« Les étudiants issus de cette formation sont à même d’intégrer des postes de haut niveau », Sylvie Pierre, Responsable Master Spécialité Droit et Ingénierie Financière, Université Jean-Moulin Lyon 3

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Spécialité Droit et Ingénierie Financière ?

La filière Droit et ingénierie financière a été créée par Madame Sabine Dana-Demaret. Vous trouverez ci-dessous ses propos concernant la genèse de la création de ces deux diplômes :

« La maîtrise droit et finance de l’entreprise a été ouverte en 1999-2000 et le DESS en 200-2001.
La création de cette filière est partie d’un constat que j’ai fait à l’époque : celui que si les juristes formés chez nous avaient quelques notions comptables et un bon bagage fiscal, ils n’avaient aucune compétence en matière d’analyse et d’évaluation financières et que cela leur était extrêmement préjudiciable dans leur recherche professionnelle (notamment cabinets spécialisés en fusion-acquisition, banques…).

En accord avec le Doyen de la Faculté de Droit et le directeur de l’IAE, j’ai donc travaillé sur la création d’une filière transversale alliant des enseignements juridiques et financiers, et ai considéré qu’il serait intéressant d’ouvrir également cette filière à des étudiants issus de l’IAE, qui eux avaient les connaissances financières, mais non celles les juridiques.

L’idée générale était de diplômer des juristes à part entière, mais ayant en plus de solides connaissances en matière financière, le mélange d’étudiants étant une source d’enrichissement respectif.

La possibilité ayant été offerte par les textes de l’époque de créer une filière sélective dès le niveau Bac+4, j’ai déposé le dossier d’habilitation pour la maîtrise sélective et le DESS (lui aussi sélectif, ce qui est classique) ».

Combien avez-vous de promotions ?

Chaque année est recrutée une promotion d’une vingtaine d’étudiants en Master 1. Ces étudiants, s’ils obtiennent leur master 1, intègrent ensuite de droit le Master 2. Ils ne subissent pas de nouvelle sélection. Il ne reste donc que quelques places résiduelles pour les étudiants venant d’autres Masters 1 (comme d’un Master 1 droit de l’entreprise par exemple).

Depuis l’origine, se sont succédées 12 promotions.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif du Master 2 Professionnel Droit et ingénierie financière (nouvelle appellation du diplôme) est d’approfondir, compléter et mettre en pratique les connaissances acquises dans le cadre du Master 1 Droit et ingénierie financière qui constitue la 1ère année de la filière, et de former des spécialistes en droit et en finances de l’entreprise, capables de gérer et dominer les problèmes juridiques, comptables, fiscaux et financiers relatifs à la gestion d’entreprise.

La pluri compétence en droit des affaires et en ingénierie financière qui caractérise ce Master permet aux étudiants diplômés d’intervenir dans tous les secteurs de la vie économique. Les étudiants issus de cette formation sont à même d’intégrer des postes de haut niveau pour exercer leur compétence notamment en restructuration d’entreprise, ingénierie financière, audit, élaboration de schéma d’optimisation fiscale, financière ou patrimoniale.

Ces spécialistes ont vocation à intégrer des cabinets d’avocats spécialisés en droit des affaires, à l’échelle nationale comme internationale, des cabinets d’audit ainsi que des banques ou des compagnies d’assurances.

En outre, tous les groupes industriels et/ou commerciaux pour lesquels il est indispensable qu’un même intervenant puisse analyser un bilan et le traiter juridiquement, ou évaluer une entreprise pour adopter le meilleur mode de transmission, trouvent dans cette formation un vivier de choix.

Toute entreprise peut être confrontée à ces choix financiers et leur environnement juridique et doit pouvoir recruter un « juriste financier » qui saura concilier les options financières avec les stratégies juridiques et fiscales.

Quels sont les profils des étudiants ?

La candidature à l’admission du Master 1 est ouverte aux étudiants titulaires soit d’une licence en droit, soit d’une licence délivrée par l’IAE (Institut d’administration des entreprises), soit d’un autre diplôme bac + 3 équivalent.

Les étudiants doivent avoir un bon dossier universitaire, si possible des stages à leur actif, ainsi qu’une forte motivation pour le domaine de la gestion et de la finance. Les 2/3 proviennent d’un cursus juridique, le tiers d’un cursus en gestion.

La moitié des étudiants ont obtenu leur licence dans une université lyonnaise (Lyon 2, Université Catholique de Lyon ou lyon3), une autre moitié d’une université hors Rhône-Alpes.

Comment est composé le corps enseignants ?

En master 1, les deux tiers des enseignants sont des universitaires, un tiers étant composé de praticiens (expert-comptable, commissaire aux comptes, avocats).

En Master 2, 60% des enseignants sont des praticiens (expert-comptable, commissaire aux comptes, avocat, courtier en assurances, spécialiste de l’immobilier notamment).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons des entreprises, partenaires fidèles, pour trois raisons :

Un stage est obligatoire (d’une durée de 3 mois minimum) tant à l’issue du Master 1 qu’à l’issue du Master 2. Ce sont donc une cinquantaine d’étudiants qui partent en stage chaque année. Nous avons un vivier d’entreprises et de cabinets d’avocats qui prennent depuis plusieurs années, 1 ou 2 étudiants par année.

De surcroît, les praticiens (essentiellement commissaires aux comptes et avocats) sont étroitement associés aux enseignements, notamment en Master 2 où ils sont majoritaires et participent chaque année à une réunion pédagogique avec les enseignants universitaires et les étudiants.

Enfin, les anciens étudiants, avec lesquels nous gardons un lien via l’annuaire et l’association (voir ci-dessous) sont un soutien fort, tant par la taxe d’apprentissage qu’ils peuvent verser, que par l’emploi de stagiaire dans les promotions successives.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Une association très dynamique des étudiants de la filière DIF existe. Elle organise notamment un grand cocktail annuel réunissant les enseignants, praticiens comme universitaires, les directeurs des stages ainsi que les anciens et actuels étudiants.

