« Notre taille nous permet de bien connaitre nos collaborateurs », Nathalie Guitton, Responsable recrutement Société Marseillaise de Crédit

Est-ce que vous pouvez nous présenter la SMC ?

La SMC est une grande banque régionale présente sur les régions PACA et Languedoc Roussillon.
Nous sommes depuis septembre 2010 filiale du Groupe Crédit du Nord. Notre modèle est basé sur la grande proximité relationnelle que chaque conseiller entretient avec ses clients. Un modèle totalement en phase avec celui développé par le Groupe Crédit du Nord. Fin 2012 la SMC comptera 200 agences et près de 1800 collaborateurs.

Quelles sont les grandes lignes de métiers qu’on trouve au sein de SMC ?

Banque de détail, la SMC s’adresse aux clients particuliers, professionnels et PME/PMI. Nos Conseillers sont spécialisés par segment de marché : Conseillers Clientèle Particuliers ou Professionnels, dans nos agences dédiées à ce type de clientèle. Nos Agences Entreprises, quant à elles, s’adressent particulièrement aux entreprises locales, affirmant notre positionnement d’acteur économique majeur sur son territoire.

Ces agences sont composées d’équipes de Conseillers Clientèle Entreprises, travaillant en binôme avec des Assistants Commercial Entreprises. Ce sont avant tout des métiers mêlant aptitudes relationnelles, goût de la conquête et sens de l’écoute pour bien comprendre les besoins de nos clients et les conseiller efficacement.

Quels types de postes sont aujourd’hui à pourvoir ?

Nos opportunités actuelles sont : Conseillers en Patrimoine pour les groupes d’Orange, de St Tropez, de Manosque, Directeurs d’agence sur les zones de l’Etang de Berre, du littoral gardois, de Béziers, Marseille, Toulon et des Alpes Maritimes. Nous recherchons aussi des Conseillers en Clientèle Particuliers pour nos agences de Toulon, Cavalaire, Ste Maxime, et Marseille

Est-ce que vous recherchez en priorité des jeunes diplômés ou des candidats expérimentés ? Et avec quel type de formation ?

Nous recrutons des jeunes diplômés ayant réussi un parcours d’alternance chez nous en priorité, ou dans d’autres banques, mais aussi des candidats expérimentés, venant d’autres réseaux bancaires.

Nous démarrons dès mars 2012 nos sessions de recrutement pour les alternants qui nous rejoindront dès la rentrée prochaine. Les formations qui nous intéressent le plus sont : le BTS NRC, BTS Banque, la licence Banque, les Master 2 Analyse Financière, Marché des Pros, Gestion de Patrimoine ou dernière année d’ESC.

Quelles sont vos perspectives de recrutement CDI en 2012 ? Est-ce que vous recherchez également des stagiaires ?

Nous recruterons en 2012 une soixantaine de CDI : environ 15 Conseillers Commerciaux, 15 Conseillers Particuliers, une dizaine de Conseillers professionnels, 5 à 10 Conseillers en Patrimoine et une dizaine de Directeurs d’Agence. Nous prenons également des stagiaires en Master 1 ou 2, pour des missions au Siège (au sein de la Direction Commerciale, du Contrôle de Gestion…) ou dans le réseau. Nous privilégions les stages de 6 mois, qui nous permettent de les apprécier « en situation » : avec l’objectif de les compter parmi nos futurs collaborateurs.

Quels avantages y a-t-il à rejoindre la SMC ? Est-ce que vous avez un exemple de parcours type ?

La SMC offre le double avantage d’une banque de proximité, avec ses clients comme avec ses salariés, mais aussi d’un adossement à un grand groupe bancaire, la Société Générale, via le Groupe Crédit du Nord. Nos nouveaux embauchés sont suivis régulièrement, de façon personnalisée. Concrètement, ils bénéficient d’un parcours d’intégration qui leur permet de s’approprier leur nouvel environnement et d’avoir les formations indispensables à la pratique de leur métier.

Notre taille nous permet de bien connaitre nos collaborateurs, qui sont « visibles » et reconnus. C’est un grand plus en gestion de carrières ! Des « cycles métiers » sont mis en œuvre pour accompagner les mutations, changer de métier…

Les durées de poste dans le réseau sont de 3 ans au moins, un minimum pour instaurer une relation de confiance avec ses clients, développer son portefeuille, bien gérer le risque… Après un poste de Conseiller Clientèle Particuliers réussi, nous pouvons envisager une évolution sur le Professionnel, qui permettra d’évoluer par la suite sur une Direction d’Agence.

Quelles sont les possibilités de mobilité pour vos collaborateurs ?

Elles sont nombreuses ! Mobilité professionnelle bien sûr mais aussi géographique, sur le territoire de la SMC mais aussi au plan national, dans le Groupe Crédit du Nord. Les offres d’emploi de l’ensemble du Groupe Crédit du Nord sont accessibles à chacun des collaborateurs. De quoi satisfaire les envies de ceux qui souhaitent s’épanouir et évoluer, prendre des responsabilités….

« Le groupe est principalement constitué d’anciens étudiants », Yann Hervé Beulze, Président de l’Association Supélec Finance

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’association de Supélec Finance ?

Au sein des « groupes professionnels » regroupant les anciens élèves de Supélec par domaines d’activité, le groupe BFA fédère, comme l’indique son nom, les professionnels des domaines banque, assurances et autres organismes financiers comme les sociétés de gestion de portefeuille. Le groupe existe depuis au moins une quinzaine d’année.

Quels sont les objectifs de l’association ?

L’association a notamment pour but de créer un lien entre professionnels du même domaine, ceci afin de constituer un réseau, utile à la fois pour un échange de bonnes pratiques, une formation permanente et la gestion de son « carnet d’adresse » (ceci pouvant être utile dans le cadre d’évolutions professionnelles et de conseils sur sa carrière, de développement d’affaires ou de recherches de missions de consulting).

