non académiques de haut niveau (Banque de France, Amundi, BNP, DEXIA-AM…), qui est très impliquée et disponible. La parfaite entente dans l’ensemble de l’équipe sur nos attentes et nos objectifs, ainsi que nos nombreux échanges sont très certainement une des forces de notre master. Nous avons là une véritable contribution de ces enseignants d’entreprise ; nous en tirons nombre de conséquences bénéfiques.

Le parcours recherche bénéficie de plus de la présence dans notre master de nombreux professeurs renommés, qui publient régulièrement dans les meilleures revues internationales, et qui ont à cœur de diriger ou conseiller les étudiants dans leurs premiers pas dans le monde de la recherche. Enfin, le pôle Stratégies et Dynamiques Financières du laboratoire d’Economie de Dauphine reçoit chaque année des professeurs invités qui assistent aux ateliers d’aide à la préparation des mémoires de recherche des étudiants. Pour les deux dernières années, nous pouvons citer l’implication de Paul Beaudry de l’université de Vancouver, et Fabrice Collard de l’université de Bern.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons la chance d’avoir au sein de notre master des professeurs associés très impliqués qui sont des relais importants entre les enseignants dauphinois et les entreprises et institutions financières. Le temps des stages est aussi un moment privilégié où je peux rencontrer en tant que directrice de la formation les maîtres de stage et échanger avec eux sur le contenu de la formation et les évolutions des métiers. Les stages font partie intégrante de la formation. Ils doivent finaliser la formation par une mise en pratique des savoirs et jouer leurs rôles de tremplin vers la vie professionnelle. Un master 2 consacre le cursus universitaire et ouvre la voie de la vie active. Il ne peut se concevoir sans étroites relations avec les entreprises du secteur.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos étudiants diplômés connaissent de très belles carrières dans le monde de la finance.

Un grand nombre d’entre eux vont traditionnellement en front office, en salle de marché de grandes institutions bancaires (Société générale, HSBC, BNP..), d’autres se dirigent vers l’analyse et la gestion des risques (de défaut, de marché sur le portefeuille obligataire, de pays…), d’autres encore se tournent vers la gestion de portefeuille, ou la gestion de fortune. Plus récemment, les étudiants privilégient le conseil, les services des études, la stratégie, ou la finance d’entreprise. Les profils sont très variés. La raison en est très certainement que la maîtrise des outils et des logiciels quantitatifs (économétrie…) ouvre de nombreuses portes.

Certains étudiants du parcours Recherche intègrent le service recherche d’une grande institution telle que la Banque de France, ou encore Natixis.

Nos anciens étudiants sont majoritairement restés en Ile de France (61%), mais des étudiants sont partis à Londres, Singapour, Bruxelles, ainsi qu’au Liban.

Quelques exemples :
Scott Kiman (Promotion 2009, parcours Pro): Surveillance de marché, NYSE Euronext

Thomas Julien(Promotion 2009, parcours Pro):, US Economist at Natixis North America

Saqib Mullick (Promotion 2012, parcours Pro) : Structureur Retail, Amundi-IMMO

Medhy Souidi (Promotion 2012, parcours Pro) : Economiste – Chargé d’études chez Agence Française de Développement

Benoît Vu (Promotion 2012, parcours Pro), Sales Assistant Forex chez Société Générale CIB

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Deux principales réunions pédagogiques se tiennent chaque année. Une première réunion réunit plus spécifiquement les principaux intervenants du parcours « Professionnel » et en particulier les intervenants extérieurs. Une deuxième réunion a pour objet de coordonner les enseignants du parcours « Recherche » et d’organiser les ateliers d’aide à la préparation du travail de mémoire, où les étudiants présentent leurs travaux préliminaires. Ces réunions ont pour but de contribuer à perfectionner continuellement la formation.


J’ai soutenue ma thèse de doctorat à l’U. de Paris 1 sous la direction d’A. d’Autume. J’ai passé le concours d’agrégation en 2000. J’ai été ainsi nommée Professeur à l’U. de Caen en 2000, puis à l’U. de Cergy en 2004, et enfin à l’U. de Paris Dauphine en 2010. J’ai accepté au cours de ma carrière la direction de plusieurs masters 2 Recherche et Professionnel, ainsi que la direction de l’école doctorale pluridisciplinaire en Mathématiques, Economie, et Gestion de Cergy. De 2006 à 2009, j’ai effectué un détachement au Centre d’Economie Prospective et d’Informations Internationales où j’ai pris la direction des programmes de Macroéconomie Internationale. J’ai publié plusieurs articles de recherche dans des revues académiques internationales.

