» Nous offrons des opportunités professionnelles inédites », Olivia de Faÿ, Responsable du Recrutement et des Relations Ecoles, Mazars

Le groupe français Mazars est l’un des leaders mondiaux dans le secteur de l’audit et du conseil. Pourriez-vous nous présenter son activité plus en détail ?

Mazars est un groupe international qui intervient dans les métiers de l’audit, de l’expertise comptable, de la fiscalité et du conseil aux entreprises. Nos clients appartiennent à tous les secteurs d’activités (industrie, banque, assurance, public et services) et sont de toutes tailles (des grands groupes internationaux cotés en bourse aux PME).

Pourriez-vous nous exposer les principales valeurs promues par le Groupe Mazars, ses engagements et sa politique RH ?

Le Groupe a été fondé en 1940 par Robert Mazars qui continue aujourd’hui encore à marquer l’histoire du Groupe dans sa dynamique entrepreneuriale forte. Depuis plusieurs années, Mazars connaît une croissance soutenue (effectif en hausse de 40% et CA en progrès de 30% en trois ans), notamment grâce au développement international (le Groupe est présent dans 71 pays). Dans le monde entier, les 13500 Mazariens partagent une culture commune d’excellence et des valeurs d’intégrité, d’indépendance et de respect.

En termes de Ressources Humaines, nous proposons à nos collaborateurs des missions multi-secteurs, des parcours de formations techniques et managériales, un suivi sur mesure et des mobilités géographiques et métiers.

Les jeunes diplômés représentent près de 80% des recrutements annuels. Quels profils ciblez-vous plus particulièrement ?

Nous recrutons majoritairement des jeunes issus des grandes écoles de commerce, d’ingénieurs et d’universités. Il est préférable qu’ils aient déjà une première expérience dans le domaine de l’audit que ce soit dans leur parcours de formation ou au cours de stages mais ce n’est pas obligatoire : tous nos juniors sont formés au métier à leur arrivée chez Mazars. Nous essayons plutôt de repérer des potentiels d’évolution et recrutons des profils diversifiés et complémentaires.

Quels sont les métiers du Groupe Mazars ouverts aux jeunes ingénieurs ? Et quelles sont les bonnes raisons pour eux de rejoindre le Groupe Mazars ?

Nous recrutons des ingénieurs pour nos métiers d’audit et de conseil. Nous recherchons moins des compétences techniques (qui peuvent être acquises lors de formations en interne) que des collaborateurs dotés d’un bon esprit critique et d’analyse. Nos promotions comptent environ 25% d’ingénieurs.

L’intérêt de Mazars pour ces jeunes ? Nous offrons des opportunités professionnelles inédites notamment en termes de mobilité géographique et/ou métier. Ainsi, il est tout à fait possible de commencer par un poste d’auditeur à Paris pour évoluer ensuite vers de l’actuariat ou du Transaction Services, ou bien partir dans un bureau en région ou à l’étranger. Par ailleurs, l’audit permet une évolution de carrière rapide et cadrée, qui mène au management d’équipes et à la responsabilisation sur les missions en quelques années seulement.

Comment se déroule l’intégration des nouveaux collaborateurs au sein du groupe Mazars et quelles sont les perspectives d’évolution pour les jeunes recrues ?

L’intégration chez Mazars a lieu soit en septembre, soit en décembre et commence toujours par un séminaire d’une semaine de formation et de team-building pour souder l’esprit de promotion. Elle se poursuit par deux semaines de formations techniques au siège, à La Défense.

Les métiers de l’audit et du conseil permettent une évolution rapide et Mazars encourage cette prise de responsabilité. En quelques années, nos collaborateurs encadrent des équipes, deviennent l’interlocuteur principal du client, dirigent plusieurs missions… En parallèle de cette montée en puissance managériale, ils sont amenés à se spécialiser dans un secteur au bout de quatre ans afin d’établir une relation privilégiée avec nos clients et de renforcer leurs compétences : ils deviennent ainsi des experts à forte valeur ajoutée.

Comment le groupe Mazars s’implique dans la vie des écoles et des universités ?

Nous recrutons chaque année près de 300 jeunes diplômés. Pour intégrer les meilleurs et les plus motivés, il est indispensable que nous soyons au contact des étudiants au cours leur parcours académique. Avec mon équipe, nous construisons d’étroites relations avec les grandes écoles et universités françaises. Elles se concrétisent par des présentations du Groupe, notre présence lors des forums, des partenariats associatifs et des partenariats pédagogiques…

Autant d’occasions pour se rencontrer et découvrir la Mazars « Touch ». Au cœur de notre dispositif, les collaborateurs de tous niveaux et de tous métiers sont impliqués dans toutes nos actions. A travers leurs témoignages, les étudiants peuvent découvrir le Groupe, les métiers et les opportunités qui les attendent. C’est une vraie valeur ajoutée de pouvoir échanger avec ces collaborateurs, d’autant plus quand ce sont des anciens de leurs écoles !

Vous êtes très bien positionné sur les réseaux sociaux auxquels vous accordez une grande importance. Quels sont les enjeux et les impacts de ce plan « médias sociaux » sur les jeunes diplômés ?

Nous sommes une entreprise dynamique, qui recrute des jeunes, et nous avons donc un lien avec les réseaux sociaux qui est évident et très fort. Nous avons pris depuis plus d’un an un virage « social » inédit et nous sommes aujourd’hui présents sur Twitter, Facebook, LinkedIn, Youtube etc. L’objectif n’est pas tant de recruter directement sur ces réseaux que de partager et échanger avec nos cibles pour leur ouvrir les portes de l’entreprise. Par exemple, nous avons créé à la rentrée dernière une application qui permet aux étudiants et aux jeunes diplômés de poser directement des questions aux collaborateurs Mazars diplômés de leurs écoles. Elle est accessible sur Facebook et sur mazarsrecrute.fr

Quelle est votre actualité en termes de recrutement ?

Nous sommes en plein recrutement des auditeurs débutants pour Septembre 2013. N’hésitez pas à postuler sur notre site www.mazarsrecrute.fr. Nous recherchons aussi des stagiaires de césure/de fin d’étude à partir de septembre 2013 et de janvier 2014. Toutes nos offres sont en ligne sur notre site. Et si vous avez des questions complémentaires, rendez-vous sur Twitter, Facebook ou LinkedIn !

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Microsoft France : Directeur financier

Madame Mathilde Bluteau est nommée directeur financier de Microsoft France, à ce poste depuis avril 2013, en remplacement de Monsieur Byron Rader.

Elle est ainsi chargée d’accompagner la transformation numérique de la filiale française et de soutenir sa compétitivité. A ce titre, elle est chargée de renforcer les synergies entre les divisions de Microsoft en apportant son expertise et sa vision sur les différents métiers et activités de l’entreprise.

Avec son équipe, elle supervise également la gestion financière de Microsoft France en lien avec les directions du contrôle de gestion, de la trésorerie, et de la comptabilité de l’entreprise.

Elle est membre du comité de direction de Microsoft France.

Mathilde Bluteau, 43 ans, ESG Paris (1992), a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2012 : Apple France, directeur commercial de la division Prosumer.

* 2005-2010 : Apple Europe, directeur du contrôle de gestion EMEIA.

* 1993-2005 : Différentes fonctions chez EDS (Electronic Data System), Cisco, et PeopleSoft.

RSM Rsa : Associé au sein du pôle Consolidation & Reporting financier

Monsieur Hervé Dulac est coopté associé au sein du pôle Consolidation & Reporting financier de RSM Rsa, à ce poste depuis avril 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Jean-Louis Fourcade, managing partner. Il est ainsi en charge du développement de l’offre de services Production de l’information comptable et financière.