Elle est également intéressante pour les étudiants encore à l’école afin qu’ils puissent solliciter des membres du Groupe pour des stages ou des embauches ou simplement s’informer sur nos métiers.

Combien d’étudiants y participent ? Et quels sont leurs profils ?

Le groupe est principalement constitué « d’anciens étudiants », donc des ingénieurs en fonction dans ces domaines (au moins 400 inscrits), ce qui n’empêche d’ailleurs pas les étudiants de justement contacter des membres du groupe comme évoqué précédemment.

Lors des rencontres, je suis toujours frappé par la variété des profils : tant en termes de taille de sociétés (grand établissement ou « petit » cabinet de conseil) de domaine (banques de détail, banque d’investissement, assurances, mutuelles, société de gestion de portefeuilles, cabinets de conseil ou d’audit …) de types de métiers: ingénieurs financiers, consultants, chefs de projets IT, gérants d’OPCVM ou de patrimoine, commerciaux, risk managers, et de profil: chefs d’entreprises, managers, spécialistes…..

Les groupes professionnels fonctionnent d’ailleurs de manière souple: par exemple un chef de projet IT travaillant dans une société financière peut être inscrit à la fois au Groupe Supélec BFA et au Groupe Supélec SI et Télécom, et aussi dans le cadre d’un groupe Supélec régional ou international suivant son implantation géographique.

Quels sont les ateliers et manifestations que vous organisez ?

Le Groupe fonctionne à la fois via un « networking électronique » sur le Site de l’Association, sur les réseaux sociaux dont LinkedIN où des thèmes de discussion peuvent être lancés librement et via des manifestations plus formelles.

La formule la plus couramment utilisée pour ces dernières est une intervention d’un spécialiste de la finance (ancien Supélec ou non) sur un thème précis, suivie d’un moment d’échange informel (cocktail, déjeuner) entre membres du Groupe et si possible avec l’intervenant.

Depuis mi 2011, à l’initiative d’un noyau constitué de membres de Société Générale, BNP Paribas, Natixis, Crédit Agricole, nous organisons des manifestations à un rythme trimestriel sur des thèmes d’actualité: « la situation de l’emploi dans la finance », « l’évolution de la réglementation bancaire »; nous réfléchissons à d’autres thèmes à venir: Solvency 2, l’évolution du métier du cash management, les nouveaux marchés financiers émergents, la situation macro-économique en Europe ….

Est-ce que vous avez développé des relations avec les entreprises ?

Le lien avec les entreprises se crée naturellement car chaque participant, même si il est inscrit à titre personnel, est néanmoins forcément impliqué par son positionnement dans son entreprise, avec les sujets d’intérêt professionnels qui vont concrètement avec.

En parallèle, en 2011, a été lancée la démarche des « correspondants d’entreprise Supélec »; certains des membres du Groupe BFA (comme d’ailleurs des autres groupes professionnels) sont ainsi le « correspondant » de leur entreprise; ils sont alors le coordinateur des Supélec présents dans leur entreprise et un relais ou un point d’entrée privilégié dans leur société pour les autres Supélec : expérimentés ou encore étudiants. Les entreprises peuvent aussi se mettre en valeur en nous aidant dans l’organisation de manifestations et en proposant des intervenants de renom.

Dans le contexte actuel, la finance reste toujours attractive pour les étudiants ?

La crise que nous connaissons est la plus forte depuis les années 30 ….mais ce n’est pas la première depuis une trentaine d’année ….et ce n’est donc pas la première fois que les métiers financiers (qui ont commencé à attirer les ingénieurs au milieu des années 80 et encore récemment avant les crises) subissent une présentation non positive de la part des médias.

Même si on peut déceler parfois un certain « tassement » du nombre de vocation en là-matière, les métiers financiers restent fortement attractifs par leur variétés, leur richesse intellectuelle ……certains diront par leur rémunération (même si certains excès ont été dans leur grande majorité corrigés récemment).

Quels sont les métiers de la finance populaire en ce moment au sein de l’association ?

Comme déjà évoqué, ces métiers sont très variés: les thèmes de la finance de marché, du capital investissement, de la gestion des risques, de la gestion de portefeuille font toujours recette.

Par rapport à une dizaine d’année, où les ingénieurs financiers des BFI étaient fortement représentés, on peut constater une progression des métiers de l’assurance, des middle / back office (où les ingénieurs ont à construire …..des « usines » de traitement) ainsi que des métiers de la banque universelle comme le cash-management.

Est-ce que les étudiants rencontrent des difficultés particulières pour trouver des stages ou premier emploi en finance ?

Il est toujours difficile de donner un avis général et représentatif vis à vis d’une situation qui peut être variable selon les entreprises. Mon sentiment est que si la recherche d’un premier stage est parfois difficile (comme dans tout domaine d’ailleurs) et si la crise conduit certaines entreprises à une grande « vigilance » (voire davantage) en terme d’embauche, nos métiers sont toujours demandeurs de stagiaires de fin d’étude et de jeunes diplômés apportant leur dynamisme et leur oeil neuf.

Le profil, la formation personnelle et la motivation de chaque candidat pour les métiers de la finance sont des éléments déterminants dans la sélection des entreprises. Les stages de 1ère et de 2ème années sont toujours difficiles à trouver.

« Le but est de former des experts de la finance de marché », François Quittard-Pinon, Responsable Master Finance de Marché, EM Lyon

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Finance de Marché de l’EM Lyon ?

Le mastère Finance de Marché ou Quantitative Finance a pour vocation de former des spécialistes de la finance de marché capable de concevoir et mettre en œuvre des stratégies financières complexes dans tous les secteurs où il est nécessaire d’utiliser des instruments financiers.

Il repose sur trois piliers : la connaissance des marchés et des produits, la modélisation mathématique et la maîtrise des outils informatiques ad hoc.

Quand nous avons crée ce programme il n’existait pas en France de formations rassemblant ces bases sur le même plan. Certaines développent plutôt un ou deux de ces trois piliers mais aucune les trois simultanément. Ce qui n’est pas le cas à l’étranger, en particulier aux Etats-Unis, en Grande Bretagne, en Allemagne et en Suisse. Nous avons ouvert ce master à l’automne 2008.

