« Ce master est généralement considéré comme la voie privilégiée d’accès à la profession d’expert-comptable et de commissaire aux comptes », Jean-Jacques FRIEDRICH, Responsable du Master CCA – Comptabilité Contrôle Audit, IAE de Lyon 3.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master CCA – Comptabilité Contrôle Audit ?

Le Master CCA a été créée il y a une dizaine d’année lors de la mise en place du système LMD dans les universités françaises.

Il succède à la MSTCF (Maîtrise des Sciences et Techniques Comptables et Financières) créée en 1981 à Lyon et constitue, dans la continuité de cette dernière, la voie universitaire d’accès à la profession d’expert-comptable et de commissaire aux comptes.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous accueillons chaque année une promotion d’une quarantaine d’étudiants à Lyon.

A cette promotion s’ajoute deux programmes de master CCA délocalisés à l’étranger. Le premier à Tunis (depuis 8 ans – 30 étudiants par an environ), le deuxième à Casablanca (depuis 5 ans, 30 étudiants par an environ).

Quel est l’objectif de la formation ?

Ce master, qui fait partie d’un réseau de 40 formations identiques en France, est généralement considéré comme la voie privilégiée d’accès à la profession d’expert-comptable et de commissaire aux comptes et, plus généralement, à l’ensemble des métiers du chiffre entendus au sens large : comptabilité, audit, finance et contrôle.

Le programme des enseignements correspond au minimum à celui du DSCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et Gestion), diplôme national d’expertise comptable, dont le master CCA offre la dispense de 5 UE (unités d’enseignement) sur 7.

Le contenu et le niveau des enseignements dispensés doivent permettre aux étudiants de se présenter avec les plus grandes chances de succès aux deux UE restantes du DSCG.

Quels sont les points forts du programme ?

Les points forts du Master CCA sont les suivants :

– forte sélection à l’entrée, à partir d’un vivier interne (celui de Licence 3 CCA de Lyon), mais aussi externe (sélection sur dossier et entretiens, d’étudiants issus d’autres établissements français et étrangers) ;

– appartenance à un réseau national de masters CCA, construit selon la même philosophie, les mêmes objectifs et les mêmes programmes ;

– partenariats étroits avec le monde économique et les ordres professionnels (Ordre des experts-comptables, Compagnie des commissaires aux comptes, cabinets d’audit internationaux, nationaux et régionaux, prestataires informatiques (exemple CEGID).

Quels sont les profils des étudiants ?

Les candidats retenus dans ce master sont dans leur grande majorité titulaires d’une Licence CCA ou Sciences Comptables et Financières, après qu’ils aient effectué leurs deux premières années d’études dans des Licences Economie-Gestion ou Sciences de gestion, en classes de BTS Compta-Gestion ou en DUT Gestion des entreprises (Option Finance-Comptabilité).

Comment est composé le corps enseignants ?

L’enseignement est dispensé à la fois par des universitaires (professeurs agrégés, maître de conférences, professeurs des universités) et des professionnels du monde des affaires (experts-comptables, auditeurs, avocats, conseillers juridiques, inspecteurs des impôts, cadres bancaires, cadres et dirigeants de sociétés…).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Des partenariats forts existent, d’une part, avec les ordres professionnels concernés par cette formation, le Conseil de l’Ordre des experts-comptables et la Compagnie régionale des Commissaires aux comptes, et d’autre part, avec les cabinets d’audit et d’expertise comptable, de taille internationale (type Big Four), nationale ou régionale.

Ces partenariats prennent la forme de journées métiers au cours desquels les étudiants sont approchés par les cabinets d’audit et les entreprises, en vue de nouer des liens susceptibles de les conduire vers un stage ou un emploi.

Par ailleurs, une journée baptisée Stud’Expert est organisée tous les ans depuis plus de 10 ans, en partenariat avec le Conseil de l’Ordre des experts-comptables et la Compagnie des commissaires aux comptes. Elle constitue un rendez-vous annuel visant à promouvoir auprès des jeunes étudiants, l’ensemble des métiers du chiffre.

Enfin, des conférences sont également organisées avec des professionnels du monde des affaires sur des thématiques permettant de mettre en perspective des problématiques de recherche avec des réalités et des enjeux de terrain.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La plupart de nos étudiants entrent en stage d’expertise comptable et deviennent experts-comptables et commissaires aux comptes à l’issue de leurs trois années de stage.

