« L’objectif est de former des collaborateurs opérationnels dans les plus brefs délais et ayant un fort potentiel d’évolution dans les métiers de la finance », Fabien Gerbaud, Responsable du M2 Métiers de la Banque et de la Finance, IAE de Tours

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Professionnel Métiers de la Banque et de la Finance ?

Le Master 2 « Métiers de la Banque et de la Finance » est une formation universitaire proposée en apprentissage. La formation est organisée à partir d’un tronc commun et est scindée en trois options au choix selon le projet professionnel de l’étudiant.

* Option « Finance » : Former les étudiants à l’analyse, au contrôle financier, aux montages financiers et à la gestion de trésorerie.
Débouchés : Directions administratives et financières et fonctions du Back au Middle Office, notamment le contrôle de gestion et reporting.

* Option « Banque et Marchés Financiers » (BMF) : Former les étudiants aux métiers de la banque d’investissement (Finance d’entreprise, Finance de marché et Corporate) et de la banque de détail.
Débouchés : Secteur bancaire, Sociétés de bourse, Assurances, Sociétés de courtage et de conseils en finance, Fonds d’investissement…

* Option « Conseiller Clientèle de Professionnels » (CCPRO) : Former les étudiants à l’aspect commercial de la banque de détail. Interlocuteur privilégié des entrepreneurs individuels (commerçant, artisan, profession libérale…) et des TPE (jusqu’à 1,5 millions d’euros de chiffre d’affaires). Cette option est pilotée avec la collaboration du Centre de la Formation de la Profession Bancaire (CFPB).
Débouchés : Conseiller Clientèle de Professionnels avec une évolution envisageable vers les métiers de « Conseiller Clientèle d’Entreprises » ou de directeur d’agences.

Combien avez-vous de promotions ?

Afin de s’adapter aux évolutions des métiers de la Banque, des marchés financiers et de la finance au sens large, le diplôme a été remodelé. En 1990, a été créé le DESS « Management du secteur financier » (prolongement de l’Institut d’Economie Bancaire de Tours créé en 1976).

Nous profitons encore de l’ancienneté et de la notoriété de ce diplôme. En 2003 a été créé, au sein de l’IAE, le Master 2 Ingénierie et Politique Financières. Le Master 2 « Métiers de la Banque et de la Finance » est né du rapprochement en 2008 de ces deux diplômes au sein d’un unique pôle regroupant les filières afférentes aux domaines de la Banque et de la finance (de marché et d’entreprise).

Sur les trois dernières années, l’effectif du diplôme autour des trois options se compose en moyenne de la façon suivante :
* Option Finance : 15 étudiants
* Option BMF : 15 étudiants
* Option CCPRO : 10 étudiants

À noter toutefois que les effectifs de chaque option restent flexibles.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif est de former des collaborateurs opérationnels dans les plus brefs délais et ayant un fort potentiel d’évolution dans les métiers de la finance. Dès la sortie du diplôme, les cadres financiers seront susceptibles de s’insérer dans des postes à responsabilités, aussi bien dans les directions administratives et financières que dans l’encadrement bancaire.

L’objectif est de donner aux étudiants les moyens d’une grande mobilité et des perspectives de promotion intéressantes au cours de leur carrière. Il faut que chacun, s’il le souhaite, soit en mesure d’évoluer au sein de la banque d’investissement et d’affaires comme au sein de la banque de détail. Il en va de même pour les fonctions financières en entreprise. Ce Master vise donc à proposer un juste équilibre entre une approche technique et une approche plus transversale (droit commercial et des affaires, fiscalité…).

Quels sont les points forts du programme ?

* L’apprentissage, une véritable 1ère expérience professionnelle qui valorise le CV.
Le rythme de l’apprentissage a été élaboré de façon à dispenser les enseignements de manière compacte et homogène, évitant qu’un cours soit réparti sur de nombreuses semaines. Ce calendrier de l’apprentissage permet à l’apprenti d’acquérir rapidement les connaissances théoriques (Analyse financière, Modes de placement (Produits dérivés) et de financement, Gestion de trésorerie, ERP Finance…) nécessaires à la réalisation des missions qui lui seront confiées en entreprise.

* Un équilibre et une interaction entre les interventions des universitaires et des professionnels

* Un tronc commun : Les enseignements dispensés dans le cadre du tronc commun permettent aux étudiants d’envisager une mobilité professionnelle ultérieurement. Certes les options ont pour vocation de les former sur des métiers spécifiques mais il y a toujours la possibilité grâce aux compétences techniques acquises dans le cadre du tronc commun d’évoluer sur d’autres postes : Contrôle de gestion….

* Une méthode d’enseignement qui s’adapte aux besoins de formation des futurs collaborateurs :
Exposés oraux à partir de constitution de dossiers de façon à favoriser le travail en équipe et les aptitudes relationnelles, l’utilisation des outils de bureautique pour la restitution des données, l’esprit d’analyse et de synthèse et l’aisance dans la communication et la négociation commerciale.

Quels sont les profils des étudiants ?

Recrutement des étudiants titulaires
– Soit d’un Master 1 spécialisé en Finances – Comptabilité (IAE et Ecoles de Commerce)
– Soit d’un Master 1 plus généraliste (Filières AES, Economie…) mais avec des prérequis techniques indispensables dans leur cursus d’origine notamment en comptabilité financière et analyse financière.

Au delà du diplôme acquis sur les années antérieures, nous recherchons des profils d’étudiants rigoureux, volontaires, dynamiques et qui ont la fibre commerciale pour les profils CCPRO.

Comment est composé le corps enseignants ?

Les enseignements sont assurés à hauteur de 55 % par des enseignants universitaires ou d’école de commerce et à hauteur de 45 % par des professionnels pour les parcours Option Finance et option BMF.

Pour le parcours CCPRO, l’enseignement dispensé par des professionnels de la Banque est de 65%, le reste étant assuré en tronc commun par des enseignants universitaires. Le partenariat avec le CFPB permet de profiter de son réseau de professionnels et de ses pratiques pédagogiques.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

De nombreux partenariats avec l’ensemble des banques de proximité (Sièges sociaux et Agences) et les banques d’investissement et d’affaires, ainsi que de nombreuses entreprises du tissu économique local.