Combien avez-vous de promotions ?

Trois promotions achevées et une quatrième est en cours de formation.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le but est de former des experts de la finance de marché et de la gestion de long terme, en mesure d’occuper des postes divers et variés tels que la le contrôle et la gestion des risques financiers, les métiers d’ingénieur financier ou quant, le trading, la structuration, la gestion quantitative de portefeuilles, des activités de type sales, le conseil et les fonctions de support informatique aux activités de marchés.

Les débouchés se trouvent dans les banques, les compagnies d’assurances, les sociétés de développements informatiques spécialisées en finance, le conseil et les grands groupes industriels pour les problèmes de gestion de trésorerie ou des problèmes plus spécifiques comme la gestion de matières premières ou de divers produits énergétiques.

Quels sont pour vous les points forts du programme ?

Cinq points : L’acquisition d’une triple compétence : connaissance des marchés financiers et de leurs produits, maîtrise des techniques de modélisation, maîtrise des outils informatiques associés. L’adéquation aux standards internationaux du domaine.

Une équipe pédagogique exceptionnelle reconnue pour ses recherches académiques et dont la plupart de ses membres ont eu une expérience des marchés. Le soutien des banques. L’appartenance au réseau EMLyon.

Quels sont les profils des étudiants ?

Pour 70 % des promotions les étudiants viennent de formations scientifiques, (Ecoles d’ingénieurs ou département de mathématiques, physiques ou informatiques des universités).

Pour 30 % de formation gestion (Ecoles de commerce, IAE, départements de gestion et d’économie des universités). Plus du tiers de nos étudiants sont d’origine étrangères, ce qui souligne la dimension internationale de cette formation. Le programme se déroule entièrement en anglais.

Comment est composé le corps enseignants ?

Pour partie de professeurs permanents à l’EMLyon, pour partie de professeurs étrangers, pour partie de professionnels.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons des contacts suivis avec les banques les compagnies d’assurance, les sociétés de services et conseils en informatique, les fournisseurs de données financières. Ces contacts prennent différentes formes. D’abord ce sont les stages pour nos étudiants, ensuite nous avons mis en place un cycle de conférences assurées par des professionnels de ces secteurs.

Avec des banques nous organisons des journées thématiques et des visites de salles de marché. Des représentants de ces groupes participent régulièrement aux jurys de soutenance de thèses et aux entretiens de sélection. Nous prévoyons dans le courant mars un déplacement chez Bloomberg à Londres. Nos étudiants passeront la certification Bloomberg.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Certains de nos étudiants occupent des postes dans les grandes banques comme, par exemple, la Société Générale, le Crédit agricole CIB ou NATIXIS, sur des fonctions de contrôle de risque, de structuration ou de trading.

Certains travaillent sur les marchés de dérivés d’énergie, par exemple l’un de nos étudiants est chez EDF à Londres où il s’occupe de trading d’électricité. Plusieurs de nos étudiants ont des stages ou des emplois à Londres, New York, Tokyo ou Singapour. Un de nos étudiants a crée une société de conseil en investissements financiers.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Pour le moment non, mais c’est une voie que nous n’excluons pas et que nous pourrons envisager à l’avenir.

« Nos étudiants sont nos ambassadeurs », Georges Castel, Directeur du MBA Finance Négoce et du pôle Trading de l’ESLSCA Business School à Paris

Est-ce que vous pouvez nous présenter le master spécialisé Finance Négoce du pôle Trading de l’ESLSCA ?

En 1988 avec des anciens de l’ESLSCA, Traders comme moi-même à l’époque (15 ans de Trading options à mon actif de 1986 à 2000), nous avons fondé le pôle Trading de l’école et les MBA spécialisés financiers. Le MBA Spécialisé Finance Négoce bénéficie aujourd’hui d’une très bonne notoriété.

Le pôle trading comprend deux autres MBA spécialisés, le MBA Gestion d’actifs et Analyse financière. Le Master spécialisé Finance Négoce forme à l’ensemble des métiers de la finance comme les Fusions Acquisitions, les LBO, la structuration, les Sales, le Trading & Brokerage, la Recherche, Quants….

Combien avez-vous de promotions ?

Pour 2012/13, nous sommes en train de recruter la 25ème promotion. Il y a en 2012, 1072 anciens répartis dans le monde entier (Londres, New York, Paris, Francfort, Bruxelles, Genève, Lausanne, Luxembourg, Monaco, Madrid, Dubai, Singapour, Hong Kong, Tokyo, Sydney. Ce sont des promotions de 80 étudiants pour l’ensemble du Pôle TRADING (Finance Négoce, Gestion d’Actifs, Analyse financière).

Quel est l’objectif de la formation ?

Il s’agit de fournir aux étudiants des connaissances approfondies en techniques boursières et financières internationales. Un véritable apprentissage professionnel est proposé avec l’utilisation d’une salle des marchés dotée de 16 postes PRO REAL TIME FX; il s’agit d’une des meilleures plate formes financières en analyse technique présente dans les grandes salles de marchés des plus grandes banques de la place de Paris et de Londres. Nous formons essentiellement des gérants, des sales/traders, des structureurs, des quants et des brokers.

Quels sont les points forts du programme ?

Nous avons essentiellement des cours pratiques assurés par une majorité d’intervenants professionnels qui constitue une équipe soudée. Cette formation a été conçue dans une optique très opérationnelle, afin d’apprendre à négocier, gérer les risques, et assurer le suivi des opérations de marché. Les examens se passent sous forme de « marathon d’épreuves ».

Ma pédagogie a reçu le 1er Prix de la Pédagogie MASTERS 2011 par SMBG Eduniversal. Le meilleur des compliments est que souvent, on me dit que mes étudiants « ne sont pas des étudiants (alors qu’ils le sont bien sûr) mais en fait sont immédiatement intégrables, «bankables».

