« Le Diplôme Universitaire d’Actuaire de Strasbourg est une formation de haut niveau, en trois ans, qui prépare au métier d’actuaire », Jacques Franchi, Responsable Master Actuariat et Gestion du Risque, Université de Strasbourg

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Pro. Actuariat et Gestion du Risque ?

Il est issu de l’ancienne formation en trois ans, constituée de la MSG « Gestion du risque » et du DESS « Actuariat », créée en 1984 en réponse à la demande de l’industrie.

Combien avez-vous de promotions ?

Chaque année nous délivrons entre 15 et 20 diplômes d’actuaire, depuis 1987 sous la forme actuelle; cela donne donc déjà 25 promotions de diplômés.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le Diplôme Universitaire d’Actuaire de Strasbourg (DUAS) est une formation de haut niveau, en trois ans, qui prépare au métier d’actuaire.

En tant qu’expert en mathématiques financières, ce qui inclut calcul des probabilités et statistique, le futur actuaire doit avoir une bonne base mathématique combinée avec des connaissances solides en économie, en gestion et en finance.

Quels sont les points forts du programme ?

L’actuaire est un spécialiste de la gestion du risque qui réalise des études économiques, financières et statistique dans le but de mettre au point ou de modifier des contrats d’assurances, qui évalue les risques et les coûts pour les assurés et les assureurs et fixe les tarifs des cotisations en veillant à la rentabilité de l’entreprise, qui suit les résultats d’exploitation et surveille les réserves financières de sa compagnie.

Pour mener à bien ces différentes tâches, il doit non seulement maîtriser les outils probabilistes, statistiques, et informatiques, mais aussi être compétent en comptabilité et dans les aspects juridiques, financiers et fiscaux.

Nous proposons donc une formation pluridisciplinaire, qui tire pleinement profit de la collaboration entre l’UFR de Mathématique et d’Informatique et la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, ainsi que de la proximité de pays à riche tradition actuarielle universitaire.

Le Diplôme Universitaire d’Actuaire de Strasbourg est un diplôme en trois ans, qui est reconnu par l’Institut des Actuaires. Il donne par ailleurs le titre de membre associé de l’Institut des Actuaires.

Quels sont les profils des étudiants ?

La plupart sont issus d’un L2 soit de mathématiques soit de mathématiques-économie. Nous acceptons aussi des candidats issus de classe préparatoire aux grandes écoles, de commerce ou d’ingénieurs. Dans tous les cas nous recrutons nos étudiants sur dossier et après un entretien. Un concours national devrait être mis en place dans les années qui viennent.

Comment est composé le corps enseignant ?

La majorité sont des enseignants-chercheurs de la faculté de Mathématiques et Informatique et de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, relevant de l’Université de Strasbourg. Quelques autres sont des professeurs invités, universitaires spécialistes de branches particulières de l’actuariat et professeurs titulaires en Belgique ou en Suisse notamment.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Plusieurs entreprises nous prennent régulièrement des étudiants en stage. Ces stages (à Strasbourg, Paris et à l’étranger) durent au total au moins 6 mois ; le tuteur académique est à même de discuter avec le maître de stage des problématiques les plus récentes à l’occasion de la rédaction du mémoire de stage.

Par ailleurs nous bénéficions de l’intervention de professionnels (extra-universitaires) dans certains cours.

Que deviennent vos anciens ?

Avec 25 promotions d’anciens étudiants, nous en trouvons dans des fonctions de direction, de conseil, de supervision, en France et à l’étranger, et cela plus précisément dans les spécialités suivantes :

– Responsable d’études actuarielles, en vie ou non-vie ;
– Responsable des tarifications, des provisions et d’inventaire ;
– Actuaires consultants en retraite, prévoyance et santé ou en réassurance ;
– Gestionnaires du risque en assurance, réassurance ou en finance ;
– Audit des sociétés d’assurance ;
– Chef de brigade, Autorité de contrôle prudentiel.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Nous accueillons en seconde année (niveau M1) après examen de leur dossier quelques étudiants n’ayant pas suivi notre première année (de niveau L3).

Mais nous n’avons pas de formation continue proprement dite.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous avons des contacts avec l’évolution de la pratique actuarielle réelle, via les invitations d’universitaires étrangers spécialistes de cette branche, avec les anciens étudiants, et via les recherches universitaires sur les sujets de pointe en mathématiques de la finance et de l’actuariat.

« L’objectif était de proposé un programme en apprentissage exclusivement dédié au contrôle de gestion », Eric Cauvin, Responsable Msc Spécialisation Contrôle de Gestion et Reporting, IAE Aix-en-Provence

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Msc Spécialisation Contrôle de Gestion et Reporting ?

J’ai intégré le corps professoral de l’IAE d’Aix en Provence en 2007. Durant cette année, j’ai travaillé avec l’association professionnelle des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion (DFCG) au lancement d’un nouveau Master spécialisé en Contrôle de Gestion. Il a été officiellement lancé l’année suivante.

L’objectif était de proposé un programme en apprentissage exclusivement dédié au contrôle de gestion, contrairement aux masters contrôle-audit ou comptabilité-contrôle-audit. Depuis 2011, il constitue un Master of Sciences.

Combien avez-vous de promotions ?

La dernière promotion (2012) sera la quatrième.

Quel est l’objectif de la formation ?

La globalisation des marchés et l’hypercompétition qu’elle engendre forcent les entreprises à prendre des décisions de plus en plus rapidement, et à communiquer de façon plus systématique et transparente auprès de leurs partenaires. Cette double exigence renvoie à la nécessité d’un système d’information de gestion à la fois sophistiqué et évolutif.

Cette évolution a profondément changé le rôle de la fonction du Contrôle de Gestion dans les entreprises. Sous la pression des marchés financiers et la complexité des organisations, les informations qu’elle produit sont certes beaucoup plus nombreuses, mais doivent aussi être plus opérationnelles, plus pertinentes et plus fiables.

Dans cet environnement de plus en plus dynamique, où le changement devient une nécessité, le rôle du Contrôleur de Gestion devient central. Il est l’architecte d’un système d’évaluation et de pilotage des performances dont le but est de produire les indicateurs éclairants et fiables afin de faciliter la mise en œuvre des stratégies et de préparer le changement.