Il contribue à renforcer la présence de RSM Rsa auprès des grands clients, et à faciliter l’ancrage du cabinet auprès des groupes internationaux.

Hervé Dulac, 45 ans, Inseec Bordeaux, a réalisé le parcours suivant :

* 2002-2013 : Ernst & Young, associé en charge du département Consolidation et Reporting.

* 1996-2002 : Salustro Reydel, associé responsable de la ligne de service Reporting Consolidation.

Editions Francis Lefebvre : Responsable développement marchés Expert-comptable et Entreprises

Monsieur Etienne Vandewalle est nommé responsable développement marchés Expert-comptable et Entreprises des Editions Francis Lefebvre (EFL), à ce poste depuis février 2013.

Il est ainsi chargé, notamment, d’élaborer et de proposer une politique commerciale à la direction générale, de déterminer les orientations stratégiques, les objectifs à atteindre et les moyens à mettre en place, et enfin d’animer, avec ses collaborateurs, les activités de conception et de mise en œuvre nécessaires au développement sur le marché des biens ou des services proposés par l’entreprise.

Il rejoint le comité de direction et prend en charge un poste nouvellement créé.

Etienne Vandewalle, 37 ans, MBA corporate entrepreneurship de Lancaster University Management School (2003), DESS de droit des affaires de l’université de Reims Champagne-Ardennes (1998), a réalisé le parcours suivant :

* 2011-2011 : IFIS (au Royaume-Uni), directeur marketing et développement produits.

* 2007-2010 : Croner (groupe Wolters Kluwer, au Royaume-Uni), directeur développement produits et services.

* 2006-2007 : Wolters Kluwer UK (groupe Wolters Kluwer, au Royaume Uni), directeur programme management office.

* 2003-2006 : CCH (groupe Wolters Kluwer, au Royaume-Uni), chef de projet.

* 1998-2003 : Editions Lamy (groupe Wolters Kluwer, en France), chef de produit.

Hôpitaux universitaires Paris-Centre : Directeur des affaires financières et de la contractualisation interne

Madame Anne-Claude Gritton est promue directeur des affaires financières et de la contractualisation interne des Hôpitaux universitaires Paris-Centre, à ce poste depuis février 2013.

Anne-Claude Gritton a réalisé le parcours suivant :

* NC-2013 : Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), chef de service recettes-facturation.

* CHU de Tours, directeur adjoint, en charge des recettes et de la facturation, puis des systèmes d’information.

Virgin Stores : Directeur administratif et financier

Monsieur Frédéric Biard est nommé directeur administratif et financier de Virgin Stores, à ce poste depuis mars 2013, en remplacement de Madame Isabelle Guillou. Il est sous la responsabilité directe de Madame Christine Mondollot, président du directoire.

Frédéric Biard, 37 ans, DESS de finance gestion d’actifs de l’université Paris-Dauphine, a réalisé le parcours suivant :

* 2011-2013 : iDTGV, directeur administratif et financier, directeur des ressources humaines, puis directeur général adjoint.

* 2004-2011 : En poste au sein de L’Oréal.

* 2001-2004 : Début de carrière au sein d’Associés en Finances.

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 » Nos étudiants diplômés connaissent de très belles carrières dans le monde de la finance « , Martine Carre, Responsable du Master Économique et Ingénierie Financières Spécialisé Économie Monétaire et Financière, Université Paris-Dauphine

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Économique et Ingénierie Financières Spécialisé Économie Monétaire et Financière?

Fin 2008, nous avons choisi de regrouper les deux spécialités 106 et 201 au sein d’un master mixte à double parcours « Pro » et « Recherche » (appelé « Economie monétaire et financière » qui a conservé le numéro 201). La première promotion de ce master rénové est sortie en 2010. Le master 106 existait depuis une trentaine d’année, le 201 Pro depuis 2005.

Le master est désormais au sein de la mention « Economie et ingénierie financière » qui abritent également le master 272 d’ « Ingénierie Economique et financière », et le magistère Banque Finance Assurance de Dauphine. Un certain nombre de cours sont mutualisés entre nos trois formations, au niveau M1, mais aussi au niveau M2.

Quel est l’objectif de la formation ?

Notre spécialité de Master donne une formation d’excellence en économie et en finance aux étudiants qui souhaitent faire carrière dans le secteur bancaire et financier. Elle regroupe deux parcours.

Le parcours « Professionnel » offre une formation appliquée qui suit étroitement les évolutions majeures des métiers de la finance. Les étudiants sont formés à la pratique de la finance de marché par des professionnels du domaine avec, en complément, l’apprentissage des principaux logiciels et outils utilisés dans le monde de la Finance.

Le parcours « Recherche » permet aux étudiants de se familiariser avec les différentes théories à la frontière de la recherche. Ce parcours propose une formation plus académique, dont le but est de préparer les étudiants par une formation à la recherche en les encadrant dans la rédaction d’un mémoire où les étudiants approfondissent un sujet et mettent en pratique leurs connaissances théoriques et empiriques.

La spécialité de Master propose des enseignements techniques (produits structurés, risque de taux, comptabilité analytique bancaire, droits des marchés financiers…), des cours pratiques sur logiciels (SAS, VBA, Matlab, Reuters et Eviews), des cours théoriques (intermédiation financière, économétrie) ainsi que des cours d’analyse de la conjoncture et de macroéconomie financière.

Le parcours professionnel va moins loin dans l’approfondissement théorique de certaines questions économiques et financières, mais, en revanche, il présente plus d’heures de formation sur les principaux logiciels utilisés par les professionnels aujourd’hui. Il propose un enseignement directement mobilisable sur le marché du travail, pour permettre aux étudiants d’être directement opérationnels sans aucun coût d’entrée. Le programme est élaboré en coopération avec des dirigeants et des cadres exerçant dans des organisations financières et bancaires. Il suit étroitement les évolutions majeures des métiers concernés.

L’intérêt d’un master mixte est la présence de cours communs aux deux parcours qui enrichissent les deux formations. Le parcours recherche propose ainsi quelques cours plus appliqués dispensés par des professionnels et des professeurs associés qui ouvrent la formation académique au milieu professionnel et permet d’ancrer les connaissances dans la réalité des marchés financiers. Le parcours professionnel propose des cours fondamentaux qui donnent une assise, une culture économique, un cadre de pensée qui permettra aux étudiants de s’adapter aux transformations de la finance de demain.

Quels sont les points forts du programme ?

1.La qualité de notre formation est reconnue par le très sélectif CFA Institute. Nos étudiants ont donc la possibilité de concourir aux trois niveaux de certification donnés par cette institution.

2. La professionnalisation des étudiants et leur insertion professionnelle, au cœur de nos préoccupations tant dans le parcours « Professionnel » que dans le parcours « Recherche », prend des formes diverses :

– Acquisition de savoirs et de compétences techniques directement valorisables sur le marché du travail (formation sur les principaux logiciels utilisés dans les institutions financières, anglais financier)

– Equipe pédagogique composée de nombreux enseignants venant du milieu de la finance et des institutions monétaires non académiques.

– Mobilisation du réseau des anciens (Association des étudiants du master 201, cocktail de rentrée qui réunit l’ensemble des promotions passées du master, site internet avec présentation des stages des anciennes promotions, réseau Alumni des anciens de Dauphine…)

– Stage de 6 mois dans une institution financière pour les étudiants du parcours « Professionnel », avec soutenance d’un rapport en présence du maitre de stage en entreprise.

