Carrière à suivre : Portrait de Victor Hayat, Associé, Deloitte Conseil

Victor Hayat a ce parcours idéal souvent présenté aux étudiants d’école de commerce qui voudraient faire carrière en finance : Diplômé d’HEC, une expérience dans l’audit, un passage en industrie à un poste de contrôleur de gestion et un retour en cabinet de conseil au statut d’associé.

Les facteurs clés de succès de son parcours sont un esprit entrepreneurial combiné à un vrai sens commercial qui peut parfois faire défaut aux étudiants des grandes écoles. Pour Victor Hayat, le rôle d’un associé n’est pas de tout repos. En cabinet de conseil, il faut avoir aussi le sens des affaires et apprendre à développer son business dans un secteur qui a vu ses règles bouleversées ces dernières années.

En quelques mots son conseil carrière : développer très tôt ses aptitudes commerciales.

Quand avez-vous décidé que vous feriez une carrière en finance ?

Je savais déjà à HEC que j’allais faire une carrière en finance. J’avais opté pour une majeure à dominante financière. A l’époque, il y a avait vraiment deux grands choix d’orientation pour les étudiants. Vous pouviez choisir soit de faire une carrière en marketing ou en finance. J’ai décidé de continuer en finance et je suis parti chez Arthur Andersen pour acquérir une expérience généraliste avant de prendre une option plus définitive.

Quel est votre souvenir des grandes années Arthur Andersen ?

Chez Arthur Andersen, j’ai appris à travailler. On vous apprend une méthode et à travailler en équipe. Vous êtes formé également à la gestion de la relation client. Vous devenez également extrêmement rigoureux dans votre travail. Cela m’a vraiment bien préparé pour la suite.

Pourquoi avoir décidé ensuite de partir en industrie ?

Après 5 ans j’ai voulu voir autre chose et j’ai démarré une nouvelle carrière en contrôle de gestion. J’y suis resté 4 ans.

L’opportunité est venue très simplement d’un client de chez Arthur Andersen. Le patron de Matra Datavision que je connaissais est parti pour diriger la filiale française d’Euriware. Il constituait son équipe financière et il m’a demandé de venir pour mettre en place le contrôle de gestion.

Le métier était vraiment différent du cabinet d’audit. Je m’occupais vraiment d’une fonction de contrôle des activités de l’entreprise. Vous rencontrez des patrons de business unit. Il faut donc avoir une sensibilité business car vous devez comprendre les activités qui sont dans votre périmètre.

En 1997, vous décidez de retourner en cabinet de conseil. L’ambiance vous manquait ?

La relation client me manquait. Chez Euriware, je voyais surtout des clients internes. Je voulais faire du conseil auprès des directions financières.

Je suis aller chez PwC pour y faire une carrière de conseil jusqu’à devenir associé. J’étais au contact des directions financières et on intervenait pour aider au pilotage de la performance. C’était vraiment en continuité avec mon expérience précédente.

Comment obtient-on le Graal que représente le statut d’associé en cabinet ?

Pour devenir associé, il faut d’abord bien maîtriser le basic. Les compétences de base sont l’excellence dans les missions et la réussite des projets.

Ensuite il faut quelques petits plus. C’est essentiel d’être un apporteur de business. Il faut être à l’affût des opportunités pour le cabinet. Sur chaque mission, il faut se focaliser sur ce que qu’on pense vendre ensuite au client. Dans un projet, il y a un début et une fin et il faut anticiper de nouvelles missions avec votre client. Il faut savoir aussi enrichir son portefeuille de contacts extérieurs. C’est la voie royale. Vous devez dépasser le cap de la compétence pour vous investir dans des problématiques plus relationnelles. C’est très important d’avoir une sensibilité commerciale pour bien interagir avec le client.

Comment ont évolué les métiers du conseil ces dernières années ?

Ces dernières années, le conseil c’est banalisé. Avant l’arrivée d’internet, nous étions considérés comme des gourous. Aujourd’hui l’accès à la connaissance est simplifié. Les clients font plus confiance à l’équipe qu’au nom du cabinet. Quand j’étais chez PwC, les seules lettres du cabinet vous permettaient de vendre des missions. Les clients ne se souciaient pas de l’équipe. Ce n’est plus le cas.

Je constate aussi une tendance à la baisse de prix du conseil. Les frontières entre les différents prestataires sont également devenues plus floues. De nombreuses sociétés qui n’ont pas notre ADN n’hésitent pas à se présenter comme des cabinets de conseil.

Qu’est-ce qui a été déterminant dans votre parcours professionnel ?

Pour moi ce qui est déterminant c’est tout d’abord l’excellence dans les missions dont on a la charge. Ensuite il faut intégrer très rapidement une dimension commerciale à son parcours et apprendre à faire de bonnes propositions aux clients. Il ne faut pas attendre.

« L’objectif de la formation est de préparer au métier d’actuaire et d’avoir des étudiants directement employables à ce niveau en sortie de l’Institut », Marc Quincampoix, Responsable du Master Actuariat, l’Université de Bretagne occidentale.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Actuariat ?

Créé en 1989 en 2004, notre formation a été remise en conformité avec le processus européen de Bologne en 2004.

Notre formation est en 3 ans et le master Actuariat constitue les deux dernières années. Notre formation est reconnue par l’Institut des Actuaires français et pouvant délivrer le titre d’actuaire.

Combien avez-vous de promotions ?

22 promotions en 2013. L’effectif actuel est autour de la trentaine d’étudiants.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de préparer au métier d’actuaire et d’avoir des étudiants directement employables à ce niveau en sortie de l’Institut.

Quels sont les points forts du programme ?

Les points forts sont les domaines de l’actuaires : Mathématiques (probabilités, statistiques, mathématiques financières, mathématiques du risque), finance quantitative, comptabilité, informatique, droit et réglementation, Anglais.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants viennent surtout des classes préparatoires à dominante mathématique, mais aussi de Licence de Mathématiques ou MASS.