Le Msc Contrôle de Gestion et Reporting est fait en partenariat avec l’Association Française des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion (DFCG) et l’entreprise SAS (entreprise de création de logiciels dédiés. Il propose une formation qui se fonde à la fois sur l’acquisition de connaissances techniques essentielles à la fonction Contrôle de Gestion, et sur une compréhension de l’organisation et des problématiques managériales.

Ces compétences académiques sont complétées par le développement des aptitudes à la mise en action des concepts et outils étudiés. Ses objectifs sont :

– Former les étudiants à des pratiques innovantes en matière de contrôle de gestion, à des domaines d’expertise spécifiques et à la connaissance des outils informatiques dédiés.

– Sensibiliser les étudiants à l’importance de l’appartenance à une communauté professionnelle et les aider à constituer leur réseau de relations (Associations professionnelles, Entreprises, Cabinets de recrutement, etc.) et, dans un contexte international, les former aux relations avec des personnes de cultures différentes. Appréhender les aspects liés au « Savoir être » en situations professionnelles.

Quels sont les points forts du programme ?

Plusieurs critères différencient le programme :
– Il est organisé en partenariat national avec la DFCG,
– Il est en partenariat avec l’entreprise SAS,
– Il se fait en apprentissage,
– Il combine des cours assurés par des académiques et des professionnels,
– Il est centré sur le contrôle de gestion,

Il combine des cours obligatoires qui constituent l’épine dorsale du cursus et des périodes bloquées où les étudiants ont l’opportunité de choisir des électifs, soit dans le domaine du contrôle, soit dans d’autres disciplines.

Il a une ouverture sur l’international. Au-delà des cours d’anglais des affaires que les étudiants doivent suivre, certains cours sont enseignés en anglais, et les étudiants doivent choisir deux séminaires internationaux enseignés par des professeurs d’universités partenaires d’Aix.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les profils sont divers, essentiellement des étudiants qui ont un cursus en gestion (Ecole de commerce, Master en sciences de gestion), mais également des étudiants ayant un parcours en école d’ingénieur.

En revanche, leur point commun est une expérience à l’étranger (soit dans une université, soit un stage) avec une bonne maîtrise de l’anglais, et souvent une première expérience en contrôle de gestion (stage ou apprentissage), ou une forte motivation pour la fonction.

Comment est composé le corps enseignants ?

Enseignent au Msc soit des Professeurs de l’IAE ou d’universités partenaires (françaises ou étrangères) soit des professionnels, membres de la DFCG. La répartition est d’environ 50/50.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Au-delà du partenariat avec SAS, notre relation privilégiée avec la DFCG nous offre des relations étroites avec les entreprises. Par ailleurs, en dépit de la relative jeunesse du Msc, nous commençons à capitaliser sur les stages et apprentissages qui deviennent récurrents d’année en année.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Oui, chaque année nous avons entre un et deux candidats en formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Outre l’évaluation systématique des cours, une réunion mensuelle avec les étudiants en demi promo (soit une douzaine d’étudiants), nous avons créé un comité de pilotage composé de Professeurs de l’IAE et des membres de la DFCG impliqués dans le programme.

Ce comité se réunit annuellement pour faire évoluer le programme en fonction des meilleures pratiques. Par ailleurs, les accréditations internationales que possède l’IAE (EQUIS, par exemple) constituent une grille de lecture pertinente pour rester dans une logique d’amélioration continue.

« La formation a pour objectif de former mes étudiants aux métiers de la gestion de patrimoine », Corynne Jaffeux, Responsable Master Gestion du Patrimoine Privé, IAE de Bordeaux

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Pro. Gestion du Patrimoine Privé ?

Le Master 2 a été créé en 2002 pour répondre à un besoin de diplômés en gestion de patrimoine privé.

Plusieurs métiers sont concernés par cette spécificité : les financiers dans un sens large (établissements financiers, caisses de retraite, cabinets d’indépendants…), certains métiers de juristes (notaires, avocats spécialisés), et des professions en marge de ces deux précédentes telles les agents immobiliers, les assureurs.

Combien avez-vous de promotions ?

Une cohorte d’environ 20 à 25 étudiants sort chaque année de ce diplôme après six mois de stage.
En parallèle, existe le Master 2 en formation continue avec un programme spécifique et là encore, chaque année ce sont une vingtaine de professionnels viennent se perfectionner en gestion de patrimoine.

Quel est l’objectif de la formation ?

La formation a pour objectif de former mes étudiants aux métiers de la gestion de patrimoine. La caractéristique de ce métier est d’être exercée par plusieurs acteurs de la vie professionnelle : les établissements financiers, les Conseillers en Gestion de Patrimoine Indépendant (CGPI), les Conseillers en Investissement Financier (CIF), et à la marge les notaires, les assureurs, les agents immobiliers et les avocats.

Selon le métier d’origine, le conseil sera plus ou moins éclairé et précis en matière de gestion de patrimoine ; par exemple, un assureur intégrera la gestion de patrimoine dans un cadre de contrat d’assurance vie, le conseiller d’une clientèle bancaire sera porté à proposer des produits financiers et à la marge des investissements immobiliers, ce qui ne serait pas forcément le cas d’un agent immobilier etc.

Il convient ainsi de construire une formation sous les contraintes suivantes :
– Considérer que plusieurs métiers s’inscrivent dans la gestion de patrimoine et par conséquent ouvrir le cursus non seulement à des financiers mais également à des juristes de droit privé ;
– Organiser la formation résolument tournée vers les besoins de la clientèle en matière de gestionnaires de patrimoine.
– Former les stagiaires sur des thèmes variés tels les marchés financiers, la fiscalité, les régimes successoraux… ;
– Tenter d’atteindre une notoriété pour placer les diplômés dans ces secteurs porteurs ;

Quels sont les points forts du programme ?

Les points forts sont :

– La forte relation avec les milieux professionnels : plus de 50% du corps professoral,

– Le stage de six mois qui représente un stage d’intégration dans le monde professionnel,

– L’implication des acteurs professionnels, notamment au travers de l’accompagnement des stagiaires,
– Des étudiants formés à une double compétence : droit privé et finance.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les recrutements se font auprès de deux populations :
Des étudiants issus d’études de gestion voire d’économie qui vont appréhender des matières juridiques (droit des successions, droit de la famille…), ou en fiscalité ;
Des étudiants au parcours juridique qui alors recherchent une connaissance de la finance.