Quels sont les profils des étudiants ?

M1/M2 Economie, Gestion/ Finance (78 anciens de Dauphine, 113 de la Sorbonne, 54 de Paris II Assas par exemple), Ingénieurs, Ecoles de Commerce etc… Je recherche des profils particulièrement accrocheurs et motivés. Tests de Résistance au stress, Calcul mental, Zapping et Pluie de questions, questions techniques sont le menu de l’entretien Salle des Marchés.

Nous avons des étudiants qui viennent du monde d’entier, d’Afrique (Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Mali, Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun) d’Asie (Chine, Cambodge, Vietnam, Thailande, Taiwan,), d’Amérique (USA, Canada, Colombie), d’Europe (France, UK, Italie, Luxembourg, Allemagne, Espagne, Bulgarie, Roumanie, Ukraine Russie), Moyen Orient (Liban, Syrie, Israël).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons de très bonnes relations avec les front, middle et back office des banques, fonds d’investissements, brokers, assurances etc mais également avec les Ressources Humaines. Un intense lobbying et un networking très important de ma part auprès des acteurs du métier, contribue à l’intégration des étudiants, comme un chasseur de têtes. J’envoie aux étudiants des offres de stages et de CDI.

Que deviennent vos anciens ?

Les anciens sont des vrais ambassadeurs de la formation. Nous restons tous en contact depuis plus de 20 ans. Nous nous retrouvons régulièrement, notamment à nos galas de Londres et Paris. Nous avons des anciens dans toutes les grandes Banques françaises et étrangères comme la Société Générale, Aurel BGC, Goldman Sachs, Natixis, CA CIB, BNP Paribas, Merrill Lynch….

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Oui la formation est accessible en formation continue et également en contrat de professionnalisation. Les étudiants peuvent aussi étaler leur formation sur 3 semestres.

« Notre stratégie à moyen terme est de doubler la taille de notre réseau commercial », Emmanuelle Costa, DRH, Legal & General (France)

Pouvez-vous nous présenter Legal & General ?

Créé à Londres en 1836, Legal & General est aujourd’hui l’un des plus importants groupes financiers cotés à la Bourse de Londres avec 420 milliards d’euros d’actifs sous gestion à fin 2010 et plus de 7 millions de clients à travers le monde. Installé en France depuis 1934, Legal & General a axé son activité sur la gestion de l’épargne d’une clientèle de particuliers « haut de gamme ».

Nous offrons également une offre sur-mesure dédiée aux entreprises en matière de prévoyance, de santé et de retraite. Legal & General en France, c’est aujourd’hui plus de 220 collaborateurs. Nous comptons une vingtaine d’agences déployées sur tout le territoire et une agence à distance pour suivre notre clientèle d’expatriés.

Quelles sont les perspectives de recrutement CDI en 2012 ?

Notre croissance est forte et notre stratégie à moyen terme est de doubler la taille de notre réseau commercial. Dans ce contexte, nous souhaitons recruter en 2012 plus de 40 Conseillers Patrimoniaux en CDI sur toute la France. Nous recrutons également des collaborateurs au sein de nos équipes support à Paris : des actuaires, inspecteurs commerciaux en assurances collectives, gestionnaires en assurances collectives, informaticiens, etc.

Quels sont les profils recherchés pour devenir Conseiller Patrimonial chez Legal & General ?

Les profils que nous recherchons sont rares car nos futurs collaborateurs doivent réunir plusieurs qualités indispensables pour réussir dans ce métier exigeant.

Tout d’abord un fort tempérament commercial auquel s’ajoute un très bon relationnel pour créer une relation de confiance avec notre clientèle, puis une grande capacité d’écoute et l’envie d’acquérir la maîtrise de l’environnement juridique et fiscal, indispensable à l’approche patrimoniale qui est la nôtre. La force du conseiller patrimonial est de combiner qualités d’expertise et volonté commerciale.

Idéalement nous souhaitons rencontrer des professionnels de la Banque et de l’Assurance ayant une première expérience commerciale réussie. Une formation Bac +2/5 (type BTS, école de commerce ou formation en gestion de patrimoine…) est idéale pour appréhender la technicité du métier.

Notre parcours de recrutement également original reflète parfaitement les valeurs que nous véhiculons en interne et auprès de notre clientèle. Il a pour objectif de faire découvrir notre métier en toute transparence à travers une « Journée Découverte » et permettra au candidat de se projeter dans la « peau » d’un Conseiller Patrimonial chez Legal & General. Ce processus de recrutement nous permet des échanges approfondis et a vocation à aboutir à une décision commune éclairée.

Quels avantages y a-t-il à rejoindre Legal & General ?

Legal & General (France) est une filiale d’un très grand groupe international prospère depuis 175 ans, nous pouvons donc nous appuyer sur la solidité financière et le sérieux d’un groupe qui a fait ses preuves. Dans le même temps, la filiale française est à taille humaine et nous conservons donc une souplesse de fonctionnement : réactivité et adaptabilité face à l’évolution du marché et des besoins de notre clientèle.

Nous garantissons à nos conseillers patrimoniaux de pouvoir réaliser un conseil de qualité et éthique puisque leur rémunération ne dépend pas des solutions qu’ils préconisent. Notre gamme de solutions claires et transparentes avec 0% de frais d’entrée et de versement est adaptée aux besoins de notre clientèle privée. Enfin nous offrons également à nos collaborateurs un statut salarié en CDI.

Quel est le parcours d’intégration pour un conseiller patrimonial qui intègre Legal & General ?

Conscient de la densité des connaissances et du savoir-faire à acquérir pour réussir dans ce métier passionnant, nous avons pris le parti de prendre le temps. Nous avons mis en place un processus d’intégration qui permet une montée en puissance jalonnée et efficace.

Le collaborateur suit un parcours de formation en deux temps :

– une formation initiale se déroulant sur un an avec une alternance entre formation « en salle » et « en agence »,

– et une formation continue : tout au long de sa carrière chez Legal & General, le conseiller suit des formations d’actualisation et d’approfondissements de ses connaissances.