– Coaching individuel des étudiants pour leur entrée dans la vie professionnelle

3. Des échanges internationaux avec l’Université Bocconi à Milan.

Quels sont les profils des étudiants ?

De nombreux étudiants viennent de Dauphine (M1 de la mention Economie et Ingénierie Financière), d’autres viennent des grandes universités parisiennes (Paris 1, Paris 2…), d’écoles de commerce ou d’ingénieur. La grande majorité vient de formations en Economie mais les étudiants avec une bonne formation mathématique de type MASS réussissent aussi brillamment.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le premier pilier de l’équipe pédagogique est composé de treize enseignants chercheurs dauphinois ainsi que de plusieurs professeurs associés. Le deuxième pilier est constitué par une équipe de professionnels non académiques de haut niveau (Banque de France, Amundi, BNP, DEXIA-AM…), qui est très impliquée et disponible. La parfaite entente dans l’ensemble de l’équipe sur nos attentes et nos objectifs, ainsi que nos nombreux échanges sont très certainement une des forces de notre master. Nous avons là une véritable contribution de ces enseignants d’entreprise ; nous en tirons nombre de conséquences bénéfiques.

Le parcours recherche bénéficie de plus de la présence dans notre master de nombreux professeurs renommés, qui publient régulièrement dans les meilleures revues internationales, et qui ont à cœur de diriger ou conseiller les étudiants dans leurs premiers pas dans le monde de la recherche. Enfin, le pôle Stratégies et Dynamiques Financières du laboratoire d’Economie de Dauphine reçoit chaque année des professeurs invités qui assistent aux ateliers d’aide à la préparation des mémoires de recherche des étudiants. Pour les deux dernières années, nous pouvons citer l’implication de Paul Beaudry de l’université de Vancouver, et Fabrice Collard de l’université de Bern.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons la chance d’avoir au sein de notre master des professeurs associés très impliqués qui sont des relais importants entre les enseignants dauphinois et les entreprises et institutions financières. Le temps des stages est aussi un moment privilégié où je peux rencontrer en tant que directrice de la formation les maîtres de stage et échanger avec eux sur le contenu de la formation et les évolutions des métiers. Les stages font partie intégrante de la formation. Ils doivent finaliser la formation par une mise en pratique des savoirs et jouer leurs rôles de tremplin vers la vie professionnelle. Un master 2 consacre le cursus universitaire et ouvre la voie de la vie active. Il ne peut se concevoir sans étroites relations avec les entreprises du secteur.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos étudiants diplômés connaissent de très belles carrières dans le monde de la finance.

Un grand nombre d’entre eux vont traditionnellement en front office, en salle de marché de grandes institutions bancaires (Société générale, HSBC, BNP..), d’autres se dirigent vers l’analyse et la gestion des risques (de défaut, de marché sur le portefeuille obligataire, de pays…), d’autres encore se tournent vers la gestion de portefeuille, ou la gestion de fortune. Plus récemment, les étudiants privilégient le conseil, les services des études, la stratégie, ou la finance d’entreprise. Les profils sont très variés. La raison en est très certainement que la maîtrise des outils et des logiciels quantitatifs (économétrie…) ouvre de nombreuses portes.

Certains étudiants du parcours Recherche intègrent le service recherche d’une grande institution telle que la Banque de France, ou encore Natixis.

Nos anciens étudiants sont majoritairement restés en Ile de France (61%), mais des étudiants sont partis à Londres, Singapour, Bruxelles, ainsi qu’au Liban.

Quelques exemples :
Scott Kiman (Promotion 2009, parcours Pro): Surveillance de marché, NYSE Euronext

Thomas Julien(Promotion 2009, parcours Pro):, US Economist at Natixis North America

Saqib Mullick (Promotion 2012, parcours Pro) : Structureur Retail, Amundi-IMMO

Medhy Souidi (Promotion 2012, parcours Pro) : Economiste – Chargé d’études chez Agence Française de Développement

Benoît Vu (Promotion 2012, parcours Pro), Sales Assistant Forex chez Société Générale CIB

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Deux principales réunions pédagogiques se tiennent chaque année. Une première réunion réunit plus spécifiquement les principaux intervenants du parcours « Professionnel » et en particulier les intervenants extérieurs. Une deuxième réunion a pour objet de coordonner les enseignants du parcours « Recherche » et d’organiser les ateliers d’aide à la préparation du travail de mémoire, où les étudiants présentent leurs travaux préliminaires. Ces réunions ont pour but de contribuer à perfectionner continuellement la formation.


J’ai soutenue ma thèse de doctorat à l’U. de Paris 1 sous la direction d’A. d’Autume. J’ai passé le concours d’agrégation en 2000. J’ai été ainsi nommée Professeur à l’U. de Caen en 2000, puis à l’U. de Cergy en 2004, et enfin à l’U. de Paris Dauphine en 2010. J’ai accepté au cours de ma carrière la direction de plusieurs masters 2 Recherche et Professionnel, ainsi que la direction de l’école doctorale pluridisciplinaire en Mathématiques, Economie, et Gestion de Cergy. De 2006 à 2009, j’ai effectué un détachement au Centre d’Economie Prospective et d’Informations Internationales où j’ai pris la direction des programmes de Macroéconomie Internationale. J’ai publié plusieurs articles de recherche dans des revues académiques internationales.

 » Ce Master s’inscrit dans le cursus de l’expertise comptable « , Michèle Saboly, Responsable du Master Comptabilité Contrôle Audit, IAE – Université de Toulouse 1 Capitole.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Comptabilité Contrôle Audit ?

Le Master Comptabilité Contrôle Audit est un diplôme d’excellence regroupant l’ensemble des connaissances nécessaires à l’exercice des métiers de l’audit, du contrôle et de la comptabilité en entreprise ou en cabinet (audit, conseil, expertise comptable).

Il est adossé au cursus des examens comptables de l’Etat et détient le nombre maximal de dispenses d’épreuves (5 sur 7) pour l’obtention du DSCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion).

Il constitue un label reconnu au plan national.

Le master CCA de Toulouse a été ouvert en septembre 2004 avec le passage au LMD. Il s’inscrivait déjà dans la logique de la formation comptable supérieure et faisait suite à la MSTCF ouverte en octobre 1982.

Ce diplôme est, avec le Master Contrôle de Gestion, une des 2 spécialités du Master Droit Economie Gestion mention Comptabilité Contrôle, lui-même décliné en 2 parcours : professionnel ou recherche.

Combien avez-vous de promotions ?

Si vous parlez de l’effectif de chaque promotion : environ 50 étudiants

Si vous parlez du nombre de promotions déjà diplômées : 8 promotions diplômées jusqu’à ce jour

Quel est l’objectif de la formation ?

Cette spécialité forme les étudiants se destinant à la préparation du diplôme d’expertise comptable (DSCG-DEC) et à des carrières dans des cabinets comptables et d’audit. Les diplômés du Master accèdent aux fonctions de cadres opérationnels et supérieurs en entreprises dans les métiers de la comptabilité, du contrôle et de l’audit.

Certains diplômés s’orientent vers les métiers de l’enseignement ou de la recherche.

Une partie significative des étudiants de cette spécialité CCA se présente aux examens comptables supérieurs nationaux avec un taux de réussite élevé.

Quels sont les points forts du programme ?

Ce Master s’inscrit dans le cursus de l’expertise comptable. Il s’appuie notamment sur les programmes du Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion (DSCG). Mais le master CCA de Toulouse va au delà pour favoriser l’adaptabilité des étudiants et leur insertion professionnelle, ainsi : deux stages sont obligatoires en M1 et M2 (4 + 6 mois) ; une Certification en langue vivante est organisée en fin de M1.

