«Le Mastère Spécialisé Audit & Conseil évolue, il fait face aux défis du changement et reste en adéquation permanente avec les besoins des entreprises», John Kennedy, Responsable Mastère Spécialisé Audit et Conseil , ESCP Europe

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Mastère Spécialisé Audit et Conseil ?

Le MS Audit & Conseil a été créé en 1986. Les diplômés se destinent à l’exercice de l’audit dans les cabinets internationaux, mais ils peuvent également préférer d’autres activités – conseil en cabinets spécialisés, fonctions dans les services financiers de grandes organisations et de banques, ou dans un département « audit interne » dans des sociétés multinationales.

Depuis 20 ans, l’environnement a vécu beaucoup de mutations – la mondialisation des affaires, les technologies de l’information, les réglementations et l’augmentation énorme des transactions en volume et en complexité… en n’oubliant pas la crise financière actuelle. Face à ces mutations, les grands cabinets internationaux s’adaptent sans cesse aux nouvelles exigences de leurs clients.

Le MS Audit & Conseil évolue également, il fait face aux défis du changement et reste en adéquation permanente avec les besoins des entreprises. Notre programme d’enseignement prend en compte les glissements de compétences et adopte une approche pluridisciplinaire et transversale, désormais demandée par le marché de l’emploi.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons une promotion chaque année. Le processus de sélection des candidats commence en avril et les cours en septembre.

Quel est l’objectif de la formation ?

Notre objectif est de donner une vue d’ensemble des missions d’audit et de conseil et de favoriser tant l’acquisition des outils techniques que les compétences décisionnelles qui permettent des prises de responsabilités immédiates dans un contexte international.

Quels sont les points forts du programme ?

Le cursus des études couvre deux grands axes :

Une formation économique générale donnant une connaissance du fonctionnement des entreprises, et les cours techniques de base en audit, comptabilité et finance, qui insistent sur la prise de décision, les systèmes d’information, l’information financière, les communications et les enjeux internationaux.

Le programme est axé sur des cas pratiques d’application. L’approche par les études de cas permet aux étudiants de travailler en petites groupes, de façon à ce qu’ils puissent réagir et arriver à des conclusions précises sur le problème. Cette approche est pratique et offre aux étudiants la possibilité de progresser dans les « communication skills ».

Quels sont les profils des étudiants ?

Les profils et parcours des étudiants sont divers – en éducation et en nationalité. Avec une promotion « mixte » – des ingénieurs, des universitaires avec des disciplines différentes, on essaie de simuler la vie professionnelle dans laquelle les équipes pluridisciplinaires sont obligées de travailler ensemble.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le programme est divisé en deux parties : de septembre à décembre quand les modules de base sont enseignés (l’audit, la comptabilité, la finance, droit et fiscalité etc.) et de mai à juillet quand les séminaires d’approfondissement sont assurés – (entre ces deux parties, les étudiants sont en stage).

Concernent les modules de base, l’enseignement est assuré par les professeurs permanents d’ESCP Europe. Pour les séminaires d’approfondissement, la plupart sont assurés par les représentants des cabinets, des banques ou des entreprises.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nos relations avec le monde professionnel sont étroites. Le corps enseignant, le bureau des relations d’entreprises, l’association des anciens élèves sont en contact régulièrement avec les entreprises et les cabinets.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Pas loin de 85 % des étudiants sont embauchés par les grands cabinets d’audit et conseil. Les autres par des entreprises multinationales ou le secteur financier.

Monsieur X, promotion 1991, est associé au cabinet PriceWaterhouseCoopers ; Monsieur Y, promotion 1992 est chef de mission auprès d’ACP (Autorité de Contrôle Prudentiel) de la Banque de France ; Monsieur Z, promotion 2005 est directeur d’un cabinet de conseil à Shanghai.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non, notre formation n’est pas accessible en formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Le Mastère Spécialisé Audit & Conseil évolue en faisant face aux défis du changement et reste en adéquation permanente avec les besoins des cabinets et des entreprises.

Il y a trois volets pour cette démarche : premièrement, les contacts avec les professions libérales (l’Ordre des Experts Comptables et La Compagnie des Commissaires aux Comptes) ; deuxièmement, les rencontres et les réunions avec les cabinets d’audit & conseil ; et troisièmement, les évaluations des cours par les étudiants.

Ces bases de donnés fournissent les informations sur les besoins des cabinets et des entreprises et les connaissances exigées par le marché de l’emploi.

«Nous avons des relations régulières avec des cabinets d’audit, les Big Four bien sûr mais aussi Mazars et Grant Thornton», Christian Moinard, Responsable de la majeure Contrôle de Gestion, Audencia Nantes

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master de la Majeure Contrôle de Gestion ?

La Majeure Contrôle de gestion et audit se positionne à la fois sur les métiers du contrôle de gestion et les métiers de l’audit externe et interne.  La mission du Master est de former des professionnels généralistes. C’est une majeure historique de l’école.

Combien avez- vous de promotions ?

Il y a 2 promotions par an. Je suis arrivé en 2008, cela fait 8 promotions déjà. Sur l’ensemble des deux promotions annuelles, nous avons environ 100 étudiants qui suivent la majeure.

Quels sont les points forts du programme ?

Le programme a plusieurs points forts.  La formation offre un premier socle  technique solide de bases comptables, d’analyse financière et de contrôle de gestion. Un deuxième socle apporte une dimension managériale ou méthodologique. Au delà de l’approche quantitative, les étudiants doivent comprendre la dimension stratégique de l’entreprise. Enfin un troisième socle est plus sectoriel et permet de comprendre les différents problèmes de contrôle de gestion selon le secteur d’activité comme par exemple la pratique du contrôle de gestion dans les organisations publiques.