Cette association met à jour un annuaire annuel, mentionnant par promotion la qualification professionnelle et les coordonnées des anciens. Nous avons ainsi une bonne visibilité de ce que deviennent les étudiants.

Une majorité est avocat d’affaires ou juristes d’entreprise. Certains se sont orientés vers les métiers financiers (contrôle de gestion notamment).

Ex : un étudiant de la promotion 2009-2010 est actuellement avocat au Luxembourg, une autre ancienne étudiante est responsable d’un pôle juridique chez Renault Trucks à Lyon.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

La formation est accessible en formation initiale comme en formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Chaque année, les étudiants font remonter au responsable pédagogique une évaluation des enseignements ainsi que toutes suggestions appropriées. Une réunion pédagogique réunit ensuite les enseignants ainsi que des représentants des étudiants.

Des modifications de la maquette du diplôme ont notamment été initiées à la suite de ces discussions (Ex : à la demande des étudiants et après avis très favorable des enseignants praticiens, le cours de grand système juridique contemporain a été remplacé par le cours de régimes matrimoniaux, cette dernière matière ayant été perçue comme indispensable en matière d’ingénierie patrimoniale. Des modifications de volume horaire ont également été effectuées de ce fait ou encore le format pédagogique des cours de langues).

« Nous avons pour objectif de proposer des formations en fonction des expertises demandées par les recruteurs », Bouchaïb Bahli, Responsable Master Comptabilité Internationale, ESC Rennes

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Comptabilité Internationale ?

Ce Master en Comptabilité Internationale, audit et contrôle de gestion de l’ESC Rennes a été créé en 2008 afin de répondre aux besoins croissants des professionnels de la comptabilité et des entreprises partenaires en jeunes diplômés spécialisés en comptabilité financière et en reporting financier international.

Ce programme comprend des modules de techniques comptables approfondies, de contrôle opérationnel, de droit des affaires et de gouvernance des entreprises.

Combien avez-vous de promotions ?

A ce jour, 2 promotions ont été diplômées.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le « Master of Science » en comptabilité internationale, audit et contrôle de gestion de l’ESC Rennes a pour objectif d’élargir et d’approfondir les connaissances théoriques et les compétences des étudiants dans les domaines du management et des sciences comptables, en général.

Au cours de leur formation, les étudiants développeront leurs capacités de recherche académique ou appliquée et acquerront une expertise professionnelle dans les domaines du reporting financier international, du contrôle interne, et de la gestion des systèmes d’information aux fins de pouvoir gérer les différentes organisations de façon plus efficiente et de maximiser leurs potentiels dans un contexte international.

Quels sont les points forts du programme ?

Tous les modules enseignés sont proposés en Anglais. Au terme de cette formation, les futurs diplômés pourront avec succès engager leur carrière professionnelle dans les domaines du contrôle financier, de l’audit ou du consulting en management et seront à même de travailler dans un environnement international en perpétuelle évolution.

Quels sont les profils des étudiants ?

Pour être admis, les candidats doivent disposer d’un niveau d’études équivalent au Bachelor, au minimum, ou au Master 1 de préférence. Plus de 50% des étudiants sont issus d’institutions universitaires étrangères. Les 50% restant sont composés d’étudiants en double-diplôme ou d’étudiants souhaitant compléter leur formation technique et universitaire. Un bon niveau d’Anglais est également requis.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps professoral est essentiellement composé d’enseignants-chercheurs internationaux et de professionnels ayant acquis une expérience professionnelle reconnue dans l’un des domaines académiques couverts.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Dans le cadre du programme, les étudiants sont tenus d’effectuer un stage professionnel d’une durée d’au moins 4 mois qui devra être couronné par la rédaction d’un projet de recherche appliquée. L’entreprise d’accueil intervient ainsi non seulement dans la formation pratique de chaque étudiant mais également dans l’évaluation professionnelle de ses compétences.

Un comité scientifique composé d’enseignants et de professionnels issus de l’entreprise assiste le responsable du programme dans la définition des orientations académiques et professionnelles.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Quelques exemples de postes occupés par nos anciens diplômés :
– Auditor chez Ascenda CPA (Promo 2009)
– Marketing Analyst at Ducker Worldwide (Promo 2009)
– Assistant Accountant at KPMG Luxembourg (Promo 2011)

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Le format de l’ensemble des programmes MSc de l’ESC Rennes est conforme aux standards internationaux. Aussi, nous avons pour objectif de proposer des formations en fonction des expertises demandées par les recruteurs.

Quant au MSc en Comptabilité Internationale, audit et contrôle de gestion, il est probable que nous le fassions évoluer dans les années à venir afin de permettre, par exemple, à nos étudiants une préparation aux divers examens professionnels comptables.

« Plus de 30 promotions sont déjà issues du MASEF », Bruno Bouchard, Responsable Master Spécialité Mathématique de l’Assurance, de l’Economie et de la Finance, Université Paris-Dauphine

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master MMD-MA Spécialité Mathématiques de l’Assurance, de lʼÉconomie et de la Finance (MASEF) ?

Le master recherche Masef a été créé dans les années 70 sous le nom de DEA MASE. Il s’agissait à l’époque d’un DEA très novateur portant sur les techniques mathématiques de pointe appliquées aux sciences sociales.

Ses pères fondateurs (Ivar Ekeland, Christian Gouriéroux et Jean-Pierre Aubin notamment) avaient pour objectif de combiner l’expertise en analyse et probabilité du département de mathématiques de l’Université Paris-Dauphine avec le savoir faire en économétrie et statistique de l’ENSAE, afin de créer une formation unique en son genre dans le domaine de la recherche en mathématiques appliquées à l’économie au sens large.

Le partenariat Dauphine-ENSAE a depuis été maintenu, les deux institutions co-habilitant le Master 2 sous sa forme actuelle. Petit à petit, la gestion des risques en assurance et en finance de marché ont pris de plus en plus de place dans cette formation, accompagnant ainsi la croissance des marchés financiers et la demande accrue en jeunes chercheurs de haut niveau émanant des centres de recherche des grandes institutions financières.

Combien avez-vous de promotions ?

Plus de 30 promotions sont déjà issues du MASEF.

