» Le Master Finance, Contrôle, Audit vise à délivrer une solide formation de base sur l’ensemble des disciplines de la gestion « , Annabelle HULIN, Responsable Master 1 Finance, Contrôle, Audit (FCA), IAE de l’Université de Tours.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 1 Finance, Contrôle, Audit ?

Le Master Finance, Contrôle, Audit vise à délivrer une solide formation de base sur l’ensemble des disciplines de la gestion. Associant enseignements magistraux, études de cas, et travaux de groupes, la pédagogie du diplôme permet aux étudiants de se familiariser aux exigences techniques et comportementales que requiert la pratique de la finance, de l’audit et du contrôle.

Elle permet aussi de suivre, dès le deuxième semestre de Master, des enseignements approfondis et spécialisés en finance, contrôle et audit. Ces enseignements permettent d’acquérir les pré-requis nécessaires aux parcours de la deuxième année de Master (Audit et Contrôle des Entreprises Internationales / Métiers de la Banque et de la Finance).

Cette formation existe depuis plus de 10 ans. Elle a connu de nombreuses évolutions : Maîtrise de Sciences de Gestion pour devenir ensuite Master 1 Sciences du Management et maintenant Master 1 Finance, Contrôle, Audit.

Combien avez vous de promotions ?

Le Master 1 existait auparavant sous la mention : « Sciences du Management ». Afin de répondre toujours plus aux attentes des entreprises, nous avons fait évoluer cette formation vers le Master 1 « Finance, Contrôle, Audit ». Cela nous permet d’offrir une pré-spécialisation plus forte aux étudiants. Nous allons accueillir en septembre 2013 la deuxième promotion de ce Master 1 « nouvelle formule ».

Quel est l’objectif de la formation ?

– Délivrer une solide formation sur l’ensemble des disciplines de la gestion ;
– Offrir aux étudiants un choix d’enseignements complémentaires de pré-spécialisation qui préparent les parcours spécialisés de la seconde année du Master.

Quels sont les points forts du programme ?

Les enseignements approfondis et spécialisés du second semestre !

La formation est complétée par la réalisation de nombreux projets de gestion d’envergure !

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants du Master 1 Finance, Contrôle, Audit sont issus pour la majorité de la Licence Sciences de Gestion de l’IAE de Tours ; mais également de licence Administration, Economique et Social, licence Economie Gestion, Bachelor en management, Licence professionnelle en gestion, etc.

Comment est composé le corps enseignants ?

L’équipe enseignante du Master 1 Finance, Contrôle, Audit est composée d’enseignants-chercheurs de l’Université de Tours et d’intervenants professionnels (représentant 30% de l’équipe).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

La mention Finance Contrôle Audit de l’IAE est une formation qui s’appuie sur de nombreux partenaires publics et privés jouant un rôle de premier plan dans le tissu socio-économique local, régional et national. Ces partenaires apportent diverses aides aux étudiants dans le cadre de leurs études (cours, études, projets et stages) et dans les diverses manifestations sociales et culturelles.

De façon concrète, outre les concours financiers ou matériels qu’ils apportent aux étudiants en acceptant de parrainer ou de sponsoriser bon nombre de leurs activités, ils les reçoivent également dans le cadre d’enquêtes de terrain liées à des exposés qu’ils ont à réaliser lors de leurs cours.

Certains cadres de ces entreprises partenaires acceptent de venir rencontrer les étudiants dans le cadre de manifestations spécifiques ou d’ateliers thématiques organisés sur les métiers. De même, ces partenaires accueillent également les étudiants dans le cadre de leurs stages ou dans le cadre de contrats d’apprentissage.

Ce type de partenariat construit depuis fort longtemps permet aujourd’hui à l’IAE de Tours de compter au sein de nombreuses entreprises régionales et nationales d’anciens diplômés.

Parmi les partenaires les plus impliqués, économiquement et financièrement, nous comptons notamment la Société Générale, St Micro Electronics, la Caisse d’Epargne, le Conseil Régional, le Crédit Agricole, la BNP Paribas, la Ville de Tours, la Chambre de Commerce et d’Industrie.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Témoignage diffusé sur le site du réseau des IAE : Rencontre avec Florent VAIDIE, Senior Auditor

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

Plusieurs points nous permettent de faire évoluer le Master 1 Finance, Contrôle, Audit :

– l’évaluation des enseignements réalisée directement par les étudiants,
– le conseil de perfectionnement avec l’équipe administrative et pédagogique,
– les retours des entreprises qui accueillent nos étudiants en stage notamment,
– la demande de renouvellement d’habilitation auprès du ministère de l’enseignement supérieur tous les 5 ans,
– l’audit qualité de l’IAE de Tours réalisé annuellement par la société Qualicert.


Annabelle HULIN est maître de conférences en sciences de gestion à l’IAE de l’Université de Tours. Elle est responsable des trois parcours en Master 1 proposés par l’IAE : Finance, Contrôle, Audit (FCA), Management Stratégique des Hommes et des Organisations (MSHO) et Développement des Aptitudes Managériales (DAM). Elle intervient auprès de différentes structures professionnelles et mène des recherches académiques autour des questions de management des experts, gestion des talents, transmission du métier…

 » Nous offrons des opportunités professionnelles inédites », Olivia de Faÿ, Responsable du Recrutement et des Relations Ecoles, Mazars

Le groupe français Mazars est l’un des leaders mondiaux dans le secteur de l’audit et du conseil. Pourriez-vous nous présenter son activité plus en détail ?

Mazars est un groupe international qui intervient dans les métiers de l’audit, de l’expertise comptable, de la fiscalité et du conseil aux entreprises. Nos clients appartiennent à tous les secteurs d’activités (industrie, banque, assurance, public et services) et sont de toutes tailles (des grands groupes internationaux cotés en bourse aux PME).

Pourriez-vous nous exposer les principales valeurs promues par le Groupe Mazars, ses engagements et sa politique RH ?

Le Groupe a été fondé en 1940 par Robert Mazars qui continue aujourd’hui encore à marquer l’histoire du Groupe dans sa dynamique entrepreneuriale forte. Depuis plusieurs années, Mazars connaît une croissance soutenue (effectif en hausse de 40% et CA en progrès de 30% en trois ans), notamment grâce au développement international (le Groupe est présent dans 71 pays). Dans le monde entier, les 13500 Mazariens partagent une culture commune d’excellence et des valeurs d’intégrité, d’indépendance et de respect.