Enfin nous formons également les étudiants aux approches des systèmes d’information utilisés dans le métier de contrôleur de gestion. On leur donne une culture des ERP. On essaie de leur donner une vision globale du système d’information d’une entreprise. Bien entendu, nous n’oublions pas de les former sur Excel qui reste incontournable.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants viennent de la grande école qu’ils ont intégrés soit après une prépa étudiantes ou en AST (Admission Sur Titre licence ou niveau master). Nous avons également des étudiants en parcours audit et expertise comptable qui font une double majeure finance et audit et contrôle de gestion. Cela permet d’avoir des équivalences DSCG.

Comment est composé le corps enseignants ?

Il est composé de 50 % de professeurs permanents de l’école qui sont anciens praticiens et chercheurs et  50 % de professionnels extérieurs. Dans les professionnels, nous avons des responsables de contrôle de gestion, des auditeurs Normes IFRS, des consultants en système d’information.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons des relations régulières avec des cabinets d’audit, les Big Four bien sûr mais aussi Mazars et Grant Thornton. Ils viennent souvent recruter à l’école. Nous avons également de nombreux anciens qui interviennent pour transmettre leur savoir. D’anciens étudiants nous envoient également des offres de stages.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

40 % s’orientent vers les métiers du contrôleur de gestion. 40 % s’orientent vers les métiers de l’audit type BIG 4 ou autres cabinets. Et 15 à 20 % se dirigent vers les métiers du conseil dans les  systèmes d’information pour améliorer le pilotage de la fonction finance.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non, la formation est ouverte uniquement en parcours initial.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous avons plusieurs vecteurs. J’attache une importance particulière à changer 20 % à 25% des programmes, des cas proposés, des intervenants, des intitulés des cours par an. Il s’agit de s’adapter en permanence aux  besoins d’embauches des étudiants. Les métiers changent beaucoup, les métiers sont évolutifs, on est passé d’un métier très technique vers une imbrication plus stratégique. Le contrôleur de gestion aujourd’hui est  plus business analyst que producteur de comptes. Les intervenants essaient de rester en contact étroit avec les entreprises en mobilisant leur réseau personnel ou en orientant leurs travaux de recherche sur des problématiques actuelles. Nous avons également des temps forts : 3 forums par an, dont 1 spécifique dédié à l’audit.

«Le programme permet une double compétence gestion de patrimoine / Immobilier d’investissements BtoB (unique en France)», Eric Pichet, Responsable Mastère Spécialisé Patrimoine et Immobilier, BEM Bordeaux

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Mastère Spécialisé Patrimoine et Immobilier ?

La première promotion est sortie en 1995, l’idée de mon prédécesseur (j’ai repris la direction du MS en 2000 à son départ en retraite) était de proposer un 3ème cycle dispensant une double spécialité en gestion de patrimoine et en Immobilier d’investissements BtoB.

Combien avez vous de promotions ?

17 promotions.

Quel est l’objectif de la formation ?

Former des gestionnaires de patrimoine ou banquiers privés avec une très bonne maîtrise de l’Immobilier et des professionnels de l’immobilier d’investissement BtoB(experts immobiliers, Assets Managers et analystes pour investisseurs) ayant une très bonne maîtrise des autres actifs et de l’environnement juridique et fiscal.

Quels sont les points forts du programme ?

La double compétence gestion de patrimoine / Immobilier d’investissements BtoB (unique en France), l’alternance cours/ stages et l’alternance Bordeaux (3 mois) et Paris (9 mois).

Quels sont les profils des étudiants ?

– BAC +5 ou BAC+4 + 3 ans d’expérience majoritairement (80%)pour pouvoir délivrer à toute la promotion (30 étudiants et 15 professionnels) le titre de Mastère Spécialisé.

– MASTER II en droit ou Ecole de commerce ou IEP, puis écoles d’ingénieurs ou MASTER I en droit

Comment est composé le corps enseignants ?

50% des cours sont assurés par des professeurs permanents de BEM, et 50% par des experts.

Quelles sont  vos relations avec les entreprises ?

Permanentes avec les grandes banques françaises qui sont les principaux employeurs en gestion de patrimoine.

Le Mastère Spécialisé est accrédité par la RICS (Royal Institution of Chartered Surveyors) la principale association mondiale des professionnels de l’Immobilier, qui dispose d’une charte royal edepuis 1868 et qui est basé à Londres, Via la RICS France (1 000 membres) nous sommes en relation permanente avec les employeurs de l’Immobilier d’investissement (je suis moi-même Fellow de la RICS…)

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

550 diplômés, banquiers privés principalement, environ 50 CGPI (le fondateur de CYRUS Gérard POIRELLE ou Bruno de GUILLEBON le fondateur de la Boétie patrimoine, etc.), dans l’Immobilier d’investissement.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui 15 professionnels par an, mais dans une seule promotion avec les étudiants ce qui permet des échanges intéressants.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous avons des contacts directs avec les diplômés qui participent systématiquement aux jurys de sélection, Comité d’amélioration et de perfectionnement académique une fois par an.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Société générale (SG) : Directeur mondial de l’audit

Madame Isabelle Guillou est promue directeur mondial de l’audit de la Société générale (SG), à ce poste depuis décembre 2012, en remplacement de Monsieur Bernard Salzmann.

Isabelle Guillou, 53 ans, a réalisé le parcours suivant :

* 2009-2012 : Société générale Bank & Trust Luxembourg, directeur général délégué.

* 2003-2009 : Société générale, adjoint au responsable mondial de la ligne métier des financements exports.

* 1987-2003 : Groupe Société générale, successivement à différents postes de management au sein de la direction comptable, de la direction des moyens de paiement et de la monétique, et de la direction des opérations de SG CIB.

* Début de carrière chez Price Waterhouse.