Nous demandons toutefois une mobilité géographique pour nos étudiants dans le cadre des contrats d’apprentissage, car nous développons également des partenariats notamment avec les sièges de grands groupes situés sur la Région Ile de France. Des aides financières sont alors accordées par le CFAIURC (Centre de Formation d’Apprentis Inter universitaire Région Centre) pour se loger et pour se déplacer.

Le CFAIURC met, à la disposition des étudiants, une plate-forme numérique sur laquelle sont déposées des propositions de contrats d’apprentissage avec les entreprises.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Secteur Bancaire :
* Banque de détail (Particuliers, Professionnels, Entreprises) : Directeur d’agence, Directeur centre d’affaires entreprises, Responsable des engagements, Analyste risques, Trésorier, Contrôleur de gestion, Conseiller Clientèle Professionnels, Conseiller Clientèle Entreprises,

* Banque de financement et d’investissement : Traders, Analyste économique et financier, Analyste financement structuré…

Secteur des entreprises privées (au sens plus large) : Analyste financier, Contrôleur de gestion, Responsable de l’équipe trésorerie Euro-devises au sein du service back office d’un grand groupe international.…

Institutions financières publiques (Caisse des Dépôts, OSÉO) : Analyste financier

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

La formation continue est possible et peut s’inscrire dans un nouveau projet professionnel d’un salarié.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Le diplôme est géré par une équipe pédagogique qui organise régulièrement :

– Des réunions avec les intervenants afin d’ajuster les objectifs et le contenu des cours ainsi que leurs interactions,

– Des réunions avec des responsables du domaine bancaire afin de connaître au mieux leurs besoins en termes de formation pour leurs futurs collaborateurs,

– Des évaluations des cours de la part des étudiants et des réunions d’échange dans une démarche d’amélioration continue.


M. Fabien GERBAUD, PRAG Economie – Gestion à la Faculté de Droit de Tours, Enseignant en Comptabilité financière, Analyse financière et contrôle de gestion et Responsable pédagogique du Master 2 Pro « Métiers de la Banque et de la Finance » à l’IAE de Tours.

« Tous les métiers de contrôle se sont beaucoup développés », Christine Aknin, Responsable recrutement banque, Kelly Services

Quelles sont les tendances 2013 pour les recrutements en banque de réseau ?

Les tendances sont difficiles à discerner. Les sociétés ont une visibilité réduite. C’est difficile de parler de tendance.

Nous constatons plus une posture attentiste de principe. Les demandes des clients sont à court terme. Dans ce contexte les recrutements ne sont pas très dynamiques malgré une pyramide des âges qui devrait être favorable à l’embauche dans les réseaux.

Est-ce que vous voyez des besoins accentués sur certaines compétences ?

Tous les métiers de contrôle se sont beaucoup développés. Il y a donc une forte demande pour des profils expérimentés. On constate également des besoins importants dans les réseaux bancaires d’intérimaires pour des postes de recouvrement et de contentieux auprès des clients professionnels et particuliers.

Comment ont évolué les réseaux bancaires ?

Il y a eu des rationalisations de certains réseaux bancaires et des fusions d’agences.
Le travail en agence a évolué. Les activités de back office et de traitements ont été le plus souvent supprimées permettant aux agences de se réorienter sur des missions de ventes.

Est-ce que les candidats gèrent aujourd’hui leurs carrières différemment en banque de réseau ?

Les candidats sont attentistes. Il faut que l’opportunité soit au dessus de la moyenne. Il y a une certaine frilosité de leur part. Pour eux changer de poste dans ce contexte est toujours une prise de risque en sachant qu’il n’y a pas forcément des écarts de salaire important. C’est souvent d’autres facteurs que la rémunération qui vont motiver un départ. Pour ceux qui envisagent de devenir directeur d’agence la meilleure stratégie est de rester dans la même entité.

Est-ce que les demandes des réseaux ont changé ?

Par réflexe, une entreprise reste très conservatrice. Les réseaux veulent capitaliser sur des compétences. Ils ont tendance à rechercher plus des profils expérimentés avec au minimum 3 ans d’expérience. Ils privilégient les candidats qui ont un parcours linéaire. On revient sur une logique de CV idéal. On constate également une montée des exigences en termes de diplômes avec bac+2 minimum demandé.

Comment se positionne Kelly Services sur ces recrutements bancaires ?

Nous sommes positionnés à la fois sur la banque de marché et la banque de réseau. Historiquement Kelly Services était plus positionné sur la banque de marché. Nous recrutons en majorité des chargés de clientèles et des chargés de clientèle à distance. Nous réalisons aussi des missions en banque privée. Nos missions concernent essentiellement l’Ile de France mais aussi à Lille et Lyon.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Union financière de France (UFF) : Directeur de l’offre financière

Monsieur José Fernandez est nommé directeur de l’offre financière de l’Union financière de France (UFF), à ce poste depuis mai 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Nicolas Schimel, président-directeur général.

Il est ainsi en charge du développement, avec l’ensemble des équipes de la direction de l’offre financière, des solutions financières UFF afin de continuer à proposer une gamme répondant à l’ensemble des besoins évolutifs des réseaux de distribution du groupe UFF et à ceux des Français patrimoniaux.

Il fait partie du comité de direction.

José Fernandez, 40 ans, DU gestion de patrimoine de l’université de Clermont-Ferrand (2006), DESS banque-finance-assurance de l’université Paris-X (1996), a réalisé le parcours suivant :

* 2006-2013 : Barclays Bank, directeur marketing ingénierie produits et mise en marché.

* 2003-2006 : Entenial – Crédit foncier (groupe Caisses d’Epargne), responsable du développement et du marketing banque – épargne – placement.

* 2001-2003 : Erisa – HSBC Assurances, en charge notamment de l’élaboration de nouveaux produits et services (capitalisation, FCP structurés, contrat obsèques) et de l’évolution de la gamme existante (options de pilotage automatique, garanties décès, gamme OPCVM).

* 1998-2001 : GMF Vie, chef de produit.

* Début de carrière au Crédit immobilier de France.

Leyton France : Directeur administratif et financier

Monsieur Jean-Marc Attali est nommé directeur administratif et financier de Leyton France, à ce poste depuis avril 2013.