En termes de Ressources Humaines, nous proposons à nos collaborateurs des missions multi-secteurs, des parcours de formations techniques et managériales, un suivi sur mesure et des mobilités géographiques et métiers.

Les jeunes diplômés représentent près de 80% des recrutements annuels. Quels profils ciblez-vous plus particulièrement ?

Nous recrutons majoritairement des jeunes issus des grandes écoles de commerce, d’ingénieurs et d’universités. Il est préférable qu’ils aient déjà une première expérience dans le domaine de l’audit que ce soit dans leur parcours de formation ou au cours de stages mais ce n’est pas obligatoire : tous nos juniors sont formés au métier à leur arrivée chez Mazars. Nous essayons plutôt de repérer des potentiels d’évolution et recrutons des profils diversifiés et complémentaires.

Quels sont les métiers du Groupe Mazars ouverts aux jeunes ingénieurs ? Et quelles sont les bonnes raisons pour eux de rejoindre le Groupe Mazars ?

Nous recrutons des ingénieurs pour nos métiers d’audit et de conseil. Nous recherchons moins des compétences techniques (qui peuvent être acquises lors de formations en interne) que des collaborateurs dotés d’un bon esprit critique et d’analyse. Nos promotions comptent environ 25% d’ingénieurs.

L’intérêt de Mazars pour ces jeunes ? Nous offrons des opportunités professionnelles inédites notamment en termes de mobilité géographique et/ou métier. Ainsi, il est tout à fait possible de commencer par un poste d’auditeur à Paris pour évoluer ensuite vers de l’actuariat ou du Transaction Services, ou bien partir dans un bureau en région ou à l’étranger. Par ailleurs, l’audit permet une évolution de carrière rapide et cadrée, qui mène au management d’équipes et à la responsabilisation sur les missions en quelques années seulement.

Comment se déroule l’intégration des nouveaux collaborateurs au sein du groupe Mazars et quelles sont les perspectives d’évolution pour les jeunes recrues ?

L’intégration chez Mazars a lieu soit en septembre, soit en décembre et commence toujours par un séminaire d’une semaine de formation et de team-building pour souder l’esprit de promotion. Elle se poursuit par deux semaines de formations techniques au siège, à La Défense.

Les métiers de l’audit et du conseil permettent une évolution rapide et Mazars encourage cette prise de responsabilité. En quelques années, nos collaborateurs encadrent des équipes, deviennent l’interlocuteur principal du client, dirigent plusieurs missions… En parallèle de cette montée en puissance managériale, ils sont amenés à se spécialiser dans un secteur au bout de quatre ans afin d’établir une relation privilégiée avec nos clients et de renforcer leurs compétences : ils deviennent ainsi des experts à forte valeur ajoutée.

Comment le groupe Mazars s’implique dans la vie des écoles et des universités ?

Nous recrutons chaque année près de 300 jeunes diplômés. Pour intégrer les meilleurs et les plus motivés, il est indispensable que nous soyons au contact des étudiants au cours leur parcours académique. Avec mon équipe, nous construisons d’étroites relations avec les grandes écoles et universités françaises. Elles se concrétisent par des présentations du Groupe, notre présence lors des forums, des partenariats associatifs et des partenariats pédagogiques…

Autant d’occasions pour se rencontrer et découvrir la Mazars « Touch ». Au cœur de notre dispositif, les collaborateurs de tous niveaux et de tous métiers sont impliqués dans toutes nos actions. A travers leurs témoignages, les étudiants peuvent découvrir le Groupe, les métiers et les opportunités qui les attendent. C’est une vraie valeur ajoutée de pouvoir échanger avec ces collaborateurs, d’autant plus quand ce sont des anciens de leurs écoles !

Vous êtes très bien positionné sur les réseaux sociaux auxquels vous accordez une grande importance. Quels sont les enjeux et les impacts de ce plan « médias sociaux » sur les jeunes diplômés ?

Nous sommes une entreprise dynamique, qui recrute des jeunes, et nous avons donc un lien avec les réseaux sociaux qui est évident et très fort. Nous avons pris depuis plus d’un an un virage « social » inédit et nous sommes aujourd’hui présents sur Twitter, Facebook, LinkedIn, Youtube etc. L’objectif n’est pas tant de recruter directement sur ces réseaux que de partager et échanger avec nos cibles pour leur ouvrir les portes de l’entreprise. Par exemple, nous avons créé à la rentrée dernière une application qui permet aux étudiants et aux jeunes diplômés de poser directement des questions aux collaborateurs Mazars diplômés de leurs écoles. Elle est accessible sur Facebook et sur mazarsrecrute.fr

Quelle est votre actualité en termes de recrutement ?

Nous sommes en plein recrutement des auditeurs débutants pour Septembre 2013. N’hésitez pas à postuler sur notre site www.mazarsrecrute.fr. Nous recherchons aussi des stagiaires de césure/de fin d’étude à partir de septembre 2013 et de janvier 2014. Toutes nos offres sont en ligne sur notre site. Et si vous avez des questions complémentaires, rendez-vous sur Twitter, Facebook ou LinkedIn !

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Microsoft France : Directeur financier

Madame Mathilde Bluteau est nommée directeur financier de Microsoft France, à ce poste depuis avril 2013, en remplacement de Monsieur Byron Rader.

Elle est ainsi chargée d’accompagner la transformation numérique de la filiale française et de soutenir sa compétitivité. A ce titre, elle est chargée de renforcer les synergies entre les divisions de Microsoft en apportant son expertise et sa vision sur les différents métiers et activités de l’entreprise.

Avec son équipe, elle supervise également la gestion financière de Microsoft France en lien avec les directions du contrôle de gestion, de la trésorerie, et de la comptabilité de l’entreprise.

Elle est membre du comité de direction de Microsoft France.

Mathilde Bluteau, 43 ans, ESG Paris (1992), a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2012 : Apple France, directeur commercial de la division Prosumer.

* 2005-2010 : Apple Europe, directeur du contrôle de gestion EMEIA.

* 1993-2005 : Différentes fonctions chez EDS (Electronic Data System), Cisco, et PeopleSoft.

