Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Toyota Financial Services : Directeur des ventes et du marketing de Toyota France Financement

Monsieur Hervé Forzani est promu directeur des ventes et du marketing de Toyota France Financement au sein de Toyota Financial Services, à ce poste depuis septembre 2012. Il s’agit d’un poste nouvellement créé.

Hervé Forzani, 48 ans, diplôme en management et finances de l’université Paris-Dauphine, a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2012 : Toyota Motor Europe, general manager, market development, sales training, sales efficiency & sales customer satisfaction, puis general manager, sales operations – business area operations (2009).

* 2004-2008 : Toyota France, directeur des ventes et du réseau.

* 1989-2001 : Début de carrière chez Opel comme directeur du développement réseau.

Belambra : Directeur administratif et financier

Monsieur Lionel Gouget est nommé directeur administratif et financier de Belambra, à ce poste depuis janvier 2013, en remplacement de Monsieur Laurent Heckmann. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Olivier Colcombet, président du directoire.

Il est membre du comité de direction.

Lionel Gouget, 42 ans, EM Lyon (1992), a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2012 : Hersant Media, directeur financier.

* 2005-2008 : Hersant Media, directeur financier adjoint.

* 1996-2005 : Capgemini, successivement contrôleur de gestion, directeur financier, responsable du contrôle de gestion à la holding du groupe, et responsable du reporting global.

* 1992-1996 : A commencé sa carrière comme auditeur financier chez Deloitte.

Compagnie nationale des commissaires aux comptes : Vice-président du département des marchés financiers

Monsieur Jean-Pierre Letartre est nommé vice-président du département des marchés financiers de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, à ce poste depuis le 1er janvier 2013, en remplacement de Monsieur Gilles Hengoat.

Jean-Pierre Letartre, 56 ans, DEA droit des affaires, commissaire aux comptes, a réalisé le parcours suivant :

* Depuis 2008 : Ernst & Young, managing partner France, Luxembourg, Afrique francophone et Maghreb.

* 2005-2008 : Ernst & Young, directeur général France.

* 1994-2005 : Ernst & Young, responsable du développement et de l’animation des activités du groupe sur l’ensemble des bureaux en région.

* Depuis 1990 : Ernst & Young, associé.

* 1985-1990 : Ernst & Young, participe à la création du bureau pour la région Nord en 1986.

Heppner (groupe Finaltra) : Directeur administratif et financier

Monsieur Philippe Salzenstein est nommé directeur administratif et financier de Heppner (groupe Finaltra), à ce poste depuis janvier 2013, en remplacement de Monsieur Alain de Galbert.
Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Jean Schmitt, président-directeur général.

Il est ainsi en charge des directions financières, achats, infrastructures et juridique. Il est à ce titre membre du comité de direction générale.

Philippe Salzenstein, 49 ans, HEC, DESCF, a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2012 : Isoroy, directeur général adjoint.

* 2007-2010 : Isoroy, directeur administratif et financier.

* 2002-2007 : LSG Sky Chefs France, directeur général.

* 2000-2002 : LSG Sky Chefs France, directeur administratif et financier.

* 1996-2000 : Raychem, directeur financier.

* 1989-1996 : GlaxoWellcome, contrôleur de gestion.

* 1988-1989 : Ernst & Whinney, auditeur senior.

* 1987-1988 : Cour des Comptes au Sénégal, auditeur.

* 1985-1987 : Début de carrière chez Peat Marwick comme auditeur.

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« Les métiers de la banque et de l’assurance doivent évoluer »

Rencontre avec Anne Julien et André Marot, auteurs de « Marketing de la banque et de l’assurance » paru chez Dunod.

Anne Julien est professeur de marketing et titulaire de la chaire bancassurance à la Reims Management School.

André Marot est directeur associé et administrateur de l’Agence G et A Links, spécialisé dans le marketing et la communication en banque et assurance.

Comment évolue le marché de la banque assurance ?

Anne Julien : on constate des changements dans la distribution et des évolutions dans le comportement des consommateurs avec le développement d’internet. Il y a de nouveaux usages de consommation et de nouveaux parcours d’achat sur les produits banque et assurance.

André Marot : Internet a révolutionné le secteur. Les consommateurs ont des expériences très multi-canaux. Cela devient très complexe. Internet est un point de contact supplémentaire avec les clients pour les banques et les groupes d’assurance, qui s’ajoutent aux points de contact classiques toujours présents (TV, radio, conseillers en agences, conseillers au téléphone, etc.).