De plus une Unité d’Enseignement « Relations professionnelles » structure toutes les activités visant à introduire les étudiants dans le milieu professionnel comme la co-organisation des rencontres annuelles « Ordre des experts-comptables Midi-Pyrénées et Université-IAE », les ateliers de préparation CV ; les entretiens et rencontres avec des recruteurs.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants de M2 CCA sont issus d’un M1 CCA ayant satisfait aux conditions d’évaluation spécifiques et sur examen de leur dossier. Auparavant ils sont principalement titulaires d’une Licence Comptabilité Contrôle ou du DCG (Diplôme de Comptabilité et de Gestion).

Comment est composé le corps enseignants ?

Les enseignements sont dispensés par les enseignants permanents de l’Université Toulouse 1 : Professeur des Universités, Maîtres de conférences et Agrégés du second degré en économie et gestion (PRAG). Des enseignants professeurs associés (PAST), experts-comptables et commissaires aux comptes complètent l’équipe pédagogique.

Des intervenants spécialisés collaborent au M2 CCA : professionnels de la fiscalité, de l’audit, de la sécurité informatique. 23 % des interventions sont réalisées par des professionnels.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

L’IAE Toulouse développe des actions visant à valoriser les diplômes auprès des entreprises et favoriser ainsi l’insertion professionnelle de ses étudiants. Nos partenaires professionnels contribuent ainsi aux événements réalisés tout au long de l’année tels que le forum stages CCA, la Rencontre Annuelle de l’Ordre des Experts Comptables, etc.

Le diplôme est organisé de manière à permettre l’acquisition des compétences requises par la profession comptable dans le cadre du partenariat entre l’Université Toulouse et le Conseil de l’Ordre des Experts-Comptables de Midi-Pyrénées en matière de formation aux métiers de l’expertise comptable, de l’audit et du conseil.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

L’insertion professionnelle des diplômés du Master comptable est soutenue par une politique de partenariat forte mise en place pour tout le département Comptabilité-contrôle de l’IAE, (Ordre des Experts-comptables de Midi-Pyrénées, la compagnie régionale des commissaires aux comptes et l’URSSAF) ainsi que par une politique active de stages (service spécifique, base de données dédiées, Forum stages Métiers de la Comptabilité suivi pédagogique, évaluation).

L’enquête d’insertion réalisée dans le cadre de la certification qualité de service montre que les diplômés du Master CCA exercent les activités suivantes : expert-comptable stagiaire puis expert-comptable, commissaire aux comptes, collaborateur ou auditeur en cabinet, responsable du contrôle interne et de la gestion des procédures, responsable de service comptable, directeur administratif et financier, cadre opérationnel dans un service de consolidation …

Contact avec les diplômés :

R. Grotto est EC stagiaire et Président de l’ANECS Midi-Pyrénées

D’autres rejoignent des entreprises :
Liliane Nallit, auditeur à la Caisse d’allocations familiales LILIANE NALLIT

D’autres enfin se tournent vers l’enseignement :
F.Z El Fassi doctorante et chargée de cours à l’IAE

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, le M2 CCA est accessible en formation continue à des salariés bénéficiant d’un congé formation ou a des demandeurs d’emploi.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

Le programme du master CCA est très fortement lié à celui du DSCG et ne peut être modifié substantiellement qu’avec une réforme des examens comptables supérieurs. C’est ce qui lui permet de bénéficier du maximum de dispenses d’épreuves.

Cependant, le programme évolue dans ce cadre : un conseil de perfectionnement permet chaque année d’améliorer le fonctionnement du diplôme. Les étudiants doivent également évaluer de façon anonyme chacun des enseignements qu’ils reçoivent. Les discussions régulières que nous avons avec la profession comptable permettent une adaptation continue des enseignements afin d’assurer à nos étudiants la meilleure insertion professionnelle possible.


Michèle Saboly est professeur en Sciences de Gestion à l’IAE – Université de Toulouse 1 Capitole. Spécialisée en comptabilité financière, elle est responsable du département Comptabilité – Contrôle. Ses recherches portent sur les choix comptables des dirigeants, l’histoire des pratiques et des professions comptables. Ses travaux ont été publiés dans les revues Comptabilité, Contrôle, Audit, Entreprises et Histoire, Accounting History Review, Accounting, Business and Financial History, Journal of Forensic Accounting, Revue Internationale de Gestion.

« Je voulais donc un ancrage du Master sur des standards internationaux forts et partagés par une communauté de professionnels comme le CFA ou le GARP », Christophe Bouteiller, Responsable du MSc Finance and International Banking, RM School

Est-ce que vous pouvez nous présenter le MSc finance and International banking ?

Le Master a accueilli sa première promotion en septembre 2009. Il a été créé en réponse à la crise financière. Dans un contexte de grandes difficultés pour le secteur financier, il y avait besoin d’un renforcement des compétences techniques des jeunes diplômés.

Je voulais donc un ancrage du Master sur des standards internationaux forts et partagés par une communauté de professionnels comme le CFA (Chartered Financial Analyst) ou le GARP (Global Association of Risk Professionals). Nous sommes aujourd’hui parmi les seules Institutions en Europe à détenir ce double partenariat académique.

Combien avez-vous d’étudiants par promotions ?

Nous avons, selon les années, de 20 à 30 étudiants par promotion. Nous avons des groupes restreints et nous sommes très sélectifs. Notre recrutement est global avec, depuis notre création, de 10 à 14 nationalités représentées et 80 à 90% d’étudiants étrangers. Je crois beaucoup à l’échange entre les cultures et à une mobilité qui soit aussi mentale. Je pense que les étudiants français pourraient être plus nombreux. Ils ne doivent pas hésiter à se lancer dans un cursus anglophone et à pratiquer. C’est une des conditions nécessaires à leur employabilité mondiale et à fort potentiel d’évolution.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif du Master est de former des financiers qui puissent être directement opérationnels dans les industries financières au sens large et en particulier dans le secteur bancaire comme la banque généraliste ou la banque d’investissement. Notre cursus permet aussi de préparer le CFA niveau 1 et à partir de la rentrée 2013 la certification en Financial Risk Management (FRM).

Quels sont les points forts du programme ?

Outre sa totale compatibilité avec les programmes CFA et FRM, le programme propose un module complet de finance comportementale et des cours d’éthique. Les hypothèses de la finance traditionnelle comme l’efficience des marchés ou le comportement rationnel de l’investisseur interpellent notre quotidien et il est important de proposer des cours en phase avec le réel. Cette réalité du terrain est particulièrement présente dans notre option International Banking qui est enseignée à plus de 80% par des banquiers ou des professionnels qui apportent une technicité vécue et lucide de la régulation, la gestion du risque, les nouveaux produits et instruments …

Quels sont les profils des étudiants ?

Nos étudiants sont des économistes, des juristes ou des diplômés de business school. Face à la complexification des produits nous avons aussi de plus en plus d’ingénieurs qui valorisent leurs savoirs et compétences dans les matières quantitatives.

Comment est composé le corps enseignants ?

Il comprend des professeurs permanents détenteurs des certifications ou diplômes délivrés par le CFA ou GARP et des professionnels de la banque. L’équipe associe une forte structuration académique et une grande ouverture à la pratique.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nos relations avec les entreprises du secteur sont fortes et présentes dans les différentes étapes de notre process de formation. Elles ont été intenses lorsque nous avons mis au point le programme et elles continuent à travers nos comités de perfectionnement. Nous les rencontrons ainsi que nos étudiants lors des journées carrières et de recrutement. Les entreprises sont surtout très présentes dans nos cours.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos diplômés occupent aujourd’hui un grand éventail de fonctions dans la banque de réseau et d’investissement, mais pas seulement. Il me vient à l’esprit deux beaux parcours : celui d’un étudiant allemand qui est aujourd’hui Directeur Associé dans une agence de notation à Francfort et d’un étudiant indien, précédemment ingénieur en IT qui fait aujourd’hui de l’audit des systèmes bancaires pour un très grand cabinet d’audit au Luxembourg.


