« L’objectif est de former des futurs collaborateurs de cabinets ou de PME/PMI ayant une triple compétence : paies / droit social / ressources humaines », Denis GATUMEL, Responsable de la Licence Pro. Gestion de la Paie et du Social, ISEM Montpellier 1.

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Licence Professionnelle Gestion de la Paie et du Social ?

La licence a pour origine un projet global présenté au plan national par l’Ordre des experts-comptables intitulé « Métiers de la comptabilité », projet qui a reçu l’aval du Ministère. S’agissant de sa mise en œuvre, en raison des liens très anciens unissant l’Institut des Sciences de l’Entreprise et du Management (ISEM, Université Montpellier 1) et l’Ordre, au vu notamment de l’excellence permanente de ses étudiants aux résultats des épreuves de l’expertise-comptable, ce dernier nous a proposé de mettre en œuvre une de ses composantes, la licence professionnelle Gestion de la paie et du social à la rentrée 2011. Enseignant moi-même le droit social dans les formations comptables de l’Institut depuis leur création, le pilotage de la formation m’a été, tout naturellement, confié.

Combien avez-vous de promotions ?

Une seule par an, exclusivement organisée en apprentissage, ce qui limite le nombre de places disponibles (20 maximum environ dont certaines réservées à des demandeurs d’emploi, à rapprocher des 160 demandes enregistrées cette année).

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif est de former des futurs collaborateurs de cabinets ou de PME/PMI ayant une triple compétence : paies / droit social / ressources humaines. Il est aisé de constater que ce type de profil est largement exigé en matière d’offres d’emploi.

Quels sont les points forts du programme ?

Les points forts sont de deux ordres :

– Au plan théorique, le programme s’équilibre autour de trois grands thèmes correspondant aux objectifs de la formation. Les 400 heures de formation (hors projet tuteuré), 140 heures sont consacrées aux disciplines juridiques, 135 heures à l’élaboration de la paie et aux paies spécifiques, le solde à la partie RH (gestion des ressources humaines, gestion de la masse salariale, économie du travail.

– Au plan de l’organisation, nous avons opté pour une alternance qui répond aux besoins des entreprises : après un mois complet (septembre) de formation à l’Université, les étudiants ont ensuite un rythme de 2 jours à l’Université (lundi et mardi), le reste de la semaine en milieu professionnel. Mais comme il s’agit de former des spécialistes de la paie, la dernière semaine de chaque mois (en fait les 10 derniers jours) et la période mi-décembre / fin février se déroulent en totalité en milieu professionnel. Ce rythme est unanimement approuvé par ceux qui accueillent nos étudiants.

Quels sont les profils des étudiants ?

Ce sont majoritairement des profils BTS comptabilité gestion, DUT GEA, titulaires de licence 2 Droit, Gestion, AES.

Comment est composé le corps enseignant ?

En schématisant : universitaires, pour la partie juridique ; professionnels pour la partie paie : à parts égales pour la partie RH. Ce qui nous fait globalement environ 50/50.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Des représentants de l’Ordre participent au comité de pilotage de la formation.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La notion d’anciens est très relative dans la mesure où la seconde promotion vient tout juste de boucler sa formation. S’agissant de la première, diplômée en 2012, l’ensemble des étudiants, y compris les demandeurs d’emploi (sauf un), sont en poste, la très grande majorité en cabinet en tant que gestionnaires de paie, quelques uns en tant qu’assistants RH (Renault, Royal Canin, par exemple). S’agissant de l’actuelle sortante, tous les apprentis se sont vus proposer une embauche définitive dès la fin de leur contrat.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, et de plusieurs façons : soit en CIF, soit via un financement Région pour des demandeurs d’emploi (trop limité cependant : 3 places), mais aussi via la VAE.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Il est un peu tôt pour envisager une évolution du contenu, nous verrons cela pour la prochaine demande d’habilitation. Pour le moment nous recueillons systématiquement l’évaluation faite par les étudiants que nous rapprochons des idées émises par les entreprises d’accueil lors des visites d’apprentissage. Nous aurons, je pense, uniquement des ajustements en matière de volume horaire mais non au niveau du contenu.


Denis GATUMEL,
Maître de conférences de droit social, ancien Directeur de l’ISEM
Co-Président de la commission sociale Ordre régional des Experts-comptables Languedoc-Roussillon
Collaboration régulière avec les Editions F. Levebvre pour les parties sociales des Mémentos Agriculture, Associations, Groupes de sociétés, Professions libérales et des Formulaires Associations.

« Former des techniciens et des gestionnaires de paie, des professionnels capables de maîtriser le traitement de plus en plus complexe de la paie » Katia Lobre, Responsable de la Licence Pro. Gestion des Systèmes d’Information de la Paie, IAE de Lyon 3.

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Licence Professionnelle Gestion des Systèmes d’Information de la Paie ?

La licence a été créée en 2004 au sein de la filière comptable de l’IAE de Lyon.

C’est dans le cadre de cette filière et notamment des stages effectués par les étudiants de cette filière qu’a été identifié le besoin de former des spécialistes des aspects sociaux de la comptabilité.

La gestion de la paie est par définition une activité hautement sensible dans toutes les organisations. Malgré cela les entreprises qui externalisent la gestion de la paie sont toujours plus nombreuses. Ce contexte suppose d’avoir recours à de bons professionnels, qu’ils évoluent au sein d’organisations ou en cabinet.

