« L’association dispose de partenaires qui nous soutiennent chaque année comme PwC, Société Générale ou HSBC », Mathias Reinoso, Trésorier de l’association Magistère BFA, Université Paris-Dauphine

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’association Magistère Banque, Finance, Assurance ?

Notre association est une association de filière. Elle a été créé en 1988 afin de gérer toutes les évènements et les activités connexes au Magistère d’économie « Banque, Finance, Assurance » de l’Université Paris-Dauphine.

Quels sont les objectifs de l’association ?

Elle a un triple objectif : assurer la promotion de notre formation, créer, entretenir des liens intergénérationnels et aider les étudiants du Magistère dans leur recherche d’emplois et de stages.

Combien d’étudiants y participent ? Et quels sont leurs profils ?

Tous les étudiants du Magistère sont membres de droit. Cette année, nous comptons donc 103 membres.

Quels sont les ateliers et manifestations que vous organisez ?

Nous divisons nos activités en trois grands pôles.

Le pôle évènementiel regroupe des évènements d’intégration (WEI, Ski-Etude, Diner Inter-Promotions, Soirée Inter-Filières) et des évènements professionnels qui nous permettent de découvrir des secteurs d’activités diverses et de discuter avec les professionnels concernés (Cocktail de l’Audit, Cocktail de la Finance de marché, Cocktail Corporate / Conseil, Séjour à Londres). Toutefois, le plus grand évènement de l’association reste la Conférence BFA. Cette année, un panel d’invités triés sur le volet (Claude Bébéar, Edouard Vieillefond, André-Levy Lang, etc.) discutera de l’impératif d’un nouveau modèle de financement autour de deux tables rondes animées par Les Echos.

Le pôle des anciens s’occupe de l’entretien du réseau du BFA et de la mise à jour de l’annuaire. Par ailleurs, ce pôle organise régulièrement des rencontres avec d’anciens étudiants du Magistère qui viennent nous présenter leurs métiers.

Le pôle communication assure la promotion du BFA au quotidien en animant des salons, en actualisant les supports promotionnels et en assurant la large diffusion des évènements du BFA aux étudiants et aux partenaires de l’association.

Est-ce que vous avez développé des relations avec les entreprises ?

L’association dispose de partenaires qui nous soutiennent chaque année, comme PwC, Société Générale ou HSBC. Par ailleurs, d’autres sociétés sont chaque année à nos côtés pour différents évènements. C’est le cas de Deloitte, Ernst & Young, KPMG, Mazars, Crédit Agricole CIB, Evercore, Les Échos, etc.

Nous disposons par ailleurs du soutien des partenaires du Magistère en lui-même, à savoir Reuters et Groupama.

Dans le contexte actuel, la finance reste toujours attractive pour les étudiants ?

Apparemment oui. Le nombre de demande d’inscription pour le Magistère est chaque année plus importante. Il semblerait que les évènements macroéconomiques auxquels nous sommes confrontés ont permis à un certain nombre d’étudiants de se rendre compte que la finance ne se résumait pas au trading par arbitrage.

En effet, de plus en plus d’étudiants qui arrivent avec une idée précise de ce qu’ils veulent faire, faisant cohabiter les métiers classiquement cités (traders, sales, M&A, etc.) avec des métiers dans le secteur du private equity, de la régulation, de l’information financière, conseil en stratégie, audit, etc.

Quels sont les métiers de la finance populaire en ce moment au sein de l’association ?

Notre formation étant très généraliste, les métiers populaires s’étendent de la finance de marché à la finance d’entreprise en passant par l’audit, le conseil en stratégie ou les grandes administrations. Si l’on devait faire une liste des métiers dont on entend généralement parler, on pourrait parler des métiers de front office, de M&A, de conseil, d’audit, de gestion d’actifs, de private equity, de directions financières, d’analyse macroéconomique (dans les administrations), de régulation, etc.

Est-ce que les étudiants rencontrent des difficultés particulières pour trouver des stages ou premier emploi en finance ?

Heureusement, nous sommes assez épargnés par les difficultés du secteur grâce à la solide réputation acquise par le Magistère au fil des années. Toutefois, nous notons effectivement plus de tension sur le marché du travail, surtout en ce qui concerne la recherche du premier emploi (sans que cela ne soit pour le moment trop handicapant pour nous).

« Le Master forme de jeunes diplômés aux métiers de la finance et du management stratégique des entreprises », Guillaume Sarrat de Tramezaigues, Responsable Master Finance et Stratégie, Sciences Po Paris

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Finance et Stratégie ?

Le Master Finance et Stratégie de Sciences Po a été créé en 2003 sur les fondations de la « Section EcoFi » du diplôme de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris dont la première promotion avait été diplômée en 1925.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous nous apprêtons donc à diplômer la huitième promotion de ce master avec en moyenne 180 étudiants par promotion. Il fait partie des masters du Département d’Economie de Sciences Po, avec le Master « Economics and Public Policy », Master in « Economics » et du Programme doctoral en économie.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le Master forme de jeunes diplômés aux métiers de la finance et du management stratégique des entreprises, qu’ils se destinent à des fonctions d’analystes (en banque ou au sein de cabinets de conseil) ou de managers (dans des entreprises industrielles ou de services).

Il est par ailleurs adossé à 6 doubles diplômes avec les universités de Luigi Bocconi University, à Milan (Italie), MGIMO, à Moscou (Russie), Fundacao Getulio Vargas-Escola de Administração de Empresas, à São Paulo (Brésil), University of St. Gallen, à Saint-Gall (Suisse), University of Pennsylvania Law School, à Philadelphie (États-Unis) et Columbia School of International and Public Affairs (SIPA), à New York (États-Unis)

Quels sont les points forts du programme ?

Le master est structuré en 2 années où les étudiants à près de 70% choisissent de faire une année de césure consacrée aux stages en entreprise et/où à un semestre d’études en université partenaires à l’étranger.

