« L’agent général est un entrepreneur qui développe sa propre activité », Christine Dumoulin, Direction distribution, Swiss Life

Pouvez- nous présenter brièvement / en quelques mots le métier d’agent général ?

L’agent général est un entrepreneur qui gère et développe son centre de profit avec l’appui d’une société aussi bien sur les aspects techniques, commerciaux, comptables ou encore de la gestion des sinistres.

C’est un entrepreneur qui a des qualités à la fois de commercial et de manager.

Commercial terrain, il va vendre nos produits d’assurance avec un statut d’agent général, plus sécurisant que la franchise. Swiss Life l’accompagne dans le développement de son activité en menant par exemple, avec lui, des actions commerciales ou en prenant en charge la gestion des sinistres pour ses clients.

Autre point important, l’agent général chez Swiss Life commence son activité avec un portefeuille existant qui génère dès le début des commissions. Avec l’aide de la compagnie, il se concentre sur la prospection pour développer son portefeuille et augmenter son revenu.

Quelles sont les spécificités de Swiss Life ?

Nous nous positionnons à la fois comme un assureur gestion privée, acteur de référence en assurance de personnes. Swiss Life est une compagnie à taille humaine. Il y a un vrai suivi des agents généraux. Nous sommes sur toute la France mais nous ne sommes pas sur représentés. Nos implantations sont aussi bien en milieu rural, qu’en milieu urbain ou en grande ville.

Quels sont les avantages du statut d’agent général ?

C’est un entrepreneur qui va manager son point de vente. L’un des avantages du statut est qu’il ne va jamais être vraiment seul. En effet, il peut s’appuyer sur les ressources de la compagnie. Nous avons ainsi des directions régionales de proximité qui vont le soutenir.

L’agent a également des inspecteurs métiers à ses côtés. Nous avons 2 inspecteurs régionaux par agent. Comme je le disais : nos agents généraux ne sont jamais isolés. De plus, lors de son installation, nous avons un inspecteur agence qui va accompagner l’agent général. Si celui-ci souhaite ouvrir une seconde agence, nous allons l’aider pour l’étude de marché, pour le choix de l’emplacement ainsi que pour le recrutement de ses collaborateurs.

L’agent général valorise également son portefeuille client. Quand il démarre son activité, il achète son portefeuille. Swiss Life lui rachètera son portefeuille lorsqu’il décidera d’arrêter son activité. L’agent général réalise donc une plus value financière s’il développe le portefeuille.

Quelles sont les motivations pour devenir agent général ?

La motivation première est la recherche de l’entreprenariat et l’autonomie, l’envie de travailler pour soi. Le profil typique du candidat est un salarié qui connaît « la crise de la quarantaine ».

Sur nos recrutements avons très peu d’échecs : deux échecs pour 30 recrutements d’agents..

Combien d’agents généraux avez-vous prévu de recruter cette année ?

Cette année nous avons prévu 20 recrutements. Nous avions beaucoup recruté l’année dernière avec 30 recrutements. En 2014 nous devrions être à nouveau sur 30 recrutements.

Quels profils ciblez- vous en priorité ?

Nous recherchons en priorité des commerciaux qui ont une expérience confirmée de terrain et des qualités entrepreneuriales. C’est très important. Nous ne ciblons pas des directeurs commerciaux par exemple.

Il faut savoir décrocher le téléphone, rencontrer les clients, c’est vraiment la clé pour être autonome dans son activité. Il n’est pas nécessaire de venir de l’assurance, nous proposons une formation complète qui prend en compte l’ensemble des aspects métiers.

« Il faut avoir un goût pour la prospection et l’envie d’entreprendre », Christophe Bernier, agent général Swiss Life à Lacanau

Pouvez- vous nous présenter brièvement votre carrière ? Qu’est-ce qui vous a décidé à rejoindre Swiss Life comme agent général ?

J’ai une carrière commerciale plutôt classique. Après des études en école de commerce, j’ai démarré dans le secteur automobile, en tant qu’attaché commercial puis Directeur de région. J’y suis resté vingt ans et y ai appris l’animation de points de vente et le management de cadres commerciaux..

En 2010, j’ai donné une nouvelle orientation à ma carrière et décidé d’évoluer vers le statut d’entrepreneur. Je cherchais dans le secteur de l’assurance et me suis renseigné auprès de l’AGEA et d’agents généraux de diverses compagnies. Je voulais intégrer un groupe à taille humaine, doté d’une ligne stratégique claire. Swiss Life répondait à ces critères.

Quels sont les avantages à démarrer sa propre activité sous le statut d’agent général ?

Quand on veut devenir entrepreneur, il est plus simple de démarrer son activité en s’appuyant sur un grand groupe, ce que permet le statut d’agent général. Nous avons un mandat de la compagnie d’assurance et à ce titre, nous bénéficions d’un soutien commercial et logistique ; cela permet de limiter les risques. Partager ses connaissances avec d’autres agents généraux est également indispensable afin d’éviter l’isolement toujours préjudiciable.

N’étant pas issu du secteur de l’assurance, la formation de 4 mois a été pour moi capitale. En achetant un portefeuille de clients composé de particuliers et de professionnels, devons maîtriser une vaste gamme de produits et l’ensemble est souvent très technique. Cela prend du temps.

Quelles sont les spécificités de Swiss Life sur son secteur ?

Swiss Life est une compagnie d’assurance au positionnement haut de Gamme et possède un véritable savoir-faire en assurance de personnes, particulièrement en vie, prévoyance et santé. Nous proposons également une gamme généraliste en assurance dommages et multi pro indispensable pour bien capter le client final.

J’apprécie les contacts avec mes interlocuteurs du siège. Il faut oser se déplacer, aller à leur rencontre. En retour, j’ai bénéficié sur certains dossiers d’une écoute certaine : ils m’ont identifié et je les connais.

