Quel recruteur en banque de réseau ? Découvrez le Crédit Coopératif avec un Chargé de Mise en place SEPA.

« Pour moi, le Crédit Coopératif a une réelle force humaine », Avis Anonyme, Chargé de mise en place SEPA.

Ma fonction au sein du Crédit Coopératif est « chargé de mise en place SEPA », ce poste consiste à contacter nos clients réalisant des prélèvements pour leurs expliquer et les accompagner dans les évolutions liées au SEPA qui rentre en vigueur au 01/02/2014.

Ce rôle est important car le SEPA bouleversent les habitudes françaises en terme de prélèvements bancaire, nous avons un réel devoir de conseil envers nos clients pour éviter tout rupture de service dans nos offres.

Le bilan fait au sein du Crédit Coopératif, est je dirais la découverte d’un établissement bancaire vraiment différent par rapport à la concurrence. L’appartenance au groupe BPCE n’a pas impacté l’attachement du Crédit Coopératif sur ses valeurs sociale et coopérative. L’humain est réellement mis en avant et non l’objectif commercial. Une réelle volonté d’accompagner les entreprises/associations menant un projet humain, social ou associatif. Toutes les projets sont écoutés et nous essayons dans la mesure du possible de financer et d’accompagner les projets des clients ayant su nous le faire partager. Sans nécessairement rechercher un profit immédiat.

Au sein du Crédit Coopératif, j’ai pu développer des compétences dans des secteurs d’activités que je ne connaissais pas. Issu d’un réseau bancaire plus classique, les secteurs OIG, syndicat, NEF m’étaient tout à fait inconnus. J’ai ainsi appris à apprendre les subtilités de ces secteurs d’activités bien spécifiques au Crédit Coopératif. Il est clair qu’on n’approche pas un client Syndicat composé généralement de bénévoles peu familier de l’univers bancaire comme un client entreprise habitué à négocier et connaissant les rouages de la banque.

Pour moi le Crédit Coopératif a une réelle force humaine, en effet la sélection de la clientèle se fait sur la volonté du client de participer à une économie durable et solidaire. Nous n’ouvrons pas de compte à la chaine. La plupart de nos clients nous ont été recommandés ou possède une réelle envie d’agir dans l’économie sociale. De ce fait nos clients ne viennent pas pour une politique tarifaire ou un taux. Mais bel et bien par conviction personnelle. Nos conseillers sont formés régulièrement pour être toujours au fait des nouveautés et l’accent est mis sur la vente de produits adaptés et utiles.

J’ai apprécié l’ambiance de travail, qui est je pense la plus agréable connue d’après mes expériences professionnelles passées au sein d’autres établissements bancaires. Les agences sont peu nombreuses et donc de taille plus importante en comparaison d’agences de nos confrères. Une agence étant composée d’une équipe commerciale et d’une équipe administrative, tous les documents sont édités et envoyés depuis l’agence et ne passent pas par un back office. De ce fait lorsqu’un commercial souhaite connaitre l’avancé d’un dossier il n’a qu’à demander à son homologue administratif. Ces échanges régulier facilitent les contacts et l’ambiance n’en est qu’améliorée.

La culture de l’entreprise est également très forte, les recrutements sont axés sur des personnes ayant une appétence pour l’économie solidaire et coopérative.

Le management est très récent au Crédit Coopératif, en effet jusqu’à peu de temps le directeur d’agence était seul maître a bord chapeauté par un directeur régional. Des réunions mensuelles ou bi mensuelles permettent de mettre en avant les problèmes rencontrés et de faire le point sur les activités et projets en cours.

+ d’avis sur le Crédit Coopératif

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Europcar France (groupe Eurazeo) : Directeur administration et finance

Madame Géraldine Malet est nommée directeur administration et finance d’Europcar France (groupe Eurazeo), à ce poste depuis juillet 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Eric Dodin, directeur général France.

Elle devient membre du comité de direction.

Géraldine Malet, 46 ans, Audencia (1988), DECF, a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2013 : Whirlpool France, directeur administratif et financier.

* 2005-NC : Guerlain (groupe LVMH), responsable financier sur le marché français.

* 1993-NC : Guerlain, chef de projet systèmes d’information.

* 1988-1992 : KPMG, senior auditor.

Caddie (Altia Group) : Directeur administratif et financier

Monsieur Thierry Turbant est nommé directeur administratif et financier de Caddie (Altia Group), à ce poste depuis avril 2013.

Il est en charge de la stratégie financière du groupe et du soutien financier des activités de la R&D.

Thierry Turbant, 51 ans, diplôme de comptabilité et de gestion du CNAM, master 2 en management de l’ICG, a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2011 : Tekka, directeur administratif et financier.

* 1997-2007 : EDAP TMS, chief financial officer.

iDTGV (groupe SNCF) : Directeur administratif et financier

Madame Cécile Bichon est promue directeur administratif et financier d’iDTGV (groupe SNCF), à ce poste depuis février 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Paul Sessego, directeur général.

Elle est membre du comité de direction.

Cécile Bichon, master intelligence marketing de HEC (1996), Ecole des ponts (1996), Polytechnique (1991), a réalisé le parcours suivant :

* Depuis 2010 : iDTGV (groupe SNCF), directeur commercial et revenue management.

* 2008-2010 : Aéroports de Paris, directeur de la stratégie.

* 2001-2008 : Nouvelles Frontières – TUI, responsable du revenue management et de l’analyse économique, puis directeur de la gestion des capacités.

* 1996-2001 : Début de carrière comme directeur de la tarification chez France Télévisions Publicité.