Enfin chaque nouveau collaborateur bénéficie de l’accompagnement d’un tuteur expérimenté, avec lequel il formera un binôme pendant une année.

Quelles sont les possibilités d’évolution de carrière ?

Le dynamisme du développement de notre filiale française, nous permet de proposer, aux talents qui nous rejoignent, de réelles perspectives de carrière. Nous avons cette faculté, en raison de notre taille, d’élaborer des projets d’évolution de carrière « sur-mesure ». Les parcours professionnels proposés chez Legal & General en France tiennent compte, au plus près, des souhaits de nos collaborateurs, que nous savons ainsi former, motiver et fidéliser.

« L’objectif de la formation est de former des experts de la finance », Héger Gabteni Responsable Master Corporate Finance, ESG Management School

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Corporate Finance ?

Le Master Corporate Finance existe au sein de l’ESG Management School depuis 1981, il était à l’époque connu sous le nom de Master Management Financier. Depuis 2010, dans un souci constant de donner des compétences plus spécifiques, plus orientées à nos étudiants, nous avons scindé le Master Management Financier en deux Masters distincts, l’un en Finance de Marché et l’autre en Corporate Finance, tels que nous les connaissons aujourd’hui.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous comptons aujourd’hui une trentaine de promotions relatives au Master Management Financier et deux promotions relatives au Master Corporate Finance.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation Corporate Finance de l’ESG Management School est de former des experts de la finance qui évolueront au sein de banques d’investissement mais également au sein de directions financières de grandes sociétés. Les compétences et l’expertise acquises au cours de cette formation permettent également à nos étudiants de rejoindre la branche advisory de grands cabinets d’audit et de conseil.

Quels sont les points forts du programme ?

Notre programme d’étude s’articule autour de deux moments forts : la spécialisation Corporate Finance débute en effet durant le second semestre de quatrième année (M1), semestre au cours duquel nous attachons une importance particulière à ce que nos étudiants acquièrent évidemment des compétences en Finance d’entreprise mais également en Finance de Marché, car nous pensons qu’un financier d’entreprise performant se doit d’acquérir également des compétences en finance de marché afin de ne pas nier la dimension « marché » que pourrait revêtir sa future fonction au sein d’une organisation quelle qu’elle soit.

A l’issue de ce semestre de spécialisation en Master 1, nos étudiants rejoignent l’entreprise durant une durée de 6 mois, pendant laquelle ils sont tenus de réaliser leur stage d’étude de juin à décembre de chaque année. Cette expérience significative est souvent pour nos étudiants le tremplin vers un premier emploi.

Nos étudiants spécialisés en Corporate Finance retrouvent le chemin de l’ESG Management School à partir de janvier et jusqu’en juin, date de fin de leur formation. Pendant ces 6 mois, nous avons le souci de préciser, d’affiner leurs compétences en finance d’entreprise à travers des enseignements techniques et ainsi plus spécifiques. Conscients de l’importance du « savoir être », nous avons également pour mission de sensibiliser nos étudiants à la nécessité de devenir au cours de leurs carrières, des managers responsables agissant avec sens.

Les enseignements dispensés sont donc assez divers mais tous orientés dans la même direction : former des experts de la finance responsables. C’est ainsi que nos étudiants suivent des enseignements de Diagnostic Stratégique et financier, finance d’entreprise, capital risque, risque et crédit management, finance et consulting, communication financière et gouvernance d’entreprise entre autres…

La certification AMF, certification professionnelle expressément requise par la réglementation depuis le 01 juillet 2010 pour tout intervenant souhaitant exercer au sein d’un Prestataire de services d’investissement, est également au programme de notre formation.

Enfin, je souhaite également mentionner la possibilité pour les étudiants de la spécialisation Corporate Finance de s’inscrire en double diplôme dans le cadre d’un partenariat que nous avons signé avec le CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers). Il s’agit des Masters Stratégie et Expertise Financière (SEF) ainsi que du Master Prospective Stratégie et Organisation (PISO).

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants de la spécialisation Corporate Finance ont dans la majorité intégré l’ESG Management School en admission post bac. Trente pour cent de nos étudiants spécialisés en Finance d’entreprise ont rejoint notre école dans le cadre de nos admissions parallèles en 3ème et 4ème année.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est à la fois composé d’académiques, Docteurs en Sciences de Gestion mais également de praticiens professionnels de la finance ; ces derniers évoluent notamment au sein de grandes institutions financières, de société de capital risque ou encore au sein de cabinets d’audit et de conseil.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous accordons une importance particulière aux relations que nous entretenons avec les entreprises. Nous sommes particulièrement attentifs aux attentes des entreprises que nous sollicitons à différents moments de l’année scolaire, que cela soit dans le cadre du forum des métiers qui est l’occasion pour les entreprises de se faire connaître de nos étudiants et d’éventuellement les recruter dans le cadre de stages, ou que cela soit de la cadre des conférences métiers de la finance que nous organisons deux fois par an en nos locaux du 25 rue Saint Ambroise.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les exemples les plus récents seront sans doute les plus parlants…au sein de la promotion 2011, le major de la promotion a très rapidement intégré après l’obtention de son Master un poste de Management Controller chez Alstom Grid à Stockholm.

Un autre étudiant de la même promotion 2011 avait quant à lui signé son contrat de travail avant même l’obtention de son Master, il occupe actuellement un poste de consultant au sein des équipes Accounting Advisory Services du cabinet KPMG.

Je viens d’apprendre le recrutement en septembre prochain de l’un de nos étudiants futur diplômé de la promotion 2012 au sein du cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC).

