» Mon objectif est triple : transmettre un savoir, accumuler un savoir faire et préparer un savoir être « , Souad LAJILI JARJIR Responsable du Master 1 Finance, IAE Gustave Eiffel- Université Paris Est Créteil.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 1 Finance ?

La date de création du Master 1 finance sous sa forme actuelle est 2006 qui correspond à l’année de création de l’IAE Gustave Eiffel à l’Université Paris Est Créteil. En effet, après la fusion de l’ESA (Ecole Supérieure des Affaires) et l’IUP Commerce et Vente (Institut Universitaire Professionnalisé), la nouvelle entité appelée IAE Gustave Eiffel a rejoint le réseau des IAE en 2006. Notre établissement est considéré aujourd’hui comme une école de management dans une université multidisciplinaire.

Combien avez-vous de promotions ?

Personnellement, j’ai pris la responsabilité pédagogique de cette formation en 2008. J’ai suivi et encadré quatre promotions. Mon travail commence par la sélection des candidats. Ensuite, tout au long de l’année, je veille au bon déroulement de la formation et j’accompagne les étudiants dans la définition et la finalisation de leurs projets professionnels. Enfin, je m’attache à ce que chaque étudiant réussisse à réaliser son projet en choisissant sa spécialisation en master 2.

Quel est l’objectif de la formation ?

La première année de master (M1) permet de maîtriser les principales techniques bancaires et financières et prépare ainsi à une entrée dans la vie active ou à une poursuite d’études en 2nde année de master : master Gestion de Patrimoine, master Gestion de Portefeuille, master Ingénierie Financière.

Mon objectif est triple : transmettre un savoir, accumuler un savoir faire et préparer un savoir être.

Quels sont les points forts du programme ?

Nous avons trois points forts.

Premièrement, notre programme vise à former de futurs professionnels hautement spécialisés en finance. C’est pourquoi, les enseignements, à la fois théoriques et pratiques, sont dispensés par des universitaires et des professionnels.

Deuxièmement, la professionnalisation de notre formation et nos relations avec les entreprises permettent aux étudiants de développer les compétences nécessaires pour la mise en œuvre d’une expertise pointue en seconde année.

Enfin, notre choix de limiter les effectifs à 25/30 étudiants par promotion permet d’offrir un suivi personnalisé et un bon niveau d’encadrement des travaux personnels et des projets professionnels.

Quels sont les profils des étudiants ?

Le recrutement de nos étudiants est deux types : un recrutement interne et un autre externe. En effet, les étudiants en licence 3 Gestion des Entreprises de l’IAE Gustave Eiffel, qui obtiennent une moyenne supérieure à 12/20 et qui souhaitent poursuivre en master 1 Finance sont admis dans la formation.

Par ailleurs, nous recrutons en externe. La formation est ouverte aux étudiants ayant obtenu 180 crédits ECTS, ce qui correspond à un niveau de licence 3. Nous nous intéressons à tout candidat avec un bon dossier quelque soit son profil (licence économie-gestion, IUT, DUT, formation école de commence, études de lettres, MASS et même étude de médecine). L’admissibilité est conditionnée également par le score SIM-Message. Les candidats retenus passent un entretien de motivation devant un jury.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le programme des enseignements a été défini et est assuré par des universitaires et des praticiens. Parmi les universitaires, nous comptons des professeurs des universités, des maîtres de conférences et des enseignants chercheurs. Des intervenants PRAG ou PAST font partie également de notre équipe enseignante. Par ailleurs, nous avons des cadres et directeurs dans le secteur bancaire qui assurent des modules de cours.

Notre objectif est de satisfaire au mieux les attentes des entreprises, mais également de répondre aux exigences académiques d’une formation universitaire d’un niveau de première année de master. La formation en apprentissage (avec une alternance tout au long de l’année entre les cours à l’IAE et l’apprentissage en entreprise) et la formation à plein temps (avec un stage obligatoire de 5 mois) permettent une mise en application des enseignements dispensés.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons des relations très étroites aves les entreprises. Les maîtres d’apprentissage et les maitres de stage qui ont fait l’expérience d’accueillir un apprenti ou un stagiaire de notre formation, renouvellent souvent cette expérience avec les nouveaux étudiants. Cette confiance renouvelée témoigne de la satisfaction de nos partenaires.

Par ailleurs, l’IAE Gustave Eiffel a des partenariats avec les grandes banques françaises qui organisent des sessions de recrutement dans notre établissement.

Enfin, l’UPEC participe aux rencontres universités entreprises (RUE) et elle vient de signer une charte de partenariat avec 5 présidents d’entreprises.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Au cours du master 1, chaque étudiant est accompagné dans la définition de son projet professionnel. Nous organisons une réunion d’information avec les responsables des masters 2 finance de l’IAE Gustave Eiffel. Les trois formations M2 Gestion de portefeuille, M2 Gestion de patrimoine et M2 Ingénierie financière sont classées au niveau national (classement SMBG).