Evolve : Directeur administratif et financier

Monsieur Thierry Mazurel est nommé directeur administratif et financier d’Evolve, à ce poste depuis juillet 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Yann Dacquay, président.

Thierry Mazurel, 43 ans, Business Administration de l’université de Hull (Angleterre), était depuis 1994 directeur administratif et financier de Gelamur.

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« La dimension internationale caractérise la majeure », Jill Tynan WANTZ, Responsable de la majeure de spécialisation Contrôle de Gestion et Systèmes d’Information, Ecole de Management Léonard de Vinci (ELMV).

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Spécialisation Contrôle de Gestion et Systèmes d’Information ?

L’Ecole de Management Léonard de Vinci (ELMV) située dans le cartier des affaires de Paris-La Défense a créé la majeure de spécialisation Contrôle de Gestion et Systèmes d’Information dès la création de sa 5ème année en 2007. Motivé par une demande de la part des entreprises de jeunes diplômés avec une double compétence en systèmes d’information et en contrôle de gestion. L’année 2012-2013 voit sa 6ème promotion.

Quel est l’objectif de la formation ?

La majeure a pour objectif de former des contrôleurs de gestion très callés en systèmes d’information et des consultants en systèmes d’information avec des connaissances approfondies en contrôle de gestion.

La dimension internationale caractérise la majeure. En effet le choix des modules est en fonction des évolutions récentes des entreprises française et internationales.

Quels sont les points forts du programme ?

Les points forts : La volonté d’être très proche du monde de l’entreprise à travers les intervenants professionnels ainsi que les modules qui nécessitent plusieurs contacts avec les entreprises ; Yield management, Diagnostic sectoriel et financier. Les étudiants sont amenés à s’intéresser à un secteur de leur choix afin de faciliter leur intégration professionnelle par la suit. Ce rapprochement est accentué par le mémoire de fin d’études qui est en ligne la voie choisi par l’étudiant.

– Le Project consultant junior – mission de consultant en systèmes d’information effectuée en entreprise,
– Formation SAP- préparation du contrôleur de gestion en Business Objects,
– Conférences métiers – avec contrôleurs de gestion et consultant en SI,
– Stage de 5 mois en entreprise.

Quels sont les profils des étudiants ?

Bilingue, ayant passé un an à l’étranger. Sociable, aimant la prise d’initiative, curieux, adaptable, travailleur….

Les étudiants sont principalement issue de l’EMLV ayant choisie option Contrôle de Gestion en 4ème année. Il est également possible d’intégrer la 5ème année en parallèle.

Le profil est celui d’un étudiant ayant passé un an à l’étranger. (3ème année un semestre académique dans le pays de son choix suivi d’un semestre de stage en entreprise dans le pays de son choix). Niveau d’anglais TOEIC 850.

Comment est composé le corps enseignants ?

60% de professionnels
40% de professeurs académiques

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

L’EMLV possède une Service de relations avec les entreprises. Un forum des entreprises est organisé en novembre chaque année. De nombreuses demandes de stages sont communiquées aux étudiants. Diffusion également du mini CV des étudiants auprès des entreprises.

La Majeure CGSI a construit des relations privilégiées avec des grandes entreprises grâce aux projets, stages, échanges avec les intervenants professionnels mais également par les anciens. Sanofi, Aventis, Schneider, L’Oréal, Alstom, EDF, La Poste Virgin mobile, BNPP, Aéroports de Paris, Gap Gemini, Nell Armonia, COFACE, etc.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Postes de responsabilité dans les entreprises suivants :
Contrôleur de gestion chez CAP GEMINI, Yves Rocher, Hermès, Maison de la Literie
Consultants chez ATOS, ALTI, CSC, CAP GEMINI, Nel Armonia.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Par des réunions en fin d’année avec les intervenants, des professionnels et les témoignages des stagiaires. Par la prise en compte des contraintes des entreprises, leurs besoins en période de crise prolongée.


Professeur permanent à l’Ecole de Management Léonard de Vinci (EMLV) responsable de la Majeure de spécialisation Contrôle de Gestion et Systèmes d’Information. Profil international ayant travaillé comme contrôleur de gestion à Dublin, New York et Paris. Jill Tynan se consacre depuis une dizaine d’années à l’enseignement du contrôle de gestion & de la comptabilité internationale en français et en anglais.

Quel métier en Maîtrise d’ouvrage ? Découvrez le métier de Consultant MOA avec Julien TESSIER, Consultant MOA.

«Les missions de consultant en maîtrise d’ouvrage sont surtout des missions longues qui permettent de capitaliser sur les connaissances acquises», Julien TESSIER, Consultant MOA.

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre carrière en quelques mots ?

Ma carrière se déroule essentiellement dans le secteur du conseil. D’abord, j’ai été amené à évoluer dans le secteur industriel pour réaliser différentes missions au forfait (études, formations, suivi qualité,…). Ensuite, je me suis spécialisé dans la banque pour des prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage et de maîtrise d’ouvrage.

À ce titre, je suis intervenu auprès de différents acteurs du secteur (NATIXIS, BNP Paribas Personnal Finance, Société Générale) sur des domaines métiers diversifiés :
– crédit à la consommation,
– banque à distance et application Iphone,
– Échanges interbancaires et moyen de paiement.

Du fait d’une compétence complémentaire en qualité, des missions transverses m’ont été confiées (Cartographie applicative de l’existant, mise en place de Sharepoint, participation à des projets pilote CMMI,…).

Quelle a été votre formation ?