RSM Rsa : Associé au sein du pôle Consolidation & Reporting financier

Monsieur Hervé Dulac est coopté associé au sein du pôle Consolidation & Reporting financier de RSM Rsa, à ce poste depuis avril 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Jean-Louis Fourcade, managing partner. Il est ainsi en charge du développement de l’offre de services Production de l’information comptable et financière.

Il contribue à renforcer la présence de RSM Rsa auprès des grands clients, et à faciliter l’ancrage du cabinet auprès des groupes internationaux.

Hervé Dulac, 45 ans, Inseec Bordeaux, a réalisé le parcours suivant :

* 2002-2013 : Ernst & Young, associé en charge du département Consolidation et Reporting.

* 1996-2002 : Salustro Reydel, associé responsable de la ligne de service Reporting Consolidation.

Editions Francis Lefebvre : Responsable développement marchés Expert-comptable et Entreprises

Monsieur Etienne Vandewalle est nommé responsable développement marchés Expert-comptable et Entreprises des Editions Francis Lefebvre (EFL), à ce poste depuis février 2013.

Il est ainsi chargé, notamment, d’élaborer et de proposer une politique commerciale à la direction générale, de déterminer les orientations stratégiques, les objectifs à atteindre et les moyens à mettre en place, et enfin d’animer, avec ses collaborateurs, les activités de conception et de mise en œuvre nécessaires au développement sur le marché des biens ou des services proposés par l’entreprise.

Il rejoint le comité de direction et prend en charge un poste nouvellement créé.

Etienne Vandewalle, 37 ans, MBA corporate entrepreneurship de Lancaster University Management School (2003), DESS de droit des affaires de l’université de Reims Champagne-Ardennes (1998), a réalisé le parcours suivant :

* 2011-2011 : IFIS (au Royaume-Uni), directeur marketing et développement produits.

* 2007-2010 : Croner (groupe Wolters Kluwer, au Royaume-Uni), directeur développement produits et services.

* 2006-2007 : Wolters Kluwer UK (groupe Wolters Kluwer, au Royaume Uni), directeur programme management office.

* 2003-2006 : CCH (groupe Wolters Kluwer, au Royaume-Uni), chef de projet.

* 1998-2003 : Editions Lamy (groupe Wolters Kluwer, en France), chef de produit.

Hôpitaux universitaires Paris-Centre : Directeur des affaires financières et de la contractualisation interne

Madame Anne-Claude Gritton est promue directeur des affaires financières et de la contractualisation interne des Hôpitaux universitaires Paris-Centre, à ce poste depuis février 2013.

Anne-Claude Gritton a réalisé le parcours suivant :

* NC-2013 : Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), chef de service recettes-facturation.

* CHU de Tours, directeur adjoint, en charge des recettes et de la facturation, puis des systèmes d’information.

Virgin Stores : Directeur administratif et financier

Monsieur Frédéric Biard est nommé directeur administratif et financier de Virgin Stores, à ce poste depuis mars 2013, en remplacement de Madame Isabelle Guillou. Il est sous la responsabilité directe de Madame Christine Mondollot, président du directoire.

Frédéric Biard, 37 ans, DESS de finance gestion d’actifs de l’université Paris-Dauphine, a réalisé le parcours suivant :

* 2011-2013 : iDTGV, directeur administratif et financier, directeur des ressources humaines, puis directeur général adjoint.

* 2004-2011 : En poste au sein de L’Oréal.

* 2001-2004 : Début de carrière au sein d’Associés en Finances.

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 » Nos étudiants diplômés connaissent de très belles carrières dans le monde de la finance « , Martine Carre, Responsable du Master Économique et Ingénierie Financières Spécialisé Économie Monétaire et Financière, Université Paris-Dauphine

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Économique et Ingénierie Financières Spécialisé Économie Monétaire et Financière?

Fin 2008, nous avons choisi de regrouper les deux spécialités 106 et 201 au sein d’un master mixte à double parcours « Pro » et « Recherche » (appelé « Economie monétaire et financière » qui a conservé le numéro 201). La première promotion de ce master rénové est sortie en 2010. Le master 106 existait depuis une trentaine d’année, le 201 Pro depuis 2005.

Le master est désormais au sein de la mention « Economie et ingénierie financière » qui abritent également le master 272 d’ « Ingénierie Economique et financière », et le magistère Banque Finance Assurance de Dauphine. Un certain nombre de cours sont mutualisés entre nos trois formations, au niveau M1, mais aussi au niveau M2.

Quel est l’objectif de la formation ?

Notre spécialité de Master donne une formation d’excellence en économie et en finance aux étudiants qui souhaitent faire carrière dans le secteur bancaire et financier. Elle regroupe deux parcours.

Le parcours « Professionnel » offre une formation appliquée qui suit étroitement les évolutions majeures des métiers de la finance. Les étudiants sont formés à la pratique de la finance de marché par des professionnels du domaine avec, en complément, l’apprentissage des principaux logiciels et outils utilisés dans le monde de la Finance.

Le parcours « Recherche » permet aux étudiants de se familiariser avec les différentes théories à la frontière de la recherche. Ce parcours propose une formation plus académique, dont le but est de préparer les étudiants par une formation à la recherche en les encadrant dans la rédaction d’un mémoire où les étudiants approfondissent un sujet et mettent en pratique leurs connaissances théoriques et empiriques.

La spécialité de Master propose des enseignements techniques (produits structurés, risque de taux, comptabilité analytique bancaire, droits des marchés financiers…), des cours pratiques sur logiciels (SAS, VBA, Matlab, Reuters et Eviews), des cours théoriques (intermédiation financière, économétrie) ainsi que des cours d’analyse de la conjoncture et de macroéconomie financière.

Le parcours professionnel va moins loin dans l’approfondissement théorique de certaines questions économiques et financières, mais, en revanche, il présente plus d’heures de formation sur les principaux logiciels utilisés par les professionnels aujourd’hui. Il propose un enseignement directement mobilisable sur le marché du travail, pour permettre aux étudiants d’être directement opérationnels sans aucun coût d’entrée. Le programme est élaboré en coopération avec des dirigeants et des cadres exerçant dans des organisations financières et bancaires. Il suit étroitement les évolutions majeures des métiers concernés.

L’intérêt d’un master mixte est la présence de cours communs aux deux parcours qui enrichissent les deux formations. Le parcours recherche propose ainsi quelques cours plus appliqués dispensés par des professionnels et des professeurs associés qui ouvrent la formation académique au milieu professionnel et permet d’ancrer les connaissances dans la réalité des marchés financiers. Le parcours professionnel propose des cours fondamentaux qui donnent une assise, une culture économique, un cadre de pensée qui permettra aux étudiants de s’adapter aux transformations de la finance de demain.