Swiss Life soutient également le travail des agents généraux sur le terrain. On peut s’appuyer sur des ressources internes comme la plateforme d’appels téléphoniques régionale. L’aide des inspecteurs Vie et Dommages est également importante. Tout ceci permet de se concentrer sur le développement de son activité. Le réseau d’agents Swiss Life est la vitrine du Groupe auprès de la clientèle et il existe des potentiels de développement pour qui cherche à s’étendre.

Quelles sont les qualités pour réussir dans ce métier ?

Il faut avoir un goût pour la prospection et l’envie d’entreprendre et savoir organiser le fonctionnement de son agence. Je conseille également de ne pas délaisser la gestion des sinistres qui demeure un acte commercial, notamment en milieu rural. Enfin une importante capacité de travail pour développer son fonds de commerce est naturellement nécessaire.

Quels conseils donneriez-vous à des professionnels qui voudraient devenir agent général ?

Il faut s’assurer de ses motivations et évaluer ses forces et faiblesses. Il est important de s’assurer que ce choix de vie est validé avec sa famille. Un nouvel agent général devra passer du temps à comprendre son marché local, c’est vraiment la clé pour développer son agence.

Quel bilan faites-vous après cette première année de création de votre activité ?

J’apprécie cette liberté nouvelle d’avoir quitté le statut salarié qui était pesant pour moi sur la fin. Le choix de Swiss Life me convient bien. Il n’y a pas eu de mauvaise découverte. J’apprécie l’entrepreneuriat au quotidien qui est un investissement sur le long terme.

Dossier les commerciaux en assurance 2013 – Les recruteurs sur le secteur de l’assurance recrutent à la fois des jeunes diplômés mais aussi beaucoup de profils expérimentés

Le secteur de l’assurance recrute encore fortement en cette année 2013. Certains profils sont plus recherchés que d’autres. Le recrutement se fait majoritairement dans la fonction commerciale.

L’assurance est un secteur porteur, notamment pour les jeunes dus à des départs massifs à la retraite. 40 000 départs à la retraite sont attendus entre 2008 et 2015. Il faut savoir que l’assurance est un secteur traditionnellement recruteur avec l’intégration de 10 000 à 14 000 nouveaux recruteurs chaque année.

La fonction commerciale est la première famille des métiers de l’assurance avec plus de 30 % du total des effectifs.

Les recruteurs sur le secteur de l’assurance recrutent à la fois des jeunes diplômés mais aussi beaucoup de profils expérimentés. Selon un rapport publié en 2011 sur les métiers des salariés de l’assurance (Roma 2011), la part des moins de 26 ans parmi les nouveaux entrants s’élève à 37,8% soit 3,3 points de plus qu’en 2008.

Même si on peut s’attendre à un certain ralentissement des recrutements sur la fonction commerciale en assurance comparativement aux années précédentes, les demandes pour les profils d’inspecteurs régionaux et directeurs commerciaux devraient rester fortes pour les compagnies et les mutuelles à la fois pour les profils expérimentés et jeunes diplômés.

Dans un contexte plus difficile, les profils expérimentés sont moins présents sur le marché du travail. On peut donc anticiper que les recruteurs vont privilégier les profils juniors.

Le marché des commerciaux restent très compétitifs, puisque toutes les sociétés d’assurance mais aussi les banques recherchent les mêmes profils.

La majorité des réseaux commerciaux d’assurance vont recruter en 2013.

AXA a annoncé pour 2013 le recrutement de 900 personnes en CDI dans ses réseaux commerciaux. Groupama va réduire ses embauches cette année mais a décidé d’augmenter la part de ces commerciaux dans ses recrutements qui devraient représenter jusqu’à 80%.

Allianz envisage d’intégrer cette année 1 000 commerciaux supplémentaires pour ses réseaux de distribution. Allianz cible en priorité des personnes avec trois ans d’expérience mais semble s’ouvrir depuis quelque temps aux débutants.

Amaguiz prévoit le recrutement d’une quinzaine de commerciaux sans niveau de formation exigé.

A lire

« Nous avons prévu cette année le recrutement de 40 Conseillers Patrimoniaux en CDI », Eric Rosenthal, Directeur Commercial & Marketing, Legal & General (France)

« Les sociétés d’assurance continuent à recruter des commerciaux car c’est vraiment le nerf de la guerre », Francine Aufray, Kelly Services

« Chaque année nous recrutons sur l’ensemble de nos filiales françaises, plus de 120 commerciaux », Emilie Bertrand, Responsable Emploi & Image Employeur, April

« Il faut avoir un goût pour la prospection et l’envie d’entreprendre », Christophe Bernier, agent général Swiss Life à Lacanau

« L’agent général est un entrepreneur qui développe sa propre activité », Christine Dumoulin, Direction distribution, Swiss Life

« Nous avons plusieurs réseaux commerciaux complémentaires », Frédérique Bouvier, Directrice du recrutement, AXA France

« Sur le marché des professionnels, nous avons prévu de recruter plus de cent conseillers commerciaux en 2013 sur toute la France », Taous Sehad, Responsable recrutement, AG2R La Mondiale

« Chaque année nous recrutons sur l’ensemble de nos filiales françaises, plus de 120 commerciaux », Emilie Bertrand, Responsable Emploi & Image Employeur, April

Quelles sont les spécificités du réseau commercial d’APRIL ?

Nous avons chez APRIL deux familles de commerciaux : Les animateurs réseaux et les conseillers en point de vente.

