Avis Recruteur: Johanna , Auditrice junior, Deloitte

Johanna , Auditrice junior, Deloitte Une très bonne expérience

Quelle est votre fonction ?

J’étais auditrice junior chez Deloitte pendant 2 ans en apprentissage. Après avoir obtenu un master CCA je continue mes études en master spécialisé à l’ESCP.

Quel est le bilan de vos années « Deloitte » ?

Une très bonne expérience. Ces années ont été très formatrices et m’ont permis de découvrir différents types d’organisations et de structures. C est un job idéal pour se lancer dans la vie professionnelle, d’autant plus que l’on est à la fois encadré et autonome dans ce cabinet.

Quelles sont les compétences que vous avez pu développer ?

J’ai pu développer un bon sens du relationnel, indispensable pour récupérer les informations auprès du client. J ai pu développer également une forte capacité d’intégration car en tant qu’auditeur (dans les petites et moyennes structures), nous sommes chez un client différent chaque semaine, avec une équipe différente.
On acquiert aussi forcément le sens des priorités.

Quels sont les points forts de l’entreprise selon vous ?

Les points forts du cabinet sont : la diversité (en termes de cursus pédagogiques, expériences professionnelles, origines, nationalités etc) ce qui enrichie les équipes. L’autre point fort du cabinet est sa notoriété.

Qu’avez-vous particulièrement apprécié (ambiance de travail, culture, management….) ?

Ce que j’ai apprécié le plus: la culture d’entreprise et les facilités dont on dispose (apprentissage des langues, formations, cadre de travail etc.).

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Dossier Audit & Conseil 2013 – Découvrir les métiers et les formations

Pour découvrir l’audit et le conseil en cabinet, rien de tel qu’un stage en cabinet pour découvrir leurs différents métiers avant de vous engager plus fermement sur vos premières saisons. Les principaux cabinets d’audit proposent chaque année des centaines de stages pour leurs différents activités : audit, transaction services, conseil et expertise comptable.

Mazars a prévu 200 stagiaires et apprentis en 2013. Ils recrutent des stagiaires pour des durées de trois à six mois, à partir de janvier, mars ou septembre, selon les calendriers des écoles ou des universités.

En 2013 KPMG va recruter 600 stagiaires et apprentis. De janvier à mars l’intégration des stagiaires se fera pour l’année en cours dans les métiers de l’expertise comptable et du conseil et pour l’année suivante pour les métiers de l’audit. Les stages durent de 6 mois à un an. KPMG propose également de l’alternance pour les métiers d’expertise comptable et d’audit. Mais les recrutements se font en fonction du type d’alternance.

PwC a annoncé pour 2013 plus de 380 stages. Ernst & Young devrait être sur les mêmes volumes qu’en 2012 soit 600 stagiaires.

Pour vous accueillir, certains cabinets ne lésinent pas sur les moyens. Deloitte a ouvert le 136, un nouvel espace entièrement dédié au recrutement. Cet espace est « un lieu cosy où les candidats peuvent lire la presse, se connecter en Wifi ou encore boire un café, tout en côtoyant d’autres postulants » selon Jean-Marc Mickeler, associé et responsable de la marque employeur Deloitte.

Ernst & Young a mis en place un assessment center » pour évaluer le potentiel de ses futurs stagiaires.

Pour découvrir les principaux métiers de l’audit et des avis de professionnels :

Auditeur assistant

Avis de François Ledda, Auditeur Assistant, KPMG Luxembourg

Le métier d’auditeur consiste à donner une assurance quant à la validité des comptes pour les investisseurs présents et futurs de la société auditée.

Auditeur financier

Avis de Romain Agopoff, Auditeur financier, Tuillet Audit

Le métier d’auditeur consiste à donner une assurance quant à la validité des comptes pour les investisseurs présents et futurs de la société auditée.

–  Consultant transaction services

Avis de Emmanuel Forgeot d’Arc, Consultant transaction services

Le métier de consultant en transactions suppose de la lucidité et de bonnes compétences techniques.

Consultant en organisation

Avis de Mouez Gaaloul, Consultant en organisation, PriceWaterhouseCoopers Advisory

Être consultant en management c’est aider les entreprises à transformer en leviers de croissance.

Nous avons sélectionné quelques formations intéressantes pour bien démarrer sa carrière en audit et des avis d’anciens :

Mastère spécialisé audit / Conseil, ESCP Europe

Avis de Thomas Laborey, Promotion 1995, dirige le pôle secteur public d’un cabinet de conseil en management

Les intervenants sont très divers. Il y a des enseignants chercheurs, des professionnels en poste… Il y a un effort contestant d’amélioration de la formation.

Master Finance et Stratégie Sciences Po, IEP Paris

Avis de Vianney Cimetière, Promotion 2004, Manager dans un cabinet de conseil en management et en organisation

Le degré de spécialisation des intervenants rend le master très professionnalisant, et ce dès le premier semestre.

Master Grande Ecole filière contrôleur de gestion / audit, Audencia

Avis de Charles MISSEGHERS, Promotion 2001

Les intervenants (de l’époque) avaient à cœur de positionner le CDG comme une composante active et non passive de l’activité de l’entreprise.

Master comptabilité, contrôle, audit, IAE Clermont Ferrand

Avis de Florian POUILLY, Promotion 2010, Auditeur/Contrôleur de gestion

C’est une bonne formation dans l’ensemble qui permet de voir pas mal de choses. Pour moi il est vraiment préférable de faire cette formation en alternance.