Quels sont les points forts du programme ?

1.La qualité de notre formation est reconnue par le très sélectif CFA Institute. Nos étudiants ont donc la possibilité de concourir aux trois niveaux de certification donnés par cette institution.

2. La professionnalisation des étudiants et leur insertion professionnelle, au cœur de nos préoccupations tant dans le parcours « Professionnel » que dans le parcours « Recherche », prend des formes diverses :

– Acquisition de savoirs et de compétences techniques directement valorisables sur le marché du travail (formation sur les principaux logiciels utilisés dans les institutions financières, anglais financier)

– Equipe pédagogique composée de nombreux enseignants venant du milieu de la finance et des institutions monétaires non académiques.

– Mobilisation du réseau des anciens (Association des étudiants du master 201, cocktail de rentrée qui réunit l’ensemble des promotions passées du master, site internet avec présentation des stages des anciennes promotions, réseau Alumni des anciens de Dauphine…)

– Stage de 6 mois dans une institution financière pour les étudiants du parcours « Professionnel », avec soutenance d’un rapport en présence du maitre de stage en entreprise.

– Coaching individuel des étudiants pour leur entrée dans la vie professionnelle

3. Des échanges internationaux avec l’Université Bocconi à Milan.

Quels sont les profils des étudiants ?

De nombreux étudiants viennent de Dauphine (M1 de la mention Economie et Ingénierie Financière), d’autres viennent des grandes universités parisiennes (Paris 1, Paris 2…), d’écoles de commerce ou d’ingénieur. La grande majorité vient de formations en Economie mais les étudiants avec une bonne formation mathématique de type MASS réussissent aussi brillamment.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le premier pilier de l’équipe pédagogique est composé de treize enseignants chercheurs dauphinois ainsi que de plusieurs professeurs associés. Le deuxième pilier est constitué par une équipe de professionnels non académiques de haut niveau (Banque de France, Amundi, BNP, DEXIA-AM…), qui est très impliquée et disponible. La parfaite entente dans l’ensemble de l’équipe sur nos attentes et nos objectifs, ainsi que nos nombreux échanges sont très certainement une des forces de notre master. Nous avons là une véritable contribution de ces enseignants d’entreprise ; nous en tirons nombre de conséquences bénéfiques.

Le parcours recherche bénéficie de plus de la présence dans notre master de nombreux professeurs renommés, qui publient régulièrement dans les meilleures revues internationales, et qui ont à cœur de diriger ou conseiller les étudiants dans leurs premiers pas dans le monde de la recherche. Enfin, le pôle Stratégies et Dynamiques Financières du laboratoire d’Economie de Dauphine reçoit chaque année des professeurs invités qui assistent aux ateliers d’aide à la préparation des mémoires de recherche des étudiants. Pour les deux dernières années, nous pouvons citer l’implication de Paul Beaudry de l’université de Vancouver, et Fabrice Collard de l’université de Bern.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons la chance d’avoir au sein de notre master des professeurs associés très impliqués qui sont des relais importants entre les enseignants dauphinois et les entreprises et institutions financières. Le temps des stages est aussi un moment privilégié où je peux rencontrer en tant que directrice de la formation les maîtres de stage et échanger avec eux sur le contenu de la formation et les évolutions des métiers. Les stages font partie intégrante de la formation. Ils doivent finaliser la formation par une mise en pratique des savoirs et jouer leurs rôles de tremplin vers la vie professionnelle. Un master 2 consacre le cursus universitaire et ouvre la voie de la vie active. Il ne peut se concevoir sans étroites relations avec les entreprises du secteur.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos étudiants diplômés connaissent de très belles carrières dans le monde de la finance.

Un grand nombre d’entre eux vont traditionnellement en front office, en salle de marché de grandes institutions bancaires (Société générale, HSBC, BNP..), d’autres se dirigent vers l’analyse et la gestion des risques (de défaut, de marché sur le portefeuille obligataire, de pays…), d’autres encore se tournent vers la gestion de portefeuille, ou la gestion de fortune. Plus récemment, les étudiants privilégient le conseil, les services des études, la stratégie, ou la finance d’entreprise. Les profils sont très variés. La raison en est très certainement que la maîtrise des outils et des logiciels quantitatifs (économétrie…) ouvre de nombreuses portes.

Certains étudiants du parcours Recherche intègrent le service recherche d’une grande institution telle que la Banque de France, ou encore Natixis.

Nos anciens étudiants sont majoritairement restés en Ile de France (61%), mais des étudiants sont partis à Londres, Singapour, Bruxelles, ainsi qu’au Liban.

Quelques exemples :
Scott Kiman (Promotion 2009, parcours Pro): Surveillance de marché, NYSE Euronext

Thomas Julien(Promotion 2009, parcours Pro):, US Economist at Natixis North America

Saqib Mullick (Promotion 2012, parcours Pro) : Structureur Retail, Amundi-IMMO

Medhy Souidi (Promotion 2012, parcours Pro) : Economiste – Chargé d’études chez Agence Française de Développement

Benoît Vu (Promotion 2012, parcours Pro), Sales Assistant Forex chez Société Générale CIB

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Deux principales réunions pédagogiques se tiennent chaque année. Une première réunion réunit plus spécifiquement les principaux intervenants du parcours « Professionnel » et en particulier les intervenants extérieurs. Une deuxième réunion a pour objet de coordonner les enseignants du parcours « Recherche » et d’organiser les ateliers d’aide à la préparation du travail de mémoire, où les étudiants présentent leurs travaux préliminaires. Ces réunions ont pour but de contribuer à perfectionner continuellement la formation.


J’ai soutenue ma thèse de doctorat à l’U. de Paris 1 sous la direction d’A. d’Autume. J’ai passé le concours d’agrégation en 2000. J’ai été ainsi nommée Professeur à l’U. de Caen en 2000, puis à l’U. de Cergy en 2004, et enfin à l’U. de Paris Dauphine en 2010. J’ai accepté au cours de ma carrière la direction de plusieurs masters 2 Recherche et Professionnel, ainsi que la direction de l’école doctorale pluridisciplinaire en Mathématiques, Economie, et Gestion de Cergy. De 2006 à 2009, j’ai effectué un détachement au Centre d’Economie Prospective et d’Informations Internationales où j’ai pris la direction des programmes de Macroéconomie Internationale. J’ai publié plusieurs articles de recherche dans des revues académiques internationales.