Quelles sont les conséquences pour les activités de la banque ou de l’assurance ?

Anne Julien : les métiers de la banque et de l’assurance doivent évoluer et s’inscrire dans ces parcours. C’est la concurrence entre les canaux… que l’on doit transformer en synergie pour éviter le cloisonnement au sein des entreprises. Tous les processus de vente doivent évoluer. Le vendeur doit devenir un expert pour offrir un degré de conseil et de relationnel supérieur et complémentaire à ce que le consommateur trouve sur internet.

André Marot : les investissements publicitaires dans la banque et assurance ont fortement augmenté ces dernières années, même s’il y a eu une pause en 2012. Il y a une concurrence importante. Les entreprises doivent trouver des points différenciants. Sur les Assurances vie et l’épargne par exemple il y a un enjeu important pour rendre les messages intéressants face au lissage vers le bas des rendements perçu par les consommateurs.

Quels sont les nouveaux enjeux pour la banque et de l’assurance ?

André Marot : il y a des opportunités sur le marché de la santé. Le marché n’est pas saturé. Avec le désengagement de la sécurité sociale, il y a également un potentiel pour l’assurance de la dépendance. Les bancassureurs, les assurances ont tous une offre d’assurance santé. C’est un secteur en croissance.

Anne Julien : Il y a un enjeu éthique. Les assurances doivent se recentrer sur leur métier. Les banques mutualistes doivent participer au développement avec des produits responsables. Il faut encourager un retour à l’essence même du métier de banquier.

A qui s’adresse votre livre ?

Anne Julien : notre ouvrage s’adresse aux dirigeants qui veulent prendre du recul face aux évolutions du secteur et aux fonctions marketing et de vente comme les chefs de produits, les responsables marketing, les conseillers de clientèles, les directeurs d’agence qui veulent enrichir leur métier d’idées et de pratiques nouvelles.

Pour commander l’ouvrage => Cliquez-ici.


Biographie des auteurs

Anne Julien – Professeur de marketing, titulaire de la chaire Bancassurance à la RMS. Elle est également consultante. Elle a été directeur associé d’un réseau de concessions Apple pendant 10 ans, elle a animé un réseau de consultants-formateurs.

André Marot – Directeur associé et administrateur de l’Agence G et A Links, spécialisée dans le marketing et la communication dans le secteur des services et plus particulièrement dans le monde de la Banque et de la l’Assurance.

« L’objectif principal est de former les leaders de demain », Laurent Choain, Chief HR Officer, Groupe Mazars

Pourquoi avoir décidé de créer votre propre MBA « The Next MBA » ?

Il s’agissait de créer un nouveau type de MBA pour l’éducation au management. Il y avait un vrai besoin chez Mazars de développer des communautés de leaders, pas seulement des individualités brillantes.

Nous avons de nombreux talents à former et il nous fallait une approche spécifique pour renforcer leurs compétences transversales.

Est-ce que c’est le rôle d’un cabinet d’audit de créer une formation ?

Il y a une longue tradition de formation dans les cabinets. Ils ont souvent été pionniers dans l’éducation. Depuis 20 ans, le monde de l’éducation au management est dominé par les business schools. Mais il ne faut pas oublier qu’il y a de vraies initiatives d’universités d’entreprise comme ont pu le faire Total, EDF ou encore Saint-Gobain, avec une volonté d’excellence. Mazars s’inscrit dans cette logique.

Quel est l’objectif de cet executive MBA ?

L’objectif principal est de former les leaders de demain. Il s’adresse à des dirigeants très confirmés ou de hauts potentiels sur le point de devenir dirigeant. Pour l’instant il est ouvert uniquement aux collaborateurs de Mazars mais à partir d’octobre il sera accessible à d’autres entreprises.

Quelles sont les 6 autres entreprises participantes?

Mazars initie le projet, mais d’autres entreprises vont nous rejoindre comme Altran ou encore Linkedin. Dans chaque promotion il y a aura 6 entreprises qui enverront chacune jusqu’à 5 étudiants.

Pourquoi ne pas l’avoir affilié à une école ?

