«Pour 2013, Huxley Associates anticipe une demande accrue des futurs responsable d’équipe », Thierry Bossant, Associate Business Manager, Huxley Associates

Comment se porte le marché de l’assurance cette année dans le contexte actuel ? Quelles sont les grandes tendances ?

Huxley Associates est un cabinet international spécialisé sur les métiers de la banque, finance et assurance. Le contexte actuel du marché de l’emploi est assez difficile, le contexte économique actuel est incertain et ralentit les processus de décision et donc de recrutement. Les recrutements sont ralentis et peuvent prendre jusqu’à plusieurs mois.

Dans le domaine de l’Assurance, Huxley Associates a notifié que la recherche d’expertise et de compétences niches sont toujours d’actualité. Malgré la recherche permanente de solvabilité de la part des assureurs, la plupart continuent de recruter sur certaines niches. En témoigne, les compagnies qui sont actuellement en plan social sur l’ensemble des effectifs sauf profils techniques.

La tendance actuelle est la recherche constante de fonds propres afin de se préparer à Solvency II. D’ailleurs les dernières informations en provenance de Bruxelles laissent à penser que l’entrée en vigueur de la directive pourrait être à nouveau repoussée. Cela aura un effet direct sur les cabinets de conseils qui verront leurs missions être reportées à leur tour.

Quels sont les métiers qui recrutent ?

La réforme réglementaire européenne Solvabilité II engendre des recrutements spécifiques dans les métiers de l’actuariat, du Risk Management et du contrôle (comptable, financier, audit). Ces recrutements sont accompagnés par des recrutements d’ingénieurs informatiques pour implémenter différents outils nécessaires à la solvabilité ou aux risques.

Les profils de types MOA sont également de plus en plus demandés dans un souci de respect des délais.

Enfin les cabinets de conseils spécialisé sur l’Assurance s’adaptent à la demande des clients et proposent à présent des profils de types gouvernance des risques en plus des profils d’actuaires et de Risk Managers.

Quels sont les profils les plus recherchés ? Comment l’expliquez-vous ?

Huxley Associates est régulièrement mandaté par des sociétés du monde de l’assurance sur des postes d’Actuaires, de Risk Managers et de Souscripteurs.

Les actuaires ont des profils adaptés aux calculs des provisions techniques et des fonds propres ce qui est requis par Solvabilité II.

De plus les profils commerciaux sont toujours très demandés et constitueront la majorité des recrutements assurantiels en 2013.

Quelles évolutions du marché anticipez-vous pour 2013 ?

Pour 2013, Huxley Associates anticipe une demande accrue des futurs responsables d’équipes. Plusieurs acteurs assurantiels cherchent à rééquilibrer leur pyramide des âges. Les domaines de l’actuariat, du contrôle, du Risk Management et le commercial sont toujours des domaines porteurs et engendrent des recrutements.

Nous pensons que la tendance de la part des assureurs d’utiliser les cabinets de conseils va s’inverser. En effet, l’activité économique montre des signes positifs d’amélioration et dans ce contexte les assureurs vont privilégier l’internalisation des ressources afin de diminuer leurs coûts à long terme.

Que conseillez-vous aux candidats qui hésitent à saisir de nouvelles opportunités ?

Il faut toujours garder un œil attentif à ce que le marché peut offrir et proposer. Mon conseil est de toujours être en relation avec ses paires, ses réseaux et son chasseur pour être informé des tendances et des actualités du marché. Chaque consultant de Huxley Associates est spécialisé sur un métier de la banque et de l’assurance et travaille dans la confidentialité. Une discussion n’engage à rien et peut amener des bonnes idées et au pire un processus d’entretien confirmera à un candidat hésitant que son poste actuel correspond bien à ses attentes du moment.

« L’ISFA Invest a pour but de former les étudiants aux marchés financiers », Jonathan Chignac, Président de l’Association ISFA Invest, ISFA Lyon

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’association ISFA Invest ?

L’association ISFA Invest a été créée en 2009.

Elle se compose d’une branche associative qui a pour but de promouvoir, au travers de concours boursiers et de conférences, les métiers de la finance auprès des élèves de l’Institut de Science Financière et d’Assurances et d’un club d’investissement regroupant une vingtaine d’élèves qui gèrent un portefeuille sur les valeurs du CAC 40.

Quels sont les objectifs de l’association ?

L’ISFA Invest a pour but de mettre en avant les métiers de la finance mais aussi et surtout de former les étudiants aux marchés financiers et aux techniques d’investissement réelles. Pour cela, le club se base ce qui est fait en cours pour mettre en pratique les notions étudiées en développant particulièrement dans ses études l’analyse technique des valeurs boursières et l’analyse fondamentale des sociétés.

Combien d’étudiants y participent ? Et quels sont leurs profils ?