La scolarité est progressive dans la difficulté des enseignements, permettant d’acquérir les bases académiques de toutes les disciplines liées à la finance et à la stratégie en première année de master. Les étudiants choisissent ensuite librement leur mention de spécialisation professionnelle de 2e année de Master entre les mentions « Finance », « International Business » et « Stratégie et Management ». A noter que le master offre par ailleurs une formation totalement dispensée en Anglais, le Master « International Project Finance », dédié au financement de projet, étude du risque pays et commerce international.

De plus, 40% de nos enseignements sont dispensés en Anglais et les étudiants se voient offrir la possibilité de préparer les certifications AMF et CFA niveau 1 en électifs au cours de leur scolarité.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nos promotions sont constituées à équilibre entre les élèves du collège universitaire de Sciences Po et des étudiants qui rejoignent Sciences Po en master. Ces derniers sont à 40% étrangers et ont majoritairement suivi des formations d’ingénieur ou de business-finance-économie.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est constitué de professeurs du département d’économie de Sciences Po ainsi que dans leur écrasante majorité de professionnels de la Finance, du conseil et de l’industrie. Cela permet d’assurer l’équilibre entre les enseignements fondamentaux et la flexibilité des enseignements dits « professionnalisants » selon l’évolution du marché du travail.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le Master compte un grand nombre d’entreprises partenaires pédagogiques et professionnels, banques, cabinets de conseil, industries… ces relations se matérialisent par des petits déjeuners de recrutement bihebdomadaires pour tous nos étudiants avec ces partenaires qui offrent des postes de stage et emploi dédiés à nos étudiants.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

68% des étudiants de la promotion 2010 ont signé un contrat de travail avant diplomation, à 40% dans les métiers de la finance et 29%¨dans les métiers du conseil et de la stratégie. 85% d’entre eux étaient alors en CDI et 37% entamaient leur carrière professionnelle à l’étranger. En moyenne le salaire à un an après la diplomation s’élève à 50188 euros.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

La formation continue de Sciences Po offre en effet de nombreuses formations en finance d’entreprise et de marchés ainsi qu’en Stratégie.

A noter par ailleurs que le Master offre sa deuxième année en mention « Finance » en apprentissage alterné.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

L’évolution du contenu de notre Master dépend principalement des changements observés sur le marché du travail : le contenu des enseignements, les nouveaux électifs et options offerts aux étudiants reflètent donc notre réactivité aux évolutions du marché du travail dans les secteurs porteurs en terme de recrutement. Cette flexibilité est très largement favorisée par nos enseignants professionnels et entreprises partenaires.

« L’ISFA Invest a pour but de former les étudiants aux marchés financiers », Jonathan Chignac, Président de l’Association ISFA Invest, ISFA Lyon

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’association ISFA Invest ?

L’association ISFA Invest a été créée en 2009.

Elle se compose d’une branche associative qui a pour but de promouvoir, au travers de concours boursiers et de conférences, les métiers de la finance auprès des élèves de l’Institut de Science Financière et d’Assurances et d’un club d’investissement regroupant une vingtaine d’élèves qui gèrent un portefeuille sur les valeurs du CAC 40.

Quels sont les objectifs de l’association ?

L’ISFA Invest a pour but de mettre en avant les métiers de la finance mais aussi et surtout de former les étudiants aux marchés financiers et aux techniques d’investissement réelles. Pour cela, le club se base ce qui est fait en cours pour mettre en pratique les notions étudiées en développant particulièrement dans ses études l’analyse technique des valeurs boursières et l’analyse fondamentale des sociétés.

Combien d’étudiants y participent ? Et quels sont leurs profils ?

Association et club d’investissement inclus, l’ISFA Invest compte aujourd’hui une cinquantaine de membres. Ceux-ci viennent principalement de la filière actuariat de l’ISFA, puis de la filière ingénierie du risque spécialisée en ingénierie financière.

Quels sont les ateliers et manifestations que vous organisez ?

Nous organisons des évènements tout au long de l’année, parfois en réseau avec des associations de finance d’autres écoles d’ingénieurs ou de commerce. Cela prend généralement la forme de conférences avec des professionnels et des anciens de l’école ou des simulations de trading. Nous faisons en sorte que ces évènements aient toujours une portée pédagogique pour les élèves et qu’elles soient en relation avec l’actualité du monde financier.

Est-ce que vous avez développé des relations avec les entreprises ?

Les relations avec les entreprises sont l’un des aspects clé du club d’investissement. Tout l’intérêt du club est qu’il permet aux membres d’accéder à la mise en pratique professionnalisante des connaissances qu’il acquiert à l’ISFA. Nous entretenons donc des relations privilégiées avec des sociétés qui travaillent dans les domaines que l’on approfondit au club, à savoir principalement, Alpha Value pour l’analyse financière, Bourse Direct pour la gestion de portefeuille, le LCL et les plateformes de recrutement.

Dans le contexte actuel, la finance reste toujours attractive pour les étudiants ?

La finance est un monde très vaste et même s’il est vrai que certaines de ses branches paraissent bloquées, l’engouement pour la finance est selon moi loin de se tarir. Toute la force de ce secteur c’est sa dynamique et les nombreuses opportunités de carrières qu’il offre dans de nombreux domaines. Le contexte actuel, avec la crise que l’on connait, ne fait que complexifier les mesures de contrôle à mettre en œuvres par les acteurs financiers et vient ainsi créer de nouveaux besoins plus forts au niveau de la gestion, de l’évaluation et du contrôle des risques.

Quels sont les métiers de la finance populaire en ce moment au sein de l’association ?

Les élèves s’orientent préférentiellement vers des métiers axés sur la gestion des risques. La majorité des élèves étant en actuariat, ils se destinent principalement à des métiers en risk management, ou en Asset Liability Management (ALM) au sein de groupes de « bancassurance » ou d’assurances ou à des carrières dans le conseil. Les élèves issus de l’ingénierie du risque se tournent généralement vers l’asset management ou l’audit.