Ce sont des formations reconnues et très sélectives. Nos étudiants poursuivent en grande majorité leur deuxième année de master à l’IAE Gustave Eiffel après avoir réussi le processus de sélection. Par ailleurs, les étudiants ont la possibilité de bénéficier d’une ouverture internationale dans le cadre des programmes d’échanges européens ERASMUS, durant un semestre d’études ou au sein de l’une des universités partenaires hors de l’Europe. Ils peuvent choisir de faire une année de césure.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui chaque année, nous accueillons quelques étudiants en formation continue. Ces étudiants peuvent selon leurs parcours et leurs projets suivre la formation soit avec le groupe à plein temps soit le groupe en apprentissage grâce à un contrat de professionnalisation.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous sommes à l’écoute de nos étudiants et nous nous adaptons à notre environnement. En effet, nous réunissons deux fois dans l’année un conseil de perfectionnement qui regroupe l’équipe enseignante, les délégués, des professionnels et des maitres d’apprentissage. L’objectif de ce conseil est de dresser un bilan de la formation pour l’année en cours, mais également de proposer des améliorations pour l’année suivante. Grâce à cet échange, nous avons réussi à faire évoluer notre programme et offrir une formation d’excellence. Chaque année, le nombre de candidatures est en augmentation.


Souad LAJILI JARJIR est Maître de Conférences depuis septembre 2008, à l’IAE Gustave Eiffel- Université Paris Est Créteil. Docteur en Sciences de Gestion de l’Université Paris Dauphine, elle a réalisé sa thèse sur la modélisation quantitative des marchés financiers et le modèle à trois facteurs de Fama et French.
Par ailleurs, elle est responsable du Master 1 Finance et elle enseigne la gestion de portefeuille, la gestion des risques internationaux, l’initiation à la recherche et l’ingénierie financière. Enfin, elle est rattaché au laboratoire IRG (Institut de Recherche en Gestion) et co-responsable du pôle finance.

« Les métiers auxquels nous formons ont tous la triple compétence mathématiques, informatique, financière », Sonia Jimenez, Co-Responsable du Master Finance Spécialité Finance Quantitative, IAE de Grenoble.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Finance : Spécialité Finance Quantitative ?

La spécialité Finance Quantitative du Master Finance de l’IAE a été créée à la rentrée universitaire 2007.

L’objectif de cette spécialité était d’offrir une formation pointue en finance, à la fois théorique et appliquée, et de façon parfaitement interconnectée avec des enseignements d’ingénierie (i.e. de matières quantitatives, à savoir mathématiques et informatique).

Le partenariat de l’IAE de Grenoble avec Grenoble INP – Ensimag (Ecole nationale supérieure d’informatique et de mathématiques appliquées) est à l’origine de cette spécialisation en finance quantitative.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous enseignons actuellement à la 6ème promotion d’étudiants, la première promotion ayant été diplômée en 2008.

Quel est l’objectif de la formation ?

Les objectifs de la spécialité Finance Quantitative sont ambitieux : il s’agit de former les étudiants à la fois aux techniques et aux principes de la finance, mais aussi aux mathématiques financières ainsi qu’aux techniques informatiques permettant de construire les systèmes d’information et d’aide à la décision propres au secteur d’activité de la finance.

La spécialité Finance Quantitative comporte deux parcours : un parcours « Méthodes Quantitatives Avancées » (MeQA) et un parcours « Ingénierie de l’Information et Mathématiques Financières» (I2MF).

Le parcours Méthodes Quantitatives Avancées forme des «ingénieurs financiers» à même de développer des applications pour les calculs financiers (utilisés par exemple dans les salles de marchés, dans les cellules de contrôle des risques).

Le parcours Ingénierie de l’Information et Mathématiques Financières forme des informaticiens à même de connaître et de comprendre les mécanismes financiers, et plus généralement les problèmes de gestion bancaire.

Quels sont les points forts du programme ?

Les deux parcours ont chacun une unité d’enseignement d’ « Outils pour la Finance », de « Gestion Financière » et de « Finance des Marchés ». Ils diffèrent par une unité d’enseignement spécifique de « Mathématiques Financières » pour le parcours MeQA et de « Système d’Information pour la Finance » pour le parcours I2MF.

La pédagogie s’appuie sur deux semestres d’enseignements suivis d’un semestre de stage en entreprise (« Projet de Fin d’Etudes ») qui donne lieu à rédaction d’un mémoire et à une soutenance devant un jury.

Lors des semestres d’enseignements, le point fort du programme réside dans les projets d’envergure que nous soumettons à nos étudiants. Ces projets mêlent les aspects mathématiques, informatiques et financiers, et préparent ainsi parfaitement nos étudiants aux projets qu’ils mèneront dans l’industrie financière (dans le cadre de leur projet de fin d’études à court terme, ou de leur métier futur à moyen terme).

Quels sont les profils des étudiants ?