Christophe Bouteiller est actuellement Professeur permanent de Finance à Reims Management School (R.M.S) et responsable du MSc. in Finance and Commercial Banking. Son champ de recherche couvre l’évaluation de l’immatériel, élargi à la valorisation et au monitoring du capital intellectuel des organisations. Il a notamment été chercheur visitant au MIT et professeur invité à l’Université Catholique de Louvain. Son expérience en conseil et formation inclut de nombreuses entreprises et des organisations internationales comme la Commission Européenne et la Banque Mondiale.

 » L’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne a une longue tradition de formation dans le domaine de la banque et de la finance « , Gunther Capelle-Blancard, Responsable du Master 1 Finance, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 1 Finance ?

L’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne a une longue tradition de formation dans le domaine de la banque et de la finance.

Notre université a en effet a été l’une des premières en France, au milieu des années 1970, à proposer des diplômes de 3ème cycle spécialisés sur ces métiers.

Combien avez-vous de promotions ?

Le nombre d’étudiants diplômés chaque année en Master 1 s’élève à 250 environ.

Quel est l’objectif de la formation ?

Former des professionnels de la banque et de la finance en leur offrant une formation à la fois généraliste (et donc évolutive) et technique.

Quels sont les points forts du programme ?

Le programme de M1 vise à doter les étudiants des connaissances de base indispensables en finance de marché, finance d’entreprise, finance internationale, mathématiques financières, macroéconomie financière, politique monétaire, économie bancaire et économétrie.

Les étudiants ont vocation ensuite à postuler dans l’une de nos trois spécialités de M2 : spécialité professionnelle, spécialité recherche, spécialité en alternance (contrôle des risques).

Ces trois spécialités sont toutefois hautement sélectives (plus de 1000 dossiers de candidatures pour une centaine de places au total).

Quels sont les profils des étudiants ?

Nos étudiants sont titulaires d’une licence d’économie ou de gestion, ou bien diplômés d’écoles de commerce.

Comment est composé le corps enseignants ?

En M1, les enseignants sont essentiellement des universitaires. En M2, le corps enseignant est composé pour moitié environ de praticiens.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le Master, via l’association AMOFIB Sorbonne (association d’anciens créée en 1983 et regroupant désormais plusieurs milliers de membres), a des liens étroits avec la place financière de Paris et les grandes groupes français.

Par ailleurs, en 2010, le Master a noué, dans le cadre de sa spécialité en alternance, un partenariat avec Centre de Formation des Professions Bancaire (CFPB) qui est l’organe officiel de formation de la profession bancaire en France.

Depuis 2011, la spécialité professionnelle a également obtenu l’accréditation du CFA Institute qui est l’association internationale des investisseurs professionnels.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les parcours de nos anciens sont très variés. Nous ne disposons, par ailleurs, de données précises que pour les anciens étudiants du M2. Les deux tiers des anciens sortants du DESS / Master Pro occupent des positions en finance de marché, finance d’entreprise ou gestion d’actifs.

En ce qui concerne les anciens sortants du DEA / Master Recherche, plus de la moitié occupent principalement des postes en recherche économique, finance de marché ou finance d’entreprise.

Globalement, les métiers les plus occupés sont les postes de trader, vendeur, structureur, chargé d’affaires, gérant de fonds, analyste financier, économiste/stratégiste, contrôleur financier, analyste risques ou auditeur.

Plus de détails sont disponibles sur le site de l’AMOFIB Sorbonne.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

La formation n’est accessible qu’en formation initiale.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Notre Master a été récemment évalué par l’AERES qui lui a accordé la note A. Le rapport souligne notamment la qualité de l’équipe pédagogique et de recherche qu’il qualifie de « fournie, bien équilibrée entre universitaires et professionnels » ainsi que « la bonne insertion professionnelle et la reconnaissance de la formation ».


Gunther Capelle-Blancard est Professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où il dirige la mention Monnaie-Banque-Finance. Auparavant, il a été Professeur à l’Université Paris X Nanterre et au Collège d’Europe à Bruges, ainsi que Professeur invité à Sciences Po Paris et à HEC Lausanne.
Il a également occupé le poste de Conseiller scientifique au Conseil d’Analyse économique (CAE) auprès du Premier Ministre et de Directeur-adjoint du CEPII. Ses recherches portent, pour l’essentiel, sur les marchés financiers, les banques, la gouvernance d’entreprise et la finance internationale.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Allianz : Directeur financier d’Allianz Worldwide Partners (AWP)

Monsieur Jürgen Gerke est promu directeur financier d’Allianz Worldwide Partners (AWP) au sein du groupe Allianz, à ce poste depuis avril 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Jacques Richier, président-directeur général d’Allianz France.

Il est membre du comité executif d’Allianz Worldwide Partners (AWP).

AWP est la nouvelle ligne de business du groupe Allianz dédiée aux activités B2B2C (Business to Business to Consumer).

Jürgen Gerke, 53 ans, banquier et juriste de formation, diplômé de l’université Georgia Augusta de Göttingen (Allemagne) et des programmes Executive Management de Harvard et de l’INSEAD, a réalisé le parcours suivant :

* 2007-2013 : Allianz France, membre du comité exécutif en charge de l’unité Finance.

* 2006-2007 : Allianz SE, en charge de la coordination et de la supervision du groupe AGF auprès de Jean-Philippe Thierry, membre du directoire d’Allianz.

* 2003-2006 : Dresdner Bank, membre du board de l’Institutional Restructuring Unit (IRU), en charge des participations bancaires et assurances à l’international.

* 1998-2002 : Euler Hermes (à Hambourg), directeur des sinistres et directeur général des affaires internationales.

* 1994-1998 : Commission Européenne (à Bruxelles), en charge de l’harmonisation intra et extracommunautaire dans le domaine du commerce international.

* NC-1994 : Hermes (assureur-crédit), a assuré des fonctions dans le financement de projets.

* Début de carrière chez Deutsche Bank.

Europe Airpost (groupe AIR Contractors) : Directeur administratif et financier

Monsieur Bruno Camillo est nommé directeur administratif et financier d’Europe Airpost (groupe AIR Contractors), à ce poste depuis mars 2013.

Il est ainsi chargé de piloter et d’animer les services administratifs et financiers, le contrôle de gestion, la comptabilité, les achats et les services généraux. Il est membre du comité de direction.

Bruno Camillo, 43 ans, Rouen Business School (1992), a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2012 : MGF Logistique (groupe G7), responsable administratif et financier.

* 2003-2010 : G7 Entreprises, responsable du contrôle de gestion groupe.

* 2000-2003 : Dole Food Company, responsable du contrôle de gestion Europe.

* 1996-2000 : The Walt Disney Company, auditeur interne Europe, puis responsable du reporting.

* 1992-1996 : Début de carrière chez Ernst & Young comme auditeur.

Kurt Salmon : Managing partner en charge de la division Global Financial Services

Monsieur Joël Nadjar est nommé managing partner en charge de la division Global Financial Services de Kurt Salmon, à ce poste depuis avril 2013.

Il est ainsi en charge de la division Global Financial Services au niveau mondial. Son arrivée permet au cabinet de renforcer son expertise dans les secteurs Banques et Assurances au niveau international.