Les animateurs réseaux ont pour missions de donner envie à nos réseaux de distributeurs (courtiers) de travailler avec nous plutôt qu’avec nos concurrents. Il faut savoir se rendre incontournable par sa proximité, sa réactivité, son professionnalisme bref par sa qualité de service. Animer un réseau c’est savoir faire vendre nos partenaires grâce à nos idées innovantes, notre anticipation de ses besoins et les outils que nous mettons à sa disposition.

Les conseillers point de vente travaillent en agence et ont pour missions de développer le chiffre d’affaires sur un secteur géographique localisé. Le groupe a un réseau de 200 boutiques réparties en France. Les conseillers point de vente accueillent en boutique et effectuent des actions de prospection terrain pour développer leur porte feuille client qui sont majoritairement des particuliers mais aussi des professionnels (artisans, commerçants, professions libérales, etc.).

Combien de commerciaux avez-vous prévu de recruter cette année ?

Chaque année nous recrutons sur l’ensemble de nos filiales françaises, plus de 120 commerciaux.

Quels sont les profils recherchés et pour quels types de poste ?

Les profils varient selon plusieurs critères : le type de produits concernés, la cible de prospects/clients, le niveau de responsabilités managériales, etc.

Aussi, pour des postes en points de vente, nous sommes ouverts à des profils bac à bac +2 qui ne sont pas forcément des spécialistes de l’assurance. Nous leur assurons les formations et l’accompagnement nécessaire à leur prise de poste.

Pour d’autres postes, en revanche, il nous est nécessaire d’avoir des spécialistes de l’assurance ayant une expérience dans ce domaine.

L’univers de l’assurance a longtemps été un univers « froid » où l’assuré n’était qu’un numéro de contrat ! Si APRIL a été pionnier en matière de sens client depuis son origine, le groupe s’efforce de maintenir une remise en question perpétuelle de ses pratiques pour que sa relation client incarne les valeurs de l’entreprise et réponde aux attentes des clients qui nous font confiance.

Au moment du recrutement, nous allons donc porter une attention toute particulière au savoir-être et à la compatibilité du candidat avec les valeurs de l’entreprise (Simplicité, convivialité, imagination, responsabilité).

Quelles sont les régions concernées ?

Partout en France puisque notre réseau de points de vente et nos filiales en général couvrent l’ensemble du territoire.

Quels sont les avantages à être commercial chez APRIL (statut, commission….) ?

Sur ce point, chaque filiale a mis en place ses outils / avantages pour accompagner le travail des commerciaux : Smartphones, tablettes, véhicules. Pour la partie rémunération, le système de commissionnement est propre à chaque filiale selon ses particularités.

Est-ce que vous avez des exemples de parcours chez APRIL ? Quelles sont les possibilités de carrières pour un commercial jeune diplômés ou expérimenté ?

Les exemples de parcours et d’évolution sont nombreux. Globalement, chaque filiale accompagne ses collaborateurs dans leur parcours professionnel et certaines ont mis en place des « filières métiers » permettant de valider des niveaux d’expertise et de maitrise d’un poste avant évolution professionnelle.

De manière transversale, des comités de mobilité mensuels permettent aux recruteurs du groupe d’évoquer des collaborateurs qui ont la volonté d’évoluer sur d‘autres fonctions, sur une autre filiale.

Sur la population managériale, le groupe a initié en 2012 le projet RISE Network. Il s’agit d’un réseau d’intelligence collective au niveau mondial constitué de personnes identifiées à potentiel. Il rassemble ainsi des « promotions annuelles » de 15 personnes de tout pays, métiers, et cultures différentes qui vivent un an d’expériences nouvelles à travers des apprentissages variés au sein du Groupe.

Le caractère innovant de ce projet repose sur le fait de faire vivre un réseau international de potentiels sans pour autant tomber dans la démarche classique de talent management qui instaure des parcours de développement de type formation.

Dans le cadre du projet, les « Risers » :

– Travaillent ensemble sur des business case réels d’autres entités que celle d’origine,
– Partagent la vie d’une autre entité, d’un autre métier à travers les JOB Swap sous le parrainage d’un dirigeant,
– Jouent le rôle d’ambassadeurs d’APRIL dans les conférences externes, les relations avec les écoles et la presse
– Partagent leur expérience avec les salariés nouveaux, d’autres managers et directeurs au sein de l’université d’entreprise : parcours d’intégration de jeunes, formation managériale des responsables d’équipe
– Jouent le rôle de « béta testeurs » dans certaines innovations produits, process, communication ou dans des comités de pilotage d’opérations.

C’est une démarche d’enrichissement réciproque qui permet de générer de la fluidité entre les sociétés et de capitaliser sur les intelligences individuelles.

Comment a évolué le métier de commercial en assurance ces dernières années ?

L’assurance est un univers réglementé, technique, concurrentiel, dans lequel les commerciaux peuvent facilement « perdre » leurs clients par un discours complexe et confus. Aussi, les commerciaux du groupe s’efforcent au quotidien d’être transparents, simples, accessibles dans leur approche client.

La relation client se personnalise, se professionnalise. Nous sommes dans une véritable relation de service, de conseil. Il faut avoir un rôle d’accompagnement particulièrement prononcé car nous intervenons dans des moments importants de la vie de nos clients, parfois des moments graves. Il est donc fondamental d’avoir conscience de la responsabilité que l’on a sur les épaules lorsque l’on vend un contrat d’assurance, c’est comme cela qu’APRIL conçoit le métier de commercial aujourd’hui.

« Les sociétés d’assurance continuent à recruter des commerciaux car c’est vraiment le nerf de la guerre », Francine Aufray, Kelly Services

Quelles sont les tendances 2013 pour les recrutements de commerciaux en assurance ?

Les sociétés d’assurance continuent à recruter des commerciaux car c’est vraiment le « nerf de la guerre ». C’est grâce à eux qu’elles vont pouvoir se développer.