Comment est composé le corps enseignants ?

Professeurs et Maitres de conférences de l’Université de Bretagne Occidentale, d’enseignants chercheurs de Telecom Bretagne et de professionnels choisis pour leurs compétences dans l’aspect pratique du métier d’Actuaire.

Le choix d’intervenants investis dans la recherche est privilégié pour transmettre aux étudiants des connaissances parfois récemment élaborées ce qui est essentiel dans une profession en forte évolution comme celle d’actuaire.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le contact avec les entreprises est essentiel : les étudiants font un stage de six mois en entreprise. Ils doivent être directement employables à la fin de leur cursus.

Notre Institut à de très nombreux contacts avec des entreprises du secteur et souvent certains intervenants professionnels viennent de ces entreprises (ce sont parfois d’anciens élèves).

La direction de l’institut comporte des actuaires dont l’activité principale est en entreprise.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Une fois dans le monde professionnel, les actuaires travaillent dans les domaines de l’assurance, du conseil ou de la banque.

Nous gardons de très bons contacts avec nos anciens et sommes proches de l’Association des Actuaires de Bretagne (A2B), association qui comme son nom l’indique regroupe les actuaires sortis de l’Euria suite au parcours de 3 ans.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Nous commençons juste de rendre notre formation accessible à la formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous travaillons avec un conseil scientifique d’actuaires en postes en entreprise à différents niveaux et dans différents secteurs d’activité qui nous conseillent et nous alertent sur les modifications du métier.

Notre master a une évolution assez rapide pour un diplôme de ce niveau: nous sommes appelés à modifier tous les ans de 10 à 20 pour cent des enseignements de master à cause de cela.

Nous sommes aussi soumis à un audit de l’Institut des Actuaires français pour évaluer périodiquement notre formation et bien sûr aussi à l’évaluation quadriennale par le ministère comme toutes les formations de l’université.


Marc Quincampoix est Professeur à l’Université de Bretagne occidentale depuis 1996, auparavant il était Maitre de Conférences à l’Université Paris Dauphine et a été élève de l’Ecole Normale Supérieure (Saint-Cloud). Son domaine de recherche concerne l’optimisation et le contrôle stochastique et la théorie des jeux, sujet sur lequel il dirige un groupe de recherche au CNRS. Il préside actuellement le Conseil National des Universités en Mathématiques Appliquées. Il est directeur des études de l’EURIA depuis 2006 puis directeur de l’Institut depuis 2010

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Hewlett-Packard France (HP France) : Directeur administratif et financier

Monsieur Didier Bourdois est promu directeur administratif et financier de Hewlett-Packard France (HP France), à ce poste depuis mai 2013, en remplacement de Monsieur Etienne Rouvillois.

Il est ainsi en charge de la coordination des activités financières de HP en France et de la mise sous contrôle des opérations dans toutes leurs dimensions. Il devient membre du comité de direction.

Didier Bourdois, MBA de l’IAE de Paris (1996), ESIEA Paris (1989), a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2013 : HP France, directeur financier de la division Enterprise Services.

* NC-2010 : Expérience dans le domaine des services dans des fonctions de management tant business que finance.

SFR : Directeur exécutif finance et stratégie

Madame Sandrine Dufour est promue directeur exécutif finance et stratégie de SFR, à ce poste depuis mai 2013, en remplacement de Monsieur Pierre Trotot. Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Jean-Yves Charlier, directeur général.

Sandrine Dufour, 46 ans, CFA (2000), SFAF, ESSEC (1988), a réalisé le parcours suivant :

* 2004-2013 : Vivendi, directeur financier adjoint et directeur de l’innovation du groupe.

* 1999-2004 : Vivendi Universal, successivement en charge de mission auprès du directeur financier du groupe, directeur financier de VU Net, et directeur de l’audit interne et des projets spéciaux.

* 1993-1999 : CAI Chevreux, analyste financier sur le secteur des télécoms.

* 1990-1993 : BNP, analyste financier.

* 1989-1990 : Paribas, en poste au sein du département de la gestion privée.

Fraikin : Directeur général adjoint en charge de l’administratif et des finances

Monsieur Jean-Philippe Grégoire est nommé directeur général adjoint en charge de l’administratif et des finances de Fraikin, à ce poste depuis mai 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Hugues Rougier, président du directoire. Il est ainsi en charge de toutes les fonctions support non exclusivement techniques. Il est également membre du directoire.

Jean-Philippe Grégoire, 52 ans, HEC – ISA (1989), INSEEC Bordeaux (1983), diplôme Money & Banking, et Marketing & Management de la Roosevelt University de Chicago (1982), a réalisé le parcours suivant :

* 2007-2013 : Faurecia – Interior Systems Group, vice-président finance.

* 2004-2007 : Alcatel Mobile Communications Group, vice-président Management Control.

* 1999-2004 : Alcatel Mobile Phone Division, Business Division CFO.

* 1996-1999 : Groupe Alcatel, regional director financial controls.

* 1991-1995 : Alcatel Réseaux d’entreprise, deputy CFO.

* 1988-1990 : Alcatel Radiotéléphone, contrôleur de la direction Recherche et Développement.

* 1986-1988 : Brossette, adjoint de la direction financière groupe.

* 1984-1986 : Lambert Distribution, responsable administratif et financier d’une agence commerciale.

Veolia Propreté (groupe Veolia Environnement) : Directeur projet SAP et transformation de la fonction finance

Madame Anne Dambrine est nommée directeur projet SAP et transformation de la fonction finance de Veolia Propreté (groupe Veolia Environnement), à ce poste depuis avril 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Thierry Pagniez, directeur financier France.

Anne Dambrine, 51 ans, DESCF (1988), ESLSCA (1984), a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2013 : Veolia Propreté, risk manager.

* 2001-2010 : Veolia Propreté Ile-de-France, directeur administratif et financier.

* 1996-2001 : Groupe Rénosol, directeur administratif et financier.