Dossier Audit & Conseil 2013 – Découvrir les métiers et les formations

Pour découvrir l’audit et le conseil en cabinet, rien de tel qu’un stage en cabinet pour découvrir leurs différents métiers avant de vous engager plus fermement sur vos premières saisons. Les principaux cabinets d’audit proposent chaque année des centaines de stages pour leurs différents activités : audit, transaction services, conseil et expertise comptable.

Mazars a prévu 200 stagiaires et apprentis en 2013. Ils recrutent des stagiaires pour des durées de trois à six mois, à partir de janvier, mars ou septembre, selon les calendriers des écoles ou des universités.

En 2013 KPMG va recruter 600 stagiaires et apprentis. De janvier à mars l’intégration des stagiaires se fera pour l’année en cours dans les métiers de l’expertise comptable et du conseil et pour l’année suivante pour les métiers de l’audit. Les stages durent de 6 mois à un an. KPMG propose également de l’alternance pour les métiers d’expertise comptable et d’audit. Mais les recrutements se font en fonction du type d’alternance.

PwC a annoncé pour 2013 plus de 380 stages. Ernst & Young devrait être sur les mêmes volumes qu’en 2012 soit 600 stagiaires.

Pour vous accueillir, certains cabinets ne lésinent pas sur les moyens. Deloitte a ouvert le 136, un nouvel espace entièrement dédié au recrutement. Cet espace est « un lieu cosy où les candidats peuvent lire la presse, se connecter en Wifi ou encore boire un café, tout en côtoyant d’autres postulants » selon Jean-Marc Mickeler, associé et responsable de la marque employeur Deloitte.

Ernst & Young a mis en place un assessment center » pour évaluer le potentiel de ses futurs stagiaires.

Pour découvrir les principaux métiers de l’audit et des avis de professionnels :

Auditeur assistant

Avis de François Ledda, Auditeur Assistant, KPMG Luxembourg

Le métier d’auditeur consiste à donner une assurance quant à la validité des comptes pour les investisseurs présents et futurs de la société auditée.

Auditeur financier

Avis de Romain Agopoff, Auditeur financier, Tuillet Audit

Le métier d’auditeur consiste à donner une assurance quant à la validité des comptes pour les investisseurs présents et futurs de la société auditée.

–  Consultant transaction services

Avis de Emmanuel Forgeot d’Arc, Consultant transaction services

Le métier de consultant en transactions suppose de la lucidité et de bonnes compétences techniques.

Consultant en organisation

Avis de Mouez Gaaloul, Consultant en organisation, PriceWaterhouseCoopers Advisory

Être consultant en management c’est aider les entreprises à transformer en leviers de croissance.

Nous avons sélectionné quelques formations intéressantes pour bien démarrer sa carrière en audit et des avis d’anciens :

Mastère spécialisé audit / Conseil, ESCP Europe

Avis de Thomas Laborey, Promotion 1995, dirige le pôle secteur public d’un cabinet de conseil en management

Les intervenants sont très divers. Il y a des enseignants chercheurs, des professionnels en poste… Il y a un effort contestant d’amélioration de la formation.

Master Finance et Stratégie Sciences Po, IEP Paris

Avis de Vianney Cimetière, Promotion 2004, Manager dans un cabinet de conseil en management et en organisation

Le degré de spécialisation des intervenants rend le master très professionnalisant, et ce dès le premier semestre.

Master Grande Ecole filière contrôleur de gestion / audit, Audencia

Avis de Charles MISSEGHERS, Promotion 2001

Les intervenants (de l’époque) avaient à cœur de positionner le CDG comme une composante active et non passive de l’activité de l’entreprise.

Master comptabilité, contrôle, audit, IAE Clermont Ferrand

Avis de Florian POUILLY, Promotion 2010, Auditeur/Contrôleur de gestion

C’est une bonne formation dans l’ensemble qui permet de voir pas mal de choses. Pour moi il est vraiment préférable de faire cette formation en alternance.

Master 229 Audit and Financial advisory, Université Dauphine Paris

Avis de Charles-Etienne Suet, Promotion 2005-2006, Senior chez Ernst & Young Paris

Ce master m’a permis de développer des compétences techniques solides et des méthodes de travail pratiques adaptées aux métiers d’auditeurs.

>> Interview de Jean-François Casta, Responsable du Master 229 Audit and Financial Advisory, Université Paris Dauphine

Le programme du Master s’est adapté aux évolutions du marché de l’audit, tout en conservant un positionnement spécifique.