Quel est l’objectif de la formation ?

Pour la majorité des étudiants, le MASEF offre aujourd’hui une formation de pointe en mathématiques appliquées à la finance de marché (techniques quantitatives pour le trading et la gestion de portefeuille, modélisation, évaluation et couverture des risques financiers complexes). Cependant la formation est conçue de manière à laisser une ouverture assez importante vers les applications aux autres domaines de l’économie (assurance et théorie des jeux notamment).

Par ailleurs, le haut degré de formalisation mathématique du MASEF permet aux étudiants de poursuivre naturellement par une thèse de doctorat en mathématiques appliquées. Nous sommes soucieux de maintenir le niveau de la formation à la frontière entre recherche et applications, de manière à laisser la possibilité à nos étudiants de poursuivre par une carrière industrielle ou académique.

Quels sont les points forts du programme ?

Les équipes de mathématiques appliquées de l’Université Paris-Dauphine et de l’ENSAE-ParisTech sont largement reconnues au niveau international pour leur compétence en matière d’application des mathématiques à l’économie. Notre équipe d’enseignants est à la pointe du domaine, au fait des nouveautés technologiques et apte à s’adapter aux évolutions tant en matière de débouchés industriels que sur le plan académique.

Par ailleurs, même au plus fort de la demande, nous avons toujours limité nos effectifs (40 étudiants au maximum, une trentaine actuellement) de manière à pouvoir assurer un réel suivi de nos étudiants. En particulier, nos étudiants sont encadrés par petit groupe pour effectuer un travail de recherche qui se déroule tout au long de l’année sous la direction de l’un de nos enseignant-chercheur.

Enfin, contrairement aux autres formations mathématiques concurrentes, nos étudiants sont plongés dans un environnement économique fort, les sciences sociales étant le cœur de métier de l’Université Paris-Dauphine et de l’ENSAE-ParisTech. Nous ne souhaitons pas seulement former des techniciens de haut niveau, mais également de futurs cadres dirigeant aptes à comprendre les enjeux économiques réels.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nous recrutons essentiellement des étudiants venant de grandes écoles d’ingénieur (Ecole Polytechnique, Centrale Paris, ENSAE-ParisTech, Telecom-ParisTech,…) ou issu de Master 1 en mathématique appliquée. Le niveau mathématique de la formation étant particulièrement élevé, nous nous montrons très sélectifs.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est composé de professeurs des Universités et de professionnels ayant par le passé obtenu un Phd (en mathématiques ou physique). Certains professeurs sont d’anciens professionnels qui sont revenus dans le circuit académique. Nous sommes soucieux d’utiliser nos ressources en adéquation avec les enseignements en dissociant les cours théoriques, assurés par des professeurs, des cours à vocation appliquée, assurés par des professionnels ou d’anciens professionnels du domaine correspondant.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons de nombreux contacts avec l’industrie, plus particulièrement avec Axa, Groupama, EDF, Crédit Agricole et Chevreux. En particulier, le MASEF est soutenu financièrement par les Chaires « Les particuliers faces aux risques » et « Finance et développement durable ». Nous maintenons par ailleurs un fort lien avec l’industrie via nos anciens étudiants.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La majorité de nos anciens ont des postes de quant, structureurs, trader, gestionnaire de portefeuille, ou contrôleur de risques dans de grandes banques d’investissement, compagnie d’assurance ou hedge-fund.

A titre d’exemple, l’un de nos étudiants de la promotion 2007-2008 a d’abord été embauché comme trader puis a été quant chez Chevreux, avant de devenir quant/trader dans un hedge fund qu’il a créé il y a un an avec deux collègues. Un autre issu de la promotion suivante a débuté en structuration à la SGCIB avant de passer à l’inspection générale du Crédit Agricole.

Par ailleurs, deux à trois étudiants débutent une thèse chaque année. A titre d’exemple Bruno Bouchard et Guillaume Carlier, actuellement professeurs des Universités et co-responsables du MASEF, ont effectué leur thèse après avoir étudié au MASEF. Il en est de même pour Elyes Jouini (actuellement vice président de l’Université Paris-Dauphine) et Nizar Touzi (professeur à l’Ecole Polytechnique). Plus récemment, une étudiante de la promotion 2009-2010 a passé un an comme ingénieur financier chez Axa avant d’entamer une thèse à Imperial College (Londres).

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous avons mis en place un conseil de perfectionnement et d’orientation. Il comprend 4 membres académiques (notamment une médaille Fields, professeur au collège de France) et 5 issus du monde professionnel (EDF, AXA, Goldman Sachs, Crédit Agricole, Chevreux).

Les membres professionnels ont tous un niveau Phd. Régulièrement, des discussions ont lieu entre l’équipe dirigeante du Masef et les membres du conseil afin de faire le point sur les dernières évolutions tant scientifiques qu’en termes de débouchés.

« Le master IMIS est une formation professionnalisante sur deux ans, en mathématiques appliquées », Florence Merlevède, Responsable Master Ingénierie Mathématique Informatique et Statistique, Université Marne-La-Vallée

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Pro. Ingénierie Mathématique Informatique et Statistique ?

Le master professionnel IMIS a ouvert pour la première fois à la rentrée 2004. Le DESS Méthodes Statistiques et Numériques de l’Université de Marne-la-Vallée (qui est remplacé par l’option « Etudes Quantitatives et Statistiques » de la deuxième année de master) a formé pendant dix ans des étudiants dans un domaine comparable à celui du master professionnel IMIS.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le master IMIS est une formation professionnalisante sur deux ans, en mathématiques appliquées, qui s’inscrit dans le dispositif des diplômes européens, dit « LMD » (Licence-Master-Doctorat), correspondant au cycle d’études bac+4-bac+5 pour les étudiants effectuant ce master dans le cadre d’une scolarité continue.

La demande de personnels ayant une solide formation en ingénierie mathématique, alliant des connaissances en probabilités-statistiques et en informatique est importante. Les étudiants sortant de ce master peuvent répondre à toutes les demandes d’études statistiques effectuées habituellement dans le secteur industriel et tertiaire.