* 1991-1996 : Groupe Proxima, directeur administratif et financier.

* 1988-1991 : Montenay Turbo, adjoint directeur administratif et financier.

* 1984-1988 : Coopers & Lybrand, auditeur superviseur.

Norton Rose LLP : Of counsel en droit bancaire et financements

Monsieur Thomas Rabain est promu of counsel en droit bancaire et financements de Norton Rose LLP, à ce poste depuis mai 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Marc Hamilton, associé en financements aéronautiques au sein du département Droit bancaire et financements.

Thomas Rabain, 40 ans, membre du Barreau de Paris depuis 2005 et du Barreau de New York depuis 2001, LL.M. de la New York University, DEA droit des affaires et droit économique de l’université Paris-I, a réalisé le parcours suivant :

* Depuis 2012 : Norton Rose, membre de l’équipe Energie.

* 2005-2012 : Freshfields Bruckhaus Deringer, au sein du département Corporate.

* 2000-2005 : Début de carrière chez Shearman & Sterling.

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« L’année de licence offre un socle de connaissances solide à tout étudiant qui se destine à une carrière dans la finance », Christel DIEHL, Responsable de la Licence Droit Économie Gestion parcours Finance, l’IUP de Finance de Nancy.

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Licence Droit Économie Gestion parcours Finance ?

Cette licence appartient à l’IUP de Finance de Nancy, créé en 1992 au sein de la Faculté de Droit, Sciences économiques et Gestion.

Notre IUP, dirigé par Monsieur Jean-Luc Prévot, a fait œuvre pionnière dans l’Université française en développant une véritable professionnalisation des études de finance.

Le projet a été impulsé par le Professeur Daniel ARNOULD et M. Gérard AUBERT, ancien directeur régional du CFPB et du CFA des métiers de la Banque.

Combien avez-vous de promotions ?

Une promotion de L3 parcours finance qui est divisée en deux groupes pour les séances de travaux dirigés.

Quel est l’objectif de la formation ?

A l’issue de cette année de L3, les étudiants visent en général une poursuite en Master de finance. Ils peuvent notamment suivre un Master 1 en alternance ou en filière classique à l’IUP, puis obtenir l’un de nos trois Masters 2 de Finance qui existent eux aussi en apprentissage.

Quels sont les points forts du programme ?

Comme le montre la maquette des enseignements dispensés, l’année de licence offre un socle de connaissances solide à tout étudiant qui se destine à une carrière dans la finance.

Elle bénéficie en outre de nombreux atouts qui font sa force et sa spécificité :

– la diversité de parcours des étudiants qui l’intègrent favorise les échanges de points de vue et le partage des connaissances;

– l’intervention de professionnels (50% du corps enseignant) permet aux étudiants de mettre en perspective les cours plus théoriques;

– le stage de 2 mois complète la formation et offre aux étudiants l’opportunité d’affiner leur projet professionnel et en premier lieu leur choix de M2;

– la participation obligatoire à un projet collectif (journal de l’IUP, BDE, associations caritatives, etc.) pendant l’année de L3 permet aux étudiants de développer leur aptitude au travail de groupe, leur créativité et leur sens de l’organisation.

Quels sont les profils des étudiants ?

L’IUP de Finance de Nancy accueille des étudiants ayant suivi avec succès deux années de Licence (Economie, Droit-Economie, AES, LEA …) ou ayant obtenu un DUT GEA, TC ou encore, plus ponctuellement, un BTS de Gestion, Management, Comptabilité, etc.

Comment est composé le corps enseignant?

Le corps enseignant est composé d’universitaires et de nombreux professionnels issus de la banque, de l’assurance et des services financiers des entreprises.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les liens sont très forts puisque, dès son origine, l’IUP a favorisé un partenariat étroit avec le secteur bancaire : les professionnels participent au Conseil de Perfectionnement de l’IUP et contribuent à l’élaboration des maquettes d’enseignement, font partie des jurys de sélection des candidats L3, enseignent à l’IUP et deviennent souvent les maîtres de stage ou d’apprentissage puis les futurs employeurs de nos diplômés.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos anciens intègrent le monde bancaire en tant que conseillers en gestion de patrimoine (M2 NIP), directeurs d’agences bancaires ou chargés d’affaires professionnels (M2 BPMA)
chargés d’affaires entreprises (M2 CAE), mais certains choisissent également de devenir cadres dans les services financiers des entreprises, auditeurs, etc.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non, pas au niveau de l’année de L3 où la formation continue ne serait pas pertinente, en revanche la possibilité existe en Master à l’IUP.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

En partenariat avec les professionnels de la finance présents au sein du Conseil de Perfectionnement de l’IUP afin de répondre aux attentes du monde professionnel et en concertation avec l’Université afin de proposer une offre de formation cohérente à l’échelle de la Lorraine.


Christel DIEHL, diplômée de l’Institut Commercial de Nancy, a d’abord travaillé dans la vente au sein d’une multinationale puis a dirigé le service marketing d’une PME, avant de devenir professeur agrégé. Elle enseigne l’anglais de la finance et du droit des affaires à l’Université de Lorraine depuis 1996 et dirige la licence Droit Economie Gestion parcours Finance depuis 2004.

« Nos étudiants intègrent les grands cabinets d’audit (Ex : Deloitte, KMPG, Mazars, PWC) et les gros cabinets d’expertises comptables », Pierre-Antoine Sprimont, Responsable du Master Contrôle, Comptabilité, Audit, IAE de Rouen.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Comptabilité Contrôle Audit ?

Le master CCA de Rouen existe depuis 1987 date de la création de maîtrise de science et technique financière (MSTCF). C’est en 2004 que le diplôme devient Master Comptabilité Contrôle Audit (CCA) suite à la réforme LMD.