D’autres se dirigent vers les entreprises et les banques où ils occupent des postes d’auditeurs internes, de contrôleurs de gestion, de directeurs comptables, de responsable de consolidation, d’analyste financiers.

D’autres encore, plus rares, choisissent de faire carrière dans l’administration (inspections des impôts) ou vers l’enseignement et la recherche.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Cette formation est accessible en formation continue.

Néanmoins, les pré-requis élevés de cette filière, la durée des études (obligatoirement deux ans) ainsi qu’un volume horaire nettement plus élevé que dans d’autres formations, font que, dans les faits, peu d’étudiants peuvent suivre ce cursus dans le cadre d’un congé-formation.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

La formation s’est dotée d’un Comité de pilotage comprenant à la fois des universitaires et des représentants de la profession comptable.

Cette structure permet de faire évoluer les enseignements en tenant compte des besoins exprimés par les professionnels du chiffre.

A titre d’exemple, des cours dispensés en anglais ont été introduits dans le programme, ainsi que des enseignements prenant en compte les évolutions actuelles des référentiels comptables internationaux, de même que les évolutions technologiques récentes en matière dans le domaine des systèmes d’information (ERP, EDI, cloud computing etc.).


Agrégé d’économie et gestion et diplômé expert-comptable, Jean-Jacques FRIEDRICH enseigne la comptabilité financière et les normes IFRS à l’IAE de l’Université Jean Moulin – LYON 3 où il dirige le Master 2 CCA (Comptabilité – Contrôle – Audit). Il est par ailleurs responsable de plusieurs programmes de master à l’étranger (Chine, Tunisie, Maroc, Afrique subsaharienne). Il est également auteur de plusieurs ouvrages dans le domaine de la comptabilité.

« Le Master 2 Contrôle de Gestion est ancré dans la réalité des entreprises », Gérard Cluze, Responsable du Master 2 Contrôle de Gestion, IAE de l’Université Jean Moulin de Lyon 3.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Contrôle de Gestion ?

Le Master Contrôle de Gestion de l’IAE de l’Université Jean Moulin de Lyon 3 a été créé en 2003, à la demande des entreprises partenaires de l’IAE.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons une promotion par an. 25 étudiants par promotion pour environ 200 demandes chaque année.

Origines :
Internes à l’IAE (ils ont fait un M1 à l’IAE à Lyon ou ils étaient en M1 dans une université étrangère partenaire ou ils étaient en césure dans une entreprise pendant un an).
– ou qui viennent d’autres universités françaises (Toulouse, Paris, etc.)
– ou qui viennent d’universités étrangères (Pékin, Budapest, etc.)

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de former à un métier : celui de Contrôleur de Gestion.

Quels sont les points forts du programme ?

Un ancrage dans la réalité des entreprises. L’apprentissage et l’usage des Systèmes d’information (nombre d ‘heures très important + renforcement.

Sur des progiciels type ERP (CEGID, SAP, etc.) ce qui permet d’avoir des étudiants rapidement efficients en entreprise.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudaints du Master 2 Contrôle de Gestion sont issu d’un Bac + 4 avec un DUT ou un BTS de gestion, ou licence AES ou Eco. Gestion.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignants est composé d’universitaires et de professionnels en activité en entreprises.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

– Partenariats nombreux ;
– Participation des entreprises aux jurys de sélection ;
– Chaque étudiant fait un stage de 6 mois en immersion totale en entreprise ;
– Un tuteur universitaire assure le lien entre l’entreprise, l’étudiant et l’université ;
– Participation de l’entreprise à l’épreuve de soutenance du mémoire.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Très fort taux d’embauche (la crise est très favorable aux contrôleurs de gestion !!!)

Embauchés dans des PME (calculs de coûts de revient dans des entreprises industrielles, mises en place de budgets, de tableaux de bord, etc) , grandes entreprises (EDF, SNCF) , big four (Deloit, KPMG Genève) , collectivités territoriales, entreprises du domaine de la santé (ex. dans une entreprise qui gère des maisons de retraite privées)

Banques (grandes banques en France, ou au Luxembourg, ou ex. récent : Locam à St Etienne), etc.

Salaires débutants (30 000 à 45000 euros brut)

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, mais c’est une autre formation, avec un autre responsable pédagogique.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

On répond aux besoins des entreprises (avec lesquelles nous sommes en contact permanent).

