«Former des spécialistes du diagnostic patrimonial, c’est-à-dire des professionnels capables de réaliser un véritable bilan patrimonial», Michel Leroy, Responsable du Master 2 Ingénierie du Patrimoine, Université Toulouse 1 – Capitole

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Ingénierie du Patrimoine?

Le master 2 Ingénierie du patrimoine a été créé en 2000 et a accueilli sa première promotion en 2001. Il s’agissait de compléter l’offre de formation de l’Université qui ne présentait alors aucune formation spécialement dédiée à la gestion de patrimoine. Il convient de souligner que la formation est,  depuis 2004, proposée à distance (FOAD : Formation Ouverte A Distance) avec comme responsable pédagogique Moussa Thioye.

Combien avez-vous de promotions ?

Le Master 2 Ingénierie du patrimoine en formation initiale existe depuis 2001. Il a donc accueilli en septembre 2012 sa 12ème promotion. Le diplôme existe également en formation continue depuis 2010 et en formation à distance depuis 2004 (à raison d’une promotion par an).

Quel est l’objectif de la formation ?

Le master 2 Ingénierie du patrimoine (en formation initiale, en formation continue et en formation à distance) a pour objectif de former des spécialistes du diagnostic patrimonial, c’est-à-dire des professionnels capables de réaliser un véritable bilan patrimonial. Les étudiants sont donc formés sur les différents aspects de l’analyse patrimoniale (analyse juridique, fiscale, sociale et financière) ainsi que sur la dimension commerciale des fonctions auxquelles ils aspirent.

Quels sont les points forts du programme ?

Le Master 2 (en formation initiale, en formation continue ainsi qu’en formation à distance) dispense des cours fondamentaux du droit du patrimoine, de la construction d’allocation d’actif et de la protection sociale. Les étudiants du Master en formation initiale et en formation continue sont également formés à  l’apprentissage des techniques de l’analyse patrimoniale. Ainsi les étudiants sont évalués sur des études de cas et sur un bilan patrimonial.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants viennent pour l’essentiel  de Masters 1 en droit, et en particulier de Master 1 notarial. Le Master 2 en formation accueille des professionnels ayant minimum un titre Master 1 et une expérience professionnelle. La qualité de l’expérience professionnelle peut pallier l’absence de diplômes suffisants. Il en est de même pour le diplôme en FOAD (il est très fréquent, ici, de rencontrer des étudiants finançant eux-mêmes la reprise de leurs études, avec pour objectif une évolution de leur carrière – généralement au sein d’établissements bancaires – ou une reconversion professionnelle).

Comment est composé le corps enseignants ?

Il est composé (en particulier pour le M II en formation initiale et en formation continue) d’universitaires de renom [de l’Université de Toulouse I, mais aussi d’autres Universités : interviennent ainsi les directeurs du M II ingénierie du patrimoine de Rennes, de Strasbourg, de Dauphine, etc.] et de praticiens  confirmés de la gestion de patrimoine.

Quelles sont  vos relations avec les entreprises ?

Elles sont excellentes, car de nombreux professionnels interviennent dans le Master 2 dont la qualité est nationalement reconnue. En revanche, le service FOAD n’a pas, distinctement, de relation avec les entreprises puisqu’un service est dédié à cela pour tout l’établissement.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Le taux d’intégration des jeunes est très bon chaque année (plus de 66 % des jeunes ont trouvé un emploi avant la fin de leur stage de quatre mois minimum) Ils deviennent soit gestionnaire de patrimoine junior dans un réseau bancaire ou d’assurance, soit ils travaillent pour des gestionnaires de patrimoine indépendants.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Les modifications que le programme  a connues depuis  l’origine du diplôme trouvent leur origine à la fois dans  les propositions du corps professoral et des partenaires et dans les différentes évolutions du métier, du contexte économique et, surtout, de la législation depuis 2001.

«Les instances de la profession comptable (OEC, CNCC) conviennent régulièrement les étudiants du Master à des conférences ouvertes aux professionnels», Martial Chadefaux, Responsable du Master Comptabilité Contrôle Audit, IAE Dijon

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Comptabilité Contrôle Audit ?

Le Master CCA a été créé au moment de la mise en place du schéma LMD et a pris la suite des anciennes MSTCF (Maîtrises de sciences et techniques comptables et financières).

C’est une formation professionnalisée en deux ans qui a vocation à préparer aux métiers de l’expertise comptable et de l’audit mais aussi aux fonctions comptables, financières et de contrôle de gestion en entreprise. Le Master CCA appartient à un réseau national qui compte environ 40 formations du même type.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous fonctionnons avec deux promotions de 25-30 étudiants et nos premiers diplômés sont sortis en 1990. Plus de 650 étudiants sont donc passés par la MSTCF devenue Master CCA Dijon.

Quel est l’objectif de la formation ?

Nous souhaitons former des futurs professionnels de l’expertise comptable et de l’audit qui puissent allier de bonnes connaissances techniques avec une bonne culture généraliste en gestion. Pour ceux qui se destinent à l’expertise comptable notamment, l’expert-comptable est le conseil privilégié du chef d’entreprise et se doit donc d’avoir un socle solide de connaissances en gestion pour épauler le dirigeant.

Quels sont les points forts du programme ?