Master 229 Audit and Financial advisory, Université Dauphine Paris

Avis de Charles-Etienne Suet, Promotion 2005-2006, Senior chez Ernst & Young Paris

Ce master m’a permis de développer des compétences techniques solides et des méthodes de travail pratiques adaptées aux métiers d’auditeurs.

>> Interview de Jean-François Casta, Responsable du Master 229 Audit and Financial Advisory, Université Paris Dauphine

Le programme du Master s’est adapté aux évolutions du marché de l’audit, tout en conservant un positionnement spécifique.

>> Les salaires dans l’audit

« Nous recrutons 1 450 personnes par an dont 1 000 en CDI et 450 en stages », Jean-Marc Mickeler, associé, responsable de la marque employeur de Deloitte

Est-ce que vous pouvez nous présenter Deloitte ? Quelles sont les spécificités du cabinet dans son secteur ?

Deloitte est la première firme de services professionnels au monde en termes de chiffre d’affaires. Nous employons 182 000 personnes dans le monde,  et 6 500 en France. Deloitte couvre une large palette de
métiers en audit, conseil et expertise comptable, conseil en stratégie et capital humain.  Nous sommes un cabinet pluridisciplinaire et nous proposons des solutions « sur mesure » pour nos clients. La spécificité de Deloitte est d’avoir une véritable histoire. La croissance du groupe ne s’est jamais faite en diluant nos valeurs fondatrices.

Pouvez-nous présenter les différents métiers de Deloitte ?

Le métier de l’audit est notre métier historique. L’expertise comptable représente ensuite une part important de nos activités.  Nous sommes également présents dans les métiers du conseil et du corporate finance. Nous disposons enfin d’une offre complète dans le domaine des risk services, c’est à dire tous les métiers qui prennent en charge le renforcement de la sécurité financière de nos clients.

Quels sont vos volumes de recrutement (CDI, CDD, alternance…) ?

Nous recrutons 1 450 personnes par an dont 1 000 en CDI et 450 en stages. Notre volume de recrutement est important  sur notre métier historique de l’audit. Sur les 1 000 CDI recrutés 450 vont rejoindre l’audit.  Nous recrutons 90 % de débutants et 10 % d’expérimentés dont 80% pour des postes à Paris et 20% en province. L’expertise comptable est un gros volet de nos recrutements avec 300 à 400 postes dont 20 % à Paris et 80 % en province.

Quels sont les profils des candidats ?

Sur nos 1 000 recrutements, 60% des candidats proviennent d’écoles de commerce, 20% d’écoles d’ingénieurs et 20% d’universités. Notre volonté d’ouvrir et de diversifier le recrutement a démarré il y a assez longtemps. Les formations académiques offrent des qualités très différentes bénéfiques à une équipe. Notre objectif est de renforcer la représentation des écoles d’ingénieurs.

Y-a t-il des compétences et aptitudes que vous recherchez tout particulièrement chez vos futurs collaborateurs ?

Nous recherchons des candidats qui ont un esprit entrepreneurial et des candidats ouverts.
Nos clients nous demandent de leur construire des solutions sur mesure donc nos candidats doivent pouvoir travailler facilement dans des équipes pluridisciplinaires où vont intervenir des auditeurs, des consultants, des actuaires… Nous recherchons des candidats qui se projettent à long terme.  Un chiffre est très révélateur : parmi les 450 jeunes diplômés qui arrivent chaque année, 20% d’entre eux auront changé de métier au sein de notre Firme dans 3 ans (expatriation, conseil….).

Quels sont les avantages à rejoindre Deloitte ?

En rejoignant Deloitte, ils savent qu’ils vont pouvoir développer une employabilité maximale.  Ils pourront revendre cette expertise s’ils décident un jour de nous quitter.

Comment trouvez-vous les candidats que vous rencontrez ?

Cela dépend du type de candidat. Pour nos « candidats historiques »,  ils sont convaincus que nos métiers  demeurent des accélérateurs de carrières. Ils ont toujours le même appétit pour nos métiers.  Ensuite vous avez que j’appelle « les surfeurs », ils envoient 250 candidatures sans vraiment cibler. On doit bien les identifier. Vous avez ensuite une catégorie intermédiaire convaincue par la puissance de la marque.  Ne pas venir tester l’entreprise cela serait une faute de leur part. Le niveau d’attractivité est fort sur le conseil. Sur l’audit et l’expertise comptable, ils savent que nos ex-collaborateurs ont formé des bataillons de cadres supérieurs.  Après globalement  je trouve les candidats plus sceptiques aujourd’hui. C’est à nous de leur démontrer les avantages à rejoindre notre entreprise.

Auriez-vous des conseils à donner aux candidats qui souhaitent vous rejoindre ?

Pour les jeunes diplômés, je leur conseille d’être professionnel. On doit se renseigner quand on rencontre quelqu’un. Ils doivent échanger avec nous.  Les raisons de choix d’un cabinet doivent être différentes d’un cabinet à l’autre. On peut écrire au quatre « Big four » mais pour des motivations différentes. Il faut savoir pourquoi on vient. Il faut savoir à qui on écrit, pourquoi on écrit et comment on s’inscrit dans la proposition de valeur de l’entreprise. On voit tout de suite la différence.  On recrute une personnalité. Quoi de pire que de rencontrer quelqu’un qui ne vous connait pas. C’est déjà une faute.