Joël Nadjar, 51 ans, IEP Paris (1984), a réalisé le parcours suivant :

* 2001-2013 : Accenture, executive partner.

* Accenture, responsable du programme de recherche Next Generation Bank.

* Début de carrière chez Andersen Consulting.

Suez Environnement : Directeur général adjoint en charge des finances et des achats

Monsieur Jean-Marc Boursier est promu directeur général adjoint en charge des finances et des achats de Suez Environnement, à ce poste depuis avril 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Jean-Louis Chaussade, directeur général exécutif.

Il prend également en charge la supervision de Safège, la filiale en ingénierie de Suez Environnement, et le pilotage des plans d’amélioration de la performance.

Jean-Marc Boursier, 45 ans, ingénieur civil de Telecom SudParis, mastère en finance internationale de HEC Paris, a réalisé le parcours suivant :

* 2004-2013 : Suez Environnement, directeur financier.

* 2002-2004 : Suez Environnement, directeur du plan et du contrôle.

* 2001-2002 : Sita, directeur du contrôle financier et des fusions-acquisitions.

* 2000-2001 : Sita, directeur du contrôle financier.

* 1999-2000 : Sita France, contrôleur financier.

* 1993-1999 : Mazars (à Paris et à Londres), commissaire aux comptes.

France Télécom-Orange : Inspecteur général du groupe

Monsieur Marc Fossier est promu inspecteur général du groupe France Télécom-Orange, à ce poste depuis mars 2013.

Marc Fossier, 56 ans, Mines (1980), Polytechnique (1975), a réalisé le parcours suivant :

* 2009-2013 : France Télécom, directeur exécutif de la responsabilité sociale d’entreprise groupe.

* 2005-2009 : France Télécom, directeur exécutif technologies groupe, en charge de la stratégie technologique, de la normalisation et des processus d’innovation.

* 2000-2005 : France Télécom, directeur exécutif chargé de la branche Services fixes grand public et directeur des relations extérieures.

* 1988-2000 : France Télécom, successivement chef du service de l’industrie au sein de la direction des Affaires industrielles et internationales, directeur du cabinet du président et du directeur général, et directeur de la division Publiphonie-Cartes.

* 1986-1988 : Cabinet du ministre en charge de l’éducation, de la recherche et de la technologie, conseiller technique.

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 » Mon objectif est triple : transmettre un savoir, accumuler un savoir faire et préparer un savoir être « , Souad LAJILI JARJIR Responsable du Master 1 Finance, IAE Gustave Eiffel- Université Paris Est Créteil.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 1 Finance ?

La date de création du Master 1 finance sous sa forme actuelle est 2006 qui correspond à l’année de création de l’IAE Gustave Eiffel à l’Université Paris Est Créteil. En effet, après la fusion de l’ESA (Ecole Supérieure des Affaires) et l’IUP Commerce et Vente (Institut Universitaire Professionnalisé), la nouvelle entité appelée IAE Gustave Eiffel a rejoint le réseau des IAE en 2006. Notre établissement est considéré aujourd’hui comme une école de management dans une université multidisciplinaire.

Combien avez-vous de promotions ?

Personnellement, j’ai pris la responsabilité pédagogique de cette formation en 2008. J’ai suivi et encadré quatre promotions. Mon travail commence par la sélection des candidats. Ensuite, tout au long de l’année, je veille au bon déroulement de la formation et j’accompagne les étudiants dans la définition et la finalisation de leurs projets professionnels. Enfin, je m’attache à ce que chaque étudiant réussisse à réaliser son projet en choisissant sa spécialisation en master 2.

Quel est l’objectif de la formation ?

La première année de master (M1) permet de maîtriser les principales techniques bancaires et financières et prépare ainsi à une entrée dans la vie active ou à une poursuite d’études en 2nde année de master : master Gestion de Patrimoine, master Gestion de Portefeuille, master Ingénierie Financière.

Mon objectif est triple : transmettre un savoir, accumuler un savoir faire et préparer un savoir être.

Quels sont les points forts du programme ?

Nous avons trois points forts.

Premièrement, notre programme vise à former de futurs professionnels hautement spécialisés en finance. C’est pourquoi, les enseignements, à la fois théoriques et pratiques, sont dispensés par des universitaires et des professionnels.

Deuxièmement, la professionnalisation de notre formation et nos relations avec les entreprises permettent aux étudiants de développer les compétences nécessaires pour la mise en œuvre d’une expertise pointue en seconde année.

Enfin, notre choix de limiter les effectifs à 25/30 étudiants par promotion permet d’offrir un suivi personnalisé et un bon niveau d’encadrement des travaux personnels et des projets professionnels.

Quels sont les profils des étudiants ?

Le recrutement de nos étudiants est deux types : un recrutement interne et un autre externe. En effet, les étudiants en licence 3 Gestion des Entreprises de l’IAE Gustave Eiffel, qui obtiennent une moyenne supérieure à 12/20 et qui souhaitent poursuivre en master 1 Finance sont admis dans la formation.

Par ailleurs, nous recrutons en externe. La formation est ouverte aux étudiants ayant obtenu 180 crédits ECTS, ce qui correspond à un niveau de licence 3. Nous nous intéressons à tout candidat avec un bon dossier quelque soit son profil (licence économie-gestion, IUT, DUT, formation école de commence, études de lettres, MASS et même étude de médecine). L’admissibilité est conditionnée également par le score SIM-Message. Les candidats retenus passent un entretien de motivation devant un jury.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le programme des enseignements a été défini et est assuré par des universitaires et des praticiens. Parmi les universitaires, nous comptons des professeurs des universités, des maîtres de conférences et des enseignants chercheurs. Des intervenants PRAG ou PAST font partie également de notre équipe enseignante. Par ailleurs, nous avons des cadres et directeurs dans le secteur bancaire qui assurent des modules de cours.

Notre objectif est de satisfaire au mieux les attentes des entreprises, mais également de répondre aux exigences académiques d’une formation universitaire d’un niveau de première année de master. La formation en apprentissage (avec une alternance tout au long de l’année entre les cours à l’IAE et l’apprentissage en entreprise) et la formation à plein temps (avec un stage obligatoire de 5 mois) permettent une mise en application des enseignements dispensés.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons des relations très étroites aves les entreprises. Les maîtres d’apprentissage et les maitres de stage qui ont fait l’expérience d’accueillir un apprenti ou un stagiaire de notre formation, renouvellent souvent cette expérience avec les nouveaux étudiants. Cette confiance renouvelée témoigne de la satisfaction de nos partenaires.

Par ailleurs, l’IAE Gustave Eiffel a des partenariats avec les grandes banques françaises qui organisent des sessions de recrutement dans notre établissement.

Enfin, l’UPEC participe aux rencontres universités entreprises (RUE) et elle vient de signer une charte de partenariat avec 5 présidents d’entreprises.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Au cours du master 1, chaque étudiant est accompagné dans la définition de son projet professionnel. Nous organisons une réunion d’information avec les responsables des masters 2 finance de l’IAE Gustave Eiffel. Les trois formations M2 Gestion de portefeuille, M2 Gestion de patrimoine et M2 Ingénierie financière sont classées au niveau national (classement SMBG).