Je suis issu d’une formation en informatique de gestion :
– BTS Informatique de Gestion,
– IUP MAGE (Méthodes Informatique appliquées à la Gestion des Entreprises).

Ce cursus a été complété par une double compétence en qualité logiciel dans le cadre de l’obtention d’un Master 2 QUASSI (Qualité et Sûreté de fonctionnement des Systèmes Informatiques) au sein de l’ISTIA. L’ISTIA a maintenant changé son statut en école d’ingénieur.

Différents stages ont pu être réalisés chaque année de mon parcours scolaire, ce qui m’a permis de maintenir un lien avec le milieu professionnel.

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre métier ?

Un consultant en maitrise d’ouvrage bancaire travaille pour les établissements bancaires ou financiers. Il concourt à la bonne réalisation des projets informatiques en se positionnant comme interlocuteur principal auprès des différents intervenants.

Les activités principales de ce métier sont :
– La conception fonctionnelle générale et détaillée
– L’homologation ou le suivi d’homologation
– La coordination des différents interlocuteurs (métier, MOE, homologation)
– La planification de projets.

Afin d’avoir une réelle valeur ajoutée sur les projets, il est nécessaire de bien connaitre le métier bancaire et le système d’information de l’entreprise. Les missions de consultant en maîtrise d’ouvrage sont donc surtout des missions longues qui permettent de capitaliser sur les connaissances acquises.

Quels sont les principaux attraits du métier ?

C’est un métier diversifié car on rencontre beaucoup de personnes possédant des profils différents : certains proches de la technique d’autres vraiment en lien avec la banque.

De plus, ce métier permet d’intervenir sur des sujets variés, dont certains comme les moyens de paiement nécessitent des années de travail pour n’en maitriser que certains aspects.

Enfin, le fait de changer de client amène aussi à voir différentes approches et différentes manières de voir les choses.

Est-ce que vous voyez des points négatifs ?

La gestion du stress, du fait qu’on se retrouve souvent comme coordinateur au sein du projet.

Quelles sont les qualités requises selon vous pour réussir dans ce métier ?

Tout d’abord, il faut être rigoureux et méthodologique dans son travail. Une ouverture d’esprit est également nécessaire pour échanger avec les différents acteurs du projet.

Enfin, une bonne connaissance du métier bancaire est un atout supplémentaire.

Est-ce que vous avez un conseil à donner aux candidats intéressés par ce type de carrière ?

Il faut s’investir sur les premières missions longues pour valoriser des expériences en MOA. Par ailleurs, il ne faut pas hésiter de passer par la case homologation pour découvrir le métier bancaire.

+ d’avis sur le métier de Consultant MOA

Carrière à suivre : Portrait de Pierre Gillet, Directeur d’investissements et membre du directoire, Vesale Partners

Pierre Gillet a fait sa carrière dans un secteur qui fait rêver les jeunes financiers et qui compte aujourd’hui peu d’élus : le capital risque. Pour Pierre Gillet aucun plan de carrière préétabli ne le destinait au monde de la finance entrepreneuriale. Il y est tombé un peu par hasard lors d’un stage étudiant.

A l’époque, il n’avait aucune idée de ces métiers qui étaient encore peu développés en France. Il aura la chance d’intégrer une grande structure spécialisée dans le capital risque qui lui permettra de fourbir ses armes avant de se décider à créer sa propre société. Pour Pierre Gillet, il faut choisir ce métier pour les bonnes raisons et avoir un réel intérêt pour l’amorçage de nouvelles activités.

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre métier aujourd’hui ?

Aujourd’hui je dirige ma propre société de gestion Vesale Partners que j’ai fondée il y a 1 an avec deux associés. Nous sommes agréés par l’AMF. Notre fond est positionné sur les nouvelles technologies appliquées au secteur des sciences de la vie. J’aime bien être entrepreneur à mon tour tout en continuant mon métier de directeur des investissements que j’ai exercé pendant 10 ans.

Quelles ont été vos études ?

J’ai fait une école de gestion qui prépare à l’expertise comptable. Ensuite, j’ai suivi un master de finance à l’ESLSCA, et suis diplômé de la SFAF. A l’époque je n’avais aucune idée des métiers du capital risque. J’y suis arrivé un peu par hasard. J’ai postulé pour un stage au sein de chez SGAM (Société Générale Asset Management) qui créait une nouvelle structure pour le lancement de ces premiers FCPI (Fonds communs de placements dans l’innovation). Au final j’y suis resté plus de 10 ans jusqu’à fin 2012 lors de la fusion entre CAAM CI (Crédit Agricole Asset Management Capital Investors) et SGAM qui est devenu Amundi Private Equity Funds.

En quoi consiste le métier de Directeur d’investissements ?

Il y a beaucoup de choses. On ne fait pas que la finance. On touche à la stratégie, on discute avec les dirigeants sur des problématiques RH et marketing. Le Directeur d’investissement est surtout sur le terrain. Chaque dossier que vous gérez est une nouvelle aventure et en particulier avec les dirigeants des sociétés qui sont vos interlocuteurs. Je garde de très bons souvenirs des sociétés qu’on a accompagnées notamment comme Kelkoo ou Parrot qui sont de très belles réussites entrepreneuriales.

Est-ce que votre passage chez Amundi Private Equity Funds ou SGAM a été formateur ?

On était l’un des plus gros investisseurs de la place. Quand vous débutez, il y a plusieurs avantages à faire du capital risque dans une grosse structure. Vous êtes très encadrés. Cela vous apprend donc la rigueur dans le suivi des dossiers. Vous devez gérer des problématiques internes de risques et de reporting. C’est très formateur. Plus l’activité est importante et plus vous découvrez de choses ; j’ai pu ainsi voir beaucoup de secteurs différents dans les nouvelles technologies, comme les logiciels, les télécoms, l’internet … Je me suis également occupé de SOFICA qui sont des sociétés spécialisés dans le financement du cinéma mais aussi d’un fonds spécialisé dans le vin.

