« La majorité de nos étudiants sont ainsi recrutés directement à l’issue de leur stage », Bruno Séjourné Responsable Master Pro Gestion de Patrimoine des Entreprises, Université Angers

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Pro Gestion de Patrimoine des Entreprises / Services financiers aux entreprises ?

Nous avons tout d’abord créé en 2001 un IUP, l’Ecole supérieure d’économie et de management des patrimoines – ESEMAP, sur les formats de l’époque donc avec un niveau de sortie à Bac+4. L’adaptation au système LMD en 2004 nous a permis de transformer l’ESEMAP en créant deux spécialités de Master, l’une consacrée à la clientèle des particuliers (Gestion de patrimoine des ménages), l’autre à celle des entreprises (Gestion de patrimoine des entreprises).

Dans les deux cas, nous visions des emplois à forte technicité associée à une relation avec la clientèle, dits de front office. Ce choix a été fait à la suite des nombreux échanges avec la profession et notamment quant à leurs prévisions de recrutement sur les différents métiers que recouvre le vaste domaine Banque Finance Assurance.

De ce point de vue, nous ne nous sommes pas trompé, en témoignent les excellents taux d’insertion pour nos deux spécialités de Master quelle que soit la conjoncture financière.

Cette année, nous avons retravaillé la maquette du Master Gestion de patrimoine des entreprises et changé son appellation qui devient Services financiers aux entreprises. Mais les objectifs en termes d’emplois demeurent identiques. Nos étudiants trouveront majoritairement leur place dans les réseaux bancaires sur des postes de Chargé d’affaires entreprise (junior), d’analyste crédit, ou bien dans des structures de type Oseo, cabinets de conseil en transmission d’entreprise, sociétés de capital-risque…

Combien avez-vous de promotions ?

Notre première promotion est sortie en septembre 2005. Cela nous permet d’avoir un peu de recul sur l’insertion et le déroulement de la carrière de nos anciens. Ainsi par exemple, année après année, on s’aperçoit que le stage de 4 à 6 mois qui termine la formation tient une place cruciale en matière d’insertion: près de 60% des étudiants sont ainsi recrutés directement à l’issue de leur stage dans l’entreprise.

Quel est l’objectif de la formation ?

D’une manière générale, je dirais que l’objectif est double. Il s’agit d’une part de favoriser l’insertion professionnelle de nos étudiants sur un premier poste, mais également de les préparer à une carrière. Ils deviendront cadres dans des établissements financiers et changeront plusieurs fois de type d’emploi.

Il leur faut donc un bagage solide pour être en mesure de maîtriser leur environnement, de comprendre les enjeux et de s’adapter rapidement à une nouvelle situation. C’est tout l’intérêt des formations Bac+5. Mais cela justifie également que, s’ils sont décidés à suivre cette voie, les étudiants rejoignent l’ESEMAP dès la L3 ou le M1 pour bénéficier d’une formation insistant sur les fondamentaux avant la spécialisation en M2.

Quels sont les points forts du programme ?

Il est difficile de ressortir tel ou tel aspect d’un contenu forcément envisagé en termes de complémentarité des enseignements. Disons pour résumer que la formation s’articule autour de quatre piliers.

Il y a les problématiques juridiques et fiscales des entreprises. L’optimisation des décisions financières à court et à long terme: gestion de trésorerie, financement de la croissance, regroupement et cession des entreprises… Mais aussi la prise en compte des problématiques patrimoniales du chef d’entreprise et la pratique de la relation commerciale avec les dirigeants d’entreprise.

Quels sont les profils des étudiants ?

Beaucoup des étudiants ont rejoint l’ESEMAP plus tôt dans leur cursus, en L3 ou en M1, pour la raison que je viens d’expliquer. Pour les nouveaux arrivants en M2, nous vérifions à travers leur dossier qu’ils ont acquis suffisamment de fondamentaux pour réussir cette dernière année d’étude et, à l’occasion d’un entretien auquel participe un professionnel, généralement du service RH, qu’ils pourront facilement trouver un emploi qui leur convient, notamment grâce à leur force de conviction et leur capacité à vendre des solutions adaptées. Globalement, tous ces étudiants ont un profil économie-gestion-finance.

Comment est composé le corps enseignants ?

Nous avons d’abord la grande chance d’être au sein d’une faculté de droit, économie et gestion, ce qui nous permet de trouver dans le corps universitaires des compétences multiples. Nous avons, sur ce plan, recruté plusieurs collègues ces dernières années en finance et en comptabilité.

Par ailleurs, cette équipe est complétée par des professionnels qui viennent apporter leur vision métier à nos étudiants. C’est particulièrement le cas dans ce Master où ils assurent environ la moitié des cours. La plupart sont avec nous depuis plusieurs années et ont fait la preuve de leurs qualités pédagogiques.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Ces relations prennent des formes extrêmement variées, allant de partenariats écrits à des échanges moins formalisés. D’une manière générale, les entreprises du secteur sont associées à l’ESEMAP de nombreuses manières: participation aux cours, au jury de sélection des candidats, au comité de pilotage, accueil de stagiaires, organisation de manifestations en commun (conférences, colloques, salon de l’épargne et du patrimoine…). Par ailleurs, l’Université d’Angers a développé un site d’offre de stages et d’emplois (Ip’Oline) sur lequel elles déposent leurs propositions.