Quels sont les points forts du programme ?

L’accent est mis sur les modèles aléatoires (probabilités et statistiques) mais les autres aspects des mathématiques appliquées (optimisation, modélisation et analyse numérique) sont également présents en première année de master.

Comme il ne peut y avoir d’applications sans maîtrise de l’outil informatique, d’une part des cours spécifiques sont dispensés et d’autre part la plupart des cours donnent lieu à des projets, plus ou moins importants, qui permettent aux étudiants de se « mettre en situation », de développer leur autonomie, leur esprit d’initiative et d’acquérir une bonne aisance en informatique.

Deux parcours, qui se différencient après le premier semestre du master, permettent aux étudiants de mieux orienter leur formation, en fonction de leur projet professionnel :

Le parcours « Etudes Quantitatives et Statistiques » (EQS) permet de répondre à toutes les demandes d’études statistiques effectuées habituellement dans le secteur industriel et tertiaire,
Le parcours « Etudes Actuarielles » (EA) prépare spécifiquement les étudiants aux activités d’ingénierie actuarielle au sein des compagnies d’assurance ou des banques.

Les deux parcours s’effectuent généralement en apprentissage : formation en alternance rémunérée par une entreprise. Le dispositif de formation par apprentissage est géré en partenariat avec le CFA Sup 2000.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est essentiellement composé d’enseignants chercheurs auxquels
s’ajoutent, pour les cours à orientation plus professionnalisante, des professionnels ayant soit des contrats PAST avec l’université soit des contrats de vacations.

Quels sont les profils des étudiants ?

Le master professionnel IMIS est destiné aux étudiants ayant obtenu une licence en mathématiques, en mathématiques et informatique ou en mathématiques appliquées aux sciences sociales.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les étudiants issus du parcours EQS sont particulièrement aptes à travailler dans les sociétés de services et dans les départements de recherche et développement des grandes sociétés : participation à la conception de modèles et à la mise en œuvre de méthodes nécessitant la prise en compte de l’aléatoire, réalisation des outils informatiques qui en découlent. Ils peuvent en particulier répondre aux demandes dans les domaines suivants :
– Études statistiques dans les sociétés de services (analyse du comportement des clients) et dans l’industrie,
– Prévisions,
– Étude de comportement de systèmes ayant une « composante » aléatoire (notamment études de sûreté de fonctionnement),
– Mise en place d’outils d’aide à la décision,
– Développements logiciels, particulièrement dans le domaine de la statistique.

Ils sont capables de tester les techniques innovantes récemment issues de la recherche. Ils peuvent accéder rapidement au statut de chef de projet.

Les étudiants du parcours EA acquièrent une expérience solide des métiers propres à l’assurance, grâce aux enseignements spécifiques et à la période passée en entreprise. Ils sont complètement opérationnels à la sortie de leur formation dans le cadre de l’apprentissage. La diversité de leur formation leur permet également de conduire des études statistiques (notamment sur l’analyse des profils des clients) et de mener des analyses prévisionnelles dans les sociétés d’assurance et les banques.

« Le master BFA forme à des métiers du cœur, du pilotage ou supports des trois secteurs d’activité », Didier Folus, Responsable Master Ingénierie Financière et Commerciale en Banque Finance Assurance, Université Paris Ouest Nanterre

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Pro. Ingénierie Financière et Commerciale en Banque Finance Assurance ?

Le Master II Banque Finance Assurance est un diplôme universitaire consacré aux métiers techniques et commerciaux de trois secteurs d’activité : la banque, l’assurance et la gestion d’actifs. Il a pour ambition d’accompagner les étudiants qui orientent leur carrière vers la relation institution financière-entreprise.

Désormais dirigé par le Professeur Didier Folus, ce Master, spécialité du département Gestion de l’Université Paris Ouest, succède au DESS Banque Finance Assurance – Action commerciale dans les professions financières, créé en 1975 par le Professeur André Babeau, puis dirigé par les Professeurs Denis Kessler et Dominique Strauss-Kahn de 1982 à 1995 et par le Professeur Daniel Zajdenweber jusqu’en 2008.

Combien avez-vous de promotions ?

Le Master BFA compte 36 promotions en formation initiale à Paris (depuis 1975) et 3 promotions en formation continue à Luxembourg (depuis 2009).

Quel est l’objectif de la formation ?

Le master BFA forme à des métiers du cœur, du pilotage ou supports des trois secteurs d’activité :
La banque :
– chargé de clientèle
– chargé d’affaires entreprises
– analyste crédit, analyste financier
– analyste risque
– inspecteur, auditeur
L’assurance :
– chargé de partenariats
– conseiller en gestion de patrimoine
– analyste/chargé d’études marketing
– courtier
– analyste risque, audit interne
La gestion d’actifs :
– chargé des relations partenaires
– analyste gérant de fonds
– sales
– analyste financier

Le Master BFA offre donc des débouchés vers des métiers commerciaux et vers des métiers techniques, cette double compétence étant de nature à servir au mieux les objectifs des entreprises qui embauchent et à doter les diplômés des atouts pré-professionnels les plus complets.
Après quelques années, la carrière évolue généralement vers les postes suivants : inspecteur / directeur commercial, directeur du développement, directeur des investissements, directeur financier.

Quels sont les points forts du programme ?