Parmi les autres critères indispensables à l’intégration réussie à cette formation, les candidats doivent prouver une appétence certaine aux relations humaines puisque le conseil sera la base de leur futur métier.

Comment est composé le corps enseignant ?

Le corps enseignant est composé pour partie par des universitaires qui délivrent un contenu académique et des professionnels dont l’expérience est indispensable pour que les étudiants acquièrent rapidement des mécanismes, des démarches commerciales…

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les partenariats professionnels sont d’autant plus forts que nous leur proposons une formation continue qui est un gage de la qualité des relations entretenues. Des conférences, des visites d’établissements financiers permettent aux deux mondes (étudiants et salariés) de se côtoyer.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Jusqu’à présent, les anciens se sont placés sans difficulté sur le marché du travail. Le stage de six mois (avril à septembre) est une opportunité. Ils deviennent gestionnaires de patrimoine junior, parfois démarrent comme conseiller clientèle puis ont des évolutions vers des postes seniors.

D’autres ont pris des participations dans des cabinets d’indépendants. Enfin, certains juristes sont demeurés dans leur secteur professionnel en intégrant des cabinets d’avocat, ou en poursuivant leurs études pour devenir notaires.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Oui, depuis la création du Master avec un cycle de formation de 12 mois (janvier à décembre) à raison de 3 jours de séminaires mensuels.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Comme tout diplôme universitaire, l’AERES est chargée au plan national de noter les formations.
Lors de la dernière évaluation, le Master 2 a été noté A+.

« Les étudiants issus de cette formation sont à même d’intégrer des postes de haut niveau », Sylvie Pierre, Responsable Master Spécialité Droit et Ingénierie Financière, Université Jean-Moulin Lyon 3

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Spécialité Droit et Ingénierie Financière ?

La filière Droit et ingénierie financière a été créée par Madame Sabine Dana-Demaret. Vous trouverez ci-dessous ses propos concernant la genèse de la création de ces deux diplômes :

« La maîtrise droit et finance de l’entreprise a été ouverte en 1999-2000 et le DESS en 200-2001.
La création de cette filière est partie d’un constat que j’ai fait à l’époque : celui que si les juristes formés chez nous avaient quelques notions comptables et un bon bagage fiscal, ils n’avaient aucune compétence en matière d’analyse et d’évaluation financières et que cela leur était extrêmement préjudiciable dans leur recherche professionnelle (notamment cabinets spécialisés en fusion-acquisition, banques…).

En accord avec le Doyen de la Faculté de Droit et le directeur de l’IAE, j’ai donc travaillé sur la création d’une filière transversale alliant des enseignements juridiques et financiers, et ai considéré qu’il serait intéressant d’ouvrir également cette filière à des étudiants issus de l’IAE, qui eux avaient les connaissances financières, mais non celles les juridiques.

L’idée générale était de diplômer des juristes à part entière, mais ayant en plus de solides connaissances en matière financière, le mélange d’étudiants étant une source d’enrichissement respectif.

La possibilité ayant été offerte par les textes de l’époque de créer une filière sélective dès le niveau Bac+4, j’ai déposé le dossier d’habilitation pour la maîtrise sélective et le DESS (lui aussi sélectif, ce qui est classique) ».

Combien avez-vous de promotions ?

Chaque année est recrutée une promotion d’une vingtaine d’étudiants en Master 1. Ces étudiants, s’ils obtiennent leur master 1, intègrent ensuite de droit le Master 2. Ils ne subissent pas de nouvelle sélection. Il ne reste donc que quelques places résiduelles pour les étudiants venant d’autres Masters 1 (comme d’un Master 1 droit de l’entreprise par exemple).

Depuis l’origine, se sont succédées 12 promotions.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif du Master 2 Professionnel Droit et ingénierie financière (nouvelle appellation du diplôme) est d’approfondir, compléter et mettre en pratique les connaissances acquises dans le cadre du Master 1 Droit et ingénierie financière qui constitue la 1ère année de la filière, et de former des spécialistes en droit et en finances de l’entreprise, capables de gérer et dominer les problèmes juridiques, comptables, fiscaux et financiers relatifs à la gestion d’entreprise.

La pluri compétence en droit des affaires et en ingénierie financière qui caractérise ce Master permet aux étudiants diplômés d’intervenir dans tous les secteurs de la vie économique. Les étudiants issus de cette formation sont à même d’intégrer des postes de haut niveau pour exercer leur compétence notamment en restructuration d’entreprise, ingénierie financière, audit, élaboration de schéma d’optimisation fiscale, financière ou patrimoniale.

Ces spécialistes ont vocation à intégrer des cabinets d’avocats spécialisés en droit des affaires, à l’échelle nationale comme internationale, des cabinets d’audit ainsi que des banques ou des compagnies d’assurances.

En outre, tous les groupes industriels et/ou commerciaux pour lesquels il est indispensable qu’un même intervenant puisse analyser un bilan et le traiter juridiquement, ou évaluer une entreprise pour adopter le meilleur mode de transmission, trouvent dans cette formation un vivier de choix.

Toute entreprise peut être confrontée à ces choix financiers et leur environnement juridique et doit pouvoir recruter un « juriste financier » qui saura concilier les options financières avec les stratégies juridiques et fiscales.

Quels sont les profils des étudiants ?

La candidature à l’admission du Master 1 est ouverte aux étudiants titulaires soit d’une licence en droit, soit d’une licence délivrée par l’IAE (Institut d’administration des entreprises), soit d’un autre diplôme bac + 3 équivalent.

Les étudiants doivent avoir un bon dossier universitaire, si possible des stages à leur actif, ainsi qu’une forte motivation pour le domaine de la gestion et de la finance. Les 2/3 proviennent d’un cursus juridique, le tiers d’un cursus en gestion.

La moitié des étudiants ont obtenu leur licence dans une université lyonnaise (Lyon 2, Université Catholique de Lyon ou lyon3), une autre moitié d’une université hors Rhône-Alpes.

Comment est composé le corps enseignants ?

En master 1, les deux tiers des enseignants sont des universitaires, un tiers étant composé de praticiens (expert-comptable, commissaire aux comptes, avocats).

