«70% d’étudiants internationaux», Joëlle Randriamiaran, Responsable du Master of Science Finance and Auditing à fBS Campus Clermont

Est-ce que vous pouvez nous présenter le diplôme (date et contexte de création) ?
Le diplôme MSc Finance and Auditing a été créé en 2006, au moment où fBS était encore Groupe ESC Clermont. Il a été créé avec la collaboration d’un ancien auditeur dans le but de faire connaître le métier, d’une part, et avec la volonté de rendre le programme accessible à des étudiants internationaux, d’autre part, dans un contexte où l’international était au centre des préoccupations de notre établissement.

Combien avez vous de promotions ?
Sept promotions sont sorties du programme depuis sa création.

Quel est l’objectif de la formation ?
La formation a pour principal objectif de préparer les étudiants aux métiers de l’audit, de la finance, mais aussi du contrôle de gestion. Un étudiant qui sort du programme FA peut être aussi bien analyste financier dans une entreprise multinationale, qu’auditeur dans un cabinet de taille moyenne…

Quels sont les points forts du programme ?
– Un lien très fort avec les entreprises, avec l’intervention de professionnels d’horizons divers.
– Des missions d’audit en temps réel effectuées par les étudiants dans les entreprises locales.
– Une mise à jour continue des contenus en accord avec l’évolution des métiers.
– Partenariat avec l’ACFE (Association of Certified Fraud Examiners)

Quels sont les profils des étudiants ?
Les profils sont très variés : étudiants de formation scientifique ou en sciences sociales ayant un Bachelor international ou un Master 1 (Bacc + 4); étudiants ayant déjà une solide expérience professionnelle qui souhaite approfondir leur connaissance. Nos étudiants sont composés à 70% d’étudiants internationaux.


Joëlle Randriamiaran
Responsable du Master of Science Finance and Auditing
fBS Campus Clermont
Obtention en 1995 d’un Master en Sciences Économiques (Option Macroéconomie) à l’Université d’Antananarivo
Titulaire d’un Doctorat en Sciences de gestion de l’Université d’Auvergne (Option Finance) depuis 2005
Membre de l’Association of Certified Fraud Examiners (ACFE)
Activité de Consulting dans le secteur bancaire

«Nos relations avec les entreprises sont très poussées et excellentes», Alexandre Levillain, Reponsable du Master Management et Gestion des actifs patrimoniaux à l’IPAG.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Management et gestion des actifs patrimoniaux?
Le diplôme a été crée en mars 2011, à PARIS, (première rentrée en octobre 2011) et répondait à la volonté de la direction générale de l’IPAG Business School, d’une diversification de ses filières de M2.
Le M2 ouvrira en octobre 2014 sur le site de Nice, également.
Le M2 Management et Gestion des Actifs Patrimoniaux est axé autour de 3 pôles:
– gestion de patrimoine générale,
– gestion des produits financiers et de la bancassurance,
et gestion immobilière.

Combien avez vous de promotions ?

Nous avons un groupe sur Paris et un sur Nice. Il s’agit de groupe de moins de 30 étudiants.

Quel est l’objectif de la formation ?
Elle prépare les étudiants à des postes de cadres dans les 3 domaines visés ci-dessus, en mixant l’acquisition de connaissances académiques et une forte pratique professionnelle.
Certains créent leurs cabinets.

Quels sont les points forts du programme ?
Ce programme est assez généraliste et propose des enseignements très diversifiés, innovants et évolutifs.
Ses autres points forts sont les suivants:

– enseignements en phase avec la réalité du marché,

– étude de cas très pratiques et opérationnels,

– ouverture vers la gestion de patrimoine à l’international,

– mémoire de recherche très poussé sur une problématique liée à cette filière.

Quels sont les profils des étudiants ?
En principe, les étudiants viennent d’une filière Finance de 4° année mais les profils juridiques …..et autres, sont admis si le projet professionnel est élaboré et en phase avec la gestion de patrimoine.

Comment est composé le corps enseignants ?
Le corps enseignant est mixte: enseignants chercheurs de l’IPAG BS et professionnels de haut-niveau.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?
Elles sont très poussées et excellentes. Nous sommes à l’écoute des besoins du marché. Nous avons tissé des partenariats avec des fédérations, établissements financiers et compagnies d’assurance.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?
Nos anciens sont employés dans les 3 grands domaines de ce secteur: régies foncières, établissements financiers-banque privée- , compagnies d’assurance, cabinets de gestionnaires de patrimoine indépendants …

Ex: conseiller banque privé LCL, immobilier d’entreprise BNP-Paribas Real Estate, gestionnaire d’actifs financiers Société Générale …/…
A compter d’octobre prochain, sera mis en place un club des anciens de la formation : IPAG PATRIMOINE CLUB.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?
Oui sous la forme d’un Executive M2.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?
Les enseignements sont évalués chaque année par les étudiants et l’équipe pédagogique a une réunion semestrielle de travail. Nous consultons nos entreprises partenaires.

Pour la rentrée 2014, par exemple, a été mis en place un nouvel enseignement: Marketing des Métiers du Conseil.


M. Alexandre LEVILLAIN, est avocat au barreau de Paris, spécialisé en droit patrimonial de la famille. Il est responsable du département droit et comptabilité à l’IPAG Business School et notamment des M2 Management et Gestion des Actifs Patrimoniaux (sur les sites de Paris et Nice) et M2 Management des Réseaux Commerciaux et de la Franchise (Paris).
Il est Docteur en Droit International Privé et titulaire d’un M2 en Finance.

