«Former des spécialistes du diagnostic patrimonial, c’est-à-dire des professionnels capables de réaliser un véritable bilan patrimonial», Michel Leroy, Responsable du Master 2 Ingénierie du Patrimoine, Université Toulouse 1 – Capitole

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Ingénierie du Patrimoine?

Le master 2 Ingénierie du patrimoine a été créé en 2000 et a accueilli sa première promotion en 2001. Il s’agissait de compléter l’offre de formation de l’Université qui ne présentait alors aucune formation spécialement dédiée à la gestion de patrimoine. Il convient de souligner que la formation est,  depuis 2004, proposée à distance (FOAD : Formation Ouverte A Distance) avec comme responsable pédagogique Moussa Thioye.

Combien avez-vous de promotions ?

Le Master 2 Ingénierie du patrimoine en formation initiale existe depuis 2001. Il a donc accueilli en septembre 2012 sa 12ème promotion. Le diplôme existe également en formation continue depuis 2010 et en formation à distance depuis 2004 (à raison d’une promotion par an).

Quel est l’objectif de la formation ?

Le master 2 Ingénierie du patrimoine (en formation initiale, en formation continue et en formation à distance) a pour objectif de former des spécialistes du diagnostic patrimonial, c’est-à-dire des professionnels capables de réaliser un véritable bilan patrimonial. Les étudiants sont donc formés sur les différents aspects de l’analyse patrimoniale (analyse juridique, fiscale, sociale et financière) ainsi que sur la dimension commerciale des fonctions auxquelles ils aspirent.

Quels sont les points forts du programme ?

Le Master 2 (en formation initiale, en formation continue ainsi qu’en formation à distance) dispense des cours fondamentaux du droit du patrimoine, de la construction d’allocation d’actif et de la protection sociale. Les étudiants du Master en formation initiale et en formation continue sont également formés à  l’apprentissage des techniques de l’analyse patrimoniale. Ainsi les étudiants sont évalués sur des études de cas et sur un bilan patrimonial.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants viennent pour l’essentiel  de Masters 1 en droit, et en particulier de Master 1 notarial. Le Master 2 en formation accueille des professionnels ayant minimum un titre Master 1 et une expérience professionnelle. La qualité de l’expérience professionnelle peut pallier l’absence de diplômes suffisants. Il en est de même pour le diplôme en FOAD (il est très fréquent, ici, de rencontrer des étudiants finançant eux-mêmes la reprise de leurs études, avec pour objectif une évolution de leur carrière – généralement au sein d’établissements bancaires – ou une reconversion professionnelle).

Comment est composé le corps enseignants ?

Il est composé (en particulier pour le M II en formation initiale et en formation continue) d’universitaires de renom [de l’Université de Toulouse I, mais aussi d’autres Universités : interviennent ainsi les directeurs du M II ingénierie du patrimoine de Rennes, de Strasbourg, de Dauphine, etc.] et de praticiens  confirmés de la gestion de patrimoine.

Quelles sont  vos relations avec les entreprises ?

Elles sont excellentes, car de nombreux professionnels interviennent dans le Master 2 dont la qualité est nationalement reconnue. En revanche, le service FOAD n’a pas, distinctement, de relation avec les entreprises puisqu’un service est dédié à cela pour tout l’établissement.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Le taux d’intégration des jeunes est très bon chaque année (plus de 66 % des jeunes ont trouvé un emploi avant la fin de leur stage de quatre mois minimum) Ils deviennent soit gestionnaire de patrimoine junior dans un réseau bancaire ou d’assurance, soit ils travaillent pour des gestionnaires de patrimoine indépendants.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Les modifications que le programme  a connues depuis  l’origine du diplôme trouvent leur origine à la fois dans  les propositions du corps professoral et des partenaires et dans les différentes évolutions du métier, du contexte économique et, surtout, de la législation depuis 2001.