 » Ce Master s’inscrit dans le cursus de l’expertise comptable « , Michèle Saboly, Responsable du Master Comptabilité Contrôle Audit, IAE – Université de Toulouse 1 Capitole.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Comptabilité Contrôle Audit ?

Le Master Comptabilité Contrôle Audit est un diplôme d’excellence regroupant l’ensemble des connaissances nécessaires à l’exercice des métiers de l’audit, du contrôle et de la comptabilité en entreprise ou en cabinet (audit, conseil, expertise comptable).

Il est adossé au cursus des examens comptables de l’Etat et détient le nombre maximal de dispenses d’épreuves (5 sur 7) pour l’obtention du DSCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion).

Il constitue un label reconnu au plan national.

Le master CCA de Toulouse a été ouvert en septembre 2004 avec le passage au LMD. Il s’inscrivait déjà dans la logique de la formation comptable supérieure et faisait suite à la MSTCF ouverte en octobre 1982.

Ce diplôme est, avec le Master Contrôle de Gestion, une des 2 spécialités du Master Droit Economie Gestion mention Comptabilité Contrôle, lui-même décliné en 2 parcours : professionnel ou recherche.

Combien avez-vous de promotions ?

Si vous parlez de l’effectif de chaque promotion : environ 50 étudiants

Si vous parlez du nombre de promotions déjà diplômées : 8 promotions diplômées jusqu’à ce jour

Quel est l’objectif de la formation ?

Cette spécialité forme les étudiants se destinant à la préparation du diplôme d’expertise comptable (DSCG-DEC) et à des carrières dans des cabinets comptables et d’audit. Les diplômés du Master accèdent aux fonctions de cadres opérationnels et supérieurs en entreprises dans les métiers de la comptabilité, du contrôle et de l’audit.

Certains diplômés s’orientent vers les métiers de l’enseignement ou de la recherche.

Une partie significative des étudiants de cette spécialité CCA se présente aux examens comptables supérieurs nationaux avec un taux de réussite élevé.

Quels sont les points forts du programme ?

Ce Master s’inscrit dans le cursus de l’expertise comptable. Il s’appuie notamment sur les programmes du Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion (DSCG). Mais le master CCA de Toulouse va au delà pour favoriser l’adaptabilité des étudiants et leur insertion professionnelle, ainsi : deux stages sont obligatoires en M1 et M2 (4 + 6 mois) ; une Certification en langue vivante est organisée en fin de M1.

De plus une Unité d’Enseignement « Relations professionnelles » structure toutes les activités visant à introduire les étudiants dans le milieu professionnel comme la co-organisation des rencontres annuelles « Ordre des experts-comptables Midi-Pyrénées et Université-IAE », les ateliers de préparation CV ; les entretiens et rencontres avec des recruteurs.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants de M2 CCA sont issus d’un M1 CCA ayant satisfait aux conditions d’évaluation spécifiques et sur examen de leur dossier. Auparavant ils sont principalement titulaires d’une Licence Comptabilité Contrôle ou du DCG (Diplôme de Comptabilité et de Gestion).

Comment est composé le corps enseignants ?

Les enseignements sont dispensés par les enseignants permanents de l’Université Toulouse 1 : Professeur des Universités, Maîtres de conférences et Agrégés du second degré en économie et gestion (PRAG). Des enseignants professeurs associés (PAST), experts-comptables et commissaires aux comptes complètent l’équipe pédagogique.

Des intervenants spécialisés collaborent au M2 CCA : professionnels de la fiscalité, de l’audit, de la sécurité informatique. 23 % des interventions sont réalisées par des professionnels.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

L’IAE Toulouse développe des actions visant à valoriser les diplômes auprès des entreprises et favoriser ainsi l’insertion professionnelle de ses étudiants. Nos partenaires professionnels contribuent ainsi aux événements réalisés tout au long de l’année tels que le forum stages CCA, la Rencontre Annuelle de l’Ordre des Experts Comptables, etc.

Le diplôme est organisé de manière à permettre l’acquisition des compétences requises par la profession comptable dans le cadre du partenariat entre l’Université Toulouse et le Conseil de l’Ordre des Experts-Comptables de Midi-Pyrénées en matière de formation aux métiers de l’expertise comptable, de l’audit et du conseil.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

L’insertion professionnelle des diplômés du Master comptable est soutenue par une politique de partenariat forte mise en place pour tout le département Comptabilité-contrôle de l’IAE, (Ordre des Experts-comptables de Midi-Pyrénées, la compagnie régionale des commissaires aux comptes et l’URSSAF) ainsi que par une politique active de stages (service spécifique, base de données dédiées, Forum stages Métiers de la Comptabilité suivi pédagogique, évaluation).

L’enquête d’insertion réalisée dans le cadre de la certification qualité de service montre que les diplômés du Master CCA exercent les activités suivantes : expert-comptable stagiaire puis expert-comptable, commissaire aux comptes, collaborateur ou auditeur en cabinet, responsable du contrôle interne et de la gestion des procédures, responsable de service comptable, directeur administratif et financier, cadre opérationnel dans un service de consolidation …

Contact avec les diplômés :

R. Grotto est EC stagiaire et Président de l’ANECS Midi-Pyrénées

D’autres rejoignent des entreprises :
Liliane Nallit, auditeur à la Caisse d’allocations familiales LILIANE NALLIT

D’autres enfin se tournent vers l’enseignement :
F.Z El Fassi doctorante et chargée de cours à l’IAE

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, le M2 CCA est accessible en formation continue à des salariés bénéficiant d’un congé formation ou a des demandeurs d’emploi.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

Le programme du master CCA est très fortement lié à celui du DSCG et ne peut être modifié substantiellement qu’avec une réforme des examens comptables supérieurs. C’est ce qui lui permet de bénéficier du maximum de dispenses d’épreuves.

Cependant, le programme évolue dans ce cadre : un conseil de perfectionnement permet chaque année d’améliorer le fonctionnement du diplôme. Les étudiants doivent également évaluer de façon anonyme chacun des enseignements qu’ils reçoivent. Les discussions régulières que nous avons avec la profession comptable permettent une adaptation continue des enseignements afin d’assurer à nos étudiants la meilleure insertion professionnelle possible.