«Les diplômés deviennent membres de l’Institut des Actuaires s’ils soutiennent avec succès devant le jury des Actuaires leur mémoire d’Actuariat» Marc Hoffman, Responsable du master MMD-MA Spécialité actuariat à l’Université Paris Dauphine.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master MMD-MA Spécialité ACTUARIAT ?

Le master actuariat est la continuation du DESS d’actuariat créé en 2001 dans le contexte du développement des filières de mathématiques appliquées à la finance et à l’assurance, développement favorisée par l’accroissement de la demande du monde professionnel pour des spécialistes dans ce domaine. Compte tenu de sa tradition et de son
expertise, l’Université Paris-Dauphine constituait évidemment un environnement favorable à cette création.
Des contacts suivis avec l’Institut des Actuaires ont permis la reconnaissance de la formation par cet institut. Les diplômés deviennent membres de l’Institut des Actuaires s’ils soutiennent avec succès devant le jury des Actuaires leur mémoire d’Actuariat.
  L’évolution de la formation d’Actuariat en 3 ans avec la création en 2014 d’un concours commun (le BCEAS) avec les autres formations comme l’ISUP, le DUAS (Strasbourg),  l’EURIA (Brest), l’ISFA (Lyon) au niveau L3 pour la formation d’Actuaire font que le Master M2 Spécialité Actuariat devient la troisième année de la formation d’Actuariat de l’Université Paris-Dauphine. De fait, la formation actuarielle de MIDO s’étend sur trois années (L3, M1, M2) avec un parcours et un choix d’options spécifiques.

Combien avez vous de promotions ?

A ce jour, il y a eu 13 promotions, la première étant celle de l’année académique 2001-02.

Quel est l’objectif de la formation ?

Former des actuaires, ingénieurs du risque pour l’assurance et la finance.

Quels sont les points forts du programme ?

Le premier point fort consiste en une solide formation en mathématiques appliquées, notamment en probabilités et
statistique. Cette formation est complétée de manière synergique par des enseignements nécessaires à la formation
d’un actuaire : informatique, économie, comptabilité, droit, anglais, ce qui constitue le deuxième point fort du
programme.


Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants sont essentiellement issus du M1 majeure actuariat de MIDO de Dauphine. Ils ont réussi auparavant le L3 parcours Actuariat du MIDO, intégré via un L1-L2 à Dauphine ou bien après la réussite du concours commun pour les élèves des classes préparatoires, concours mis en place cette année. Des passerelles existent et permettent l’admission de quelques étudiants de formations équivalentes extérieures à l’Université Paris-Dauphine.

Comment est composé le corps enseignants ?

Environ la moitié des enseignants de la deuxième année du master Actuariat sont des professionnels en activité.
L’autre moitié est composée d’universitaires.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les entreprises interviennent à plusieurs niveaux dans la formation :
– Elles accueillent les étudiants durant le stage de fin d’étude, d’une durée de 6 mois minimum. Au cours de ce
stage l’étudiant prépare son mémoire d’Actuariat sous la supervision d’un tuteur de l’entreprise, généralement
actuaire, et d’un tuteur académique de l’Université.
– Comme indiqué plus haut, environ la moitié des enseignants de la deuxième année du master Actuariat sont des
professionnels en activité. En plus des cours, quelques conférences sont organisées, ce qui permet à des praticiens
de faire partager leur expérience sur des thèmes ciblés.
– Les entreprises recrutent les diplômés du master Actuariat, souvent avant la fin du stage.
– Les entreprises apportent un soutien financier au master Actuariat par l’intermédiaire de la taxe d’apprentissage.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les anciens élèves s’insèrent généralement dans des compagnie d’assurance, des cabinets de conseil et des organ-
ismes financiers.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

L’évolution des programmes est le fruit d’une réflexion d’un conseil de perfectionnement du Master, constitué par des enseignants et des professionnels. Il est aussi alimenté par des réunions avec la commission scientifique de l’Institut des Actuaires, qui élabore notamment le Core Syllabus (c’est-à-dire l’ensemble des compétences et des matières que doit étudier un actuaire). Par exemple, dès la rentrée 2014, le Master M2 fait évoluer ses enseignements d’informatique et de statistique afin de mieux préparer ses futurs actuaires aux enjeux que constituent la « data science » qui touche de plein fouet le monde de l’assurance.

«Les métiers qui recrutent le plus sont ceux de la banque de réseau et de la finance d’entreprise», Digischool donne la parole à linkfinance dans son Dossier sur les métiers de la finance.