Est-ce que les étudiants rencontrent des difficultés particulières pour trouver des stages ou premier emploi en finance ?

Non, surtout en actuariat où les élèves sont particulièrement recherchés car très peu d’actuaires sont formés et diplômés chaque année. L’actuariat, où il y a plus d’offres que de demandes, ne connaît pas la crise ! De plus, l’ISFA dispose d’un important réseau d’anciens élèves à travers le monde qui facilite les recherches.

« Cette spécialité prépare les étudiants à intégrer les institutions financières : trader, sales, arbitragiste… » Fany Declerck, Responsable Master Finance de Marché, IAE Toulouse

Est-ce que vous pouvez nous présenter la spécialité Financial Market and Risk Evaluation du Master Finance de marché ?

La spécialité Financial Market and Risk Evaluation, ou encore FIRE, dispensée entièrement en langue anglaise, vise à donner aux étudiants une connaissance approfondie de la spécificité des différents instruments financiers traités sur les marchés qui va au-delà des connaissances traditionnelles de pricing et des actuaires.

Les cours couvrent donc les domaines tels que la conformité, l’arbitrage, les hedge funds, la gestion de portefeuilles, le trading, les modèles d’asymétrie d’information, l’analyse des risques, les produits structurés, la micro-économie de l’assurance ou encore l’économétrie de la finance.

Combien avez-vous de promotions ?

Le master a été lancé en 2003 avec le passage au LMD mais il repose sur une expérience de plus de 15 ans puisque le bac+5 de l’IAE a été lancé par Bruno BIAIS à son arrivée à Toulouse.

Quel est l’objectif de la formation ?

Cette spécialité prépare les étudiants à intégrer les institutions financières (trader, sales, arbitragiste, middle office, gestion quantitative de portefeuille, gestion de patrimoine, gestion des risques de marché) ; les entreprises multinationales (gestion du risque de taux et de change) ; le private equity ; les sociétés de consulting ; les banques d’affaires (montage de produits structurés) ; les compagnies d’assurance (risk managers, chargé d’études actuarielles) ; ou enfin les universités et écoles (enseignant-chercheur).

Quels sont les points forts du programme ?

Ce master bénéficie d’un contexte privilégié puisqu’il associe l’IAE et la Toulouse School of Economics (TSE). A titre d’exemples tous les enseignants-chercheurs du diplôme sont membres des deux institutions. Les séminaires organisés par TSE sont également partie intégrante du programme du master. L’autre gros point fort du programme est d’avoir une salle de marché équipée du logiciel de trading d’Euronext Paris.

Quels sont les profils des étudiants ?

Un quart de la promotion est de genre féminin, l’âge moyen est de 23 ans, et tous possèdent une expérience professionnelle en finance d’une durée moyenne de 10 mois avant d’intégrer le M2. La finance de marché cherchant une diversité de profils, le master FIRE est bien évidemment ouvert aux M1 finance mais également à des profils académiques orientés vers les mathématiques, l’économétrie, les sciences sociales, l’économie ou encore les ingénieurs. La pluralité du public vient aussi des différentes nationalités de nos étudiants qui couvrent tous les continents.

Comment est composé le corps enseignants ?

Un tiers des enseignements est assuré par des praticiens qui permettent de garantir la professionnalisation des étudiants. Plus de la moitié de ces praticiens sont insérés dans des réseaux professionnels internationaux. Les enseignants-chercheurs font également bénéficier les étudiants de leur expérience d’enseignement dans des programmes internationaux d’institutions renommées, comme HEC Paris, London Business School, Princeton University, University of Warwick, University of Oxford, Georgia State University, University of California Santa Barbara ou NY University.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

L’Observatoire de la Vie Etudiante vient de réaliser une enquête sur les 3 dernières promotions qui montre que 82,5% sont en emplois 6 mois après leur remise de diplôme ; 91% d’entre eux ayant un contrat de travail stable (CDI ou chef d’entreprise). Par ailleurs plus de 20% travaillent à l’étranger. Les postes occupés sont analyste produit, business development manager, chargé de middle office, contrôleur risques de marché, gestionnaire actif/passif, sales, IT-Quant, opérateur dérivé ou encore assistant trader. Enfin le salaire moyen est compris entre 40 et 45k€.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Un conseil de perfectionnement permet chaque année d’améliorer le fonctionnement du master. Celui-ci se nourrit des échanges fréquents avec les enseignants et les étudiants. Ces derniers doivent également évaluer de façon anonyme chacun des enseignements qu’ils reçoivent.

Par ailleurs le master FIRE bénéficie du soutien de la chaire SCOR (Société de réassurance internationale) et de la chaire Fédération des Banques Françaises (BNP Paribas, Calyon, Crédit Agricole AM, Paris Europlace Finance). Les discussions privilégiées que nous avons avec les praticiens garantissent une actualisation continue des enseignements afin d’assurer à nos étudiants une insertion professionnelle la meilleure possible.

« Les métiers de l’informatique sont des profils très recherchés par les entreprises actuellement », Graziella Marin, Responsable Développement RH, BFORBANK

Est-ce que vous pouvez nous présenter BFORBANK ?

Lancée par les Caisses régionales du Crédit Agricole et Crédit Agricole SA, BforBank est une banque 100% en ligne spécialisée dans l’univers de l’épargne. Elle s’adresse à une clientèle patrimoniale exigeante, autonome, à l’aise avec les nouvelles technologies et à la recherche de solutions d’épargne performantes comme le Livret, l’assurance-vie ou encore l’offre Bourse et Fonds.