Quatre points forts :
– La double compétence technique et commerciale, originalité du programme
– Un grand nombre d’intervenante professionnels et d’entreprises partenaires
– Une situation géographique enviable à Paris La Défense
– Une présence à Luxembourg pour la formation continue

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants admis à suivre les enseignements du Master BFA ont généralement un Master 1 français ou européen en gestion ou en économie, ou sont diplômés d’une école de commerce ou d’ingénieur. Un petit nombre d’entre eux provient de filières juridiques ou scientifiques.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant compte environ 25 personnes. Le volume horaire des enseignements est assuré à 35 % par des universitaires (France, Canada) et à 65 % par des intervenants issus du monde professionnel.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le Master BFA est lié à une vingtaine d’entreprises partenaires, soit via une convention explicite, soit par l’intermédiaire des intervenants professionnels du programme. Les entreprises offrent régulièrement des stages aux étudiants et soutiennent financièrement le programme.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les anciens évoluent dans un premier temps vers des métiers de la relation avec les clients entreprises des institutions financière ou vers des métiers d’analyste (risque, crédit, financier) ; puis leur carrière évolue ensuite vers des postes à responsabilité ou une direction (commerciale ou financière). En voici quelques exemples :

– Hervé B. (1995), Directeur international, AXA Solutions collectives

– Frédéric M. (2000), Chef de produit, BNP PARIBAS

– Claire F. (2008), Chargée des partenariats, AG2R La Mondiale

– Grégoire K. (2011), Analyste financier, GE Capital

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Le Master Banque est accessible en formation continue à Luxembourg, dans la cadre d’un partenariat avec le Luxembourg Lifelong Learning Center, depuis 2009.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Le Master BFA est doté d’un conseil de perfectionnement, réuni tous les deux mois environ, dont le rôle est de pointer les évolutions souhaitables du programme, en fonction des besoins de l’économie. Le conseil est composé des intervenants enseignants et de personnalités du monde professionnel de la banque, de l’assurance et de la gestion d’actifs.

« Le programme est un mélange entre des enseignements théoriques et pratiques », Moez Bennouri, Responsable Master of Science In Finance, Rouen Business School

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master of Science In Finance ?

Le MSc in Finance à Rouen Business School a été créé en octobre 2008. C’était en pleine période de la crise des subprimes. L’objectif principal de la création de ce programme était de former des étudiants qui peuvent rapidement être opérationnels sur le marché du travail en proposant une formation équilibrée entre théories et pratiques financières.

La philosophie du programme est la suivante : Nous pensons que la crise des subprimes est causée entre autres par un cloisonnement de l’industrie de la finance en deux parties : la finance des marchés et la finance d’entreprise. Ce cloisonnement a créé une incompréhension entre les professionnels des deux bords ce qui a amené les uns (les professionnels du côté marché) à créer des titres financiers très sophistiqués et compris par une poignée d’initiés mais qui ne répondent pas toujours aux besoins financiers des entreprises. Ces produits finissent par être achetés par les professionnels de l’entreprise sans qu’ils les comprennent et sans forcément répondre à leurs besoins.

L’objectif du programme est de former des professionnels qui font la passerelle entre les deux mondes cloisonnés en proposant des cours suffisamment avancés en finance de marché et en finance d’entreprise (420 heures de cours en 9 mois).

Combien avez-vous de promotions ?

On a eu trois promotions. Notre quatrième promotion finira la partie enseignement en fin mai 2012 pour commencer les stages obligatoires d’un minimum de 6 mois à partir de juin.

Quel est l’objectif de la formation ?

Conformément à la philosophie du programme, l’objectif de la formation est de fournir à nos étudiants une double compétence finance de marché/finance d’entreprise avec des cours avancés dans les deux domaines. Le programme est un mélange entre des enseignements théoriques et pratiques ce qui permet aux diplômés d’être opérationnels assez rapidement.

Quels sont les points forts du programme ?

Il y a principalement quatre points importants à mentionner :

La double formation finance de marché/finance d’entreprise qui, contrairement aux formations généralistes équivalentes en finance, propose des enseignements très avancées dans les deux spécialisations.

Le programme est très international (toute la formation est en anglais). Cette année par exemple, on a 19 étudiants provenant de 13 nationalités différentes. Avec plusieurs travaux en groupe, cette multi culturalité est un autre atout dont dispose notre programme.

Tout au long de la formation, des professionnels du monde de la finance interviennent dans le programme en proposant des séminaires métiers. Ceci permet aux étudiants de mieux connaître les différentes facettes de certains métiers.

Avec le stage obligatoire, chaque étudiant doit écrire une thèse professionnelle dont l’objectif est d’étudier une problématique lié à son stage. Cette thèse permet aux étudiants de se pencher sur un problème particulier (et de bien le maitriser) lié à leurs stages ce qui permet éventuellement d’avoir un atout supplémentaire à la sortie du stage.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants sont hétérogènes à deux niveaux : des étudiants internationaux avec des cultures différentes et des backgrounds très différents. Il y a évidemment des étudiants avec des formations initiales en économie-finance, des ingénieurs ou en mathématiques.

Pour les étudiants n’ayant pas les bases en économie-finance, les étudiants suivent des formations (maitrisées) en ligne (avant d’intégrer le programme) afin de connaitre les bases de la finance. Par ailleurs, les 3 premiers mois de la formation (octobre à décembre) sont dédiés à une uniformisation des backgrounds des étudiants et à une préparation pour les cours avancés qui commencent en janvier pour finir en fin mai.

Comment est composé le corps enseignants ?

Tous les cours théoriques sont enseignés par des enseignants-chercheurs de l’école. Les cours pratiques sont principalement enseignés par des professionnels qui interviennent en apportant une vision pratique. Par ailleurs, comme mentionné plus haut, plusieurs séminaires métiers sont proposés tout le long de l’année.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

A part les séminaires proposés plus haut, nous essayons lorsque c’est possible de rester en contact avec les entreprises pendant la période des stages des étudiants afin de mener à bien le projet de thèse professionnelle qui sera évalué par un jury composé d’un professeur de Rouen Business School et d’un représentant de l’entreprise.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Avec la conjoncture économique difficile en France et en Europe, environ 60% de nos diplômés travaillent à l’étranger dans les deux côtés du monde financier. Les 40% qui restent travaillent ou sont à différents postes (deuxième stage, VIE) pour des entreprises françaises.

J’ai beaucoup d’exemples. Je suis resté en contact avec les étudiants sur LinkedIn. Il y a beaucoup qui sont dans de grandes banques françaises comme Société Générale, BNP Paribas, Amundi Asset Management. Nous avons également des étudiants présents à l’étranger aux Etats-Unis, en Suède.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Sans forcément avoir un conseil d’orientation stratégique dont l’organisation est toujours difficile, nous profitons de la présence des professionnels pour la formation de nos étudiants (cours et séminaires) pour suivre le marché de l’emploi en finance et pour apporter des ajustements à la fois aux contenus de nos cours théoriques et aussi au catalogue de séminaires métiers proposées chaque année.