En Master 2, 60% des enseignants sont des praticiens (expert-comptable, commissaire aux comptes, avocat, courtier en assurances, spécialiste de l’immobilier notamment).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons des entreprises, partenaires fidèles, pour trois raisons :

Un stage est obligatoire (d’une durée de 3 mois minimum) tant à l’issue du Master 1 qu’à l’issue du Master 2. Ce sont donc une cinquantaine d’étudiants qui partent en stage chaque année. Nous avons un vivier d’entreprises et de cabinets d’avocats qui prennent depuis plusieurs années, 1 ou 2 étudiants par année.

De surcroît, les praticiens (essentiellement commissaires aux comptes et avocats) sont étroitement associés aux enseignements, notamment en Master 2 où ils sont majoritaires et participent chaque année à une réunion pédagogique avec les enseignants universitaires et les étudiants.

Enfin, les anciens étudiants, avec lesquels nous gardons un lien via l’annuaire et l’association (voir ci-dessous) sont un soutien fort, tant par la taxe d’apprentissage qu’ils peuvent verser, que par l’emploi de stagiaire dans les promotions successives.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Une association très dynamique des étudiants de la filière DIF existe. Elle organise notamment un grand cocktail annuel réunissant les enseignants, praticiens comme universitaires, les directeurs des stages ainsi que les anciens et actuels étudiants.

Cette association met à jour un annuaire annuel, mentionnant par promotion la qualification professionnelle et les coordonnées des anciens. Nous avons ainsi une bonne visibilité de ce que deviennent les étudiants.

Une majorité est avocat d’affaires ou juristes d’entreprise. Certains se sont orientés vers les métiers financiers (contrôle de gestion notamment).

Ex : un étudiant de la promotion 2009-2010 est actuellement avocat au Luxembourg, une autre ancienne étudiante est responsable d’un pôle juridique chez Renault Trucks à Lyon.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

La formation est accessible en formation initiale comme en formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Chaque année, les étudiants font remonter au responsable pédagogique une évaluation des enseignements ainsi que toutes suggestions appropriées. Une réunion pédagogique réunit ensuite les enseignants ainsi que des représentants des étudiants.

Des modifications de la maquette du diplôme ont notamment été initiées à la suite de ces discussions (Ex : à la demande des étudiants et après avis très favorable des enseignants praticiens, le cours de grand système juridique contemporain a été remplacé par le cours de régimes matrimoniaux, cette dernière matière ayant été perçue comme indispensable en matière d’ingénierie patrimoniale. Des modifications de volume horaire ont également été effectuées de ce fait ou encore le format pédagogique des cours de langues).

« Nous avons pour objectif de proposer des formations en fonction des expertises demandées par les recruteurs », Bouchaïb Bahli, Responsable Master Comptabilité Internationale, ESC Rennes

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Comptabilité Internationale ?

Ce Master en Comptabilité Internationale, audit et contrôle de gestion de l’ESC Rennes a été créé en 2008 afin de répondre aux besoins croissants des professionnels de la comptabilité et des entreprises partenaires en jeunes diplômés spécialisés en comptabilité financière et en reporting financier international.

Ce programme comprend des modules de techniques comptables approfondies, de contrôle opérationnel, de droit des affaires et de gouvernance des entreprises.

Combien avez-vous de promotions ?

A ce jour, 2 promotions ont été diplômées.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le « Master of Science » en comptabilité internationale, audit et contrôle de gestion de l’ESC Rennes a pour objectif d’élargir et d’approfondir les connaissances théoriques et les compétences des étudiants dans les domaines du management et des sciences comptables, en général.

Au cours de leur formation, les étudiants développeront leurs capacités de recherche académique ou appliquée et acquerront une expertise professionnelle dans les domaines du reporting financier international, du contrôle interne, et de la gestion des systèmes d’information aux fins de pouvoir gérer les différentes organisations de façon plus efficiente et de maximiser leurs potentiels dans un contexte international.

Quels sont les points forts du programme ?

Tous les modules enseignés sont proposés en Anglais. Au terme de cette formation, les futurs diplômés pourront avec succès engager leur carrière professionnelle dans les domaines du contrôle financier, de l’audit ou du consulting en management et seront à même de travailler dans un environnement international en perpétuelle évolution.

Quels sont les profils des étudiants ?

Pour être admis, les candidats doivent disposer d’un niveau d’études équivalent au Bachelor, au minimum, ou au Master 1 de préférence. Plus de 50% des étudiants sont issus d’institutions universitaires étrangères. Les 50% restant sont composés d’étudiants en double-diplôme ou d’étudiants souhaitant compléter leur formation technique et universitaire. Un bon niveau d’Anglais est également requis.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps professoral est essentiellement composé d’enseignants-chercheurs internationaux et de professionnels ayant acquis une expérience professionnelle reconnue dans l’un des domaines académiques couverts.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Dans le cadre du programme, les étudiants sont tenus d’effectuer un stage professionnel d’une durée d’au moins 4 mois qui devra être couronné par la rédaction d’un projet de recherche appliquée. L’entreprise d’accueil intervient ainsi non seulement dans la formation pratique de chaque étudiant mais également dans l’évaluation professionnelle de ses compétences.

Un comité scientifique composé d’enseignants et de professionnels issus de l’entreprise assiste le responsable du programme dans la définition des orientations académiques et professionnelles.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Quelques exemples de postes occupés par nos anciens diplômés :
– Auditor chez Ascenda CPA (Promo 2009)
– Marketing Analyst at Ducker Worldwide (Promo 2009)
– Assistant Accountant at KPMG Luxembourg (Promo 2011)

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Le format de l’ensemble des programmes MSc de l’ESC Rennes est conforme aux standards internationaux. Aussi, nous avons pour objectif de proposer des formations en fonction des expertises demandées par les recruteurs.

Quant au MSc en Comptabilité Internationale, audit et contrôle de gestion, il est probable que nous le fassions évoluer dans les années à venir afin de permettre, par exemple, à nos étudiants une préparation aux divers examens professionnels comptables.

« Plus de 30 promotions sont déjà issues du MASEF », Bruno Bouchard, Responsable Master Spécialité Mathématique de l’Assurance, de l’Economie et de la Finance, Université Paris-Dauphine

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master MMD-MA Spécialité Mathématiques de l’Assurance, de lʼÉconomie et de la Finance (MASEF) ?