>> Les salaires dans l’audit

« La gestion d’actifs fait appel à des techniques et à des procédures de plus en exigeantes », Elyès Jouini, Directeur du Master gestion d’actifs et Vice-président de l’Université Paris Dauphine.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master pro gestion d’actifs de l’université Paris Dauphine ?

La gestion a connus à la fin des années 90 un essor remarquable, tout particulièrement en Europe, et les besoins sont encore très loin d’être satisfaits même si l’offre s’adressant aux épargnants s’est considérablement élargie avec la création d’un marché unique. Par ailleurs, elle fait appel à des techniques et des produits de plus en plus sophistiqués. C’est pourquoi, dans le cadre d’un partenariat effectif et inscrit dans la durée avec les plus grandes entreprises du secteur, regroupées au sein de l’AFG, l’Université Paris-Dauphine, a décidé d’ouvrir en 2001 un Master innovant sous l’intitulé  » Gestion d’Actifs  » dans lequel l’enseignement théorique marche de pair avec une expérience pratique incluant stages, projets et gestion d’un fonds. Le très grand succès rencontré par le Master depuis sa création, tant auprès des étudiants qu’auprès des entreprises, est un gage des succès futurs.

Combien avez vous de promotions ?

Nous en sommes à la 11e promotion toutes réunies dans le cadre d’une Association (Dauphine Asset Management) et certains, parmi nos anciens, ont aujourd’hui un parcours tel que nous faisons appel à eux pour intervenir dans le Master et faire profiter les jeunes générations de leurs connaissances. Chaque promotion compte une trentaine d’étudiants.

Quel est l’objectif de la formation ?

La gestion d’actifs fait appel à des techniques et à des procédures de plus en plus exigeantes. L’évolution des marchés et les fortes secousses auxquelles ils ont été soumis au cour des derniers semestres accentuent, pour les investisseurs et les épargnants, l’intérêt de recourir aux services de professionnels de la gestion et pour ces derniers, la nécessité de recruter des collaborateurs formés tant à la gestion et au contrôle des risques, à l’analyse financière, qu’à la gestion de portefeuille, la mesure de performance, les techniques actuarielles, le marketing produit ou l’analyse économique et dont le parcours allie une formation théorique pointue à une mise en situation pratique tout au long de la formation.

La gestion d’actifs offre et continuera à offrir des débouchés importants et des carrières attrayantes. Notre objectif est d’y former le mieux possible les étudiants.

Quels sont pour vous les points forts du programme ?

Tout d’abord, la formule retenue, à savoir l’alternance courte sur la semaine. L’étudiant est présent dans l’entreprise du lundi au mercredi, et suit les cours à l’université du jeudi au samedi. Ainsi, l’enseignement théorique marche de pair avec l’expérience pratique.Ensuite la très grande implication de professionnels de la gestion d’actifs tant dans l’enseignement que dans le pilotage est une garantie d’ancrage fort du Master dans son environnement et est un gage de professionnalisation effective.

La diversité d’approches et de techniques incluant des outils de simulation, des méthodes quantitatives, de l’analyse économique, des techniques actuarielles, du droit… permet également de répondre de manière efficace aux besoins de la profession.

Enfin, nous n’avons cessé, au cours des années, de développer de nouveaux partenariats: avec le Master de Mathématiques Appliquées à l’Economie et à la Finance pour permettre à certains de nos étudiants d’acquérir une qualification complémentaire en gestion quantitative reconnue par un Certificat, avec la SFAF qui accrédite le Master et facilite à nos étudiants l’accès à la certification CIIA, avec le CFA Institute qui accrédite également le Master, avec Bärchen et le CFPB pour permettre à nos étudiants d’obtenir la certification AMF à l’issue de leur formation. Cette exigence de qualité est à l’image de celle qui a toujours inspiré Dauphine, labellisée Equis et membre de PSL*, Research University, labellisée Initiative d’Excellence.

Quels sont les profils des étudiants ?

Parce que nous proposons une formation pluri-disciplinaire, notre recrutement l’est également : étudiants issus des filières de gestion ou des écoles de commerces, étudiants issus des filières économiques, étudiants issus des filières scientifiques et des écoles d’ingénieurs. Parce qu’il est utopique d’espérer recruter des étudiants ayant déjà une culture suffisante dans chacune des disciplines enseignées (droit, économie, gestion, actuariat, économétrie, calcul stochastique…). Nous avons fait le choix de composer des promotions sur la base d’un mélange harmonieux et subtil de parcours à même de faire en sorte que les interactions entre étudiants soient un outil complémentaire de formation. Et depuis la création du Master, cette alchimie a opéré !