Les clients de BforBank disposent sur le site d’outils d’aide à la décision, d’outils de simulation et des comparateurs des principaux produits existants sur le marché pour les accompagner dans leurs prises de décision en matière d’investissement et de gestion du patrimoine. Enfin, BforBank propose une «encyclopédie» de l’épargne, qui comprend plusieurs centaines d’articles relatifs à la gestion du patrimoine, des interviews et des conférences vidéo d’experts sur la retraite, la fiscalité ou encore les investissements en bourse.

Aujourd’hui, après trois ans d’existence, BforBank compte 120 collaborateurs.

Quelles sont les grandes lignes de métiers qu’on trouve au sein de BFORBANK ?

Nous retrouvons chez BforBank des métiers de fonctions support classiques que sont l’audit, la finance, le marketing, la communication et les ressources humaines, mais aussi des métiers plus techniques liés à l’informatique (MOA, exploitation, architecture, …) ou encore, ceux qui composent notre service relations clients : superviseur, conseiller financier, conseiller bourse et conseiller privé.

Quels types de postes sont aujourd’hui à pourvoir ?

Les postes à pourvoir aujourd’hui concernent les métiers de l’informatique, de la communication ainsi que les métiers du service relations clients.

Est-ce que vous recherchez en priorité des jeunes diplômés ou des candidats expérimentés ? Et avec quel type de formation ?

Nous recrutons des profils variés issus de formations universitaires, d’écoles d’ingénieur ou d’écoles de commerce ; des candidats expérimentés et de jeunes diplômés. Nous menons d’ailleurs une politique forte auprès des jeunes par l’intermédiaire de l’alternance et des stages car ils représentent une véritable opportunité pour nos recrutements à venir.

Est-ce que vous avez des difficultés à recruter certains profils ?

Les métiers de l’informatique sont des profils très recherchés par les entreprises actuellement. Ils exigent expertise et requièrent souvent une première expérience.

Y-a t-il des aptitudes que vous recherchez tout particulièrement chez vos futurs collaborateurs ?

Nous recherchons des collaborateurs motivés, engagés et faisant preuve d’initiative afin de contribuer au développement d’une jeune entreprise dynamique. Ils doivent pouvoir s’adapter à un environnement qui évolue rapidement et où le travail en équipe est de rigueur.

Quelles sont vos perspectives de recrutement (CDI, stages….) en 2012 ?

Après avoir réussi notre lancement et franchi le cap des deux ans, les services sont organisés et les équipes en place. Les perspectives de recrutement CDI en 2012 concernent principalement les remplacements de collaborateurs qui vont évoluer dans une autre entité du groupe Crédit agricole ou à l’extérieur. La campagne de recrutement des stagiaires et des apprentis débute d’ici quelques jours, elle doit nous permettre de recruter une quinzaine d’apprentis et de stagiaires cette année.

Quels avantages y a-t-il à rejoindre BFORBANK ?

Rejoindre BforBank est l’occasion de développer ses compétences et d’en acquérir de nouvelles dans un environnement dynamique. C’est une entreprise à taille humaine où l’univers des nouvelles technologies lui confère un état d’esprit de start-up.

Après un premier poste, quels sont les parcours classiques ? Est-ce que vous avez un exemple ?

Certains collaborateurs de BforBank ont effectué une mobilité fonctionnelle au sein de l’entreprise en prenant de nouvelles responsabilités (parfois dans d’autres services), d’autres ont rejoint des entités du Groupe Crédit agricole.

« Les étudiants titulaires du master finance d’entreprise travaillent dans les banques, les cabinets d’études… » Simon Parienté, Responsable Master Finance d’Entreprise, IAE de Toulouse

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Finance d’Entreprise ?

La spécialité « Finance d’entreprise », en formation initiale seulement, fournit aux étudiants des moyens techniques et des connaissances générales leur permettant de faire de l’analyse financière, de prendre des décisions stratégiques (haut de bilan) et de gérer des opérations cycliques (bas de bilan).

Quel est l’objectif de la formation ?

Concrètement, l’étudiant finissant pourra se prévaloir d’une compétence portant sur : La gestion d’actif examinée sous l’angle de la stratégie, de la rentabilité et du risque ;

Le financement structurel (modalités de couverture des emplois et conséquences sur le coût du capital, la valeur et les risques encourus) ;

Les techniques de contrôle des risques (couverture, gestion interne, sauvegarde) et de la trésorerie (management et politique de redistribution via les dividendes ou les rachats) ;

L’évaluation d’entreprises et les montages financiers stratégiques : opérations publiques (introduction en bourse, OPA, OPE, OPR…), méthodes directes et indirectes de valorisation des capitaux propres, capital développement et LBO… ;

La consolidation comptable, les normes internationales (IFRS), le commissariat aux comptes et l’audit.

Quels sont les points forts du programme ?

Le cursus proposé permet d’acquérir des compétences transversales à la fois dans la finance proprement dite avec des connaissances complémentaires sur les marchés et les produits financiers, ou sur la banque, et aux frontières de la finance d’entreprise (stratégie, comptabilité, droit des sociétés…).

La plupart des cours importants sont adossés à des cas pratiques ou à des projets qui permettent à l’étudiant d’être en situation concrète de gestion d’entreprise. Par exemple, des prix d’offre, lors d’opérations publiques (OPA, OPE, garanties de cours…), sont reconstitués à partir des documents déposés auprès de l’autorité des marchés financiers.

Quels sont les profils des étudiants ?

Pour beaucoup d’entre eux, les étudiants viennent de la première année du master finance de l’IAE de Toulouse. Dans le cadre de cette première année, les étudiants acquièrent un socle de connaissances basiques en finance d’entreprise et de marché tout comme des méthodes quantitatives qui les préparent à bien suivre les enseignements plus avancés de la deuxième année du master. S’inscrivent également dans cette spécialité des étudiants ayant suivi un cursus économique et des diplômés d’écoles de commerce.

Comment est composé le corps enseignants ?