Notre Master CCA est une formation de l’IAE de Rouen (école universitaire de management) intégrée aux locaux de l’université de droit. Nos étudiants y côtoient donc les étudiants en marketing, ressources humaines, banques, assurances et carrières juridiques.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons deux promotions de Master CCA par an. Une en rythme continu, l’autre en rythme alternance.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le Master CCA de Rouen forme des futurs experts comptables, des contrôleurs de gestion, des auditeurs et des cadres administratifs d’entreprises.

Quels sont les points forts du programme ?

Le master CCA se conforme au programme du DSCG ce qui permet à nos étudiants de bénéficier des équivalences des UV 2,3,5,6,7.

Pour nous différencier des autres CCA, nous mettons l’accent sur les cours en anglais dès la licence (ex. économie, marketing, contrôle de gestion, théorie des organisations, finance) et nous proposons deux modules originaux en Master 2 à savoir l’aide à la création d’entreprise (ex rédaction d’un business plan) et l’audit des organisations non marchandes.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants diplômés de notre master CCA sont essentiellement issus d’un bac S ou ES.

La filière CCA de Rouen peut s’intégrer en Licence 3, en Master 1 ou directement en Master 2.

Les formations initiales des étudiants sélectionnés (tests, dossier, entretiens) sont variées car nous voulons diversifier les profils d’étudiants. Pour l’essentiel, les étudiants ont validés un BTS CGO, un DUT (GEA, TC, carrière juridique) ou une licence (économie, droit, AES), un DCG, un Master de gestion, voir une école d’ingénieur (pour les postes de contrôleur de gestion).

Comment est composé le corps enseignants ?

Les cours sont assurés dans des proportions égales par des enseignants hautement qualifiés (Doctorat) et par des professionnels spécialistes dans leurs domaines (avocats, experts comptables, commissaires aux comptes, ingénieurs).

Les professionnels n’ayant pas ces titres ne peuvent prétendre à enseigner dans notre master.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous entretenons des relations étroites avec les entreprises et les grandes associations professionnelles via notre association « génération CCA (loi 1901) ». Nous leur proposons par exemple l’organisation de conférences « clef en main ».

Notre réseau des anciens « sponsorise » nos nouveaux diplômés dans les cabinets d’audit et d’expertise.

Nous sommes en partenariat avec plusieurs cabinets de recrutement spécialisés dans les métiers du contrôle et de la finance.

Enfin nos intervenants professionnels apportent leurs réseaux et en font profiter nos étudiants.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

L’intégralité de nos étudiants trouve un emploi de suite après l’obtention de leur diplôme.

Cela s’explique par la qualité des enseignements dispensés et notre relation étroite avec les entreprises mais aussi par des facteurs contextuels.

D’abord l’audit, le contrôle de gestion et l’expertise comptable sont des métiers qui recrutent beaucoup. Ensuite, le Master CCA de Rouen est le seul master dans ce domaine sur toute la haute Normandie (de paris au havre). Enfin nous sommes très exigeants dans notre recrutement puisque nous affichons une sélectivité de 6% (30 diplômés en M2 pour 500 dossiers déposés L3,M1 et M2).

Nos étudiants intègrent les grands cabinets d’audit (ex Deloitte, KMPG, Mazars, PWC) et les gros cabinets d’expertises comptables. D’autres étudiants intègrent le contrôle de gestion de grandes entreprises où leur maitrise des rouages comptables et financiers est très appréciée dans les missions d’analyse de coûts et d’exercice budgétaire.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Nous avons deux sections de Master 2 CCA : l’une est en formation initiale et l’autre en formation continue.

Pour la première, les cours vont de septembre à mi janvier suivi d’un stage de trois à six mois. Pour la formation continue, l’alternance est sur un rythme d’une semaine de cours par mois (donc trois semaines en entreprise).

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

A ce niveau, notre marge de manœuvre est limitée, car nous devons respecter un référentiel national inscrit au BO afin de garantir les équivalences du DSCG à nos étudiants.

Les changements sont initiés par notre conseil de perfectionnement qui se réunit deux fois par an (comme l’exige notre charte qualité). Ce conseil est composé du président régional de l’ordre des experts comptables, du président de l’association des commissaires aux comptes, de directeurs de ressources humaines de directions régionales (ex banques, PME), de représentants de cabinets de recrutement spécialisés en contrôle de gestion et analyse financière et de nos anciens diplômés.

C’est par exemple sur leurs conseils que nous avons inscrit un semestre d’échange à l’international dans notre parcours.


Pierre-Antoine Sprimont, Professeur des universités et Docteur en gestion, est responsable de la filière CCA de Rouen et directeur adjoint de l’IAE. Il enseigne le contrôle de gestion et l’analyse des données. Ses recherches portent sur le management de la performance et les modèles de management.

« L’objectif est de former des collaborateurs opérationnels dans les plus brefs délais et ayant un fort potentiel d’évolution dans les métiers de la finance », Fabien Gerbaud, Responsable du M2 Métiers de la Banque et de la Finance, IAE de Tours

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Professionnel Métiers de la Banque et de la Finance ?

Le Master 2 « Métiers de la Banque et de la Finance » est une formation universitaire proposée en apprentissage. La formation est organisée à partir d’un tronc commun et est scindée en trois options au choix selon le projet professionnel de l’étudiant.

* Option « Finance » : Former les étudiants à l’analyse, au contrôle financier, aux montages financiers et à la gestion de trésorerie.
Débouchés : Directions administratives et financières et fonctions du Back au Middle Office, notamment le contrôle de gestion et reporting.

* Option « Banque et Marchés Financiers » (BMF) : Former les étudiants aux métiers de la banque d’investissement (Finance d’entreprise, Finance de marché et Corporate) et de la banque de détail.
Débouchés : Secteur bancaire, Sociétés de bourse, Assurances, Sociétés de courtage et de conseils en finance, Fonds d’investissement…

* Option « Conseiller Clientèle de Professionnels » (CCPRO) : Former les étudiants à l’aspect commercial de la banque de détail. Interlocuteur privilégié des entrepreneurs individuels (commerçant, artisan, profession libérale…) et des TPE (jusqu’à 1,5 millions d’euros de chiffre d’affaires). Cette option est pilotée avec la collaboration du Centre de la Formation de la Profession Bancaire (CFPB).
Débouchés : Conseiller Clientèle de Professionnels avec une évolution envisageable vers les métiers de « Conseiller Clientèle d’Entreprises » ou de directeur d’agences.