Je l’ai déjà fait, plusieurs fois, dans le passé. Le modèle a des limites. Les offres proposées aujourd’hui par les écoles ne sont pas adaptées à nos besoins. Il y a une offre pléthorique de MBA sur le marché, mais pas forcément proposée pour les bonnes raisons. Les offres de formation des écoles sont également désormais très chères surtout quand vous avez plus de 100 collaborateurs à former.

Quels sont les points forts du programme ?

Il y aura 8 sessions réparties sur 2 ans dont 4 en Europe. Les professeurs viennent de tous les pays et des meilleures écoles. Nous avons sélectionné les meilleurs spécialistes sur chaque domaine. Tous les cours ont pour point commun de donner une approche stratégique du management et de la transformation de l’entreprise tout en cultivant le leadership des participants. J’insiste mais il ne s’agit pas d’un MBA spécialisé sur nos métiers de l’audit et de l’expertise.

Est-ce qu’il s’agit de concurrencer les formations existantes ?

Ce n’est absolument pas une initiative contre les écoles. Nous sommes des anciens, à la fois diplômés, mais aussi profs et anciens dirigeants de grandes écoles à l’initiative de ce projet. Nous connaissons ce métier. Nous n’avons pas d’objectif commercial. Il s’agit plutôt d’apporter une réponse adaptée à nos besoins. On a le soutien de très nombreuses entreprises.

Bibliographie

Laurent Choain est Chief HR Officer du Groupe Mazars, le seul groupe international d’origine non anglo-saxonne d’audit et de conseil. Mazars est une coopérative de 750 associés dont les 15,000 professionnels agissent de manière intégrée dans 70 pays.

Son expérience professionnelle combine des responsabilités de direction des ressources humaines dans de grandes entreprises françaises et internationales (VP Education & Development du Groupe Kempinski Hotels & Resorts, Directeur des Ressources Humaines du Groupe Caisse d’Epargne, Directeur de la Gestion des Dirigeants et du Développement du Management de BPCE), de conseil de direction et d’entrepreneur.

Diplômé de l’IAE de Paris I Panthéon Sorbonne et de l’Ecole Supérieure de Commerce de Reims, Laurent Choain est par ailleurs depuis 1991 impliqué dans le développement de l’éducation au management, au travers d’activités d’enseignement et de direction dans les universités et les business schools européennes – en particulier Reims Management School dont il a dirigé l’Executive Education et les programmes post-graduate, de création ou de développement d’universités d’entreprise (Caisse d’Epargne, Kempinski Hotels & Resorts, Mazars, UCANSS, Cap Gemini, Somfy…), de recherche (LARGEPA) et de représentation institutionnelle (membre du board de l’EFMD et de la commission ministérielle pour l’évaluation des formations et diplômes de gestion).

Laurent Choain est membre partenaire du Cercle du Leadership dont il a contribué à la création et président du Cercle de la Prospective RH.

Dossier Audit & Conseil 2013 – Découvrir les métiers et les formations

Pour découvrir l’audit et le conseil en cabinet, rien de tel qu’un stage en cabinet pour découvrir leurs différents métiers avant de vous engager plus fermement sur vos premières saisons. Les principaux cabinets d’audit proposent chaque année des centaines de stages pour leurs différents activités : audit, transaction services, conseil et expertise comptable.

Mazars a prévu 200 stagiaires et apprentis en 2013. Ils recrutent des stagiaires pour des durées de trois à six mois, à partir de janvier, mars ou septembre, selon les calendriers des écoles ou des universités.

En 2013 KPMG va recruter 600 stagiaires et apprentis. De janvier à mars l’intégration des stagiaires se fera pour l’année en cours dans les métiers de l’expertise comptable et du conseil et pour l’année suivante pour les métiers de l’audit. Les stages durent de 6 mois à un an. KPMG propose également de l’alternance pour les métiers d’expertise comptable et d’audit. Mais les recrutements se font en fonction du type d’alternance.

PwC a annoncé pour 2013 plus de 380 stages. Ernst & Young devrait être sur les mêmes volumes qu’en 2012 soit 600 stagiaires.

Pour vous accueillir, certains cabinets ne lésinent pas sur les moyens. Deloitte a ouvert le 136, un nouvel espace entièrement dédié au recrutement. Cet espace est « un lieu cosy où les candidats peuvent lire la presse, se connecter en Wifi ou encore boire un café, tout en côtoyant d’autres postulants » selon Jean-Marc Mickeler, associé et responsable de la marque employeur Deloitte.