Outre les disciplines classiques organisées autour de trois pôles (compta/audit, matières juridiques, management) nos étudiants reçoivent un enseignement d’anglais tout en préparant le TOEIC mais aussi une formation axée sur la communication professionnelle et personnelle.

Les étudiants réalisent par ailleurs trois stages sur les deux années de formation, dont un stage de 4 mois en deuxième année, et bénéficient d’un suivi personnalisé par une série de cinq entretiens individualisés sur l’ensemble du parcours de formation.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants sont issus d’une licence d’Economie gestion, de classes préparant au DCG ou encore de cursus de type Ecoles de commerce.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant allie universitaires et professionnels. Les professionnels sont notamment très présents dans le cadre de la dernière année de formation en Master 2.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons des relations très étroites dans la mesure où les professionnels participent à nos enseignements, à nos jurys, accueillent des stagiaires. Les cabinets d’expertise comptable et d’audit viennent en outre présenter leurs activités et leurs perspectives de carrière et de recrutement aux étudiants tout au long de la formation.

De la même manière, les instances de la profession comptable (OEC, CNCC) conviennent régulièrement les étudiants du Master à des conférences ouvertes aux professionnels, parrainent la remise des diplômes, etc…

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nous nous efforçons de suivre le devenir de nos étudiants par le biais d’un annuaire des diplômés. La très grande majorité de nos diplômés débute sa carrière en cabinet puis au bout de quelques années soit décide de rester en cabinet soit de partir en entreprise après une première expérience en cabinet.

Parmi nos anciens, nous avons un très large éventail de situations : nous avons des anciens qui sont aujourd’hui à la tête de leur cabinet d’expertise-comptable, d’autres font carrière comme dans des cabinets d’audit anglo-saxons. En entreprise, certains ont intégré des directions comptables et financières de gros groupes, avec parfois des postes très spécialisés par exemple en consolidation, d’autres sont directeurs administratifs et financiers de PME régionales, d’autres enfin ont obliqué vers le contrôle de gestion, le secteur de la banque,…

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, notre formation est accessible dans le cadre d’une formation continue temps plein. Régulièrement des professionnels font le pas et rejoignent les jeunes en formation initiale. Cela fait en règle générale des mélanges d’une grande richesse dans la promotion.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Les liens étroits avec la profession nous permettent d’être en permanence à l’écoute des besoins des professionnels que nous rencontrons. De la même manière, les anciens, à la lumière de leur propre expérience, n’hésitent pas à nous faire savoir les points sur lesquels nous pourrions encore nous améliorer.

Enfin, l’appartenance du Master à un réseau nous permet d’avoir des échanges avec les collègues sur les initiatives développées par ailleurs et leur apport.

«La double compétence entreprises et marchés facilite et encourage des parcours de carrière variés dans la diversité des métiers et des fonctions du management», Philippe Protin, Responsable du Master Finance d’Entreprise et des Marchés, IAE Grenoble

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Finance d’Entreprise et des Marchés ?

Le Master Finance d’Entreprise et des Marchés de l’IAE de Grenoble existe depuis 1976, d’abord sous forme de DESS (Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées), puis sous forme de Master après la réforme des formations universitaires de 2004.

Il s’agit d’une formation généraliste, non spécialisée, mais complète qui prépare les étudiants à la diversité des métiers de la finance.

Combien avez-vous de promotions ?

Depuis la création en 1976, nous avons eu 37 promotions. Chaque année, il n’y a qu’une seule promotion d’environ 25 à 35 étudiants (en formation initiale ou continue).

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de permettre aux étudiants d’acquérir les compétences nécessaires à l’exercice de leurs futurs métiers. La double compétence entreprises et marchés facilite et encourage des parcours de carrière variés dans la diversité des métiers et des fonctions du management.

De fait, le programme est axé sur trois socles : 1/ fondamentaux et outils de la finance (méthodes quantitatives et informatiques), 2/ marchés financiers (avec une orientation utilisation des produits davantage que trading), et 3/ finance d’entreprise. Des mises en situation au travers de cas et un stage long de six mois complètent la formation théorique.

Quels sont les points forts du programme ?

Un contact étroit avec les entreprises et les marchés au travers d’un cycle de conférences (environ 50 heures). Les intervenants, pour l’essentiel parisiens, viennent compléter les connaissances théoriques par une mise en situation ou un partage d’expériences.

Quels sont les profils des étudiants ?

La formation est accessible en 2ème année directement à tout étudiant ayant une base solide en finance (niveau bac+4 minimum) mais aussi à des ingénieurs ou scientifiques fortement motivés, capables d’un apprentissage rapide des mécanismes financiers fondamentaux. La formation est ouverte aux étudiants étrangers.

Comment est composé le corps enseignants ?

En tant que formation universitaire, les enseignants sont tous enseignants-chercheurs, titulaires d’un doctorat en sciences de gestion. Ils font partie d’un laboratoire de recherche (CERAG) rattaché au CNRS ce qui permet une actualisation des contenus des programmes. Par ailleurs, de nombreux intervenants extérieurs viennent compléter les enseignements théoriques par un partage d’expérience, une conférence thématique ou l’animation d’un séminaire spécifique.

Quelles sont  vos relations avec les entreprises ?

