« Le Master GIF est très bien positionné sur les métiers du post-marché », Annie Bellier et Dominique Soulier, Responsables du Master Gestion des instruments financiers, Université de Cergy Pontoise

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Gestion des instruments financiers ?

Créé en 1999 afin de proposer une cinquième année aux étudiants diplômés de l’IUP Banque Finance Assurance de l’Université de Cergy-Pontoise (UCP), le Master 2 Gestion des instruments financiers (GIF) a ouvert à l’alternance l’année suivante.

Cette ancienneté dans l’alternance de haut niveau dans la finance nous permet de bénéficier d’une forte notoriété auprès des entreprises du secteur financier.

Aujourd’hui, le Master GIF propose trois parcours : « Marchés financiers, instruments et valorisation » (le parcours historique créé à l’origine), « Marchés financiers, audit et contrôle » et « Risques et relations entreprises ».

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons diplômé à ce jour 13 promotions, de 2000 à 2012.

Quel est l’objectif de la formation ?

Quelle que soit leur fonction, les cadres de la banque et de la finance doivent posséder une bonne connaissance des instruments financiers et maîtriser la gestion des risques financiers. Banques, assurances, entreprises ont besoin de collaborateurs parfaitement formés aux techniques et métiers de la finance et aux réglementations nouvelles (Bâle/Solvency…), capables de formuler des solutions innovantes, de les mettre en œuvre et de contrôler les décisions.

Quels sont les points forts du programme ?

Le Master GIF est très bien positionné sur les métiers du post-marché (back et middle office) ainsi que sur l’audit et le contrôle des marchés financiers qui constitue une spécialité très demandée actuellement, compte tenu des diverses réglementations bancaires.

Le Master est parallèlement très exigeant d’un point de vue académique avec, en plus des matières fondamentales, des travaux de recherche et d’étude conduits par les étudiants. Notre programme offre aux étudiants une bonne culture générale des métiers de la banque et de la finance avec un premier semestre en tronc commun et un haut niveau de spécialisation au second semestre dont nous vérifions la cohérence avec leur apprentissage (marchés financiers, audit et contrôle ou risques et relations entreprises).

Ce niveau d’exigence est reconnu par un grand nombre de professionnels qui apprécient le niveau académique aussi bien que l’expérience professionnelle de nos étudiants ; il en résulte un taux de placement très satisfaisant en sortie de diplôme malgré une conjoncture plus difficile dans le secteur bancaire depuis quelques années.

Par ailleurs, le master GIF est adossé à la chaire Gestion des risques et financement des PME qui a été créée en septembre 2010 avec pour partenaires Banques Populaires Rives de Paris et la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise. Cette chaire a pour objectif de nouer des liens forts entre la recherche universitaire et les entreprises et d’offrir aux étudiants un contexte de formation propre à développer leur réflexion et leur capacité à évaluer les risques des PME et à participer à leur développement.

Les activités de la Chaire sont les suivantes : contribuer à la recherche académique sur la gestion des risques et le financement des PME ; alimenter la formation par le développement de matériel pédagogique ; diffuser les connaissances par la mise sur pied de séminaires, de colloques et de forums. Les étudiants peuvent y être associés sous forme de missions. La chaire accueille 5 doctorants actuellement, dont une venant du Master.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nos étudiants viennent en majorité du Master 1 Finance de l’UCP depuis la mise en place de la réforme LMD. Quelques étudiants d’école de commerce nous rejoignent également dans le cadre de partenariats. Des étudiants viennent aussi d’autres universités, attirés par notre expérience en matière d’alternance. En moyenne, 70% des étudiants admis viennent du M1 finance, 5% du M1 management de l’UCP et 25% viennent de l’extérieur.

À l’issue du Master GIF, les compétences attendues des diplômés ont fait l’objet d’une étude au cours de l’année 2012 (projet mené au niveau de toute l’université) et ont été validées par le milieu professionnel :

– La maîtrise des outils financiers fondamentaux et des principes d’organisation et de fonctionnement du secteur bancaire et financier,
– La capacité à utiliser et à s’adapter à des outils informatiques du secteur financier,
– La capacité à conduire des projets et à analyser des problématiques complexes, seuls ou en équipes, dans un contexte national ou international,
– La maîtrise et la compréhension des informations, la capacité à les organiser, les exploiter et à communiquer avec des Directions générales sur des thématiques complexes,
– Selon les spécialisations, des compétences spécifiques en matière commerciale, de conseil ou de contrôle.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignants est composé d’enseignants chercheurs en finance de l’UCP et de nombreux professionnels issus d’établissements bancaires ou de cabinets (audit, stratégie, expertise comptable). Par ailleurs, nous organisons une dizaine de conférences sur des thèmes connexes aux cours, assurés par des intervenants extérieurs.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