Combien avez-vous de promotions ?

Afin de s’adapter aux évolutions des métiers de la Banque, des marchés financiers et de la finance au sens large, le diplôme a été remodelé. En 1990, a été créé le DESS « Management du secteur financier » (prolongement de l’Institut d’Economie Bancaire de Tours créé en 1976).

Nous profitons encore de l’ancienneté et de la notoriété de ce diplôme. En 2003 a été créé, au sein de l’IAE, le Master 2 Ingénierie et Politique Financières. Le Master 2 « Métiers de la Banque et de la Finance » est né du rapprochement en 2008 de ces deux diplômes au sein d’un unique pôle regroupant les filières afférentes aux domaines de la Banque et de la finance (de marché et d’entreprise).

Sur les trois dernières années, l’effectif du diplôme autour des trois options se compose en moyenne de la façon suivante :
* Option Finance : 15 étudiants
* Option BMF : 15 étudiants
* Option CCPRO : 10 étudiants

À noter toutefois que les effectifs de chaque option restent flexibles.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif est de former des collaborateurs opérationnels dans les plus brefs délais et ayant un fort potentiel d’évolution dans les métiers de la finance. Dès la sortie du diplôme, les cadres financiers seront susceptibles de s’insérer dans des postes à responsabilités, aussi bien dans les directions administratives et financières que dans l’encadrement bancaire.

L’objectif est de donner aux étudiants les moyens d’une grande mobilité et des perspectives de promotion intéressantes au cours de leur carrière. Il faut que chacun, s’il le souhaite, soit en mesure d’évoluer au sein de la banque d’investissement et d’affaires comme au sein de la banque de détail. Il en va de même pour les fonctions financières en entreprise. Ce Master vise donc à proposer un juste équilibre entre une approche technique et une approche plus transversale (droit commercial et des affaires, fiscalité…).

Quels sont les points forts du programme ?

* L’apprentissage, une véritable 1ère expérience professionnelle qui valorise le CV.
Le rythme de l’apprentissage a été élaboré de façon à dispenser les enseignements de manière compacte et homogène, évitant qu’un cours soit réparti sur de nombreuses semaines. Ce calendrier de l’apprentissage permet à l’apprenti d’acquérir rapidement les connaissances théoriques (Analyse financière, Modes de placement (Produits dérivés) et de financement, Gestion de trésorerie, ERP Finance…) nécessaires à la réalisation des missions qui lui seront confiées en entreprise.

* Un équilibre et une interaction entre les interventions des universitaires et des professionnels

* Un tronc commun : Les enseignements dispensés dans le cadre du tronc commun permettent aux étudiants d’envisager une mobilité professionnelle ultérieurement. Certes les options ont pour vocation de les former sur des métiers spécifiques mais il y a toujours la possibilité grâce aux compétences techniques acquises dans le cadre du tronc commun d’évoluer sur d’autres postes : Contrôle de gestion….

* Une méthode d’enseignement qui s’adapte aux besoins de formation des futurs collaborateurs :
Exposés oraux à partir de constitution de dossiers de façon à favoriser le travail en équipe et les aptitudes relationnelles, l’utilisation des outils de bureautique pour la restitution des données, l’esprit d’analyse et de synthèse et l’aisance dans la communication et la négociation commerciale.

Quels sont les profils des étudiants ?

Recrutement des étudiants titulaires
– Soit d’un Master 1 spécialisé en Finances – Comptabilité (IAE et Ecoles de Commerce)
– Soit d’un Master 1 plus généraliste (Filières AES, Economie…) mais avec des prérequis techniques indispensables dans leur cursus d’origine notamment en comptabilité financière et analyse financière.

Au delà du diplôme acquis sur les années antérieures, nous recherchons des profils d’étudiants rigoureux, volontaires, dynamiques et qui ont la fibre commerciale pour les profils CCPRO.

Comment est composé le corps enseignants ?

Les enseignements sont assurés à hauteur de 55 % par des enseignants universitaires ou d’école de commerce et à hauteur de 45 % par des professionnels pour les parcours Option Finance et option BMF.

Pour le parcours CCPRO, l’enseignement dispensé par des professionnels de la Banque est de 65%, le reste étant assuré en tronc commun par des enseignants universitaires. Le partenariat avec le CFPB permet de profiter de son réseau de professionnels et de ses pratiques pédagogiques.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

De nombreux partenariats avec l’ensemble des banques de proximité (Sièges sociaux et Agences) et les banques d’investissement et d’affaires, ainsi que de nombreuses entreprises du tissu économique local.

Nous demandons toutefois une mobilité géographique pour nos étudiants dans le cadre des contrats d’apprentissage, car nous développons également des partenariats notamment avec les sièges de grands groupes situés sur la Région Ile de France. Des aides financières sont alors accordées par le CFAIURC (Centre de Formation d’Apprentis Inter universitaire Région Centre) pour se loger et pour se déplacer.