Tous ces contacts étroits sont établis au niveau régional. Mais par ailleurs, l’ESEMAP est membre du réseau des Master/IUP Banque Finance Assurance. A ce titre, nous sommes en contact avec les fédérations, les syndicats professionnels et les centres nationaux de formation comme le CFPB.

Ceci nous donne une vision nationale complémentaire très utile pour ajuster nos formations aux besoins du secteur. Qui plus est, nos étudiants étant recrutés en partie par les grands réseaux, cette vision « nationale » est essentielle. Comme vous le voyez, nos échanges sont riches et nombreux.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nous essayons de conserver le contact avec nos anciens à travers différentes actions (association, offres d’emploi pour salariés expérimentés…) et bien sûr grâce aux enquêtes officielles. Beaucoup d’entre eux jouent le jeu. Nous avons récemment mené une enquête sur la promotion 2007-2008.

Ils travaillent pour l’essentiel dans la moitié Ouest de la France, en incluant bien sûr Paris et sa région. Peu ont changé d’emploi et (est-ce une cause ?) sont satisfaits de cet emploi : conseiller professionnel, chargé d’affaires… Lorsqu’ils ont évolué, c’est vers l’encadrement : direction d’agence, chargé de développement…

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

En théorie, cette formation est accessible à la formation continue, mais il est assez rare que des professionnels nous rejoignent car la période de cours (septembre-mars) est intense et laisse peu de place à un travail en parallèle. Mais cela est déjà arrivé, dans le cadre d’une réorientation par exemple.

En réalité, nous traitons plutôt la formation continue à travers le D.U gestion de patrimoine (Bac+5) qui propose des horaires aménagés et bien sûr, pour tous nos diplômes, avec les procédures VAP85 et VAE.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

L’ESEMAP a créé un comité de pilotage, constitué d’intervenants dans la formation et de professionnels extérieurs. Tous les ans, nous faisons un point sur les débouchés et l’adéquation entre nos formations et les emplois offerts.

Ceci nous amène parfois à proposer des réaménagements, à la marge année après année (contenu d’un cours, intitulé…) ou bien, de manière plus nette à l’occasion de la campagne de réhabilitation effectuée par le Ministère tous les 4 ou 5 ans. C’est ce qui a été fait cette année pour la transformation du M2 Gestion de patrimoine des entreprises en un M2 Services financiers aux entreprises.

« Nous pratiquons notre métier autour d’un principe fort, celui d’être l’architecte du patrimoine de nos clients », Malek Bendafi, Directeur commercial, Cyrus Conseil

Est-ce que vous pouvez nous présenter Cyrus Conseil ?

Cyrus Conseil est une société spécialisée dans le conseil en gestion de patrimoine. Notre objectif est de répondre à l’ensemble des problématiques patrimoniales qu’elles soient financières, immobilières ou particulières (investissement « passion », non côté…).

Nous pratiquons notre métier autour d’un principe fort, celui d’être l’architecte du patrimoine de nos clients. Cyrus Conseil a été fondé en 1989, et est devenu au fil des ans, le leader des Conseillers en Gestion de Patrimoine indépendants. Nous sommes aujourd’hui plus d’une centaine de collaborateurs au service de nos clients qui nous ont confié plus de 1.5 Mds € d’encours financier.

Quelles sont les grandes lignes de métiers qu’on trouve au sein de Cyrus Conseil ?

Notre métier est aujourd’hui réglementé, sous contrôle de l’AMF. Dans ce cadre, nous avons développé un double savoir-faire : le conseil en stratégie patrimoniale aussi bien pour le patrimoine privé que pour le patrimoine professionnel, visant à recommander des stratégies d’optimisation juridiques et fiscales et le conseil en investissements, financier et immobilier, consistant à sélectionner des solutions d’investissements financiers, immobiliers, dans le non coté ( Private Equity) et dans les investissements « passion ».

Quels types de postes sont aujourd’hui à pourvoir ?

Nous recrutons des profils de conseil en gestion de patrimoine et de gestion de fortune.

Est-ce que vous recherchez en priorité des jeunes diplômés ou des candidats expérimentés ? Et avec quel type de formation ?

Nous recrutons à la fois des étudiants qui ont une formation initiale en gestion de patrimoine de type Master BAC+4 & 5 et des expérimentés qui ont une expérience en banque privée.

Y-a t-il des compétences et aptitudes que vous recherchez tout particulièrement chez vos futurs collaborateurs ?

Nos futurs collaborateurs doivent être tenaces et avoir une forte maturité commerciale et technique. Nous recherchons des excellents développeurs doués d’un sens business fort qui aiment les challenges.

Quelles sont vos perspectives de recrutement CDI sur l’année 2012 qui arrive ?

Nous recrutons en 2012 des consultants à Paris, Bordeaux, Dijon et Lille

Quels avantages y a-t-il à rejoindre Cyrus Conseil ?

C’est une maison qui a une belle visibilité avec une clientèle haute de gamme. Nous avons une forte culture technique associée à un sens commercial fort. Le client est au centre. Autre point important, nous sommes une maison indépendante. Nous n’avons pas de produit à vendre. C’est une maison également où on peut évoluer.

« Former les étudiants à des carrières internationales dans des domaines liés à la finance », Jacques Olivier Responsable Master Finance International, HEC Paris

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Finance International ?