Jean-Marc Attali, 50 ans, ISC Paris (1985), a réalisé le parcours suivant :

* 2003-2013 : Bertin Technologies, secrétaire général, puis directeur général adjoint finance (2005).

* 2000-2003 : Owendo, directeur administratif et financier.

* 1998-2000 : Pathé Cinémas, directeur administratif et financier.

* 1992-1998 : CNIT (groupe Vivendi), directeur administratif et financier.

* 1991-1992 : Brossette (groupe Wolseley), responsable du contrôle de gestion.

* 1988-1991 : Média System (groupe Publicis), responsable du contrôle de gestion.

* 1987-1988 : Début de carrière comme contrôleur de gestion au sein du Groupe Accor.

Campofrio Food Group (groupe Smithfield Foods) : Chief financial officer Central Europe

Monsieur Frédéric Villain est promu chief financial officer Central Europe de Campofrio Food Group (groupe Smithfield Foods), à ce poste depuis avril 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Bruno Keeris, CEO Central Europe.

Frédéric Villain, HEC (1994), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : Groupe Aoste, chief financial officer.

* 2005-2011 : Pernod Ricard Americas, chief financial officer.

* 2004-2005 : Pernod Ricard Canada, vice-président administration et finances.

* 2002-2004 : Pernod Ricard China, directeur administratif et financier.

* 1998-2002 : Pernod Ricard, responsable audit et développement.

* 1995-1998 : Ernst&Young, auditeur.

Carglass (groupe Belron) : Directeur du contrôle de gestion

Madame Clémence Lavaur est nommée directeur du contrôle de gestion de Carglass France (groupe Belron), à ce poste depuis janvier 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Eric Girard, directeur général.

Elle est ainsi chargée d’identifier et de proposer aux directions générales et opérationnelles les analyses nécessaires à la compréhension et au pilotage de l’activité, dans un objectif global d’amélioration des performances.

Elle manage une équipe de 10 collaborateurs.

Clémence Lavaur, 40 ans, ISC Paris (1995), a réalisé le parcours suivant :

* 2007-2013 : Nouvelles Frontières, directeur yield & contrôle de gestion opérationnel.

* 2005-2007 : Nouvelles Frontières, responsable du contrôle de gestion.

* 2002-2005 : Capgemini, responsable du contrôle de gestion au sein de la division Infogérance.

* 1999-2002 : Début de carrière en tant que contrôleur de gestion à la CNP.

KFC France (groupe Yum! Brands) : Directeur financier

Monsieur Etienne Cousson est promu directeur financier de KFC France (groupe Yum! Brands), à ce poste depuis avril 2013, en remplacement de Monsieur Raphaël Miolane.

Il est membre du comité de direction de KFC.

Etienne Cousson, magistère banque-finance de l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne (1997), a réalisé le parcours suivant :

* 2001-2013 : KFC France, responsable du contrôle de gestion et du développement de la franchise, puis directeur des opérations Franchise et Restaurant Excellence.

* 1999-2001 : PSA Peugeot Citroën, planning analyst.

* NC-1999 : Schneider Electric (en République tchèque), planning assistant.

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« Le Diplôme Universitaire d’Actuaire de Strasbourg est une formation de haut niveau, en trois ans, qui prépare au métier d’Actuaire », Jacques FRANCHI, Responsable du DUAS, Université de Strasbourg

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Actuariat et Gestion du Risque ?

Il est issu de l’ancienne formation en trois ans, constituée de la MSG « Gestion du risque » et du DESS
« Actuariat », créée en 1984 en réponse à la demande de l’industrie.

Et de fait, la filière actuarielle à Strasbourg est encore aujourd’hui axée sur le « Diplôme Universitaire d’Actuariat de Strasbourg » (DUAS), qui délivre le titre d’Actuaire, reconnu par l’Institut des Actuaires (émanation de la profession).

La première année du DUAS se superpose à la troisième année de Licence (L3), effectuée soit en Licence de mathématiques soit en Licence mathématiques-économie, et ses deux dernières années se superposent au Master (M1 et M2). Le DUAS a toujours été fondé sur une interaction entre les deux UFR de Sciences économiques et de Gestion d’une part et de Mathématiques et Informatique d’autre part.

Le renouvellement du contrat quadriennal (co-signé pour la première fois en 2009) entre l’Université de Strasbourg et le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour la période 2013-2017 se trouve coïncider avec une modification du rattachement du DUAS à l’intérieur de l’université de Strasbourg : sa gestion est désormais assurée par l’UFR de Mathématiques et Informatique.

L’intitulé du Master change également, pour devenir le « parcours Actuariat du Master mention Mathématiques et Applications, spécialité Statistique » (cette dénomination alambiquée étant due à la volonté des autorités de réduire le nombre des mentions de Master).

Combien avez-vous de promotions ?

Chaque année nous délivrons entre 15 et 20 diplômes d’actuaire, depuis 1987 sous la forme actuelle ; cela donne donc déjà 25 promotions de diplômés.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le Diplôme Universitaire d’Actuaire de Strasbourg (DUAS) est une formation de haut niveau, en trois ans, qui prépare au métier d’Actuaire.

En tant qu’expert en mathématiques financières, ce qui inclut calcul des probabilités et statistique, le futur actuaire doit avoir une bonne base mathématique combinée avec des connaissances solides en économie, en gestion et en finance. Il doit en outre être déjà instruit des problématiques essentielles rencontrées par les actuaires en exercice.

Quels sont les points forts du programme ?

L’actuaire est un spécialiste de la gestion du risque qui réalise des études économiques, financières et statistique dans le but de mettre au point ou de modifier des contrats d’assurances, qui évalue les risques et les coûts pour les assurés et les assureurs et fixe les tarifs des cotisations en veillant à la rentabilité de l’entreprise, qui suit les résultats d’exploitation et surveille les réserves financières de sa compagnie.

Pour mener à bien ces différentes tâches, il doit non seulement maîtriser les outils probabilistes, statistiques, et informatiques, mais aussi être compétent en comptabilité et dans les aspects juridiques, financiers et fiscaux.