Ce type de recrutement est difficile car le plus important c’est la personnalité du candidat et ce n’est pas évident à évaluer lors d’un entretien. Le candidat doit avoir envie de réussir, de gagner, il doit rester toujours optimiste, aller de l’avant, ne jamais se décourager sachant que les barrages et les refus font partie intégrante du métier. Or, c’est sur le terrain que l’on peut vraiment juger si le candidat a une vraie fibre commerciale.

Est-ce que vous voyez des besoins accentués sur certaines compétences ou produits d’assurance ?

Les sociétés développent beaucoup l’assurance prévoyance aussi bien individuelle que collective (contrats souscrits par les sociétés pour leurs salariés qui permettent de se prémunir contre les risques de l’existence comme la maladie, l’arrêt de travail, l’invalidité, l’incapacité, le décès…et de venir en complément des sommes versées par la Sécurité Sociale qui ne couvrent ces risques que de façon partielle).

Les courtiers de toutes tailles recrutent, en raison de la mondialisation du marché de l’Assurance, de plus en plus de profils commerciaux, en particulier dans le cadre de la souscription de garanties dommages et Responsabilité Civile, avec des compétences linguistiques. La langue de prédilection reste toujours l’Anglais.

Quelles sont les structures les plus actives sur le marché (groupe d’assurance, mutuelles….) ?

Nous constatons de manière générale que les structures de moins de 100 personnes sont particulièrement actives. Elles sont souvent dirigées par des patrons qui ont créé leur entreprise, sont extrêmement dynamiques et qui ont l’envie de développer leur business.

Est-ce qu’il y a une carrière type pour un commercial en assurance et comment gérer sa carrière ?

Il n’y a pas de carrière type. Les commerciaux sont très sensibles à la rémunération et n’hésitent pas à changer si on leur fait des propositions intéressantes. Ils attendent un salaire fixe raisonnable avec un variable attractif.

Certains évoluent vers des postes de directions commerciales. Certains professionnels évoluent vers d’autres fonctions moins commerciales comme les fonctions supports. Ce sont des métiers très difficiles pour les recrutements. Il faut savoir tenir ses objectifs, ce qui n’est pas toujours simple.

Il y a eu beaucoup de demandes en 2012 pour des conseillers en gestion de patrimoine.

Comment ont-évolué les réseaux de commerciaux en assurance ?

On constate la création de nombreuses plateformes téléphoniques avec des télé-conseillers chargés de vendre des produits au téléphone ou d’obtenir des rendez-vous pour les commerciaux terrain. Le « porte à porte » existe de moins en moins.

Est-ce que le niveau d’exigence (montée en compétences patrimoniales….) s’est accru pour les commerciaux en assurance ?

Les sociétés d’assurance demandent une plus grande technicité de leurs commerciaux : ils doivent avoir une vraie connaissance des produits proposés. Ils ont d’ailleurs souvent des formations de plusieurs semaines prévues avant d’intégrer leur poste.

Les candidats recrutés doivent avoir également une expérience auprès d’une certaine clientèle (PME/PMI, clientèle haut de gamme, Grands comptes…).

« Nous attachons beaucoup d’importance au suivi des étudiants », Gregory Moscato, Directeur du programme Master of Science in Finance à l’International University of Monaco

Pouvez-vous nous présenter ce Master en finance et ses deux spécialisations ?

C’est un master of science avec deux spécialités très distinctes : le« Private Banking & international wealth management» dédié à la gestion de fortune et au conseil patrimonial ainsi que le «hedge funds & private equity» résolument orienté vers les stratégies d’investissement innovantes.

Ce master se déroule sur 16 mois avec 10 mois de cours. Le volume moyen de cours est de 20 h par semaine. A cela il faut ajouter un travail personnel conséquent. C’est donc très intense pour les étudiants qui doivent adopter un rythme de travail élevé. L’ensemble des cours du Master sont délivrés en Anglais.

C’est à ce jour le seul master en France spécialisés sur ces deux industries. Ces spécialisations s’expliquent par notre implantation à Monaco. Il y a de nombreuses sociétés de gestion et banques privées mais les activités liées aux Hedge funds au private equity sont en croissance et attirent des intervenants majeurs. Ces secteurs sont très porteurs et correspondent à une demande forte à l’international.

Combien d’étudiants avez-vous dans chaque promotion?

Nous avons lancé nos Masters en finance en 2005 et avons proposé ces deux orientations depuis 2007. Nous en sommes donc à la sixième édition pour ces spécialisations. Nous accueillons une trentaine d’étudiants chaque année, ce qui représente un équilibre idéal pour remplir nos objectifs pédagogiques.

Quels sont les points forts du programme ?

Au-delà de l’enseignement technique de la finance, nous attachons beaucoup d’importance au suivi personnalisé de chaque étudiant. Notre département carrières les aide à affiner leur stratégie de carrière et à développeur leur réseau.

Notre exigence académique est également forte. Cela passe par une solide formation technique. Mais au-delà de l’aspect technique, nous travaillons aussi sur leur comportement. Nous leur apprenons à travailler en groupe, à respecter les délais, à être proactif et porteur de solutions, en, d’autres termes, à développer l’ensemble des qualités requises par les recruteurs de l’industrie financière.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nos étudiants ont des profils très variés. Tout d’abord parce qu’ils viennent de tous les continents, et puis, parce que certains arrivent avec un bagage professionnel avéré, alors que d’autres viennent juste de terminer leurs études de niveau licence et visent à intégrer l’industrie financière. Bien entendu une exposition préalable aux fondamentaux de la finance est requise mais Il est possible de suivre des mises à niveau avant le début du programme.