Le programme a été créé en 1986 par Michel Crouhy, alors Professeur à HEC et désormais directeur de la recherche quantitative à Natixis. Il s’agissait alors d’un programme francophone, avant tout destiné à un public d’ingénieurs se destinant à la finance de marché. Le programme a connu beaucoup de changements depuis. Le programme est désormais entièrement anglophone. Il y a aussi des synergies fortes avec la Majeure Finance de la Grande Ecole HEC.

Par ailleurs, suite à la fusion avec le MSc in Finance, 2 tracks du même programme (en anglais: masters in international finance) ont été créés : l’Accelerated Track destinée aux étudiants avec un fort bagage quantitatif (ingénierie, maths, physique…) et la Business Track destinée aux étudiants issus de top business schools internationales. Quelle que soit la track, il y a une grande variété de débouchés allant du M&A au trading en passant par le conseil en stratégie.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons une promotion par an soit 25 aujourd’hui.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le Master a pour objectif de former les étudiants à des carrières internationales dans des domaines liés à la finance.

Quels sont les points forts du programme ?

Les points forts du programme sont ses étudiants qui ont un profil de plus en plus international (prévision pour la promotion 2013: > 75% étudiants internationaux) mais aussi le réseau des anciens HEC qui est complètement intégré au niveau du Groupe. Le cursus est adapté à la fois au profil spécifique de chaque étudiant (via les deux tracks) et à leurs aspirations (plus de 30 cours électifs communs aux deux tracks et à la Majeure Finance de la Grande Ecole, qui couvrent tous les champs de la finance).

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant regroupe à la fois des chercheurs qui sont des autorités mondiales de leur domaine et des praticiens de très haut niveau, basés à Paris ou Londres.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

HEC a la chance d’attirer toutes les plus grandes banques et cabinets de conseil à ses forums de recrutement. Par ailleurs, les banques et cabinets de la Fondation HEC ont un accès privilégié aux étudiants de la Majeure Finance et du MIF.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les sept débouchés les plus fréquents sont (sans ordre particulier): fusions-acquisitions, financements structurés, conseil en stratégie, sales, trading, structuration et asset management.

La destination la plus fréquente est Londres, avant Paris.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

La structure du programme a changé radicalement depuis 5 ans. De nouveaux cours apparaissent également chaque année.

« Le CFA Program est le programme de formation en finance le plus exigeant et le plus reconnu au monde », Nathalie Columelli, Vice-présidente du CFA France

Pouvez-vous nous présenter le CFA Program ?

Le CFA Program a été créé en 1962 par le CFA Institute, association internationale de professionnels de l’investissement. C’est une formation en finance très pointue, basée sur l’auto-apprentissage, avec 3 niveaux d’examen. Il faut compter en moyenne 300 heures de travail personnel par niveau. La certification CFA s’obtient généralement au bout de 4 ans.

La première année est consacrée aux outils d’évaluation et en particulier à la micro et macro économie ; la deuxième année à l’évaluation des actifs et la troisième année à la construction et à la gestion de portefeuille. Les matières du programme sont mises à jour annuellement, grâce à une veille technologique des professionnels, membres du CFA Institute, et l’intégralité du curriculum est actualisé tous les 5 ans. Près de 100 000 membres dans le monde sont aujourd’hui certifiés CFA.

Depuis combien d’années peut-on passer les différents examens CFA en France ?

Depuis 1985, les candidats peuvent passer les 3 niveaux examens en France. Ils sont chaque année plus de 3 000 à s’inscrire en France et plus de 200 000 dans le monde. Le CFA France, l’une des 135 sociétés du CFA Institute, compte aujourd’hui plus de 600 membres.

Quels sont les points forts du programme ?

La certification CFA fixe une norme mondialement reconnue pour évaluer la compétence et l’intégrité des analystes financiers, des gestionnaires de portefeuilles et des conseillers en investissements. C’est sans aucun doute un accélérateur de carrière. De plus, elle offre aux charterholders (ceux qui ont obtenu la certification CFA) plus d’opportunités de carrière à l’international. Enfin, un des avantages du programme est sa flexibilité et donc la possibilité donnée à chacun de se former à son rythme.

Comment les étudiants suivent la formation ?

Le CFA Institute a 8 partenaires académiques en France, qui couvrent 70 % du curriculum au niveau de leurs masters en finance. Pour les candidats non-étudiants, la formation se fait par correspondance, pour un coût relativement faible, et beaucoup moins cher qu’un MBA par exemple. De plus, les entreprises prennent généralement en charge ces frais.

Quel sont les profils des candidats ?

Les candidats qui suivent le CFA Program sont soit des étudiants en master finance, soit des professionnels en début de carrière, soit des profils plus expérimentés qui souhaitent obtenir une certification professionnelle très complémentaire, souvent considérée comme une alternative à l’obtention d’un MBA.

Quels sont les taux de réussite aux examens ?

Pour les niveaux 1 et 2, le taux de réussite s’élève à 35 % et 50 % pour le niveau 3.

«La finance reste extrêmement attractive », Léonard Lancia Président de l’Association de l’ESSEC Finance

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’Association de l’ESSEC Finance ?

L’association de finance de l’ESSEC a été créée en 1989 et s’est progressivement développé depuis. Quentin Prost et moi-même avons créé le club d’investissement lors du vingtième anniversaire, en 2009, considérant qu’il n’y avait pas d’organe associatif «professionnalisant» pour le secteur de la finance comme il peut y en avoir pour le conseil (avec les juniors entreprises).