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

La formation Corporate Finance est accessible en admission post-bac et en admissions parallèles mais pas en formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous organisons chaque année dans le courant du mois de juin un Comité d’Orientation Pédagogique (COP) au cours duquel nous convions d’anciens élèves de la spécialisation, des enseignants, des professionnels des métiers de la finance, des recruteurs, à qui nous soumettons notre programme ainsi que nos perspectives d’évolutions. Ces COP sont alors l’occasion pour nous de nous interroger sur le contenu de notre formation et plus précisément sur son adéquation aux attentes des entreprises, futurs employeurs de nos jeunes talents.

« Nous avons la chance d’avoir un bon réseau au sein de l’école», Willy Gabriel Mboukem, Président du Club Bourse de l’ISEG Bordeaux

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Club Bourse de l’ISEG Bordeaux ?

Le club Bourse de L’ISEG Bordeaux est un projet qui s’est concrétisé il y a deux ans à l’initiative de Théophile DuTHOIT. En effet, il était désireux de mettre en commun les connaissances et l’expérience acquises à l’Iseg Finance School afin d’investir ensemble.

Il est aujourd’hui composé ainsi : Willy Gabriel Mboukem II, en charge de l’analyse Fondamentale, et marchés émergents (Président), Paul Leglise , en charge de l’analyse graphique et de la stratégie (Vice-Président ), Cyril Almodovar, en charge de l’analyse technique et de la gestion des OST via le compte titre du Club (Chargé de Projet ), Numa Petit en charge des comptes du Club et du Money management (Trésorier), Lorianne Ikoko , Dima Chaban ,Cécile Valéro, Bérengere Bergeot (Community Manager), Amadou Toure, Tarek Boulaich (Veille géo stratégique ), Vincent Cantaloube , Pierre Pascal (Analyse financière et veille smallcaps).

Quels sont les objectifs de l’association ?

C’est d’acquérir des bases en trading pour ensuite gérer ensemble le portefeuille d’une valeur de 1500€ qui sera ouvert au second semestre. Le club est constitué de trois groupes de travail : Analyse technique, Analyse fondamentale, et Stratégies d’investissement ; ainsi que d’un groupe d’étudiants chargé de construire un money management. En fonction du travail de ces trois groupes, chacun donnera une liste de valeurs qui feront les lignes de notre portefeuille.

Combien d’étudiants y participent ? Et quels sont leurs profils ?

Nous sommes une trentaine d’étudiants, pour la plupart, de l’ISEG Finance School mais nous avons également quelques étudiants de l’ISEG Marketing & Communication School et de l’Iseg Business School qui sont intéressés par la bourse et son fonctionnement. Tous les profils sont les bienvenus mais il est vrai que nous avons tous quelques points en commun comme notre curiosité ou notre envie de voir les entreprises évoluer mais par dessus tout, notre passion pour la finance.

Quels sont les ateliers et manifestations que vous organisez ?

Nous avons des réunions hebdomadaires que nous commençons par un point sur l’actualité. C’est une rencontre très vivante où chacun prend la parole et s’exprime sur les évènements qu’il considère comme étant important. Nous projetons d’organiser un voyage à Londres avec nos membres afin de continuer à découvrir le monde de la finance.

Est-ce que vous avez développé des relations avec les entreprises ?

Le Broker Italien, Directa va nous renouveler pour la seconde fois, sa confiance en nous accordant 5000€ dans le cadre d’un concours international de trading en écoles et universités, qui s’étale du 14 mars au 14 octobre 2012. Nous avons également remporté 1500€ dans le cadre de L’Open Iseg 2011. Et nous avons de fait reconduit 2 projets cette année avec le tutorat de Mr Boileau directeur de l’ISEG Finance School Bordeaux.

Dans le contexte actuel, la finance reste toujours attractive pour les étudiants ?

Quel que soit le domaine, une personne passionnée le reste que le contexte soit bon ou moins bon. À l’heure où la crise financière s’installe, un bon rouage doit trouver place pour assurer le bon fonctionnement de l’économie et nous avons de nombreux étudiants prêts à relever le défi.

Quels sont les métiers de la finance populaires en ce moment au sein de l’association ?

Je pense que c’est une notion assez subjective. Tout dépend du domaine de spécialisation de chacun. Mais nous avons quelques classiques comme trader, analyste financier, analyste macro-économique, auditeur, gestionnaire de patrimoine etc.

Est-ce que les étudiants rencontrent des difficultés particulières pour trouver des stages ou premier emploi en finance ?

En général, les stages ne sont pas très difficiles à trouver, le plus dur est de trouver LE stage qui fera la différence ou encore un poste bien particulier. Nos étudiants sont très exigeants ! Pour ce qui est du premier emploi, c’est un choix plus difficile, le tout est de se démarquer et d’avoir les compétences nécessaires pour le poste.

C’est pourquoi nous tachons d’acquérir le maximum de connaissances en dehors des cours notamment dans le cadre du Club Bourse. Beaucoup de nos étudiants se retrouvent employés lors de leur stage de cinquième année. Nous avons la chance d’avoir un bon réseau au sein de l’école. Et puis comme nous sommes entreprenants, je finirai par dire que si vous avez des offres, n’hésitez pas, nous sommes là !

« La majorité de nos étudiants sont ainsi recrutés directement à l’issue de leur stage », Bruno Séjourné Responsable Master Pro Gestion de Patrimoine des Entreprises, Université Angers

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Pro Gestion de Patrimoine des Entreprises / Services financiers aux entreprises ?

Nous avons tout d’abord créé en 2001 un IUP, l’Ecole supérieure d’économie et de management des patrimoines – ESEMAP, sur les formats de l’époque donc avec un niveau de sortie à Bac+4. L’adaptation au système LMD en 2004 nous a permis de transformer l’ESEMAP en créant deux spécialités de Master, l’une consacrée à la clientèle des particuliers (Gestion de patrimoine des ménages), l’autre à celle des entreprises (Gestion de patrimoine des entreprises).

Dans les deux cas, nous visions des emplois à forte technicité associée à une relation avec la clientèle, dits de front office. Ce choix a été fait à la suite des nombreux échanges avec la profession et notamment quant à leurs prévisions de recrutement sur les différents métiers que recouvre le vaste domaine Banque Finance Assurance.