Safran : Directeur de l’audit et du contrôle interne

Monsieur Alex Fain est promu directeur de l’audit et du contrôle interne de Safran, à ce poste depuis décembre 2012, en remplacement de Monsieur Bertrand Delahaye. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Jean-Marc Forneri, président du comité d’audit et des risques.

Alex Fain, 58 ans, Mines Nancy (1974), a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2012 : Morpho (groupe Safran), directeur général délégué.

* 2006-2010 : Snecma (groupe Safran), directeur finances, stratégie, actions de progrès et secrétaire général.

* 1999-2005 : Snecma Services (groupe Safran), directeur des affaires économiques et financières, secrétaire général puis directeur général adjoint.

* 1992-1995 : Hispano-Suiza (groupe Snecma, devenu groupe Safran), directeur des affaires économiques et financières.

* 1981-1992 : Renault Trucks & Buses, différentes fonctions opérationnelles puis directeur des services économiques.

* 1977-1981 : Début de carrière chez Renault SA.

Meeschaert : Directeur de la gestion privée

Monsieur Maxime Vermesse a été nommé directeur de la gestion privée du groupe Meeschaert, à ce poste depuis mai 2012. Il est également membre du directoire.

Maxime Vermesse, 37 ans, a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2012 : EFG Banque privée France, directeur général.

* 2008-2010 : BNP Paribas Wealth Management Monaco, responsable Europe et Amérique latine, membre du comité exécutif.

* 2005-2008 : BNP Paribas Luxembourg, responsable du marketing et des marchés émergents pour la banque privée, membre du comité exécutif.

* 2001-2005 : BNP Paribas, inspecteur et chef de mission au sein de l’inspection générale.

Activa Capital : Directeur administratif et financier

Madame Samuelle Thevenet est nommée directeur administratif et financier d’Activa Capital, à ce poste depuis décembre 2012, en remplacement de Monsieur Amaury de La Porte du Theil. Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Michaël Diehl, partner.

Samuelle Thevenet, 36 ans, ESGF Paris, a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2012 : CM-CIC LBO Partners (groupe Crédit Mutuel – CIC), secrétaire général.

* 2007-2010 : Actem Partners (groupe Natixis), directeur administratif et financier.

* 2000-2007 : Constantin Associés (à Paris et à Londres, réseau Deloitte), manager audit et services transactionnels.

Tikehau Investment Management (Tikehau IM) : Directeur des investissements fonds ouverts et mandats

Monsieur Etienne Gorgeon sera nommé directeur des investissements fonds ouverts et mandats au sein de Tikehau Investment Management (Tikehau IM, groupe Tikehau), à compter du mois de janvier 2013.

Etienne Gorgeon, 40 ans, ESC Lille, a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2012 : Edmond de Rothschild Asset Management, chief investment officer (CIO) fixed income.

* 2005-2008 : Fortis, CIO de l’activité Global Credit Investment Grade.

* 2002-2005 : Axa IM, responsable de la gamme Absolute Return et Investment Grade.

* 1999-2002 : F&C (à Londres), gérant des portefeuilles Investment Grade et High Yield.

* 1997-1999 : A commencé sa carrière comme analyste crédit High Yield chez CDC Ixis Asset Management.

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«L’éventail des connaissances proposées permet à nos étudiants de répondre à la demande des secteurs de l’Assurance et de la Finance», Florence Legros, Directrice du Master Assurance et Gestion des Risques, Université Paris Dauphine

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Assurance et Gestion des Risques ?

Le DESS 218 « assurance et gestion du risque » a été créé en 2000. A cette époque, la Direction du Master s’est appuyée sur un noyau de professeurs spécialistes des questions liées à la gestion du risque au sein de l’Université Paris-Dauphine et sur un panel de professionnels de haut niveau, actifs dans les institutions et compagnies d’assurance de la place. Il est devenu « Master 218, assurance et gestion du risque » en 2005 dans le cadre de l’adéquation au système européen d’équivalence des diplômes de l’enseignement supérieur.

Depuis 2006 nous avons un accord avec Supélec qui permet à de futurs ingénieurs d’avoir une double formation.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons 13 promotions à ce jour. Nous avons célébré en octobre 2012 la 13è leçon inaugurale, prononcée par une personnalité reconnue du monde de l’assurance. C’est l’occasion, à chaque rentrée, d’accueillir la nouvelle promotion et de remettre les diplômes à la promotion sortante.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le Master « assurance et gestion du risque » a pour objectif de former des cadres de l’assurance, de la finance, du courtage, de la prévoyance, des mutuelles, …. Qui sauront appréhender, prévenir, contrôler, modéliser, financer et gérer tous les aspects du risque que ce soit les risques traditionnels physiques, les risques financiers mais aussi les nouveaux risques de type environnementaux et industriels.

Quels sont les points forts du programme ?

Le Master « assurance et gestion du risque » assure une formation universitaire de référence qui permettra au futur cadre de maîtriser le risque sous tous ses aspects financiers, économiques, industriels, environnementaux et sociétaux.

L’éventail des connaissances proposées, particulièrement ouvert, combine les notions de la théorie du risque, du droit et de l’économie de l’assurance, de la théorie et des outils de la finance comme de l’actuariat. Il aborde également les risques les plus variés que ce soit en finance ou en assurance à proprement parler.

Cette polyvalence permet à nos étudiants de répondre à la demande des secteurs de l’Assurance et de la Finance. Le diplôme propose une formation suffisamment large pour intéresser non seulement les sociétés d’assurance, de réassurance et de courtage, les mutualistes et les institutions de prévoyance mais aussi les banques et sociétés financières, les entreprises confrontées à différents risques suivant leur activité. Le haut niveau de l’enseignement permet à nombre d’étudiants d’intégrer des sociétés de conseil.