Les compétences développées au sein de la LP Gestion des Systèmes d’Information de la Paie sont des compétences non seulement juridiques, comptables et fiscales, mais également des compétences en GRH.

Combien avez-vous de promotions ?

Une par an. A partir de la rentrée prochaine (2013-2014) il n’y aura toujours qu’1 seule promotion par an, mais 2 groupes l’un à Lyon et l’autre à Bourg en Bresse.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif est de former des techniciens et des gestionnaires de paie, des professionnels capables de maîtriser le traitement de plus en plus complexe de la paie et des charges sociales et fiscales sur salaire, tout en ayant conscience des impacts et enjeux de ce traitement technique sur l’entreprise, son fonctionnement et ses ressources humaines.

Quels sont les points forts du programme ?

Un programme qui se déroule en alternance.

Un programme qui combine des enseignements pratiques de très haute technicité (gestion sociale appliquée – Traitement des charges fiscales et sociales – NTIC et gestion des rémunérations) et des enseignements théoriques de haut niveau (GRH et gestion de la paie – Mesure de la performance sociale.

Quels sont les profils des étudiants ?

BTS (COMPTA, CGO, ASSISTANT GESTION…) DUT GEA, Licence G&E, Licence AES, …

La plupart des promotions contiennent 1 ou 2 étudiants au profil atypique, ce qui constitue une richesse pour l’ensemble du groupe.

Comment est composé le corps enseignants ?

Il mixe des universitaires spécialistes de gestion et de droit, et des professionnels issus de cabinet comptable ou de grosses entreprises.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

La licence se réalise en alternance, aussi nous entretenons d’étroites relations avec des cabinets comptables et des entreprises moyennes et grosses.

Certaines de ces relations sont ponctuelles, alors que d’autres sont suivies depuis le début de la licence.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La plupart trouvent un emploi de Technicien Paie ou de Gestionnaire de Paie dans les 3 mois qui suivent l’obtention de leur diplôme, en cabinet ou en entreprise. Par la suite et après quelques années d’expérience, une partie d’entre eux évolue vers des postes de responsable de pôle social ou de responsable du personnel.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, ce qui suppose pour eux, la plupart du temps pour une question d’âge, l’obtention de contrats de professionnalisation.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

2 comités de pilotage sont organisés par an et permettent de faire évoluer le programme.


Katia Lobre est Maître de Conférences à l’IAE de Lyon – Université Jean Moulin – Lyon 3. Elle dirige la licence professionnelle Gestion des Systèmes d’information de la Paie. Elle est spécialisée en contrôle de gestion et management stratégique. Ses recherches portent sur les modes de gouvernance des banques mutualistes, les stratégies d’externalisation vers la foule (Crowdsourcing) et l’Open Data.

« L’objectif est de fournir aux diplômés une double compétence contrôle de gestion et systèmes d’information pour le contrôle », Céline Averseng, Responsable du Master Contrôle de Gestion et Nouveaux systèmes technologiques, IAE de Montpellier.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Contrôle de Gestion et Nouveaux systèmes technologiques ?

Le Master CGNST a été créé en 1994 (alors sous forme de DESS) en co-habilitation entre l’IAE de Montpellier (Université de Montpellier 2) et l’ISEM (Université de Montpellier 1).

Il constitue la seule formation, en région, de niveau master préparant aux métiers du contrôle de gestion. Il s’inscrit dans un partenariat actif entre les équipes pédagogiques des deux institutions aujourd’hui réunis dans le groupe de recherche commun CCA (Comptabilité-Contrôle-Audit).

Par rapport aux autres Masters en contrôle de gestion existant au plan national, le M2 CGNST se différencie par une orientation vers les « nouveaux systèmes technologiques », avec notamment :

– La conception de systèmes d’information pour le contrôle de gestion.

– Les technologies de l’information et de la communication pour le contrôle de gestion : Progiciels de Gestion Intégrée (PGI ou ERP), les systèmes de bases et d’entrepôts de données, les systèmes de communication de type collecticiels (ou « groupware »), les systèmes d’analyse et de traitement des données de type datamining, etc.

– La pratique « machine », notamment en ce qui concerne les ERP (scénarios SAP), le travail collaboratif ou encore la BI.

Depuis la rentrée 2013, le master est proposé aussi en apprentissage.

Combien avez vous de promotions ?

La 20ème promotion a accueilli 35 étudiants. Nous avons les mêmes objectifs pour la rentrée prochaine.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de fournir aux diplômés une double compétence contrôle de gestion et systèmes d’information pour le contrôle :

– par la maîtrise des concepts et techniques avancées du contrôle de gestion : capacité à concevoir des architectures de systèmes de contrôle de gestion (système budgétaire, comptabilité analytique, système de tableaux de bord et de reporting, etc. ;

– par la maîtrise des systèmes technologiques : capacité à concevoir des architectures de systèmes d’information pour le contrôle de gestion (Progiciels de Gestion Intégrée, bases de données, technologies collaboratives, etc.) ;

– par la maîtrise des outils et techniques d’analyse, de calcul et de présentation de données chiffrées : capacité de recueil, traitement, analyse et communication des données techniques, sociales et financières de l’entreprise ;

– par la maîtrise des techniques de communication managériale : capacité à communiquer, animer et organiser des activités dans le domaine de la gestion budgétaire, du pilotage et du reporting.