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est composé à parité (en termes d’heures d’intervention) entre universitaires et professionnels de la gestion. En nombre, les professionnels sont cependant beaucoup plus nombreux car la multitude des techniques et méthodes nous oblige à faire appel au meilleur dans chaque segment d’activité.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

AXA-IM a été un acteur majeur dans la création du Master. Pour que la relation ne reste pas exclusive, nous avons, d’un commun accord, ouvert le partenariat à toutes les grandes entreprises du secteur (Allianz GI, Amundi, Dexia AM, Groupama AM, Natixis AM,…) ainsi qu’à des acteurs hors secteur mais en lien direct avec ce dernier (Reuters, Deloitte, Aptimum,…). L’AFG est enfin, pour nous, un partenaire de référence. Ils participent à la définition des grandes orientations au travers du conseil de perfectionnement qui réunit, au plus haut niveau, des représentants des entreprises partenaires. C’est dans les entreprises (et pas seulement les partenaires) que nous repérons nos intervenants et que nous plaçons nos étudiants pour des stages d’abord, pour des CDI ensuite.

Enfin, dans l’équipe pédagogique, une collègue est spécifiquement chargée de la gestion des stages, des offres d’emploi et des relations avec les entreprises partenaires.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples concrets ?

Tout d’abord, l’Association des anciens édite régulièrement un annuaire qui nous permet de suivre de près les parcours. D’autre part, Dauphine commande chaque année à l’APEC une étude quant au devenir de nos étudiants. Ce qui nous permet d’afficher, sur la base d’études indépendantes que, les bonnes années, 70% de nos étudiants trouvent un emploi avant la fin de leurs études. Aujourd’hui et en raison de la crise économique, ce chiffre est tombé à 20%. Cependant, 100% continuent à trouver un emploi dans les 6 mois avec un salaire annuel moyen (1er emploi) de 50 000 Euros. Nos étudiants se placent dans l’ensemble des métiers de la gestion comme l’illustre le graphique ci-dessous.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, chaque promotion compte, en moyenne, 2 à 3 étudiants en formation continue qui ont de plus la possibilité d’étaler la formation sur 2 ans. La formation ne leur « coûte » alors qu’un jour d’absence de l’entreprise par semaine. Parce que les étudiants de formation continue peuvent avoir quitté le monde académique depuis de nombreuses années et que certaines de leurs connaissances théoriques nécessitent d’être rafraichies, un suivi individualisé est mis en place et, dans l’équipe pédagogique, un collègue est spécifiquement chargé de ce suivi.

Le master finances de marché de Dauphine est de retour

Le master finances de marché de Dauphine sera à nouveau disponible à la rentrée prochaine. Le processus de sélection a recommencé et le dépôt des candidatures doit avoir lieu avant le 4 mai 2010.

Une bonne nouvelle si l’on considère que, malgré la bonne réputation du master 203, cette formation de prestige créée en 1980 avait été obligée de fermer pendant un an en 2009-2010 en raison de la crise financière. Les responsables du master avaient en effet anticipé les restrictions de recrutements sur les métiers du trading et avaient préféré suspendre le programme.

D’autres formations ont l’année dernière pris des décisions similaires : le nombre des étudiants du master probabilité et finance cohabilité par l’Université Paris VI et Polytechnique a ainsi été quasiment divisé par deux cette année (Lefigaro), les élèves ayant de plus en plus de mal à trouver des stages.

Une formation actualisée

La réouverture du master finance de marchés de Dauphine pourrait donc être considéré comme un indicateur positif pour les débouchés des jeunes diplômés. Son remaniement est certainement significatif du monde que devront désormais affronter les jeunes diplômés. L’enseignement sera entièrement dispensé en anglais pour des carrières en finance de plus en plus internationales.

La gestion des risques bénéficiera également d’une place accrue. «Nous voulons un lien plus fort entre les techniques de marché et l’économie réelle. Il y aura donc plus de cours sur les financements de projets, (…), sur la finance comportementale et les marchés boursiers électroniques», a récemment expliqué Carole Gress qui dirige le master. Il y aura aussi plus d’enseignement sur la régulation des marchés, les standards professionnels et l’éthique, a précisé Laurent Batsch, Président de l’Université Paris-Dauphine.

Le programme passe en deux ans et s’aligne ainsi sur le modèle international des « masters of science ». De quoi donner aux jeunes diplômés de meilleures armes sur un marché de l’emploi de plus en plus anglo-saxon.