Les enseignements sont assurés par une équipe internationale de professeurs réputés, ayant exercé sur des sites prestigieux (London Business School, University of Oxford, Georgia State University…), et de professionnels de grandes institutions financières ou pratiquant une activité de consultant.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les étudiants titulaires d’un master « finance d’entreprise » travaillent dans les banques, les cabinets d’études, les directions financières d’entreprise, les secrétariats généraux de groupe ou encore les sociétés d’investissement et de capital risque.

Les intitulés habituels de poste sont : analyste financier, contrôleur financier ou de gestion, chargé d’affaires Entreprises, gestionnaire de portefeuille, spécialiste en fusions-acquisitions, trésorier d’entreprise… Une enquête récemment publiée par le SUIO de Toulouse nous dit que le revenu annuel brut se situe entre 25 000 € et 45 000 €.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Lors de chaque délibération, un conseil de perfectionnement est réuni. Il fait le bilan des décisions déjà prises pour parfaire le cursus et évalue le programme de l’année en cours. Des propositions sont ainsi faites à partir des points critiques tirées des évaluations de cours par les étudiants.

Le conseiller en gestion de patrimoine doit être un « money doctor »

La rédaction de linkfinance vous présente chaque mois un ouvrage en banque, finance, assurance. Nous vous invitons à découvrir le dernier ouvrage de Claude Lajugée et Pascal Pineau « Conseiller en gestion de patrimoine » édité chez AFNOR Editions.

Est-ce que vous pouvez nous dire comment est née l’idée de ce livre ?

Claude Lajugée : C’était d’abord un rêve commun d’écrire et de publier un ouvrage concernant la gestion de patrimoine. Le temps passant, c’est devenu une nécessité, presque un devoir…

Pascal Pineau : Oui, l’environnement législatif, concurrentiel, financier du CGP a connu une telle évolution qu’il nous a semblé judicieux de communiquer un regard peut être différent et novateur sur ce métier.

Comment a évolué le métier de la gestion de patrimoine ces dernières années ?

C/L : Historiquement, il ne faut pas perdre de vue que c’est un métier relativement jeune. Nous sommes passés en quelques années d’une situation relativement floue à un cadre juridique encadrant ce métier et imposant des contraintes nouvelles permettant de l’exercer.

P/P : Certes. Un cadre est apparu. Mais il serait plus judicieux de parler de cadres au pluriel, avec des statuts différents, des obligations différentes et une identité qui reste encore, pour le grand public, peu claire.

C/L : De plus, la concurrence s’est accélérée, dans un marché de plus en plus fluctuant, et le niveau d’exigence des clients s’est accentué de façon notable. Des difficultés nouvelles sont apparues, créant de fait la nécessité de mettre à jour de nouvelles opportunités.

Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce concept de Money Doctor ?

C/L : Nous présentons une vision d’expertise relationnelle et comportementale entre un conseiller financier et son client par une comparaison, un parallèle entre le monde financier et le monde médical. Pour crédibiliser notre démarche, nous avons sollicité, et obtenu, le témoignage d’un médecin.

P/P : Notre ouvrage est structuré en trois temps :

La première étape pose les bases de la découverte du prospect, et le comportement associé du conseiller. Un parallèle avec le diagnostique médical est proposé.

La deuxième étape développe les techniques de la préparation et de la présentation des solutions envisagées, avec une orientation sur l’importance de l’interprofessionnalisme. Un parallèle avec la complémentarité des compétences médicales est réalisé.

La troisième étape développe la notion de prendre soin, de son client, de la relation, dans une forme de déontologie post vente et de démarche préventive. De la même manière, un parallèle avec le suivi médical est réalisé.

C/L : Enfin, nous l’avons structuré dans le cadre d’une approche ludique à travers une discussion, un échange entre trois personnages qui se rencontrent dans un cadre festif, (un mariage), et qui interviennent à intervalles réguliers pour illustrer, commenter, remettre en cause ou interroger notre propos.

Mais pourquoi Le Money Doctor ?

C/L : C’est le terme utilisé dans les pays Anglo-Saxons pour définir le Conseiller en gestion de patrimoine. Mais n’y voyez aucune mis en avant ou idéalisation de ce qui se fait ailleurs.

P/P : En effet. Nous n’avons, je crois, pas à rougir de notre Conseiller en Gestion de patrimoine. Mais le terme de Money Doctor nous a plu, car il permet de synthétiser notre propos et le thème de notre ouvrage en une seule définition.

En quoi l’approche que vous préconisez peut-être utile aux CGP dans l’exercice de leur métier ?

C/L : Les Conseillers en Gestion de Patrimoine sont le plus souvent compétents sur le plan technique, fiscal, juridique, financier. Mais ils présentent malheureusement des lacunes importantes sur le plan de la compréhension des structures émotionnelles, comportementales de leurs clients.

P/P : Et d’eux-mêmes aussi d’ailleurs ! Et c’est d’autant plus regrettable que le marché de l’argent est pour nous un domaine ou ces structures émotionnelles sont, par nature, le plus souvent exacerbées, car en lien avec les notions de possession, de pouvoir, de positionnement social et de sécurité…

C/L : En répondant à cette nécessité, notre ouvrage offre de nouvelles perspectives à la relation commerciale, et dessine les principes d’une évolution nécessaire.

P/P : Il innove, bouscule. Nous l’espérons ! Avec à l’esprit la nécessité de préserver une forme de pragmatisme, d’efficacité, et d’opérationnalité permanente.

Claude Lajugée et Pascal Pineau sont formateurs, directeurs de formation, chefs d’entreprise, coachs, chargés d’enseignements au master 2 de gestion de patrimoine de Paris Est Créteil (UPEC).

Spécialistes de la formation dite « comportementale », du coaching et de l’accompagnement dans le domaine financier, leurs interventions concernent plus spécifiquement les conseillers haut de gamme et leurs managers, avec un véritable niveau d’expertise.

Leur société s’intitule METISSE Finance.