Ernst & Young a mis en place un assessment center » pour évaluer le potentiel de ses futurs stagiaires.

Pour découvrir les principaux métiers de l’audit et des avis de professionnels :

Auditeur assistant

Avis de François Ledda, Auditeur Assistant, KPMG Luxembourg

Le métier d’auditeur consiste à donner une assurance quant à la validité des comptes pour les investisseurs présents et futurs de la société auditée.

Auditeur financier

Avis de Romain Agopoff, Auditeur financier, Tuillet Audit

Le métier d’auditeur consiste à donner une assurance quant à la validité des comptes pour les investisseurs présents et futurs de la société auditée.

–  Consultant transaction services

Avis de Emmanuel Forgeot d’Arc, Consultant transaction services

Le métier de consultant en transactions suppose de la lucidité et de bonnes compétences techniques.

Consultant en organisation

Avis de Mouez Gaaloul, Consultant en organisation, PriceWaterhouseCoopers Advisory

Être consultant en management c’est aider les entreprises à transformer en leviers de croissance.

Nous avons sélectionné quelques formations intéressantes pour bien démarrer sa carrière en audit et des avis d’anciens :

Mastère spécialisé audit / Conseil, ESCP Europe

Avis de Thomas Laborey, Promotion 1995, dirige le pôle secteur public d’un cabinet de conseil en management

Les intervenants sont très divers. Il y a des enseignants chercheurs, des professionnels en poste… Il y a un effort contestant d’amélioration de la formation.

Master Finance et Stratégie Sciences Po, IEP Paris

Avis de Vianney Cimetière, Promotion 2004, Manager dans un cabinet de conseil en management et en organisation

Le degré de spécialisation des intervenants rend le master très professionnalisant, et ce dès le premier semestre.

Master Grande Ecole filière contrôleur de gestion / audit, Audencia

Avis de Charles MISSEGHERS, Promotion 2001

Les intervenants (de l’époque) avaient à cœur de positionner le CDG comme une composante active et non passive de l’activité de l’entreprise.

Master comptabilité, contrôle, audit, IAE Clermont Ferrand

Avis de Florian POUILLY, Promotion 2010, Auditeur/Contrôleur de gestion

C’est une bonne formation dans l’ensemble qui permet de voir pas mal de choses. Pour moi il est vraiment préférable de faire cette formation en alternance.

Master 229 Audit and Financial advisory, Université Dauphine Paris

Avis de Charles-Etienne Suet, Promotion 2005-2006, Senior chez Ernst & Young Paris

Ce master m’a permis de développer des compétences techniques solides et des méthodes de travail pratiques adaptées aux métiers d’auditeurs.

>> Interview de Jean-François Casta, Responsable du Master 229 Audit and Financial Advisory, Université Paris Dauphine

Le programme du Master s’est adapté aux évolutions du marché de l’audit, tout en conservant un positionnement spécifique.

>> Les salaires dans l’audit

Les salaires dans l’audit

Une étude de rémunération du cabinet Hays, fin février 2012 révèle les salaires perçus par les profils juniors (jusqu’ à 4 ans d’expérience) dans le secteur de l’audit/conseil/ expertise :

Les salaires des profils juniors varient en fonction des régions.


Auditeur junior (< à 1 an d’expérience)

• IDF : 28 000 / 35 000 €
• Nord Est : 23 000 / 35 000 €
• Nord Ouest : 19 000 / 32 000 €
• Sud Est : 20 000 / 32 000 €
• Sud Ouest : 20 000 / 32 000 €

Assistant comptable (< à 2 ans d'expérience)

• IDF : 18 000 / 27 000 €
• Nord Est : 18 000 / 24 000 €
• Nord Ouest : 16 000 / 26 000 €
• Sud Est : 17 000 / 24 000 €
• Sud Ouest : 16 000 / 24 000 €

Expertise comptable diplômé (< à 5 ans d'expérience)

• IDF : 37 000 / 55 000 €
• Nord Est : 38 000 / 56 000 €
• Nord Ouest : 32 000 / 65 000 €
• Sud Est : 38 000 / 60 000 €
• Sud Ouest : 36 000 / 55 000 €

Gestionnaire paie junior (< à 2 ans d'expérience)