En outre l’accent est mis sur l’international par des cours en anglais, des voyages pédagogiques (la promotion actuelle prépare activement son séjour à Singapour), l’incitation aux stages à l’étranger.
Du point de vue du corps professoral, il y a certes prédominance de professionnels non académiques comme dans nombre de masters professionnalisant mais nous accordons un poids important à la formation académique de haut niveau permettant recul et adaptabilité dans un monde extrêmement évolutif.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants, français et étrangers, ayant validé un parcours Bac+4 sont issus de filières très diverses : mathématiques appliquées, Economie, Finance, Droit, Ecoles de commerce, Ecoles d’ingénieurs, instituts d’études politiques, universités étrangères…

Le cursus est également aménagé pour favoriser l’inscription des salariés en activité.

Comment est composé le corps enseignants ?

Il est composé de professeurs des universités, d’enseignants chercheurs, de professionnels de l’assurance non académiques de haut niveau en activité au sein de structures variées. C’est cette diversité qui fait la richesse reconnue et l’ouverture du programme.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le Master « assurance et gestion du risque » a noué dès son origine des partenariats officiels avec une soixantaine d’entreprises proches du secteur de l’assurance et de la gestion des risques. Ces partenariats assurent un soutien pédagogique (conférences, présentations métiers, accueil en stage…) et financier qui contribue largement à la réputation et à l’employabilité de nos promotions. Ils sont souvent représentés au Forum entreprises de Dauphine et dans les grands rassemblements du secteur.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos anciens assurent un réseau influent pour nos promotions au sein de leur entreprise. Par des propositions de stage ou d’emploi qu’ils nous diffusent, par leur témoignage lors des « présentations métiers » de nos partenaires, …

De leur côté, ils sont tenus informés des évènements du Master. L’association des diplômés du master a longtemps « vivoté » mais renaît aujourd’hui ce qui permettra un suivi de long terme de nos étudiants. A court terme, nous savons que les étudiants trouvent aisément un emploi à un salaire très confortable.

Les étudiants que nous avons suivis ont des emplois différents : ils ont pu fonder leur entreprise de communication aux investisseurs institutionnels, sont devenus actuaires, spécialistes value at risk, ou chargés de grands comptes dans une entreprise d’assurance ou encore ont intégré les inspections générales de grandes entreprises du secteur.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Pour l’instant seulement en formation initiale ; néanmoins les horaires ont été adaptés pour un accès aisé à des salariés actifs, en outre ceux-ci peuvent la faire financer dans le cadre du Fongecif . J’en profite pour vous livrer un « scoop » : dans le cadre de son institut de l’assurance, l’université Paris-Dauphine créée un executive MBA « Risk and insurance management » (RIM) qui sera tout entier dédié à la formation continue de cadres de haut niveau.

Comment procédez- vous pour faire évoluer votre programme ?

La direction du Master est attentive à garantir la parfaite adéquation des programmes avec l’actualité et l’évolution du secteur mais aussi avec l’évolution constante des techniques et des connaissances quant à la gestion des risques.

En période de croisière, un conseil d’orientation est réuni régulièrement. En période de préparation des plans quinquennaux durant lesquels nous revoyons en profondeur la maquette du master, le directeur multiplie les contacts et les prises de conseils.


Titulaire d’un doctorat de sciences économiques et agrégée de l’université, Florence Legros est professeur à l’université Paris-Dauphine. Recteur de l’académie de Dijon, chancelière de l’université de Bourgogne de 2008 à 2011, elle est régulièrement intervenue auprès d’organisations internationales (Banque Mondiale et commission européenne notamment) et d’entreprises ou d’institutions françaises en tant qu’experte en matière de retraite, d’épargne, de finance et de protection sociale. Elle a également été directeur-adjoint du CEPII de 2001 à 2003, vice présidente du CIREM (club d’information et de réflexion sur l’économie mondiale) et directeur adjoint du programme européen AIM (adéquation of pensions) de 2003 à 2008.

Spécialiste des questions relatives aux systèmes de retraites, à l’épargne et aux marchés financiers, elle a siégé au Conseil d’orientation des retraites au titre de personnalité qualifiée de 2000 à 2004. Elle a été nommée à la Commission économique de la Nation en 2007. Ses publications sur le thème des retraites sont nombreuses et variées.

«Notre objectif est avant tout de former des experts en audit, plus particulièrement en audit interne», Jacques Vera, Directeur du MSc Audit et Gouvernance des Organisations, IAE Aix en Provence

Est-ce que vous pouvez nous présenter le MSc Audit et Gouvernance des Organisations ?

Le MSc « Audit et Gouvernance des Organisations » (Désignation lors de sa création : « Dess Audit interne des Organisations ») a été crée en 1978. Ce programme a été la première formation en France à former des futurs auditeurs interne. Depuis sa création il est étroitement associé à l’Ifaci (Institut Français de l’Audit et du Contrôle Internes), association professionnelle de plus de 5000 adhérents, experts de l’audit et du contrôle interne.

Initialement organisé pour la formation à l’audit interne, il s’est transformé, il y a deux ans en un Master of Science (MSc). Cette évolution confère maintenant à ce MSc, une plus grande visibilité à l’international (environ 20% des participants sont d’origine étrangère) et un élargissement de ses domaines de compétences à des fonctions connexes à l’audit telles que le contrôle interne, le risk management, la qualité…

Combien avez-vous de promotions ?

Chaque année nous accueillons entre 30 et 40 étudiants.

Quel est l’objectif de la formation ?

Notre objectif est avant tout de former des experts en audit, plus particulièrement en audit interne mais également en audit externe pour les participants qui souhaitent débuter leur carrière professionnelles en cabinets. En fin de formation les participants peuvent également s’orienter vers des fonctions de contrôleur interne ou de risk managers.