La pédagogie du Master 2 GIF est basée sur l’alternance (il a été le premier DESS en finance ouvert à l’alternance). Plusieurs entreprises et structures recrutent systématiquement certains de leurs apprentis au sein du Master GIF depuis de nombreuses années et participent largement à leur insertion professionnelle. Il s’agit notamment de la Société Générale, du Crédit Agricole, de la Caisse des dépôts, de la Fédération Bancaire Française, de BNP Paribas, du Crédit Coopératif, d’AXA France. Cette collaboration avec le monde professionnel permet une très bonne insertion professionnelle des étudiants.

Nous avons des conventions de partenariat avec plusieurs établissements pour organiser des séminaires, des conférences métiers, des visites d’entreprises, des jeux d’entreprises…
Par ailleurs, ma mission de vice-présidente en charge de la professionnalisation et des relations entreprises me conduit très fréquemment à organiser et négocier des partenariats et à faire de la veille sur les métiers. Il est indispensable d’anticiper le contenu des diplômes et les programmes.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?
Le master entretient une base de données des anciens. Une enquête est menée chaque année auprès des diplômés qui donne lieu à la publication d’un annuaire en février au moment de la cérémonie de remise des diplômes.

Les principaux postes occupés en CDI par les jeunes diplômés à la sortie : back et middle office marchés (30%), analystes financiers sell side ou buy side / sales (10%), risk management marchés (5%), chargés d’affaires entreprises (25%), audit légal (10 %), contrôle et audit interne (10%), risk management crédit (5%), risk management risques opérationnels (5%).

Les principaux employeurs sont BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole, Amundi, Crédit Coopératif, Axa, Caisse des dépôts et des entreprises industrielles (dans les directions financières).

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Nous accueillons selon les années jusqu’à 2 ou 3 étudiants en formation continue au sein de la formation. Cette mixité des publics est bénéfique tant pour ces adultes que pour les apprentis. Ce sont généralement des salariés en poste qui souhaitent faire évoluer leur carrière ou des personnes en reconversion.

Nous envisageons prochainement de proposer des modules courts issus des enseignements à des personnes qui ne sont intéressées que par une petite partie du Master.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?
Du fait de la proximité avec nos partenaires entreprises et à l’aide de notre corps professoral issu du monde socio-économique, nous évaluons chaque année le contenu des programmes et procédons à des modifications ou des ajustements le cas échéant, en respectant le volume horaire total.


Annie Bellier : maître de conférences HDR en finance à l’université de Cergy-Pontoise, co-directrice du Master Gestion des Instruments Financiers, vice-présidente professionnalisation et relations entreprises, responsable de la chaire de recherche Gestion des risques et financement des PME ; auteur de divers ouvrages dont « Gestion de @trésorerie » et d’articles. Thèmes dominants : cash management, PME, rationnement de crédit, contrats de prêt.

Dominique Soulier : professeur associé à l’université de Cergy-Pontoise, consultante en formation, co-directrice du Master Gestion des instruments financiers ; diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et du DESS Administration et Gestion Publique de Paris 1. Thèmes dominants : collectivités locales, réglementation bancaire.

« Le programme a été conçu directement avec nos partenaires, et il évolue régulièrement pour tenir compte des changements observés dans le secteur », Céline Averseng, Responsable du Master Banque & Assurances, IAE Montpellier 2.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Banque et Assurances ?

L’IAE propose le Master Banque & Assurances depuis septembre 2005. Il s’agit d’une formation exclusivement en alternance que nous avons créée à la demande des établissements bancaires de la Région de Montpellier, afin de pouvoir répondre au mieux à leurs besoins en termes de recrutement de conseiller particulier et professionnel.

Nous travaillons en étroite collaboration avec le Centre de Formation des Apprentis DIFCAM Banque & Assurances Languedoc-Roussillon.

Combien avez-vous de promotions ?

Nos effectifs se stabilisent actuellement entre 25 et 30 apprentis pour le M1 ainsi que pour le M2. Nous accueillons à la rentrée prochaine notre 9ème promotion de M2.

Quel est l’objectif de la formation ?

Former sur 2 ans des conseillers professionnels susceptibles d’avoir une rapide progression de carrière, notamment vers des postes de responsable d’agence.

Quels sont les points forts du programme ?

Le programme a été conçu directement avec nos partenaires, de la Banque ou des Assurances, et il évolue régulièrement pour tenir compte des changements observés dans le secteur.