Le master recherche Masef a été créé dans les années 70 sous le nom de DEA MASE. Il s’agissait à l’époque d’un DEA très novateur portant sur les techniques mathématiques de pointe appliquées aux sciences sociales.

Ses pères fondateurs (Ivar Ekeland, Christian Gouriéroux et Jean-Pierre Aubin notamment) avaient pour objectif de combiner l’expertise en analyse et probabilité du département de mathématiques de l’Université Paris-Dauphine avec le savoir faire en économétrie et statistique de l’ENSAE, afin de créer une formation unique en son genre dans le domaine de la recherche en mathématiques appliquées à l’économie au sens large.

Le partenariat Dauphine-ENSAE a depuis été maintenu, les deux institutions co-habilitant le Master 2 sous sa forme actuelle. Petit à petit, la gestion des risques en assurance et en finance de marché ont pris de plus en plus de place dans cette formation, accompagnant ainsi la croissance des marchés financiers et la demande accrue en jeunes chercheurs de haut niveau émanant des centres de recherche des grandes institutions financières.

Combien avez-vous de promotions ?

Plus de 30 promotions sont déjà issues du MASEF.

Quel est l’objectif de la formation ?

Pour la majorité des étudiants, le MASEF offre aujourd’hui une formation de pointe en mathématiques appliquées à la finance de marché (techniques quantitatives pour le trading et la gestion de portefeuille, modélisation, évaluation et couverture des risques financiers complexes). Cependant la formation est conçue de manière à laisser une ouverture assez importante vers les applications aux autres domaines de l’économie (assurance et théorie des jeux notamment).

Par ailleurs, le haut degré de formalisation mathématique du MASEF permet aux étudiants de poursuivre naturellement par une thèse de doctorat en mathématiques appliquées. Nous sommes soucieux de maintenir le niveau de la formation à la frontière entre recherche et applications, de manière à laisser la possibilité à nos étudiants de poursuivre par une carrière industrielle ou académique.

Quels sont les points forts du programme ?

Les équipes de mathématiques appliquées de l’Université Paris-Dauphine et de l’ENSAE-ParisTech sont largement reconnues au niveau international pour leur compétence en matière d’application des mathématiques à l’économie. Notre équipe d’enseignants est à la pointe du domaine, au fait des nouveautés technologiques et apte à s’adapter aux évolutions tant en matière de débouchés industriels que sur le plan académique.

Par ailleurs, même au plus fort de la demande, nous avons toujours limité nos effectifs (40 étudiants au maximum, une trentaine actuellement) de manière à pouvoir assurer un réel suivi de nos étudiants. En particulier, nos étudiants sont encadrés par petit groupe pour effectuer un travail de recherche qui se déroule tout au long de l’année sous la direction de l’un de nos enseignant-chercheur.

Enfin, contrairement aux autres formations mathématiques concurrentes, nos étudiants sont plongés dans un environnement économique fort, les sciences sociales étant le cœur de métier de l’Université Paris-Dauphine et de l’ENSAE-ParisTech. Nous ne souhaitons pas seulement former des techniciens de haut niveau, mais également de futurs cadres dirigeant aptes à comprendre les enjeux économiques réels.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nous recrutons essentiellement des étudiants venant de grandes écoles d’ingénieur (Ecole Polytechnique, Centrale Paris, ENSAE-ParisTech, Telecom-ParisTech,…) ou issu de Master 1 en mathématique appliquée. Le niveau mathématique de la formation étant particulièrement élevé, nous nous montrons très sélectifs.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est composé de professeurs des Universités et de professionnels ayant par le passé obtenu un Phd (en mathématiques ou physique). Certains professeurs sont d’anciens professionnels qui sont revenus dans le circuit académique. Nous sommes soucieux d’utiliser nos ressources en adéquation avec les enseignements en dissociant les cours théoriques, assurés par des professeurs, des cours à vocation appliquée, assurés par des professionnels ou d’anciens professionnels du domaine correspondant.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons de nombreux contacts avec l’industrie, plus particulièrement avec Axa, Groupama, EDF, Crédit Agricole et Chevreux. En particulier, le MASEF est soutenu financièrement par les Chaires « Les particuliers faces aux risques » et « Finance et développement durable ». Nous maintenons par ailleurs un fort lien avec l’industrie via nos anciens étudiants.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La majorité de nos anciens ont des postes de quant, structureurs, trader, gestionnaire de portefeuille, ou contrôleur de risques dans de grandes banques d’investissement, compagnie d’assurance ou hedge-fund.

A titre d’exemple, l’un de nos étudiants de la promotion 2007-2008 a d’abord été embauché comme trader puis a été quant chez Chevreux, avant de devenir quant/trader dans un hedge fund qu’il a créé il y a un an avec deux collègues. Un autre issu de la promotion suivante a débuté en structuration à la SGCIB avant de passer à l’inspection générale du Crédit Agricole.

Par ailleurs, deux à trois étudiants débutent une thèse chaque année. A titre d’exemple Bruno Bouchard et Guillaume Carlier, actuellement professeurs des Universités et co-responsables du MASEF, ont effectué leur thèse après avoir étudié au MASEF. Il en est de même pour Elyes Jouini (actuellement vice président de l’Université Paris-Dauphine) et Nizar Touzi (professeur à l’Ecole Polytechnique). Plus récemment, une étudiante de la promotion 2009-2010 a passé un an comme ingénieur financier chez Axa avant d’entamer une thèse à Imperial College (Londres).

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous avons mis en place un conseil de perfectionnement et d’orientation. Il comprend 4 membres académiques (notamment une médaille Fields, professeur au collège de France) et 5 issus du monde professionnel (EDF, AXA, Goldman Sachs, Crédit Agricole, Chevreux).

Les membres professionnels ont tous un niveau Phd. Régulièrement, des discussions ont lieu entre l’équipe dirigeante du Masef et les membres du conseil afin de faire le point sur les dernières évolutions tant scientifiques qu’en termes de débouchés.

« Le master IMIS est une formation professionnalisante sur deux ans, en mathématiques appliquées », Florence Merlevède, Responsable Master Ingénierie Mathématique Informatique et Statistique, Université Marne-La-Vallée

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Pro. Ingénierie Mathématique Informatique et Statistique ?