Les dernières avancées de la recherche (dans le domaine) sont systématiquement intégrées dans les programmes.


Gérard Cluze : « J’ai un DESS finance (1975) puis j’ai travaillé comme contrôleur de gestion en Cabinet Conseil puis en PME. En 2000, j’ai passé un doctorat de Contrôle de gestion. Depuis je suis Maître de Conférences à l’IAE de Lyon. »

Quel recruteur en banque de réseau ? Découvrez le Crédit Coopératif avec un Chargé de Mise en place SEPA.

« Pour moi, le Crédit Coopératif a une réelle force humaine », Avis Anonyme, Chargé de mise en place SEPA.

Ma fonction au sein du Crédit Coopératif est « chargé de mise en place SEPA », ce poste consiste à contacter nos clients réalisant des prélèvements pour leurs expliquer et les accompagner dans les évolutions liées au SEPA qui rentre en vigueur au 01/02/2014.

Ce rôle est important car le SEPA bouleversent les habitudes françaises en terme de prélèvements bancaire, nous avons un réel devoir de conseil envers nos clients pour éviter tout rupture de service dans nos offres.

Le bilan fait au sein du Crédit Coopératif, est je dirais la découverte d’un établissement bancaire vraiment différent par rapport à la concurrence. L’appartenance au groupe BPCE n’a pas impacté l’attachement du Crédit Coopératif sur ses valeurs sociale et coopérative. L’humain est réellement mis en avant et non l’objectif commercial. Une réelle volonté d’accompagner les entreprises/associations menant un projet humain, social ou associatif. Toutes les projets sont écoutés et nous essayons dans la mesure du possible de financer et d’accompagner les projets des clients ayant su nous le faire partager. Sans nécessairement rechercher un profit immédiat.

Au sein du Crédit Coopératif, j’ai pu développer des compétences dans des secteurs d’activités que je ne connaissais pas. Issu d’un réseau bancaire plus classique, les secteurs OIG, syndicat, NEF m’étaient tout à fait inconnus. J’ai ainsi appris à apprendre les subtilités de ces secteurs d’activités bien spécifiques au Crédit Coopératif. Il est clair qu’on n’approche pas un client Syndicat composé généralement de bénévoles peu familier de l’univers bancaire comme un client entreprise habitué à négocier et connaissant les rouages de la banque.

Pour moi le Crédit Coopératif a une réelle force humaine, en effet la sélection de la clientèle se fait sur la volonté du client de participer à une économie durable et solidaire. Nous n’ouvrons pas de compte à la chaine. La plupart de nos clients nous ont été recommandés ou possède une réelle envie d’agir dans l’économie sociale. De ce fait nos clients ne viennent pas pour une politique tarifaire ou un taux. Mais bel et bien par conviction personnelle. Nos conseillers sont formés régulièrement pour être toujours au fait des nouveautés et l’accent est mis sur la vente de produits adaptés et utiles.

J’ai apprécié l’ambiance de travail, qui est je pense la plus agréable connue d’après mes expériences professionnelles passées au sein d’autres établissements bancaires. Les agences sont peu nombreuses et donc de taille plus importante en comparaison d’agences de nos confrères. Une agence étant composée d’une équipe commerciale et d’une équipe administrative, tous les documents sont édités et envoyés depuis l’agence et ne passent pas par un back office. De ce fait lorsqu’un commercial souhaite connaitre l’avancé d’un dossier il n’a qu’à demander à son homologue administratif. Ces échanges régulier facilitent les contacts et l’ambiance n’en est qu’améliorée.

La culture de l’entreprise est également très forte, les recrutements sont axés sur des personnes ayant une appétence pour l’économie solidaire et coopérative.

Le management est très récent au Crédit Coopératif, en effet jusqu’à peu de temps le directeur d’agence était seul maître a bord chapeauté par un directeur régional. Des réunions mensuelles ou bi mensuelles permettent de mettre en avant les problèmes rencontrés et de faire le point sur les activités et projets en cours.

+ d’avis sur le Crédit Coopératif

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Europcar France (groupe Eurazeo) : Directeur administration et finance

Madame Géraldine Malet est nommée directeur administration et finance d’Europcar France (groupe Eurazeo), à ce poste depuis juillet 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Eric Dodin, directeur général France.

Elle devient membre du comité de direction.