Nous privilégions des parcours académiques performants et sommes ouverts aux candidats issus d’autres champs scientifiques. Au final, nos promotions sont véritablement multiculturelles, sans dominance d’une nationalité particulière : l’harmonie du groupe est pourtant obtenue en fédérant les étudiants autour de valeurs communes, d’une éthique de travail élevée et d’une passion pour la finance.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est composé d’un coté, de professeurs à temps plein, tous possédant un doctorat et engagés dans des activités de la recherche en finance, et de l’autre côté, de professionnels de l’industrie financière, sélectionnés pour leur parcours spécialisé et leur passion pour transmettre leur savoir.

Nous avons par exemple un président de l’association de Venture Capital à Monaco, un directeur d’un fond immobilier, des consultants and fusions et acquisitions ou encore des directeurs de sociétés de gestion.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons développé depuis 8 ans un tissu de relations fortes avec les institutions financières de la place Monégasque. Notre réseau s’étend aussi à des institutions Suisses, Londoniennes et Européennes, ce qui nous permet d’organiser régulièrement des voyages d’études afin d’exposer nos étudiants aux meilleurs pratiques actuelles.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nous avons des taux de placement élevés. A 3 mois notre taux de placement est de 91% et il atteint 100% à 6 mois. Nos anciens se retrouvent sur les principales places financières du moment, en Europe bien sur et en Amérique du nord mais on les trouve aussi positionnés dans les places émergentes, Amérique Latine, Moyen Orient, Asie et même sur le continent Africain.

Certains intègrent des firmes spécialisées en Asset management, des banques privées et des family office tandis que d’autres intègrent des Hedge Funds, des banques d’investissement ou des fonds de Private Equity et de capital risque. Par exemple l’année dernière, le major de promotion a intégré le département ultra concurrentiel de fusion et acquisition de JP Morgan à Londres.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Chaque année nous rassemblons les feedbacks de nos étudiants, de nos professeurs, de nos anciens élèves et de professionnels extérieurs afin de rester au plus près de leurs attentes et des évolutions de l’industrie financière. Il est fondamental de pouvoir innover et de s’adapter, y compris sur les modes de transmission du savoir.

Ainsi nous proposons l’année prochaine à nos étudiants du MSc Finance la possibilité d’intégrer le campus Londonien au cours du troisième trimestre, leur permettant de découvrir de manière idéale la place financière la plus dynamique au monde.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

KBL European Private Bankers (KBL EPB) : Chief executive officer Professional Services

Monsieur Frédéric Genet est nommé chief executive officer Professional Services au sein de KBL European Private Bankers (KBL EPB), à compter de mai 2013.

Il est ainsi en charge de la croissance des départements Global Investor Services, Global Financial Markets et Credit.

Il s’agit d’une direction nouvellement créée au sein du comité de direction.

Frédéric Genet, 57 ans, diplômé de la faculté des sciences économiques de Grenoble, master en finance, a réalisé le parcours suivant :

* Chief executive officer au sein de la Société générale Bank & Trust (au Luxembourg).

* 2007-NC : Société générale Corporate & Investment Banking, banquier conseil au sein de la division Marchés de capitaux et Financements.

* 1997-2007 : Société générale Corporate & Investment Banking, responsable des activités de financements export au niveau mondial.

* 1991-NC: Société générale, responsable de la division des opérations spéciales de financements sur-mesure pour les grandes entreprises en France et à l’étranger.

* 1978-1991 : Début de carrière à la Société générale, diverses fonctions au sein de l’inspection générale, de la banque de détail puis de la direction des filiales de Leasing.

Arte France : Directeur de la gestion et de la coordination

Monsieur Olivier Guillemot est nommé directeur de la gestion et de la coordination d’Arte France, à ce poste depuis février 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Madame Anne Durupty, directeur général.

Olivier Guillemot, 38 ans, ENA (2006), IEP Paris (1996), a réalisé le parcours suivant :

* 2011-2013 : Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), directeur financier et juridique.

* 2008-2011 : CNC, directeur adjoint chargé du budget et des financements à la direction financière et juridique.

* 2006-2008 : Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, administrateur civil au sein de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF).

* 1996-2003 : A commencé sa carrière comme commissaire de la Marine.

Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) : Directeur financier et juridique

Madame Aude Accary-Bonnery est nommée directeur financier et juridique du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), à ce poste depuis février 2013, en remplacement de Monsieur Olivier Guillemot.

Elle est sous la responsabilité directe de Madame Audrey Azoulay, directeur général délégué.

Aude Accary-Bonnery, 37 ans, ENA (2003), IEP Paris (1997), master 2 en droit économique, international et européen, a réalisé le parcours suivant :

* 2011-2013 : Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), directeur adjoint en charge du budget et des financements.

* 2010-2011 : CNC, responsable du département Cinéma et jeux vidéo.

* 2006-2010 : En poste au ministère britannique de la Culture, des Médias et des Sports.

* 2003-2006 : Direction du développement des médias (DDM devenue DGMIC), chef du bureau de l’audiovisuel public (début de carrière).

Club Méditerranée : Directeur revenue management & pricing

Madame Barbara Vandeputte est promue directeur revenue management & pricing de Club Méditerranée, à ce poste depuis février 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Sylvain Rabuel, directeur général France, Belgique et Suisse.

Barbara Vandeputte, DESS en yield management de l’Ecole supérieure des sciences commerciales d’Angers (2004), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : Club Méditerranée, pricing manager Europe-Afrique.

* 2010-2012 : Club Méditerranée, pricing manager NMEA.

* 2009-2010 : Club Méditerranée, analyste décisionnel et AMO.

* 2008-2009 : Club Méditerranée, analyste revenue management Europe-Afrique et pricing manager Asie-Pacifique.

* 2004-2008 : Club Méditerranée, analyste revenue management Europe-Afrique.