« Nous sommes en partenariat avec la Société Générale » Mélinda Chehimi, Présidente de l’Association CAC 34, Groupe Sup de Co Montpellier Business School

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’association CAC 34?

CAC34 est l’association de finance du Groupe Sup de Co Montpellier Business School, qui réunit des passionnés souhaitant obtenir une meilleure connaissance de la théorie de la finance et de sa pratique, ainsi que de réaliser différents projets afin de concrétiser cet apprentissage.

D’autre part, dans un contexte marqué par une certaine défiance pour la finance, voire un certain rejet, nous cherchons donner le goût à la finance aux étudiants en difficultés ou peu motivés a priori par ce champ des sciences de gestion, qui reste assez largement incontournable pour un jeune manager.

Enfin, nous sommes membre de la Fédération Sud Finance, qui est une association d’une dizaine de groupes de finance de Grandes Ecoles de Commerce et d’ingénieurs, ce qui permet des échanges fructueux entre étudiants avec des profils très divers.

Quels sont les objectifs de l’association ?

Nos objectifs sont donc de permettre de débattre de différents thèmes lors de nos réunions et nos débats. D’autre part nous souhaitons partager notre passion en apportant notre aide aux étudiants qui sont effrayés par la dimension technique et quantitative de cette discipline, qui paraît trop souvent inaccessible, notamment pour les élèves ayant un profil « littéraire ». Nos objectifs sont d’accroitre le nombre des d’étudiants impliqués dans l’association et de développer progressivement des projets plus ambitieux.

Combien d’étudiants y participent ? Et quels sont leurs profils ?

Notre bureau est composé d’Audrey qui est la vice présidente, Cyril le secrétaire, ils sont tous les deux en 1ere année à l’école (L3). Le trésorier, Filippo est un étudiant Italien en finance, en programme Erasmus dans notre école cette année.

Sa présence au sein de l’association est très intéressante, cas nous sommes amenés à échanger sur les différentes approches de l’enseignement de la finance en France et Italie. Pour ma part je suis étudiante en 2e année à l’école (M1), actuellement en alternance au sein de Schneider Electric dans le service finance.

Participer au développement de CAC34 est très enrichissante, elle me permet une ouverture originale au monde de la finance et de travailler sur des projets qui me passionnent.

Nous avons une dizaine de membres actifs, très impliqués dans chacun de nos projets. Ils sont étudiants dans les différents programmes du Groupe Sup de Co Montpellier Business School en L3, M1 et en programme Bachelor. La richesse de toute association réside avant tout dans l’humain et de ce point de vue la dynamique de CAC34 est liée à sa capacité de réunir un groupe particulièrement passionné et impliqué.

Outre les membres, de nombreux élèves de l’école participent également à nos projets et événements, comme un jeu boursier, le salon de la finance, ainsi que diverses conférences.

Quels sont les ateliers et manifestations que vous organisez ?

Nous organisons des conférences sur la bourse. Ainsi, des initiations à la bourse permettent de donner les bases du fonctionnement des marchés financiers aux étudiants. Des débats et analyses des marchés plus pointus sont également organisés afin d’approfondir ses connaissances et d’échanger avec des professionnels.

Avec la Fédération Sud Finance nous avons organisé un jeu boursier. Il s’agit d’un concours qui permet d’investir virtuellement sur le marché financier sur une période donnée. Les débutants se confrontent ainsi le fonctionnement de la bourse. Pour ceux qui sont déjà familiers du trading, ce jeu est un moyen de tester diverses stratégies et de s’interroger sur leur pertinence et leur performance dans un contexte donné.

Le jeu permet également de sensibiliser les participants à la nécessité d’une bonne gestion du risque pour protéger leur capital, selon leurs objectifs. Cela permet enfin de mesurer l’impact de la psychologie de chacun sur ses décisions de trading, dimension dont l’importance est cruciale lorsque les investissements sont réalisés avec des montants réels et qui parfois n’est pas véritablement apparente dans les jeux avec des montants fictifs.

Un des événements phare de cette année sera le salon de la finance à Marseille en mars organisé également avec la Fédération. Lors de cet événement, les étudiants pourront assister à des conférences, rencontrer des professionnels, ainsi que se rendre aux stands des entreprises présentes, notamment pour préciser leur projet professionnel et établir des contacts.

Nous avons également de nombreux projets, comme celui de monter un club d’investissement. Nous visons également la mise en place d’un tutorat pour aider les étudiants en difficultés : il est important de s’entraider et à Sup de Co Montpellier Business School c’est une valeur forte.

Le partage et l’esprit d’équipe font également partie des valeurs que notre association véhicule, loin du cliché du trader égoïste. Il est important de soutenir nos camarades qui sont parfois perdus entre les formules complexes, les chiffres et la logique financière. Cela permet souvent de progresser soi-même pour faire face à des questions parfois déroutantes.

Est-ce que vous avez développé des relations avec les entreprises ?

Nous sommes en partenariat avec la Société Générale. Cette entreprise s’implique dans le financement et l’organisation matérielle de plusieurs de nos projets: nous sommes donc très reconnaissants pour son aide précieuse et espérons approfondir ce lien dans les prochaines années.

Dans le contexte actuel, la finance reste toujours attractive pour les étudiants ?

Parmi les étudiants une proportion importante est peu désireuse de poursuivre dans la finance vue comme trop quantitative voire immorale; pour d’autres cela reste la voie royale pour occuper des postes à responsabilités dans des entreprises. Les chiffres et la logique financière restent une source d’intérêt et de motivation pour beaucoup d’étudiants ; pour d’autres les critères d’attraits sont principalement les salaires et les possibilités de carrières à l’étranger qu’octroient ces métiers.

Le contexte actuel impose aux entreprises un niveau de vigilance accru dans l’élaboration de leur stratégie financière. Les directions financières ont donc un besoin de recrutement dans ces métiers, malgré les difficultés conjoncturelles actuelles. La possibilité d’étudier sous le régime de l’apprentissage est un argument de recrutement.