De ce point de vue, nous ne nous sommes pas trompé, en témoignent les excellents taux d’insertion pour nos deux spécialités de Master quelle que soit la conjoncture financière.

Cette année, nous avons retravaillé la maquette du Master Gestion de patrimoine des entreprises et changé son appellation qui devient Services financiers aux entreprises. Mais les objectifs en termes d’emplois demeurent identiques. Nos étudiants trouveront majoritairement leur place dans les réseaux bancaires sur des postes de Chargé d’affaires entreprise (junior), d’analyste crédit, ou bien dans des structures de type Oseo, cabinets de conseil en transmission d’entreprise, sociétés de capital-risque…

Combien avez-vous de promotions ?

Notre première promotion est sortie en septembre 2005. Cela nous permet d’avoir un peu de recul sur l’insertion et le déroulement de la carrière de nos anciens. Ainsi par exemple, année après année, on s’aperçoit que le stage de 4 à 6 mois qui termine la formation tient une place cruciale en matière d’insertion: près de 60% des étudiants sont ainsi recrutés directement à l’issue de leur stage dans l’entreprise.

Quel est l’objectif de la formation ?

D’une manière générale, je dirais que l’objectif est double. Il s’agit d’une part de favoriser l’insertion professionnelle de nos étudiants sur un premier poste, mais également de les préparer à une carrière. Ils deviendront cadres dans des établissements financiers et changeront plusieurs fois de type d’emploi.

Il leur faut donc un bagage solide pour être en mesure de maîtriser leur environnement, de comprendre les enjeux et de s’adapter rapidement à une nouvelle situation. C’est tout l’intérêt des formations Bac+5. Mais cela justifie également que, s’ils sont décidés à suivre cette voie, les étudiants rejoignent l’ESEMAP dès la L3 ou le M1 pour bénéficier d’une formation insistant sur les fondamentaux avant la spécialisation en M2.

Quels sont les points forts du programme ?

Il est difficile de ressortir tel ou tel aspect d’un contenu forcément envisagé en termes de complémentarité des enseignements. Disons pour résumer que la formation s’articule autour de quatre piliers.

Il y a les problématiques juridiques et fiscales des entreprises. L’optimisation des décisions financières à court et à long terme: gestion de trésorerie, financement de la croissance, regroupement et cession des entreprises… Mais aussi la prise en compte des problématiques patrimoniales du chef d’entreprise et la pratique de la relation commerciale avec les dirigeants d’entreprise.

Quels sont les profils des étudiants ?

Beaucoup des étudiants ont rejoint l’ESEMAP plus tôt dans leur cursus, en L3 ou en M1, pour la raison que je viens d’expliquer. Pour les nouveaux arrivants en M2, nous vérifions à travers leur dossier qu’ils ont acquis suffisamment de fondamentaux pour réussir cette dernière année d’étude et, à l’occasion d’un entretien auquel participe un professionnel, généralement du service RH, qu’ils pourront facilement trouver un emploi qui leur convient, notamment grâce à leur force de conviction et leur capacité à vendre des solutions adaptées. Globalement, tous ces étudiants ont un profil économie-gestion-finance.

Comment est composé le corps enseignants ?

Nous avons d’abord la grande chance d’être au sein d’une faculté de droit, économie et gestion, ce qui nous permet de trouver dans le corps universitaires des compétences multiples. Nous avons, sur ce plan, recruté plusieurs collègues ces dernières années en finance et en comptabilité.

Par ailleurs, cette équipe est complétée par des professionnels qui viennent apporter leur vision métier à nos étudiants. C’est particulièrement le cas dans ce Master où ils assurent environ la moitié des cours. La plupart sont avec nous depuis plusieurs années et ont fait la preuve de leurs qualités pédagogiques.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Ces relations prennent des formes extrêmement variées, allant de partenariats écrits à des échanges moins formalisés. D’une manière générale, les entreprises du secteur sont associées à l’ESEMAP de nombreuses manières: participation aux cours, au jury de sélection des candidats, au comité de pilotage, accueil de stagiaires, organisation de manifestations en commun (conférences, colloques, salon de l’épargne et du patrimoine…). Par ailleurs, l’Université d’Angers a développé un site d’offre de stages et d’emplois (Ip’Oline) sur lequel elles déposent leurs propositions.

Tous ces contacts étroits sont établis au niveau régional. Mais par ailleurs, l’ESEMAP est membre du réseau des Master/IUP Banque Finance Assurance. A ce titre, nous sommes en contact avec les fédérations, les syndicats professionnels et les centres nationaux de formation comme le CFPB.

Ceci nous donne une vision nationale complémentaire très utile pour ajuster nos formations aux besoins du secteur. Qui plus est, nos étudiants étant recrutés en partie par les grands réseaux, cette vision « nationale » est essentielle. Comme vous le voyez, nos échanges sont riches et nombreux.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nous essayons de conserver le contact avec nos anciens à travers différentes actions (association, offres d’emploi pour salariés expérimentés…) et bien sûr grâce aux enquêtes officielles. Beaucoup d’entre eux jouent le jeu. Nous avons récemment mené une enquête sur la promotion 2007-2008.

Ils travaillent pour l’essentiel dans la moitié Ouest de la France, en incluant bien sûr Paris et sa région. Peu ont changé d’emploi et (est-ce une cause ?) sont satisfaits de cet emploi : conseiller professionnel, chargé d’affaires… Lorsqu’ils ont évolué, c’est vers l’encadrement : direction d’agence, chargé de développement…

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

En théorie, cette formation est accessible à la formation continue, mais il est assez rare que des professionnels nous rejoignent car la période de cours (septembre-mars) est intense et laisse peu de place à un travail en parallèle. Mais cela est déjà arrivé, dans le cadre d’une réorientation par exemple.