Ce sont des formations reconnues et très sélectives. Nos étudiants poursuivent en grande majorité leur deuxième année de master à l’IAE Gustave Eiffel après avoir réussi le processus de sélection. Par ailleurs, les étudiants ont la possibilité de bénéficier d’une ouverture internationale dans le cadre des programmes d’échanges européens ERASMUS, durant un semestre d’études ou au sein de l’une des universités partenaires hors de l’Europe. Ils peuvent choisir de faire une année de césure.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui chaque année, nous accueillons quelques étudiants en formation continue. Ces étudiants peuvent selon leurs parcours et leurs projets suivre la formation soit avec le groupe à plein temps soit le groupe en apprentissage grâce à un contrat de professionnalisation.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous sommes à l’écoute de nos étudiants et nous nous adaptons à notre environnement. En effet, nous réunissons deux fois dans l’année un conseil de perfectionnement qui regroupe l’équipe enseignante, les délégués, des professionnels et des maitres d’apprentissage. L’objectif de ce conseil est de dresser un bilan de la formation pour l’année en cours, mais également de proposer des améliorations pour l’année suivante. Grâce à cet échange, nous avons réussi à faire évoluer notre programme et offrir une formation d’excellence. Chaque année, le nombre de candidatures est en augmentation.


Souad LAJILI JARJIR est Maître de Conférences depuis septembre 2008, à l’IAE Gustave Eiffel- Université Paris Est Créteil. Docteur en Sciences de Gestion de l’Université Paris Dauphine, elle a réalisé sa thèse sur la modélisation quantitative des marchés financiers et le modèle à trois facteurs de Fama et French.
Par ailleurs, elle est responsable du Master 1 Finance et elle enseigne la gestion de portefeuille, la gestion des risques internationaux, l’initiation à la recherche et l’ingénierie financière. Enfin, elle est rattaché au laboratoire IRG (Institut de Recherche en Gestion) et co-responsable du pôle finance.

« Les métiers auxquels nous formons ont tous la triple compétence mathématiques, informatique, financière », Sonia Jimenez, Co-Responsable du Master Finance Spécialité Finance Quantitative, IAE de Grenoble.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Finance : Spécialité Finance Quantitative ?

La spécialité Finance Quantitative du Master Finance de l’IAE a été créée à la rentrée universitaire 2007.

L’objectif de cette spécialité était d’offrir une formation pointue en finance, à la fois théorique et appliquée, et de façon parfaitement interconnectée avec des enseignements d’ingénierie (i.e. de matières quantitatives, à savoir mathématiques et informatique).

Le partenariat de l’IAE de Grenoble avec Grenoble INP – Ensimag (Ecole nationale supérieure d’informatique et de mathématiques appliquées) est à l’origine de cette spécialisation en finance quantitative.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous enseignons actuellement à la 6ème promotion d’étudiants, la première promotion ayant été diplômée en 2008.

Quel est l’objectif de la formation ?

Les objectifs de la spécialité Finance Quantitative sont ambitieux : il s’agit de former les étudiants à la fois aux techniques et aux principes de la finance, mais aussi aux mathématiques financières ainsi qu’aux techniques informatiques permettant de construire les systèmes d’information et d’aide à la décision propres au secteur d’activité de la finance.

La spécialité Finance Quantitative comporte deux parcours : un parcours « Méthodes Quantitatives Avancées » (MeQA) et un parcours « Ingénierie de l’Information et Mathématiques Financières» (I2MF).

Le parcours Méthodes Quantitatives Avancées forme des «ingénieurs financiers» à même de développer des applications pour les calculs financiers (utilisés par exemple dans les salles de marchés, dans les cellules de contrôle des risques).

Le parcours Ingénierie de l’Information et Mathématiques Financières forme des informaticiens à même de connaître et de comprendre les mécanismes financiers, et plus généralement les problèmes de gestion bancaire.

Quels sont les points forts du programme ?

Les deux parcours ont chacun une unité d’enseignement d’ « Outils pour la Finance », de « Gestion Financière » et de « Finance des Marchés ». Ils diffèrent par une unité d’enseignement spécifique de « Mathématiques Financières » pour le parcours MeQA et de « Système d’Information pour la Finance » pour le parcours I2MF.

La pédagogie s’appuie sur deux semestres d’enseignements suivis d’un semestre de stage en entreprise (« Projet de Fin d’Etudes ») qui donne lieu à rédaction d’un mémoire et à une soutenance devant un jury.

Lors des semestres d’enseignements, le point fort du programme réside dans les projets d’envergure que nous soumettons à nos étudiants. Ces projets mêlent les aspects mathématiques, informatiques et financiers, et préparent ainsi parfaitement nos étudiants aux projets qu’ils mèneront dans l’industrie financière (dans le cadre de leur projet de fin d’études à court terme, ou de leur métier futur à moyen terme).

Quels sont les profils des étudiants ?

La formation s’adresse en priorité à des étudiants de formation scientifique. Elle accueille les étudiants de la 3ème année de Grenoble INP – Ensimag filière « Ingénierie pour la Finance » (existence d’une convention entre l’IAE de Grenoble et Grenoble INP – Ensimag). La spécialité Finance Quantitative s’adresse également à des étudiants ayant déjà acquis, de préférence, un diplôme d’ingénieur ou un Master 1ère année en mathématiques ou en informatique. Il est attendu que les étudiants qui désirent acquérir une triple compétence intégrée dans les métiers de l’informatique et de la finance aient déjà de fortes connaissances en finance, en mathématiques et en informatique.

Comment est composé le corps enseignants ?

La spécialité Finance Quantitative du Master Finance de l’IAE de Grenoble est gérée en partenariat avec Grenoble INP – Ensimag. Les enseignements sont assurés par les équipes pédagogiques de l’IAE de Grenoble et de Grenoble INP – Ensimag ainsi que par des praticiens de haut niveau. Par exemple, des diplômés de la formation assurent des conférences technologiques, et présentent ainsi les dimensions théoriques et pratiques de leur métier.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

La spécialité Finance Quantitative bénéficie de la collaboration de nombreux intervenants extérieurs issus de banques et d’entreprises en lien avec l’industrie financière.

Les étudiants sont en contact étroit et régulier avec le monde de la finance grâce au cycle de conférences technologiques assurées par des professionnels, aux séminaires de cours animés par des praticiens, ainsi que grâce au stage de fin d’études.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les métiers auxquels nous formons ont tous la triple compétence mathématiques/informatique/financière.

À la sortie de la formation, les débouchés sont des emplois qui ont trait, par exemple, à des fonctions d’ingénieur financier dans les salles des marchés et le middle office, la conception de nouveaux produits dérivés et l’innovation financière, la gestion de portefeuille, l’ingénierie financière, le financement de grands projets, la gestion des risques, le développement de nouveaux modèles et de nouvelles stratégies de couverture, d’arbitrage, d’évaluation et de prévisions financières, des fonctions d’ingénieur architecte des systèmes d’information dans les banques et les institutions financières.

Ces emplois sont offerts par les établissements financiers français et internationaux : les banques, les sociétés d’assurance, les sociétés de bourse, les sociétés de services informatique et financier, qui ont besoin de cadres maîtrisant à la fois les mathématiques appliquées (probabilités, statistique, calcul scientifique), la finance et l’informatique pour des fonctions d’études, de développement d’outils ou de nouveaux services, etc.

L’insertion professionnelle est très rapide. Environ 80% de nos étudiants sont embauchés lorsqu’ils soutiennent leur projet de fin d’études. En ce qui concerne les régions d’emplois, ce sont les grandes places financières (Paris, Londres, New York, Singapour, Tokyo …).

Le salaire moyen annuel de nos diplômés est de 50,7 K€. Ce salaire est d’environ 45 K€ pour les étudiants embauchés en France et se situe entre 60 K€ et 80 K€ pour ceux embauchés à l’étranger (un tiers de la promotion.).