« La première fierté du Master est de permettre aux diplômés de travailler dans les métiers de la finance de marché », Benjamin Williams, Responsable Master Marchés Financiers, IAE de Clermont Ferrand

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Marchés Financiers ?

Le Master « Marchés Financier » a été créé à la rentrée universitaire de septembre 1998. Il s’agissait alors d’un diplôme d’université de troisième cycle, qui devint deux ans plus tard un DESS avant de finalement se transformer en Master lors du passage au LMD. À l’époque, les universités françaises comptaient relativement peu de diplômes intégralement dédiés à la finance de marché alors même que l’industrie financière était en plein essor.

Dès sa création, le diplôme fut doté de moyens pédagogiques conséquents, grâce notamment à la mise en place d’une salle de marchés école. Ce dispositif fait aujourd’hui partie intégrante de notre marque de fabrique, à savoir un Master universitaire formant des étudiants avec de très solides bases théoriques et techniques et une forte opérationnalité. La professionnalisation est une valeur forte à l’Université d’Auvergne.

Combien avez-vous de promotions ?

La promotion actuelle est la quatorzième promotion du Master « Marchés Financiers », la P14 dans le jargon des anciens du diplôme. Cette ancienneté nous confère aujourd’hui un avantage certain au niveau du marché de l’emploi et ce notamment, grâce à un réseau d’anciens bien structuré, qui diffuse les offres de stages et les offres d’emplois, organise des événements sociaux (soirée annuelle sur Paris, gala des anciens), etc.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif du Master « Marchés Financiers » est de former des praticiens de haut niveau capable d’évoluer dans tous les métiers de la finance de marché : opérateurs en salle de marchés (traders, sales, négociateurs, teneurs de marchés, etc.), gérants de portefeuilles dans la gestion collective ou la gestion privée, contrôleurs des risques, analystes financiers, gestionnaire de trésorerie bancaire ou corporate, gestionnaire ALM dans les sociétés d’assurance et les banques, etc. Pour ce faire les étudiants apprennent à maîtriser les bases théoriques et pratiques des instruments financiers, de la finance quantitative et de la gestion d’actifs.

Quels sont les points forts du programme ?

Les étudiants disposent d’un accès en libre-service à la salle de marchés école. Elle est équipée de terminaux Reuters et d’accès à la base de données économique et financière FactSet. La salle de marché est un outil clef dans le dispositif de professionnalisation des étudiants. Autre originalité de la formation, les étudiants gèrent par groupes et à l’année un OPCVM fictif à l’aide des outils professionnels qui sont mis à leur disposition.

Cette application « grandeur nature » permet une meilleure appropriation des connaissances acquises en cours. L’accent est aussi mis sur la maîtrise de la programmation en VBA (Visual Basic Pour Application). Pour ce faire, en plus du cours, les étudiants développent par groupes un outil de gestion de portefeuille en VBA sous Excel.

Quels sont les profils des étudiants ?

Le Master recrute pour l’essentiel des étudiants issus de filières Gestion (IAE ou écoles de commerce) avec une spécialité finance ou banque-finance, mais il recrute aussi des étudiants issus de filières d’Économie avec une spécialité monnaie-finance. Au-delà de ces aspects universitaires, nous recherchons des étudiants très motivés possédant un projet professionnel bien construit.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est composé à parts égales d’universitaires spécialistes de la finance et de praticiens de haut niveau évoluant dans l’asset management. Cette composition est conforme à la démarche pédagogique du Master « Marchés Financiers », à savoir un équilibre entre théorie et pratique.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les praticiens de l’asset management qui font cours dans le Master et le réseau des anciens sont notre premier point d’entrée avec les entreprises. Ils sont des relais privilégiés pour l’accès aux offres d’emploi et aux stages. Nous entretenons aussi des relations directes avec les RH de certaines entreprises. Au-delà de ces aspects liés au marché du travail, l’Université d’Auvergne a noué de 2010 à 2012 une collaboration de recherche industrielle avec la société d’asset management parisienne Metropole Gestion sur la thématique de l’ISR.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La première fierté du Master « Marchés financiers » est de permettre aux diplômés de travailler dans les métiers de la finance de marché à des postes aussi variés que passionnants, par exemple : sales produits structurés, gérants ALM, gérants sous mandat, analystes financiers, gérant OPCVM monétaire, etc. L’immense majorité des anciens travaillent sur Paris. Le reste du contingent travaillent dans de grandes villes françaises (Lyon, Bordeaux, etc.) ou à l’étranger (le Luxembourg en premier lieu, la Suisse, Singapour, Dubaï, etc.).

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

La formation est accessible en formation continue en full-time.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Depuis ma prise de direction du diplôme, en 2002, je suis toujours parti du principe qu’un Master en finance de marché était par essence un diplôme appelé à évoluer et ce en raison du caractère mouvant des métiers et des techniques financières mais aussi pour tenir compte des exigences des entreprises sur le marché du travail des juniors. Ces évolutions reposent donc sur un questionnement permanent au travers de nos contacts avec les entreprises (intervenants, anciens, etc.).

L’équipe pédagogique est aussi à l’écoute du ressenti des étudiants. Deux conseils de perfectionnement sont ainsi organisés chaque année. Cette veille permanente nous a ainsi amener à sans cesse augmenter le volume des heures dédiées au VBA (véritable sésame pour un junior), à introduire des cours sur le contrôle des risques mais aussi à ouvrir le diplôme sur la gestion de trésorerie et l’ALM et à donner une place de plus en plus grande aux travaux en anglais.

« Il s’agit de former des managers responsables et adaptables en pilotage de la performance », Yann Quéméner, Responsable Master Spécialisé Contrôle de Gestion et Pilotage de la Performance, ESC Bretagne Brest

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Spécialisé Contrôle de Gestion et Pilotage de la Performance ?