• IDF : 24 000 / 29 000 €
• Nord Est : 18 000 / 29 000 €
• Nord Ouest : 18 000 / 26 000 €
• Sud Est : 18 000 / 28 000 €
• Sud Ouest : 17 000 / 27 000 €

Assistant juridique

• IDF : 28 000 / 45 000 €
• Nord Est : 19 000 / 33 000 €
• Nord Ouest : 18 000 / 33 000 €
• Sud Est : 18 000 / 30 000 €
• Sud Ouest : 18 000 / 30 000 €

Dossier Audit & Conseil 2013 – Des opportunités pour les jeunes diplômés et les expérimentés sur certaines compétences

Dans un contexte de recrutement tendu pour les jeunes diplômés et les expérimentés, les cabinets d’audit font figure d’exception et annoncent encore des chiffres réjouissants, certes. Les cabinets d’audit ont prévu de recruter encore cette année de nombreux jeunes diplômés mais également des profils expérimentés.

Pour 2013 c’est plus de 5000 recrutements annoncés par les principaux cabinets d’audit.

PwC prévoit d’embaucher 1100 collaborateurs en 2013 dont 500 jeunes diplômés et un peu plus de 200 expérimentés pour des postes d’auditeurs financiers, de consultants en management, de consultants en stratégie, d’avocats juristes ou fiscalistes, d’analystes en transactions et d’experts comptables ou en formation d’expert comptable.

Pour Deloitte c’est 1200 recrutements planifiés sur l’année dont 800 jeunes diplômés dans l’ensemble de ses activités d’audit, de conseil, de transaction services, d’expertise comptable, de conseil juridique et fiscal. Pour les jeunes diplômés Deloitte recherche exclusivement des étudiants Bac +5 issus d’écoles de commerce, d’écoles d’ingénieurs ou d’universités. Pour les profils expérimentés c’est plus de 400 recrutements prévus.

Le cabinet d’audit et de conseil Mazars va recruter 400 collaborateurs en 2013 dont 300 jeunes diplômés. Les postes seront à pourvoir dans l’audit financier, le conseil en organisation et management, l’audit et le conseil en systèmes d’information, l’accompagnement comptable et financier.

KPMG annonce le chiffre de 1350 recrutements pour 2013 donc 750 CDI jeunes diplômés et expérimentés. KPMG recrutera essentiellement des auditeurs, des consultants pour l’activité advisory et des experts comptables conseil.

Ernst & Young devrait rester sur les mêmes tendances que 2012 avec plus de 700 jeunes diplômés et 100 expérimentés.

À lire

”L’objectif principal est de former les leaders de demain”, Laurent Choain, Chief HR Officer, Groupe Mazars.

« La concurrence est très importante entre les candidats qui ont trois à quatre saisons d’audit pour les postes en entreprise », Sophie Joannes, Manager de l’équipe Audit, Conseil et Expertise de Fed Finance.

« Pour l’instant nous constatons surtout des recrutements initiés suite à des remplacements, plutôt qu’à des créations de postes », Béatrice Boiteau, National Business Manager chez Hays en Audit & Expertise Comptable.

« Pour l’instant nous constatons surtout des recrutements initiés suite à des remplacements, plutôt qu’à des créations de postes », Béatrice Boiteau, National Business Manager chez Hays en Audit & Expertise Comptable

Quelles sont vos anticipations 2013 pour les recrutements de profils expérimentés en audit & conseil ?

Pour l’instant nous constatons surtout des recrutements initiés suite à des remplacements, plutôt qu’à des créations de postes. Nous sommes plus missionnés sur des recrutements de profils auditeurs qui ont 2 ou 3 saisons que sur des profils très expérimentés. Il y a beaucoup moins de turnover chez ces derniers.

Est-ce que vous notez des tendances spécifiques en IDF ?

Oui, il y a davantage de postes spécifiques sur Paris, qui concernent des spécialités en groupes étrangers, en systèmes d’informations ou en M&A.

Est-ce que vous constatez des évolutions dans les demandes des cabinets ?

Assez peu, de manière générale. Ce qu’on peut dire c’est que les recruteurs sont plus prudents, donc les process de recrutement sont plus longs. Ils sont très exigeants sur la définition des profils même si par la suite ils vont assouplir certains critères comme la maîtrise de l’anglais par exemple. Du côté des rémunérations proposées, les niveaux restent assez stables.