La formation s’adresse en priorité à des étudiants de formation scientifique. Elle accueille les étudiants de la 3ème année de Grenoble INP – Ensimag filière « Ingénierie pour la Finance » (existence d’une convention entre l’IAE de Grenoble et Grenoble INP – Ensimag). La spécialité Finance Quantitative s’adresse également à des étudiants ayant déjà acquis, de préférence, un diplôme d’ingénieur ou un Master 1ère année en mathématiques ou en informatique. Il est attendu que les étudiants qui désirent acquérir une triple compétence intégrée dans les métiers de l’informatique et de la finance aient déjà de fortes connaissances en finance, en mathématiques et en informatique.

Comment est composé le corps enseignants ?

La spécialité Finance Quantitative du Master Finance de l’IAE de Grenoble est gérée en partenariat avec Grenoble INP – Ensimag. Les enseignements sont assurés par les équipes pédagogiques de l’IAE de Grenoble et de Grenoble INP – Ensimag ainsi que par des praticiens de haut niveau. Par exemple, des diplômés de la formation assurent des conférences technologiques, et présentent ainsi les dimensions théoriques et pratiques de leur métier.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

La spécialité Finance Quantitative bénéficie de la collaboration de nombreux intervenants extérieurs issus de banques et d’entreprises en lien avec l’industrie financière.

Les étudiants sont en contact étroit et régulier avec le monde de la finance grâce au cycle de conférences technologiques assurées par des professionnels, aux séminaires de cours animés par des praticiens, ainsi que grâce au stage de fin d’études.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les métiers auxquels nous formons ont tous la triple compétence mathématiques/informatique/financière.

À la sortie de la formation, les débouchés sont des emplois qui ont trait, par exemple, à des fonctions d’ingénieur financier dans les salles des marchés et le middle office, la conception de nouveaux produits dérivés et l’innovation financière, la gestion de portefeuille, l’ingénierie financière, le financement de grands projets, la gestion des risques, le développement de nouveaux modèles et de nouvelles stratégies de couverture, d’arbitrage, d’évaluation et de prévisions financières, des fonctions d’ingénieur architecte des systèmes d’information dans les banques et les institutions financières.

Ces emplois sont offerts par les établissements financiers français et internationaux : les banques, les sociétés d’assurance, les sociétés de bourse, les sociétés de services informatique et financier, qui ont besoin de cadres maîtrisant à la fois les mathématiques appliquées (probabilités, statistique, calcul scientifique), la finance et l’informatique pour des fonctions d’études, de développement d’outils ou de nouveaux services, etc.

L’insertion professionnelle est très rapide. Environ 80% de nos étudiants sont embauchés lorsqu’ils soutiennent leur projet de fin d’études. En ce qui concerne les régions d’emplois, ce sont les grandes places financières (Paris, Londres, New York, Singapour, Tokyo …).

Le salaire moyen annuel de nos diplômés est de 50,7 K€. Ce salaire est d’environ 45 K€ pour les étudiants embauchés en France et se situe entre 60 K€ et 80 K€ pour ceux embauchés à l’étranger (un tiers de la promotion.).

Malgré la crise financière, nos diplômés n’ont eu aucune difficulté pour trouver un emploi et nous avons donc maintenu l’effectif d’étudiants dans la promotion au même niveau (environ 50 étudiants).

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Cette spécialité Finance Quantitative est pour le moment accessible uniquement en formation initiale.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous faisons évoluer notre programme grâce à une écoute attentive du marché de l’emploi. Les discussions avec les professionnels de l’industrie financière ainsi que l’analyse des offres de projets de fin d’études (stages) nous permettent de procéder aux ajustements nécessaires à une adéquation parfaite entre notre formation et les attentes des praticiens.

Les enseignants-chercheurs du programme mènent régulièrement une analyse prospective des métiers de la finance afin de combiner les attentes du moment de l’industrie financière avec les compétences nécessaires d’ingénieurs financiers « bien formés » (i.e. qui possèdent des compétences théoriques et appliquées approfondies en finance).

Enfin, le troisième vecteur d’évolution de notre programme réside dans l’évaluation des enseignements par nos étudiants.


Sonia Jimenez-Garcès est Professeur des Universités en Finance à Grenoble INP – Ensimag.
Elle a réalisé une thèse de doctorat sur la problématique de l’impact des différences d’informations (entre investisseurs des marchés financiers) sur le prix des actifs et la gestion de portefeuille. Son travail a reçu la mention très honorable et les félicitations du jury à l’unanimité, puis s’est vu décerné le prix FNEGE-AFFI de la meilleure thèse de gestion en finance en 2005.
Sonia Jimenez-Garcès a enseigné la finance pendant ses années de thèse à l’IAE de Grenoble, elle a ensuite été Maître de Conférences au sein du Groupe Grenoble INP, puis Professeur des Universités à l’Université Lumière Lyon 2. Elle a rejoint Grenoble INP – Ensimag depuis le 1er décembre 2012 où elle est co-responsable de la Filière Ingénierie pour la Finance. Elle est également co-responsable de la spécialité Finance Quantitative du Master Finance de l’IAE de Grenoble.