Quels sont les objectifs de l’association ?

ESSEC Transaction vise à faire découvrir aux étudiants le monde de la finance et ses opportunités. L’association les aide ensuite à s’y développer un réseau et à y trouver un emploi. Bien sûr, l’aspect relationnel est important mais nous tenons aussi énormément au côté professionnalisant du club d’investissement.

Quels sont les ateliers et manifestations que vous organisez ?

Nous organisons énormément d’événements tout au long de l’année scolaire. Il peut s’agir de conférences, de tables rondes, d’afterworks, de rencontres formelles ou informelles, de voyages d’études ou de simulations de trading. Nous organisons chaque année des formations officielles chez Bloomberg et Reuters et un voyage à Londres où nous rencontrons les anciens de l’association et des grandes banques internationales.

Est-ce que vous avez développé des relations avec les entreprises ?

Evidemment, le bureau de l’association veille à maintenir et développer les relations que nous avons avec les différents acteurs du milieu financier, des banques aux fonds d’investissements en passant par les intermédiaires de recrutement. Nous maintenons des relations particulièrement privilégiées avec le Crédit Suisse et Goldman Sachs à Londres et Crédit Agricole CIB et la Société Générale à Paris.

Dans le contexte actuel, la finance reste toujours attractive pour les étudiants ?

Oui, je crois que la finance reste extrêmement attractive. Cela reste aujourd’hui un secteur qui propose de nombreuses opportunités, des postes très variés, qui offre des vrais possibilités d’apprentissage, des perspectives d’évolutions et porte une attention incontestable aux talents. Le contexte actuel n’est pas ignoré pour autant, et va certainement pousser les futurs financiers à travailler différemment et à se poser de nouvelles questions. C’est en ce sens que de nombreux cours à l’ESSEC tels que le séminaire d’éthique en finance bénéficient d’un vrai engouement et sont suivis par tous les étudiants de la filière.

Quels sont les métiers de la finance populaire au sein du club ?

Le M&A ou les métiers de salles restent très populaires, auxquels s’ajoutent aujourd’hui de plus en plus des postes en asset management, et un intérêt accru vers le DCM et l’ECM. Les métiers orientés risque comme l’Actuariat connaissent également un fort regain d’intérêt, notamment à l’ESSEC ou le cursus actuariat mené par le Professeur Indjehagopian en partenariat avec l’ISUP permets d’obtenir le diplôme d’Actuaire.

Est-ce que les étudiants rencontrent des difficultés particulières pour trouver des stages ou premier emploi en finance ?

Non, je ne pense pas. La crise a poussé certains étudiants qui auraient été attiré jadis par l’aspect glamour des métiers financiers à se rediriger vers ce qui les intéressent vraiment; Quant aux autres, ils ne sont pas freinés par les difficultés de certains grands groupes en France et cherchent volontiers à s’expatrier dans des zones plus dynamiques comme l’Asie du Sud-Est où l’école bénéficie d’un certain rayonnement de part le campus à Singapour.

« Le cabinet intervient sur de nombreux domaines », Sylvie Pointreau Managing Director, Kelly Services

Est-ce que vous pouvez nous présenter Kelly Services ?

L’intérim a été créé aux Etats-Unis en 1946 par notre fondateur William Russel Kelly. Depuis nos activités se sont développées et diversifiées pour proposer des contrats en intérim, CDI, CDD et des solutions d’externalisations RH. Kelly s’est implanté en France en 1972 et y a créé sa première division spécialisée en Finance en 2000.

Kelly Finance compte aujourd’hui 6 bureaux en France (Lille, Lyon, Paris) dont deux bureaux spécialisés en Banque et Assurance à Paris.

Quelles sont les spécialités du cabinet ? Combien de consultants ?

Le cabinet intervient sur de nombreux domaines : Banque et finance de marché, Assurance, Audit, Paie, Comptabilité, Crédit management, Contrôle de gestion, Expertise comptable… Chaque consultant possède un diplôme en Finance et/ ou une expérience professionnelle dans le secteur. De ce fait, ils peuvent appréhender au mieux les problématiques des candidats et les besoins des clients.

Quels types de relations développez-vous avec les candidats que vous rencontrez pour vos clients ?

Nous travaillons parfois depuis de nombreuses années avec les mêmes candidats : nous connaissons précisément leurs compétences techniques et participons à l’évolution de leur carrière en faisant évoluer les missions sur lesquelles ils interviennent. Cette relation de confiance est particulièrement importante pour fidéliser les candidats.

Qui sont vos clients en France ?

La finance d’entreprise concerne toutes les structures ; nous sommes donc amenés à travailler avec des entreprises issues de tous secteurs d’activités et de toutes tailles. Nos principaux clients travaillent dans les secteurs de la Banque et l’Assurance, la Pharma, les Sociétés de gestion ou établissements de crédits, l’Expertise comptable, des sociétés spécialisées en IT ou analyse financière, la Grande distribution, l’Industrie, …

Quelles sont les tendances actuelles du recrutement en banque, finance, assurance ?

Comme pour beaucoup de secteurs, la Finance tourne au ralenti : le marché est peu dynamique, ce qui est très inhabituel, compte tenu de la période de clôture et de déclaration sociale. En ce qui concerne l’Assurance, le secteur a du mal à attirer les candidats car il est considéré, à tort, comme peu dynamique. Néanmoins, le secteur continue de recruter et devrait continuer encore dans les années à venir. De nombreux départs à la retraite sont prévus dans les 5 ans à venir notamment sur des postes de cadres.