Géraldine Malet, 46 ans, Audencia (1988), DECF, a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2013 : Whirlpool France, directeur administratif et financier.

* 2005-NC : Guerlain (groupe LVMH), responsable financier sur le marché français.

* 1993-NC : Guerlain, chef de projet systèmes d’information.

* 1988-1992 : KPMG, senior auditor.

Caddie (Altia Group) : Directeur administratif et financier

Monsieur Thierry Turbant est nommé directeur administratif et financier de Caddie (Altia Group), à ce poste depuis avril 2013.

Il est en charge de la stratégie financière du groupe et du soutien financier des activités de la R&D.

Thierry Turbant, 51 ans, diplôme de comptabilité et de gestion du CNAM, master 2 en management de l’ICG, a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2011 : Tekka, directeur administratif et financier.

* 1997-2007 : EDAP TMS, chief financial officer.

iDTGV (groupe SNCF) : Directeur administratif et financier

Madame Cécile Bichon est promue directeur administratif et financier d’iDTGV (groupe SNCF), à ce poste depuis février 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Paul Sessego, directeur général.

Elle est membre du comité de direction.

Cécile Bichon, master intelligence marketing de HEC (1996), Ecole des ponts (1996), Polytechnique (1991), a réalisé le parcours suivant :

* Depuis 2010 : iDTGV (groupe SNCF), directeur commercial et revenue management.

* 2008-2010 : Aéroports de Paris, directeur de la stratégie.

* 2001-2008 : Nouvelles Frontières – TUI, responsable du revenue management et de l’analyse économique, puis directeur de la gestion des capacités.

* 1996-2001 : Début de carrière comme directeur de la tarification chez France Télévisions Publicité.

Evolve : Directeur administratif et financier

Monsieur Thierry Mazurel est nommé directeur administratif et financier d’Evolve, à ce poste depuis juillet 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Yann Dacquay, président.

Thierry Mazurel, 43 ans, Business Administration de l’université de Hull (Angleterre), était depuis 1994 directeur administratif et financier de Gelamur.

Faites connaître gratuitement vos nouvelles responsabilités au 1er réseau de décideurs Nomination.fr, aux professionnels de votre secteur d’activité ainsi qu’à la presse et aux médias.

Cliquez-ici pour diffuser gratuitement votre Nomination

Vous êtes en poste ? Faites-vous connaître de votre marché !

Nomination vous propose de communiquer gratuitement sur votre fonction et sur votre entreprise auprès des directions d’entreprises (Directions Générales, DRH., Directions de la communication,…) et cabinets de chasse de têtes.

Faites-vous ainsi connaître et reconnaître, faites-vous valoir et dynamisez votre carrière !

Communiquez sur votre poste

« La dimension internationale caractérise la majeure », Jill Tynan WANTZ, Responsable de la majeure de spécialisation Contrôle de Gestion et Systèmes d’Information, Ecole de Management Léonard de Vinci (ELMV).

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Spécialisation Contrôle de Gestion et Systèmes d’Information ?

L’Ecole de Management Léonard de Vinci (ELMV) située dans le cartier des affaires de Paris-La Défense a créé la majeure de spécialisation Contrôle de Gestion et Systèmes d’Information dès la création de sa 5ème année en 2007. Motivé par une demande de la part des entreprises de jeunes diplômés avec une double compétence en systèmes d’information et en contrôle de gestion. L’année 2012-2013 voit sa 6ème promotion.

Quel est l’objectif de la formation ?

La majeure a pour objectif de former des contrôleurs de gestion très callés en systèmes d’information et des consultants en systèmes d’information avec des connaissances approfondies en contrôle de gestion.

La dimension internationale caractérise la majeure. En effet le choix des modules est en fonction des évolutions récentes des entreprises française et internationales.

Quels sont les points forts du programme ?

Les points forts : La volonté d’être très proche du monde de l’entreprise à travers les intervenants professionnels ainsi que les modules qui nécessitent plusieurs contacts avec les entreprises ; Yield management, Diagnostic sectoriel et financier. Les étudiants sont amenés à s’intéresser à un secteur de leur choix afin de faciliter leur intégration professionnelle par la suit. Ce rapprochement est accentué par le mémoire de fin d’études qui est en ligne la voie choisi par l’étudiant.