En effet, les banques et les directions financières d’entreprise sont d’importantes pourvoyeuses de contrats d’apprentissage pour Sup de Co Montpellier Business School. Cela leur permet de travailler avec de futurs diplômés Bac +5 d’une grande école de commerce, opérationnels et conscients des enjeux des entreprises, ainsi que de les former selon leurs attentes.

Quels sont les métiers de la finance populaire en ce moment au sein de l’association ?

La finance d’entreprise représente une des cibles professionnelle des étudiants, passionnés par le financement d’entreprise, la gestion de trésorerie et l’optimisation financière. Ils souhaitent souvent s’orienter vers les métiers du conseil et de l’audit. Les métiers de la gestion du risque, suite à la crise, suscitent un grand intérêt désormais pour les étudiants.

Les métiers de la finance de marché attirent également les étudiants, l’achat /vente d’actions et autres produits financiers sur les marchés, sont particulièrement attractifs malgré le contexte actuel. Les métiers comme le contrôle de gestion, l’expertise comptable, qui sont des métiers au croisement de la finance et de la comptabilité, sont souvent une vocation pour des étudiants qui ont un projet de carrière bien établi.

Est-ce que les étudiants rencontrent des difficultés particulières pour trouver des stages ou premier emploi en finance ?

Face à la crise les entreprises cherchent d’autant plus à mieux gérer leur trésorerie et rationaliser leurs coûts. La demande reste donc forte pour les étudiants dans les métiers de la finance, même si le contexte de crise pèse forcément sur les recrutements. Les jeunes diplômés ont un regard neuf et une forte capacité d’adaptation. De plus, un diplômé Sup de Co Montpellier Business School est reconnu sur le marché du travail en finance, notamment dans les directions financières et le retail banking.

Les métiers de la finance sont considérés comme techniques, exigeants et demandent une certaine rigueur. Les expériences professionnelles obtenues lors de stages ou contrats en alternance, permettent aux étudiants de développer des compétences qui sont appréciés et valorisés par les entreprises.

Pour conclure, je souhaite vous remercier pour cette opportunité de présenter notre association. Tous mes remerciements également à toute l’équipe du Groupe Sup de Co Montpellier Business School pour leur appui, particulièrement Sophie Fournials pour son aide et le professeur David Roubaud pour sa disponibilité. Je remercie également chaleureusement nos entreprises partenaires pour leur soutien, ainsi que tous les membres de l’association pour leur implication.

« La spécialité forme des financiers polyvalents », Christophe Bisière, Responsable Master Finance et Technologie de l’Information, IAE de Toulouse

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Finance et Technologie de l’Information ?

La spécialité Finance et Technologie de l’Information (FTI) est une formation double-compétence en finance et en informatique financière. Elle a été créée en 2004, à l’occasion du passage au format LMD des formations offertes par l’IAE.

Un Master Finance comportant trois spécialités (Finance d’entreprise, Finance de marché, et FTI) a été construit sur la base d’un DESS d’Ingénierie financière que nous propositions depuis de nombreuses années. Nous avons conservé un socle commun, et décliné sur cette base des spécialités couvrant les grands domaines de la finance.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons eu 8 promotions au total, soit environ 160 étudiants. Limiter ainsi les promotions à une vingtaine d’étudiants nous permet d’offrir un environnement pédagogique de grande qualité.

Quel est l’objectif de la formation ?

La spécialité forme des financiers polyvalents. Leur spécificité est d’être dotée d’une culture technique approfondie. Cette compétence complémentaire leur permet d’accéder à une gamme d’emplois élargie, incluant des emplois transversaux de maîtrise d’ouvrage sur des projets d’informatique financière, ainsi que des emplois de consultant fonctionnel spécialisé en finance.

Quels sont les points forts du programme ?

La double compétence finance et informatique est très prisée dans l’industrie financière et dans les sociétés de conseil ou de service. Comme il est de tradition à l’IAE, nous entretenons des liens étroits avec les entreprises du secteur, ce qui nous permet d’adapter en permanence la formation aux besoins du marché.

Ainsi, depuis quelques années, nos étudiants bénéficient d’une formation SAP approfondie, qui augmente notablement leur attractivité sur le marché de l’emploi. Dans le cadre d’une salle de marché dédiée, les étudiants sont également formés au logiciel de négociation GL-Trade. Il est aussi à noter qu’une partie de la formation est donnée en anglais, afin de préparer les étudiants à travailler dans un environnement international.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants sont majoritairement titulaires d’un Master 1 en Finance ou en Économie. Dans le cadre d’une association entre l’IAE et la Toulouse School of Economics (TSE), les étudiants ayant effectué un Master 1 à TSE peuvent poursuivre, sous condition, en Master Finance. La formation attire également des profils plus techniques, comme des ingénieurs. Tous montrent un goût prononcé pour la finance et pour la technologie. Leur niveau d’anglais leur permet de suivre des cours et de s’exprimer en anglais.

Comment est composé le corps enseignants ?

Les professionnels assurent le quart des enseignements du programme. Des professionnels viennent également présenter leur métier dans le cadre d’un cycle de conférences. Ainsi, tout au long de l’année, nos étudiants sont en contact direct avec le monde professionnel.

Les autres enseignements sont assurés par une équipe internationale de professeurs réputés, ayant exercé sur des sites prestigieux, en France et à l’étranger (HEC Paris, London Business School, Princeton University, University of Warwick, University of Oxford, Georgia State University, …)

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Une enquête récente de l’Observatoire de la Vie Étudiante, réalisée sur les trois dernières promotions, indique que 96% sont en emploi 6 mois après leur remise de diplôme ; 14% d’entre eux travaillent à l’étranger ; près de 10% sont chefs d’entreprise.