Participations des entreprises au programme dans le cadre du cycle de conférences. Propositions de stages.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les débouchés de la formation sont variés du fait de sa double compétence. Les métiers les plus fréquents sont chargés d’affaires entreprises, gestionnaires d’actifs, analystes financiers, contrôleurs de gestion ou des risques, responsables middle ou back-office, trésoriers, directeurs financiers.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Les étudiants ayant suivis une formation continue sont intégrés au programme en formation initiale.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

La structure du programme fait l’objet d’une révision complète lors de chaque campagne d’habilitation auprès du Ministère. Par ailleurs, les contacts que nous avons avec les entreprises au travers des stages notamment, nous donnent l’occasion de vérifier l’adéquation entre la formation dispensée et les besoins du marché.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Capgemini : Directeur financier

Monsieur Aiman Ezzat est promu directeur financier du groupe Capgemini, à ce poste depuis le 13 décembre 2012, en remplacement de Monsieur Nicolas Dufourcq.

Il bénéficie d’une expérience de près de 20 ans au sein de Capgemini. Suite à l’acquisition en 2006 de la société de services informatiques indo-américaine Kanbay, il a pris la direction d’une nouvelle unité globale dédiée au secteur des services financiers dont 60% des 20.000 collaborateurs sont basés en Inde. Cette unité préfigure aujourd’hui un nouveau modèle industriel et commercial qui s’étend peu à peu à une large partie du groupe.

Aiman Ezzat, 51 ans, MBA de l’Anderson School of Management de l’UCLA (1991), mastère en ingénierie chimique de CPE Lyon (1983), a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2012 : Capgemini, directeur général de la division mondiale Services financiers.

* 2007-2008 : Capgemini, directeur des opérations de la division mondiale Services financiers.

* 2005-2007 : Capgemini, directeur adjoint de la stratégie.

* 2000-2005 : Headstrong, directeur général des opérations internationales, a exercé dans le secteur des services financiers en Asie, en Amérique du Nord et en Europe.

* 1991-2000 : Gemini Consulting (aujourd’hui Capgemini Consulting), responsable du secteur Chimie et Pétrole.

La Banque mondiale : Directeur général finance

Monsieur Bertrand Badré est nommé directeur général finance de La Banque mondiale, à compter du 1er mars 2013. Il est ainsi en charge de l’ensemble des dossiers financiers, ainsi que du département des services généraux. Ses responsabilités engloberont ainsi, outre les activités financières de la banque (finance institutionnelle et trésorerie), les fonctions de contrôle interne (gestion du risque et contrôle financier) et les financements concessionnels et partenariats mondiaux.

Bertrand Badré, 44 ans, ENA (1995), IEP Paris (1991), HEC (1989), maîtrise d’histoire de l’université Paris-IV Sorbonne (1989), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2012 : Société générale, directeur financier groupe.

* 2007-2011 : Crédit agricole, directeur financier, membre du comité de direction générale.

* 2004-2007 : Lazard Frères (à Paris), associé-gérant.

* 2003-2004 : Représentant personnel adjoint du président de la République française, Jacques Chirac, pour l’Afrique dans le cadre du G8, à ce titre rapporteur général du groupe de travail sur les nouvelles contributions financières internationales (rapport Landau).

* 2000-2002 : Lazard Frères, vice-président, puis directeur du bureau de New York.

* 1999-2000 : Lazard Brothers & Co (à Londres), directeur adjoint de la division Finance institutionnelle.

* 1995-1999 : Inspection générale des finances, inspecteur, chargé de plusieurs missions d’audit, de conseil et de contrôle interne.

* 1989-1995 : A commencé sa carrière comme assistant du directeur financier du groupe BFI-Ibexsa (devenu Avnet).


Comgest : Gérant-analyste sur les marchés asiatiques et émergents

Monsieur Emil Wolter est nommé gérant-analyste sur les marchés asiatiques et émergents au sein de Comgest, à ce poste depuis décembre 2012. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Vincent Strauss, président du directoire.

Il sera basé dans un premier temps, et pour quelques mois, à Singapour, avant de rejoindre l’équipe de Paris.

Emil Wolter, 37 ans, diplômé en économie financière de l’université de Londres (1999), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2012 : Macquarie (à Singapour), responsable des actions asiatiques.

* 2009-2011 : Royal Bank of Scotland (à Singapour), responsable des actions asiatiques.

* 2004-2008 : Polar Capital Partners (à Londres et à Singapour), directeur des marchés émergents.

* 1997-2004 : Pictet Asset Management (à Londres), gérant-analyste sur les actions asiatiques et émergentes.

* 1995-1997 : A commencé sa carrière comme analyste financier chez Datastream International.

A Plus Finance : Directeur de participations Transmission

Monsieur Grégoire de Castelnau est nommé directeur de participations Transmission d’A Plus Finance, à ce poste depuis juin 2012. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Niels Court-Payen, président cofondateur. Il est ainsi en charge des opérations de transmission.

Grégoire de Castelnau, 35 ans, CAPA, ESCP Europe (2001), DESS en droit des affaires et fiscalité de l’université Paris-XI, a réalisé le parcours suivant :

* 2005-2012 : Syntegra Capital, directeur de participations, sur des opérations et entreprises du secteur des services professionnels, de la distribution et de l’industrie.