Nous proposons donc une formation pluridisciplinaire, qui tire pleinement profit de la collaboration entre l’UFR de Mathématique et d’Informatique et la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, ainsi que de la proximité de pays à riche tradition actuarielle universitaire (Allemagne, Autriche, Belgique, Luxembourg, Suisse).

Le Diplôme Universitaire d’Actuariat de Strasbourg est un diplôme en trois ans, reconnu par l’Institut des Actuaires, qui confère le titre de membre associé de l’Institut des Actuaires.

Quels sont les profils des étudiants ?

Ils sont issus d’un L2 soit de mathématiques soit de mathématiques-économie, ou bien de classe préparatoire aux grandes écoles, de commerce ou d’ingénieurs.

Un concours national d’entrée en Licence 3-DUAS 1 sera mis en place pour l’année 2014, commun avec les formations en actuariat de Brest (Euria), Lyon (Ifsa) et Paris (Isup et Dauphine).

Cette année 2013 nous recruterons encore nos étudiants sur dossier et après un entretien (la date limite de dépôt des dossiers est fixée au 15 juin 2013 ; il y a une pré-inscription à effectuer avant ; voir notre site web.

Dans l’avenir une possibilité d’accès direct en Master 1-Duas 2 selon ces modalités sera maintenue.

Comment est composé le corps enseignant ?

La majorité, sont des enseignants-chercheurs de la faculté de Mathématiques et Informatique et de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, relevant de l’Université de Strasbourg. D’autres sont des professeurs invités étrangers, universitaires spécialistes de branches particulières de l’actuariat et professeurs titulaires en Belgique ou en Suisse.

Enfin un quart des cours sont assurés par des intervenants professionnels, actuaires confirmés, en poste au sein des plus grandes institutions et entreprises de l’assurance (ou bien encore : du conseil, de la banque, du contrôle, de l’audit).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Hors l’intervention de professionnels extra-universitaires dont nous bénéficions dans plusieurs cours (comme mentionné ci-dessus), plusieurs entreprises nous prennent régulièrement des étudiants en stage. Ces stages (à Strasbourg, Paris et à l’étranger) durent au total au moins 6 mois ; le tuteur académique est à même de discuter avec le maître de stage des problématiques les plus récentes à l’occasion de la rédaction du mémoire de stage et de sa soutenance.

Par ailleurs des actuaires employés par des grandes entreprises viennent présenter leur activité devant nos étudiants.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Avec 25 promotions d’anciens étudiants, nous en trouvons dans des fonctions de direction, de conseil, de supervision, en France et à l’étranger, et cela plus précisément dans les spécialités suivantes :
– responsable d’études actuarielles, en vie ou non-vie ;
– responsable des tarifications, des provisions et d’inventaire ;
– actuaires consultants en retraite, prévoyance et santé ou en réassurance ;
– gestionnaires du risque en assurance, réassurance ou en finance ;
– audit des sociétés d’assurance ;
– chef de brigade à l’Autorité de Contrôle Prudentiel.

L’un de nos anciens étudiants est aujourd’hui à la fois directeur d’entreprise et vice-président de l’Institut des Actuaires.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Nous accueillons en seconde année (niveau M1) après examen de leur dossier quelques étudiants n’ayant pas suivi notre première année (de niveau L3). Mais nous n’avons pas de formation continue proprement dite.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous avons des contacts avec l’évolution de la pratique actuarielle réelle, via les invitations d’universitaires étrangers spécialistes de cette branche, avec les anciens étudiants, et via les recherches universitaires sur les sujets de pointe en mathématiques de la finance et de l’actuariat.


Jacques FRANCHI est professeur de mathématiques à l’Université de Strasbourg, probabiliste spécialisé en théorie des processus aléatoires évoluant des diverses structures géométriques (variétés riemanniennes ou relativistes). Il est auteur d’une série d’articles de recherche sur ce sujet, ainsi que de livres de recherche (Hyperbolic dynamics and Brownian motion, avec Y. Le Jan ; Oxford University Press 2013) ou d’enseignement (Processus aléatoires à temps discret ; Ellipses 2013. Et : Calcul des probabilités, 3ème édition, avec D. Foata et A. Fuchs ; Dunod 2012).

Quel recruteur en Banque de Réseau ? Découvrez la Banque Populaire avec Hervé Barcel, Chargé de Clientèle Professionnelle Adjoint de Direction.

Hervé Barcel, Chargé De Clientèle Professionnelle Adjoint De Direction, La banque populaire est une banque coopérative et régionale

Je suis actuellement responsable de clientèle professionnelle et adjoint de direction d’une agence de 7 personnes située dans le 8e arrondissement de Lyon.

Après avoir été commercial pendant 4 ans successivement dans le secteur des vérandas puis publicitaire, j’intègre la banque populaire en juin 2004 au poste de responsable d’accueil. Je me rends très vite compte que le secteur bancaire offre de multiples opportunités de carrière et qu’il me permettra de poursuivre dans la vente tout en ayant une approche commerciale tournée client.

La banque populaire me permet alors d’intégrer une cession de brevet professionnel banque que j’obtiens en 2008. Entre temps j’évolue au poste de responsable clientèle particuliers en 2007.
Après l’obtention du BP, j’intègre l’institut technique bancaire (ITB) que j’obtiens en 2010. Ce parcours de formation de 4 ans m’a permis de me perfectionner et de mieux appréhender le secteur bancaire et l’environnement dans laquelle il évolue.
Cette formation me permet aujourd’hui de prétendre à des postes de management comme aujourd’hui puisque j’interviens en appui de mon directeur d’agence sur la gestion courante de mon agence et l’animation de réunions d’agence et d’actions commerciales.

J’évolue sur le poste de responsable clientèle professionnelle depuis fin 2011.

La banque populaire est une banque coopérative et régionale. Elle se revendique proche de ses clients. Elle est d’ailleurs la seule banque en France a être certifiée par l’AFNOR pour la qualité des services, du traitement des réclamations et du conseil.

À titre personnel, j’apprécie particulièrement le fait d’être unique interlocuteur de mes clients dans le cadre de la double relation part et pro. Je peux avoir une approche globale avec mes clients et les accompagner dans leurs projets au niveau des financements de l’épargne et de l’assurance.