« Notre objectif est de former les étudiants à toutes les facettes du métier de Conseiller en Gestion de patrimoine », Benoît Raynaud, Co-directeur du Master 2 Gestion de patrimoine, Université d’Auvergne – IAE Clermont-Ferrand.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Gestion de Patrimoine ?

Le Master gestion de patrimoine de Clermont est l’un des tous premiers à avoir été créés en France, en 1986 par le doyen Jean Aulagnier, et vient de fêter ses 25 ans d’existence.

Le doyen Aulagnier a en effet très tôt pressenti le développement considérable de la gestion de patrimoine, discipline encore embryonnaire dans les années 1980, à partir des années 1990 et 2000.

Combien avez-vous de promotions ?

Notre formation existe depuis 1986 en formation initiale (DESS gestion de patrimoine devenu Master en 2004).

Elle existe également depuis 2007 en partenariat avec l’Université catholique de Lille et depuis 2008 en formation continue. Chaque année, nous avons donc trois promotions d’étudiants diplômés de ce Master.

Il convient par ailleurs de signaler la délivrance par notre Université de diplômes d’université : plusieurs centaines de professionnels sont ainsi formés chaque année à la gestion de patrimoine, la formation étant assurée en partenariat avec l’AUREP (association universitaire de recherche et d’enseignement sur le patrimoine).

Quel est l’objectif de la formation ?

Notre objectif est de former les étudiants à toutes les facettes du métier de conseiller en gestion de patrimoine, que l’exercice se fasse à titre indépendant ou comme salarié au sein d’établissements bancaires notamment.

A cet effet, la formation est caractérisée par sa forte pluridisciplinarité, puisque les étudiants doivent se former aux aspects économiques, financiers, juridiques et fiscaux de la gestion de patrimoine.

Quels sont les points forts du programme ?

Un point fort essentiel est que notre formation est parvenue à atteindre un équilibre entre les aspects économiques et financiers d’une part (le contenu des patrimoines : allocation d’actifs, arbitrages patrimoniaux…) et les aspects juridiques et fiscaux d’autre part (le contenant des patrimoines : structure d’accueil des patrimoines et modes de transmission de ces derniers).

Parmi les autres points forts importants de la formation, il convient de citer notamment les relations anciennes et très solides avec les acteurs de ces métiers ainsi qu’un réseau de diplômés particulièrement dynamique et comprenant plus de 700 membres. Ces relations et ces réseaux facilitent évidemment grandement l’insertion professionnelle de nos diplômés qui constitue une de nos préoccupations majeures.

Quels sont les profils des étudiants ?

Au regard du caractère pluridisciplinaire de la formation, tel qu’évoqué ci-dessus, nous veillons à accueillir des étudiants d’origine très diverse : origine géographique du fait de la réputation acquise au fil des années par le diplôme, mais également origine universitaire dès lors que nous nous attachons à accueillir aussi bien des étudiants ayant une formation initiale juridique qu’économique ou financière.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est composé, de manière équilibrée, d’universitaires (professeurs et maîtres de conférences) et de praticiens de la gestion de patrimoine (banquiers, notaires, avocats, conseillers en gestion de patrimoine indépendant…).

Nous recrutons par ailleurs par préférence nos enseignants parmi les anciens diplômes de notre formation, qui connaissent mieux que quiconque l’esprit et les objectifs qui animent celle-ci.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Comme indiqué précédemment, elles sont étroites et anciennes.

Chaque année, au mois de novembre ou décembre, les étudiants bénéficient d’une semaine (module entreprises) au cours de laquelle les responsables et directeurs des ressources humaines de nos partenaires (principaux établissements de crédit et compagnies d’assurances, cabinets de conseil indépendant…) viennent présenter à nos étudiants leurs établissements et procéder au recrutement de leurs stagiaires qui ont souvent vocation à devenir à l’issue de la formation leurs collaborateurs.

Le fait que ces entreprises consacrent du temps et de l’énergie à se déplacer sur Clermont montre l’importance que revêt à leurs yeux notre formation et nous ne pouvons que nous féliciter de ces partenariats privilégiés.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Le premier poste obtenu par nos diplômés se situe le plus souvent dans le secteur bancaire.

Par la suite, un certain nombre d’entre eux évoluent vers l’activité de conseiller en gestion de patrimoine indépendant ou intègrent les services de banque privée.

Pour un exemple, Monsieur Anthony Melet, étudiant de notre dernière promotion est Consultant Patrimonial à l’Aforge Finance.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

La réponse est positive depuis 2008. La motivation de nos étudiants en formation continue est soit l’obtention d’une spécialisation en gestion de patrimoine destinée à leur offrir une évolution de carrière, soit une volonté de reconversion professionnelle.