Quels sont les points forts du programme ?

La complémentarité entre les enseignements traditionnels de contrôle de gestion et ceux de systèmes d’information ; la mise en situation pratique des étudiants ; les longues périodes en entreprise (mission + stage ou apprentissage).

Quels sont les profils des étudiants ?

Les effectifs du M2 sont recrutés majoritairement selon une base régionale (M1 contrôle de gestion de l’ISEM et de l’IAE, accessoirement M1 finance ou CCA de l’ISEM, M1 AES ou Sciences économiques de l’UM1, ESC Montpellier). Mais il convient d’ajouter à cela une part d’étudiants recrutés à l’échelon national (M1 contrôle de gestion, AES,… d’autres universités françaises).

Les candidats doivent avoir acquis 240 ECTS.

Comment est composé le corps enseignants ?

Les intervenants dans le master sont soit des enseignants chercheurs particulièrement actifs dans le milieu de la recherche en gestion (plusieurs sont membres de l’Association Francophone de Comptabilité, de l’European Accounting Association ainsi que de l’American Accounting Association ou de l’Association Information et Management et sont présents et communiquent régulièrement dans les congrès annuels de ces associations) ; soit des professionnels du secteur, auxquels nous avons l’habitude de faire appel en raison de leurs compétences pointues dans certains domaines.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous travaillons en collaboration avec de nombreuses entreprises dans le bassin de Montpellier et sa région, pour les missions, stages et à présents contrats d’apprentissage.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Exemple d’entreprises ayant embauché nos étudiants : VEOLIA, Cameron SAS, Sup Agro, Village Center Loisir, La Poste, Danone, Lyonnaise des eaux, Mécanic Sud Industrie, SAS Fraisage TP, Orchestra, Groupe CARDIS, Lyonnaise des eaux, Enjoy Montpellier, Alstom Grid, SNCF, Commissariat à l’énergie atomique, Bouygues Telecom…

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, la formation est accessible en formation initiale, continue, contrat de professionnalisation et contrat d’alternance.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous demandons aux délégués, tout au long de l’année ou lors des jurys, de nous faire remonter les informations concernant d’éventuels disfonctionnements ou pistes d’améliorations. Nous profitons aussi des soutenances de stage pour communiquer avec les tuteurs entreprises afin de rester au plus près de leurs préoccupations.


Céline Averseng, Maître de conférences en Sciences de Gestion, Agrégée du secondaire d’Economie et Gestion, DESCF.

Responsable pédagogique du Master MTI 1 et 2 B&A (Master Management des Technologies de l’Information Banque et Assurances) ainsi que du Master 1 et 2 CGNST (Contrôle de Gestion et Nouveaux Systèmes Technologiques).

Principaux domaines de compétence : système d’information, comptabilité et contrôle de gestion, outils d’analyse pour la recherche en sciences de gestion.

« Montrer que la gestion financière est bien interconnectée avec les autres grandes fonctions de l’entreprise », Eric Lamarque, Responsable du Master Management Financier, IAE de l’Université Montesquieu Bordeaux IV.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Management Financier ?

Créé en 1992 sous la dénomination Gestion comptable et financière ce master a été rebaptisé en 2002 « Management financier » pour répondre à une demande croissance de renforcement des compétences en matière de gestion financière des entreprises mais aussi de bien comprendre le liens entre les grandes décisions stratégiques et leurs conséquences financières.

Par ailleurs nous avons voulu affirmer que la finance est un outil et un levier de performance pour le management global de l’entreprise

Combien avez-vous de promotions ?

En France nous avons chaque année une promotion de 25 étudiants en formation initiale et nous avons quatre promotion d’étudiants dans quatre universités étrangères (université nationale du vietnam à Hanoi, l’université Libano- canadienne à Beyrouth, L’université Saint Clément à Sofia et l’université catholique de saint domingue).

Au total nous avons près de 150 étudiants dont la majorité à l’international. Ce développement est très spécifique et correspond à notre volonté de donner dans plusieurs régions du monde une vision de la finance un peu différente de celle véhiculée par les universités anglo saxonnes.

Quel est l’objectif de la formation ?

Montrer que la gestion financière est bien interconnectée avec les autres grandes fonctions de l’entreprise, analyser les conséquences de choix stratégiques, des choix juridiques, des choix fiscaux sur les résultats de l’entreprise.

Quels sont les points forts du programme ?

L’ouverture et le lien sur des disciplines périphériques mais essentielle à la compréhension et à l’analyse des choix financiers de l’entreprise (stratégie, droit, fiscalité). Par ailleurs depuis 2002 nous avons introduit 60 heures d’éthique et de déontologie financière ce qui est une vraie originalité de cette formation.


Quels sont les profils des étudiants ?

Ils sont issu d’un parcours économie finance pour la plupart. Ils ont une bonne connaissance des techniques financières de bases mais n’ont pas la vision des impacts et des relations entre la fonction financière et le reste de l’entreprise.

Nous accueillons aussi des étudiants du parcours gestion des organisations de Science Po et parfois nous recrutons des juristes, des experts comptables ou des fiscalistes qui souhaitent développer des compétences en matière financière.

Comment est composé le corps enseignants ?