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« Plus de la moitié des anciens se retrouvent en analyse financière en France et à l’étranger », Éric Vernier, Responsable du Mastère Spécialisé Analyse Financière Internationale, Reims Management School

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Mastère Analyse Financière Internationale ?

Le Mastère Spécialisé Analyse Financière Internationale (MS AFI) de Reims Management School (RMS) a été créé en septembre 2005 pour répondre aux besoins grandissants de la finance internationale, notamment en excellents professionnels dans l’analyse du risque et l’évaluation d’entreprises.

Combien avez-vous de promotions ?

La promotion 2012-2013 du MS AFI représente la 8ème promotion, soit un total d’environ 250 diplômés. Les liens se tissent entre toutes ces promotions grâce aux réseaux sociaux (nous avons un groupe MS AFI sur LinkedIn par exemple) et aux associations de l’Ecole.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le MS AFI prépare les élèves aux différents métiers associés à l’analyse financière en France ou à l’étranger. Exclusif dans son contenu, le programme ambitionne à la fois l’acquisition intensive des fondamentaux de la finance à haut niveau avec une forte dimension éthique qui me tient à cœur, tout en favorisant l’accès à un ensemble de certifications reconnues qui permet une forte visibilité du profil.

Quels sont les points forts du programme ?

La formation de 450 heures se déroule sur 3 mois intensifs à Reims, puis quelques samedis par mois à Paris à compter de janvier. Les élèves sont donc ainsi opérationnels dès le mois de janvier et peuvent partir en stage à cette date.

Un study tour est organisé en mai à New-York avec des cours au Finance Institute of New-York et des visites d’institutions financières avec les CEO.

Une préparation au CFA level 1 est proposée dans le cursus, ainsi que plusieurs certifications professionnelles : Reuters, Bloomberg, AMF et Factset. Les diplômés partent ainsi avec tous les atouts sur leur CV pour réussir rapidement leur carrière.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les élèves sont issus à part égale d’écoles de commerce et d’universités. Ils possèdent pour la plupart un BAC+5 en finance, d’autres un BAC+4 avec une expérience professionnelle substantielle. Quelques-uns, de plus en plus nombreux, viennent d’écoles d’ingénieurs ou de facultés de droit ou de sciences. La moitié des promotions est internationale.

Comment est composé le corps enseignants ?

La moitié du corps enseignant est composée d’enseignants-chercheurs de RMS, l’autre moitié de professionnels de haut niveau en poste dans les grandes institutions financières et les sociétés spécialisées.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous profitons de l’important réseau tissé par RMS depuis des décennies avec l’ensemble des acteurs de la finance française et internationale. La réputation du MS AFI permet désormais d’avoir des relations privilégiées avec nombre d’entre eux.

Nous sommes donc en contact permanent avec les établissements financiers, notamment à travers les intervenants professionnels et les tuteurs de stages.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Plus de la moitié des anciens se retrouvent en analyse financière en France et à l’étranger (New-York, Londres, Luxembourg, etc.) : analyste sell-side, buy-side, crédit, corporate (HSBC, BNP Paribas, Société Générale, Crédit Suisse, etc.).

Un quart sont en private equity ou en fusion-acquisition. Quelques-uns exercent en tant que trader/broker ou sales.

Enfin, certains, plus nombreux dans la dernière promotion (2011-2012), ont été intégrés dans les grands cabinets d’audit et de conseil (KPMG, Deloitte, Pricewaterhouse).

Quelques exemples :

– Analyste sell-side, BNP Paribas New-York (promotion 2012) ;
– Gérant de fonds en euros, Natixis Assurances (promotion 2007) ;
– Auditeur Private Equity, Ernst&Young Luxembourg (promotion 2011) ;
– Recherche actions, Exane BNP Paribas (promotion 2010) ;
– Sales produits structurés, Société Générale New-York (promotion 2006) ;
– Auditeur, KPMG (promotion 2012) ;
– Sales, société spécialisée (promotion 2012).

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Le MS AFI est accessible à la formation continue dans la mesure où, si les cours sont à plein temps de septembre à décembre, les élèves sont « libérés » dès les vacances de Noël (les cours n’ont ensuite lieu que certains samedis à Paris) et peuvent ainsi rejoindre définitivement leur entreprise. Le temps de formation ne correspond donc dans les faits pour l’entreprise qu’à un peu plus de 3 mois.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Un comité de programme et un comité scientifique se réunissent chaque année afin d’échanger sur le programme et proposer des améliorations. Ils sont composés de personnalités extérieures, de membres de la direction de RMS, d’enseignants du MS AFI et de représentants des élèves et des anciens.

Nous sondons régulièrement les professionnels de la finance avec qui nous travaillons, de même que les élèves des promotions précédentes et actuelles, pour garder le MS AFI en adéquation permanente avec les besoins des entreprises et les attentes des étudiants.

Les enseignements sont tous évalués par les élèves chaque année. Et les différentes accréditations de RMS et du MS AFI (Equis, AACSB, CGE) nous amènent à évaluer le programme de manière permanente et continue.


Éric VERNIER, responsable du Mastère Spécialisé Analyse Financière Internationale à Reims Management School, Docteur ès Sciences de Gestion et Habilité à diriger des recherches.

Directeur du CEL.LAB à l’Université du Littoral Côte d’Opale, expert APM et expert Francis Lefebvre, il exerce une activité de consultant international sur les questions de blanchiment. Il a publié de nombreux ouvrages, notamment Techniques de blanchiment et moyens de lutte (Dunod, 2013, 3ème éd.) et La crise financière en 40 concepts clés (Revue Banque Edition, 2013, 2ème éd.).

« L’objectif de la MSc Finance est de former des professionnels de la Finance qui maitrisent l’ensemble des dimensions liées à la Finance « , Pascale Viala, Responsable de la Filière Financial Economics, EDHEC Business School

Est-ce que vous pouvez nous présenter le MSc in Corporate Finance / MSc Finance ?