Michèle Saboly est professeur en Sciences de Gestion à l’IAE – Université de Toulouse 1 Capitole. Spécialisée en comptabilité financière, elle est responsable du département Comptabilité – Contrôle. Ses recherches portent sur les choix comptables des dirigeants, l’histoire des pratiques et des professions comptables. Ses travaux ont été publiés dans les revues Comptabilité, Contrôle, Audit, Entreprises et Histoire, Accounting History Review, Accounting, Business and Financial History, Journal of Forensic Accounting, Revue Internationale de Gestion.

« Je voulais donc un ancrage du Master sur des standards internationaux forts et partagés par une communauté de professionnels comme le CFA ou le GARP », Christophe Bouteiller, Responsable du MSc Finance and International Banking, RM School

Est-ce que vous pouvez nous présenter le MSc finance and International banking ?

Le Master a accueilli sa première promotion en septembre 2009. Il a été créé en réponse à la crise financière. Dans un contexte de grandes difficultés pour le secteur financier, il y avait besoin d’un renforcement des compétences techniques des jeunes diplômés.

Je voulais donc un ancrage du Master sur des standards internationaux forts et partagés par une communauté de professionnels comme le CFA (Chartered Financial Analyst) ou le GARP (Global Association of Risk Professionals). Nous sommes aujourd’hui parmi les seules Institutions en Europe à détenir ce double partenariat académique.

Combien avez-vous d’étudiants par promotions ?

Nous avons, selon les années, de 20 à 30 étudiants par promotion. Nous avons des groupes restreints et nous sommes très sélectifs. Notre recrutement est global avec, depuis notre création, de 10 à 14 nationalités représentées et 80 à 90% d’étudiants étrangers. Je crois beaucoup à l’échange entre les cultures et à une mobilité qui soit aussi mentale. Je pense que les étudiants français pourraient être plus nombreux. Ils ne doivent pas hésiter à se lancer dans un cursus anglophone et à pratiquer. C’est une des conditions nécessaires à leur employabilité mondiale et à fort potentiel d’évolution.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif du Master est de former des financiers qui puissent être directement opérationnels dans les industries financières au sens large et en particulier dans le secteur bancaire comme la banque généraliste ou la banque d’investissement. Notre cursus permet aussi de préparer le CFA niveau 1 et à partir de la rentrée 2013 la certification en Financial Risk Management (FRM).

Quels sont les points forts du programme ?

Outre sa totale compatibilité avec les programmes CFA et FRM, le programme propose un module complet de finance comportementale et des cours d’éthique. Les hypothèses de la finance traditionnelle comme l’efficience des marchés ou le comportement rationnel de l’investisseur interpellent notre quotidien et il est important de proposer des cours en phase avec le réel. Cette réalité du terrain est particulièrement présente dans notre option International Banking qui est enseignée à plus de 80% par des banquiers ou des professionnels qui apportent une technicité vécue et lucide de la régulation, la gestion du risque, les nouveaux produits et instruments …

Quels sont les profils des étudiants ?

Nos étudiants sont des économistes, des juristes ou des diplômés de business school. Face à la complexification des produits nous avons aussi de plus en plus d’ingénieurs qui valorisent leurs savoirs et compétences dans les matières quantitatives.

Comment est composé le corps enseignants ?

Il comprend des professeurs permanents détenteurs des certifications ou diplômes délivrés par le CFA ou GARP et des professionnels de la banque. L’équipe associe une forte structuration académique et une grande ouverture à la pratique.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nos relations avec les entreprises du secteur sont fortes et présentes dans les différentes étapes de notre process de formation. Elles ont été intenses lorsque nous avons mis au point le programme et elles continuent à travers nos comités de perfectionnement. Nous les rencontrons ainsi que nos étudiants lors des journées carrières et de recrutement. Les entreprises sont surtout très présentes dans nos cours.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos diplômés occupent aujourd’hui un grand éventail de fonctions dans la banque de réseau et d’investissement, mais pas seulement. Il me vient à l’esprit deux beaux parcours : celui d’un étudiant allemand qui est aujourd’hui Directeur Associé dans une agence de notation à Francfort et d’un étudiant indien, précédemment ingénieur en IT qui fait aujourd’hui de l’audit des systèmes bancaires pour un très grand cabinet d’audit au Luxembourg.


Christophe Bouteiller est actuellement Professeur permanent de Finance à Reims Management School (R.M.S) et responsable du MSc. in Finance and Commercial Banking. Son champ de recherche couvre l’évaluation de l’immatériel, élargi à la valorisation et au monitoring du capital intellectuel des organisations. Il a notamment été chercheur visitant au MIT et professeur invité à l’Université Catholique de Louvain. Son expérience en conseil et formation inclut de nombreuses entreprises et des organisations internationales comme la Commission Européenne et la Banque Mondiale.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Allianz : Directeur financier d’Allianz Worldwide Partners (AWP)

Monsieur Jürgen Gerke est promu directeur financier d’Allianz Worldwide Partners (AWP) au sein du groupe Allianz, à ce poste depuis avril 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Jacques Richier, président-directeur général d’Allianz France.

Il est membre du comité executif d’Allianz Worldwide Partners (AWP).

AWP est la nouvelle ligne de business du groupe Allianz dédiée aux activités B2B2C (Business to Business to Consumer).

Jürgen Gerke, 53 ans, banquier et juriste de formation, diplômé de l’université Georgia Augusta de Göttingen (Allemagne) et des programmes Executive Management de Harvard et de l’INSEAD, a réalisé le parcours suivant :

* 2007-2013 : Allianz France, membre du comité exécutif en charge de l’unité Finance.

* 2006-2007 : Allianz SE, en charge de la coordination et de la supervision du groupe AGF auprès de Jean-Philippe Thierry, membre du directoire d’Allianz.

* 2003-2006 : Dresdner Bank, membre du board de l’Institutional Restructuring Unit (IRU), en charge des participations bancaires et assurances à l’international.

* 1998-2002 : Euler Hermes (à Hambourg), directeur des sinistres et directeur général des affaires internationales.

* 1994-1998 : Commission Européenne (à Bruxelles), en charge de l’harmonisation intra et extracommunautaire dans le domaine du commerce international.