– Le Project consultant junior – mission de consultant en systèmes d’information effectuée en entreprise,
– Formation SAP- préparation du contrôleur de gestion en Business Objects,
– Conférences métiers – avec contrôleurs de gestion et consultant en SI,
– Stage de 5 mois en entreprise.

Quels sont les profils des étudiants ?

Bilingue, ayant passé un an à l’étranger. Sociable, aimant la prise d’initiative, curieux, adaptable, travailleur….

Les étudiants sont principalement issue de l’EMLV ayant choisie option Contrôle de Gestion en 4ème année. Il est également possible d’intégrer la 5ème année en parallèle.

Le profil est celui d’un étudiant ayant passé un an à l’étranger. (3ème année un semestre académique dans le pays de son choix suivi d’un semestre de stage en entreprise dans le pays de son choix). Niveau d’anglais TOEIC 850.

Comment est composé le corps enseignants ?

60% de professionnels
40% de professeurs académiques

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

L’EMLV possède une Service de relations avec les entreprises. Un forum des entreprises est organisé en novembre chaque année. De nombreuses demandes de stages sont communiquées aux étudiants. Diffusion également du mini CV des étudiants auprès des entreprises.

La Majeure CGSI a construit des relations privilégiées avec des grandes entreprises grâce aux projets, stages, échanges avec les intervenants professionnels mais également par les anciens. Sanofi, Aventis, Schneider, L’Oréal, Alstom, EDF, La Poste Virgin mobile, BNPP, Aéroports de Paris, Gap Gemini, Nell Armonia, COFACE, etc.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Postes de responsabilité dans les entreprises suivants :
Contrôleur de gestion chez CAP GEMINI, Yves Rocher, Hermès, Maison de la Literie
Consultants chez ATOS, ALTI, CSC, CAP GEMINI, Nel Armonia.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Par des réunions en fin d’année avec les intervenants, des professionnels et les témoignages des stagiaires. Par la prise en compte des contraintes des entreprises, leurs besoins en période de crise prolongée.


Professeur permanent à l’Ecole de Management Léonard de Vinci (EMLV) responsable de la Majeure de spécialisation Contrôle de Gestion et Systèmes d’Information. Profil international ayant travaillé comme contrôleur de gestion à Dublin, New York et Paris. Jill Tynan se consacre depuis une dizaine d’années à l’enseignement du contrôle de gestion & de la comptabilité internationale en français et en anglais.

Quel métier en Maîtrise d’ouvrage ? Découvrez le métier de Consultant MOA avec Julien TESSIER, Consultant MOA.

«Les missions de consultant en maîtrise d’ouvrage sont surtout des missions longues qui permettent de capitaliser sur les connaissances acquises», Julien TESSIER, Consultant MOA.

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre carrière en quelques mots ?

Ma carrière se déroule essentiellement dans le secteur du conseil. D’abord, j’ai été amené à évoluer dans le secteur industriel pour réaliser différentes missions au forfait (études, formations, suivi qualité,…). Ensuite, je me suis spécialisé dans la banque pour des prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage et de maîtrise d’ouvrage.

À ce titre, je suis intervenu auprès de différents acteurs du secteur (NATIXIS, BNP Paribas Personnal Finance, Société Générale) sur des domaines métiers diversifiés :
– crédit à la consommation,
– banque à distance et application Iphone,
– Échanges interbancaires et moyen de paiement.

Du fait d’une compétence complémentaire en qualité, des missions transverses m’ont été confiées (Cartographie applicative de l’existant, mise en place de Sharepoint, participation à des projets pilote CMMI,…).

Quelle a été votre formation ?

Je suis issu d’une formation en informatique de gestion :
– BTS Informatique de Gestion,
– IUP MAGE (Méthodes Informatique appliquées à la Gestion des Entreprises).

Ce cursus a été complété par une double compétence en qualité logiciel dans le cadre de l’obtention d’un Master 2 QUASSI (Qualité et Sûreté de fonctionnement des Systèmes Informatiques) au sein de l’ISTIA. L’ISTIA a maintenant changé son statut en école d’ingénieur.

Différents stages ont pu être réalisés chaque année de mon parcours scolaire, ce qui m’a permis de maintenir un lien avec le milieu professionnel.

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre métier ?

Un consultant en maitrise d’ouvrage bancaire travaille pour les établissements bancaires ou financiers. Il concourt à la bonne réalisation des projets informatiques en se positionnant comme interlocuteur principal auprès des différents intervenants.