Par exemple, nous travaillons actuellement à une meilleure intégration dans notre programme des problématiques liées aux nouvelles technologies dans la Banque-Assurances.

Quels sont les profils des étudiants ?

Tous les postulants au Master doivent justifier de 240 crédits déjà acquis au moment de leur dépôt de dossier : le MTI B&A est ouvert aux étudiants titulaires d’un diplôme de 2ème cycle ayant exigé 4 années d’études supérieures (Bac + 4, Maîtrise, Master…) en gestion, économie ou droit.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est composé d’enseignants chercheurs des Universités de Montpellier I et II et de professionnels de la Banque-Assurances employés dans les grands établissements du secteur (Directeur Financier, de Secteur, Chargé de la conformité, Chargé d’emploi RH, Inspecteur…).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous travaillons avec la plupart des grands établissements de la Banque-Assurances (accueil des apprentis, conseils de perfectionnement et intervenants extérieurs).

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les principaux employeurs chez qui les jeunes diplômés ont été embauchés sont le Crédit Agricole, la Banque Populaire, le CIC, le Crédit Mutuel, OSEO, le Crédit Coopératif, la Caisse des Dépôts et Consignations, BNP Paribas, la SMC, la Caisse d’Epargne, la Banque Dupuy de Perceval, le Crédit Lyonnais… en tant que conseillé clientèle professionnel et particulier, chargé d’affaires entreprise ou encore analyste crédit.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Éventuellement, par le biais d’un contrat de professionnalisation.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Via les rencontres régulières avec nos délégués de promotion ; lors des conseils de perfectionnement (2 par ans) ; via des enquêtes anonymes auprès des étudiants ; à la demande de nos partenaires, notamment dans le cadre d’échanges lors des soutenances de fin d’année.


Céline Averseng, Maître de conférences en Sciences de Gestion, Agrégée du secondaire d’Economie et Gestion, DESCF.

Responsable pédagogique du Master MTI 1 et 2 B&A (Master Management des Technologies de l’Information Banque et Assurances) ainsi que du Master 1 et 2 CGNST (Contrôle de Gestion et Nouveaux Systèmes Technologiques).

Principaux domaines de compétence : système d’information, comptabilité et contrôle de gestion, outils d’analyse pour la recherche en sciences de gestion.

« L’objectif est de former des futurs collaborateurs de cabinets ou de PME/PMI ayant une triple compétence : paies / droit social / ressources humaines », Denis GATUMEL, Responsable de la Licence Pro. Gestion de la Paie et du Social, ISEM Montpellier 1.

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Licence Professionnelle Gestion de la Paie et du Social ?

La licence a pour origine un projet global présenté au plan national par l’Ordre des experts-comptables intitulé « Métiers de la comptabilité », projet qui a reçu l’aval du Ministère. S’agissant de sa mise en œuvre, en raison des liens très anciens unissant l’Institut des Sciences de l’Entreprise et du Management (ISEM, Université Montpellier 1) et l’Ordre, au vu notamment de l’excellence permanente de ses étudiants aux résultats des épreuves de l’expertise-comptable, ce dernier nous a proposé de mettre en œuvre une de ses composantes, la licence professionnelle Gestion de la paie et du social à la rentrée 2011. Enseignant moi-même le droit social dans les formations comptables de l’Institut depuis leur création, le pilotage de la formation m’a été, tout naturellement, confié.

Combien avez-vous de promotions ?

Une seule par an, exclusivement organisée en apprentissage, ce qui limite le nombre de places disponibles (20 maximum environ dont certaines réservées à des demandeurs d’emploi, à rapprocher des 160 demandes enregistrées cette année).

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif est de former des futurs collaborateurs de cabinets ou de PME/PMI ayant une triple compétence : paies / droit social / ressources humaines. Il est aisé de constater que ce type de profil est largement exigé en matière d’offres d’emploi.

Quels sont les points forts du programme ?

Les points forts sont de deux ordres :

– Au plan théorique, le programme s’équilibre autour de trois grands thèmes correspondant aux objectifs de la formation. Les 400 heures de formation (hors projet tuteuré), 140 heures sont consacrées aux disciplines juridiques, 135 heures à l’élaboration de la paie et aux paies spécifiques, le solde à la partie RH (gestion des ressources humaines, gestion de la masse salariale, économie du travail.