Association et club d’investissement inclus, l’ISFA Invest compte aujourd’hui une cinquantaine de membres. Ceux-ci viennent principalement de la filière actuariat de l’ISFA, puis de la filière ingénierie du risque spécialisée en ingénierie financière.

Quels sont les ateliers et manifestations que vous organisez ?

Nous organisons des évènements tout au long de l’année, parfois en réseau avec des associations de finance d’autres écoles d’ingénieurs ou de commerce. Cela prend généralement la forme de conférences avec des professionnels et des anciens de l’école ou des simulations de trading. Nous faisons en sorte que ces évènements aient toujours une portée pédagogique pour les élèves et qu’elles soient en relation avec l’actualité du monde financier.

Est-ce que vous avez développé des relations avec les entreprises ?

Les relations avec les entreprises sont l’un des aspects clé du club d’investissement. Tout l’intérêt du club est qu’il permet aux membres d’accéder à la mise en pratique professionnalisante des connaissances qu’il acquiert à l’ISFA. Nous entretenons donc des relations privilégiées avec des sociétés qui travaillent dans les domaines que l’on approfondit au club, à savoir principalement, Alpha Value pour l’analyse financière, Bourse Direct pour la gestion de portefeuille, le LCL et les plateformes de recrutement.

Dans le contexte actuel, la finance reste toujours attractive pour les étudiants ?

La finance est un monde très vaste et même s’il est vrai que certaines de ses branches paraissent bloquées, l’engouement pour la finance est selon moi loin de se tarir. Toute la force de ce secteur c’est sa dynamique et les nombreuses opportunités de carrières qu’il offre dans de nombreux domaines. Le contexte actuel, avec la crise que l’on connait, ne fait que complexifier les mesures de contrôle à mettre en œuvres par les acteurs financiers et vient ainsi créer de nouveaux besoins plus forts au niveau de la gestion, de l’évaluation et du contrôle des risques.

Quels sont les métiers de la finance populaire en ce moment au sein de l’association ?

Les élèves s’orientent préférentiellement vers des métiers axés sur la gestion des risques. La majorité des élèves étant en actuariat, ils se destinent principalement à des métiers en risk management, ou en Asset Liability Management (ALM) au sein de groupes de « bancassurance » ou d’assurances ou à des carrières dans le conseil. Les élèves issus de l’ingénierie du risque se tournent généralement vers l’asset management ou l’audit.

Est-ce que les étudiants rencontrent des difficultés particulières pour trouver des stages ou premier emploi en finance ?

Non, surtout en actuariat où les élèves sont particulièrement recherchés car très peu d’actuaires sont formés et diplômés chaque année. L’actuariat, où il y a plus d’offres que de demandes, ne connaît pas la crise ! De plus, l’ISFA dispose d’un important réseau d’anciens élèves à travers le monde qui facilite les recherches.

« L’essentiel de nos recrutements – 70 % en 2010 – porte sur les métiers de la relation clients », Émilie Bertrand, Responsable Emploi chez April

N°1 des courtiers grossistes en assurance, APRIL est assureur multi-spécialiste offrant une gamme complète de contrats pour les particuliers, les professionnels et les entreprises. Présents dans 35 pays, son siège social est à Lyon, où est basée la plupart des effectifs.

Quels sont vos objectifs de recrutement pour 2011 ?

L’année dernière nous avons recruté 1 200 personnes. Cette année, les embauches seront plus modérées puisque nous faisons converger certains métiers par le regroupement de filiales. La mobilité interne sera donc forcément privilégiée. Nous envisageons tout de même de recruter près de 800 nouveaux collaborateurs tous contrats confondus.

Sur quels types de poste recrutez-vous ?

L’essentiel de nos recrutements – 70 % en 2010 – porte sur les métiers de la relation clients. Nous recherchons à la fois des commerciaux pour animer nos réseaux de distribution, des vendeurs auprès des particuliers ou auprès des grands comptes mais également des gestionnaires. Véritables conseillers à distance, les gestionnaires sont en charge de l’accompagnement de nos clients, de l’adhésion du contrat à la gestion des sinistres. Et, bien entendu, nous recrutons de façon récurrente des spécialistes de l’assurance. Ce sont les métiers du pilotage et de la gestion du risque (tarificateurs, actuaires, etc.)

Quels profils recherchez-vous ?

Plus d’un tiers des recrutements de commerciaux se fait à niveau Bac +2. Nous recherchons des profils qui disposent de bonnes qualités d’écoute, de contact et de communication. Certains sont bien sûr plus diplômés (Bac +3 à Bac +5), d’autres le sont en revanche moins. Nous faisons passer des tests de recrutement qui nous permettent de ne pas se focaliser sur le diplôme, car notre principale exigence porte véritablement sur le savoir-être.