Avec le recul de quatre à cinq ans que nous avons désormais, nous sommes en tout état de cause très satisfaits de l’état d’esprit et de l’implication de nos étudiants en formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Essentiellement, grâce aux contacts nombreux et fréquents que nous avons avec les professionnels de la gestion de patrimoine, membres de l’équipe pédagogique ou extérieurs à celle-ci, membres ou non de notre association de diplômés (Association des anciens élèves en Gestion de patrimoine de Clermont-Ferrand, AGPC).

Les étudiants eux-mêmes jouent un rôle important dans l’évolution de la formation, par les remarques, critiques et suggestions qu’ils peuvent formuler chaque semestre au sein des conseils de perfectionnement du Master.


Titulaire d’un doctorat en droit délivré par l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne en 2001, Benoît Raynaud est avocat au barreau de Clermont-Ferrand depuis 1993, maître de conférences à l’Université d’Auvergne depuis 2006 et co-directeur du Master 2 Gestion de patrimoine de cette université depuis 2010.

 » L’ISEG Finance School forme les nouveaux acteurs de la finance « , Eric Fayard, Directeur pédagogique de l’ISEG Finance School.

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Spécialisation Corporate finance et stratégies financières ?

La spécialisation « Corporate Finance et stratégies financières » a été mise en place à la rentrée 2011.

Sa création est née d’un constat : le contexte économique global impose aux entreprises une exigence nouvelle, celle de développer en leur sein une « culture du cash ».

Jamais en effet la gestion du cash n’a été plus impérative qu’aujourd’hui, notamment en raison de la faible croissance économique et de la restriction de l’offre de crédit.

Toutes les entreprises – celles de taille moyenne y compris – sont conscientes que détenir du cash est devenu un enjeu majeur qui conditionne leur survie. Mais les directions financières sont souvent mal armées pour relever le défi, notamment parce qu’il n’existe pas de formation de masse aux nouveaux métiers de gestion du cash : trésorier, cash-manager, credit-manager,…

Nous avons donc créé cette spécialisation de façon à répondre aux nouveaux besoins des entreprises en matière de compétences. Elle est résolument placée sous le signe de la « culture cash ».

Combien avez-vous de promotions ?

L’ISEG Finance School comptera deux promotions en juin 2013. Elles feront suite à toutes les promotions (une trentaine) issues du programme Fi de l’ISEG avant 2011.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’ISEG Finance School forme les nouveaux acteurs de la finance.

Nouveaux, parce que l’environnement économique et financier évolue et fait émerger des métiers nouveaux (celui de cash manager en est un exemple, mais on pourrait évoquer aussi bien les métiers du contrôle ou ceux issus du déploiement des différentes réglementations – en particulier le compliance advisory) qui dans leur majorité ont pour objectif de garantir l’exercice d’une activité juridiquement et financièrement irréprochable.

Nouveaux parce que les entreprises n’attendent plus seulement d’un jeune diplôme qu’il soit un spécialiste dans son domaine mais aussi un manager capable d’évoluer dans un environnement humain (d’où l’existence du coaching 5/5 de la 1ère à la 5ème année), international (d’où les nombreuses possibilités de partir à l’étranger durant le cursus et les cours en anglais).

Enfin, nouveaux parce que les entreprises veulent des diplômés capables de déployer immédiatement leur savoir-faire, d’où la place essentielle faite par l’école à la pédagogie par projets.

Quels sont les points forts du programme ?

Ils sont au nombre de quatre :

Le double ancrage national et régional de l’ISEG Finance School, seule école en France à proposer dans 7 villes le même cursus entièrement dédiée à la finance.

La dimension internationale de ce cursus, qu’il s’agisse de la possibilité de partir étudier à l’étranger en 1re, 3ème et 5ème année, ou de la place faite à l’anglais dans les cours.

Les très nombreux projets développés par les étudiants – avec un contenu très marqué par les nouvelles technologies -, les coachings, la possibilité de choisir une partie de leurs enseignements, les stages en parallèles des cours (17 mois minimum de stages cumulés au terme du cursus) font de nos étudiants des jeunes diplômés très appréciés des entreprises pour leur professionnalisme.

Enfin, au tronc commun du premier cycle succède 4 spécialisations d’une durée de deux ans. Les étudiants diplômés sont donc d’excellents généralistes en même temps que des spécialistes accomplis.

Ils ont ainsi ce privilège de pouvoir opérer un choix parmi les très nombreux métiers de la finance, l’école les accompagnant en permanence dans ce choix.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les profils sont très variés, les compétences des financiers modernes l’étant elles-mêmes compte-tenu de la diversité des débouchés.