* 2002-2005 : Linklaters, avocat d’affaires.

* Début de carrière comme avocat d’affaires chez Jones Day.

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«Le Mastère Spécialisé Audit & Conseil évolue, il fait face aux défis du changement et reste en adéquation permanente avec les besoins des entreprises», John Kennedy, Responsable Mastère Spécialisé Audit et Conseil , ESCP Europe

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Mastère Spécialisé Audit et Conseil ?

Le MS Audit & Conseil a été créé en 1986. Les diplômés se destinent à l’exercice de l’audit dans les cabinets internationaux, mais ils peuvent également préférer d’autres activités – conseil en cabinets spécialisés, fonctions dans les services financiers de grandes organisations et de banques, ou dans un département « audit interne » dans des sociétés multinationales.

Depuis 20 ans, l’environnement a vécu beaucoup de mutations – la mondialisation des affaires, les technologies de l’information, les réglementations et l’augmentation énorme des transactions en volume et en complexité… en n’oubliant pas la crise financière actuelle. Face à ces mutations, les grands cabinets internationaux s’adaptent sans cesse aux nouvelles exigences de leurs clients.

Le MS Audit & Conseil évolue également, il fait face aux défis du changement et reste en adéquation permanente avec les besoins des entreprises. Notre programme d’enseignement prend en compte les glissements de compétences et adopte une approche pluridisciplinaire et transversale, désormais demandée par le marché de l’emploi.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons une promotion chaque année. Le processus de sélection des candidats commence en avril et les cours en septembre.

Quel est l’objectif de la formation ?

Notre objectif est de donner une vue d’ensemble des missions d’audit et de conseil et de favoriser tant l’acquisition des outils techniques que les compétences décisionnelles qui permettent des prises de responsabilités immédiates dans un contexte international.

Quels sont les points forts du programme ?

Le cursus des études couvre deux grands axes :

Une formation économique générale donnant une connaissance du fonctionnement des entreprises, et les cours techniques de base en audit, comptabilité et finance, qui insistent sur la prise de décision, les systèmes d’information, l’information financière, les communications et les enjeux internationaux.

Le programme est axé sur des cas pratiques d’application. L’approche par les études de cas permet aux étudiants de travailler en petites groupes, de façon à ce qu’ils puissent réagir et arriver à des conclusions précises sur le problème. Cette approche est pratique et offre aux étudiants la possibilité de progresser dans les « communication skills ».

Quels sont les profils des étudiants ?

Les profils et parcours des étudiants sont divers – en éducation et en nationalité. Avec une promotion « mixte » – des ingénieurs, des universitaires avec des disciplines différentes, on essaie de simuler la vie professionnelle dans laquelle les équipes pluridisciplinaires sont obligées de travailler ensemble.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le programme est divisé en deux parties : de septembre à décembre quand les modules de base sont enseignés (l’audit, la comptabilité, la finance, droit et fiscalité etc.) et de mai à juillet quand les séminaires d’approfondissement sont assurés – (entre ces deux parties, les étudiants sont en stage).

Concernent les modules de base, l’enseignement est assuré par les professeurs permanents d’ESCP Europe. Pour les séminaires d’approfondissement, la plupart sont assurés par les représentants des cabinets, des banques ou des entreprises.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nos relations avec le monde professionnel sont étroites. Le corps enseignant, le bureau des relations d’entreprises, l’association des anciens élèves sont en contact régulièrement avec les entreprises et les cabinets.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Pas loin de 85 % des étudiants sont embauchés par les grands cabinets d’audit et conseil. Les autres par des entreprises multinationales ou le secteur financier.

Monsieur X, promotion 1991, est associé au cabinet PriceWaterhouseCoopers ; Monsieur Y, promotion 1992 est chef de mission auprès d’ACP (Autorité de Contrôle Prudentiel) de la Banque de France ; Monsieur Z, promotion 2005 est directeur d’un cabinet de conseil à Shanghai.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non, notre formation n’est pas accessible en formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Le Mastère Spécialisé Audit & Conseil évolue en faisant face aux défis du changement et reste en adéquation permanente avec les besoins des cabinets et des entreprises.

Il y a trois volets pour cette démarche : premièrement, les contacts avec les professions libérales (l’Ordre des Experts Comptables et La Compagnie des Commissaires aux Comptes) ; deuxièmement, les rencontres et les réunions avec les cabinets d’audit & conseil ; et troisièmement, les évaluations des cours par les étudiants.

Ces bases de donnés fournissent les informations sur les besoins des cabinets et des entreprises et les connaissances exigées par le marché de l’emploi.

«Nous avons des relations régulières avec des cabinets d’audit, les Big Four bien sûr mais aussi Mazars et Grant Thornton», Christian Moinard, Responsable de la majeure Contrôle de Gestion, Audencia Nantes

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master de la Majeure Contrôle de Gestion ?

La Majeure Contrôle de gestion et audit se positionne à la fois sur les métiers du contrôle de gestion et les métiers de l’audit externe et interne.  La mission du Master est de former des professionnels généralistes. C’est une majeure historique de l’école.

Combien avez- vous de promotions ?