* NC-1994 : Hermes (assureur-crédit), a assuré des fonctions dans le financement de projets.

* Début de carrière chez Deutsche Bank.

Europe Airpost (groupe AIR Contractors) : Directeur administratif et financier

Monsieur Bruno Camillo est nommé directeur administratif et financier d’Europe Airpost (groupe AIR Contractors), à ce poste depuis mars 2013.

Il est ainsi chargé de piloter et d’animer les services administratifs et financiers, le contrôle de gestion, la comptabilité, les achats et les services généraux. Il est membre du comité de direction.

Bruno Camillo, 43 ans, Rouen Business School (1992), a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2012 : MGF Logistique (groupe G7), responsable administratif et financier.

* 2003-2010 : G7 Entreprises, responsable du contrôle de gestion groupe.

* 2000-2003 : Dole Food Company, responsable du contrôle de gestion Europe.

* 1996-2000 : The Walt Disney Company, auditeur interne Europe, puis responsable du reporting.

* 1992-1996 : Début de carrière chez Ernst & Young comme auditeur.

Kurt Salmon : Managing partner en charge de la division Global Financial Services

Monsieur Joël Nadjar est nommé managing partner en charge de la division Global Financial Services de Kurt Salmon, à ce poste depuis avril 2013.

Il est ainsi en charge de la division Global Financial Services au niveau mondial. Son arrivée permet au cabinet de renforcer son expertise dans les secteurs Banques et Assurances au niveau international.

Joël Nadjar, 51 ans, IEP Paris (1984), a réalisé le parcours suivant :

* 2001-2013 : Accenture, executive partner.

* Accenture, responsable du programme de recherche Next Generation Bank.

* Début de carrière chez Andersen Consulting.

Suez Environnement : Directeur général adjoint en charge des finances et des achats

Monsieur Jean-Marc Boursier est promu directeur général adjoint en charge des finances et des achats de Suez Environnement, à ce poste depuis avril 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Jean-Louis Chaussade, directeur général exécutif.

Il prend également en charge la supervision de Safège, la filiale en ingénierie de Suez Environnement, et le pilotage des plans d’amélioration de la performance.

Jean-Marc Boursier, 45 ans, ingénieur civil de Telecom SudParis, mastère en finance internationale de HEC Paris, a réalisé le parcours suivant :

* 2004-2013 : Suez Environnement, directeur financier.

* 2002-2004 : Suez Environnement, directeur du plan et du contrôle.

* 2001-2002 : Sita, directeur du contrôle financier et des fusions-acquisitions.

* 2000-2001 : Sita, directeur du contrôle financier.

* 1999-2000 : Sita France, contrôleur financier.

* 1993-1999 : Mazars (à Paris et à Londres), commissaire aux comptes.

France Télécom-Orange : Inspecteur général du groupe

Monsieur Marc Fossier est promu inspecteur général du groupe France Télécom-Orange, à ce poste depuis mars 2013.

Marc Fossier, 56 ans, Mines (1980), Polytechnique (1975), a réalisé le parcours suivant :

* 2009-2013 : France Télécom, directeur exécutif de la responsabilité sociale d’entreprise groupe.

* 2005-2009 : France Télécom, directeur exécutif technologies groupe, en charge de la stratégie technologique, de la normalisation et des processus d’innovation.

* 2000-2005 : France Télécom, directeur exécutif chargé de la branche Services fixes grand public et directeur des relations extérieures.

* 1988-2000 : France Télécom, successivement chef du service de l’industrie au sein de la direction des Affaires industrielles et internationales, directeur du cabinet du président et du directeur général, et directeur de la division Publiphonie-Cartes.

* 1986-1988 : Cabinet du ministre en charge de l’éducation, de la recherche et de la technologie, conseiller technique.

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« Nous maintenons une politique ouverte vis-à-vis des jeunes », Guillaume d’Argenlieu, Responsable relations écoles-universités, Amundi.

Est-ce que vous pouvez nous présenter Amundi ?

Avec près de 750 milliards d’actifs sous gestion, et ses trois mille collaborateurs, Amundi figure dans le top 10 mondial de l’industrie de l’asset management. Il est le numéro 1 en France. L’entreprise est issue du rapprochement des expertises de gestion d’actifs du Crédit Agricole SA (75%) et de la Société Générale (25%), et concrétise ainsi une vision commune de la gestion d’actifs qui répond aux nouveaux défis de cette industrie et entend servir plus efficacement ses clients.

Est-ce que le contexte de recrutement sera favorable aux alternants en 2013 ?

Malgré un contexte globalement contraint sur le recrutement, nous maintenons une politique volontariste sur l’apprentissage. Elle traduit notre engagement vis-à-vis des jeunes en général et des étudiants en situation de handicap en particulier.

80 à 100 étudiants de bac +2 à bac +5 réalisent chaque année leur parcours d’alternance sur 14 métiers différents. Entre 2011 et 2012, neuf alternants en situation de handicap nous ont rejoints sur des fonctions de développement commercial, de contrôle de gestion, de marketing, de comptabilité et d’assistant manager…

Quels sont les types de métiers ouverts à l’alternance ?

Nous proposons des postes en alternance dans chacun des 4 pôles qui structurent notre entreprise :

Deux pôles business adressent une clientèle institutionnelle et de distributeurs tiers ainsi que la clientèle de nos réseaux partenaires. Nous ouvrons l’alternance à des postes d’assistant responsable de marché, suivi de clientèle, marketing produit, chargé d’études, chargé de projets digitals , assistant gérant par exemple.

Deux autres pôles viennent accompagner le développement. Le premier à une vocation de pilotage et de contrôle. Il rassemble les fonctions de finance d’entreprise (Contrôle de gestion, trésorerie, comptabilité) ainsi que les postes liés à la conformité et au juridique (droit financier et des marchés, droit fiscal et droit des sociétés). Le deuxième rassemble les fonctions proprement supports de l’entreprise avec la communication et l’IT par exemple. Il nécessite une appétence pour l’environnement financier.

Quels sont les formations les plus représentées ?

Les alternants viennent majoritairement de formations universitaires avec un niveau master 1 et 2. Nous recrutons aussi des étudiants d’écoles de commerce.

Quelles sont vos attentes vis-à-vis des candidats ?