La demande forte en Contrôleurs de gestion a conduit l’ESC Bretagne Brest à créer en 1993 une option Contrôle de gestion. Face à son succès auprès des étudiants et des entreprises, l’option a trouvé un prolongement naturel dans la création du Mastère spécialisé en 2002.

Cette formation, accréditée par la Conférence des Grandes Ecoles, permet de répondre aux besoins et attentes vives et récurrentes des entreprises pour une formation de haut niveau ouverte à différents profils.

Combien avez-vous de promotions ?

10 promotions du Ms se sont succédées depuis sa création en 2002.

Quel est l’objectif de la formation ?

Il s’agit de former des managers responsables et adaptables en pilotage de la performance, capables d’évoluer dans des environnements globalisés et multiculturels.

L’employabilité est mise au cœur du dispositif pédagogique afin de favoriser la préparation des apprenants à la prise de fonction dans l’emploi auquel ils aspirent.

Quels sont les points forts du programme ?

A la maîtrise des savoirs fondamentaux s’ajoutent une ouverture à l’international (jeu d’entreprise avec des australiens, certains cours en anglais), la possibilité de suivre le programme en alternance, l’apprentissage pratique des technologies de l’information et de la communication appliquées au contrôle de gestion (SAP, BO, Budget planning, etc.), une mission en entreprise de 6 mois permettant à l’apprenant de développer son employabilité en validant une expérience pratique de la fonction.

Quels sont les profils des étudiants ?

Notre formation est particulièrement adaptée aux gestionnaires qui veulent se spécialiser ou aux ingénieurs qui souhaitent acquérir une double compétence. La formation accueille également des salariés en activité ou en reconversion professionnelle.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est composé d’enseignants-chercheurs de notre école et d’autres institutions françaises et étrangères (HEC, CNAM, Greenwhich University entre autres) ainsi que de praticiens exerçant dans de grandes entreprises, des organisations publiques ou des PME.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les entreprises sont impliquées à tous les niveaux du programme :
– La conception du programme,
– La mise en œuvre du programme,
– L’accueil et l’accompagnement des étudiants en entreprises,
– Des professionnels sont associés à la conception du programme au sein d’un comité de pilotage.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les diplômés travaillent dans de grandes entreprises, des PME ou des organisations publiques comme des hôpitaux. Ils occupent des fonctions de contrôleur de gestion, d’auditeur interne ou de consultant. Certains évoluent vers la direction administrative et financière, vers des fonctions de responsable opérationnel ou choisissent de créer une entreprise.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Notre programme accueille, au titre de la formation continue, des salariés et des demandeurs d’emploi qui souhaitent compléter leur cursus académique, réorienter leur carrière ou rebondir professionnellement. Ils peuvent ainsi se former sans interrompre leur activité professionnelle par le biais d’un contrat de professionnalisation ou d’une validation des acquis de l’expérience (VAE).

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Un comité de pilotage se réunit chaque année, dans lequel des professionnels valident la pertinence du programme et s’assurent de l’adéquation avec les besoins actuels et à venir des entreprises.

« L’objectif du Master AIMAF est de former des ingénieurs mathématiciens dans les domaines du risque financier », P.Raynaud De Fitte, Responsable Master Actuariat et Ingénierie Mathématique en Finance et Assurance, Université de Rouen

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Pro. Actuariat et Ingénierie Mathématique en Finance et Assurance ?

Le master AIMAF (Actuariat et Ingénierie Mathématique en Finance et en Assurance) existe depuis 2005 en cohabilitation dans les universités de Rouen et du Havre. Comme son nom l’indique, il a deux pieds : un en finance et l’autre en assurance.

Il a été créé dans le but de proposer des débouchés de mathématiques appliquées aux étudiants de mathématiques, tout en profitant des compétences locales (recherche en mathématiques financières et de l’assurance, forte composante en probabilités et statistiques au sein du laboratoire de mathématiques Raphaël Salem de l’Université de Rouen).

La formation rouennaise comporte un M1 et un M2, auxquels se greffera à partir de septembre 2012 un L3 « Mathématiques pour l’économie ». La formation havraise consiste en un M2 cohabilité avec le M2 rouennais. Les deux formations comportent de nombreuses mutualisations en visioconférence.

Combien avez-vous de promotions ?

L’effectif des promotions rouennaises varie entre 20 et 25 en M2, dont près d’une dizaine d’étudiants de l’INSA, école d’ingénieurs voisine, en double diplôme ingénieur-master. L’effectif havrais est d’environ 10 étudiants par an.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif du Master AIMAF est de former des ingénieurs mathématiciens dans les domaines du risque financier, que ce soit en finance ou en assurance.

Quels sont les points forts du programme ?

L’interaction entre finance et assurance, en tant que participant de la gestion du risque. Un bon niveau mathématique, sans négliger le côté directement opérationnel des jeunes diplômés.

Quels sont les profils des étudiants ?

La plupart des étudiants entrant en M1 sont issus d’une licence de mathématiques ou d’une licence de type MASS (Mathématiques Appliquées aux Sciences Sociales). En M2 nous recrutons également des élèves ingénieurs en génie mathématique. Nous recrutons en M1 et en M2 un très petit nombre d’étudiants issus de cursus d’économie, lorsque leur niveau en mathématiques le permet.

Comment est composé le corps enseignants ?

Il est composé : des mathématiciens universitaires, notamment statisticiens, des économistes universitaires, des professionnels de la banque et de l’assurance, dont 4 actuaires.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons des relations de partenariat informel avec une grande mutuelle d’assurance qui nous fournit des intervenants professionnels.

Nous avons aussi un réseau de plus en plus développé de relations au sein d’un certain nombre d’entreprises ayant recruté soit des stagiaires, soit d’anciens étudiants, ou dans lesquelles travaillent certains de nos intervenants extérieurs.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos anciens se répartissent essentiellement dans les banques et les assurances, un petit nombre dans les cabinets d’actuaires. Plusieurs travaillent dans la gestion actif-passif, aussi bien dans les banques que dans les assurances. Voici des exemples (dans la finance) tirés des descriptions de leur poste sur LinkedIn :
– gestionnaire Actif-Passif
– Risk Analyst,
– Counterparty Credit Risk,
– directeur département ALM et LMT dans une banque,
– analyst ALM
– consultant (plusieurs indiquent cette profession, l’un d’entre eux a créé sa propre société de consulting à New York avec pour principal client une grande banque française),
– responsable de portefeuilles financiers.