Les activités principales de ce métier sont :
– La conception fonctionnelle générale et détaillée
– L’homologation ou le suivi d’homologation
– La coordination des différents interlocuteurs (métier, MOE, homologation)
– La planification de projets.

Afin d’avoir une réelle valeur ajoutée sur les projets, il est nécessaire de bien connaitre le métier bancaire et le système d’information de l’entreprise. Les missions de consultant en maîtrise d’ouvrage sont donc surtout des missions longues qui permettent de capitaliser sur les connaissances acquises.

Quels sont les principaux attraits du métier ?

C’est un métier diversifié car on rencontre beaucoup de personnes possédant des profils différents : certains proches de la technique d’autres vraiment en lien avec la banque.

De plus, ce métier permet d’intervenir sur des sujets variés, dont certains comme les moyens de paiement nécessitent des années de travail pour n’en maitriser que certains aspects.

Enfin, le fait de changer de client amène aussi à voir différentes approches et différentes manières de voir les choses.

Est-ce que vous voyez des points négatifs ?

La gestion du stress, du fait qu’on se retrouve souvent comme coordinateur au sein du projet.

Quelles sont les qualités requises selon vous pour réussir dans ce métier ?

Tout d’abord, il faut être rigoureux et méthodologique dans son travail. Une ouverture d’esprit est également nécessaire pour échanger avec les différents acteurs du projet.

Enfin, une bonne connaissance du métier bancaire est un atout supplémentaire.

Est-ce que vous avez un conseil à donner aux candidats intéressés par ce type de carrière ?

Il faut s’investir sur les premières missions longues pour valoriser des expériences en MOA. Par ailleurs, il ne faut pas hésiter de passer par la case homologation pour découvrir le métier bancaire.

+ d’avis sur le métier de Consultant MOA

Carrière à suivre : Portrait de Pierre Gillet, Directeur d’investissements et membre du directoire, Vesale Partners

Pierre Gillet a fait sa carrière dans un secteur qui fait rêver les jeunes financiers et qui compte aujourd’hui peu d’élus : le capital risque. Pour Pierre Gillet aucun plan de carrière préétabli ne le destinait au monde de la finance entrepreneuriale. Il y est tombé un peu par hasard lors d’un stage étudiant.

A l’époque, il n’avait aucune idée de ces métiers qui étaient encore peu développés en France. Il aura la chance d’intégrer une grande structure spécialisée dans le capital risque qui lui permettra de fourbir ses armes avant de se décider à créer sa propre société. Pour Pierre Gillet, il faut choisir ce métier pour les bonnes raisons et avoir un réel intérêt pour l’amorçage de nouvelles activités.

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre métier aujourd’hui ?

Aujourd’hui je dirige ma propre société de gestion Vesale Partners que j’ai fondée il y a 1 an avec deux associés. Nous sommes agréés par l’AMF. Notre fond est positionné sur les nouvelles technologies appliquées au secteur des sciences de la vie. J’aime bien être entrepreneur à mon tour tout en continuant mon métier de directeur des investissements que j’ai exercé pendant 10 ans.

Quelles ont été vos études ?

J’ai fait une école de gestion qui prépare à l’expertise comptable. Ensuite, j’ai suivi un master de finance à l’ESLSCA, et suis diplômé de la SFAF. A l’époque je n’avais aucune idée des métiers du capital risque. J’y suis arrivé un peu par hasard. J’ai postulé pour un stage au sein de chez SGAM (Société Générale Asset Management) qui créait une nouvelle structure pour le lancement de ces premiers FCPI (Fonds communs de placements dans l’innovation). Au final j’y suis resté plus de 10 ans jusqu’à fin 2012 lors de la fusion entre CAAM CI (Crédit Agricole Asset Management Capital Investors) et SGAM qui est devenu Amundi Private Equity Funds.

En quoi consiste le métier de Directeur d’investissements ?

Il y a beaucoup de choses. On ne fait pas que la finance. On touche à la stratégie, on discute avec les dirigeants sur des problématiques RH et marketing. Le Directeur d’investissement est surtout sur le terrain. Chaque dossier que vous gérez est une nouvelle aventure et en particulier avec les dirigeants des sociétés qui sont vos interlocuteurs. Je garde de très bons souvenirs des sociétés qu’on a accompagnées notamment comme Kelkoo ou Parrot qui sont de très belles réussites entrepreneuriales.