Le CFAIURC met, à la disposition des étudiants, une plate-forme numérique sur laquelle sont déposées des propositions de contrats d’apprentissage avec les entreprises.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Secteur Bancaire :
* Banque de détail (Particuliers, Professionnels, Entreprises) : Directeur d’agence, Directeur centre d’affaires entreprises, Responsable des engagements, Analyste risques, Trésorier, Contrôleur de gestion, Conseiller Clientèle Professionnels, Conseiller Clientèle Entreprises,

* Banque de financement et d’investissement : Traders, Analyste économique et financier, Analyste financement structuré…

Secteur des entreprises privées (au sens plus large) : Analyste financier, Contrôleur de gestion, Responsable de l’équipe trésorerie Euro-devises au sein du service back office d’un grand groupe international.…

Institutions financières publiques (Caisse des Dépôts, OSÉO) : Analyste financier

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

La formation continue est possible et peut s’inscrire dans un nouveau projet professionnel d’un salarié.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Le diplôme est géré par une équipe pédagogique qui organise régulièrement :

– Des réunions avec les intervenants afin d’ajuster les objectifs et le contenu des cours ainsi que leurs interactions,

– Des réunions avec des responsables du domaine bancaire afin de connaître au mieux leurs besoins en termes de formation pour leurs futurs collaborateurs,

– Des évaluations des cours de la part des étudiants et des réunions d’échange dans une démarche d’amélioration continue.


M. Fabien GERBAUD, PRAG Economie – Gestion à la Faculté de Droit de Tours, Enseignant en Comptabilité financière, Analyse financière et contrôle de gestion et Responsable pédagogique du Master 2 Pro « Métiers de la Banque et de la Finance » à l’IAE de Tours.

« Tous les métiers de contrôle se sont beaucoup développés », Christine Aknin, Responsable recrutement banque, Kelly Services

Quelles sont les tendances 2013 pour les recrutements en banque de réseau ?

Les tendances sont difficiles à discerner. Les sociétés ont une visibilité réduite. C’est difficile de parler de tendance.

Nous constatons plus une posture attentiste de principe. Les demandes des clients sont à court terme. Dans ce contexte les recrutements ne sont pas très dynamiques malgré une pyramide des âges qui devrait être favorable à l’embauche dans les réseaux.

Est-ce que vous voyez des besoins accentués sur certaines compétences ?

Tous les métiers de contrôle se sont beaucoup développés. Il y a donc une forte demande pour des profils expérimentés. On constate également des besoins importants dans les réseaux bancaires d’intérimaires pour des postes de recouvrement et de contentieux auprès des clients professionnels et particuliers.

Comment ont évolué les réseaux bancaires ?

Il y a eu des rationalisations de certains réseaux bancaires et des fusions d’agences.
Le travail en agence a évolué. Les activités de back office et de traitements ont été le plus souvent supprimées permettant aux agences de se réorienter sur des missions de ventes.

Est-ce que les candidats gèrent aujourd’hui leurs carrières différemment en banque de réseau ?

Les candidats sont attentistes. Il faut que l’opportunité soit au dessus de la moyenne. Il y a une certaine frilosité de leur part. Pour eux changer de poste dans ce contexte est toujours une prise de risque en sachant qu’il n’y a pas forcément des écarts de salaire important. C’est souvent d’autres facteurs que la rémunération qui vont motiver un départ. Pour ceux qui envisagent de devenir directeur d’agence la meilleure stratégie est de rester dans la même entité.

Est-ce que les demandes des réseaux ont changé ?

Par réflexe, une entreprise reste très conservatrice. Les réseaux veulent capitaliser sur des compétences. Ils ont tendance à rechercher plus des profils expérimentés avec au minimum 3 ans d’expérience. Ils privilégient les candidats qui ont un parcours linéaire. On revient sur une logique de CV idéal. On constate également une montée des exigences en termes de diplômes avec bac+2 minimum demandé.

Comment se positionne Kelly Services sur ces recrutements bancaires ?

Nous sommes positionnés à la fois sur la banque de marché et la banque de réseau. Historiquement Kelly Services était plus positionné sur la banque de marché. Nous recrutons en majorité des chargés de clientèles et des chargés de clientèle à distance. Nous réalisons aussi des missions en banque privée. Nos missions concernent essentiellement l’Ile de France mais aussi à Lille et Lyon.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Union financière de France (UFF) : Directeur de l’offre financière

Monsieur José Fernandez est nommé directeur de l’offre financière de l’Union financière de France (UFF), à ce poste depuis mai 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Nicolas Schimel, président-directeur général.

Il est ainsi en charge du développement, avec l’ensemble des équipes de la direction de l’offre financière, des solutions financières UFF afin de continuer à proposer une gamme répondant à l’ensemble des besoins évolutifs des réseaux de distribution du groupe UFF et à ceux des Français patrimoniaux.

Il fait partie du comité de direction.

José Fernandez, 40 ans, DU gestion de patrimoine de l’université de Clermont-Ferrand (2006), DESS banque-finance-assurance de l’université Paris-X (1996), a réalisé le parcours suivant :

* 2006-2013 : Barclays Bank, directeur marketing ingénierie produits et mise en marché.

* 2003-2006 : Entenial – Crédit foncier (groupe Caisses d’Epargne), responsable du développement et du marketing banque – épargne – placement.

* 2001-2003 : Erisa – HSBC Assurances, en charge notamment de l’élaboration de nouveaux produits et services (capitalisation, FCP structurés, contrat obsèques) et de l’évolution de la gamme existante (options de pilotage automatique, garanties décès, gamme OPCVM).

* 1998-2001 : GMF Vie, chef de produit.

* Début de carrière au Crédit immobilier de France.

Leyton France : Directeur administratif et financier

Monsieur Jean-Marc Attali est nommé directeur administratif et financier de Leyton France, à ce poste depuis avril 2013.

Jean-Marc Attali, 50 ans, ISC Paris (1985), a réalisé le parcours suivant :

* 2003-2013 : Bertin Technologies, secrétaire général, puis directeur général adjoint finance (2005).

* 2000-2003 : Owendo, directeur administratif et financier.

* 1998-2000 : Pathé Cinémas, directeur administratif et financier.

* 1992-1998 : CNIT (groupe Vivendi), directeur administratif et financier.

* 1991-1992 : Brossette (groupe Wolseley), responsable du contrôle de gestion.

* 1988-1991 : Média System (groupe Publicis), responsable du contrôle de gestion.

* 1987-1988 : Début de carrière comme contrôleur de gestion au sein du Groupe Accor.