En ce qui concerne le secteur de la Banque, malgré le gel des embauches, les grands groupes continuent de recruter des intérimaires. Nous plaçons de nombreux gestionnaires back office bilingue anglais. Dans le même temps, nous rencontrons des difficultés pour recruter des profils Comptable OPCVM, Gestionnaire Crédits Documentaires, Comptable Bancaire Réglementaire.

Est-ce que vous avez vu émerger de nouveaux métiers en banque, finance, assurance ces dernières années ? Si oui lesquels ?

Depuis la crise financière, certains métiers sont devenus obligatoires dans les banques et sociétés de gestion notamment le poste de Responsable Conformité et Contrôle Interne qui requiert une certification de l’AMF. Avec ces contraintes réglementaires, de nouveaux métiers connexes se sont créés : Analyste KYC, Gestionnaire Lutte anti blanchiment, Chargé de conformité, Compliance Officer… D’autres postes en parallèle se sont développés comme les actuaires qui sont des mathématiciens de haut niveau intervenant dans de nombreux secteurs : tarification, inventaire, solvabilité…

Est-ce que vous avez des conseils à donner aux candidats qui hésiteraient à changer d’employeur dans le contexte actuel ?

Cela fait 5 ans que nous évoluons dans un contexte difficile. Il reste néanmoins de très belles opportunités. Il faut savoir se poser les bonnes questions et mesurer les risques. Certaines personnes restent attachées à leur poste car il y a une peur de l’inconnu et une peur encore plus grande de ne pas retrouver un poste en CDI en adéquation avec ses attentes.

Finalement c’est surtout la crainte de perdre un certain « confort « (on connaît l’équipe, le travail…) qui empêche les candidats de se lancer. Mais cela implique également de s’enfermer dans une routine et perdre peu à peu l’intérêt pour son poste de travail. Il ne faut pas hésiter à changer d’employeur si le poste est intéressant, le plus important est d’être épanoui dans son travail et cela passe généralement de nouveaux défis à relever, un nouvel environnement, des méthodes de travail différentes….

« Une formation complète et diversifiée », Alexandre Minda, Responsable du Master Banque et Finance Européennes, IAE de Toulouse, Université Toulouse 1 Capitole

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master de Banque et Finance Européennes de l’IAE Toulouse ?

Le Master 2 Banque et Finance Européennes (BFE) est déjà ancien puisqu’il a été créé en 1991 au sein de la Faculté de sciences économiques de l’Université Toulouse 1 Capitole. Nous voulions créer à l’époque une formation capable d’accompagner, en termes de débouchés professionnels, l’Europe monétaire et bancaire en cours de construction. Le Master BFE a rejoint le Master 2 Finance de l’IAE en 2011 afin de regrouper au sein d’un même pôle les formations en finance de notre université. En plus de la formation initiale, nous avons ouvert en 2010, en partenariat avec le CFPB (Centre de Formation de la Profession Bancaire), une formation en alternance consacrée au parcours « Chargé d’affaires professionnels ».

L’idée était de répondre à l’un des objectifs de notre ministère de tutelle de développer l’alternance à des niveaux de Bac + 5, mais aussi de répondre à un besoin spécifique de la profession bancaire. La banque de détail qui doit renouveler une partie importante de ses effectifs issus du baby-boom souhaite en effet renforcer le marché des professionnels dans les années à venir. Le rapprochement avec le CFPB s’est fait naturellement dans la mesure où j’interviens de longue date au sein de la délégation Midi-Pyrénées dans l’animation de modules d’enseignement du diplôme de l’ITB (Institut Technique de Banque).

Combien avez-vous de promotions ?

La formation initiale a déjà diplômé près de vingt promotions, soit environ 600 étudiants. La formation en alternance qui a démarré avec 12 apprentis en 2010, comprend 18 étudiants pour la deuxième promotion qui est rentrée en septembre 2011. Ces 18 étudiants réalisent leur apprentissage au sein de la BNP Paribas, Banque Courtois, Crédit Agricole, CIC Sud-Ouest, Caisse d’Epargne, Banque Tarneaud et OSEO.

Quel est l’objectif de la formation ?

Pour la formation initiale, l’objectif est de développer chez les étudiants les compétences essentielles qui permettent d’être acteur du changement et de l’adaptation des métiers de la banque et de la finance. L’objectif est de former des généralistes de la banque et de la finance.

Pour le parcours en alternance, l’objectif est l’acquisition du savoir-faire technique, commercial et comportemental du métier de chargé d’affaires professionnels. L’objectif est de former des chargés d’affaires professionnels afin qu’ils puissent remplir leurs missions de gérer, conseiller et développer une clientèle de commerçants, artisans, professions libérales et petites entreprises. Cette formation apporte un bon niveau de connaissances économiques, bancaires et financières favorisant l’orientation vers les Centres d’Affaires Entreprise et la clientèle de PME-PMI. Cette filière permet également d’acquérir les compétences nécessaires pour l’exercice de responsabilités managériales dans les différentes entités de la banque de détail.

Quels sont pour vous les points forts du programme ?