Quels sont les points forts du programme ?

Plusieurs points forts du programme :

– Un étroit partenariat avec le monde professionnel de l’audit (de nombreux professionnels de l’audit interviennent dans le programme), ce qui assure une parfaite adéquation entre les enseignements dispensés et les besoins des entreprises en la matière.

– L’opportunité pour tous les participants de réaliser cette année universitaire en contrat d’apprentissage. La notoriété du programme permet, chaque année, aux participants de bénéficier de plus d’offres de contrat d’apprentissage que de participants(en moyenne une cinquantaine d’offres de nos entreprises partenaires sont à la disposition de nos étudiants).

Quels sont les profils des étudiants ?

Nous recrutons des étudiants (niveau Master 1 ou niveau Master 2) qui ont déjà un bagage minimum dans les disciplines du management (finance, comptabilité, contrôle de gestion, droit, système d’informations…)

Comment est composé le corps enseignants ?

A 90% il est composé par des professionnels de l’audit interne, de l’audit externe ou des métiers de la gouvernance, consultants ou exerçant leur activité dans des entreprises dans les métiers correspondants.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le programme est très étroitement associé au monde professionnel. D’une part par la reconnaissance que nous confère notre partenariat avec l’Ifaci, d’autre part par les relations directes qu’entretient la direction du programme avec les entreprises (le programme dispose d’un fichier d’environ 300 partenaires professionnels : services d’audit interne, de contrôle interne, de risk management et les cabinets d’audit externe et de consulting anglo-saxons et français).

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos participants intègrent, à l’issue de leur année de formation, soit des cabinets d’audit externe (Commissariat aux comptes ou consulting), soit les entreprises dans des fonctions de contrôle au sens large).

Chaque année le suivi mis en œuvre dans notre institut pour mesurer l’insertion professionnelle de nos diplômés atteste d’un taux variant entre 96% et 100%.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Bien que la formation soit plus particulièrement aménagée pour des étudiants en formation initiale, le programme est aussi ouvert à des participants en formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

De par les liens étroits avec le milieu professionnel de l’audit, nous sommes en permanence à l’écoute des évolutions des métiers concernés. Ceci nous permet de faire évoluer le contenu pédagogique du programme afin de former des profils qui correspondent exactement aux attentes des employeurs potentiels.


Biographie de Jacques Vera

Formation

Diplôme d’ingénieur de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industries de Strasbourg

Dess Audit interne des organisations de l’Iae d’Aix en Pce

Expériences professionnelles

4 ans en contrôle de gestion dans une entreprise industrielle

8 ans dans un cabinet de commissariat aux comptes et de conseil en gestion

Depuis 1994 directeur du master Audit interne des organisations à l’Iae d’Aix en Pce et consultant en audit interne, management des risques, qualité et gouvernance

Domaines d’enseignement et de recherche

Contrôle interne, management des risques, méthodologie d’audit, qualité, audit de filiales, sondages statistiques, système intégré de contrôle interne.

«L’objectif du programme est de préparer les étudiants aux niveaux 1 et 2 du CFA», Michel Levasseur, responsable du Master 2 Analyse Financière Internationale, Université de Lille 2

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Analyse Financière Internationale ?

Le master 2 Analyse Financière a été créé d’abord sur la forme d’un DU en 1997, fut transformé deux ans après en DESS et est devenu l’un des premiers masters 2 créés en France au tout début de la réforme LMD en 2002 (projet pionnier accepté par le Ministre Jack Lang à l’époque).

Ce projet faisait suite à une collaboration entretenue avec l’Université Laval à Québec qui nous avait incités à préparer nos étudiants aux épreuves du CFA, ce qui n’existait pas à l’époque en France. Ce fut l’occasion d’ouvrir un parcours qui permettait à certains de nos étudiants d’obtenir de plus un double diplôme.

Combien avez-vous de promotions ?

Si nous comptons les seuls masters 2, nous avons 10 promotions de diplômés. L’effectif de chaque promotion varie entre 20 à 30 étudiants.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif du programme est de préparer les étudiants aux niveaux 1 et 2 du CFA (http://www.cfainstitute.org/pages/index.aspx).

Cette certification internationale leur permet d’intégrer des fonctions variées dans un contexte international. Ils sont bien évidemment préparés aux métiers de l’analyse financière (analyse des valeurs cotées, analyse crédit, analyse « corporate » mais la force du programme du CFA est de les préparer à d’autres métiers de la finance, comme la gestion de portefeuille, la gestion des risques, voire la gestion financière d’entreprise.

Quels sont les points forts du programme ?

Le programme est conçu pour que les étudiants puissent présenter les épreuves de décembre et de juin du CFA. Il propose un coaching original dans ce but. Par ailleurs, la réalisation d’un mémoire d’analyse financière sur une valeur cotée leur permet d’acquérir une maitrise des exigences professionnelles dans le domaine.

Notons que sur 5 éditions du challenge du CFA Institute organisées en France (jury composé par des analystes professionnels), nos équipes ont toujours terminé finalistes (http://www.cfasociety.org/france/Pages/2011CFAFranceIRC.aspx) et l’ont gagné 3 fois, ce qui témoigne de la qualité de notre préparation.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nous avons trois types de profils des étudiants :

– Les étudiants provenant du master 1 Finance et Banque de la FFBC (dont environ la moitié a suivi la licence de gestion de la FFBC, le reste étant recruté à l’entrée du Master 1)

– Les étudiants venant de nos institutions partenaires (étudiants de SKEMA Business School ayant suivi en deuxième année le parcours analyse financière et venant en spécialisé à la Faculté en 3° année, étudiants de Sciences Po Lille en 5° année, étudiants de l’Ecole Centrale de Lille en 3° année.