J’ai pu évoluer au sein du département en forte croissance au milieu des années 2000 pour devenir secrétaire général de la structure. J’avais en charge le management de toutes les fonctions supports avec une équipe de 5 personnes. J’ai pu ainsi m’initier à d’autres activités que le département venait de lancer comme le capital développement ou encore le LBO.

Qu’est ce qui fait un bon directeur d’investissements dans le capital risque ?

C’est compliqué. Déjà je dirais qu’il faut être très ouvert. L’expérience est très importante. Quand j’ai démarré, j’étais très jeune, j’avais 24-25 ans. C’était assez dur dans ce métier où la moyenne d’âge était de 50 ans. Donc il ne faut pas être très jeune, bien que depuis 10 ans, le métier s’est fortement rajeuni avec son fort développement. Le réseau est très important. Il faut avoir des contacts investisseurs mais également des contacts dans le secteur d’activité où vous investissez. Il faut donc passer beaucoup de temps à rencontrer du monde, dans des conférences, forums …

On doit être capable d’amener des propositions de partenariat avec des industriels ou encore des clients. Au-delà de la maîtrise des techniques financières, il faut maîtriser d’autres composantes essentielles à la réussite de ses investissements. On aide le dirigeant dans de nombreux domaines comme par exemple le recrutement. Ce n’est jamais facile de recruter des managers de haut niveau. On travaille énormément avec les chasseurs de tête.

Est-ce qu’il y a un parcours type pour faire ce métier qui fait rêver ?

Il faut avoir fait de la finance mais il n’y a pas de parcours type. On voit de plus en plus d’entrepreneurs dans les équipes. C’est bien d’avoir un mixte à la fois de financiers et d’entrepreneurs. C’est vraiment un bon binôme. A l’époque de SGAM il y a avait un mixte d’ingénieurs et d’entrepreneurs que cela soit dans le secteur des sciences de la vie ou du IT. Aujourd’hui dans un contexte de crise les places se font rares. On est sur des produits risqué. Les investisseurs sont devenus averses au risque. On ne recrute donc pas beaucoup. Mais il ne faut pas désespérer, les pouvoirs publics se mobilisent sur le sujet car le financement des nouvelles technologies que ce soit dans l’IT ou les sciences de la vie est important pour la compétitivité de la France.

Quels seraient vos conseils pour démarrer dans le capital risque ?

Je conseillerais de commencer par les grandes structures, mais aujourd’hui elles réduisent leurs effectifs, voir se désengagent de ce type d’activités. Les petites structures qui ont pignon sur rue peuvent être intéressantes pour démarrer, mais elles sont généralement spécialisées que ce soit dans leurs activités (capital risque, LBO, capital développement, fonds de fonds …) et/ou que ce soit sur un secteur (IT, sciences de la vie …) ; il faut donc être sûr de son choix. De manière plus général, je conseillerai de passer par des activités de fonds de fonds, cela permet d’avoir une vue d’ensemble, et donc de pouvoir mieux appréhender les différentes activités, et ainsi faciliter son choix.

La chance est un facteur important aussi. Quand je suis rentré, personne ne connaissait ce métier. C’est après la bulle internet que le métier est devenu très attractif. Attention à ne pas trop rêver également sur les rémunérations. Une part importante provient du « carried interest* » mais cela est généralement limité aux partners et directeur d’investissement, et cela coute cher pour l’obtenir, car il faut investir personnellement.. On gagne généralement beaucoup plus d’argent en faisant du LBO. Pour se lancer dans le capital risque, il faut être passionné par le métier et une sensibilité à un secteur est un plus.

*Carried interest : Part de la plus-value réalisée par un fonds d’investissements qui revient à ses dirigeants.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Quiksilver Europe (groupe Quiksilver) : Directeur financier

Monsieur Thomas Chambolle est nommé directeur financier de Quiksilver Europe (groupe Quiksilver), à ce poste depuis mai 2013, en remplacement de Monsieur Pierre Boccon-Liaudet.

Thomas Chambolle, 39 ans, IFP School (1997), Mines Saint-Etienne, a réalisé le parcours suivant :

* 2011-2013 : Ricol Lasteyrie, associé-gérant au sein du pôle Corporate Finance.

* 2010-2011 : Ricol Lasteyrie, associé.

* 2009-2010 : Médiation du crédit aux entreprises, médiateur délégué.

* 2008-2009 : Présidence de la République, chargé de mission.

* 1999-2008 : PSA Peugeot Citroën, a assuré diverses fonctions au sein de la direction financière.

* 1998-1999 : Début de carrière comme analyste crédit à la BNP.

Covéa : Directeur général finances

Madame Sophie Beuvaden est promue directeur général finances de Covéa, à ce poste depuis juin 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Thierry Derez, président-directeur général.

Elle est ainsi en charge des finances de Covéa et également de l’activité de gestion immobilière de MMA qui s’intègre à la direction générale Finances.

Sophie Beuvaden, 56 ans, IEP Paris, est président du conseil d’administration de Cofitem-Cofimur.

Elle a précédemment occupé les postes suivants :

* 2006-NC : MAAF Assurances, directeur général délégué, directeur financier.

* Fidelia Assistance, président-directeur général.

* 2003-NC : Azur-GMF , directeur général délégué, en charge des finances et des assistances.