Pour conclure je dirai qu’il n’existe à mon sens pas de banque parfaite… Mais la banque populaire et les personnels qui la composent mettent tout en œuvre pour satisfaire les clients et pérenniser les relations commerciales.

Une banque pour laquelle nous sommes heureux de travailler.

+ d’avis sur la Banque Populaire

« Nous travaillons en forte concertation avec l’Institut des Actuaires, pour que notre formation soit toujours en conformité avec les avancées techniques », Franck Vermet, Responsable de la Licence Mathématiques Financières, Euro-Institut d’Actuariat

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Licence Mathématiques Appliquées et Sciences Sociales Parcours Mathématiques Financières ?

Créé en 1989 par Hervé Le Borgne, Actuaire, avec adaptation au LMD en 2004, le parcours « mathématiques financières » existe pour la troisième année de Licence MASS. Il constitue la première année d’une formation en trois ans (L3 MASS « mathématiques financières » et Master Actuariat) reconnue par l’Institut des Actuaires français et pouvant délivrer le titre d’actuaire.

Combien avez-vous de promotions ?

Cette année sortira la 22ème promotion de l’EURIA, suite au parcours de 3 ans licence mathématiques financières et master actuariat. A la création, les promotions comptaient une quinzaine d’étudiants et depuis quelques années, elles comptent 25 à 35 étudiants.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la Licence mathématiques financières est de donner aux étudiants une vision de base des outils actuariels ainsi que des connaissances généralistes dans les domaines connexes (mathématiques appliquées, comptabilité, environnement juridique, gestion, économie, langues…), et ainsi de permettre aux étudiants de poursuivre la formation en trois ans de l’EURIA (L3 MASS « mathématiques financières » et Master Actuariat).

Quels sont les points forts du programme ?

Les points forts du programme sont les suivants :
– Mathématiques de base (analyse, intégration, probabilités, statistique, optimisation, …) en vue d’une poursuite d’étude dans un Master d’actuariat (ou Mathématiques financières);
– Analyse et traitement mathématique et statistique des problèmes économiques et sociaux ;
– Mathématiques financières de base ;
– Informatique (notamment langage R et VBA) ;
– Anglais économique et scientifique ;
– Compétences de base en comptabilité, économie générale, commerce et droit.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants proviennent majoritairement des classes préparatoires à dominante mathématique, et également de Licence de Mathématiques ou MASS.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est constitué d’enseignants-chercheurs de l’université de Bretagne Occidentale et d’intervenants professionnels pour les matières plus directement liées au métier d’actuaire. Cette complémentarité nous semble essentielle pour que les étudiants acquièrent à la fois les connaissances théoriques et pratiques pour affronter leur quotidien de demain.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Volontairement, nous avons souhaité être proches des entreprises et des actuaires pour préparer les étudiants au monde du travail. Nous avons donc de très nombreuses relations avec les entreprises : interventions pour des cours, partenariat donnant lieu à des stages, et présence de 4 actuaires (venant de 4 entreprises différentes) dans le Collège de Direction de l’Euria.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La très grande majorité des étudiants poursuivent leurs études en Master d’Actuariat à Brest et deviennent ainsi Actuaire. Une fois dans le monde professionnel, les actuaires travaillent dans les domaines de l’assurance, du conseil ou de la banque. Nous gardons de très bons contacts avec nos anciens et sommes proches de l’Association des Actuaires de Bretagne (A2B), association qui comme son nom l’indique regroupe les actuaires sortis de l’Euria suite au parcours de 3 ans.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, notre formation est depuis peu accessible en VAE.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous travaillons en forte concertation avec l’Institut des Actuaires, pour que notre formation soit toujours en conformité avec les avancées techniques et les besoins du métier d’actuaire.

Afin de conserver la possibilité de délivrer le titre d’Actuaire au terme du cycle de 3 ans, nous sommes régulièrement audités par l’Institut des Actuaires, qui vérifie que notre programme, nos intervenants et notre cursus sont conformes à ses exigences.


J’ai suivi mes études universitaires en Mathématiques à l’Université de Rennes 1, où j’ai obtenu mon Doctorat en Mathématiques et Applications en 1994. Je suis Maître de conférences à Brest à l’Université de Bretagne Occidentale depuis 1996.
J’ai été Directeur du Département de Mathématiques de 2003 à 2007 et je suis Directeur des Etudes de l’EURIA (Euro-Institut d’Actuariat) depuis 2011.
Mes activités de recherche portent sur la théorie des probabilités, plus précisément les modèles de réseaux de neurones (modèle de Hopfield, modèles de mémoire associative), la physique statistique, les algorithmes stochastiques, les marches aléatoires, les modèles de télécommunication.
J’effectue une grande partie de mes enseignements à l’EURIA, où j’enseigne les probabilités, les statistiques, la simulation stochastique, l’informatique, l’analyse de données, et les mathématiques actuarielles.

« Son objectif est de former des ingénieurs financiers pouvant exercer aussi bien en Banque d’Affaires ou en Cabinet de Conseil », Philippe Raimbourg, Responsable de l’Executive Mastère Spécialisé Ingénierie financière et fiscale, ESCP Europe.

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’Executive Mastère Spécialisé Ingénierie financière et fiscale ? Combien avez-vous de promotions ?

Le Mastère IFF procède de la transformation d’un programme de formation continue dédié au droit. Il a vu le jour en 2004.

Nous en sommes donc aujourd’hui à la dixième promotion.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’Executive Mastère Spécialisé Ingénierie Financière et Fiscale se situe à la charnière entre le droit des affaires et la finance et s’inscrit dans les nouvelles approches de « Corporate Finance » ; son objectif est de former des ingénieurs financiers pouvant exercer aussi bien en Banque d’Affaires ou en Cabinet de Conseil.

Quels sont les points forts du programme ?

La principale originalité et aussi le principal point fort de ce programme est de se concentrer sur les opérations de structure (acquisitions, fusions, scissions, opérations de LBO, …) et d’offrir pour de telles opérations le triple point de vue du financier, du juriste et du fiscaliste.

Quels sont les profils des étudiants ?

L’auditoire est composé aux trois quarts de financiers issus de la banque ou d’entreprises, et pour un quart de juristes issus de cabinets d’avocats d’affaires.