Aux bacs ES, S et STMG qui sont admis en première année s’ajoutent en admission parallèle les titulaires de certains BTS (notamment banque, assurance), les détenteurs d’un DUT ou d’une licence professionnelle, les diplômés de l’université issus des filières économie, gestion et même droit, certains métiers de la finance (gestionnaire de patrimoine, compliance officer) faisant très largement appel à cette discipline.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignants est composé d’universitaires et d’intervenants issus du monde de l’entreprise, eux-mêmes diplômés de l’université ou d’écoles. Ils sont tous des spécialistes reconnus dans leur domaine de compétence, exercent à des postes élevés de responsabilité, souvent à l’étranger car ils enseignent en anglais. Nous avons ainsi des intervenants qui viennent de Londres, Washington, Genève…

Plus l’avancée se fait dans le cursus, plus la proportion de professionnels est importante. En effet, au premier cycle qui privilégie la transmission du savoir succède un deuxième cycle privilégiant la transmission du savoir-faire. C’est l’assurance pour les entreprises d’accueillir des stagiaires et diplômés immédiatement opérationnels.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

L’école dispose d’un département des stages et relations entreprises, celles-ci étant nombreuses à proposer des stages aux étudiants, qu’il s’agisse de banques, d’entreprises d’assurance ou d’entreprises non-financières, les plus connues comme les PME.

Par ailleurs, des partenariats ont été établis avec un bon nombre d’entreprises parmi lesquelles on peut citer Auchan, Banque populaire, Transition Finance (un cabinet de recrutement spécialisé), etc. qui recrutent parmi les étudiants.

Enfin, la DFCG (l’association des directeurs financiers et de contrôle de gestion) est partenaire de l’école, nationalement et régionalement. D’autres partenariats sont à l’étude avec des associations représentatives des professions financières avec l’objectif de les mettre en ouvre dès la rentrée prochaine.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Ils exercent dans des secteurs très différents, à des postes très variés, dans de très nombreux pays. Par exemple : Guillaume Lawlor issu de la spécialisation IFM (Ingénierie et finance des marchés) est trader sur les matières premières à Londres ; Pauline Cheminand issue de la spécialisation Audit, Contrôle Interne et Externe est contrôleur de gestion chez Vinci, Jean-Philippe Bernard issu de la même spécialisation est en poste au Luxembourg comme Testing Coordinator chez John Deere Financial ; Vincent Mouraud est conseiller privé au LCL après avoir suivi la spécialisation gestion de Patrimoine.

Au total, 2.600 anciens sont inscrits dans l’annuaire des anciens. Ils sont pour les étudiants de puissants relais au sein des entreprises.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Elle est accessible en formation initiale uniquement, soit par admission directe dès la première année, soit par admission parallèle de la deuxième à la cinquième année.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Notre programme évolue en permanence pour être au plus prêt des attentes des entreprises.

Nous sommes donc en état de veille permanente de façon à anticiper l’évolution des métiers. Plusieurs dispositifs nous y aident : le Comité de perfectionnement composé d’une vingtaine de personnes exerçant des responsabilités en entreprise a pour rôle d’informer l’école sur l’évolution des compétences requises ; les associations professionnelles, comme la DFCG qui est notre partenaire, nous font part de leurs anticipations relatives à une famille de métiers, en l’occurrence celle du contrôle de gestion et de la direction financière ; enfin, les professionnels intervenants à l’école sont réunis régulièrement de façon à nous éclairer sur les attentes spécifiques à telle ou telle profession.

Ainsi en l’espace de quatre ans le programme a-t-il été renouvelé dans son intégralité.


Eric Fayard est diplômé de l’ESSEC. Il a effectué la première partie de sa carrière au sein des départements BFI (banque de financement et d’investissement) de plusieurs grandes banques françaises, Société Générale – CIB en dernier lieu. Il y exerçait comme trader relative-value sur les produits dérivés de taux.
Il est aujourd’hui Directeur pédagogique de l’ISEG Finance School, l’école spécialisée en finance de IONIS Education group.

Les recrutements des fonctions financières et comptables en hausse

Alors que la reprise se fait attendre sur certains secteurs, un redémarrage des recrutements se profile pour les fonctions financières et comptables selon le cabinet de recrutement
Robert Half.

Olivier Gélis, Directeur Général de Robert Half International France explique: « Le premier indicateur de la reprise est clairement le marché de l’emploi. Or en notre double qualité de cabinet de recrutement et de société de travail temporaire spécialisés, force est de constater que les recrutements en finance et comptabilité d’entreprise reprennent. Pour les recrutements en CDI, nous observons un retour au niveau enregistré il y a 14 mois, c’est à dire avant la crise. Pour les missions en intérim, les demandes de nos clients ont augmenté de 15-20% entre janvier et février 2010. Pour le management de transition, depuis le début de l’année, le nombre de missions confiées par nos clients a plus que doublé. »

Les recrutements en CDI reprennent. En 2009, certaines PME ont continué à recruter et des secteurs ont moins subi la crise (environnement, énergie, santé, laboratoires pharmaceutiques, …). Après des gels plutôt massifs, les grandes entreprises et leurs filiales ont relancé les recrutements depuis début 2010. Les recrutements restent très sélectifs, les processus longs mais le marché du remplacement se renforce et certaines créations de postes voient même le jour. Les candidats potentiels sont aussi plus à l’écoute du marché : après une grande frilosité en 2009, ils ont plus confiance dans le marché de l’emploi.