DC Advisory : Directeur au sein de l’équipe Exécution M&A

Monsieur Thierry Marie est promu directeur au sein de l’équipe Exécution M&A de DC Advisory, à ce poste depuis mai 2013.

Il est sous la responsabilité conjointe de Monsieur David Benin et de Monsieur Eric Hamou, associés gérants, co-heads M&A.

Thierry Marie, Centrale Lyon (2001), master HEC Lyon (2002), a réalisé le parcours suivant :

* 2006-2013 : DC Advisory (Close Brothers jusqu’en 2010), dernièrement directeur adjoint au sein de l’équipe Exécution M&A.

* 2004-2006 : Gimar Finance & Cie, analyste dans le secteur des fusions-acquisitions.

Réseau ferré de France (RFF) : Directeur général adjoint finances et achats

Madame Valérie Champagne est nommée directeur général adjoint finances et achats de Réseau ferré de France (RFF), à ce poste depuis juin 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Jacques Rapoport, président-directeur général. Elle intègre également le comité exécutif de RFF.

Valérie Champagne, 48 ans, inspecteur des finances, DEA économie de l’EHESS (1992), ENSAE (1992), HEC (1988), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : SNCF Infra, directeur de la stratégie.

* 2008-2012 : SNCF Infra, directeur délégué stratégie et contrats.

* 2006-2008 : SNCF, chargé de mission auprès du directeur de Transilien pour renégocier la convention avec le STIF.

* 2002-2006 : Ministère de l’Economie et des Finances, inspecteur des finances.

* 2001-2002 : INSEE, chef de la division Synthèse générale des comptes.

* 1998-2001 : Direction générale des impôts, chef de bureau.

* 1997-1998 : Conseil des impôts, rapporteur général du seizième rapport.

* 1996-1997 : Cour des comptes, rapporteur à la chambre Transports.

* 1992-1996 : Début de carrière comme administrateur de l’INSEE.

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Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

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Humanis : Directeur de la gouvernance institutionnelle

Monsieur Guillaume Ancel est nommé directeur de la gouvernance institutionnelle du groupe Humanis, à compter de juillet 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Jean-Pierre Menanteau, directeur général.

Il est en charge de la modernisation des méthodes, des processus et des outils supports de la gouvernance institutionnelle du groupe Humanis pour les porter au niveau des meilleures pratiques de place dans un souci d’efficacité et de simplification, dans le triple contexte exigeant de la modernisation de la gouvernance des groupes de protection sociale, de Solvency II et des réflexions générales sur la gouvernance qu’inspire la crise financière, qui a démarré en 2007-2008.

Il travaillera en étroite liaison avec la présidence paritaire et le conseil d’administration de l’Association sommitale qui ont la charge de veiller à la qualité de la gouvernance au sein du groupe Humanis. Il sera secondé par Monsieur Alain Viquerat.

Il participera aux travaux du comité exécutif dont les modalités de fonctionnement ont été revues en profondeur depuis le 8 avril 2013.

Guillaume Ancel, 47 ans, diplômé du Royal Defence College de Bruxelles sur le modèle européen de la qualité du management (EFQM, 2001), master de finances et gestion de l’université Lyon-II Lumière en management socio-économique (2000), Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2012 : SNCF, directeur régional Champagne-Ardennes.

* 2008-2010 : SNCF, directeur des lignes Transilien de Paris Saint-Lazare.

* 2005-2008 : SNCF, directeur de cabinet du directeur régional Rhône-Alpes.

* NC-2005 : Armée de terre, officier au sein de différentes unités opérationnelles (au Cambodge, au Rwanda et en ex-Yougoslavie).

SNCF : Directeur financier de la branche Matériel

Monsieur Xavier Roche est nommé directeur financier de la branche Matériel de SNCF, à ce poste depuis juin 2013.

Xavier Roche, 48 ans, auditeur de la 57ème session nationale de l’IHEDN (2005), magistrat à la Cour des comptes, école du commissariat de l’air (1990), maîtrise de droit privé de l’université d’Auvergne (1988), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : RFF, directeur financier, adjoint au directeur général adjoint finances et achats.

* 2009-2012 : Réseau ferré de France (RFF), directeur de l’audit et des risques.

* 2008-2009 : Ministère du Logement et de la Ville, conseiller auprès du ministre.

* 2006-2009 : Alstom Transport, directeur de l’audit projets.

* 2000-2006 : Cour des comptes, conseiller référendaire.

* 1988-2000 : Ministère de la Défense, commissaire de l’air.

5 sur 5 : Directeur administratif et financier

Monsieur Luc Avedissian est promu directeur administratif et financier de 5 sur 5, à ce poste depuis juin 2013, en remplacement de Madame Valérie Dulhost.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Didier Flavenot, président.

Luc Avedissian, DESS de finance (1994) et maîtrise de sciences économiques (1993) de l’université Aix-Marseille, a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2013 : SFR, responsable contrôle de gestion réseau Mobile.

* 2005-2008 : SFR, responsable contrôle de gestion région Ile-de-France.

* 2003-2005 : Bouygues Telecom, responsable contrôle de gestion Direction Entreprise.

* 2000-2003 : Bouygues Telecom, responsable contrôle de gestion régional.

* 1996-2000 : Bouygues Telecom, contrôleur de gestion.

Centre hospitalier de Douai : Directeur des services financiers

Madame Agnès Schreiner est nommée directeur des services financiers du Centre hospitalier de Douai, à ce poste depuis juin 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Renaud Dogimont, directeur général.