Il y a 2 promotions par an. Je suis arrivé en 2008, cela fait 8 promotions déjà. Sur l’ensemble des deux promotions annuelles, nous avons environ 100 étudiants qui suivent la majeure.

Quels sont les points forts du programme ?

Le programme a plusieurs points forts.  La formation offre un premier socle  technique solide de bases comptables, d’analyse financière et de contrôle de gestion. Un deuxième socle apporte une dimension managériale ou méthodologique. Au delà de l’approche quantitative, les étudiants doivent comprendre la dimension stratégique de l’entreprise. Enfin un troisième socle est plus sectoriel et permet de comprendre les différents problèmes de contrôle de gestion selon le secteur d’activité comme par exemple la pratique du contrôle de gestion dans les organisations publiques.

Enfin nous formons également les étudiants aux approches des systèmes d’information utilisés dans le métier de contrôleur de gestion. On leur donne une culture des ERP. On essaie de leur donner une vision globale du système d’information d’une entreprise. Bien entendu, nous n’oublions pas de les former sur Excel qui reste incontournable.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants viennent de la grande école qu’ils ont intégrés soit après une prépa étudiantes ou en AST (Admission Sur Titre licence ou niveau master). Nous avons également des étudiants en parcours audit et expertise comptable qui font une double majeure finance et audit et contrôle de gestion. Cela permet d’avoir des équivalences DSCG.

Comment est composé le corps enseignants ?

Il est composé de 50 % de professeurs permanents de l’école qui sont anciens praticiens et chercheurs et  50 % de professionnels extérieurs. Dans les professionnels, nous avons des responsables de contrôle de gestion, des auditeurs Normes IFRS, des consultants en système d’information.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons des relations régulières avec des cabinets d’audit, les Big Four bien sûr mais aussi Mazars et Grant Thornton. Ils viennent souvent recruter à l’école. Nous avons également de nombreux anciens qui interviennent pour transmettre leur savoir. D’anciens étudiants nous envoient également des offres de stages.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

40 % s’orientent vers les métiers du contrôleur de gestion. 40 % s’orientent vers les métiers de l’audit type BIG 4 ou autres cabinets. Et 15 à 20 % se dirigent vers les métiers du conseil dans les  systèmes d’information pour améliorer le pilotage de la fonction finance.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non, la formation est ouverte uniquement en parcours initial.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous avons plusieurs vecteurs. J’attache une importance particulière à changer 20 % à 25% des programmes, des cas proposés, des intervenants, des intitulés des cours par an. Il s’agit de s’adapter en permanence aux  besoins d’embauches des étudiants. Les métiers changent beaucoup, les métiers sont évolutifs, on est passé d’un métier très technique vers une imbrication plus stratégique. Le contrôleur de gestion aujourd’hui est  plus business analyst que producteur de comptes. Les intervenants essaient de rester en contact étroit avec les entreprises en mobilisant leur réseau personnel ou en orientant leurs travaux de recherche sur des problématiques actuelles. Nous avons également des temps forts : 3 forums par an, dont 1 spécifique dédié à l’audit.

«Le programme permet une double compétence gestion de patrimoine / Immobilier d’investissements BtoB (unique en France)», Eric Pichet, Responsable Mastère Spécialisé Patrimoine et Immobilier, BEM Bordeaux

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Mastère Spécialisé Patrimoine et Immobilier ?

La première promotion est sortie en 1995, l’idée de mon prédécesseur (j’ai repris la direction du MS en 2000 à son départ en retraite) était de proposer un 3ème cycle dispensant une double spécialité en gestion de patrimoine et en Immobilier d’investissements BtoB.

Combien avez vous de promotions ?

17 promotions.

Quel est l’objectif de la formation ?

Former des gestionnaires de patrimoine ou banquiers privés avec une très bonne maîtrise de l’Immobilier et des professionnels de l’immobilier d’investissement BtoB(experts immobiliers, Assets Managers et analystes pour investisseurs) ayant une très bonne maîtrise des autres actifs et de l’environnement juridique et fiscal.

Quels sont les points forts du programme ?

La double compétence gestion de patrimoine / Immobilier d’investissements BtoB (unique en France), l’alternance cours/ stages et l’alternance Bordeaux (3 mois) et Paris (9 mois).

Quels sont les profils des étudiants ?

– BAC +5 ou BAC+4 + 3 ans d’expérience majoritairement (80%)pour pouvoir délivrer à toute la promotion (30 étudiants et 15 professionnels) le titre de Mastère Spécialisé.

– MASTER II en droit ou Ecole de commerce ou IEP, puis écoles d’ingénieurs ou MASTER I en droit

Comment est composé le corps enseignants ?

50% des cours sont assurés par des professeurs permanents de BEM, et 50% par des experts.

Quelles sont  vos relations avec les entreprises ?

Permanentes avec les grandes banques françaises qui sont les principaux employeurs en gestion de patrimoine.