– Les étudiants étrangers, en particulier ceux venant du programme commun créé par la FFBC avec l’Université de Wuhan en Chine.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est composé de membres permanents de la FFBC, les Professeurs DEREEPER, DESMULIERS, GRANDIN, LEVASSEUR, LOBEZ et SCHWIENBACHER, de Messieurs les Maîtres de Conférence COUSIN, IMAD EDINNE, STATNIK et VERSTRAETE et de Monsieur LESOIN, spécialiste de comptabilité internationale.

Des enseignants sont assurés également par des professionnels, en particulier le cours de gestion de portefeuille (Monsieur DISPAS, Banque DEGROOF, Bruxelles), le cours d’économie des marchés financiers et les enseignements d’éthique des affaires (Madame GOZDZIASZEK,Finaref) ou la méthodologie d’analyse financière (Monsieur GOOSSENS, Exane Benelux).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le programme fait l’objet d’un suivi régulier par le COP (Comité d’Orientation Pédagogique) « Banque Finance Comptabilité, présidé actuellement par la représentante de l’Ordre des Experts Comptables et composé de membres venant d’organismes comme le CFPB, l’AFTE, la DFCG. Toutes les modifications du programme lui sont soumises. (Pour la composition http://ffbc.univ-lille2.fr/fr/espace-entreprise/cop-banque-comptabilite-finance.html)

La faculté a son propre service de relation avec les entreprises, en particulier chargé des stages (Jessy Jarzebowski)

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

L’enquête d’insertion professionnelle menée d’avril à juin 2012 auprès de nos étudiants de Masters atteste de la qualité de nos formations et de notre volonté de professionnaliser nos étudiants.

Quelques chiffres sont à mettre en exergue :

– 82,61% des diplômés ont trouvé un emploi moins de 1 mois après la fin de leur étude.
– 94,78% au bout de 6 mois.

Quelques exemples :

Fischer Igor

Master Analyse Financière Internationales (2011)

Associate Analyst

Moody’S Investors Service London

Gloaguen Maël

Master Analyse Financière Internationales (2009)

Inspecteur

Société Générale

Cote Stéphane

Master Analyse Financière Internationales (2007)

Fixed Income Specialist

Thomson ReutersGeneve

Bouillot François-Louis

Master Analyse Financière Internationales (2005)

Analyste Financier

Bnp Paribas Paris

Vallez Sébastien

DESS Analyste Financier International (2003)

Conseiller Financier

Groupe Investors Québec

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui mais aucun aménagement d’horaire n’est possible. L’auditeur doit pouvoir consacrer 9 mois à temps plein.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous nous adaptons aux exigences nouvelles formulées d’abord par le CFA Institute dans la préparation de ses certificats. Ensuite, nous sommes très attentifs aux évolutions des besoins de nos publics étudiants. L’internationalisation de nos effectifs (50%) nous oblige à offrir des enseignements calibrés sur les standards internationaux. Il n’y a pas de révolution ponctuelle mais un processus constant d’amélioration.

Chaque année, nous modifions notre dispositif pour le rendre le plus attrayant et surtout le plus efficace. A la rentrée 2012, nous avons renforcé les enseignements préparatoires au CGA 1 dès le Master 1 pour nous concentrer sur le niveau 2 en master 2.


Diplômé HEC (1971), Docteur d’Etat Université Paris Dauphine (1976), Agrégé en sciences de gestion (1977), Michel LEVASSEUR a enseigné successivement au sein du groupe HEC et des universités de Lille 1, Paris Dauphine et Lille 2. Il est Professeur de Finance à la faculté de Finance, Banque, Comptabilité de l’Université de Lille2, Professeur distingué au sein du groupe SKEMA et Professeur extraordinaire de l’Université catholique de Louvain.

Il est l’auteur de nombreux ouvrages en Finance et a publié régulièrement dans de nombreuses revues : Journal of Finance, Journal of Banking and Finance, Journal of Risk and Uncertainty, European Journal of Finance, European Financial Management, Fuzzy Economic Review, Revue Analyse Financière, Revue Banque, Revue Finance, Revue d’Economie Financière, Revue Economique, Revue des Sciences de Gestion, Revue Française de Gestion, Revue Gestion 2000.

Il a été Directeur de l’ESA de Lille, Vice-Président de l’Université de Lille 2 et Vice-Président du Comité National d’Evaluation. Il est Commandeur dans l’Ordre des Palmes Académiques.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Euler Hermes : Directeur financier

Monsieur Frédéric Bizière est promu directeur financier d’Euler Hermes, à ce poste depuis le 4 décembre 2012, en remplacement de Monsieur Nicolas Hein qui est démissionnaire. Il est ainsi en charge des fonctions finance, conformité, juridique, fiscalité, risque et réassurance groupe. Cette nomination est soumise le cas échéant à l’approbation du conseil de surveillance et des organes réglementaires.

Frédéric Bizière, 45 ans, HEC (1991), a réalisé le parcours suivant :

* 2011-2012 : Euler Hermes, directeur des fonctions MMCD (market management, commercial et distribution) groupe.

* 2010-2011 : Euler Hermes, directeur commercial et distribution groupe.

* 2005-2009 : Euler Hermes Sfac, membre du directoire en charge de l’asset management, des comptabilités et du contrôle de gestion, des études actuarielles, des affaires juridiques, du risk management et du contrôle interne.

* 2004-2005 : Euler Hermes, secrétaire général.

* 1998-2004 : Euler Hermes Sfac (filiale française d’Euler Hermes), directeur comptable.

* 1995-1998 : Banque française du commerce extérieur (devenue Natixis), responsable du contrôle de gestion des activités internationales.

* 1992-1995 : A commencé sa carrière au sein de KPMG Audit.