Nous avons un tiers de nos cours assurés par des professionnels mais nous cherchons surtout à associer des binomes universitaire/professionnel sur chaque cours quand cela est possible. Le croisement des expériences est très riche pour les étudiants.

Par ailleurs j’ai recruté des enseignants qui avaient une bonne expérience en entreprise et qui sont régulièrement sollicités pour des missions d’expertises et d’études.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le master est adossé depuis 2005 à une chaire « management des entreprises financières » financée depuis sa création par des établissements financiers de la place. Cette chaire nous permet des échanges continus, des intervention des professionnels, des débouchés privilégiés pour des stages et parfois des emplois.

Par ailleurs cette chaire est membre du pôle de compétitivité mondial Paris Europlace et participent régulièrement aux activités de ce pôle. A bordeaux, elle est membre du Cluster régional TIC Santé et réalise pour son compte des études économiques et financières.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Aujourd’hui notre taux d’emploi mesuré par le baromètre de l’université Bordeaux 4 pour les étudiants sortis en 2010 est de 100 %. Sur la dernière promotion de 2011/2012 90 % des étudiants occupaient un poste en rapport avec leur formation dans les six mois.

Ils occupent principalement des fonctions dans des directions financières d’entreprise (crédit manager, assistant gestion de trésorerie, assistant en gestion de risque…).

Une bonne partie se dirige également vers le secteur bancaire (analyste crédit, contrôleur interne, gestionnaire de back ou middle office…).


Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

Le master est hébergé au sein de l’IAE de Bordeaux. A ce titre l’IAE fait l’objet d’une certification qualité SGS et les programmes sont évalués régulièrement par cet organisme.

Cela nous conduit à évaluer les enseignements par les étudiants, à constituer un comité de perfectionnement qui se réunit régulièrement, à se doter d’un service des stages, à offrir des possibilités de parcours internationaux…


Eric Lamarque, Docteur et Agrégé en Sciences de Gestion est professeur à l’Université Montesquieu Bordeaux 4 où il dirige la chaire « Management des entreprises financières » et le master Management Financier. Auteur ou coordonnateur de plusieurs articles et ouvrages sur la gestion et le management des banques, il intervient comme expert auprès des directions générales d’établissements financiers pour les accompagner dans les restructurations et leur stratégie de développement. Il est actuellement président du Conseil National des Universités pour la Gestion et membre du conseil de Surveillance de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou Charente.

Quel métier en Assurance ? Découvrez le métier d’Actuaire avec Morgane Genest, Actuaire, Natixis.

« Les actuaires quantifient la notion de risque en utilisant les mathématiques dans le but d’identifier et de modéliser les conséquences financières d’évènements incertains », Morgane Genest, Actuaire, Natixis.

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre carrière en quelques mots ?

Ma première expérience en tant qu’actuaire correspond à mon stage de fin d’études effectué en 2009 au sein d’une compagnie d’assurance vie et plus particulièrement dans le domaine de la retraite.

Cette expérience m’a permis d’appréhender plusieurs aspects du métier d’actuaire : une partie de recherche sur les « Variable Annuities » (qui a fait l’objet de mon mémoire) ainsi qu’une partie plus opérationnelle concernant l’évaluation des engagements de retraite collective de la Compagnie.

A la recherche de nouveaux défis pour mon premier emploi, je me suis alors tournée vers l’assurance non vie et plus particulièrement les cautions et garanties, essentiellement dans le but de parfaire mes connaissances sur Solvabilité 2, sujet d’actualité et d’avenir en assurance.

J’ai donc intégré ce projet en septembre 2010 et j’y suis toujours présente à l’heure actuelle.

Quelle a été votre formation ?

A l’issue de mes études supérieures à dominante mathématiques (classes préparatoires aux grandes écoles – MP), j’ai intégré l’école d’actuariat de Brest, l’EURIA, sur concours.

L’EURIA décerne, après trois années d’étude, le Master d’Actuariat et est également l’une des formations reconnues par l’Institut des Actuaires, permettant de délivrer le titre d’Actuaire Associé.

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre métier ?

Les actuaires quantifient la notion de risque en utilisant les mathématiques dans le but d’identifier et de modéliser les conséquences financières d’évènements incertains. L’actuariat est donc un métier transverse où chacun peut choisir sa spécialité : inventaire, tarification, modélisation,… dans différents domaines (assurance, banque, conseil…).

Pour ma part, je suis rattachée à la Direction Technique et Risques d’une compagnie d’assurance appartenant à un grand groupe bancaire.

Au quotidien, je participe à la construction des modèles internes de calcul de fonds propres économiques et réglementaires répondant aux exigences Solvabilité 2.

Plus concrètement, je contribue à l’élaboration et au développement de modèles déterministes et stochastiques d’évaluation du besoin en fonds propres à horizon un an, puis 3 ans (ORSA). Après l’obtention de ces résultats chiffrés, la partie présentation et analyse commence et nous permet par la suite d‘échanger avec l’Autorité de Contrôle Prudentiel, superviseur validant les modèles.

De façon ponctuelle, je participe également aux travaux d’Embedded Value (calcul de la valeur intrinsèque de la Compagnie).

Quels sont les principaux attraits du métier ?

L’actuariat est un métier avec de réelles opportunités d’emploi, où la progression y est rapide et où il est relativement simple de découvrir d’autres postes et d’autres facettes du métier en changeant d’entités (internes ou externes).