Quelles sont les perspectives en dehors des BIG Four pour les expérimentés ?

En audit, il ne faut pas oublier les cabinets d’expertise comptable, même si les volumes sont moins importants. Ils recrutent aussi des auditeurs. Une grande majorité des cabinets se structurent en audit et ils ont des besoins sur ces métiers. Il risque d’y avoir du mouvement cette année, d’autant plus que la profession s’est nouvellement ouverte au démarchage.

Quelles sont les attentes des candidats expérimentés aujourd’hui ?

Il y a une vraie attente chez les auditeurs de réduire leurs déplacements professionnels. C’est souvent l’une des raisons qui les oriente vers les entreprises après plusieurs années passées en cabinet d’audit. Il faut savoir que plus de 50% des profils auditeurs en cabinets évoluent vers des postes en entreprise comme auditeur interne ou adjoint au DAF….Le métier d’auditeur est très prenant, et les femmes qui occupent cette fonction doivent pouvoir concilier leur métier avec leur vie de famille.

Est-ce que vous faîtes les mêmes constats sur les métiers du conseil ?

Nous gérons des profils en conseil, aussi bien en stratégie qu’en management. En stratégie, les recrutements sont plus tendus alors qu’en management on constate encore du mouvement sur des profils seniors et seniors managers.

Certaines compétences sont très recherchées par des cabinets de niche, tels qu’en réglementation ou en achats. Tous les profils certifiés sont également très demandés comme en Lean Management par exemple.

« La concurrence est très importante entre les candidats qui ont trois à quatre saisons d’audit pour les postes en entreprise », Sophie Joannes, Manager de l’équipe Audit, Conseil et Expertise de Fed Finance

Est-ce que vous constatez des créations de postes sur les profils expérimentés en audit ?

En audit, il y a un grand nombre d’ouvertures de postes chaque année en raison d’un fort turnover sur ces fonctions. En effet, après chaque saison, on note un grand nombre de départs de profils expérimentés (trois années passées en cabinets d’audits) au profit très souvent de l’entreprise. Nous sommes d’ailleurs généralement sollicités par nos clients pour des demandes de candidats ayant plus de trois années d’expérience pour des postes en finance d’entreprise.

Comment expliquez-vous ces mouvements des profils expérimentés vers l’entreprise ?

La majorité des candidats que nous rencontrons ne veulent plus faire de cabinets d’audit et préfèrent rejoindre le monde de l’entreprise.

En effet, les profils d’auditeurs externes sont fortement appréciés par les entreprises grâce à leur polyvalence, leur adaptabilité et leur ouverture d’esprit. De ce fait, ils peuvent donc prétendre à des postes de contrôleurs de gestion, contrôleurs financiers, consolideur, auditeur interne ou encore responsable administratif et financier…

Qu’est-ce qui va faire la différence pour décrocher un poste en entreprise ?

La polyvalence de leurs profils, appréciée par les sociétés, leur permet souvent ce passage en entreprise. Cependant, nombreux sont ceux qui sont à l’écoute du marché après trois à quatre saisons d’audit et c’est donc souvent la personnalité et le potentiel évolutif du candidat qui fait la différence quelque soit l’évolution choisie par le candidat en finance d’entreprise.

Est-ce que vous voyez beaucoup de passages de l’audit en cabinet vers l’audit interne en entreprise ?

L’audit interne n’est pas le poste le plus convoité après un passage en cabinet car il faut savoir qu’on fait aussi beaucoup de déplacements en audit interne. Et c’est aussi l’une des raisons qui poussent les auditeurs externes à s’orienter en entreprise car en cabinet d’audit, les déplacements peuvent représenter plus de la moitié du temps d’un auditeur.

Est-ce que certains continuent tout de même dans l’audit ?

Oui, certains continuent et peuvent évoluer dans des plus petits cabinets sur de l’audit ou du conseil. D’autres choisissent également de créer leur propre cabinet.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

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BRED Banque populaire (groupe BPCE) : Directeur financier

Monsieur Olivier Lendrevie est promu directeur financier de la BRED Banque populaire (groupe BPCE), à ce poste depuis janvier 2013. Il est ainsi en charge de l’ensemble composé de la BRED et de ses filiales. Il s’agit d’une création de poste. Il intègre en outre le comité exécutif de la banque.