Malgré la crise financière, nos diplômés n’ont eu aucune difficulté pour trouver un emploi et nous avons donc maintenu l’effectif d’étudiants dans la promotion au même niveau (environ 50 étudiants).

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Cette spécialité Finance Quantitative est pour le moment accessible uniquement en formation initiale.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous faisons évoluer notre programme grâce à une écoute attentive du marché de l’emploi. Les discussions avec les professionnels de l’industrie financière ainsi que l’analyse des offres de projets de fin d’études (stages) nous permettent de procéder aux ajustements nécessaires à une adéquation parfaite entre notre formation et les attentes des praticiens.

Les enseignants-chercheurs du programme mènent régulièrement une analyse prospective des métiers de la finance afin de combiner les attentes du moment de l’industrie financière avec les compétences nécessaires d’ingénieurs financiers « bien formés » (i.e. qui possèdent des compétences théoriques et appliquées approfondies en finance).

Enfin, le troisième vecteur d’évolution de notre programme réside dans l’évaluation des enseignements par nos étudiants.


Sonia Jimenez-Garcès est Professeur des Universités en Finance à Grenoble INP – Ensimag.
Elle a réalisé une thèse de doctorat sur la problématique de l’impact des différences d’informations (entre investisseurs des marchés financiers) sur le prix des actifs et la gestion de portefeuille. Son travail a reçu la mention très honorable et les félicitations du jury à l’unanimité, puis s’est vu décerné le prix FNEGE-AFFI de la meilleure thèse de gestion en finance en 2005.
Sonia Jimenez-Garcès a enseigné la finance pendant ses années de thèse à l’IAE de Grenoble, elle a ensuite été Maître de Conférences au sein du Groupe Grenoble INP, puis Professeur des Universités à l’Université Lumière Lyon 2. Elle a rejoint Grenoble INP – Ensimag depuis le 1er décembre 2012 où elle est co-responsable de la Filière Ingénierie pour la Finance. Elle est également co-responsable de la spécialité Finance Quantitative du Master Finance de l’IAE de Grenoble.

« Notre objectif est de former les étudiants à toutes les facettes du métier de Conseiller en Gestion de patrimoine », Benoît Raynaud, Co-directeur du Master 2 Gestion de patrimoine, Université d’Auvergne – IAE Clermont-Ferrand.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Gestion de Patrimoine ?

Le Master gestion de patrimoine de Clermont est l’un des tous premiers à avoir été créés en France, en 1986 par le doyen Jean Aulagnier, et vient de fêter ses 25 ans d’existence.

Le doyen Aulagnier a en effet très tôt pressenti le développement considérable de la gestion de patrimoine, discipline encore embryonnaire dans les années 1980, à partir des années 1990 et 2000.

Combien avez-vous de promotions ?

Notre formation existe depuis 1986 en formation initiale (DESS gestion de patrimoine devenu Master en 2004).

Elle existe également depuis 2007 en partenariat avec l’Université catholique de Lille et depuis 2008 en formation continue. Chaque année, nous avons donc trois promotions d’étudiants diplômés de ce Master.

Il convient par ailleurs de signaler la délivrance par notre Université de diplômes d’université : plusieurs centaines de professionnels sont ainsi formés chaque année à la gestion de patrimoine, la formation étant assurée en partenariat avec l’AUREP (association universitaire de recherche et d’enseignement sur le patrimoine).

Quel est l’objectif de la formation ?

Notre objectif est de former les étudiants à toutes les facettes du métier de conseiller en gestion de patrimoine, que l’exercice se fasse à titre indépendant ou comme salarié au sein d’établissements bancaires notamment.

A cet effet, la formation est caractérisée par sa forte pluridisciplinarité, puisque les étudiants doivent se former aux aspects économiques, financiers, juridiques et fiscaux de la gestion de patrimoine.

Quels sont les points forts du programme ?

Un point fort essentiel est que notre formation est parvenue à atteindre un équilibre entre les aspects économiques et financiers d’une part (le contenu des patrimoines : allocation d’actifs, arbitrages patrimoniaux…) et les aspects juridiques et fiscaux d’autre part (le contenant des patrimoines : structure d’accueil des patrimoines et modes de transmission de ces derniers).

Parmi les autres points forts importants de la formation, il convient de citer notamment les relations anciennes et très solides avec les acteurs de ces métiers ainsi qu’un réseau de diplômés particulièrement dynamique et comprenant plus de 700 membres. Ces relations et ces réseaux facilitent évidemment grandement l’insertion professionnelle de nos diplômés qui constitue une de nos préoccupations majeures.

Quels sont les profils des étudiants ?

Au regard du caractère pluridisciplinaire de la formation, tel qu’évoqué ci-dessus, nous veillons à accueillir des étudiants d’origine très diverse : origine géographique du fait de la réputation acquise au fil des années par le diplôme, mais également origine universitaire dès lors que nous nous attachons à accueillir aussi bien des étudiants ayant une formation initiale juridique qu’économique ou financière.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est composé, de manière équilibrée, d’universitaires (professeurs et maîtres de conférences) et de praticiens de la gestion de patrimoine (banquiers, notaires, avocats, conseillers en gestion de patrimoine indépendant…).

Nous recrutons par ailleurs par préférence nos enseignants parmi les anciens diplômes de notre formation, qui connaissent mieux que quiconque l’esprit et les objectifs qui animent celle-ci.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Comme indiqué précédemment, elles sont étroites et anciennes.

Chaque année, au mois de novembre ou décembre, les étudiants bénéficient d’une semaine (module entreprises) au cours de laquelle les responsables et directeurs des ressources humaines de nos partenaires (principaux établissements de crédit et compagnies d’assurances, cabinets de conseil indépendant…) viennent présenter à nos étudiants leurs établissements et procéder au recrutement de leurs stagiaires qui ont souvent vocation à devenir à l’issue de la formation leurs collaborateurs.

Le fait que ces entreprises consacrent du temps et de l’énergie à se déplacer sur Clermont montre l’importance que revêt à leurs yeux notre formation et nous ne pouvons que nous féliciter de ces partenariats privilégiés.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Le premier poste obtenu par nos diplômés se situe le plus souvent dans le secteur bancaire.

Par la suite, un certain nombre d’entre eux évoluent vers l’activité de conseiller en gestion de patrimoine indépendant ou intègrent les services de banque privée.

Pour un exemple, Monsieur Anthony Melet, étudiant de notre dernière promotion est Consultant Patrimonial à l’Aforge Finance.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

La réponse est positive depuis 2008. La motivation de nos étudiants en formation continue est soit l’obtention d’une spécialisation en gestion de patrimoine destinée à leur offrir une évolution de carrière, soit une volonté de reconversion professionnelle.

Avec le recul de quatre à cinq ans que nous avons désormais, nous sommes en tout état de cause très satisfaits de l’état d’esprit et de l’implication de nos étudiants en formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Essentiellement, grâce aux contacts nombreux et fréquents que nous avons avec les professionnels de la gestion de patrimoine, membres de l’équipe pédagogique ou extérieurs à celle-ci, membres ou non de notre association de diplômés (Association des anciens élèves en Gestion de patrimoine de Clermont-Ferrand, AGPC).

Les étudiants eux-mêmes jouent un rôle important dans l’évolution de la formation, par les remarques, critiques et suggestions qu’ils peuvent formuler chaque semestre au sein des conseils de perfectionnement du Master.


Titulaire d’un doctorat en droit délivré par l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne en 2001, Benoît Raynaud est avocat au barreau de Clermont-Ferrand depuis 1993, maître de conférences à l’Université d’Auvergne depuis 2006 et co-directeur du Master 2 Gestion de patrimoine de cette université depuis 2010.