Le Master s’est forgé une réelle notoriété, en particulier auprès des responsables des ressources humaines des établissements de crédit, comme en témoigne le nombre élevé de diplômés qui ont rejoint le personnel d’encadrement des plus grandes banques françaises. Des magazines comme L’Etudiant, Challenge, Le Nouvel Observateur citent régulièrement la formation comme faisant partie des meilleurs masters universitaires français en banque-finance. Les étudiants et les professionnels qui les embauchent reconnaissent que la formation est complète et diversifiée, ce qui permet l’acquisition de compétences spécifiques et transversales et l’accès à une large palette de métiers pour la formation initiale.

Le programme s’adapte régulièrement à l’évolution des besoins de la banque-finance comme en témoigne l’introduction récente de modules comme l’analyse financière de la banque et gestion des risques, la négociation commerciale de produits et services financiers , l’économie de la réglementation bancaire, la simulation boursière, la gestion de projet. Nous favorisons l’aide à l’insertion professionnelle par une politique dynamique des stages, des conférences métiers, l’introduction de techniques d’expression et de communication et des séances de vidéo-entretien.

Le Master bénéficie pour la formation initiale d’un partenariat privilégié avec la BNP Paribas. Dans le domaine de la banque de détail, les étudiants peuvent postuler chaque année à des stages (chargé d’affaires entreprises et professionnels, conseiller en patrimoine financier, analyste risque) qui leur sont réservés. La sélection est réalisée par la direction des ressources humaines de la BNP Paribas (Paris) à partir d’un entretien qui se déroule à l’Université Toulouse 1 Capitole. Dans le domaine de la banque privée, la gestion d’actif et le métier « Titres », le campus manager d’« Investment solutions » vient chaque année présenter son département et une liste de stage possible. Le partenariat avec la Société Générale consiste à des simulations d’entretien de stage et d’embauche. Ils sont réalisés par des chargés de recrutement de la direction des ressources humaines de Paris et de la direction régionale Midi-Pyrénées.

La formation en alternance récemment créée bénéficie de l’expérience de la formation initiale, puisque plusieurs intervenants sont présents dans les deux parcours mais profite aussi du réseau de partenaires qui s’est enrichi au fil du temps. Le contenu du programme est animé à part égales entre l’IAE et le CFPB, ce qui donne au diplôme une dimension encore plus professionnalisante. Les allers-retours permanents entre théorie et pratique permettent aux apprentis de cumuler 7 à 8 mois en entreprise, d’où la possibilité d’acquérir rapidement les compétences du métier de chargé d’affaires professionnels (CAP). Cela leur permet également de se voir confier progressivement des responsabilités, y compris à travers la réalisation d’un projet tutoré. En fin de cursus, les étudiants passent un double diplôme :le M2, d’une part, et le certificat du cycle de développement professionnel certifié « Conseiller de clientèle de professionnels », d’autre part. Délivré par le CFPB, ce titre est reconnu par l’ensemble de la profession bancaire.

Quels sont les profils des étudiants ?

Pour la formation initiale, les étudiants proviennent majoritairement de masters 1 sciences économiques et gestion, spécialisés en banque-finance. Nous accueillons également des étudiants d’IEP, d’AES, d’écoles d’ingénieurs et de commerce. La part d’étudiants étrangers oscille entre 15 et 35 % selon les années.

Pour la formation en alternance, nous privilégions volontairement un recrutement plus ouvert, avec des étudiants issus de diverses filières : économie, droit, gestion, finance, AES, IEP…, car ce parcours comprend des matières transversales. Nous recherchons des étudiants attirés par le secteur bancaire, possédant des qualités spécifiques : esprit de synthèse, sens de la rigueur, rapidité d’adaptation, capacité d’écoute, sens relationnel et force de conviction. Une expérience professionnelle (stage, emploi d’été) dans la banque ou la finance ou dans d’autres secteurs peut être une source de valorisation du dossier de candidature, mais n’est pas indispensable.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignants est sélectionné sur la base de compétences pédagogiques et professionnelles. Il est composé pour le tiers d’enseignants-chercheurs dont les travaux de recherche et publications concernent la banque et la finance. Le reste de l’équipe pédagogique comprend des professionnels qui exercent de haute responsabilité dans la banque et la finance. A titre d’exemple, Sébastien Korchia (Meeschaert) qui enseigne le module « Gestion de portefeuille » et « Simulations boursières » a reçu la palme 2008 du meilleur fonds d’actions françaises au titre des performances de 2007, palme décernée par la Vie Financière.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Elles sont nombreuses, régulières et diversifiées. Je me déplace souvent pour rencontrer les DRH des grandes banques françaises pour connaître l’évolution de leurs besoins en termes de compétences afin d’adapter le contenu du programmes du Master. Le Conseil de perfectionnement comprend une majorité de professionnels qui formulent des avis pertinents sur l’évolution de la maquette. Nos principaux partenaires répondent toujours favorablement aux manifestations que nous organisons comme les journées portes ouvertes, les forums consacrés aux métiers de la banque de détail, de financement et d’investissement et de marché. Ces relations, mais aussi le partenariat noué avec la BNP Paribas dès 1999, et plus récemment avec la Société Générale, se sont concrétisés par des offres de stage et d’emploi à responsabilité.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La formation initiale a pour vocation de former du personnel d’encadrement occupant les métiers traditionnels de la banque de détail et les métiers relatifs aux nouveaux services financiers, y compris la bancassurance, la banque de financement et d’investissement et la banque de marché. Les métiers occupés par les anciens diplômés sont les suivants : chargé d’affaires entreprises, chargé d’affaires professionnels, conseiller en gestion de patrimoine, directeur d’agence, gestionnaire de portefeuille, analyste crédit, analyste des risques, gestionnaire de trésorerie, contrôleur de gestion, analyste financier, gestionnaire d’actif, inspecteur, auditeur, conseiller financier. Le salaire moyen pour les titulaires d’un CDI se situe à environ 33 000 euros à la sortie du diplôme.