Le Mastère Spécialisé est accrédité par la RICS (Royal Institution of Chartered Surveyors) la principale association mondiale des professionnels de l’Immobilier, qui dispose d’une charte royal edepuis 1868 et qui est basé à Londres, Via la RICS France (1 000 membres) nous sommes en relation permanente avec les employeurs de l’Immobilier d’investissement (je suis moi-même Fellow de la RICS…)

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

550 diplômés, banquiers privés principalement, environ 50 CGPI (le fondateur de CYRUS Gérard POIRELLE ou Bruno de GUILLEBON le fondateur de la Boétie patrimoine, etc.), dans l’Immobilier d’investissement.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui 15 professionnels par an, mais dans une seule promotion avec les étudiants ce qui permet des échanges intéressants.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous avons des contacts directs avec les diplômés qui participent systématiquement aux jurys de sélection, Comité d’amélioration et de perfectionnement académique une fois par an.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Société générale (SG) : Directeur mondial de l’audit

Madame Isabelle Guillou est promue directeur mondial de l’audit de la Société générale (SG), à ce poste depuis décembre 2012, en remplacement de Monsieur Bernard Salzmann.

Isabelle Guillou, 53 ans, a réalisé le parcours suivant :

* 2009-2012 : Société générale Bank & Trust Luxembourg, directeur général délégué.

* 2003-2009 : Société générale, adjoint au responsable mondial de la ligne métier des financements exports.

* 1987-2003 : Groupe Société générale, successivement à différents postes de management au sein de la direction comptable, de la direction des moyens de paiement et de la monétique, et de la direction des opérations de SG CIB.

* Début de carrière chez Price Waterhouse.

Safran : Directeur de l’audit et du contrôle interne

Monsieur Alex Fain est promu directeur de l’audit et du contrôle interne de Safran, à ce poste depuis décembre 2012, en remplacement de Monsieur Bertrand Delahaye. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Jean-Marc Forneri, président du comité d’audit et des risques.

Alex Fain, 58 ans, Mines Nancy (1974), a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2012 : Morpho (groupe Safran), directeur général délégué.

* 2006-2010 : Snecma (groupe Safran), directeur finances, stratégie, actions de progrès et secrétaire général.

* 1999-2005 : Snecma Services (groupe Safran), directeur des affaires économiques et financières, secrétaire général puis directeur général adjoint.

* 1992-1995 : Hispano-Suiza (groupe Snecma, devenu groupe Safran), directeur des affaires économiques et financières.

* 1981-1992 : Renault Trucks & Buses, différentes fonctions opérationnelles puis directeur des services économiques.

* 1977-1981 : Début de carrière chez Renault SA.

Meeschaert : Directeur de la gestion privée

Monsieur Maxime Vermesse a été nommé directeur de la gestion privée du groupe Meeschaert, à ce poste depuis mai 2012. Il est également membre du directoire.

Maxime Vermesse, 37 ans, a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2012 : EFG Banque privée France, directeur général.

* 2008-2010 : BNP Paribas Wealth Management Monaco, responsable Europe et Amérique latine, membre du comité exécutif.

* 2005-2008 : BNP Paribas Luxembourg, responsable du marketing et des marchés émergents pour la banque privée, membre du comité exécutif.

* 2001-2005 : BNP Paribas, inspecteur et chef de mission au sein de l’inspection générale.

Activa Capital : Directeur administratif et financier

Madame Samuelle Thevenet est nommée directeur administratif et financier d’Activa Capital, à ce poste depuis décembre 2012, en remplacement de Monsieur Amaury de La Porte du Theil. Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Michaël Diehl, partner.

Samuelle Thevenet, 36 ans, ESGF Paris, a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2012 : CM-CIC LBO Partners (groupe Crédit Mutuel – CIC), secrétaire général.

* 2007-2010 : Actem Partners (groupe Natixis), directeur administratif et financier.

* 2000-2007 : Constantin Associés (à Paris et à Londres, réseau Deloitte), manager audit et services transactionnels.

Tikehau Investment Management (Tikehau IM) : Directeur des investissements fonds ouverts et mandats

Monsieur Etienne Gorgeon sera nommé directeur des investissements fonds ouverts et mandats au sein de Tikehau Investment Management (Tikehau IM, groupe Tikehau), à compter du mois de janvier 2013.

Etienne Gorgeon, 40 ans, ESC Lille, a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2012 : Edmond de Rothschild Asset Management, chief investment officer (CIO) fixed income.

* 2005-2008 : Fortis, CIO de l’activité Global Credit Investment Grade.

* 2002-2005 : Axa IM, responsable de la gamme Absolute Return et Investment Grade.

* 1999-2002 : F&C (à Londres), gérant des portefeuilles Investment Grade et High Yield.

* 1997-1999 : A commencé sa carrière comme analyste crédit High Yield chez CDC Ixis Asset Management.

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«L’éventail des connaissances proposées permet à nos étudiants de répondre à la demande des secteurs de l’Assurance et de la Finance», Florence Legros, Directrice du Master Assurance et Gestion des Risques, Université Paris Dauphine

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Assurance et Gestion des Risques ?

Le DESS 218 « assurance et gestion du risque » a été créé en 2000. A cette époque, la Direction du Master s’est appuyée sur un noyau de professeurs spécialistes des questions liées à la gestion du risque au sein de l’Université Paris-Dauphine et sur un panel de professionnels de haut niveau, actifs dans les institutions et compagnies d’assurance de la place. Il est devenu « Master 218, assurance et gestion du risque » en 2005 dans le cadre de l’adéquation au système européen d’équivalence des diplômes de l’enseignement supérieur.