Est-ce que votre passage chez Amundi Private Equity Funds ou SGAM a été formateur ?

On était l’un des plus gros investisseurs de la place. Quand vous débutez, il y a plusieurs avantages à faire du capital risque dans une grosse structure. Vous êtes très encadrés. Cela vous apprend donc la rigueur dans le suivi des dossiers. Vous devez gérer des problématiques internes de risques et de reporting. C’est très formateur. Plus l’activité est importante et plus vous découvrez de choses ; j’ai pu ainsi voir beaucoup de secteurs différents dans les nouvelles technologies, comme les logiciels, les télécoms, l’internet … Je me suis également occupé de SOFICA qui sont des sociétés spécialisés dans le financement du cinéma mais aussi d’un fonds spécialisé dans le vin.

J’ai pu évoluer au sein du département en forte croissance au milieu des années 2000 pour devenir secrétaire général de la structure. J’avais en charge le management de toutes les fonctions supports avec une équipe de 5 personnes. J’ai pu ainsi m’initier à d’autres activités que le département venait de lancer comme le capital développement ou encore le LBO.

Qu’est ce qui fait un bon directeur d’investissements dans le capital risque ?

C’est compliqué. Déjà je dirais qu’il faut être très ouvert. L’expérience est très importante. Quand j’ai démarré, j’étais très jeune, j’avais 24-25 ans. C’était assez dur dans ce métier où la moyenne d’âge était de 50 ans. Donc il ne faut pas être très jeune, bien que depuis 10 ans, le métier s’est fortement rajeuni avec son fort développement. Le réseau est très important. Il faut avoir des contacts investisseurs mais également des contacts dans le secteur d’activité où vous investissez. Il faut donc passer beaucoup de temps à rencontrer du monde, dans des conférences, forums …

On doit être capable d’amener des propositions de partenariat avec des industriels ou encore des clients. Au-delà de la maîtrise des techniques financières, il faut maîtriser d’autres composantes essentielles à la réussite de ses investissements. On aide le dirigeant dans de nombreux domaines comme par exemple le recrutement. Ce n’est jamais facile de recruter des managers de haut niveau. On travaille énormément avec les chasseurs de tête.

Est-ce qu’il y a un parcours type pour faire ce métier qui fait rêver ?

Il faut avoir fait de la finance mais il n’y a pas de parcours type. On voit de plus en plus d’entrepreneurs dans les équipes. C’est bien d’avoir un mixte à la fois de financiers et d’entrepreneurs. C’est vraiment un bon binôme. A l’époque de SGAM il y a avait un mixte d’ingénieurs et d’entrepreneurs que cela soit dans le secteur des sciences de la vie ou du IT. Aujourd’hui dans un contexte de crise les places se font rares. On est sur des produits risqué. Les investisseurs sont devenus averses au risque. On ne recrute donc pas beaucoup. Mais il ne faut pas désespérer, les pouvoirs publics se mobilisent sur le sujet car le financement des nouvelles technologies que ce soit dans l’IT ou les sciences de la vie est important pour la compétitivité de la France.

Quels seraient vos conseils pour démarrer dans le capital risque ?

Je conseillerais de commencer par les grandes structures, mais aujourd’hui elles réduisent leurs effectifs, voir se désengagent de ce type d’activités. Les petites structures qui ont pignon sur rue peuvent être intéressantes pour démarrer, mais elles sont généralement spécialisées que ce soit dans leurs activités (capital risque, LBO, capital développement, fonds de fonds …) et/ou que ce soit sur un secteur (IT, sciences de la vie …) ; il faut donc être sûr de son choix. De manière plus général, je conseillerai de passer par des activités de fonds de fonds, cela permet d’avoir une vue d’ensemble, et donc de pouvoir mieux appréhender les différentes activités, et ainsi faciliter son choix.

La chance est un facteur important aussi. Quand je suis rentré, personne ne connaissait ce métier. C’est après la bulle internet que le métier est devenu très attractif. Attention à ne pas trop rêver également sur les rémunérations. Une part importante provient du « carried interest* » mais cela est généralement limité aux partners et directeur d’investissement, et cela coute cher pour l’obtenir, car il faut investir personnellement.. On gagne généralement beaucoup plus d’argent en faisant du LBO. Pour se lancer dans le capital risque, il faut être passionné par le métier et une sensibilité à un secteur est un plus.