Pour le parcours en alternance, l’objectif est de former des chargés d’affaires professionnels. Le taux d’intégration professionnelle de la première promotion était de 92 % à la délivrance du diplôme. A l’exception d’un nombre très réduit d’apprentis, la très grande majorité d’entre eux ont été embauchés dans l’établissement où ils ont exercé leur apprentissage.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Le Master existe en formation initiale et en apprentissage. La prochaine étape est peut-être la création d’un parcours en formation continue…ou à distance !

« Nous allons recruter 1 450 nouveaux alternants cette année », Carole Sottel, Responsable adjointe du recrutement, BNP Paribas

Combien de contrats d’alternances souhaitez-vous pourvoir cette année ?

En 2012 nous allons recruter 1 450 nouveaux alternants ce qui correspond à 4,32% de notre masse salariale. Au total nous aurons 1 700 alternants présents chez BNP Paribas. Cet engagement de BNP Paribas sur l’alternance a démarré il y a un peu plus de 20 ans avec l’ESSEC.

Quels sont les types de postes concernés ?

Nous avons deux profils d’alternants. 2/3 nos alternants sont des étudiants en BTS/licence pro qui nous rejoignent pour des missions de conseillers d’accueil. Nous recherchons ces profils pour nos 8 directions régionales. Nous avons également des contrats d’alternance qui s’adressent à des étudiants en master 1 et 2 pour des missions de chargés d’affaires professionnels, conseillers en patrimoine et en banque privée. Nous proposons aussi des contrats d’apprentissage sur les fonctions supports RH, informatique.

Quelles sont les caractéristiques des contrats d’alternance proposés par BNP Paribas ?

Le contrat d’alternance est un CDD. L’alternant est un collaborateur du groupe à part entière. L’alternant est suivi pendant toute sa mission par un tuteur qui a reçu une formation de tutorat. Nous choisissons également des tuteurs qui ont au minimum 5 ans d’expériences professionnelles.

Quels sont les avantages pour les candidats ?

Les valeurs de notre culture d’entreprise sont essentielles pour les candidats. Selon les différentes études réalisées en interne 85% des collaborateurs sont fiers d’appartenir au groupe. L’entreprise est très engagée vis-à-vis de ses collaborateurs et nous avons une vraie approche de la diversité.

Quels sont les profils recherchés ? Est-ce que vous privilégiez certaines formations ?

Pour les alternants BAC+2 nous privilégions les BTS Banque et Management des Unités Commerciales. Concernant l’alternance au niveau master, cela va dépendre du type de master. On peut privilégier par exemple les masters banque, informatique… Nous avons créé également notre propre parcours d’alternance accessible dès une L3 (CPFJ).

Ce parcours s’adresse à des étudiants qui n’ont pas un profil bancaire ou commercial, mais plus sciences humaines, comme une licence d’histoire ou de philosophie ou encore STAPS. Pendant un an ils sont formés à un métier bancaire. Plus de 90 % des étudiants qui suivent cette formation valident le cursus.

Quelle sont les perspectives pour les étudiants qui ont suivi un contrat d’alternance chez vous ?

56 % de nos contrats d’alternance sont transformés en CDI. Certains candidats décident d’arrêter ou de continuer leurs études.

Quelles sont les qualités nécessaires pour réussir son alternance chez BNP Paribas ?

Un candidat en alternance doit être préparé à beaucoup travailler. Il doit concilier l’école et ses missions en entreprise. C’est un vrai investissement personnel.

Est-ce que vous proposez également des stages ?

Oui, nous proposons essentiellement des stages de fin d’études. Nous en avons 1 080 cette année pour nos différents segments de métiers.

« Notre but a toujours été de promouvoir la finance de marché, la finance d’entreprise, le conseil et l’audit », Léa Palas Présidente de l’association Transaction d’EM Lyon

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’association de l’EM Lyon Transaction ?

L’association Transaction est l’association de finance d’EM LYON Business School. Créée depuis 1991, notre but a toujours été de promouvoir la finance de marché, la finance d’entreprise, le conseil et l’audit auprès des étudiants. Nous disposons pour cela d’une salle des marchés avec Bloomberg et Reuters en libre accès et nous organisons de nombreux événements relatifs à la finance, comme un jeu appelé « Investment Challenge ». Lors de ce jeu les élèves de l’EM LYON Business School et de Centrale Lyon tradent virtuellement.

Quels sont les objectifs de l’association ?

Nous souhaitons d’une part apporter aux étudiants les clés pour comprendre les grands enjeux financiers actuels et futurs mais également les accompagner dans leur démarche de choix professionnel. Aux travers de nos différents guides de la gamme « Jobs ready », qui contiennent notamment des témoignages de professionnels, nous leur apportons une vision claire des notions usitées et des divers métiers qui existent au sein de ces secteurs d’activité. Nous éditions également une newsletter bi-mensuelle afin que les étudiants soient informés de l’actualité économique, financière et politique.