– Au plan de l’organisation, nous avons opté pour une alternance qui répond aux besoins des entreprises : après un mois complet (septembre) de formation à l’Université, les étudiants ont ensuite un rythme de 2 jours à l’Université (lundi et mardi), le reste de la semaine en milieu professionnel. Mais comme il s’agit de former des spécialistes de la paie, la dernière semaine de chaque mois (en fait les 10 derniers jours) et la période mi-décembre / fin février se déroulent en totalité en milieu professionnel. Ce rythme est unanimement approuvé par ceux qui accueillent nos étudiants.

Quels sont les profils des étudiants ?

Ce sont majoritairement des profils BTS comptabilité gestion, DUT GEA, titulaires de licence 2 Droit, Gestion, AES.

Comment est composé le corps enseignant ?

En schématisant : universitaires, pour la partie juridique ; professionnels pour la partie paie : à parts égales pour la partie RH. Ce qui nous fait globalement environ 50/50.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Des représentants de l’Ordre participent au comité de pilotage de la formation.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La notion d’anciens est très relative dans la mesure où la seconde promotion vient tout juste de boucler sa formation. S’agissant de la première, diplômée en 2012, l’ensemble des étudiants, y compris les demandeurs d’emploi (sauf un), sont en poste, la très grande majorité en cabinet en tant que gestionnaires de paie, quelques uns en tant qu’assistants RH (Renault, Royal Canin, par exemple). S’agissant de l’actuelle sortante, tous les apprentis se sont vus proposer une embauche définitive dès la fin de leur contrat.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, et de plusieurs façons : soit en CIF, soit via un financement Région pour des demandeurs d’emploi (trop limité cependant : 3 places), mais aussi via la VAE.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Il est un peu tôt pour envisager une évolution du contenu, nous verrons cela pour la prochaine demande d’habilitation. Pour le moment nous recueillons systématiquement l’évaluation faite par les étudiants que nous rapprochons des idées émises par les entreprises d’accueil lors des visites d’apprentissage. Nous aurons, je pense, uniquement des ajustements en matière de volume horaire mais non au niveau du contenu.


Denis GATUMEL,
Maître de conférences de droit social, ancien Directeur de l’ISEM
Co-Président de la commission sociale Ordre régional des Experts-comptables Languedoc-Roussillon
Collaboration régulière avec les Editions F. Levebvre pour les parties sociales des Mémentos Agriculture, Associations, Groupes de sociétés, Professions libérales et des Formulaires Associations.

« Former des techniciens et des gestionnaires de paie, des professionnels capables de maîtriser le traitement de plus en plus complexe de la paie » Katia Lobre, Responsable de la Licence Pro. Gestion des Systèmes d’Information de la Paie, IAE de Lyon 3.

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Licence Professionnelle Gestion des Systèmes d’Information de la Paie ?

La licence a été créée en 2004 au sein de la filière comptable de l’IAE de Lyon.

C’est dans le cadre de cette filière et notamment des stages effectués par les étudiants de cette filière qu’a été identifié le besoin de former des spécialistes des aspects sociaux de la comptabilité.

La gestion de la paie est par définition une activité hautement sensible dans toutes les organisations. Malgré cela les entreprises qui externalisent la gestion de la paie sont toujours plus nombreuses. Ce contexte suppose d’avoir recours à de bons professionnels, qu’ils évoluent au sein d’organisations ou en cabinet.

Les compétences développées au sein de la LP Gestion des Systèmes d’Information de la Paie sont des compétences non seulement juridiques, comptables et fiscales, mais également des compétences en GRH.

Combien avez-vous de promotions ?

Une par an. A partir de la rentrée prochaine (2013-2014) il n’y aura toujours qu’1 seule promotion par an, mais 2 groupes l’un à Lyon et l’autre à Bourg en Bresse.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif est de former des techniciens et des gestionnaires de paie, des professionnels capables de maîtriser le traitement de plus en plus complexe de la paie et des charges sociales et fiscales sur salaire, tout en ayant conscience des impacts et enjeux de ce traitement technique sur l’entreprise, son fonctionnement et ses ressources humaines.

Quels sont les points forts du programme ?

Un programme qui se déroule en alternance.

Un programme qui combine des enseignements pratiques de très haute technicité (gestion sociale appliquée – Traitement des charges fiscales et sociales – NTIC et gestion des rémunérations) et des enseignements théoriques de haut niveau (GRH et gestion de la paie – Mesure de la performance sociale.

Quels sont les profils des étudiants ?

BTS (COMPTA, CGO, ASSISTANT GESTION…) DUT GEA, Licence G&E, Licence AES, …

La plupart des promotions contiennent 1 ou 2 étudiants au profil atypique, ce qui constitue une richesse pour l’ensemble du groupe.

Comment est composé le corps enseignants ?