Découvrez le secteur de la finance sur Digischool :

Non, le secteur de la finance ne se résume pas aux traders et aux banques. Ce domaine d’activité regroupe des métiers très variés et s’ouvre à de nombreux profils. Si ce secteur est encore très obscur pour vous, découvrez vite notre dossier spécial. Vous pourriez être surpris des possibilités qu’il renferme. >> En lire plus sur Digischool.fr

Découvrez notre interview : http://www.digischool.fr/conseils-emploi/metiers-finance-banque-assurances-linkfinance-recherche-emploi-avis-22449.php

«La banque de demain est encore à inventer», Gisèle Reynaud, Responsable du Master Banque et Finance de l’Université Lyon 2

Est-ce que vous pouvez nous présenter Master 2 Banque et Finance – Parcours entreprise et banque?
La spécialisation « Banque et Finance » propose aux entreprises financières de jeunes diplômés maîtrisant l’analyse des risques, ouverts à la relation commerciale et susceptibles d’accéder rapidement à des responsabilités managériales. Orientée fondamentalement vers la finance d’entreprise, elle approfondit une formation de base en analyse financière et développe simultanément trois axes : la banque et l’entreprise, les marchés financiers, le haut de bilan. On attend par conséquent des étudiants à la fois de solides connaissances techniques, une grande polyvalence et une forte capacité d’adaptation à un monde financier en recomposition.

Quel est l’objectif de la formation ?
L’objectif est de faire en sorte que les étudiants soient opérationnels pour s’insérer rapidement dans le monde professionnels, mais disposent de bonnes bases de connaissance et de réflexion qui leur permettent d’évoluer dans les métiers du management, très variés et changeants. La banque de demain est encore à inventer.
Le Master 2« Banque et Finance » propose l’approfondissement de l’analyse financière/patrimoniale dans les quatre domaines suivants: banque & l’entreprise; marchés financiers; haut de bilan; gestion de patrimoine.

Combien avez-vous de promotions ?
Le diplôme est dans sa 37ème année d’existence.

Quels sont les points forts du programme ?
Une très bonne connaissance généraliste, fondée à la fois sur des connaissances techniques solides assurées par des professionnels de haut niveau, et des enseignements théoriques qui permettent aux étudiants de situer les métiers dans leur contexte économique. Environ 80 % des cours et des cas pratiques (nombreux) sont assurés par des professionnels reconnus pour être parmi les meilleurs de France dans ce domaine (Gervais Morel).

Quels sont les profils des étudiants ?
Les étudiants sont essentiellement recrutés au niveau de notre M1 finance (150 étudiants – 800 dossiers environ). Nous recrutons cependant des étudiants extérieurs en provenance d’autres M1 finance, mais aussi des juristes pour la spécialité gestion de patrimoine.
Les étudiants doivent avoir des pré requis en comptabilité, analyse financière, droit des sociétés, gestion des risques financiers et réglementation bancaire (Bâle 3, solvency 2) mais c’est l’entretien (en présence de professionnels) qui est déterminant.
Les métiers auxquels ils sont préparés impliquent qu’ils aient un profil plutôt commercial, les postes de pure analyse financière étant plus rares désormais.

Comment est composé le corps enseignants ?
A peu près 80 % de professionnels et 20 % d’enseignants (Maîtres de conférences ou professeurs ou PRAG –anglais)

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?
Les entreprises participent au diplôme à tous les stades. Dès le recrutement, des recruteurs ou des banquiers participent à la phase d’entretiens, puis dans le cadre de rencontres carrières, de stages, de certains enseignements et dans la soutenance du mémoire.
Nos entreprises partenaires sont BNP Paribas, HSBC, Société Générale, Crédit Agricole, BPI France, LCL, BPCE, Natixis, CIC, KPMG, Mazard, Amundi, Vernay Conseil, EVFO multi-family office, Banque Palatine, Octo finance SA, Compagnie nationale des commissaires au comptes, Merial…

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?
La nature généraliste du diplôme fait que les domaines sont très variés, même si une majorité travaille dans le domaine du financement des entreprises.
A 6 mois, pour la dernière promotion, près de 90 % des étudiants sont en poste, dans des métiers proches de ceux visés par leur formation ce qui est conforme aux résultats habituels du diplôme. C’est-à-dire : Conseiller en création de patrimoine, Gestionnaire de patrimoine, auditeur, chargé d’affaires grands compte, Analyste crédit, Contrôleur interne. Beaucoup de ces jeunes diplômés ont initié leur carrière à l’étranger.

Votre formation est accessible également en formation continue ?
La formation est accessible en formation continue et en VAE, mais il n’existe pas de modalité spécifique pour l’instant.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?
Le programme évolue grâce à une constante réflexion sur les métiers, notamment par le biais de réunions avec les intervenants professionnels et les partenaires. Les liens avec le CFPB, même si le master banque ne travaille pas directement avec cet organisme, ainsi que les travaux de la responsable sur le financement des PME et ses évolutions vont aussi dans ce sens.


CHANEL-REYNAUD Gisèle
– Docteur d’Etat (1989) : Mention très honorable, félicitations du jury. Prix de thèse 1990 l’UFR de sciences économiques de Nice
– Docteur de 3ème cycle (1980) : Mention très honorable et félicitations du jury

Fonctions :
Maître de conférences Habilité à diriger des recherches, Chercheur associé au GATE,
Responsable du Master 2 Banque et finance, parcours « banque et entreprise », et parcours « gestion de patrimoine ».
Parcours professionnel :
Responsable Master 2 Banque et finance de l’Université Lyon 2Membre du conseil et du CA de l’association Lyon Place financière et tertaire,