De plus, je recherchais une profession me permettant d’appliquer de façon concrète les mathématiques, ce que je fais au quotidien au travers des mes différents travaux.

Le poste que j’occupe me permet également d’avoir une certaine autonomie et des responsabilités, même après seulement deux ans d’expérience.

Est-ce que vous voyez des points négatifs ?

Le domaine sur lequel je travaille est encore récent et même si l’entrée en vigueur de la directive Solvabilité 2 est sans cesse repoussée, la charge de travail reste relativement importante.

Quelles sont les qualités requises selon vous pour réussir dans ce métier ?

Tout d’abord, il faut évidemment une certaine aptitude pour les mathématiques. Il est également nécessaire d’être rigoureux, curieux et d’avoir une bonne capacité de travail.

L’actuaire peut également être amené à échanger avec les autres métiers/entités d’une compagnie (juridique, maitrise d’ouvrage, maitrise d’œuvre, marketing, contrôle de gestion, comptabilité…). Il lui faut donc apprécier le travail en équipe et être relativement accessible et ouvert.

Est-ce que vous avez un conseil à donner aux candidats intéressés par ce type de carrière ?

Il ne faut pas hésiter à profiter pleinement des stages ou d’expériences pratiques pour donner un aspect opérationnel à la théorie mais également pour se définir des choix de carrière.

Si vous vous intéressez à l’actuariat mais que vous ne savez pas vers quel domaine vous diriger, je vous suggère de commencer dans le conseil.

Cette première expérience peut vous permettre de découvrir de nombreux sujets, d’intégrer les notions fondamentales du métier d’actuaire, de définir vos priorités ainsi que de soigner votre carnet d’adresses.

+ d’avis sur le métier d’Actuaire

« Il s’agit de former des experts-comptables, des commissaires aux comptes, des contrôleurs de gestion de haut niveau », Luc MARCO, Responsable du Master GEO spécialité Comptabilité, Contrôle, Audit, Université Paris 13.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Gestion des entreprises et des organisations spécialité Comptabilité, Contrôle, Audit ?

Ce master a été créé en septembre 2004 sur le site de Bobigny. Il s’appelait à l’époque « Comptabilité, Audit et Contrôle ».

Il a été transféré sur le site de Villetaneuse en septembre 2005 et s’est ensuite intitulé « Comptabilité, Contrôle, Audit » en 2007. Il a bénéficié de l’équivalence avec les 5 options du DSCG en 2008.

Avec cette nouvelle formule nous en sommes à la cinquième promotion.

Combien avez-vous de promotions ?

Il y a une promotion en formation initiale et une promotion en apprentissage. Le programme est le même dans les deux promotions sur les deux années de formation : M1 et M2.

Chaque promotion comporte environ 25 étudiants. Chaque année il y a près de 200 candidatures en formation initiale et une quarantaine en apprentissage.

Quel est l’objectif de la formation ?

Il s’agit de former des experts-comptables, des commissaires aux comptes, des contrôleurs de gestion de haut niveau, et des auditeurs internes ou externes dans les entreprises privées ou dans les organisations publiques ou parapubliques : les collectivités territoriales par exemple.

Les candidats doivent avoir une formation d’environ 3 ans en comptabilité et des aptitudes certaines en analyse et en esprit de synthèse.

Quels sont les points forts du programme ?

C’est surtout l’apprentissage conjoint de la comptabilité, de la fiscalité, du contrôle de gestion et du management stratégique. La formation débouche sur la rédaction d’un rapport de stage en lien avec les concepts avancés de la recherche dans la discipline CCA.

Notre master est l’un des seuls à proposer la possibilité de faire une thèse ensuite pour les meilleurs éléments.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les candidats sont issus d’une licence de sciences de gestion, d’économie, d’AES ou de droit des affaires. Ce sont des personnes principalement originaires de la Seine-Saint-Denis et de la région parisienne.

Comment est composé le corps enseignants ?

Il y a 7 professeurs ou maîtres de conférences titulaires des Universités, 2 professeurs associés travaillant dans le privé, plusieurs experts-comptables agréés, des juristes ou fiscalistes, et même d’anciens étudiants actuellement associés dans des cabinets d’expertise comptable.

Le responsable de la spécialité CCA est un professeur certifié de comptabilité, ancien inspecteur des impôts (monsieur K. Merghaoui).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le responsable du secteur « apprentissage » a mis sur pieds un réseau avec des entreprises du département 93 (C. Pokassa, professeur associé à temps plein, docteur en sciences de gestion). La VAE et la VAP sont assurées par le CEDIP de l’Université Paris 13 (directeur : Joseph Cerrato).

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Parmi les étudiants issus des trois dernières promotions, nous avons plusieurs experts-comptables (par exemple Malika Chemmi, titulaire du DCG depuis juin 2013), deux doctorants (dont Loutfi Dhoiffir qui deviendra le premier professeur des universités en comptabilité aux Îles Comores, et Kalifa Doumbia de nationalité Ivoirienne) et de nombreux contrôleurs de gestion.

Quelques-uns sont devenus professeurs de comptabilité dans l’enseignement secondaire ou technique.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non, nous avons uniquement de la VAE (validation des acquis de l’expérience) et de la VAP (validation des acquis professionnels). Les enseignements ont lieu à Villetaneuse pour la formation initiale et à Argenteuil pour les apprentis. Le suivi des stagiaires se fait en entreprise ou en cabinet d’expertise comptable.


Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Notre master est en partenariat étroit avec l’INTEC-CNAM (directeur : Patrick Boisselier) et en réseau avec le master CCA de l’Université René-Descartes (responsable : Nathalie Ravidat). La mention de master va devenir « Contrôle et Gouvernance » à partir de septembre 2014.

Ce master relèvera de la communauté d’Universités intitulée : Sorbonne Paris Cité. Nous faisons partie de l’Association nationale des masters CCA (Président : monsieur Jean Montier de l’Université de Caen).


Luc MARCO est professeur des universités, agrégé en sciences de gestion. Après des études universitaires à Nice et Paris 1, il a été statisticien auprès des services du Premier ministre.
Devenu enseignant en avril 1987, il a dirigé 4 spécialités de master : CAAE (Rouen), Entrepreneuriat (Paris 5), Management de la Santé (Paris 13), et CCA (Paris 13). Il est responsable de la mention de master « Gestion des entreprises et des organisations » depuis janvier 2011. Il est aussi directeur adjoint du Centre de recherche en économie de Paris-Nord, laboratoire associé au CNRS, depuis juin 2012. Ses recherches portent sur l’histoire du management, de la comptabilité et de la finance. Il a publié 20 ouvrages et 75 articles scientifiques.

Quelle formation en Corporate Finance ? Découvrez le Mastère Spécialisé Ingénierie Financière d’EMLYON avec Jonathan Landais, Promotion 2012.

« En faisant le MIF, on acquiert une ouverture d’esprit, mais aussi les savoir-faire et savoir être indispensables en banque d’affaires. », Jonathan Landais, MS Ingénierie Financière Promotion 2012.

Qu’avez vous pensé des cours ?

Le Mastère Spécialisé Ingénierie Financière (MIF) convient autant aux étudiants souhaitant développer une double compétence (pour les ingénieurs notamment) qu’à ceux cherchant à acquérir une véritable expertise.

Les métiers du corporate finance nécessitent un apprentissage sérieux et rigoureux. Le MIF, de par sa densité éprouvante pendant 8 mois, ne forme pas des étudiants mais des « futurs-professionnels » désirant rapidement (et efficacement !) s’insérer dans le monde exigeant de la finance.

La seconde partie de la formation, axée sur les compétences professionnelles, fait échos à une première étape très technique, très intense. Tout est fait pour donner à l’étudiant les bonnes cartes, l’apprentissage en lien avec son projet personnel et professionnel.

Le métier des fusions-acquisitions est bien évidemment développé, par des intervenants reconnus pour leurs track records, tout comme ceux préparant au capital investissement, au financement de projet ou encore aux financements structurés.

Comment évaluez-vous la qualité des intervenants ?

La diversité des professeurs-professionnels présente une valeur ajoutée qu’aucune autre formation ne pourrait apporter.

En faisant le MIF, on acquiert une ouverture d’esprit, mais aussi les savoir-faire et savoir être indispensables en banque d’affaires. On se sent proche des réalités et de l’actualité, et on profite de l’expérience des anciens élèves.

Les interventions de cadres de JPMorgan, Rothschild, DC Advisory ou encore de la Société Générale (notamment une intervention très intéressante de la part d’un responsable du service Ethique) donnent aux étudiants une approche beaucoup plus pratique.

Est-ce que vous pensez que cette formation vous a bien préparée à votre métier actuel ?

A l’origine je souhaitais intégrer une grande Banque de Financement et d’Investissement (Fusions Acquisitions) et me voici en salle de marché (Equity Research).

Aucun projet n’est figé et il faut savoir saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent. Une chose est sûre, j’avais ciblé mon secteur.

Pour le reste, le MIF donne toutes les clés pour évoluer dans le monde sélectif du corporate finance… et s’y épanouir !

+ d’avis sur le Mastère Spécialisé Ingénierie Financière

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

 Groupe Accor : Directeur de la trésorerie, des financements et du crédit management

Monsieur Pierre Boisselier est promu directeur de la trésorerie, des financements et du credit management d’Accor, à ce poste depuis juillet 2013, en remplacement de Madame Dominique Expert.

Il est sous la responsabilité directe de Madame Sophie Stabile, directeur exécutif finances.

Pierre Boisselier, 42 ans, ISG (1993), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : Groupe Accor, directeur adjoint de la trésorerie, des financements et du credit management.

* 2008-2012 : Publicis Groupe, trésorier international.

* 2000-2008 : ArcelorMittal, trésorier groupe adjoint.

* 1994-2000 : Début de carrière comme trésorier multidevise chez Société générale Energie

Gecina : Directeur financier

Monsieur Nicolas Dutreuil est nommé directeur financier de Gecina, à compter de septembre 2013, en remplacement de Monsieur Gilles Bonnier.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Philippe Depoux, directeur général.

Il intègre le comité exécutif de Gecina.

Nicolas Dutreuil, 39 ans, DESS banque et finance de l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne (1996), MSG de l’université Paris-IX Dauphine (1995), DESCF, a réalisé le parcours suivant :

* 2009-2013 : Icade, directeur financier adjoint.

* 2007-2009 : Crédit Suisse, directeur investment banking.