Le master professionnel IMIS a ouvert pour la première fois à la rentrée 2004. Le DESS Méthodes Statistiques et Numériques de l’Université de Marne-la-Vallée (qui est remplacé par l’option « Etudes Quantitatives et Statistiques » de la deuxième année de master) a formé pendant dix ans des étudiants dans un domaine comparable à celui du master professionnel IMIS.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le master IMIS est une formation professionnalisante sur deux ans, en mathématiques appliquées, qui s’inscrit dans le dispositif des diplômes européens, dit « LMD » (Licence-Master-Doctorat), correspondant au cycle d’études bac+4-bac+5 pour les étudiants effectuant ce master dans le cadre d’une scolarité continue.

La demande de personnels ayant une solide formation en ingénierie mathématique, alliant des connaissances en probabilités-statistiques et en informatique est importante. Les étudiants sortant de ce master peuvent répondre à toutes les demandes d’études statistiques effectuées habituellement dans le secteur industriel et tertiaire.

Quels sont les points forts du programme ?

L’accent est mis sur les modèles aléatoires (probabilités et statistiques) mais les autres aspects des mathématiques appliquées (optimisation, modélisation et analyse numérique) sont également présents en première année de master.

Comme il ne peut y avoir d’applications sans maîtrise de l’outil informatique, d’une part des cours spécifiques sont dispensés et d’autre part la plupart des cours donnent lieu à des projets, plus ou moins importants, qui permettent aux étudiants de se « mettre en situation », de développer leur autonomie, leur esprit d’initiative et d’acquérir une bonne aisance en informatique.

Deux parcours, qui se différencient après le premier semestre du master, permettent aux étudiants de mieux orienter leur formation, en fonction de leur projet professionnel :

Le parcours « Etudes Quantitatives et Statistiques » (EQS) permet de répondre à toutes les demandes d’études statistiques effectuées habituellement dans le secteur industriel et tertiaire,
Le parcours « Etudes Actuarielles » (EA) prépare spécifiquement les étudiants aux activités d’ingénierie actuarielle au sein des compagnies d’assurance ou des banques.

Les deux parcours s’effectuent généralement en apprentissage : formation en alternance rémunérée par une entreprise. Le dispositif de formation par apprentissage est géré en partenariat avec le CFA Sup 2000.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est essentiellement composé d’enseignants chercheurs auxquels
s’ajoutent, pour les cours à orientation plus professionnalisante, des professionnels ayant soit des contrats PAST avec l’université soit des contrats de vacations.

Quels sont les profils des étudiants ?

Le master professionnel IMIS est destiné aux étudiants ayant obtenu une licence en mathématiques, en mathématiques et informatique ou en mathématiques appliquées aux sciences sociales.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les étudiants issus du parcours EQS sont particulièrement aptes à travailler dans les sociétés de services et dans les départements de recherche et développement des grandes sociétés : participation à la conception de modèles et à la mise en œuvre de méthodes nécessitant la prise en compte de l’aléatoire, réalisation des outils informatiques qui en découlent. Ils peuvent en particulier répondre aux demandes dans les domaines suivants :
– Études statistiques dans les sociétés de services (analyse du comportement des clients) et dans l’industrie,
– Prévisions,
– Étude de comportement de systèmes ayant une « composante » aléatoire (notamment études de sûreté de fonctionnement),
– Mise en place d’outils d’aide à la décision,
– Développements logiciels, particulièrement dans le domaine de la statistique.

Ils sont capables de tester les techniques innovantes récemment issues de la recherche. Ils peuvent accéder rapidement au statut de chef de projet.

Les étudiants du parcours EA acquièrent une expérience solide des métiers propres à l’assurance, grâce aux enseignements spécifiques et à la période passée en entreprise. Ils sont complètement opérationnels à la sortie de leur formation dans le cadre de l’apprentissage. La diversité de leur formation leur permet également de conduire des études statistiques (notamment sur l’analyse des profils des clients) et de mener des analyses prévisionnelles dans les sociétés d’assurance et les banques.

« Le master BFA forme à des métiers du cœur, du pilotage ou supports des trois secteurs d’activité », Didier Folus, Responsable Master Ingénierie Financière et Commerciale en Banque Finance Assurance, Université Paris Ouest Nanterre

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Pro. Ingénierie Financière et Commerciale en Banque Finance Assurance ?

Le Master II Banque Finance Assurance est un diplôme universitaire consacré aux métiers techniques et commerciaux de trois secteurs d’activité : la banque, l’assurance et la gestion d’actifs. Il a pour ambition d’accompagner les étudiants qui orientent leur carrière vers la relation institution financière-entreprise.

Désormais dirigé par le Professeur Didier Folus, ce Master, spécialité du département Gestion de l’Université Paris Ouest, succède au DESS Banque Finance Assurance – Action commerciale dans les professions financières, créé en 1975 par le Professeur André Babeau, puis dirigé par les Professeurs Denis Kessler et Dominique Strauss-Kahn de 1982 à 1995 et par le Professeur Daniel Zajdenweber jusqu’en 2008.

Combien avez-vous de promotions ?

Le Master BFA compte 36 promotions en formation initiale à Paris (depuis 1975) et 3 promotions en formation continue à Luxembourg (depuis 2009).

Quel est l’objectif de la formation ?

Le master BFA forme à des métiers du cœur, du pilotage ou supports des trois secteurs d’activité :
La banque :
– chargé de clientèle
– chargé d’affaires entreprises
– analyste crédit, analyste financier
– analyste risque
– inspecteur, auditeur
L’assurance :
– chargé de partenariats
– conseiller en gestion de patrimoine
– analyste/chargé d’études marketing
– courtier
– analyste risque, audit interne
La gestion d’actifs :
– chargé des relations partenaires
– analyste gérant de fonds
– sales
– analyste financier

Le Master BFA offre donc des débouchés vers des métiers commerciaux et vers des métiers techniques, cette double compétence étant de nature à servir au mieux les objectifs des entreprises qui embauchent et à doter les diplômés des atouts pré-professionnels les plus complets.
Après quelques années, la carrière évolue généralement vers les postes suivants : inspecteur / directeur commercial, directeur du développement, directeur des investissements, directeur financier.

Quels sont les points forts du programme ?