Combien d’étudiants y participent ? Et quels sont leurs profils ?

L’association est composée de vingt membres motivés et dynamiques. Ce sont toutes des personnes ayant un attrait particulier pour la finance ou le conseil et désirant s’investir dans des projets concrets. Toutes les promotions sont représentées.

Quels sont les ateliers et manifestations que vous organisez ?

Nous organisons un prestigieux concours de trading, l’Investment Challenge, en partenariat avec le Crédit Agricole CIB, où les étudiants peuvent trader virtuellement du 27 février au 9 mars 2012 sur plus de 150 valeurs boursières avec un portefeuille initial de 100 000 euros. Nous proposons également aux élèves des visites de salles des marchés à Paris, ce qui concrétise les formations Bloomberg et Reuters que nous mettons en place. Nous allons également organiser des conférences sur le campus avec l’intervention de professionnels des métiers de la finance de marché et d’entreprise.

Est-ce que vous avez développé des relations avec les entreprises ?

Le Crédit Agricole CIB est actuellement notre partenaire privilégié puisqu’il nous accompagne sur la majorité de nos projets. Nous entretenons également des relations avec des sites dédiés à l’orientation mais aussi avec des plateformes comme Zonebourse.

Dans le contexte actuel, la finance reste toujours attractive pour les étudiants ?

Il faut savoir que 34 % des fonctions exercées par les diplômés de l’EM LYON Business School se situent dans le domaine de la finance. L’économie mondiale traverse actuellement une crise. Aucun secteur d’activité n’est épargné mais il est vrai que la finance sera toujours indispensable pour le bon fonctionnement de l’économie.

Quels sont les métiers de la finance populaire en ce moment au sein de l’association ?

Différents types de métiers sont populaires. Tous les métiers relatifs à l’Investment Banking, notamment le conseil en fusion-acquisition, semblent aujourd’hui être parmi les plus plébiscités. Certains étudiants désirent travailler dans des fonds d’investissement ou en trading, d’autres préfèrent l’audit. Les postes aux directions financières des entreprises sont également très appréciés des étudiants.

Est-ce que les étudiants rencontrent des difficultés particulières pour trouver des stages ou premier emploi en finance ?

Les étudiants, à cause du contexte économique actuel, ont moins de facilités qu’auparavant pour trouver rapidement un stage ou un premier emploi. Les lois concernant la réglementation des stages sont aussi en partie responsables. Cependant, lors de forum organisés par l’EM LYON Business School comme celui des Carriers Days, de nombreuses entreprises telles BNP Paribas ou la Société Générale sont présentes et proposent un grand nombre d’opportunités pour nos étudiants.

« HEC remporte la finale française du CFA Institute Research Challenge »

linkfinance était présent au CFA Institute Research Challenge cette semaine chez Oddo & Cie.

En compétition avec l’ESSEC, Paris XII et Lille II,les cinq étudiants de HEC se sont démarqués lors de la finale du CFA Institute Research Challenge. La compétition portait sur l’analyse financière « sell-side » de la société SEB. Le jury, composé des Directeurs de la Recherche d’Oddo Securities, Groupama Asset Management et Alpha Value, a jugé que HECavait présenté le meilleur rapport oral. L’ESSEC se place en seconde position, à seulement deux points d’HEC. Les lauréats participeront le mois prochain à la finale de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, à Londres.

Le CFA Institute Research Challenge : une formation accélérée

Le CFA Institute Research Challenge est une initiative pédagogique annuelle qui vise à promouvoir les meilleures pratiques dans le secteur financier auprès d’étudiants en finance issus d’universités et d’écoles de commerce. Les termes du concours sont très exigeants, les étudiants étant placés en situation réelle et confrontés aux vraies problématiques d’entreprise. Pour les étudiants, c’est sans aucun doute l’un des meilleurs apprentissages qui soit.

La compétition a réuni cette année onze écoles et universités françaises. Chaque équipe d’étudiants en finance a dû mener à bien une analyse financière de l’entreprise SEB et émettre une recommandation. Tout au long de leurs travaux, les équipes ont été accompagnées par un mentor et par un professeur de leur école ou université.

Une première commission de professionnels de la finance a évalué le pré-rapport des onze équipes, puis quatre équipes ont été retenues pour participer à la finale française. Le jury – composé cette année de Jean-François Delpech, Directeur de la Recherche Actions de Oddo Securities, NaomieHazan-Rozenbaum, Directrice de la Recherche Actions et Crédit pour le secteur industriel de Groupama Asset Management etPierre-Yves Gauthier,Directeur de la Recherche d’Alpha Value -a départagé les quatre équipes. L’équipe de l’ESSEC partait favorite en finale, ayant obtenu le meilleur score au rapport écrit mais HEC a fait la différence lors de la présentation orale et a été consacré meilleure équipe.

Les prochaines étapes

L’équipe gagnante se rendra à Londres le mois prochain, le 15 mars, pour affronter les gagnants des autres pays européens, du Moyen-Orient et d’Afrique (EMEA). La grande finale internationale, réunissant les trois meilleures équipes d’Amérique, d’Asie et d’EMEA se tiendra le 11 avril 2012 à New York. Les équipes seront jugées uniquement sur leur présentation orale.