Trois valeurs essentielles résument notre culture : simplicité, convivialité et imagination. Il ne s’agit pas seulement d’une image de marque, car nous voulons réellement faire vivre ces valeurs au quotidien dans l’entreprise. Quelqu’un d’extrêmement motivé, qui a le sens de l’engagement et du travail et qui partage fondamentalement ces trois valeurs valeurs, a toutes les chances de nous séduire. 23 % de nos effectifs sont d’ailleurs de niveau CAP, BEP et Bac, ce qui prouve bien que l’on n’écarte pas un CV uniquement en fonction des diplômes obtenus.

Sur les métiers de l’actuariat et du pilotage du risque, métiers très techniques, nous recrutons essentiellement des profils Bac +5.

Quelle place reste-t-il aux profils plus expérimentés ?

Les postes en relation avec le client sont, statistiquement, l’apanage des 20-30 ans en moyenne. Nous avons la véritable volonté de « senioriser » nos équipes mais les profils plus expérimentés sont eux plus tournés vers le management d’équipes, sur les postes de direction ou de management opérationnel.

Pour les postes de manager d’équipe de gestion par exemple, c’est très souvent la mobilité interne qui est favorisée. Nous souhaitons au maximum faire évoluer nos collaborateurs.

« Nous embauchons près de 2 000 commerciaux chaque année »Marie-Carole Lecercle, directeur du recrutement chez AXA France.

Avec un objectif de 2 300 recrutements pour l’année 2010, AXA reste un créateur d’emploi particulièrement important notamment pour les métiers commerciaux, mais aussi sur les métiers d’expertise, où les postes sont moins nombreux mais très recherchés.

Quelles sont les particularités du recrutement chez AXA ?

Nous avons un double niveau de recrutement. D’un côté nos salariés, qui sont principalement des commerciaux, de l’autre nos réseaux de distribution indépendants. Le recrutement des agents généraux qui vont diriger les agences AXA est nettement moins important en nombre mais c’est une fonction essentielle pour nous. AXA est le premier réseau d’agents généraux en France. Nous cherchons ici des profils de chefs d’entreprise ayant une expérience confirmée.
AXA est également un acteur majeur dans le recrutement via l’apprentissage. Nous accueillons chaque année près de 250 contrats d’alternance sur nos métiers de conseillers clientèle qui débouchent bien souvent sur une embauche.

Quels sont les postes les plus recherchés chez AXA ?

La majeure partie de nos recrutements se fait sur les métiers commerciaux. Ils sont indispensables dans une entreprise comme la nôtre qui continue de se développer sur ses marchés, et encore plus en cette période de crise car nos clients ont besoin de conseils avisés. Nous recrutons aussi, mais dans une moindre mesure, sur les métiers d’expertise. Cette année nous avons ainsi recruté près de 200 personnes dans les métiers de l’actuariat, la souscription, le juridique, la finance, l’audit, les systèmes d’information. Pour ces postes ce sont généralement des profils Bac +5 qui sont concernés.

Quelles sont les fonctions les plus recherchées dans les domaines d’expertise ?

Nous recherchons principalement des souscripteurs et des actuaires. Les « souscripteurs entreprise » sont ceux qui vont sur le terrain pour évaluer les besoins, notamment en termes de prévention, et qui définissent les garanties et la prime associée. Ils doivent avoir une très bonne technique dans les métiers de la construction et du bâtiment en général, mais aussi être dotés d’un très bon relationnel.
Les actuaires, eux, participent en amont à la création des produits en étudiant le profil des clients. C’est un métier très important pour nous car ils sont les garants de la tarification et suivent l’évolution des provisions en évaluant les risques. Ils sont très peu nombreux à être réellement qualifiés. Ils sont donc très recherchés.

Quels types de profils recherchez-vous ?

Pour les commerciaux, nous embauchons principalement des profils Bac +2, avec une première expérience réussie dans la vente. La motivation est bien sûr extrêmement importante ainsi que le sens du contact. Le candidat idéal doit aussi avoir un profil évolutif, car un commercial doit toujours savoir adapter son approche en fonction de l’évolution de la population et de ses habitudes de consommation.
Pour les agents généraux c’est différent. Nous recherchons des profils confirmés ayant des expériences dans la grande distribution ou dans la banque. Ils doivent en plus être dotés de réelles qualités managériales et avoir envie de créer et de développer leur activité.

Avez-vous des difficultés à trouver de bons candidats ?

Nous recevons plus de 70 000 CV par an, donc nous avons un volume de candidatures important, mais nous sommes très soucieux de recruter la personne qui compte tenu de ses compétences sera la plus adaptée au poste. Les difficultés de recrutement les plus importantes sont rencontrées sur les postes de commerciaux confirmés dans nos différentes régions.

L’assurance continue à recruter !

Dans un contexte de reprise timide, le secteur de l’assurance fait figure d’exception. De nombreux recrutements sont encore prévus cette année. Les profils commerciaux sont
particulièrement recherchés.