Bien entendu, ils doivent avoir une appétence pour l’environnement financier. Nous recherchons des candidats qui ont envie de faire. Leurs candidatures chez nous doivent correspondre à un projet cohérent. L’ouverture et la curiosité sont très importantes pour nous. On apprécie la maîtrise de l’anglais qui est une langue de travail ainsi que la bonne maîtrise des outils bureautiques Excel, VBA, power point.

Quelles sont les bonnes périodes pour postuler ?

Nous publions les annonces d’alternance à compter du mois de mai pour des recrutements qui se font de mai à juillet.

« Nous avons donc au total 130 étudiants par an en alternance », Pierre Mantilaro, Responsable pôle emploi carrières, BRED.

Combien d’alternants avez vous prévu de recruter cette année ?

Nous sommes sur une base de 80 alternants en nouveaux contrats prévus pour cette année. Ils viendront compléter les alternants recrutés l’année dernière qui vont continuer leur master 2 avec nous. Nous avons donc au total 130 étudiants par an en alternance.

Quels sont les métiers concernés et les types de missions proposés en alternance ?

Les ¾ de nos recrutements concernent la banque commerciale pour notre réseau d’agence. Il y a plusieurs opportunités en fonction de son niveau d’études.

Au niveau licence professionnel, nous recherchons des chargés d’accueil commerciaux. Pour les étudiants en M1 ou M2 ils peuvent prétendre à des postes d’assistants chargés d’affaires PME, PMI et en banque privée.

Enfin le reste de nos recrutements concernent des fonctions supports liés aux risques, à l’audit et au data mining.

Quelles sont les formations que vous privilégiez ?

Sur la population commerciale, nous avons développé des relations de partenariat avec de nombreuses écoles. Nous ciblons par exemple les licences professionnelles banque et finance. Les étudiants y acquièrent un bagage académique et théorique fort. On travaille avec plusieurs CFA en universités ou IUT.

Quelles sont les caractéristiques de vos contrats d’alternance ?

Le contrat d’alternance est une forme de CDD. On propose à la fois des contrats d’apprentissage et des contrats de professionnalisation.

C’est une période pré embauche pour nous qui est confirmé si la mission est réussie. Lorsque l’étudiant a validé son diplômé, il est positionné en priorité pour un recrutement en CDI. C’est notre premier vivier de recrutement.

Nous insistons également beaucoup sur l’aspect tutorat de notre contrat d’alternance. L’étudiant bénéficie d’un compagnonnage sur toute la durée du contrat.

Est-ce que vous avez des conseils à donner aux candidats qui voudraient faire leur alternance à la BRED ?

Ils doivent préparer leur entretien sur l’aspect motivation. C’est une vraie épreuve de sélection.

Ils doivent pouvoir démontrer la validité de leur projet professionnel. Il faut savoir par exemple justifier son choix de formation.

Les étudiants qu’on rencontre ont une vraie envie de travailler. Ils ont mûri leur réflexion sur leur carrière et sur le choix de leur entreprise.

Début de carrière: Sarah Hernandez, Contrôleuse de gestion, GUESS FRANCE.

Quelle a été votre formation ?

De 2001 à 2003 j’ai obtenu un BTS en comptabilité et gestion d’entreprise. Ensuite, j’ai fait une école de commerce spécialisée en finance l’ESG. J’y ai suivi une formation en finance d’entreprise et de marché.

Comment avez-vous décrochez votre premier stage ? Quel a été le bilan ?

Pour effectuer mes stages, j’ai décidé de faire une année de césure car j’étais jeune et j’avais donc peu de crédibilité auprès des entreprises.

En 2005, j’ai travaillé en tant que serveuse à Orlando en Floride (USA). De Janvier à Juin 2006, j’étais chargée de recrutement chez Ellipse Conseils. Après ça je suis partie en chine 6 mois.

Est-ce que le contrôle de gestion était pour vous un choix évident ?

Je ne voulais pas du tout faire du contrôle de gestion. Avec ma formation , je me destinais initialement plus à la finance de marché. Tout a été question d’opportunités. J’ai opté pour la formule du volontariat international en entreprise (VIE) car j’avais une réelle envie de travailler à l’étranger.

Comment avez-vous décrochez votre premier emploi ?

Mon premier emploi c’est fait grâce au VIE. J’ai intégré une petite structure, Elsa Metal, en Suisse où il n’y avait pas de direction financière avec des méthodes qu’on peut définir comme scolaires.

A la fin du VIE, j’ai eu la possibilité de rester en Suisse mais c’était assez difficile. J’ai donc préféré revenir sur Paris où j’ai pu avoir une vraie première expérience du poste de contrôleur de gestion. J’ai découvert le métier et sa dimension stratégique.

J’ai pu rejoindre GUESS tout simplement grâce à un site d’emploi. J’ai postulé à une annonce qui était en anglais. Nous étions 13 à l’entretien et j’ai eu la chance d’être retenue. Le marché du travail nécessite de la chance. GUESS France est la filiale d’un groupe par conséquent sa gestion peut se rapprocher d’une certaine façon à celle d’une PME.

Qu’est-ce qui a vous a plu au final dans le métier de contrôleur de gestion ?

Mon choix pour le métier de contrôleur de gestion au final s’explique par le fait qu’il s’agit d’un poste financier mais avec un volet opérationnel.

Il est important d’être à l’aise avec les chiffres et de savoir les interpréter car on peut apprendre beaucoup de choses avec les chiffres.

Ils nous permettent de mieux comprendre l’activité des opérationnels et donc de communiquer plus facilement avec eux. Le poste de contrôleur de gestion nécessite de communiquer avec l’ensemble des métiers de l’entreprise.

C’est un métier très enrichissant qu’on peut exercer dans une multitude de secteurs d’activités (industrie, textile, mode…).

Comment ont-été vos trois premières années d’expérience ?

Ces trois premières années se sont très bien passées. Les seuls points difficiles étaient plus au niveau logistique pour trouver un logement à l’étranger notamment lors de mon VIE.

Quels seraient vos conseils à un étudiant qui voudrait travailler en contrôle de gestion ? Qu’est-ce qui est déterminant pour bien démarrer sa carrière ?

Le premier serait la nécessité de bien connaître tous les collaborateurs de l’entreprise et leur fonction. On a un rôle transversal au sein de l’entreprise.

Ensuite il faut rester dans le conseil et maintenir sa position. Nous ne sommes pas dans la prise de décision.

Il ne faut également pas s’arrêter à la découverte d’un seul secteur d’activité.