Comment est composé le corps enseignants ?

Afin d’offrir un enseignement à la fois conceptuel et prag¬matique, l’équipe pédagogique se compose de professeurs permanents de ESCP Europe, de professionnels d’entre¬prises associés à des opérations d’envergure et à forte notoriété et reconnus à l’échelle internationale pour leur expertise d’avocats ou de financiers.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les entreprises sont en fait nos clients puisque ce sont elles qui nous font confiance pour la formation de leurs cadres.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La brochure de présentation donne trois exemples d’évolution de carrière d’anciens diplômés. Pour télécharger la brochure : Cliquez ici !

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Le programme n’est accessible qu’en formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Le programme est évalué en permanence par les participants. Ces évaluations sont la base d’une réflexion, menée par la direction pédagogique, quant à l’évolution du programme.


HEC, DECS, licencié en philosophie, docteur de 3° cycle en Sciences Economiques, docteur d’Etat en Sciences de Gestion, major du concours d’agrégation des universités, Philippe Raimbourg est Professeur de finance à l’Université Panthéon-Sorbonne où il dirige le Master « Ingénierie financière » et Professeur affilié à ESCP Europe où il dirige le Mastère « Ingénierie financière et fiscale » ainsi que le Stege « Ingénierie financière ». Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de finance et a notamment co-dirigé l’ouvrage « Ingénierie financière, fiscale et juridique » auprès des éditions Dalloz (2009). Ses recherches portent sur le risque de défaillance des titres de créances et sur l’évaluation des produits hybrides et structurés.

« Les métiers comptables ont encore une image négative et ils sont peu connus »

Rencontre avec Anne Gateff, auteure de « Métiers comptables, métiers d’avenir », édité par l’Ordre des Experts-Comptables.

Est-ce que vous pouvez nous présenter vos parcours ?

J’ai un parcours atypique par rapport à la plupart des professionnels de l’expertise comptable.

J’ai travaillé dans la communication et en audit. Aujourd’hui, je suis consultante en formation et en rédaction, notamment auprès de la profession comptable. J’ai obtenu mon diplôme d’expertise comptable en 1998.

Pourquoi un guide sur les métiers comptables ?

L’ Ordre des Experts-Comptables souhaitait proposer un ouvrage consacré aux métiers de la comptabilité avec une volonté de donner une image plus vraie et plus humaine de la profession. Les métiers comptables ont encore une image négative et ils sont peu connus.

Quelles sont les opportunités en comptabilité ?

Les métiers de la comptabilité recrutent beaucoup. Quand on regarde la pyramide des âges des associés des cabinets, plus de 50 % des associés ont plus de 50 ans. Dans 10 ans il y aura donc beaucoup de possibilités. Les perspectives d’embauches sont très positives. J’ai constaté également de nombreuses opportunités dans ce qu’on appelle le service social aux entreprises. Il y a de nombreux besoins pour la paie et les contrats de travail.

Quels sont les métiers les plus intéressants ?

Tous les métiers de la comptabilité sont intéressants. Personnellement, j’aime particulièrement le métier de comptable unique qui est très riche. Le comptable unique travaille en totale autonomie. Il se doit d’être très polyvalent. Le responsable de consolidation est également un métier complet. C’est un métier qui a un contenu technique très fort. On pourrait cependant en dire autant de bien d’autres spécialités.

Est-ce qu’il vaut se mieux démarrer sa carrières en entreprise ou en cabinet ?

C’est un peu l’éternelle question. Les professionnels qui travaillent en cabinet estiment que le métier y est beaucoup plus varié avec une pression importante. En entreprise, il y a un peu moins de stress et on va peut-être plus au fond des choses. Le choix dépend du type d’environnement de travail qu’on apprécie. Pour démarrer sa carrière de comptable il peut être intéressant de commencer en cabinet. On y verra beaucoup de choses.

Quels sont les nouveaux métiers ?

La consolidation devient de plus en plus importante et de plus en plus spécialisée avec les normes IFRS. L’analyse financière est également de plus en plus présente dans les activités des entreprises. Les systèmes d’information se sont également très développés. C’est un créneau très porteur et de plus en plus présent dans les cursus de formations comptables.

Comment ont évolué les métiers comptables ?

Le métier comptable s’est largement automatisé au niveau des opérations. Cela laisse plus de temps pour faire de l’analyse de données et du conseil auprès des clients en cabinet ou des dirigeants en entreprise. La valeur ajoutée de la fonction comptable se développe aussi bien en cabinet qu’en entreprise.

Pourquoi présentez-vous les fonctions comptables dans le secteur public ?

J’ai pu rencontrer des comptables publics. Je pensais que les comptables publics faisaient la même chose qu’en entreprise. Or seuls 4000 professionnels assument cette fonction qui implique de manier les deniers publics.

Il y a des opportunités dans de nombreuses structures. Les collectivités territoriales font appel à des comptables. Cela peut être une possibilité d’évolution pour des professionnels du secteur privé.

La comptabilité publique a beaucoup évolué. Elle se rapproche de plus en plus de la comptabilité d’entreprise. Les recrutements se font en général par concours.

Est-ce que vous avez des conseils pour les étudiants qui voudraient devenir comptables ?

Mon conseil est de faire des stages. C’est un excellent moyen de savoir si on a envie de travailler dans ce domaine. L’aspect technique reste le socle du métier de comptable.

Il faut se tranquilliser sur le choix de la formation. Une formation comptable peut vous amener à exercer plus tard d’autres fonctions en entreprise que la comptabilité. C’est une formation intellectuelle qui permet d’avoir une connaissance profonde du monde de l’entreprise. On peut par exemple faire une école de commerce avec une option finances-comptabilité, ou bien un BTS ou encore un cursus licence-master à l’université.

La comptabilité est un métier d’avenir ?

On a toujours besoin de métiers comptables. On en aura besoin de plus en plus, c’est une aide au pilotage.

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Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Aéroports de Paris : Directeur général adjoint chargé des finances et de la stratégie

Monsieur Edward Arkwright est promu directeur général adjoint chargé des finances et de la stratégie des Aéroports de Paris, à compter de septembre 2013.