Depuis 2006 nous avons un accord avec Supélec qui permet à de futurs ingénieurs d’avoir une double formation.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons 13 promotions à ce jour. Nous avons célébré en octobre 2012 la 13è leçon inaugurale, prononcée par une personnalité reconnue du monde de l’assurance. C’est l’occasion, à chaque rentrée, d’accueillir la nouvelle promotion et de remettre les diplômes à la promotion sortante.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le Master « assurance et gestion du risque » a pour objectif de former des cadres de l’assurance, de la finance, du courtage, de la prévoyance, des mutuelles, …. Qui sauront appréhender, prévenir, contrôler, modéliser, financer et gérer tous les aspects du risque que ce soit les risques traditionnels physiques, les risques financiers mais aussi les nouveaux risques de type environnementaux et industriels.

Quels sont les points forts du programme ?

Le Master « assurance et gestion du risque » assure une formation universitaire de référence qui permettra au futur cadre de maîtriser le risque sous tous ses aspects financiers, économiques, industriels, environnementaux et sociétaux.

L’éventail des connaissances proposées, particulièrement ouvert, combine les notions de la théorie du risque, du droit et de l’économie de l’assurance, de la théorie et des outils de la finance comme de l’actuariat. Il aborde également les risques les plus variés que ce soit en finance ou en assurance à proprement parler.

Cette polyvalence permet à nos étudiants de répondre à la demande des secteurs de l’Assurance et de la Finance. Le diplôme propose une formation suffisamment large pour intéresser non seulement les sociétés d’assurance, de réassurance et de courtage, les mutualistes et les institutions de prévoyance mais aussi les banques et sociétés financières, les entreprises confrontées à différents risques suivant leur activité. Le haut niveau de l’enseignement permet à nombre d’étudiants d’intégrer des sociétés de conseil.

En outre l’accent est mis sur l’international par des cours en anglais, des voyages pédagogiques (la promotion actuelle prépare activement son séjour à Singapour), l’incitation aux stages à l’étranger.
Du point de vue du corps professoral, il y a certes prédominance de professionnels non académiques comme dans nombre de masters professionnalisant mais nous accordons un poids important à la formation académique de haut niveau permettant recul et adaptabilité dans un monde extrêmement évolutif.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants, français et étrangers, ayant validé un parcours Bac+4 sont issus de filières très diverses : mathématiques appliquées, Economie, Finance, Droit, Ecoles de commerce, Ecoles d’ingénieurs, instituts d’études politiques, universités étrangères…

Le cursus est également aménagé pour favoriser l’inscription des salariés en activité.

Comment est composé le corps enseignants ?

Il est composé de professeurs des universités, d’enseignants chercheurs, de professionnels de l’assurance non académiques de haut niveau en activité au sein de structures variées. C’est cette diversité qui fait la richesse reconnue et l’ouverture du programme.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le Master « assurance et gestion du risque » a noué dès son origine des partenariats officiels avec une soixantaine d’entreprises proches du secteur de l’assurance et de la gestion des risques. Ces partenariats assurent un soutien pédagogique (conférences, présentations métiers, accueil en stage…) et financier qui contribue largement à la réputation et à l’employabilité de nos promotions. Ils sont souvent représentés au Forum entreprises de Dauphine et dans les grands rassemblements du secteur.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos anciens assurent un réseau influent pour nos promotions au sein de leur entreprise. Par des propositions de stage ou d’emploi qu’ils nous diffusent, par leur témoignage lors des « présentations métiers » de nos partenaires, …

De leur côté, ils sont tenus informés des évènements du Master. L’association des diplômés du master a longtemps « vivoté » mais renaît aujourd’hui ce qui permettra un suivi de long terme de nos étudiants. A court terme, nous savons que les étudiants trouvent aisément un emploi à un salaire très confortable.

Les étudiants que nous avons suivis ont des emplois différents : ils ont pu fonder leur entreprise de communication aux investisseurs institutionnels, sont devenus actuaires, spécialistes value at risk, ou chargés de grands comptes dans une entreprise d’assurance ou encore ont intégré les inspections générales de grandes entreprises du secteur.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Pour l’instant seulement en formation initiale ; néanmoins les horaires ont été adaptés pour un accès aisé à des salariés actifs, en outre ceux-ci peuvent la faire financer dans le cadre du Fongecif . J’en profite pour vous livrer un « scoop » : dans le cadre de son institut de l’assurance, l’université Paris-Dauphine créée un executive MBA « Risk and insurance management » (RIM) qui sera tout entier dédié à la formation continue de cadres de haut niveau.

Comment procédez- vous pour faire évoluer votre programme ?

La direction du Master est attentive à garantir la parfaite adéquation des programmes avec l’actualité et l’évolution du secteur mais aussi avec l’évolution constante des techniques et des connaissances quant à la gestion des risques.

En période de croisière, un conseil d’orientation est réuni régulièrement. En période de préparation des plans quinquennaux durant lesquels nous revoyons en profondeur la maquette du master, le directeur multiplie les contacts et les prises de conseils.