Agnès Schreiner était précédemment directeur des finances au centre hospitalier de Selestat.

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« Les M2 visent à former des cadres de haut niveau souhaitant réaliser une carrière en France comme à l’international », Marc Bollecker, Responsable des M2 Contrôle de Gestion & Audit, Univ. de Mulhouse et Contrôle de Gestion, Univ. de Strasbourg, 2013

Est-ce que vous pouvez nous présenter les Masters Contrôle de Gestion dont vous êtes responsable ?

Le Master Contrôle de Gestion et Audit de l’Université de Haute Alsace (Mulhouse) a été créé en 2005 dans le cadre de la réforme LMD. Cette création a correspondu à un besoin des partenaires (entreprises) de l’Université de pouvoir recruter des cadres pour leurs services financiers et de contrôle de gestion principalement situés dans le sud de l’Alsace, la Suisse et la Franche-Comté.

Le Master Contrôle de gestion de l’Ecole de Management de l’Université de Strasbourg a été créé en 2009 en réponse à une forte demande de la part d’étudiants et d’organisations situées principalement dans le nord de l’Alsace et en Lorraine.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous allons accueillir à la rentrée 2013 la 9ème promotion du Master Contrôle de Gestion et Audit de l’Université de Haute Alsace et la 5ème du Master Contrôle de gestion de l’Université de Strasbourg.

Quel est l’objectif de ces formations ?

La crise actuelle conduit les entreprises de tous secteurs et les organisations publiques à recruter des cadres spécialistes dans ce domaine. La recherche de compétitivité, l’optimisation des performances opérationnelles, la réduction des coûts, l’amélioration de la performance sociale, et la diminution des financements suscitent des besoins importants de spécialistes du contrôle de gestion.

Le Master 2 Contrôle de Gestion et Audit de Mulhouse tout comme celui de Strasbourg visent à former des cadres de haut niveau souhaitant réaliser une carrière en France comme à l’international grâce à des compétences élevées en contrôle de gestion, en comptabilité, en audit, en système d’information et en langues.

Quels sont les points forts du programme ?

Pour les deux formations, les enseignements visent à traiter la diversité des situations que peuvent rencontrer les futurs contrôleurs de gestion. Ces derniers peuvent trouver des débouchés dans les entreprises industrielles, de service, françaises ou internationales, dans les organisations publiques (université, hôpitaux, collectivités territoriales…), dans les associations.

Par ailleurs, la proximité de la Suisse et de l’Allemagne (pour le Master de Mulhouse), du Luxembourg et de l’Allemagne (pour le Master de Strasbourg) suppose le caractère transfrontalier de ces formations. Dès lors est-il nécessaire de dispenser des cours particulièrement contextualisés.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants qui intègrent les M2 Contrôle de gestion disposent de bonnes connaissances techniques (comptabilité financière, comptabilité de gestion, management, système d’information). Ils proviennent de différentes universités françaises, après l’obtention d’un M1 Management ou Sciences de gestion et après avoir suivi soit une filière technologique (DUT GEA, BTS CGO) soit une filière plus générale (Licence Sciences de gestion, Licence économie).

Comment est composé le corps enseignants ?

L’équipe pédagogique est composée pour les deux formations de professionnels en activité (contrôleurs de gestion, responsables du contrôle de gestion, experts-comptable…) et d’universitaires français spécialisés en contrôle de gestion.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Compte tenu de l’ancienneté de ces deux formations, non seulement de nombreuses entreprises mais aussi des organisations publiques et des associations sont devenues des partenaires fiables. Elles recrutent chaque année des apprentis et/ou des stagiaires et, bien entendu, des diplômés de ces formations. Par ailleurs, les relations tissées avec elles depuis plusieurs années nous permettent de recruter des intervenants.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Ils deviennent majoritairement contrôleur de gestion puis, à long terme, responsable du contrôle ou directeur administratif et financier. Certains de nos anciens s’orientent vers des directions opérationnelles après avoir évolué pendant une dizaine d’années dans le contrôle.

A titre d’exemple, vous trouverez quelques témoignages d’anciens sur le site du Master de Mulhouse : Cliquez ici !

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Absolument, les deux formations accueillent des étudiants en reprise d’études. Pour ceux qui ne sont pas titulaires d’un Bac +4 et qui ne disposent pas de plusieurs années pour suivre des études, ils ont la possibilité de présenter à un jury un dossier de validation des acquis professionnels leur permettant d’accéder à la formation. Pour les candidats titulaires d’un Bac +4, ils sont recrutés comme les étudiants en formation initiale.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Des réunions pédagogiques nous permettent de recueillir l’avis de l’ensemble des intervenants. Par ailleurs les enseignements font l’objet d’une évaluation annuelle par les étudiants. Enfin, les visites des stagiaires et des apprentis sont l’occasion de recueillir l’avis des praticiens dans les entreprises.


Marc BOLLECKER est Professeur des Universités en Sciences de gestion à l’Université de Haute Alsace. Il dirige le Master Contrôle de Gestion et Audit de cette Université (Faculté des Sciences Economiques Sociales et juridiques de Mulhouse) et le Master Contrôle de gestion de l’Ecole de Management de l’Université de Strasbourg. Il est l’auteur d’un ouvrage sur les contrôleurs de gestion (paru en 2003 chez L’Harmattan – Les contrôleurs de gestion. L’histoire et les conditions d’exercice de la profession) et de nombreux articles spécialisés en contrôle de gestion publiés dans des revues académiques.
Pour une visite de son blog

Carrière à suive : Portrait de Jean-Michel Maroslavac, Directeur fiscal, Dalkia

Des chiffres à donner le vertige : 400 filiales, implantées dans 35 pays et 9 milliards d’euros de CA. C’est l’univers quotidien de Jean-Michel Maroslavac, Directeur fiscal de Dalkia, filiale des services énergétiques des groupes Veolia et EDF.