Edward Arkwright, 39 ans, DEA histoire contemporaine (1998), ESSEC (1996), IEP Paris (1994), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : Aéroports de Paris, directeur, chargé de mission auprès du président-directeur général.

* 2010-2012 : Caisse des dépôts, directeur de la stratégique, du développement durable et des études.

* 2007-2010 : Caisse des dépôts, directeur de cabinet du directeur général.

* 2005-2007 : Conseiller pour la réforme de l’Etat auprès de Thierry Breton, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie et de Jean-François Copé, ministre délégué au Budget et à la Réforme de l’Etat.

* 2004-2005 : Responsable des archives du Sénat.

* 2002-2004 : Cabinets de Francis Mer, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie et d’Alain Lambert, ministre délégué au Budget et à la Réforme budgétaire, conseiller technique.

* 1999-2002 : Commission des finances du Sénat, administrateur.

Aerium France (groupe Léonard de Vinci) : Directeur administratif et financier

Monsieur Nicolas Hostein est nommé directeur administratif et financier d’Aerium France (groupe Léonard de Vinci), à ce poste depuis janvier 2013.

Il est ainsi en charge de la supervision des comptabilités de plus de 200 sociétés organisées par fonds immobilier, de l’optimisation fiscale, de la gestion de la trésorerie associée en cash pooling par fonds, de la supervision du financement des fonds et des acquisitions et enfin, de la gestion DSI externalisée.

Il est membre du comité de direction. Il s’agit d’une création de poste.

Nicolas Hostein, 43 ans, DESCF (1994), a réalisé le parcours suivant :

* 2005-2011 : Akerys, directeur du contrôle de gestion.

* 1995-2005 : KPMG Audit, senior manager spécialisation Internal Audit Services.

Groupe Caisse des dépôts (CDC) : Directeur du pôle Finances, Stratégie, Filiales et International

Monsieur Franck Silvent est promu directeur du pôle Finances, Stratégie, Filiales et International du groupe Caisse des dépôts (CDC), à ce poste depuis mai 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Jean-Pierre Jouyet, directeur général.

Franck Silvent, 40 ans, inspecteur des finances, ENA (1998), IEP Paris (1993), a réalisé le parcours suivant :

* 2013-2013 : Groupe Caisse des dépôts, directeur du pilotage stratégique, du développement durable et des études.

* 2005-2012 : Compagnie des Alpes (Caisse des dépôts), successivement directeur Finance, stratégie et développement, directeur général adjoint et directeur général délégué.

* 2002-2005 : Caisse des dépôts, directeur adjoint de la stratégie, des finances, du contrôle de gestion et de la comptabilité.

European Professional Women’s Network : Trésorier

Madame Anne Frisch est nommée trésorier d’European Professional Women’s Network, à ce poste depuis avril 2013.

Elle est ainsi en charge de la trésorerie, de la gestion, de la comptabilité et du fund raising.

Elle est membre du comité de direction et du conseil d’administration.

Anne Frisch, 47 ans, HEC (1987), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : Publicis Worldwide, chief financial officer Allemagne et Autriche.

* 2009-2011 : Areva, vice president finance Enrichment business unit.

* 2007-2009 : Alcan International Network (Rio Tinto Alcan), directeur financier.

* 2005-2007 : Alcan Packaging, directeur administratif et financier de la division Food France.

* 2003-2004 : Teris (groupe Suez Environnement), directeur de business unit.

* 2000-2002 : Teris, directeur administratif et financier.

* 1995-2000 : Sita (groupe Suez Environnement), directeur financier.

* 1989-1995 : Moulinex, chef de zone et directeur marketing export.

Scor : Chief financial officer

Monsieur Mark Kociancic est promu chief financial officer de Scor, à ce poste depuis mai 2013, en remplacement de Monsieur Paolo De Martin.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Denis Kessler, président-directeur général. Il devient membre du comité exécutif du groupe.

Mark Kociancic, 43 ans, diplômé en commerce, finance et économie de l’université de Toronto, Chartered Accountant (CA) et Chartered Financial Analyst (CFA), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : Scor, deputy group chief financial officer.

* 2010-2012 : Scor, executive vice president du Hub des Amériques.

* 2008-2012 : Scor, chief financial officer du Hub des Amériques.

* 2006-2008 : Scor US, senior vice president et chief financial officer.

* NC-2006 : Diverses fonctions au sein du secteur de l’assurance non-vie dans les groupes St Paul Guarantee, Avalon Risk Associates et Tokio Marine.

* 1992-NC : A commencé sa carrière dans les équipes assurances vie et non-vie d’Ernst & Young.

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« Cette formation de haut niveau s’inscrit dans le cursus des études d’expertise-comptable », Christiane FÖLL, Responsable du Master Comptabilité Contrôle Audit (CCA), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Comptabilité Contrôle Audit (CCA) ?

Le master Comptabilité Contrôle Audit (CCA) constitue le prolongement de l’ancienne MSTCF créée en 1984 au sein de l’UFR de Gestion de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Cette formation de haut niveau s’inscrit dans le cursus des études d’expertise-comptable et de commissariat aux comptes, mais aussi des métiers de la finance, du conseil, de l’audit….

Combien avez-vous de promotions ?

Dispensé en formation initiale, le master compte une promotion par année universitaire. 25 étudiants en master 1 et une trentaine en master 2.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le Master CCA Sorbonne résulte d’une démarche ambitieuse : dispenser un enseignement alliant technicité et réflexion dans les différentes matières du programme. Il répond aux besoins des entreprises qui recherchent des profils « complets », capables non seulement d’exploiter des informations de sources différentes mais aussi de traiter une problématique dans sa globalité.

En effet, l’obligation pour les étudiants de raisonner de manière transversale en intégrant les contraintes juridiques, fiscales, sociales, budgétaires,… constitue un exercice utile et nécessaire. Cette capacité d’adaptabilité s’avère un atout indispensable pour une réussite universitaire et professionnelle.