*Carried interest : Part de la plus-value réalisée par un fonds d’investissements qui revient à ses dirigeants.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Quiksilver Europe (groupe Quiksilver) : Directeur financier

Monsieur Thomas Chambolle est nommé directeur financier de Quiksilver Europe (groupe Quiksilver), à ce poste depuis mai 2013, en remplacement de Monsieur Pierre Boccon-Liaudet.

Thomas Chambolle, 39 ans, IFP School (1997), Mines Saint-Etienne, a réalisé le parcours suivant :

* 2011-2013 : Ricol Lasteyrie, associé-gérant au sein du pôle Corporate Finance.

* 2010-2011 : Ricol Lasteyrie, associé.

* 2009-2010 : Médiation du crédit aux entreprises, médiateur délégué.

* 2008-2009 : Présidence de la République, chargé de mission.

* 1999-2008 : PSA Peugeot Citroën, a assuré diverses fonctions au sein de la direction financière.

* 1998-1999 : Début de carrière comme analyste crédit à la BNP.

Covéa : Directeur général finances

Madame Sophie Beuvaden est promue directeur général finances de Covéa, à ce poste depuis juin 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Thierry Derez, président-directeur général.

Elle est ainsi en charge des finances de Covéa et également de l’activité de gestion immobilière de MMA qui s’intègre à la direction générale Finances.

Sophie Beuvaden, 56 ans, IEP Paris, est président du conseil d’administration de Cofitem-Cofimur.

Elle a précédemment occupé les postes suivants :

* 2006-NC : MAAF Assurances, directeur général délégué, directeur financier.

* Fidelia Assistance, président-directeur général.

* 2003-NC : Azur-GMF , directeur général délégué, en charge des finances et des assistances.

DC Advisory : Directeur au sein de l’équipe Exécution M&A

Monsieur Thierry Marie est promu directeur au sein de l’équipe Exécution M&A de DC Advisory, à ce poste depuis mai 2013.

Il est sous la responsabilité conjointe de Monsieur David Benin et de Monsieur Eric Hamou, associés gérants, co-heads M&A.

Thierry Marie, Centrale Lyon (2001), master HEC Lyon (2002), a réalisé le parcours suivant :

* 2006-2013 : DC Advisory (Close Brothers jusqu’en 2010), dernièrement directeur adjoint au sein de l’équipe Exécution M&A.

* 2004-2006 : Gimar Finance & Cie, analyste dans le secteur des fusions-acquisitions.

Réseau ferré de France (RFF) : Directeur général adjoint finances et achats

Madame Valérie Champagne est nommée directeur général adjoint finances et achats de Réseau ferré de France (RFF), à ce poste depuis juin 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Jacques Rapoport, président-directeur général. Elle intègre également le comité exécutif de RFF.

Valérie Champagne, 48 ans, inspecteur des finances, DEA économie de l’EHESS (1992), ENSAE (1992), HEC (1988), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : SNCF Infra, directeur de la stratégie.

* 2008-2012 : SNCF Infra, directeur délégué stratégie et contrats.

* 2006-2008 : SNCF, chargé de mission auprès du directeur de Transilien pour renégocier la convention avec le STIF.

* 2002-2006 : Ministère de l’Economie et des Finances, inspecteur des finances.

* 2001-2002 : INSEE, chef de la division Synthèse générale des comptes.

* 1998-2001 : Direction générale des impôts, chef de bureau.

* 1997-1998 : Conseil des impôts, rapporteur général du seizième rapport.

* 1996-1997 : Cour des comptes, rapporteur à la chambre Transports.

* 1992-1996 : Début de carrière comme administrateur de l’INSEE.

Faites connaître gratuitement vos nouvelles responsabilités au 1er réseau de décideurs Nomination.fr, aux professionnels de votre secteur d’activité ainsi qu’à la presse et aux médias.

Cliquez-ici pour diffuser gratuitement votre Nomination

Vous êtes en poste ? Faites-vous connaître de votre marché !

Nomination vous propose de communiquer gratuitement sur votre fonction et sur votre entreprise auprès des directions d’entreprises (Directions Générales, DRH., Directions de la communication,…) et cabinets de chasse de têtes.

Faites-vous ainsi connaître et reconnaître, faites-vous valoir et dynamisez votre carrière !

Communiquez sur votre poste