Le MSc in Finance, créé en 2002, est avant tout destiné à un public n’ayant pas ou peu de connaissances approfondies en finance mais souhaitant poursuivre une carrière dans ces métiers. Il a pour objet d’apporter une connaissance approfondie – à la fois théorique et opérationnelle – en finance. Il aborde de nombreux aspects de la discipline : finance d’entreprise, marchés de capitaux, gestion de portefeuille, évaluation des titres financiers et dérivés, comme l’économie internationale, les techniques quantitatives en finance, etc.

En tant que CFA Partner programme, le curriculum suit celui du niveau 1 du CFA et offre aux étudiants un large portefeuille d’opportunités de carrières en France et à l’international.

Quant au MSc in Corporate Finance, créé en 2008, il se concentre sur la finance d’entreprise. Les étudiants de cette formation devront maîtriser les concepts et techniques afin de prendre les bonnes décisions concernant tous les aspects de la gestion de trésorerie, des techniques de financement et de gestion des risques de taux et de change, le montage d’opérations de LBO, de fusions-acquisitions et transmissions d’entreprises, ou encore de restructurations.

Il offre aux étudiants la possibilité d’approfondir leur expertise en optant pour un large choix d’électifs et pour l’une des deux majeures proposées : Major in Financial Management ou Major in Financial Intermédiation.

Le MSc in Corporate Finance bénéficie de l’appui et l’expertise de notre corporate programme sponsor, Société Générale. Cela signifié concrètement que des dirigeants et experts de la SG sont intervenants dans le programme académique.

Ces deux programmes d’une durée d’un an sont exclusivement enseignés en anglais et bénéficie de la recherche développée par EDHEC-Risk Institute, centre de recherche en finance leader en Europe.

Combien avez-vous de promotions ?

• 4 promotions en MSc in Corporate Finance
• 10 promotions en MSc in Finance

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la MSc Finance est de former des professionnels de la Finance qui maitrisent l’ensemble des dimensions liées à la Finance d’entreprise (analyse financière, évaluation, …) ou à la Finance de marché et qui peuvent se diriger vers des postes du type analyste financiers ou gestionnaires de portefeuilles.

L’objectif de la MSc in Corporate Finance est de spécialiser nos diplômés en Finance d’Entreprise et leur permettre de se diriger vers des postes en direction financière, vers les différents métiers du financement (financements d’acquisition, restructurations, financements de projets, financements structurés, etc.), ou encore de se diriger vers des métiers de recherche ou d’analyse (analyse financière, M&A, financements structurés, crédit, etc).

Quels sont les points forts du programme ?

– La pertinence des programmes qui répondent aux besoins de l’industrie et du marché de l’emploi.
– L’excellence de notre centre de recherche EDHEC-Risk Institute et celle de nos professeurs-chercheurs.
– La présence de professionnels issus de grandes entreprises comme SGCIB.
– L’enseignement en anglais et la grande diversité internationale des étudiants.
– Le programme d’accompagnement et de développement des carrières (TI&CD) unique en France.

Quels sont les profils des étudiants ?

Le MSc in Finance est composé à 27% d’étudiants français issus de la Grande Ecole et 73% d’étudiants internationaux notamment des Etats-Unis, d’Asie, d’Amérique Latine.

Pour le MSc in Corporate Finance, la tendance s’inverse avec 70% d’étudiants français issus de la Grande Ecole et 30% d’étudiants internationaux.

Les étudiants internationaux sont diplômés d’un Bachelor d’universités étrangères telles l’Université Nationale de Singapore, l’Université de Boston, l’Université de Peking mais aussi les universités de Cologne et Maastricht. Les étudiants français sont quant à eux tous issus de la Grande Ecole et sont tous passés par les classes préparatoires.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps professoral de l’EDHEC est composé dans sa globalité de plus de 130 professeurs et chercheurs qui allient expertise professionnelle et excellence académique. La majorité d’entre eux ont obtenu leur PhD dans les plus grandes universités au monde telles que Harvard, MIT, Cambridge ou encore Yale et Princeton et sont reconnus pour la qualité de leurs recherches et publications.

Sans oublier, les nombreux intervenants professionnels, experts dans leur domaine, qui animent des cours, des conférences et des électifs tout au long du cursus.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

L’EDHEC à depuis de nombreuses années tissée de solides relations avec le monde de l’entreprise en France et à l’étranger. Les relations avec les entreprises se retrouvent à tous les niveaux de nos programmes. Tout d’abord, certaines sociétés telles que PwC et la Société Générale, corporate programme sponsor du MSc in Corporate Finance, ont choisi de soutenir un programme en particulier en prise directe avec leur cœur de métier.

D’autres sociétés, quant à elles, animent des cours ou des électifs spécifiques. De nombreux professionnels interviennent également dans nos programmes, sur les thématiques qui requièrent une approche plus pratique que réellement académique, par exemple l’analyse financière. Plus largement, des cycles de conférences avec des professionnels de haut niveau sont organisés autour de sujets clefs.

Sans oublier, les nombreuses sociétés, telles que Nomura, Banque Privée Edmond de Rothschild, Blackrock, BNP paribas, Deloitte, JP Morgan, Deutsche Bank, Morgan Stanley, Natixis ou Oddo & Cie qui recrutent nos étudiants et diplômés lors des nombreux événements, rencontres métiers et sessions de recrutement organisés par l’EDHEC.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

De plus en plus de nos diplômés, trouvent leur premier emploi à l’étranger notamment en Suisse, au Royaume-Uni et en Asie. Par exemple, nous avons actuellement un jeune diplômé du MSc in Corporate Finance en poste à New York en fusions & acquisitions pour le Crédit Agricole. Un autre travaille à Singapore chez BNP Paribas et un troisième en fusions & acquisitions chez Pernod Richard à Cuba pour ne citer que ces trois exemples.