Quatre points forts :
– La double compétence technique et commerciale, originalité du programme
– Un grand nombre d’intervenante professionnels et d’entreprises partenaires
– Une situation géographique enviable à Paris La Défense
– Une présence à Luxembourg pour la formation continue

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants admis à suivre les enseignements du Master BFA ont généralement un Master 1 français ou européen en gestion ou en économie, ou sont diplômés d’une école de commerce ou d’ingénieur. Un petit nombre d’entre eux provient de filières juridiques ou scientifiques.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant compte environ 25 personnes. Le volume horaire des enseignements est assuré à 35 % par des universitaires (France, Canada) et à 65 % par des intervenants issus du monde professionnel.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le Master BFA est lié à une vingtaine d’entreprises partenaires, soit via une convention explicite, soit par l’intermédiaire des intervenants professionnels du programme. Les entreprises offrent régulièrement des stages aux étudiants et soutiennent financièrement le programme.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les anciens évoluent dans un premier temps vers des métiers de la relation avec les clients entreprises des institutions financière ou vers des métiers d’analyste (risque, crédit, financier) ; puis leur carrière évolue ensuite vers des postes à responsabilité ou une direction (commerciale ou financière). En voici quelques exemples :

– Hervé B. (1995), Directeur international, AXA Solutions collectives

– Frédéric M. (2000), Chef de produit, BNP PARIBAS

– Claire F. (2008), Chargée des partenariats, AG2R La Mondiale

– Grégoire K. (2011), Analyste financier, GE Capital

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Le Master Banque est accessible en formation continue à Luxembourg, dans la cadre d’un partenariat avec le Luxembourg Lifelong Learning Center, depuis 2009.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Le Master BFA est doté d’un conseil de perfectionnement, réuni tous les deux mois environ, dont le rôle est de pointer les évolutions souhaitables du programme, en fonction des besoins de l’économie. Le conseil est composé des intervenants enseignants et de personnalités du monde professionnel de la banque, de l’assurance et de la gestion d’actifs.

« Le programme est un mélange entre des enseignements théoriques et pratiques », Moez Bennouri, Responsable Master of Science In Finance, Rouen Business School

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master of Science In Finance ?

Le MSc in Finance à Rouen Business School a été créé en octobre 2008. C’était en pleine période de la crise des subprimes. L’objectif principal de la création de ce programme était de former des étudiants qui peuvent rapidement être opérationnels sur le marché du travail en proposant une formation équilibrée entre théories et pratiques financières.

La philosophie du programme est la suivante : Nous pensons que la crise des subprimes est causée entre autres par un cloisonnement de l’industrie de la finance en deux parties : la finance des marchés et la finance d’entreprise. Ce cloisonnement a créé une incompréhension entre les professionnels des deux bords ce qui a amené les uns (les professionnels du côté marché) à créer des titres financiers très sophistiqués et compris par une poignée d’initiés mais qui ne répondent pas toujours aux besoins financiers des entreprises. Ces produits finissent par être achetés par les professionnels de l’entreprise sans qu’ils les comprennent et sans forcément répondre à leurs besoins.

L’objectif du programme est de former des professionnels qui font la passerelle entre les deux mondes cloisonnés en proposant des cours suffisamment avancés en finance de marché et en finance d’entreprise (420 heures de cours en 9 mois).

Combien avez-vous de promotions ?

On a eu trois promotions. Notre quatrième promotion finira la partie enseignement en fin mai 2012 pour commencer les stages obligatoires d’un minimum de 6 mois à partir de juin.

Quel est l’objectif de la formation ?

Conformément à la philosophie du programme, l’objectif de la formation est de fournir à nos étudiants une double compétence finance de marché/finance d’entreprise avec des cours avancés dans les deux domaines. Le programme est un mélange entre des enseignements théoriques et pratiques ce qui permet aux diplômés d’être opérationnels assez rapidement.

Quels sont les points forts du programme ?

Il y a principalement quatre points importants à mentionner :

La double formation finance de marché/finance d’entreprise qui, contrairement aux formations généralistes équivalentes en finance, propose des enseignements très avancées dans les deux spécialisations.

Le programme est très international (toute la formation est en anglais). Cette année par exemple, on a 19 étudiants provenant de 13 nationalités différentes. Avec plusieurs travaux en groupe, cette multi culturalité est un autre atout dont dispose notre programme.

Tout au long de la formation, des professionnels du monde de la finance interviennent dans le programme en proposant des séminaires métiers. Ceci permet aux étudiants de mieux connaître les différentes facettes de certains métiers.

Avec le stage obligatoire, chaque étudiant doit écrire une thèse professionnelle dont l’objectif est d’étudier une problématique lié à son stage. Cette thèse permet aux étudiants de se pencher sur un problème particulier (et de bien le maitriser) lié à leurs stages ce qui permet éventuellement d’avoir un atout supplémentaire à la sortie du stage.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants sont hétérogènes à deux niveaux : des étudiants internationaux avec des cultures différentes et des backgrounds très différents. Il y a évidemment des étudiants avec des formations initiales en économie-finance, des ingénieurs ou en mathématiques.

Pour les étudiants n’ayant pas les bases en économie-finance, les étudiants suivent des formations (maitrisées) en ligne (avant d’intégrer le programme) afin de connaitre les bases de la finance. Par ailleurs, les 3 premiers mois de la formation (octobre à décembre) sont dédiés à une uniformisation des backgrounds des étudiants et à une préparation pour les cours avancés qui commencent en janvier pour finir en fin mai.

Comment est composé le corps enseignants ?

Tous les cours théoriques sont enseignés par des enseignants-chercheurs de l’école. Les cours pratiques sont principalement enseignés par des professionnels qui interviennent en apportant une vision pratique. Par ailleurs, comme mentionné plus haut, plusieurs séminaires métiers sont proposés tout le long de l’année.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

A part les séminaires proposés plus haut, nous essayons lorsque c’est possible de rester en contact avec les entreprises pendant la période des stages des étudiants afin de mener à bien le projet de thèse professionnelle qui sera évalué par un jury composé d’un professeur de Rouen Business School et d’un représentant de l’entreprise.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Avec la conjoncture économique difficile en France et en Europe, environ 60% de nos diplômés travaillent à l’étranger dans les deux côtés du monde financier. Les 40% qui restent travaillent ou sont à différents postes (deuxième stage, VIE) pour des entreprises françaises.