Olivier Lendrevie, 39 ans, HEC, a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : BRED, conseiller de la direction générale.

* 2009-2012 : BCI, directeur général adjoint.

* 2008-2009 : Consultant indépendant notamment auprès du groupe BPCE.

* NC-2008 : GMAC-ResCap (société de crédit immobilier devenue Ally Financial), successivement directeur de la stratégie et des investissements (à Londres), et directeur France.

* 1996-NC: A commencé sa carrière à la BRED en tant que responsable de la gestion financière.

Capgemini : Directeur général de la business unit Financial Services Global

Monsieur Thierry Delaporte est promu directeur général de la business unit Financial Services Global de Capgemini, à ce poste depuis le 18 janvier 2013, en remplacement de Monsieur Aiman Ezzat.

Il est ainsi en charge de l’unité mondiale dédiée au secteur des services financiers.

Thierry Delaporte, 45 ans, maîtrise de droit de l’université Paris-Sorbonne, maîtrise de sciences politiques de l’IEP Paris, a réalisé le parcours suivant :

* 2011-2013 : Capgemini, directeur des opérations et des ventes de l’entité Application Services One.

* 2009-2010 : Capgemini, directeur financier des activités d’outsourcing.

* 2005-2008 : Capgemini, directeur financier pour l’Amérique du Nord.

* 2003-2005 : Capgemini, directeur financier Europe du Sud.

* 2002-2003 : Capgemini, directeur financier et des opérations pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

* 2000-2002 : Capgemini, directeur financier pour l’Asie-Pacifique.

* 1997-2000 : Capgemini, directeur financier pour la Suisse et l’Autriche.

* 1995-1997 : Sogeti (groupe Capgemini), auditeur interne.

* 1992-1995 : A commencé sa carrière comme auditeur senior chez Arthur Andersen, à Paris et Londres.

Ashurst Paris : Counsel au sein de l’équipe Banque et finance

Madame Asdrig Bourmayan est nommée counsel au sein de l’équipe Banque et finance d’Ashurst, à ce poste depuis janvier 2013.

Elle rejoint ainsi le groupe Marchés et Produits dérivés au sein du département Banque et Finance. Ce recrutement traduit la volonté d’Ashurst de renforcer la pratique Dérivés, réglementation financière et émissions de produits structurés tant en France qu’à l’international. L’équipe, créée à Paris en 2007, est animée par Julien Bacus et Hubert Blanc-Jouvan.

Asdrig Bourmayan, DEA de droit des affaires de l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, LLM de l’université de Widener (Delaware, Etats-Unis), membre du Barreau de Paris depuis 1999, solicitor of the Senior Courts of England and Wales, a réalisé le parcours suivant :

* 2007-2012 : Natixis Corporate Solutions, general counsel.

* NC-2007 : A notamment exercé chez Linklaters à Londres et à Paris, puis chez Latham & Watkins, où elle intervenait en conseillant des établissements financiers et des corporates sur des opérations de marchés de capitaux et de financements structurés.

Rentabiliweb Group : Directeur administratif et financier

Monsieur Nicolo Horel est promu directeur administratif et financier de Rentabiliweb Group, à ce poste depuis janvier 2013. Il est ainsi en charge de la direction des services financiers de l’ensemble du groupe et de ses 19 filiales.

Il aura également pour mission d’accompagner le groupe dans la définition de sa stratégie. Enfin, il est chargé de la structuration financière et juridique de l’établissement de paiement du groupe : Be2bill. Il intègre le comité opérationnel.

Nicolo Horel, 31 ans, Rouen Business School (2007), études en droit des affaires à l’université de droit de Rouen (2007), a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2013 : Rentabiliweb Group, directeur administratif et financier adjoint.

* NC-2010 : Consultant chez Ernst & Young et PSA Peugeot Citroën.

Natixis : Secrétaire général des services financiers spécialisés

Monsieur Nicolas Homassel est promu secrétaire général des services financiers spécialisés de Natixis, à ce poste depuis janvier 2013. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Gils Berrous, membre du comité de direction générale, en charge du pôle Services financiers spécialisés.

Nicolas Homassel, 50 ans, HEC (1984), a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2013 : Natixis Private Equity (groupe BPCE), directeur général, parallèlement directeur exécutif de la stratégie de Natixis.