Nos anciens diplômés occupent des postes de consultant fonctionnel en système d’information financière, consultant décisionnel, spécialistes IT front office, mais aussi des postes plus classiques de la finance comme analyste de risque de marché, analyste crédit entreprise, contrôleur de gestion, trésorier, etc.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Un conseil de perfectionnement est réuni à l’occasion des jurys de délibération. Ce conseil intègre les retours des professionnels, des enseignants, et des étudiants, et propose des adaptations au programme. Les retours des étudiants sont formulés lors de réunions pédagogiques, et également sous forme d’évaluations anonymes des enseignements.

« Notre spécialisation initiale est le recrutement en banque privée », Jérôme Jouanneau Courville, Directeur Associé, Norman Alex

Est-ce que vous pouvez nous présenter Norman Alex ?

Fondé à Monte Carlo en 1998, Norman Alex est un cabinet de recrutement spécialisé dans le recrutement bancaire, financier et juridique/fiscal. Au travers de nos trois bureaux (Monaco, Paris et Genève), nous recrutons en Europe Continentale et au Moyen-Orient.

C’est en 2005 que nous avons ouvert notre bureau à Paris qui couvre également les recrutements au Luxembourg et au Moyen-Orient.

Notre équipe s’est étoffée depuis deux ans, et nous accompagnons ainsi nos clients bancaires, entreprises, cabinets d’avocats et de conseils sur des recherches de collaborateurs.

Quelles sont les spécialités du cabinet ?

Notre spécialisation initiale est le recrutement en banque privée et qui reste à ce jour le « cœur de l’activité » du cabinet. Nous avons depuis quelques années élargi notre champs d’intervention et aujourd’hui nous recrutons toujours fortement dans la banque et autres institutions financières (Gestion d’Actifs, Banque d’Affaires, Fonds d’Investissements, Administration de Fonds, Salle de Marchés) mais également dans l’assurance, l’entreprise au sein des Directions Financières (Contrôle de Gestion, Audit Interne, Trésorier, Consolideur ….) et au sein des Directions Juridiques et Fiscales mais également les cabinets de conseils et cabinets d’avocats.

Combien de consultants ?

Au global, nous sommes une quinzaine de consultants dont cinq à Paris.

Quels types de relations développez-vous avec les candidats que vous rencontrez pour vos clients ?

Nous essayons d’être proche de nos candidats et de développer une relation privilégiée, et ce dans la mesure du possible. En ces temps de crise, il est encore plus important de se montrer compréhensif et de rassurer nos candidats ; il est aussi également important d’être transparent avec eux et de leur donner un retour réaliste de la difficulté du marché de l’emploi de nos jours.

Nous essayons ainsi de par notre expertise et expérience d’apporter un conseil authentique qui nous l’espérons permettra à nos candidats de traverser cette période économique le mieux possible. Nous assurons et développons de manière concrète des activités de « coaching de carrière ».

Qui sont vos clients en France ?

En général, nos clients quels que soient les secteurs où nous intervenons (cabinets, entreprise, banques, sociétés de gestion, …) sont des structures de petites ou moyenne tailles. Ils sont souvent dynamiques, ont développé une expertise dans un domaine précis et assez opportunistes en matière de recrutement. Nous travaillons autant pour des clients français ou filiales de groupes étrangers.

Nous avons aussi formalisé des contrats de collaborations avec de grands groupes qui malgré la crise actuelle continuent de recruter.

Quelles sont les tendances actuelles du recrutement en banque, finance, assurance ?

Depuis le mois de septembre 2011, la crise a eu un impact direct sur les recrutements sur le marché en France. Ainsi, dans la banque, nous notons un ralentissement très fort dans la banque d’affaires, les fonds d’investissements, les métiers en salle de marchés/BFI et la gestion d’actifs.

Dans ce dernier cas, et dans les fonctions « Sales », il y a quelques mouvements – principalement des remplacements ; dans les fonctions « Support », nous observons toujours une demande pour les postes de Compliance, de Risk Management ou de Contrôle Interne.

En Gestion Privée, la demande de nos clients est clairement axée sur les banquiers privés senior qui peuvent apporter ou collecter des actifs significatifs – la situation est identique au sein des cabinets d’avocats. Dans le segment de l’entreprise (département finance et/ou juridique & fiscal), la tendance du recrutement est plus linéaire et régulière ; elle est également légèrement plus soutenue dans le conseil.

Enfin, dans le secteur de l’assurance, les demandes sont assez marquées sur des postes de commerciaux, d’actuaires et de gérants ALM, par exemple.

Est-ce que vous avez vu émerger de nouveaux métiers en banque, finance, assurance ces dernières années ? Si oui lesquels ?

Oui. Voici quelques exemples de nouveaux métiers :

Gérants de fonds Pays Emergents, Finance Islamique, Risk Management, Inspecteur Quants (profils mathématiques), Conseil/Advisory en banque, Community Manager : gestion de la relation avec les parties prenantes (image auprès des clients, fournisseurs, des prestataires,…), Spécialistes des évolutions règlementaires (Bâle2, 3 ou Solvency 2,…)

Est-ce que vous trouvez les candidats très mobiles dans le contexte actuel ?

C’est effectivement davantage le cas que dans le passé. La réalité de la crise associée à un dynamisme plus important dans d’autres pays comme le Luxembourg, l’Angleterre et surtout les pays Emergents (Asie, Amérique du Sud et Moyen-Orient) a indéniablement contribué à cette évolution.

Les mentalités elles aussi ont changé et les candidats deviennent ainsi plus pragmatiques quand il s’agit de se délocaliser en France tout comme à l’étranger. Un élément très important qui favorise cette tendance : l’impact des réseaux sociaux tels que linkedin. En effet, aujourd’hui, les candidats peuvent avoir accès plus rapidement et à un nombre plus importants d’offres d’emplois que de par le passé.

Dans le cadre de notre groupe, nous constatons sur toutes les places où nous intervenons (Paris, Monaco, Genève, Luxembourg, Moyen-Orient, Londres,…) le même phénomène.