Le large portefeuille de Masters of Science proposé par l’EDHEC, qui offre également des spécialisations en audit & contrôle de gestion, management des risques et finance de marché (trading et asset management), répond aux besoins du marché de l’emploi et accroît l’employabilité de nos diplômés que ce soit en France ou à l’étranger.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

La pertinence des programmes est également assurée par l’EDHEC Financial Economics Advisory Board, dont la majorité des membres sont des dirigeants de grandes entreprises et institutions financières. Ce comité a pour mission de s’assurer de la cohérence des programmes avec les besoins des entreprises.


Pascale Viala est Responsable du Financial Economics Track de l’EDHEC Business School, et Présidente d’YSAVIE, société du Groupe Yvelin. Auparavant, elle a été Managing Director et Head of European Capital Markets chez CIFG jusqu’en 2008. Avant de rejoindre CIFG en 2001, Pascale a également travaillé chez Moody’s Investors Services Limited à Londres, à la Banque Européenne d‘Investissement à Luxembourg, et à l’Université de Montréal. Pascale est docteur en gestion (Finance) de HEC Paris, titulaire d’un DEA de Finance de l’Université de Paris IX Dauphine, et d’une maitrise d’économie de l’Université de Montpellier I.

« À la sortie, ils sont de bons entrepreneurs/intrapreneurs, acteurs efficaces du développement de l’entreprise », Luc Ducray, Responsable de la spécialisation Finance et Développement de l’Entreprise, ISTEC

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Finance et développement de l’entreprise ?

La spécialisation FDE (Finance et Développement de l’Entreprise) a été créée pour permettre aux étudiants dont beaucoup ont un gêne entrepreneurial, de concevoir et mettre en application une stratégie de développement de l’entreprise qui assure sa pérennité financière dans la durée.

En d’autres termes, elle permet à ces étudiants, d’une part, de transformer les données chiffrées en aide à la stratégie, en informations opérationnelles et plans d’action concrets pour le management de l’entreprise, et d’autre part, de présenter sous forme chiffrée les performances de l’entreprise pour communiquer avec les investisseurs et partenaires financiers.

Combien avez vous de promotions ?

La spécialisation FDE (Finance et Développement de l’Entreprise) en elle-même, a été créée il y a 3 ans, mais les étudiants appartiennent au réseau très actif des anciens élèves de l’ISTEC, école qui existe depuis plus de 50 ans.

Quel est l’objectif de la formation ?

Nous avons pour objectifs de former les étudiants à la Finance DE et DANS l’entreprise avec une connaissance des outils de marché utilisés par cette dernière afin qu’ils soient en mesure de transformer les données chiffrées en aide à la stratégie, en informations opérationnelles et plans d’action concrets pour un management de l’entreprise qui assure son développement pérenne.

Quels sont les points forts du programme ?

Les points forts de la formation FDE découlent de la pédagogie particulière qui s’appuie à la fois :

* sur une approche intégrée de l’entreprise via les processus fonctionnels multimétiers,

* sur la transposition des concepts et outils financiers DANS et DEPUIS d’autres disciplines et domaines fonctionnels,

* sur la typologie et la disponibilité du corps professoral qui mixe chercheurs et professionnels, avec des professionnels devenus chercheurs.

Le tout est réalisé en fort lien avec la réalité des entreprises au travers de témoignages, visites, séminaires.

Le planning des cours arrangé pour permettre l’alternance en entreprise est un autre point fort.

Quels sont les profils des étudiants ?

En entrée, les profils sont très divers (certains sont même issus de formation en sciences politiques).

Tous les profils sont recevables. Lorsqu’ils arrivent, nos étudiants sont avant-tout travailleurs, volontaires et dotés d’un esprit entrepreneurial.

À la sortie, ils sont de bons ENTREpreneurs/INTRApreneurs, acteurs efficaces du développement de l’entreprise.

Comment est composé le corps enseignants ?

La plupart de nos enseignants ont au moins 10 d’expérience en entreprise.

Ce sont des professionnels sachant TRANSMETTRE qui sont DISPONIBLES (ils ne disparaissent pas à la fin du cours).

Une bonne moitié d’entre eux sont des chercheurs.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les relations avec les entreprises sont PERMANENTES, au travers, à la fois, du corps professoral, des intervenants et témoignages, des séminaires et visites et de l’alternance en entreprise.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos étudiants ont un devenir assez varié.

Certains deviennent contrôleurs de gestion ou intègrent un cabinet d’audit ou de conseil, d’autres créent leur entreprise ou deviennent responsables du développement produit au sein d’entreprises internationales.

Certains ont même rejoint des équipes travaillant sur les marchés financiers.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Notre formation est actuellement accessible à tous les étudiants sous diverses formes d’alternance.

Dans un proche avenir, un cursus spécifique sera disponible pour les personnes expérimentées qui veulent aller plus loin dans leur formation.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Notre programme évolue à la fois, en fonction des besoins des entreprises et de l’état de l’art en Finance comme dans d’autres disciplines utilisables, mais aussi des attentes des étudiants (renfort pour le préparation des diplôme de l’expertise comptable).


Titulaire d’une double formation supérieure, ESC Amiens et Informatique, doctorant en Sciences de Gestion, Luc Ducray a fait une carrière de plus de 25 ans en audit financier et opérationnel, conseil international et dans la fonction financière de l’entreprise qui l’a amené au poste de Directeur Financier Europe d’une banque. Enseignant depuis plus de 20 ans dans plusieurs grandes écoles, il a pris la responsabilité de la spécialisation Finance et Développement de l’Entreprise de l’ISTEC.