Jean-Michel Maroslavac a démarré sa carrière en tant qu’avocat fiscaliste au sein de plusieurs cabinets de renom. Il aurait pu patiemment attendre de devenir associé mais une opportunité se présente en 2002 et il rejoindra le groupe Veolia dont il deviendra , 7 ans plus tard, le directeur fiscal de sa filiale Energie, Dalkia.

Pour Jean-Michel Maroslavac, un fiscaliste doit à la fois être un bon technicien mais aussi avoir un sens relationnel développé.

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre métier ?

En tant que Directeur fiscal de Dalkia, filiale des services énergétiques des groupes Veolia et EDF, j’ai en charge au niveau mondial la gestion de la fiscalité du groupe dans toutes ses composantes : cela comprend classiquement la sécurisation de la charge d’impôt du groupe, la gestion des contrôles et contentieux fiscaux, la dimension conseil opérationnel aux filiales ou auprès des Directions générale et financière, les aspects de reporting et d’analyse du taux effectif d’imposition ainsi que l’assistance lors des opérations de fusion ou d’acquisition qui ne manquent pas dans un groupe tel que Dalkia.

Pour toutes ces missions, nous sommes une équipe de 6 fiscalistes « corporate », ce qui est plutôt dans la moyenne au regard de notre chiffre d’affaires de 9 milliards d’euros. Il faut compter en général 1 fiscaliste pour gérer 1 à 1,5 milliard de CA. Nous nous reposons également sur un réseau de fiscalistes étrangers dans nos principaux pays d’implantation comme la Pologne, la République Tchèque, les Etats-Unis ou encore plus récemment la Chine.

Est-ce que vous aviez étudié la fiscalité à l’université ?

Oui – Après une double maîtrise de droit des affaires et de droit fiscal et un Master 2 en fiscalité, j’ai enchaîné avec l’Ecole du Barreau de Paris. J’ai prêté serment en 1998. En fait, je n’avais pas de plan de carrière très précis. C’est finalement assez classique de démarrer par une carrière d’avocat puis de s’orienter vers le monde de l’entreprise.

Quels souvenirs de vos années en cabinet d’avocats ?

Excellents – Au sein des cabinets où j’ai pratiqué, j’ai été associé à la gestion de grands comptes clients. Vous apprenez alors à structurer votre travail et à délivrer une prestation de service de qualité tout en respectant des délais. Vous faites l’apprentissage de travailler en équipe. L’avantage de commencer sa carrière au sein de gros cabinets est qu’ils ne sont pas avares en formations. Vous renforcez vos compétences et pouvez acquérir une bonne technicité, ce qui est une exigence forte de notre métier.

Vous développez un bon sens du service et du relationnel, indispensable par la suite pour disposer de responsabilités et devenir éventuellement directeur fiscal. Je suis resté 5 ans en cabinet pour valider cette expérience mais, à la longue, on peut avoir une certaine frustration en n’étant associé ponctuellement qu’à un processus de décision partiel. L’alternative naturelle est alors de « basculer » vers le monde de l’entreprise sauf à disposer de l’appétence pour le développement commercial dans la perspective d’une association.

Comment est venue cette opportunité chez Veolia ?

En 2002, Vivendi Environnement, ex-Veolia, venait d’être coté en bourse et se séparait de son actionnaire de référence, Vivendi Universal. La nouvelle holding reconstituait une équipe financière. J’ai été chassé. Je n’étais pas dans une optique de recherche à cette époque mais c’était le bon moment de se poser la question. Il s’agissait de reconstruire la fiscalité de la holding Veolia. Le travail ne manquait pas et promettait d’être passionnant.

Est-ce que votre quotidien a été très différent chez Veolia ?

Oui, différent et très intéressant. Il y a avait une ambiance de start-up et j’ai particulièrement apprécié mon fort degré d’autonomie par rapport au travail hiérarchisé en cabinet. A l’époque, le directeur fiscal m’a laissé très libre. J’ai pu être confronté à toutes les palettes de la fonction du fiscaliste de holding. J’y suis resté presque 4 ans.

Au-delà de la gestion de la juste charge de l’impôt, vous traitez de la fiscalité financière très spécifique au métier d’une holding notamment au niveau de la TVA, des problématiques fiscales sur les produits financiers ou en matière de prix de transferts. Après ces 4 ans, j’ai souhaité renouer avec des problématiques de fiscalité plus opérationnelle. J’ai donc rejoint Dalkia. Sur cette fonction, je suis vraiment au cœur d’un métier technique passionnant. Nous sommes notamment en support lors des opérations de croissance interne et la fiscalité des contrats mais aussi lors de toutes les opérations de croissance externe et la fiscalité des fusions-acquisitions. Nous faisons également beaucoup de cessions, facette très différente mais souvent oubliée du « M&A » .

Quels sont les aspects du métier de fiscaliste que vous appréciez en particulier ?

Le caractère divers de ses missions : l’apparition régulière de nouvelles normes et les modifications législatives incessantes obligent à assurer la diffusion de l’information et le déploiement de nouvelles procédures fiscales. On pourrait regretter une certaine « procédurisation » du métier. Mais, bien au contraire, cela constitue un élément d’enrichissement de la diversité de notre métier. Le profil des clients internes, opérationnels, directeurs/responsables comptables et financiers est un autre élément de la diversité de notre métier. Il faut savoir être concret, adapter la technicité de ses conseils au profil de chacun.