Ouvrages/publications récents et en rapport avec la formation :
Coordinateur universitaire du livre blanc sur « Bâle III, nouvelle donne pour les financiers, nouvelles pratique pour les entreprises » édité par Lyon Place financière et tertiaire (2013), en partenariat avec l’ensemble des places financières françaises » doc disponible auprès de LPFT@lyon-finance.org.
« Le marché monétaire, un marché de titres autant que de cash », La Revue d’économie financière, 2012
« La longue marche vers la mise en place de chambres de compensation sur le marchés des dérivés de crédit », La Revue d’économie financière, mars, pp 35-63, 2010
« L’évolution des dépositaires centraux en Europe : des fonctions stables dans un univers mouvant », La revue d’économie financière, n°82 janvier, 2006
« La longue marche vers la mise en place de chambres de compensation sur le marchés des dérivés de crédit », La Revue d’économie financière, mars, pp 35-63, 2010
« L’évolution des dépositaires centraux en Europe : des fonctions stables dans un univers mouvant », La revue d’économie financière, n°82 janvier, 2006
« La banque et le risque PME », PUL, juin. Résultats d’une recherche dont j’ai assuré la coordination avec E. Bloy) et certaines contributions, 188 p., 2001

«Il faut avoir le goût du challenge et être en permanence attentif aux évolutions du marché», Jean-Daniel Wecxsteen, Responsable du Master Management des Banques et des Institutions Financières de l’Université Catholique de Lille.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le « Master Management des Banques et des Institutions Financières »?
Le master banque existe, sous différents intitulés (Diplôme Universitaire de 3e cycle, DESS puis master) depuis 1992. La 1ère promo est sortie en 1993.
Il est en alternance sur 2 ans depuis septembre 2006. Un vrai parcours construit sur 2 ans avec, à partir de 2014, deux options : l’approche clientèle « professionnels et entreprises » et l’approche clientèle « privée » (clientèle fortunée en agence).

Combien avez-vous de promotions ?
La 23eme promotion entrera en première année de Master en septembre 2014. Elle est actuellement composée d’étudiants venant de licence et de salariés qui s’engagent dans une validation des acquis professionnels et personnels. (VAPP)

Quel est l’objectif de la formation ?
Notre Master, par son approche transversale et concrète, a été conçu pour permettre d’aborder les missions opérationnelles en banque. Notre formation ouvre les portes de métiers tels que chargés de clientèle professionnels ou entreprises, directeurs d’agence, conseillers de clientèle privée…
En alternance, (contrat de professionnalisation), ce master permet d’évoluer au contact de professionnels en entreprise 15 jours par mois et en cours avec des intervenants de haut niveau, spécialistes dans les différents domaines.

Quels sont les points forts du programme ?
Le Master comporte deux approches comme dit précédemment : l’approche clientèle  professionnels et entreprises » et l’approche clientèle « privée »
Ces deux options permettent de répondre de manière complète à la demande des banques en fonction des postes à pourvoir dans les années à venir.
Le programme est construit sur deux années avec une montée progressive en compétence. Par exemple dans l’option « professionnels et entreprises » la première année est construite autour de la connaissance du marché des particuliers et des professionnels, la seconde s’oriente vers l’entreprise.
Nous apportons également beaucoup d’importance à la question éthique dans la relation client et dans la finance en général. Cela fait l’objet d’une vraie réflexion en deuxième année du Master.

Quels sont les profils des étudiants ?

Pour travailler dans le secteur bancaire, il faut apprécier l’analyse des chiffres et le contact clients. Les métiers à potentiel dans le domaine bancaire ont trait essentiellement aux relations clients :chargé d’affaires, conseiller clientèle professionnels et entreprises mais également directeur d’agence ou conseiller clientèle privée.
Il faut également avoir le goût du challenge et être, en permanence, attentif aux évolutions du marché, des produits, des lois, de l’économie.
Il faut savoir également manier le dynamisme commercial et la rigueur nécessaire au domaine bancaire.

Nos étudiants viennent en général de licence d’économie ou gestion ou de filière équivalente.

Comment est composé le corps enseignants ?

Quelques universitaires interviennent dans les matières plus théoriques. Nous avons souhaité que le corps enseignant soit, en très grande majorité, composé de professionnels de la banque. Les étudiants peuvent alors bénéficier de l’expérience des enseignants, travailler sur des problématiques très proches de situations réelles et échanger sur des cas rencontrés lors de l’alternance.
Quelles sont  vos relations avec les entreprises ?
Nous avons des contacts très réguliers avec les directions de ressources humaines et également avec les tuteurs de nos étudiants. Nous avons une très grande proximité avec le monde bancaire.
Les banques sont également impliquées dans la sélection des candidats. Nos étudiants sont sélectionnés après étude de leur dossier (notes des années précédentes, étude du CV, parcours, expériences professionnelles…).
Ils passent ensuite un examen écrit de type dissertation économique  et un entretien qui se déroule avec nos partenaires bancaires et des représentants de l’université. L’objectif est de s’assurer non seulement la réussite universitaire mais également la réussite professionnelle de nos alternants.

C’est un véritable investissement de la part de l’entreprise qui forme des futurs professionnels dont beaucoup sont embauchés à l’issue de la période d’alternance. Elle prend en charge l’intégralité des frais de scolarité et rémunère les étudiants à 80 % du SMIC pendant les deux années de formation).


Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos anciens évoluent vers les métiers de chargés d’affaires professionnels, puis directeur d’agence, et ce parfois dans les 2 années de leur sortie de l’université. Certains vont également vers les métiers de chargé d’affaires entreprises. D’autres encore, s’orientent vers le marché des particuliers (type banque privée), puis les carrières sont variées, car la banque offre des parcours et des métiers très différents.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?
Une partie de nos étudiants sont des salariés qui ont entrepris une validation des acquis personnels et professionnels. La sélection se fait sur dossier et après un entretien.
Les candidats avaient suivi un cursus de formation après le bac quelques années auparavant et souhaitent valider leur savoir acquis par l’expérience et le compléter pour obtenir un diplôme.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?
Notre proximité avec le monde bancaire (recrutement, rencontre avec les tuteurs, job dating, conférences…) nous permet d’ajuster nos programmes de manière régulière en discutant avec les professionnels. Cela nous permet de maintenir nos étudiants en phase avec la demande des banques et des métiers à potentiel. Le monde bancaire connaît de fortes mutations que nous devons accompagner.


Jean-Daniel WECXSTEEN, Enseignant à la Faculté Catholique de LILLE depuis 2009, il est responsable pédagogique du Master Management des Banques et des Institutions Financières depuis 2013. Il a auparavant travaillé successivement au CIC, à la Banque Populaire, et à BNPPARIBAS. Ses fonctions l’ont amené à travailler avec la clientèle patrimoniale des agences, du siège ou de la banque privée.

Avis recruteur : Maxime Gavet-Marqués , Analyste, Accenture

Maxime Gavet-Marqués , Analyste, Accenture C’est une excellente opportunité pour le début de ma carrière ainsi que pour la suite

Avis déposé le 07/10/2013

Quelle est votre fonction ?

Je suis Analyste (grades Accenture : Analyste, Consultant, Manager, Sr Manager, Managing DIrector) au sein de l’équipe CDTS – Corporate Development & Transaction Services.

Cette équipe est rattachée à la direction financière et est responsable du pricing des opportunités (les « deals ») d’Accenture avec ses clients ainsi que des Fusions-Acquisitions de la société.

Quel est le bilan de vos années « Accenture » ?

J’ai intégré Accenture en tant que stagiaire en Janvier 2013 en Technology Consulting bien qu’ayant pour objectif de retourner à des fonctions financières par la suite.
Mon précédent stage ayant été effectué en contrôle de gestion chez CSC, une autre entreprise d’IT, je souhaitais profiter de mon stage de fin d’études afin d’obtenir une expérience en consulting,(qui aurait été difficile d’obtenir une fois spécialisé en finance) une expérience opérationnelle qui m’apporterait une véritable connaissance des services d’Accenture et de la réalité des projets, ce qui peut parfois manquer aux fonctions supports. J’ai donc intégré une équipe projet sur le secteur des services financiers pendant 6 mois au cours desquels j’ai pu me familiariser avec les méthodes d’Accenture, collaborer avec ses différents acteurs, avec ses clients, participer à l’élaboration technique et aux phases de tests, de mise en production des solutions développées pour nos clients. C’est au milieu de mon stage que j’ai postulé pour des postes au sein de l’équipe CDTS, que je ne connaissais pas du tout avant de déouvrir ses annonces mais qui répondait parfaitement à mon projet professionnel et à mes ambitions.
J’ai été recruté quelques semaines avant la fin de mon stage et donc l’obtention de mon diplôme d’école de commerce ; et après 3 semaines de vacances ai rejoint ma nouvelle équipe début août. Depuis lors j’alterne entre les périodes de formations et la modélisation financière des opportunités. Je viens juste de rentrer de 3 semaines de formation à Chicago, fantastique expérience qui m’a permis de rencontrer mes collègues à tous les niveaux de carrières et des 4 coins de la planète. Comme prévu, ce poste réponds parfaitement aux objectifs que je m’étais fixé en école et suites à mes précédentes expérience professionnelles. C’est une excellente opportunité pour le début de ma carrière ainsi que pour la suite de celle-ci ;

Quelles sont les compétences que vous avez pu développer ?

Consulting (stage)
– Techniques : ASP.NET, Database Management
– Méthodologique : approche, structure, méthodes des phases de tests applicatifs
– Relationnelles : rôle du consultant face au client : compréhension des besoins, accompagnement, influence
– Sectorielles : IT : projets Systems Integration et Business Process Outsourcing

CDTS (actuelle)
– Modélisation Financière
– Techniques
– Interprétation, analyse, anticipation
– Pricing, costing…

Globales:
– Gestion de carrière
– Planification, organisation du travail, gestion des objectifs

Quels sont les points forts de l’entreprise selon vous ?

Gestion des carrières et perspectives d’évolutions (verticales/horizontales) , méritocratie, culture globale et internationale, formation individuelle

Qu’avez-vous particulièrement apprécié (ambiance de travail, culture,
management….) ?

Les points forts cités ci-dessus .

Les nominations en banque, finance, assurance.

Natixis Interépargne (groupe Natixis) : Directeur général
Monsieur Stéphane Caminati est promu directeur général de Natixis Interépargne, à ce poste depuis juillet 2014, en remplacement de Monsieur Didier Trupin. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Gils Berrous, directeur du pôle Services financiers spécialisés de Natixis.

Stéphane Caminati, 52 ans, IEP Paris, a réalisé le parcours suivant :

* 2011-2014 : Compagnie européenne de garanties et cautions, directeur général.

* 2009-2010 : BPCE, directeur du contrôle de gestion groupe.