* 2002-2010 : Natexis Banques populaires, responsable des opérations de croissance, puis directeur exécutif de la stratégie de Natixis.

* 1990-2002 : Natexis Investissement, diverses fonctions de private equity dont celle de directeur associé.

* 1986-1990 : Début de carrière à la Banque française du commerce extérieur (BFCE, fusionnée en 1996 avec le Crédit national pour créer Natexis, aujourd’hui Natixis) comme chargé de clientèle entreprise.

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« Il est quasiment impossible d’avoir un poste dans un hedge fund à la sortie de l’école », Sebastien Laye, auteur de « Stratégies d’investissements. Les secrets de la fortune des hedge funds »

Rencontre avec Sébastien Laye, auteur de « Stratégies d’investissements. Les secrets de la fortune des hedge funds ». Sébastien Laye a travaillé pour le hedge fund Proxima Alfa à New York et sa firme Laye Holdings a conseillé de nombreux fonds new yorkais.

Quelles ont été vos motivations pour écrire ce livre ?

Ma première motivation était d’ordre technique. J’ai vu qu’il n’y avait pas d’ouvrage en français qui présente concrètement ce qu’on fait dans un hedge fund. Il n’y a que des ouvrages généralistes. Je voulais expliquer les stratégies suivies par les hedge funds avec des cas pratiques issus de ma propre expérience. Je l’ai enrichie d’interviews avec des gérants. Ma deuxième motivation était plutôt d’ordre politique. Les hedge funds sont méconnus en France et peu présents. Pourtant on a fortement besoin de leur capital pour développer nos entreprises.

Quelles sont les stratégies d’investissements que vous avez retenues ?

Il s’agissait de présenter les stratégies concrètes des investisseurs. 80 % des stratégies utilisées par les hedge funds sont couvertes. Je présente à la fois les stratégies actions, les stratégies liées au monde du crédit, au contrôle des entreprises ou encore les stratégies macro qui privilégient l’investissement sur les monnaies. Pour illustrer ces stratégies, j’ai interviewé des gérants reconnus comme Guy Wyser-Pratte qui est un investisseur activiste. Il s’était surtout fait connaître pour sa tentative de prise de contrôle du groupe Lagardère. La personnalité du gérant est très importantes dans le monde des hedge funds. On investit avant tout avec une personne.

Comment évolue le secteur des hedge funds ?

C’est un secteur qui a souffert de la crise financière. Il y a eu beaucoup de fermetures de fonds. Mais aujourd’hui il y a un retour en force des hedge funds. C’est très facile de démarrer un hedge fund. Le modèle économique est assez proche de l’univers des start-up.

Est-ce que les hedge funds ont vraiment la culture du secret ?

Non c’est plus un fantasme. La raison principale de cette culture du secret c’est que les hedge funds n’ont pas le droit de faire de la publicité. Les rencontres avec les investisseurs sont uniquement privées à la différence d’une société de gestion classique qui peut communiquer dans un journal comme Les Echos.

Pourquoi les hedge funds font rêver les étudiants de finance ?

Il y a les mauvaises raisons comme la rémunération. Or ce n’est plus vrai. Les marchés sont très difficiles. Par contre il y a plusieurs bonnes raisons. Les hedge funds sont de vraies structures entrepreneuriales. C’est le seul endroit où vous pouvez investir sans avoir à subir les réglementations imposées aux banques.

Quels sont vos conseils pour intégrer un hedge fund ?

Il est quasiment impossible d’avoir un poste dans un hedge fund à la sortie de l’école. Il faut savoir que les hedge funds sont orientés vers la performance. Ils ne cherchent pas quelqu’un qui a les meilleurs diplômes. Il faut prouver qu’on peut faire de l’argent. Moi j’ai démarré dans le monde du crédit aux entreprises avant de rejoindre un fond d’investissement dédié à la dette. Par contre pendant l’entretien, j’ai su les convaincre sur mes stratégies d’investissements. Il faut savoir également que le gros des opportunités est à New York ou à Londres. Mais avec la création des fonds européens UCITS, il y a aussi des fonds intéressants à Paris.

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Sébastien Laye dirige une société d’investissement et de conseil en fusions acquisitions/private equity dont il est le fondateur, Laye Holdings (New York), après avoir notamment travaillé pour le hedge fund Proxima Alfa à New York. Il est franco-américain, diplômé d’HEC, Sciences Po, Droit.