J’ai beaucoup d’exemples. Je suis resté en contact avec les étudiants sur LinkedIn. Il y a beaucoup qui sont dans de grandes banques françaises comme Société Générale, BNP Paribas, Amundi Asset Management. Nous avons également des étudiants présents à l’étranger aux Etats-Unis, en Suède.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Sans forcément avoir un conseil d’orientation stratégique dont l’organisation est toujours difficile, nous profitons de la présence des professionnels pour la formation de nos étudiants (cours et séminaires) pour suivre le marché de l’emploi en finance et pour apporter des ajustements à la fois aux contenus de nos cours théoriques et aussi au catalogue de séminaires métiers proposées chaque année.

« La première fierté du Master est de permettre aux diplômés de travailler dans les métiers de la finance de marché », Benjamin Williams, Responsable Master Marchés Financiers, IAE de Clermont Ferrand

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Marchés Financiers ?

Le Master « Marchés Financier » a été créé à la rentrée universitaire de septembre 1998. Il s’agissait alors d’un diplôme d’université de troisième cycle, qui devint deux ans plus tard un DESS avant de finalement se transformer en Master lors du passage au LMD. À l’époque, les universités françaises comptaient relativement peu de diplômes intégralement dédiés à la finance de marché alors même que l’industrie financière était en plein essor.

Dès sa création, le diplôme fut doté de moyens pédagogiques conséquents, grâce notamment à la mise en place d’une salle de marchés école. Ce dispositif fait aujourd’hui partie intégrante de notre marque de fabrique, à savoir un Master universitaire formant des étudiants avec de très solides bases théoriques et techniques et une forte opérationnalité. La professionnalisation est une valeur forte à l’Université d’Auvergne.

Combien avez-vous de promotions ?

La promotion actuelle est la quatorzième promotion du Master « Marchés Financiers », la P14 dans le jargon des anciens du diplôme. Cette ancienneté nous confère aujourd’hui un avantage certain au niveau du marché de l’emploi et ce notamment, grâce à un réseau d’anciens bien structuré, qui diffuse les offres de stages et les offres d’emplois, organise des événements sociaux (soirée annuelle sur Paris, gala des anciens), etc.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif du Master « Marchés Financiers » est de former des praticiens de haut niveau capable d’évoluer dans tous les métiers de la finance de marché : opérateurs en salle de marchés (traders, sales, négociateurs, teneurs de marchés, etc.), gérants de portefeuilles dans la gestion collective ou la gestion privée, contrôleurs des risques, analystes financiers, gestionnaire de trésorerie bancaire ou corporate, gestionnaire ALM dans les sociétés d’assurance et les banques, etc. Pour ce faire les étudiants apprennent à maîtriser les bases théoriques et pratiques des instruments financiers, de la finance quantitative et de la gestion d’actifs.

Quels sont les points forts du programme ?

Les étudiants disposent d’un accès en libre-service à la salle de marchés école. Elle est équipée de terminaux Reuters et d’accès à la base de données économique et financière FactSet. La salle de marché est un outil clef dans le dispositif de professionnalisation des étudiants. Autre originalité de la formation, les étudiants gèrent par groupes et à l’année un OPCVM fictif à l’aide des outils professionnels qui sont mis à leur disposition.

Cette application « grandeur nature » permet une meilleure appropriation des connaissances acquises en cours. L’accent est aussi mis sur la maîtrise de la programmation en VBA (Visual Basic Pour Application). Pour ce faire, en plus du cours, les étudiants développent par groupes un outil de gestion de portefeuille en VBA sous Excel.

Quels sont les profils des étudiants ?

Le Master recrute pour l’essentiel des étudiants issus de filières Gestion (IAE ou écoles de commerce) avec une spécialité finance ou banque-finance, mais il recrute aussi des étudiants issus de filières d’Économie avec une spécialité monnaie-finance. Au-delà de ces aspects universitaires, nous recherchons des étudiants très motivés possédant un projet professionnel bien construit.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est composé à parts égales d’universitaires spécialistes de la finance et de praticiens de haut niveau évoluant dans l’asset management. Cette composition est conforme à la démarche pédagogique du Master « Marchés Financiers », à savoir un équilibre entre théorie et pratique.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les praticiens de l’asset management qui font cours dans le Master et le réseau des anciens sont notre premier point d’entrée avec les entreprises. Ils sont des relais privilégiés pour l’accès aux offres d’emploi et aux stages. Nous entretenons aussi des relations directes avec les RH de certaines entreprises. Au-delà de ces aspects liés au marché du travail, l’Université d’Auvergne a noué de 2010 à 2012 une collaboration de recherche industrielle avec la société d’asset management parisienne Metropole Gestion sur la thématique de l’ISR.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La première fierté du Master « Marchés financiers » est de permettre aux diplômés de travailler dans les métiers de la finance de marché à des postes aussi variés que passionnants, par exemple : sales produits structurés, gérants ALM, gérants sous mandat, analystes financiers, gérant OPCVM monétaire, etc. L’immense majorité des anciens travaillent sur Paris. Le reste du contingent travaillent dans de grandes villes françaises (Lyon, Bordeaux, etc.) ou à l’étranger (le Luxembourg en premier lieu, la Suisse, Singapour, Dubaï, etc.).

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

La formation est accessible en formation continue en full-time.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Depuis ma prise de direction du diplôme, en 2002, je suis toujours parti du principe qu’un Master en finance de marché était par essence un diplôme appelé à évoluer et ce en raison du caractère mouvant des métiers et des techniques financières mais aussi pour tenir compte des exigences des entreprises sur le marché du travail des juniors. Ces évolutions reposent donc sur un questionnement permanent au travers de nos contacts avec les entreprises (intervenants, anciens, etc.).

L’équipe pédagogique est aussi à l’écoute du ressenti des étudiants. Deux conseils de perfectionnement sont ainsi organisés chaque année. Cette veille permanente nous a ainsi amener à sans cesse augmenter le volume des heures dédiées au VBA (véritable sésame pour un junior), à introduire des cours sur le contrôle des risques mais aussi à ouvrir le diplôme sur la gestion de trésorerie et l’ALM et à donner une place de plus en plus grande aux travaux en anglais.