* 2007-2009 : Caisse nationale des caisses d’épargne, directeur du contrôle de gestion du groupe.

* 2005-2007 : Caisse d’épargne du Pas-de-Calais, directeur du pôle financier, membre du directoire.

* 2003-2005 : Caisse nationale des Caisses d’épargne (CNCE), responsable du département Activités financières de la banque de détail.

* 1994-2003 : Dexia Crédit local, senior ALM trader (gestion actif-passif) puis trésorier.

* NC-1994 : Caisse des dépôts et consignations, responsable de l’intermédiation court terme.

DNCA Finance France : Directeur général

Monsieur Eric Franc est nommé directeur général de DNCA Finance France, à compter de septembre 2014, en remplacement de Monsieur Jean-Charles Mériaux.

Eric Franc, 50 ans, licence en gestion de l’université de l’Indiana, a réalisé le parcours suivant :

* 2009-2014 : Banque privée 1818, directeur général.

* 1995-2009 : Groupe Axa, successivement responsable des relations avec Axa France chez Axa Investment Managers, responsable de l’épargne salariale d’Axa IM, responsable de la distribution Europe continentale d’Axa IM puis directeur de la gestion privée et des partenariats financiers d’Axa France.

* 1992-1995 : Invesco France, directeur commercial des réseaux de distribution.

* 1990-1992 : Axa Banque, responsable du développement de la stratégie de bancassurance.

* 1988-1990 : Plan Gestion, début de carrière comme chargé d’affaires.


Advance Capital : Directeur associé

Monsieur Jean-Charles Geoffroy est promu directeur associé d’Advance Capital, à ce poste depuis mai 2014.

Jean-Charles Geoffroy, DESS évaluation et transmission d’entreprise, maîtrise de sciences et techniques comptables et financières, a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2014 : Advance Capital, senior manager.

* En poste chez EY, Avvens Audit et Conseil puis Abelia Consulting.

Generali France (groupe Generali) : Directeur de l’indemnisation

Monsieur Eric Merville est nommé directeur de l’indemnisation de Generali France, à ce poste depuis juillet 2014, en remplacement de Monsieur Gérard Bonnet.

Eric Merville, 49 ans, EFREI (1992), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2014 : ACE, directeur des sinistres Europe continentale et de l’Est.

* 2007-2012 : Axa Corporate Solutions, directeur de l’activité Sinistres P&C.

* 2005-2007 : Axa Re, directeur des sinistres.

* 2000-2005 : Axa Liabilities Managers, participe à la création de cette entité.

* 1992-NC : Axa Re, début de carrière comme analyste IT.

«La formation est fondée sur une pédagogie active alliant apports conceptuels et opérationnels», Jean-Philippe Lafontaine, Responsable de la Licence de Sciences de Gestion de l’IAE de Tours

Est-ce que vous pouvez nous présenter le diplôme ?
La Licence Sciences de Gestion (LSG) est le premier niveau de formation proposé par l’IAE de Tours. Cette 3ème année de licence (L3) est une mention spécifique du domaine de Licence Droit, Economie et Gestion de l’Université François Rabelais. Elle offre une formation complète, polyvalente et opérationnelle en gestion des organisations. La possession de la licence 3 en Sciences de Gestion permet aux diplômés de bénéficier d’un sérieux potentiel d’évolution professionnelle et/ou universitaire.

Combien avez-vous de promotions ?
Nous constituons chaque année une promotion de 90 étudiants maximum. Pour être admis en LSG, les étudiants doivent être titulaires d’un diplôme de niveau Bac+2 (120 crédits européens) et passer avec succès les différentes étapes du recrutement dont l’objectif est de vérifier leur motivation et leurs aptitudes pour suivre un enseignement approfondi de gestion. La procédure de recrutement comporte 3 étapes : le test national SCORE IAE Message (1), une analyse approfondie du dossier de candidature (2) et un entretien de sélection devant un jury composé d’enseignants et de professionnels (3).

Quel est l’objectif de la formation ?
La LSG vise à donner aux étudiants une solide formation à la gestion et au management des organisations, à leur faire acquérir l’essentiel des connaissances techniques en gestion, à renforcer leur culture générale en relation avec le monde du travail, à les conduire à une maîtrise avancée des outils bureautiques et des NTIC, à les faire progresser en anglais et à leur faire prendre conscience qu’une approche pluridisciplinaire est indispensable pour comprendre les problèmes de gestion. Le caractère polyvalent et opérationnel de la formation offre des débouchés professionnels correspondant aux contextes économiques régional, national et international.

Dans les petites et moyennes organisations, les titulaires d’une LSG constituent de jeunes collaborateurs capables de prendre en charge, en appui des dirigeants et directeurs, une  grande diversité de tâches de nature administrative, managériale et opérationnelle.

Dans les grandes organisations, quel que soit le secteur d’activité, les titulaires d’une LSG constituent des collaborateurs pouvant rejoindre les équipes directement rattachées aux cadres supérieurs exerçant les responsabilités de direction (direction commerciale et marketing, financière, ressources humaines, production, direction de centre de profits…).

La LSFG offre aussi aux étudiants un parcours international en les préparant à faire leur master 1 dans une université étrangère partenaire et en leur permettant de réaliser le stage professionnel à l’étranger.