Campofrio Food Group (groupe Smithfield Foods) : Chief financial officer Central Europe

Monsieur Frédéric Villain est promu chief financial officer Central Europe de Campofrio Food Group (groupe Smithfield Foods), à ce poste depuis avril 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Bruno Keeris, CEO Central Europe.

Frédéric Villain, HEC (1994), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : Groupe Aoste, chief financial officer.

* 2005-2011 : Pernod Ricard Americas, chief financial officer.

* 2004-2005 : Pernod Ricard Canada, vice-président administration et finances.

* 2002-2004 : Pernod Ricard China, directeur administratif et financier.

* 1998-2002 : Pernod Ricard, responsable audit et développement.

* 1995-1998 : Ernst&Young, auditeur.

Carglass (groupe Belron) : Directeur du contrôle de gestion

Madame Clémence Lavaur est nommée directeur du contrôle de gestion de Carglass France (groupe Belron), à ce poste depuis janvier 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Eric Girard, directeur général.

Elle est ainsi chargée d’identifier et de proposer aux directions générales et opérationnelles les analyses nécessaires à la compréhension et au pilotage de l’activité, dans un objectif global d’amélioration des performances.

Elle manage une équipe de 10 collaborateurs.

Clémence Lavaur, 40 ans, ISC Paris (1995), a réalisé le parcours suivant :

* 2007-2013 : Nouvelles Frontières, directeur yield & contrôle de gestion opérationnel.

* 2005-2007 : Nouvelles Frontières, responsable du contrôle de gestion.

* 2002-2005 : Capgemini, responsable du contrôle de gestion au sein de la division Infogérance.

* 1999-2002 : Début de carrière en tant que contrôleur de gestion à la CNP.

KFC France (groupe Yum! Brands) : Directeur financier

Monsieur Etienne Cousson est promu directeur financier de KFC France (groupe Yum! Brands), à ce poste depuis avril 2013, en remplacement de Monsieur Raphaël Miolane.

Il est membre du comité de direction de KFC.

Etienne Cousson, magistère banque-finance de l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne (1997), a réalisé le parcours suivant :

* 2001-2013 : KFC France, responsable du contrôle de gestion et du développement de la franchise, puis directeur des opérations Franchise et Restaurant Excellence.

* 1999-2001 : PSA Peugeot Citroën, planning analyst.

* NC-1999 : Schneider Electric (en République tchèque), planning assistant.

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« Le Diplôme Universitaire d’Actuaire de Strasbourg est une formation de haut niveau, en trois ans, qui prépare au métier d’Actuaire », Jacques FRANCHI, Responsable du DUAS, Université de Strasbourg

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Actuariat et Gestion du Risque ?

Il est issu de l’ancienne formation en trois ans, constituée de la MSG « Gestion du risque » et du DESS
« Actuariat », créée en 1984 en réponse à la demande de l’industrie.

Et de fait, la filière actuarielle à Strasbourg est encore aujourd’hui axée sur le « Diplôme Universitaire d’Actuariat de Strasbourg » (DUAS), qui délivre le titre d’Actuaire, reconnu par l’Institut des Actuaires (émanation de la profession).

La première année du DUAS se superpose à la troisième année de Licence (L3), effectuée soit en Licence de mathématiques soit en Licence mathématiques-économie, et ses deux dernières années se superposent au Master (M1 et M2). Le DUAS a toujours été fondé sur une interaction entre les deux UFR de Sciences économiques et de Gestion d’une part et de Mathématiques et Informatique d’autre part.

Le renouvellement du contrat quadriennal (co-signé pour la première fois en 2009) entre l’Université de Strasbourg et le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour la période 2013-2017 se trouve coïncider avec une modification du rattachement du DUAS à l’intérieur de l’université de Strasbourg : sa gestion est désormais assurée par l’UFR de Mathématiques et Informatique.

L’intitulé du Master change également, pour devenir le « parcours Actuariat du Master mention Mathématiques et Applications, spécialité Statistique » (cette dénomination alambiquée étant due à la volonté des autorités de réduire le nombre des mentions de Master).

Combien avez-vous de promotions ?

Chaque année nous délivrons entre 15 et 20 diplômes d’actuaire, depuis 1987 sous la forme actuelle ; cela donne donc déjà 25 promotions de diplômés.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le Diplôme Universitaire d’Actuaire de Strasbourg (DUAS) est une formation de haut niveau, en trois ans, qui prépare au métier d’Actuaire.

En tant qu’expert en mathématiques financières, ce qui inclut calcul des probabilités et statistique, le futur actuaire doit avoir une bonne base mathématique combinée avec des connaissances solides en économie, en gestion et en finance. Il doit en outre être déjà instruit des problématiques essentielles rencontrées par les actuaires en exercice.

Quels sont les points forts du programme ?

L’actuaire est un spécialiste de la gestion du risque qui réalise des études économiques, financières et statistique dans le but de mettre au point ou de modifier des contrats d’assurances, qui évalue les risques et les coûts pour les assurés et les assureurs et fixe les tarifs des cotisations en veillant à la rentabilité de l’entreprise, qui suit les résultats d’exploitation et surveille les réserves financières de sa compagnie.

Pour mener à bien ces différentes tâches, il doit non seulement maîtriser les outils probabilistes, statistiques, et informatiques, mais aussi être compétent en comptabilité et dans les aspects juridiques, financiers et fiscaux.

Nous proposons donc une formation pluridisciplinaire, qui tire pleinement profit de la collaboration entre l’UFR de Mathématique et d’Informatique et la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, ainsi que de la proximité de pays à riche tradition actuarielle universitaire (Allemagne, Autriche, Belgique, Luxembourg, Suisse).

Le Diplôme Universitaire d’Actuariat de Strasbourg est un diplôme en trois ans, reconnu par l’Institut des Actuaires, qui confère le titre de membre associé de l’Institut des Actuaires.

Quels sont les profils des étudiants ?