April Group : Directeur général délégué finances et stratégie financière

Madame Elodie Rambert a été nommée directeur général délégué finances et stratégie financière au sein d’April Group, à ce poste depuis novembre 2012. Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Patrick Petitjean, directeur général. Elle est ainsi chargée, notamment, de faciliter l’intégration financière des filiales au sein du groupe.

Elodie Rambert, 40 ans, EM Lyon (1995), a réalisé le parcours suivant :

* 2006-2012 : Diaverum France, directeur général.

* 2003-2006 : Gambro Healthcare International (en Suède), chief financial officer.

* 2000-2003 : Gambro France, directeur financier.

* 1995-2000 : Début de carrière comme audit manager chez PricewaterhouseCoopers.

Société générale Private Banking France (SGPB) : Chief investment officer

Monsieur Olivier Paccalin est promu chief investment officer de Société générale Private Banking France (SGPB), à ce poste depuis décembre 2012. Il est ainsi en charge de la gestion de l’ensemble des équipes de gestion d’actifs et de conseil en investissements de la banque privée en France. Il assure plus largement la gestion et le développement de l’offre de produits et services destinée aux clients de Société générale Private Banking France. Il s’agit d’une création de poste.

Olivier Paccalin, diplômé de l’université Paris-Dauphine, SFAF, certifié CIIA, a réalisé le parcours suivant :

* 2011-2012 : Société générale Private Banking (SGPB), directeur des solutions d’investissement (offre de financement, assurance-vie et immobilier).

* 2007-2011 : SGPB, responsable du pôle Conseil en investissements (pôle qui intègre la gestion conseil en 2009).

* 2005-2007 : SGPB France, responsable marketing de la gestion sous mandat.

* 1998-2005 : Début de carrière au siège de SGPB comme chargé d’études auprès de la direction financière, puis de la direction commerciale.

Crédit agricole Nord de France : Directeur financier

Monsieur Fabrice Payen est promu directeur financier du Crédit agricole Nord de France, à ce poste depuis décembre 2012, en remplacement de Monsieur Michel Dochez.

Fabrice Payen, 35 ans, HEC (2000), a réalisé le parcours suivant :

* 2006-2012 : Crédit agricole, à la direction des risques groupe, responsable du service en charge du pilotage des risques de crédit, puis du département Risques entreprises et immobiliers.

* 2005-2006 : Crédit agricole, chef de mission à l’inspection générale.

* 2000-2005 : Début de carrière au sein du Groupe Crédit agricole à l’inspection générale.

Octo Finances : Directeur corporate finance

Monsieur Nicolas Dehais est nommé directeur corporate finance d’Octo Finances, à ce poste depuis décembre 2012. Il est ainsi en charge des levées de fonds (produits de taux, actions), des introductions en bourse, et des rapprochements d’entreprise. Il est, à ce titre, membre du comité de direction.

Nicolas Dehais, 40 ans, magistère de gestion (1995) et maîtrise de gestion (1994) de l’université Paris-Dauphine, a réalisé le parcours suivant :

* 2005-2012 : H et Associés (groupe Philippe Hottinguer), directeur associé Corporate finance.

* 1999-2005 : Banque privée Fideuram Wargny, chargé d’affaires Corporate finance.

* 1996-1999 : Début de carrière comme auditeur conseil chez PricewaterhouseCoopers.

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«L’originalité de ce programme est de traiter conjointement des aspects financiers, juridiques et fiscaux des opérations de haut de bilan», Philippe Raimbourg, Directeur du Master Ingénierie Financière, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Ingénierie Financière ? Combien avez-vous de promotions ?

Le Master a été créé en septembre 1993, et la dix-huitième promotion sera diplômée en décembre prochain.

Il venait répondre aux besoins spécifiques qui étaient apparus sur le marché de l’emploi en finance, alors les opérations de capital-risque, de placements en private equity, de LBO se multipliaient hors marchés financiers, que les émissions dans les marchés financiers accordaient une place croissante aux quasi-fonds propres et que la mondialisation entrainait d’inévitables restructurations, fusions et acquisitions d’entreprises.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est bien sûr de préparer les futurs diplômés aux métiers de l’ingénierie financière. Il s’agit en fait de former des spécialistes des opérations de haut de bilan maîtrisant tant les aspects financiers que juridiques et fiscaux de ces opérations.

Il s’intéresse plus particulièrement aux domaines suivants : l’évaluation et le rapprochement d’entreprises, les fusions et acquisitions, les opérations de LBO, l’émission de valeurs mobilières, l’utilisation des produits financiers hybrides, les prises de participations sous forme de capital-risque, les opérations de private equity, les opérations de titrisation et de défaisance, le financement de projets, l’analyse du risque et le rating des titres de créances.

Quels sont les points forts du programme ?

L’originalité de ce programme est de traiter conjointement des aspects financiers, juridiques et fiscaux des opérations de haut de bilan. Certains étudiants ont d’ailleurs une double formation droit/gestion et choisissent de passer le CAPA et de travailler dans des cabinets d’avocats.

Quels sont les profils des étudiants ?

L’origine des étudiants est la suivante :

– M1 en sciences de gestion de l’Université,

– M1 en sciences économiques de l’Université,

– double formation droit/gestion ou droit/sciences économiques de l’Université Panthéon-Sorbonne,

– étudiants diplômés d’écoles de commerce

– quelques étudiants diplômés d’écoles d’ingénieurs

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est composé pour un tiers de Professeurs d’Université spécialisés en finance, en droit et en fiscalité, et pour deux tiers d’intervenants professionnels travaillant dans des établissements financiers, des sociétés de conseil ou des cabinets d’avocats.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les étudiants on l’obligation d’effectuer un stage en entreprise dont la durée est généralement de 6 à 8 mois. Il s’agit là de notre principal contact avec les entreprises, auquel il faut bien sûr adjoindre nos partenaires réguliers et impliqués dans la vie du diplôme que sont les intervenants extérieurs.