Enfin et surtout, la LSG offre un accès de droit au Master 1 FCA (Finance Comptabilité Contrôle) et au Master 1 MSHO (Management Stratégique des Hommes et des Organisations) de l’IAE de Tours qui constituent une année d’approfondissement et de pré-spécialisation afin d’intégrer dans de bonnes conditions un Master 2 spécialisé à vocation professionnelle ou de recherche.

Quels sont les points forts du programme ?
La formation est organisée autour de quatre unités d’enseignement (UE) qui regroupent des éléments constitutifs (EC) dont les objectifs et contenus sont complémentaires. Les disciplines fonctionnelles en gestion (1) permettent de comprendre le fonctionnement des organisations et des principales fonctions des entreprises : Stratégie, Marketing et communication, Gestion financière, Contrôle de gestion, Ressources humaines, Production… Les disciplines de support en gestion (2) s’intéressent à des outils utilisés par les gestionnaires pour les aider à prendre des décisions : Informatique, Statistiques et probabilités, Techniques d’enquête, Comptabilité financière… L’environnement des affaires (3) permet d’appréhender le contexte complexe et incertain dans lequel évoluent les organisations : anglais des affaires, droit, économie, Responsabilité sociale des entreprises (RSE)… Enfin, les projets de valorisation personnelle (4) ont pour objectif d’encourager les étudiants à s’engager dans une démarche volontaire d’orientation et d’insertion professionnelle : conférences, forum et tables rondes métiers et emploi, atelier CV et lettres de motivation, atelier Entretien de recrutement concours, un élément pédagogique (EP) d’ouverture chaque semestre…

La formation est fondée sur une pédagogie active alliant apports conceptuels et opérationnels. Les moyens pédagogiques mis en œuvre prennent plusieurs formes : des cours et des travaux dirigés obligatoires, des cours et des activités de valorisation personnelle en option, des études de cas, une simulation de gestion, des conférences assurées par des professionnels, la gestion d’un projet étudiant, un stage professionnel d’une durée de deux mois minimum, la participation à des concours de gestion…

Quels sont les profils des étudiants ?
Nous essayons de constituer des promotions avec des étudiants d’origines variées afin d’alimenter les différents masters 2 proposés par notre institut. En 2013-2014, la promotion était principalement constituée d’étudiants titulaires d’un DUT GEA PMO (29%), d’un DUT TC (23%), d’un DUT GEA FC (16%), d’un DUT GEA RH (9%) et d’une L2 AES (9%). Il y avait aussi des étudiants titulaires d’un BTS Commerce international, d’un BTS Banque et d’un BTS CGO. Enfin, il y a toujours des étudiants étrangers ou provenant de formations plus atypiques (Sociologie, LEA, Langue, Economie…).

Comment est composé le corps enseignants ?
Le corps enseignants comprend principalement des enseignants chercheurs confirmés (Professeurs des Universités et Maîtres de conférences) et débutants (Doctorants). Mais nous essayons de faire intervenir des professionnels pour les matières les plus techniques comme le droit (2 avocats), la négociation commerciale (un Directeur commercial) ou encore l’insertion professionnelle (une conseillère à Pôle emploi). Dans le cadre de certains projets étudiants, des conférences sont organisées avec des professionnels sur des thèmes qui intéressent les étudiants.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?
Tout l’enseignement et les activités pédagogiques proposées en LSG ont pour objectif d’encourager les étudiants à découvrir le monde des entreprises et à préparer leur insertion professionnelle : recherche de stages, ateliers CV, lettres de motivation et entretien, recherche de parrainages dans le cadre des projets étudiants, organisation de conférences, participation à des concours de gestion (Concours National de la Commercialisation, Créa-Campus, Les Olympiades de gestion…).

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?
Les étudiants titulaires de la LSG poursuivent leur formation en gestion dans le cadre du master pour se spécialiser. En moyenne, 85% d’entre eux se réinscrivent à l’IAE de Tours pour faire leur master 1, soit sur place en formation initiale ou en apprentissage, soit à l’étranger (entre 12 et 15 étudiants chaque année dans des Universités partenaires de l’IAE et de l’Université de Tours).

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?
Certains étudiants ayant acquis des droits à la formation continue peuvent s’inscrire en LSG sous ce statut, mais le rythme de la formation conçu pour des étudiants en formation initiale ne permet d’exercer un métier en parallèle.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?
Dans le cadre de la certification des services Qualicert, l’IAE de Tours a mis en place une procédure d’évaluation de toutes ses formations. La LSG est ainsi gérée par une équipe pédagogique composée d’enseignants-chercheurs et de professionnels qui se réunit chaque année afin d’ajuster les objectifs et le contenu des cours en prenant en compte les remarques et propositions des intervenants, ainsi que les évaluations des enseignements de la part des étudiants (questionnaire, réunions de promotion et entretiens individuels si besoin).


Jean-Philippe Lafontaine
Maître de Conférences ; Directeur de la Licence de Sciences de Gestion ; Institut d’Administration des Entreprises de Tours ; Faculté de Droit, d’Economie et de Sciences Sociales.

«Nous fumes parmi les premiers à introduire les Mathématiques de la Finance dans notre cursus» Joseph Abdou, Responsable du Master 2 Recherche Modélisation & méthodes mathématiques en économie & finance


Est-ce que vous pouvez nous présenter le diplôme ?