Le marché de l’intérim n’est pas en reste. Les missions d’intérim sont également de nouveau utilisées par les entreprises pour pallier des surcroîts d’activité en embauchant de bons profils susceptibles d’intégrer rapidement les équipes en place voire de rejoindre ultérieurement leurs effectifs permanents.

Le master finances de marché de Dauphine est de retour

Le master finances de marché de Dauphine sera à nouveau disponible à la rentrée prochaine. Le processus de sélection a recommencé et le dépôt des candidatures doit avoir lieu avant le 4 mai 2010.

Une bonne nouvelle si l’on considère que, malgré la bonne réputation du master 203, cette formation de prestige créée en 1980 avait été obligée de fermer pendant un an en 2009-2010 en raison de la crise financière. Les responsables du master avaient en effet anticipé les restrictions de recrutements sur les métiers du trading et avaient préféré suspendre le programme.

D’autres formations ont l’année dernière pris des décisions similaires : le nombre des étudiants du master probabilité et finance cohabilité par l’Université Paris VI et Polytechnique a ainsi été quasiment divisé par deux cette année (Lefigaro), les élèves ayant de plus en plus de mal à trouver des stages.

Une formation actualisée

La réouverture du master finance de marchés de Dauphine pourrait donc être considéré comme un indicateur positif pour les débouchés des jeunes diplômés. Son remaniement est certainement significatif du monde que devront désormais affronter les jeunes diplômés. L’enseignement sera entièrement dispensé en anglais pour des carrières en finance de plus en plus internationales.

La gestion des risques bénéficiera également d’une place accrue. «Nous voulons un lien plus fort entre les techniques de marché et l’économie réelle. Il y aura donc plus de cours sur les financements de projets, (…), sur la finance comportementale et les marchés boursiers électroniques», a récemment expliqué Carole Gress qui dirige le master. Il y aura aussi plus d’enseignement sur la régulation des marchés, les standards professionnels et l’éthique, a précisé Laurent Batsch, Président de l’Université Paris-Dauphine.

Le programme passe en deux ans et s’aligne ainsi sur le modèle international des « masters of science ». De quoi donner aux jeunes diplômés de meilleures armes sur un marché de l’emploi de plus en plus anglo-saxon.

L’Executive master finance d’entreprise et marchés de capitaux de Sciences Po Paris

Jean-Christophe Vidal, Responsable pédagogique du programme & chargé de mission à Sciences Po Paris a répondu à nos questions.

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’Executive master finance d’entreprise et marchés de capitaux de Sciences Po Paris en quelques mots ?

L’Executive master de Sciences Po est le seul à proposer en France une formation à la fois en finance d’entreprise et marché de capitaux. L’orientation internationale y est également très forte. Il s’adresse à des professionnels qui ont au moins 5 années d’expérience dans la finance ou 15 années d’expérience dans un autre domaine. La formation comprend 40 jours et s’étale sur 18 mois. Le démarrage des cours est plutôt intensif et ralentit un peu par la suite pour s’adapter au rythme des professionnels.

Dans quel contexte les professionnels choisissent de suivre la formation ?

Il s’agit pour eux de se former ou de se perfectionner en finance, souvent pour évoluer dans leur entreprise vers un poste à plus grande responsabilité. Par exemple un contrôleur de gestion qui veut devenir DAF, ou un banquier d’affaires qui évolue vers un poste de vice-président, vont suivre l’Executive master. C’est souvent une démarche conjointe de l’entreprise et du salarié. Le salarié émet le souhait de suivre une formation et l’entreprise finance la formation pour faire évoluer le salarié vers de nouvelles responsabilités en interne.

Quels sont les bénéfices de la formation pour un professionnel en poste ?

Sur les 5 dernières promotions, 50% de la promotion évoluent vers un poste à plus grande responsabilité pendant la formation au sein de leur entreprise ou parfois dans une autre. 25% obtiennent une promotion dans les 3 mois qui suivent et 25% dans les 6 à 8 mois. Beaucoup d’entre eux deviennent DAF. Certains DAF deviennent DG. Les non financiers évoluent vers des départements stratégiques ou des centres de profits. Enfin certains en profitent pour créer leurs entreprises.

Est-ce que la sélection est aussi rude que pour les formations initiales de Sciences Po Paris ?

Les candidats remplissent un dossier complet qui présente leurs fonctions antérieures, leurs projets, actions à l’international, leurs motivations et leur intérêt pour la finance. Au total 20% de candidats sont sélectionnés après les entretiens d’admission. Les candidats peuvent se représenter. Pour les candidats qui ne sont pas retenus, nous leur faisons systématiquement un retour pour qu’ils améliorent leurs dossiers ou complètent leurs expériences.