Une étudiante a poursuivi en thèse en mathématiques financières, un deuxième devrait l’imiter l’an prochain et une autre devrait entamer une thèse en statistiques. De plus en plus d’étudiants semblent attirés par cette perspective.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Pas encore… Nous y pensons !

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Essentiellement par le dialogue entre professionnels, économistes et mathématiciens, au cours de réunions communes. Nous prenons aussi en compte l’avis des anciens étudiants, surtout ceux qui ont maintenant un peu de « bouteille ». Les évaluations des enseignements faites par les étudiants jouent également un rôle, par exemple leurs critiques nous ont amenés à introduire des enseignements professionnels dès le M1 (et l’an prochain dès le L3) au lieu de les regrouper en M2.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Santiane : Directeur administratif et financier

Monsieur Franck Laumon est nommé directeur administratif et financier de Santiane, à ce poste depuis juin 2012. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Christophe Courtin, directeur.
Franck Laumon, expert-comptable (2005), DSCG (2003), DCG (2002), commissaire aux comptes, a réalisé le parcours suivant :

– 2007-2012 : Exelmans, directeur du département Transaction services.

– 2005-2007 : Fiduciaire de l’Arche, directeur de mission.

– 2002-2005 : Sogex, directeur de mission.

Crédit agricole : Directeur général délégué

Monsieur Xavier Musca est nommé directeur général délégué du Crédit agricole, à ce poste depuis juin 2012. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Jean-Paul Chifflet, directeur général.

Cette nomination s’est faite sur proposition de ce dernier. Cependant, elle sera soumise au Conseil d’administration du 17 juillet prochain et deviendra définitive après consultation de la Commission de déontologie.

Xavier Musca, 52 ans, IEP Paris, ENA (1985), a réalisé le parcours suivant :

– 2011-2012 : Présidence de la République, secrétaire général.

– 2009-2011 : Présidence de la République, secrétaire général adjoint.

– 2009-2009 : Agence France Trésor, président.

– 2004-2009 : Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, directeur général du Trésor et de la politique économique.

– 2004-2004 : Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, directeur du Trésor.

– 2004-2004 : Cabinet du ministre d’Etat et ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, Nicolas Sarkozy, chargé de mission.

– 2002-2004 : Cabinet du ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, Francis Mer, directeur du cabinet.

– 2001-2002 : Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chef du service du financement de l’Etat et de l’économie à la Direction du Trésor.

– 2000-2001 : Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, directeur adjoint à la Direction du Trésor, chargé de la sous-direction du financement, de l’économie et de la compétitivité des entreprises.

– 1996-2000 : Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, sous-directeur des affaires bilatérales, sous-directeur des affaires multilatérales puis sous-directeur de l’Europe et des affaires monétaires internationales à la Direction du Trésor.

– 1995-1996 : Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chef du bureau Marché financier à la Direction du Trésor.

– 1993-1995 : Cabinet du Premier ministre, Edouard Balladur, conseiller technique.

– 1990-1993 : Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chef du bureau Organismes européens à la Direction du Trésor.

– 1989-1990 : Ministère de l’Economie et des Finances, chargé de mission à la Direction du Trésor.

– 1988-1989 : Ministère de l’Economie et des Finances, chargé de mission auprès du chef de service de l’Inspection générale des finances.

Axa Investment Managers (Axa IM): Senior fixed income analyst

Madame Luisa Florez est nommée senior fixed income analyst au sein d’Axa Investment Managers (Axa IM), à ce poste depuis mai 2012. Elle rejoint une équipe de 10 personnes.

Luisa Florez, IEP Paris (2005), master finance et stratégie de l’universidad Externado de Colombia (2004), IEP Bordeaux (2002), a réalisé le parcours suivant :

– 2008-2012 : Groupama AM, analyste extra financier.

– 2005-2008 : Vigeo, analyste ISR.

International Society of Angel Investors (ISAI) : Directeur général délégué

Monsieur Pierre Martini est nommé directeur général délégué d’International Society of Angel Investors (ISAI), à ce poste depuis juin 2012. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Jean-David Chamboredon, président exécutif d’ISAI Gestion.

Pierre Martini, 38 ans, Centrale Paris (1998), a réalisé le parcours suivant :

– 2007-2012 : FCI, corporate vice president M&A.

– 2000-2007 : 3i, directeur au sein de l’équipe Venture.

– NC-2000 : Deloitte & Touche, consultant auprès de clients, start-ups ou grands groupes du monde des NTIC, sur des opérations de haut de bilan.

– Début de carrière au sein de la Financière de Brienne.

Rothschild & Compagnie Gestion : Analyste crédit senior

Monsieur Jérôme Loire est nommé analyste crédit senior de Rothschild & Compagnie Gestion, à ce poste depuis juin 2012. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Didier Bouvignies, associé gérant.

Jérôme Loire, 44 ans, 3ème cycle en banque, finance et risques de l’université Paris-XIII, a réalisé le parcours suivant :

– 2007-2012 : Natixis Asset Management, analyste crédit sur différents secteurs.

– 2001-2007 : ABN Amro (Banque de Neuflize), analyste financier actions.

Vous avez récemment changé d’entreprise ou été promu(e) ?

Faites connaître gratuitement vos nouvelles responsabilités au 1er réseau de décideurs Nomination.fr, aux professionnels de votre secteur d’activité ainsi qu’à la presse et aux médias.

Cliquez-ici pour diffuser gratuitement votre Nomination

Vous êtes en poste ? Faites-vous connaître de votre marché !

Nomination vous propose de communiquer gratuitement sur votre fonction et sur votre entreprise auprès des directions d’entreprises (Directions Générales, DRH., Directions de la communication,…) et cabinets de chasse de têtes. Faites-vous ainsi connaître et reconnaître, faites-vous valoir et dynamisez votre carrière !

Communiquez sur votre poste