Titulaire d’un doctorat de sciences économiques et agrégée de l’université, Florence Legros est professeur à l’université Paris-Dauphine. Recteur de l’académie de Dijon, chancelière de l’université de Bourgogne de 2008 à 2011, elle est régulièrement intervenue auprès d’organisations internationales (Banque Mondiale et commission européenne notamment) et d’entreprises ou d’institutions françaises en tant qu’experte en matière de retraite, d’épargne, de finance et de protection sociale. Elle a également été directeur-adjoint du CEPII de 2001 à 2003, vice présidente du CIREM (club d’information et de réflexion sur l’économie mondiale) et directeur adjoint du programme européen AIM (adéquation of pensions) de 2003 à 2008.

Spécialiste des questions relatives aux systèmes de retraites, à l’épargne et aux marchés financiers, elle a siégé au Conseil d’orientation des retraites au titre de personnalité qualifiée de 2000 à 2004. Elle a été nommée à la Commission économique de la Nation en 2007. Ses publications sur le thème des retraites sont nombreuses et variées.

«Notre objectif est avant tout de former des experts en audit, plus particulièrement en audit interne», Jacques Vera, Directeur du MSc Audit et Gouvernance des Organisations, IAE Aix en Provence

Est-ce que vous pouvez nous présenter le MSc Audit et Gouvernance des Organisations ?

Le MSc « Audit et Gouvernance des Organisations » (Désignation lors de sa création : « Dess Audit interne des Organisations ») a été crée en 1978. Ce programme a été la première formation en France à former des futurs auditeurs interne. Depuis sa création il est étroitement associé à l’Ifaci (Institut Français de l’Audit et du Contrôle Internes), association professionnelle de plus de 5000 adhérents, experts de l’audit et du contrôle interne.

Initialement organisé pour la formation à l’audit interne, il s’est transformé, il y a deux ans en un Master of Science (MSc). Cette évolution confère maintenant à ce MSc, une plus grande visibilité à l’international (environ 20% des participants sont d’origine étrangère) et un élargissement de ses domaines de compétences à des fonctions connexes à l’audit telles que le contrôle interne, le risk management, la qualité…

Combien avez-vous de promotions ?

Chaque année nous accueillons entre 30 et 40 étudiants.

Quel est l’objectif de la formation ?

Notre objectif est avant tout de former des experts en audit, plus particulièrement en audit interne mais également en audit externe pour les participants qui souhaitent débuter leur carrière professionnelles en cabinets. En fin de formation les participants peuvent également s’orienter vers des fonctions de contrôleur interne ou de risk managers.

Quels sont les points forts du programme ?

Plusieurs points forts du programme :

– Un étroit partenariat avec le monde professionnel de l’audit (de nombreux professionnels de l’audit interviennent dans le programme), ce qui assure une parfaite adéquation entre les enseignements dispensés et les besoins des entreprises en la matière.

– L’opportunité pour tous les participants de réaliser cette année universitaire en contrat d’apprentissage. La notoriété du programme permet, chaque année, aux participants de bénéficier de plus d’offres de contrat d’apprentissage que de participants(en moyenne une cinquantaine d’offres de nos entreprises partenaires sont à la disposition de nos étudiants).

Quels sont les profils des étudiants ?

Nous recrutons des étudiants (niveau Master 1 ou niveau Master 2) qui ont déjà un bagage minimum dans les disciplines du management (finance, comptabilité, contrôle de gestion, droit, système d’informations…)

Comment est composé le corps enseignants ?

A 90% il est composé par des professionnels de l’audit interne, de l’audit externe ou des métiers de la gouvernance, consultants ou exerçant leur activité dans des entreprises dans les métiers correspondants.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le programme est très étroitement associé au monde professionnel. D’une part par la reconnaissance que nous confère notre partenariat avec l’Ifaci, d’autre part par les relations directes qu’entretient la direction du programme avec les entreprises (le programme dispose d’un fichier d’environ 300 partenaires professionnels : services d’audit interne, de contrôle interne, de risk management et les cabinets d’audit externe et de consulting anglo-saxons et français).

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos participants intègrent, à l’issue de leur année de formation, soit des cabinets d’audit externe (Commissariat aux comptes ou consulting), soit les entreprises dans des fonctions de contrôle au sens large).

Chaque année le suivi mis en œuvre dans notre institut pour mesurer l’insertion professionnelle de nos diplômés atteste d’un taux variant entre 96% et 100%.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Bien que la formation soit plus particulièrement aménagée pour des étudiants en formation initiale, le programme est aussi ouvert à des participants en formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

De par les liens étroits avec le milieu professionnel de l’audit, nous sommes en permanence à l’écoute des évolutions des métiers concernés. Ceci nous permet de faire évoluer le contenu pédagogique du programme afin de former des profils qui correspondent exactement aux attentes des employeurs potentiels.


Biographie de Jacques Vera

Formation

Diplôme d’ingénieur de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industries de Strasbourg

Dess Audit interne des organisations de l’Iae d’Aix en Pce

Expériences professionnelles

4 ans en contrôle de gestion dans une entreprise industrielle

8 ans dans un cabinet de commissariat aux comptes et de conseil en gestion

Depuis 1994 directeur du master Audit interne des organisations à l’Iae d’Aix en Pce et consultant en audit interne, management des risques, qualité et gouvernance

Domaines d’enseignement et de recherche

Contrôle interne, management des risques, méthodologie d’audit, qualité, audit de filiales, sondages statistiques, système intégré de contrôle interne.