En réalité, nous traitons plutôt la formation continue à travers le D.U gestion de patrimoine (Bac+5) qui propose des horaires aménagés et bien sûr, pour tous nos diplômes, avec les procédures VAP85 et VAE.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

L’ESEMAP a créé un comité de pilotage, constitué d’intervenants dans la formation et de professionnels extérieurs. Tous les ans, nous faisons un point sur les débouchés et l’adéquation entre nos formations et les emplois offerts.

Ceci nous amène parfois à proposer des réaménagements, à la marge année après année (contenu d’un cours, intitulé…) ou bien, de manière plus nette à l’occasion de la campagne de réhabilitation effectuée par le Ministère tous les 4 ou 5 ans. C’est ce qui a été fait cette année pour la transformation du M2 Gestion de patrimoine des entreprises en un M2 Services financiers aux entreprises.

« Nous pratiquons notre métier autour d’un principe fort, celui d’être l’architecte du patrimoine de nos clients », Malek Bendafi, Directeur commercial, Cyrus Conseil

Est-ce que vous pouvez nous présenter Cyrus Conseil ?

Cyrus Conseil est une société spécialisée dans le conseil en gestion de patrimoine. Notre objectif est de répondre à l’ensemble des problématiques patrimoniales qu’elles soient financières, immobilières ou particulières (investissement « passion », non côté…).

Nous pratiquons notre métier autour d’un principe fort, celui d’être l’architecte du patrimoine de nos clients. Cyrus Conseil a été fondé en 1989, et est devenu au fil des ans, le leader des Conseillers en Gestion de Patrimoine indépendants. Nous sommes aujourd’hui plus d’une centaine de collaborateurs au service de nos clients qui nous ont confié plus de 1.5 Mds € d’encours financier.

Quelles sont les grandes lignes de métiers qu’on trouve au sein de Cyrus Conseil ?

Notre métier est aujourd’hui réglementé, sous contrôle de l’AMF. Dans ce cadre, nous avons développé un double savoir-faire : le conseil en stratégie patrimoniale aussi bien pour le patrimoine privé que pour le patrimoine professionnel, visant à recommander des stratégies d’optimisation juridiques et fiscales et le conseil en investissements, financier et immobilier, consistant à sélectionner des solutions d’investissements financiers, immobiliers, dans le non coté ( Private Equity) et dans les investissements « passion ».

Quels types de postes sont aujourd’hui à pourvoir ?

Nous recrutons des profils de conseil en gestion de patrimoine et de gestion de fortune.

Est-ce que vous recherchez en priorité des jeunes diplômés ou des candidats expérimentés ? Et avec quel type de formation ?

Nous recrutons à la fois des étudiants qui ont une formation initiale en gestion de patrimoine de type Master BAC+4 & 5 et des expérimentés qui ont une expérience en banque privée.

Y-a t-il des compétences et aptitudes que vous recherchez tout particulièrement chez vos futurs collaborateurs ?

Nos futurs collaborateurs doivent être tenaces et avoir une forte maturité commerciale et technique. Nous recherchons des excellents développeurs doués d’un sens business fort qui aiment les challenges.

Quelles sont vos perspectives de recrutement CDI sur l’année 2012 qui arrive ?

Nous recrutons en 2012 des consultants à Paris, Bordeaux, Dijon et Lille

Quels avantages y a-t-il à rejoindre Cyrus Conseil ?

C’est une maison qui a une belle visibilité avec une clientèle haute de gamme. Nous avons une forte culture technique associée à un sens commercial fort. Le client est au centre. Autre point important, nous sommes une maison indépendante. Nous n’avons pas de produit à vendre. C’est une maison également où on peut évoluer.

« Former les étudiants à des carrières internationales dans des domaines liés à la finance », Jacques Olivier Responsable Master Finance International, HEC Paris

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Finance International ?

Le programme a été créé en 1986 par Michel Crouhy, alors Professeur à HEC et désormais directeur de la recherche quantitative à Natixis. Il s’agissait alors d’un programme francophone, avant tout destiné à un public d’ingénieurs se destinant à la finance de marché. Le programme a connu beaucoup de changements depuis. Le programme est désormais entièrement anglophone. Il y a aussi des synergies fortes avec la Majeure Finance de la Grande Ecole HEC.

Par ailleurs, suite à la fusion avec le MSc in Finance, 2 tracks du même programme (en anglais: masters in international finance) ont été créés : l’Accelerated Track destinée aux étudiants avec un fort bagage quantitatif (ingénierie, maths, physique…) et la Business Track destinée aux étudiants issus de top business schools internationales. Quelle que soit la track, il y a une grande variété de débouchés allant du M&A au trading en passant par le conseil en stratégie.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons une promotion par an soit 25 aujourd’hui.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le Master a pour objectif de former les étudiants à des carrières internationales dans des domaines liés à la finance.

Quels sont les points forts du programme ?

Les points forts du programme sont ses étudiants qui ont un profil de plus en plus international (prévision pour la promotion 2013: > 75% étudiants internationaux) mais aussi le réseau des anciens HEC qui est complètement intégré au niveau du Groupe. Le cursus est adapté à la fois au profil spécifique de chaque étudiant (via les deux tracks) et à leurs aspirations (plus de 30 cours électifs communs aux deux tracks et à la Majeure Finance de la Grande Ecole, qui couvrent tous les champs de la finance).

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant regroupe à la fois des chercheurs qui sont des autorités mondiales de leur domaine et des praticiens de très haut niveau, basés à Paris ou Londres.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

HEC a la chance d’attirer toutes les plus grandes banques et cabinets de conseil à ses forums de recrutement. Par ailleurs, les banques et cabinets de la Fondation HEC ont un accès privilégié aux étudiants de la Majeure Finance et du MIF.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les sept débouchés les plus fréquents sont (sans ordre particulier): fusions-acquisitions, financements structurés, conseil en stratégie, sales, trading, structuration et asset management.

La destination la plus fréquente est Londres, avant Paris.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

La structure du programme a changé radicalement depuis 5 ans. De nouveaux cours apparaissent également chaque année.