Le Master 2 Recherche MMMEF est issu de l’ancien DEA MMME. Celui-ci fut créé en 1989, par le Professeur Bernard Cornet, dans le cadre d’une cohabilitation entre Paris 1 et l’Ecole Polytechnique. L’idée était de créer un Diplôme orienté vers ce qu’on pourrait appeler les Mathématiques de la Décision : Economie Mathématique, Théorie des Jeux, Théorie de la Décision, Optimisation et Recherche Opérationnelle. Ensuite le « Big Bang » financier eut lieu et nous fumes parmi les premiers à introduire les Mathématiques de la Finance dans notre cursus. Actuellement MMMEF est un diplôme cohabilité par Paris 1 et l’ENSTA.

Combien avez vous de promotions ?

25 promotions en tout.

Quel est l’objectif de la formation ?

Former des chercheurs et des professionnels dans les domaines de l’économie et de la finance quantitatives au sens large. On y trouve trois grands domaines ou parcours : (1) Finance quantitative, (2) Économie Mathématique et Théorie des Jeux, (3) Théorie de la Décision, Optimisation et Recherche Opérationnelle.

Quels sont les points forts du programme ?

Le Master 2 Recherche MMMEF est construit autour des méthodes quantitatives, d’où la forte composante mathématique. Sa spécificité est la présence à côté des méthodes stochastiques et statistiques classiques en finance quantitative, d’une composante économique et stratégique. Le croisement de ces disciplines est indispensable pour comprendre les enjeux économique et financiers. Il en résulte la possibilité d’une formation multidimensionnelle dans les domaines précités. En effet, l’offre de cours permet la spécialisation dans un domaine et de comprendre les articulations avec les domaines voisins.
Exemple : Finance quantitative + aspects économiques et stratégiques.
Autre exemple : Finance quantitative + Optimisation. Autre exemple : Recherche opérationnelle + Théorie de la décision + Théorie des jeux. Autre exemple : Economie quantitative + théorie des réseaux.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nos inscrits viennent en partie des Grandes Ecoles d’Ingénieur et en partie des M1 de Mathématiques pures ou Appliquées, M1 MASS, ou de diplômes étrangers équivalents. Nous exigeons des candidats des acquis importants en Mathématiques et une familiarité avec les méthodes quantitatives et, selon le parcours visé par le candidat, on insiste sur tel ou tel domaine (Calcul stochastique, Analyse, Optimisation, statistique, etc.).

Comment est composé le corps enseignant ?

Le corps enseignant de MMMEF est constitué d’enseignants-chercheurs comme les Professeurs des Universités et de Chercheurs appartenant aux grands organismes de recherche, en plus de quelques Professionnels. Nos enseignants sont d’abord des chercheurs confirmés, comme il se doit pour un Master Recherche. Il est important que nos étudiants puissent recevoir un savoir de haut niveau et constamment mis à jour. C’est impératif pour former des chercheurs et les récentes crises nous apprennent que cela l’est tout autant pour ceux qui travaillent dans les professions de l’Economie et la Finance. Des séminaires thématiques existent dans chacun des domaines. L’environnement scientifique est riche grâce à notre interaction avec le Centre d’Economie de la Sorbonne et les labos de l’ENSTA.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les grandes entreprises du secteur Banque-Finance-Assurance connaissent bien notre formation. Nos étudiants y trouvent un cadre adéquat pour leur stage. Chaque étudiant est supposé effectuer un stage qui est, dans certains cas, effectué dans un Laboratoire de recherche mais le plus souvent il s’agit d’un stage en entreprises de durée cinq mois ou plus. Nos diplômés sont appréciés par les entreprises et sont souvent embauchés à l’issue de leur stage.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Depuis la première promotion, nos étudiants ont trouvé des postes, souvent de haut niveau dans les grandes institutions qui font le métier de la banque, de la finance et de l’assurance. Un de nos premiers diplômés fut ainsi successivement à New York, Londres, Tokyo et Hongkong et tout en étant un grand professionnel, continue à publier dans le domaine de la Finance. Un autre, plus récent, fut embauché pour un temps à la FED de Chicago. MMMEF étant un Master Recherche, certains de nos meilleurs diplômés s’engagent dans un programme doctoral pour faire de la recherche. Cependant la plus grande partie de nos diplômés travaillent dans le secteur de la Banque et de la Finance. Certains sont embauchés dans les grandes entreprises qui disposent de centres d’études (Energie, Télécom, etc.).

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

Le corps enseignant se réunit régulièrement et les programmes sont adaptés. Un comité de pilotage est constitué par les représentants des deux institutions cohabilitées dans le Master et les responsables scientifiques des domaines. Les événements dans le monde de l’Economie et de la Finance (crises …) induisent de nouvelles directions de recherche, notamment celui du risque et qui doivent se refléter dans le programme d’enseignement.


Joseph M. Abdou, Polytechnicien, Docteur en Mathématiques Appliquées et Docteur d’Etat en Mathématiques Appliquées est Professeur à l’Université de Paris 1- Panthéon Sorbonne. Spécialiste de la Théorie des Jeux, ses recherches contribuent à la théorie stratégique du Choix Social. Ses travaux récents ont porté notamment sur la stabilité des mécanismes stratégiques et sur l’indice de stabilité pour les mécanismes interactifs. Il dirige le Master 2 Recherche MMMEF.