De nombreux départs à la retraite, + de 19 000 dans l’assurance, obligent le secteur à maintenir des recrutements massifs. Depuis quelques années, on assiste en effet à un vieillissement de la population salariée dans l’assurance. Selon un rapport de l’Observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance les 45 ans et plus représentent 42,15% des salariés du secteur.

Les chiffres de recrutement prévus cette année par les grands groupes du secteur sont révélateurs de ce besoin de renouvellement : 3000 pour Groupama, + de 2000 pour AXA…

La majorité des postes concernent des postes de commerciaux. AXA a lancé au mois de mai sa semaine internationale du recrutement commercial pour renforcer ses réseaux de distribution.

Les profils experts, actuaire, souscripteur continuent également à être recherchés.

Axa devrait recruter 2300 personnes en 2010

Après avoir recruté plus de 2000 personnes en 2009, Axa passe à l’offensive et prévoit de recruter 2300 personnes en France en 2010. Ce chiffre n’inclut pas les contrats à durée déterminée et les stagaires.

La majorité de ces embauches, environ 1 700, concerne des métiers de commerciaux en salariés ou en indépendants. L’assureur cherche à recruter essentiellement des conseillers de clientèle, agents mandataires, agents généraux et des agents prévoyance et patrimoine.

Des recrutements de profils BAC +5 jeunes diplômés ou confirmés sont également prévus pour les métiers d’expertises : actuaires, audit, souscripteurs, marketing, chefs de projets…

Le recrutement des commerciaux en assurance ne connaît pas la crise

Les commerciaux en assurance ont le vent en poupe : aucune baisse de recrutement à déplorer. C’est semble-t-il le constat des recruteurs et professionnels de l’assurance. « Le secteur assiste à une recrudescence d’ouvertures d’agences par les compagnies et les mutuelles », souligne Carole Moreau, chargée de clientèle grands comptes chez Hays Assurance, dans l’étude de rémunération du cabinet consacrée au secteur.

Si la situation est à nuancer selon que l’on parle de compagnies d’assurance et courtiers ou de mutuelles, elle est globalement très positive. « Les compagnies et courtiers recrutent sensiblement les mêmes volumes de commerciaux que l’année dernière, soit plus qu’en 2007 », note Mathieu Motillon, Manager au sein de la division Banque et Assurance du cabinet Robert Half. L’enjeu pour ces acteurs est de conserver les clients acquis et de trouver un relai de croissance via l’acquisition de nouveaux clients.

Même constat dans le monde de la mutuelle. Ces structures, confrontées à un contexte européen concurrentiel, doivent trouver un nouveau souffle en développant leur marketing mais surtout en renforçant leurs réseaux commerciaux. « La demande de candidats y est plus forte que l’année dernière », ajoute Mathieu Motillon. « Ces structures souvent franco-françaises sont en outre peu impactées par le contexte international en logique de crise ».

Profils expérimentés recherchés

Les compagnies et structures mutualistes traquent plusieurs types de profils. « Nous observons des recrutements massifs sur les plates-formes téléphoniques, mais également sur les profils terrain », précise Carole Moreau. Ces commerciaux debout, recherchés tant par les compagnies que par les mutuelles, doivent conjuguer appétence commerciale et qualités de prospection.

Autres profils convoités : « les commerciaux en assurance collective avec une expérience déjà avérée de cinq années, surtout en prévoyance santé » note Mathieu Motillon. Ces candidats sont difficiles à trouver car ils bénéficient d’une véritable expertise. Enfin, les entreprises recrutent aussi de manière soutenue des commerciaux chargés de développer les partenariats. Le recrutement de ces candidats bac +4 ou 5, qui représentent un relai de croissance pour les acteurs de l’assurance, n’a pas faibli par rapport à l’année dernière.

A noter que le niveau de recrutement a changé. « Les cadres sont recrutés après avoir suivi une formation Bac+5, les non cadres sont recrutés à Bac+2, type BTS, contre un niveau Bac auparavant », souligne Carole Moreau.

La bonne nouvelle : les pénuries de candidats ont un impact positif sur les rémunérations. « Si les entreprises veulent maîtriser leurs coûts fixes, elles ont également des contraintes de performance », précise Mathieu Motillon. « Elles proposent donc des enveloppes de variable légèrement plus importantes à destination des commerciaux debout par exemple ». Le marché manque aussi de profils expérimentés sur l’assurance collective, ce qui tire les montants à la hausse.

Et cela ne devrait pas faiblir sur 2009. Selon les recruteurs, les entreprises ne feront pas d’économie sur le front-office et préfèreront, si nécessaire, appliquer les restrictions sur les fonctions support. Une bonne raison pour les commerciaux en assurance de ne pas appréhender l’année à venir.