Je suis également conseil de la DG sur des dossiers stratégiques comme les acquisitions, la politique de dividende ou la refacturation des frais de siège….Tous les aspects liés au reporting des risques, au niveau adéquat de provisions et à l’analyse du taux effectif d’imposition de la société font de nous des partenaires de la communication financière. Le métier est un vrai pivot entre l’opérationnel et la DG.

Est-ce que vous avez des conseils de gestion de carrière ?

Je conseille vraiment d’avoir une double formation en école de commerce et en école d’avocat pour compléter une formation universitaire théorique. C’est un vrai plus. Il est indispensable d’être bon technicien et de savoir gérer son relationnel. Il y a 2 profils de fiscalistes : les fiscalistes focalisant sur leur expertise et les fiscalistes souhaitant évoluer vers des postes de management. Il ne faut pas être timide. Etre curieux et polyvalent, maîtriser son activité opérationnelle, aimer travailler avec les autres interlocuteurs de l’entreprise que sont notamment les juristes, les comptables et les consolideurs…..sont des qualités indispensables.

Pas de regret de votre carrière d’avocats ?

Non aucun regret pour le moment. Si j’étais devenu associé en cabinet, j’aurais eu plus de contraintes administratives et commerciales. Il faudrait justifier ma rentabilité et donc supporter une pression commerciale forte. En entreprise, la pression s’exerce différemment. Je dois démontrer que je ne suis pas un centre de coûts et que mes préconisations peuvent générer des économies d’impôts notamment cash ou assurer une meilleure maîtrise des risques fiscaux du groupe.

« Donner à des non-gestionnaires une formation leur permettant de manager la performance d’une entreprise », Christopher HOSSFELD, Directeur Scientifique du MS Management de la performance opérationnelle et financière, l’ESCP Europe

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Mastère Spécialisé Management de la performance opérationnelle et financière ?

Il a été créé en 1996 après avoir constaté une forte demande des entreprises pour des contrôleurs de gestion.

Depuis nous avons élargi cette mission pour procurer à nos participants une double compétence: après une formation initiale non-gestionnaire (ingénieur), à l’issue de ce Mastère Spécialisé ils auront une compétence managériale pour mesurer et piloter la performance d’une entreprise.

Combien avez vous de promotions ?

Nous avons 17 promotuions.

Quel est l’objectif de la formation ?

Donner à des non-gestionnaires une formation leur permettant de manager la performance d’une entreprise, d’une activité, d’un service, d’une business unit grâce à leur double compétence.

Quels sont les points forts du programme ?

Une vision transversale de l’entreprise où toutes les fonctions sont abordées sous l’angle du management de la performance.

Un corps professoral constitué d’environ 60% de professeurs d’ESCP Europe et d’environ 40% de professionnels. Ces derniers sont experts et travaillent dans le domaine qu’ils enseignent; parmi eux on trouve un certain nombre d’anciens du programme.

Une pédagogie variée: cours classiques, études de cas, projets individuels et de groupes …

Environ 30% des cours se font en anglais.

Quels sont les profils des étudiants ?

Ce sont principalement des non-gestionnaires, notamment des ingénieurs, mais parfois aussi des gestionnaires qui avaient auparavant une spécialisation autre que « les chiffres » (informatique, marketing). En moyenne, un quart des étudiants sont des étrangers.

Comment est composé le corps enseignants ?

Environ 60% de professeurs d’ESCP Europe et d’environ 40% de professionnels.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons des relations étroites pendant la période de cours de la formation (interventions de professionnels) mais aussi par rapport à la mission professionnelle qui est un élément important de ce programme.

Nous avons des collaborations pour aider aux étudiants de bien définir leur projet professionnel et de trouver la mission qui leur plait (simulations d’entretiens, atelier CV, réunions sur des métiers …) et des collaborations pour proposer des missions (envoi ciblé des CV, rencontres …).

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Environ un tiers travaille ou à évolué (Directeur Financier) à partir du contrôle de gestion, un tiers dans l’audit (grands cabinets d’audit; audit interne Accor) et le conseil (consultant senior chez Bain ou McKinsey; création d’entreprise de conseil en optimisation des coûts) et un tiers dans des fonctions très diverses (marketing, RH) avec néanmoins une prépondérance pour le secteur financier (banque et assurance; ingénierie financière, gestion de risques).

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

Le programme évolue en fonction du marché de travail et des nouveautés académiques. Nous échangeons avec les entreprises et les anciens pour suivre l’actualité et les évolutions du monde professionnel et adaptons si nécessaire le programme. Les professeurs intègrent dans leurs cours également les derniers résultats de recherche dans leur domaine pour former des participants qui pourraient faire des propositions de pratiques et connaissances nouvelles aux entreprises.


Christopher HOSSFELD est Directeur Scientifique du Master Spécialisé « Management de la performance opérationnelle et financière » à ESCP Europe.

Après avoir fait ses études et son doctorat en Allemagne, il est depuis 2001 Professeur Associé au département Financial Reporting and Audit.

Ses domaines d’expertise sont l’information financière (internationale) ainsi que l’information financière et la réglementation bancaire. Il enseigne ces sujets dans les différents programmes de l’école : Master, Master Spécialisé, MBA et Formation permanente.

Ses recherches portent notamment sur les aspects d’harmonisation internationale de l’information financière et se manifestent dans de nombreuses publications dans des revues spécialisées.

Il est également auteur ou co-auteur de plusieurs ouvrages dans les domaines précités.