* 2006-2007 : Dolmea Real Estate, directeur opérationnel et financier.

* 1999-2006 : Calyon, directeur au sein de l’équipe Financial Institution & Real Estate du département Investment Banking, en charge des opérations de fusion-acquisition dans le secteur immobilier.

* Début de carrière chez KPMG Audit comme auditeur au sein du département financier.

Airbus Military (groupe Airbus, EADS) : Directeur financier

Monsieur Xavier Tardy est promu directeur financier d’Airbus Military (groupe Airbus, EADS), à ce poste depuis juillet 2013, en remplacement de Monsieur Christian Pechmann.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Harald Wilhelm, directeur financier d’EADS et Airbus. Il est rattaché fonctionnellement à Monsieur Domingo Ureña Raso, chief executive officer d’Airbus Military.

Xavier Tardy, 49 ans, ESC Reims (1987), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : EADS North America et Airbus Americas, directeur financier.

* 2005-2012 : Eurocopter (à Marignane), vice president groupe controlling, puis senior vice president groupe controlling au sein de l’unité opérationnelle.

* 1997-2005 : Delphi, successivement directeur financier européen de la division Aftermarket, responsable financier production chez Delphi Delco Electronics aux Etats-Unis, et directeur financier de la filiale française Delphi Delco Electronics.

* 1994-1997 : AlliedSignal, contrôleur financier européen de la division Aftermarket Commercial Vehicles, et responsable de l’analyse des opérations de la division Aftermarket.

* 1988-1994 : Kodak, analyste financier, puis analyste financier senior en France et au Royaume-Uni.

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« Ce master est généralement considéré comme la voie privilégiée d’accès à la profession d’expert-comptable et de commissaire aux comptes », Jean-Jacques FRIEDRICH, Responsable du Master CCA – Comptabilité Contrôle Audit, IAE de Lyon 3.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master CCA – Comptabilité Contrôle Audit ?

Le Master CCA a été créée il y a une dizaine d’année lors de la mise en place du système LMD dans les universités françaises.

Il succède à la MSTCF (Maîtrise des Sciences et Techniques Comptables et Financières) créée en 1981 à Lyon et constitue, dans la continuité de cette dernière, la voie universitaire d’accès à la profession d’expert-comptable et de commissaire aux comptes.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous accueillons chaque année une promotion d’une quarantaine d’étudiants à Lyon.

A cette promotion s’ajoute deux programmes de master CCA délocalisés à l’étranger. Le premier à Tunis (depuis 8 ans – 30 étudiants par an environ), le deuxième à Casablanca (depuis 5 ans, 30 étudiants par an environ).

Quel est l’objectif de la formation ?

Ce master, qui fait partie d’un réseau de 40 formations identiques en France, est généralement considéré comme la voie privilégiée d’accès à la profession d’expert-comptable et de commissaire aux comptes et, plus généralement, à l’ensemble des métiers du chiffre entendus au sens large : comptabilité, audit, finance et contrôle.

Le programme des enseignements correspond au minimum à celui du DSCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et Gestion), diplôme national d’expertise comptable, dont le master CCA offre la dispense de 5 UE (unités d’enseignement) sur 7.

Le contenu et le niveau des enseignements dispensés doivent permettre aux étudiants de se présenter avec les plus grandes chances de succès aux deux UE restantes du DSCG.

Quels sont les points forts du programme ?

Les points forts du Master CCA sont les suivants :

– forte sélection à l’entrée, à partir d’un vivier interne (celui de Licence 3 CCA de Lyon), mais aussi externe (sélection sur dossier et entretiens, d’étudiants issus d’autres établissements français et étrangers) ;

– appartenance à un réseau national de masters CCA, construit selon la même philosophie, les mêmes objectifs et les mêmes programmes ;

– partenariats étroits avec le monde économique et les ordres professionnels (Ordre des experts-comptables, Compagnie des commissaires aux comptes, cabinets d’audit internationaux, nationaux et régionaux, prestataires informatiques (exemple CEGID).

Quels sont les profils des étudiants ?

Les candidats retenus dans ce master sont dans leur grande majorité titulaires d’une Licence CCA ou Sciences Comptables et Financières, après qu’ils aient effectué leurs deux premières années d’études dans des Licences Economie-Gestion ou Sciences de gestion, en classes de BTS Compta-Gestion ou en DUT Gestion des entreprises (Option Finance-Comptabilité).

Comment est composé le corps enseignants ?

L’enseignement est dispensé à la fois par des universitaires (professeurs agrégés, maître de conférences, professeurs des universités) et des professionnels du monde des affaires (experts-comptables, auditeurs, avocats, conseillers juridiques, inspecteurs des impôts, cadres bancaires, cadres et dirigeants de sociétés…).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Des partenariats forts existent, d’une part, avec les ordres professionnels concernés par cette formation, le Conseil de l’Ordre des experts-comptables et la Compagnie régionale des Commissaires aux comptes, et d’autre part, avec les cabinets d’audit et d’expertise comptable, de taille internationale (type Big Four), nationale ou régionale.

Ces partenariats prennent la forme de journées métiers au cours desquels les étudiants sont approchés par les cabinets d’audit et les entreprises, en vue de nouer des liens susceptibles de les conduire vers un stage ou un emploi.