Par ailleurs, des conférences sont régulièrement organisées avec des professionnels qui viennent présenter leurs métiers aux étudiants et leur exposer les opportunités de stage dans leur établissement.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les étudiants trouvent un emploi presqu’exclusivement dans le secteur bancaire et financier. Le temps de recherche d’un premier emploi était très faible (de l’ordre de trois mois). La situation s’est bien sûr dégradée au cours des trois dernières années, en raison de la crise.

Toutefois, cette dégradation reste mesurée, les étudiants élargissant leur champ de recherche vers le contrôle de gestion et vers des banques étrangères. Le salaire d’embauche reste stable à environ 40 000 euros annuels, hors part variable.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, cette formation est accessible en formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Le pilotage de la formation s’effectue en deux étapes. Les étudiants évaluent tout d’abord les enseignements du Master. Puis le Comité de perfectionnement, composé des principaux représentants du corps professoral, se réunit pour procéder aux ajustements nécessaires.

Signalons aussi qu’une association d’étudiants, très active, se charge d’opérations de promotion de cette formation et notamment de la mise à jour du site internet (http://ingefi.univ-paris1.fr).


Major du concours d’agrégation des Universités, Philippe Raimbourg est professeur de finance à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où il est vice-directeur de l’UFR de Sciences de Gestion et où il dirige le Master 2 ‘Ingénierie Financière’ ainsi que le Magistère de Finance. Il est aussi professeur affilié à ESCP Europe.

Il est diplômé HEC, docteur de 3° cycle en Sciences Economiques, licencié en philosophie, diplômé du DECS et docteur d’Etat en Sciences de gestion. Pour ce dernier travail doctoral, il a obtenu le prix de thèse de la Société des Bourses Françaises et celui de la Chancellerie des Universités de Paris.

Ses travaux de recherche portent principalement sur l’appréciation de la qualité (c’est-à-dire, la notation ou le ‘rating’) des titres de créances  simples ou complexes et des montages d’ingénierie financière auxquels ils donnent lieu. Il est l’auteur de nombreux articles parus dans des revues nationales et internationales (‘Journal of Fixed Income’, ‘Journal of Business, Finance and Accounting’, ‘Economic Notes’, ‘Applied Stochastic Models and Data Analysis’, ‘La Revue d’Economie Financière’, ‘La Revue d’Economie Industrielle’, ‘Banque et Marchés’, ‘Banque et Stratégie’, ‘La Revue Française de Gestion’, ‘Marchés et Techniques Financières’, …). Il est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages, et notamment, il a dirigé (avec M. Boizard) le recueil intitulé ‘Ingénierie financière, fiscale et juridique’ paru auprès des éditions Dalloz.

75 professionnels de l’investissement en France ont obtenu la prestigieuse certification CFA

CFA France, association affiliée au CFA Institute, est heureuse d’annoncer que 75 professionnels de l’investissement en France ont obtenu la prestigieuse certification CFA® après avoir réussi les 3 niveaux d’examen. Ils recevront leurs certifications le 3 Décembre 2012, lors d’une cérémonie qui réunira le président de CFA France, Philippe Maupas, CFA, et le directeur général de CFA Institute pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, Nitin Mehta, CFA. CFA France a également l’honneur d’accueillir un invité de marque : Didier Le Ménestrel, président de la Financière de l’Echiquier. La remise des certifications se tiendra dans les locaux de NYSE Euronext.

Cette année en France, 75 professionnels de l’investissement ont validé à la fois le niveau III de l’examen du programme CFA, en juin dernier, et leurs 4 années d’expérience professionnelle. 62 autres candidats ont également réussi le niveau III en juin mais n’ont pas encore les 4 années d’expérience professionnelle requises pour décrocher la certification CFA. Le CFA France compte aujourd’hui près de 700 membres, dont 600 détenteurs de la certification CFA et près de 100 candidats membres.
Géré par le CFA Institute, le Programme CFA est l’un des programmes de formation les plus exigeants au monde, basé sur l’auto-apprentissage et reconnu à l’échelle mondiale. Il fournit une base solide pour les métiers d’analyste financier, de gestionnaire de portefeuille et apporte des connaissances pratiques, utiles aux professionnels du monde de l’investissement actuel. Une part importante du programme est consacrée à l’éthique et aux normes professionnelles.

Il comprend une série de trois examens successifs qui évaluent les candidats sur :

• Déontologie et normes professionnelles

• Analyse financière

• Finance d’entreprise

• Économie

• Mathématiques financières et techniques quantitatives appliquées à la gestion

• Gestion actions

• Gestion obligataire

• Gestion alternative

• Produits dérivés

• Gestion de portefeuille

• Gestion de patrimoine

Au mois de juin dernier, le nombre de candidats ayant passé les examens CFA de juin 2012 a atteint des records et ce, malgré une situation difficile pour le monde de l’investissement et l’économie mondiale. À l’échelle internationale, 43 % des 119 446 professionnels de l’investissement ont réussi leur examen, reflétant ainsi une volonté d’excellence professionnelle et le souhait de rétablir la confiance dans le monde de la finance. Ces professionnels se sont joints aux efforts du CFA Institute pour créer un environnement où la priorité est donnée aux intérêts des investisseurs, qui permet aux marchés financiers de fonctionner harmonieusement et à l’économie de croître.

Philippe Maupas, CFA, président de CFA France, témoigne : « La certification CFA est un gage d’excellence pour la communauté internationale des investisseurs. Ces professionnels hautement qualifiés ont été formés afin de respecter la déontologie de leur métier, de jouer leur rôle d’ambassadeurs du monde de l’investissement, avec pour mission de rétablir la confiance des investisseurs.»