Les formations professionnelles s’adaptent à la crise

Est-ce le bon moment pour suivre un séminaire ? Est-ce que la crise a eu un impact sur le contenu des formations continues que vous allez peut-être suivre ? Nous avons posé ces questions à Eric Chardoillet, PDG de First Finance, acteur majeur de la formation à la finance.

1. Un petit retour sur l’année 2008 : quelles ont été les formations les plus demandées ?

La crise et la forte volatilité des marchés, la refonte des infrastructures et les changements des systèmes de place, ont créé d’importants besoins de formation. Les objectifs : la compréhension de l’environnement et la prise en compte des risques opérationnels.

Nous avons mis en place d’importants dispositifs de formation pour les populations postmarchés qui incluent des formations aux produits des marchés et aux techniques de traitement et contrôle des différents instruments financiers.

En termes de produits, même si elles ont été moins demandées que les années précédentes,  les formations aux produits dérivés et structurés et aux produits de titrisation ont été tout de même bien suivies.

Par ailleurs, les formations aux techniques de management ont connu un très grand succès. Ces formations sont perçues comme des actions de réduction du risque opérationnel et d’accroissement de l’efficacité et de la motivation des managers.

Enfin, nos parcours de formation certifiant, Masterclass qui combinent e-learning, formation en classe et validation des connaissances par des QCM et exercices ont connu une très forte progression, notamment pour répondre aux besoins de maîtrise des fondamentaux et des risques associées aux produits financiers.

Le domaine Banque commerciale a également connu une forte croissance.

2. Quel est le retour sur investissement pour un salarié qui suit une formation courte ?

La rétention des connaissances et savoir-faire transmis pendant la formation dépend beaucoup de l’adhésion de l’apprenant à la formation, de sa reconnaissance de la compétence du formateur et des méthodes pédagogiques utilisées. Notre équipe interne de 25 ingénieurs pédagogiques est donc cruciale dans la qualité de nos formations.

On sait cependant que sans mise en pratique des connaissances acquises lors des formations, la déperdition est forte. C’est la raison pour laquelle, nous avons développé les Masterclass et travaillons en partenariat avec nos clients sur le suivi de la formation.

3. En 2009, quelles sont les nouvelles tendances ? Quel est l’impact de la crise sur le contenu des formations ?

Notre offre de formation a été réactualisée pour intégrer les impacts de la crise sur les produits, techniques et métiers de la Finance. Nous sommes en train de mettre en place des dispositifs de développement de la culture risque auprès de populations très larges. La demande pour des formations aux techniques de management se développe également très fortement.

En termes de  séminaires sur catalogue interentreprises, nous proposons désormais des formations axées spécifiquement sur la crise. Nous avons fortement renforcé nos gammes Risk management (10 nouveaux séminaires) et Activités Postmarchés (16 nouveaux séminaires).

En Corporate finance, nous proposons des séminaires adaptés aux nouvelles problématiques : par exemple « Restructuration de la dette et gestion préventive du risque débiteur » ou « Gestion des actifs immobiliers sous stress » et « Acquisition et financement de portefeuilles de disteressed loans ».

4. Est-ce que la crise crée un contexte favorable pour la demande en formations ?

En période difficile, si ce n’est pas l’éducation et la formation qui permettent de s’en sortir… Les managers opérationnels, les DRH et les collaborateurs ont conscience que la formation est un levier de performance majeur. La tendance : favoriser la formation à condition que celle-ci démontre qu’elle est rentable. Toutes nos formations intègrent donc en temps réel l’actualité financière et la prise en compte des risques. Elles favorisent l’ancrage des connaissances dans le temps et sont assorties d’outils de mesure de retour sur investissement.

Dans un contexte de réduction des rémunérations variables, la formation est aussi un moyen de transmettre un message de confiance et d’encouragement aux salariés et de renforcer la fidélisation et l’efficacité de ceux-ci.

Certains salariés, concernés par des plans de départ investissent en revanche beaucoup dans la formation pour rebondir vers d’autres métiers.

Master en Audit Interne des Organisations

Le Master en Audit Interne des Organisations de l’IAE d’Aix en Provence est proposé en formation continue.  Depuis sa création le programme préparatoire au Master Audit Interne des Organisations est conçu et réalisé grâce à une étroite collaboration entre l’IAE Aix-en-Provence et l’Institut Français de l’Audit et du Contrôle Interne (IFACI). Il est agréé par « The Institute of Internal Auditors » (IIA), organisation mondiale regroupant les professionnels de l’audit interne.

Pour plus d’informations, cliquez-ici.

Un Master 2 Gestion de Patrimoine à l’IAE de Lyon

L’IAE de Lyon propose un Master Gestion de Patrimoine en 1 an. Cette formation vise à fournir aux participants un ensemble de techniques juridiques, fiscales et financières leur permettant d’arrêter une stratégie patrimoniale globale. Ce diplôme d’Etat, accessible en formation continue sur une année universitaire, est destinée à une population de professionnels, en activité ou en recherche d’emploi. Il peut intéresser aussi des participants qui visent une reconversion.

Pour plus d’information cliquer ici.