Ils sont issus d’un L2 soit de mathématiques soit de mathématiques-économie, ou bien de classe préparatoire aux grandes écoles, de commerce ou d’ingénieurs.

Un concours national d’entrée en Licence 3-DUAS 1 sera mis en place pour l’année 2014, commun avec les formations en actuariat de Brest (Euria), Lyon (Ifsa) et Paris (Isup et Dauphine).

Cette année 2013 nous recruterons encore nos étudiants sur dossier et après un entretien (la date limite de dépôt des dossiers est fixée au 15 juin 2013 ; il y a une pré-inscription à effectuer avant ; voir notre site web.

Dans l’avenir une possibilité d’accès direct en Master 1-Duas 2 selon ces modalités sera maintenue.

Comment est composé le corps enseignant ?

La majorité, sont des enseignants-chercheurs de la faculté de Mathématiques et Informatique et de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, relevant de l’Université de Strasbourg. D’autres sont des professeurs invités étrangers, universitaires spécialistes de branches particulières de l’actuariat et professeurs titulaires en Belgique ou en Suisse.

Enfin un quart des cours sont assurés par des intervenants professionnels, actuaires confirmés, en poste au sein des plus grandes institutions et entreprises de l’assurance (ou bien encore : du conseil, de la banque, du contrôle, de l’audit).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Hors l’intervention de professionnels extra-universitaires dont nous bénéficions dans plusieurs cours (comme mentionné ci-dessus), plusieurs entreprises nous prennent régulièrement des étudiants en stage. Ces stages (à Strasbourg, Paris et à l’étranger) durent au total au moins 6 mois ; le tuteur académique est à même de discuter avec le maître de stage des problématiques les plus récentes à l’occasion de la rédaction du mémoire de stage et de sa soutenance.

Par ailleurs des actuaires employés par des grandes entreprises viennent présenter leur activité devant nos étudiants.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Avec 25 promotions d’anciens étudiants, nous en trouvons dans des fonctions de direction, de conseil, de supervision, en France et à l’étranger, et cela plus précisément dans les spécialités suivantes :
– responsable d’études actuarielles, en vie ou non-vie ;
– responsable des tarifications, des provisions et d’inventaire ;
– actuaires consultants en retraite, prévoyance et santé ou en réassurance ;
– gestionnaires du risque en assurance, réassurance ou en finance ;
– audit des sociétés d’assurance ;
– chef de brigade à l’Autorité de Contrôle Prudentiel.

L’un de nos anciens étudiants est aujourd’hui à la fois directeur d’entreprise et vice-président de l’Institut des Actuaires.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Nous accueillons en seconde année (niveau M1) après examen de leur dossier quelques étudiants n’ayant pas suivi notre première année (de niveau L3). Mais nous n’avons pas de formation continue proprement dite.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous avons des contacts avec l’évolution de la pratique actuarielle réelle, via les invitations d’universitaires étrangers spécialistes de cette branche, avec les anciens étudiants, et via les recherches universitaires sur les sujets de pointe en mathématiques de la finance et de l’actuariat.


Jacques FRANCHI est professeur de mathématiques à l’Université de Strasbourg, probabiliste spécialisé en théorie des processus aléatoires évoluant des diverses structures géométriques (variétés riemanniennes ou relativistes). Il est auteur d’une série d’articles de recherche sur ce sujet, ainsi que de livres de recherche (Hyperbolic dynamics and Brownian motion, avec Y. Le Jan ; Oxford University Press 2013) ou d’enseignement (Processus aléatoires à temps discret ; Ellipses 2013. Et : Calcul des probabilités, 3ème édition, avec D. Foata et A. Fuchs ; Dunod 2012).

Quel recruteur en Banque de Réseau ? Découvrez la Banque Populaire avec Hervé Barcel, Chargé de Clientèle Professionnelle Adjoint de Direction.

Hervé Barcel, Chargé De Clientèle Professionnelle Adjoint De Direction, La banque populaire est une banque coopérative et régionale

Je suis actuellement responsable de clientèle professionnelle et adjoint de direction d’une agence de 7 personnes située dans le 8e arrondissement de Lyon.

Après avoir été commercial pendant 4 ans successivement dans le secteur des vérandas puis publicitaire, j’intègre la banque populaire en juin 2004 au poste de responsable d’accueil. Je me rends très vite compte que le secteur bancaire offre de multiples opportunités de carrière et qu’il me permettra de poursuivre dans la vente tout en ayant une approche commerciale tournée client.

La banque populaire me permet alors d’intégrer une cession de brevet professionnel banque que j’obtiens en 2008. Entre temps j’évolue au poste de responsable clientèle particuliers en 2007.
Après l’obtention du BP, j’intègre l’institut technique bancaire (ITB) que j’obtiens en 2010. Ce parcours de formation de 4 ans m’a permis de me perfectionner et de mieux appréhender le secteur bancaire et l’environnement dans laquelle il évolue.
Cette formation me permet aujourd’hui de prétendre à des postes de management comme aujourd’hui puisque j’interviens en appui de mon directeur d’agence sur la gestion courante de mon agence et l’animation de réunions d’agence et d’actions commerciales.

J’évolue sur le poste de responsable clientèle professionnelle depuis fin 2011.

La banque populaire est une banque coopérative et régionale. Elle se revendique proche de ses clients. Elle est d’ailleurs la seule banque en France a être certifiée par l’AFNOR pour la qualité des services, du traitement des réclamations et du conseil.

À titre personnel, j’apprécie particulièrement le fait d’être unique interlocuteur de mes clients dans le cadre de la double relation part et pro. Je peux avoir une approche globale avec mes clients et les accompagner dans leurs projets au niveau des financements de l’épargne et de l’assurance.

Pour conclure je dirai qu’il n’existe à mon sens pas de banque parfaite… Mais la banque populaire et les personnels qui la composent mettent tout en œuvre pour satisfaire les clients et pérenniser les relations commerciales.

Une banque pour laquelle nous sommes heureux de travailler.

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