L’équipe pédagogique se compose à parts égales d’enseignants reconnus dans leur domaine et de professionnels compétents sur les plans technique et pédagogique. Leur rôle consiste aussi à insérer les étudiants dans le monde professionnel dès le début de leur formation. Cette intégration s’effectue non seulement par des stages obligatoires, mais aussi grâce aux nombreuses manifestations organisées régulièrement : rencontres avec les cabinets, cocktail des anciens, conférences,…

Dès la fin de leurs études, la quasi-totalité des étudiants débutent leur stage du DEC de trois ans, ils sont recrutés par les Big 4 ou des cabinets de taille plus modeste. D’autres privilégient des carrières en entreprises dans le contrôle de gestion, la consolidation, l’audit interne, la finance…

Quels sont les points forts du programme ?

Selon l’expression consacrée, le master CCA constitue la voie royale à l’expertise-comptable. Afin de justifier de l’obtention de 5 UE sur 7 du DSCG, les cours du master 1 et 2 Comptabilité Contrôle Audit sont conformes aux programmes du DSCG. A l’issue de la formation, les étudiants se présentent aux examens nationaux des UE 1 et UE 4 du DSCG, les deux seules UE pour lesquelles aucune dispense n’est accordée.

Pour les deux UE manquantes, des cours spécifiques préparent les étudiants aux examens nationaux. Un certain nombre de cours complète la formation afin de préparer les étudiants à des postes à responsabilité en entreprises et en cabinets.

Le corps professoral se compose d’enseignants titulaires : Professeurs et Maître de Conférences mais aussi d’intervenants professionnels, spécialistes des matières dispensées.

Chaque année, les étudiants effectuent un stage pendant le premier semestre de l’année civile, période de haute activité de la profession. Des réunions cabinets – étudiants permettent aux étudiants de trouver leur stage et la signature de CDI par les futurs diplômés.

Les étudiants bénéficient d’un suivi individualisé. Pour faciliter l’intégration des étudiants, ils partent en séminaire en début d’année, par exemple à Barcelone en septembre 2013. Des parrainages sont organisés chaque année entre les étudiants de Licence 3 et ceux de master 1, idem entre le M1 et le M2. Un réseau d’anciens très actifs permet de tisser des liens entre les étudiants en cours de formation et leurs prédécesseurs.

Quels sont les profils des étudiants ?

La grande majorité des candidats sont issus de formations en gestion, économie, droit et exceptionnellement d’écoles de commerce. Des titulaires du DCG présentent leur candidature. Chaque année, plusieurs salariés désirent intégrer le master et reprendre leur formation.

Les origines des candidats sont des plus variées car la renommée du master conduit des étudiants de la France entière et de nombreux pays étrangers à candidater en Sorbonne. Certaines promotions ont compté jusqu’à 7 nationalités différentes. En moyenne, la moitié des étudiants vient de province.

Le master jouit d’une excellente réputation. SMBG classe ce master CCA premier des formations d’expertise-comptable depuis plus de 6 ans. Le nombre de candidats qui se comptent par centaines est un indicateur de l’attractivité du master.

A noter que les étudiants de L3 qui valident leur licence intègrent automatiquement le master 1 ; idem entre le M1 et le M2.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps professoral se compose moitié d’enseignants chercheurs : professeurs ou maître de conférences et pour moitié d’intervenants professionnels : avocats, experts-comptables, commissaires aux comptes, enseignants de l’école nationale des finances publiques, dirigeants d’entreprise…

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Depuis plusieurs années, le master a développé des partenariats avec les Big 4 (Deloitte, Ernst & Young, KPMG, PricewatershouseCoopers) mais aussi avec les plus grands cabinets français comme par exemple Mazars, Grant Thornton,… Certains cabinets de taille plus modeste sont des partenaires de longue date.

Ces partenaires animent des conférences d’actualité ou présentent les aspects pratiques de certains points théoriques du programme. Lors des réunions cabinets – étudiants, ils recrutent de nombreux étudiants en stage ou des diplômés en contrat à durée indéterminée.

Le master a aussi tissé des liens privilégiés avec la profession :
– Ordre des Experts Comptables ;
– La Compagnie des Commissaires aux Comptes.

Par ailleurs, le master est membre d’honneur de l’Académie de comptabilité. Les étudiants s’inscrivent dans les groupes de travail qu’ils désirent et participent à part entière au débat.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Selon l’expression consacrée, le master CCA constitue la voie royale à l’expertise–comptable. Les étudiants qui poursuivent cette formation se destinent sauf à de rares exceptions à cette profession. Diplômé du master, ils débutent leur stage d’expertise-comptable, stage obligatoire de trois ans. Certains créent leur société ou reprennent des entreprises familiales.

De nombreux anciens sont devenus associés dans des cabinets d’expertise-comptable, de commissariat aux comptes, d’audit et de conseil. D’autres ont rejoint les services comptables et financiers, de consolidation, de contrôle de gestion ou d’audit interne dans une entreprise industrielle ou commerciale, dans un groupe de sociétés ou dans une organisation publique.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

La formation est dispensée uniquement en formation initiale.

Comment procédez- vous pour faire évoluer votre programme ?

L’évolution des programmes résulte soit de l’évaluation des enseignements par les étudiants et / ou du conseil de perfectionnement.

L’évaluation des enseignements s’effectue en deux étapes :

1) A la fin de chaque semestre, une fiche d’évaluation des enseignements est envoyée par email aux étudiants. Ces derniers la complètent, l’éditent et la transmettent au délégué de classe afin d’assurer un total anonymat des réponses.

2) le responsable du diplôme rencontre les étudiants. Après la synthèse des réponses, une réunion permet de dégager les évolutions et les améliorations possibles à mettre en œuvre.

Un conseil de perfectionnement
o analyse les résultats des évaluations des enseignements par les étudiants ;
o débat des orientations de la formation non seulement sur le plan académique mais aussi professionnel afin de coller le plus possible à la réalité de la profession.

Ces conseils se réunissent à la demande de leurs membres et au minimum une fois par an.


De formation économique et juridique, Christiane FÖLL est titulaire d’un DEA Sciences de Gestion, d’une Maîtrise Droit des Affaires, d’un Doctorat en Sciences de Gestion ainsi que du diplôme d’expertise-comptable. Maître de Conférences à l’Université Paris 1 Panthéon – Sorbonne depuis 1986, elle est responsable de la Licence 3 Comptabilité et du Master Comptabilité Contrôle Audit.