Par ailleurs, une journée baptisée Stud’Expert est organisée tous les ans depuis plus de 10 ans, en partenariat avec le Conseil de l’Ordre des experts-comptables et la Compagnie des commissaires aux comptes. Elle constitue un rendez-vous annuel visant à promouvoir auprès des jeunes étudiants, l’ensemble des métiers du chiffre.

Enfin, des conférences sont également organisées avec des professionnels du monde des affaires sur des thématiques permettant de mettre en perspective des problématiques de recherche avec des réalités et des enjeux de terrain.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La plupart de nos étudiants entrent en stage d’expertise comptable et deviennent experts-comptables et commissaires aux comptes à l’issue de leurs trois années de stage.

D’autres se dirigent vers les entreprises et les banques où ils occupent des postes d’auditeurs internes, de contrôleurs de gestion, de directeurs comptables, de responsable de consolidation, d’analyste financiers.

D’autres encore, plus rares, choisissent de faire carrière dans l’administration (inspections des impôts) ou vers l’enseignement et la recherche.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Cette formation est accessible en formation continue.

Néanmoins, les pré-requis élevés de cette filière, la durée des études (obligatoirement deux ans) ainsi qu’un volume horaire nettement plus élevé que dans d’autres formations, font que, dans les faits, peu d’étudiants peuvent suivre ce cursus dans le cadre d’un congé-formation.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

La formation s’est dotée d’un Comité de pilotage comprenant à la fois des universitaires et des représentants de la profession comptable.

Cette structure permet de faire évoluer les enseignements en tenant compte des besoins exprimés par les professionnels du chiffre.

A titre d’exemple, des cours dispensés en anglais ont été introduits dans le programme, ainsi que des enseignements prenant en compte les évolutions actuelles des référentiels comptables internationaux, de même que les évolutions technologiques récentes en matière dans le domaine des systèmes d’information (ERP, EDI, cloud computing etc.).


Agrégé d’économie et gestion et diplômé expert-comptable, Jean-Jacques FRIEDRICH enseigne la comptabilité financière et les normes IFRS à l’IAE de l’Université Jean Moulin – LYON 3 où il dirige le Master 2 CCA (Comptabilité – Contrôle – Audit). Il est par ailleurs responsable de plusieurs programmes de master à l’étranger (Chine, Tunisie, Maroc, Afrique subsaharienne). Il est également auteur de plusieurs ouvrages dans le domaine de la comptabilité.

« Le Master 2 Contrôle de Gestion est ancré dans la réalité des entreprises », Gérard Cluze, Responsable du Master 2 Contrôle de Gestion, IAE de l’Université Jean Moulin de Lyon 3.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Contrôle de Gestion ?

Le Master Contrôle de Gestion de l’IAE de l’Université Jean Moulin de Lyon 3 a été créé en 2003, à la demande des entreprises partenaires de l’IAE.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons une promotion par an. 25 étudiants par promotion pour environ 200 demandes chaque année.

Origines :
Internes à l’IAE (ils ont fait un M1 à l’IAE à Lyon ou ils étaient en M1 dans une université étrangère partenaire ou ils étaient en césure dans une entreprise pendant un an).
– ou qui viennent d’autres universités françaises (Toulouse, Paris, etc.)
– ou qui viennent d’universités étrangères (Pékin, Budapest, etc.)

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de former à un métier : celui de Contrôleur de Gestion.

Quels sont les points forts du programme ?

Un ancrage dans la réalité des entreprises. L’apprentissage et l’usage des Systèmes d’information (nombre d ‘heures très important + renforcement.

Sur des progiciels type ERP (CEGID, SAP, etc.) ce qui permet d’avoir des étudiants rapidement efficients en entreprise.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudaints du Master 2 Contrôle de Gestion sont issu d’un Bac + 4 avec un DUT ou un BTS de gestion, ou licence AES ou Eco. Gestion.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignants est composé d’universitaires et de professionnels en activité en entreprises.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

– Partenariats nombreux ;
– Participation des entreprises aux jurys de sélection ;
– Chaque étudiant fait un stage de 6 mois en immersion totale en entreprise ;
– Un tuteur universitaire assure le lien entre l’entreprise, l’étudiant et l’université ;
– Participation de l’entreprise à l’épreuve de soutenance du mémoire.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Très fort taux d’embauche (la crise est très favorable aux contrôleurs de gestion !!!)

Embauchés dans des PME (calculs de coûts de revient dans des entreprises industrielles, mises en place de budgets, de tableaux de bord, etc) , grandes entreprises (EDF, SNCF) , big four (Deloit, KPMG Genève) , collectivités territoriales, entreprises du domaine de la santé (ex. dans une entreprise qui gère des maisons de retraite privées)

Banques (grandes banques en France, ou au Luxembourg, ou ex. récent : Locam à St Etienne), etc.

Salaires débutants (30 000 à 45000 euros brut)

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, mais c’est une autre formation, avec un autre responsable pédagogique.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

On répond aux besoins des entreprises (avec lesquelles nous sommes en contact permanent).

Les dernières avancées de la recherche (dans le domaine) sont systématiquement intégrées dans les programmes.


Gérard Cluze : « J’ai un DESS finance (1975) puis j’ai travaillé comme contrôleur de gestion en Cabinet Conseil puis en PME. En 2000, j’ai passé un doctorat de Contrôle de gestion. Depuis je suis Maître de Conférences à l’IAE de Lyon. »