Il mixe des universitaires spécialistes de gestion et de droit, et des professionnels issus de cabinet comptable ou de grosses entreprises.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

La licence se réalise en alternance, aussi nous entretenons d’étroites relations avec des cabinets comptables et des entreprises moyennes et grosses.

Certaines de ces relations sont ponctuelles, alors que d’autres sont suivies depuis le début de la licence.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La plupart trouvent un emploi de Technicien Paie ou de Gestionnaire de Paie dans les 3 mois qui suivent l’obtention de leur diplôme, en cabinet ou en entreprise. Par la suite et après quelques années d’expérience, une partie d’entre eux évolue vers des postes de responsable de pôle social ou de responsable du personnel.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, ce qui suppose pour eux, la plupart du temps pour une question d’âge, l’obtention de contrats de professionnalisation.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

2 comités de pilotage sont organisés par an et permettent de faire évoluer le programme.


Katia Lobre est Maître de Conférences à l’IAE de Lyon – Université Jean Moulin – Lyon 3. Elle dirige la licence professionnelle Gestion des Systèmes d’information de la Paie. Elle est spécialisée en contrôle de gestion et management stratégique. Ses recherches portent sur les modes de gouvernance des banques mutualistes, les stratégies d’externalisation vers la foule (Crowdsourcing) et l’Open Data.

« L’objectif est de fournir aux diplômés une double compétence contrôle de gestion et systèmes d’information pour le contrôle », Céline Averseng, Responsable du Master Contrôle de Gestion et Nouveaux systèmes technologiques, IAE de Montpellier.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Contrôle de Gestion et Nouveaux systèmes technologiques ?

Le Master CGNST a été créé en 1994 (alors sous forme de DESS) en co-habilitation entre l’IAE de Montpellier (Université de Montpellier 2) et l’ISEM (Université de Montpellier 1).

Il constitue la seule formation, en région, de niveau master préparant aux métiers du contrôle de gestion. Il s’inscrit dans un partenariat actif entre les équipes pédagogiques des deux institutions aujourd’hui réunis dans le groupe de recherche commun CCA (Comptabilité-Contrôle-Audit).

Par rapport aux autres Masters en contrôle de gestion existant au plan national, le M2 CGNST se différencie par une orientation vers les « nouveaux systèmes technologiques », avec notamment :

– La conception de systèmes d’information pour le contrôle de gestion.

– Les technologies de l’information et de la communication pour le contrôle de gestion : Progiciels de Gestion Intégrée (PGI ou ERP), les systèmes de bases et d’entrepôts de données, les systèmes de communication de type collecticiels (ou « groupware »), les systèmes d’analyse et de traitement des données de type datamining, etc.

– La pratique « machine », notamment en ce qui concerne les ERP (scénarios SAP), le travail collaboratif ou encore la BI.

Depuis la rentrée 2013, le master est proposé aussi en apprentissage.

Combien avez vous de promotions ?

La 20ème promotion a accueilli 35 étudiants. Nous avons les mêmes objectifs pour la rentrée prochaine.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de fournir aux diplômés une double compétence contrôle de gestion et systèmes d’information pour le contrôle :

– par la maîtrise des concepts et techniques avancées du contrôle de gestion : capacité à concevoir des architectures de systèmes de contrôle de gestion (système budgétaire, comptabilité analytique, système de tableaux de bord et de reporting, etc. ;

– par la maîtrise des systèmes technologiques : capacité à concevoir des architectures de systèmes d’information pour le contrôle de gestion (Progiciels de Gestion Intégrée, bases de données, technologies collaboratives, etc.) ;

– par la maîtrise des outils et techniques d’analyse, de calcul et de présentation de données chiffrées : capacité de recueil, traitement, analyse et communication des données techniques, sociales et financières de l’entreprise ;

– par la maîtrise des techniques de communication managériale : capacité à communiquer, animer et organiser des activités dans le domaine de la gestion budgétaire, du pilotage et du reporting.

Quels sont les points forts du programme ?

La complémentarité entre les enseignements traditionnels de contrôle de gestion et ceux de systèmes d’information ; la mise en situation pratique des étudiants ; les longues périodes en entreprise (mission + stage ou apprentissage).

Quels sont les profils des étudiants ?

Les effectifs du M2 sont recrutés majoritairement selon une base régionale (M1 contrôle de gestion de l’ISEM et de l’IAE, accessoirement M1 finance ou CCA de l’ISEM, M1 AES ou Sciences économiques de l’UM1, ESC Montpellier). Mais il convient d’ajouter à cela une part d’étudiants recrutés à l’échelon national (M1 contrôle de gestion, AES,… d’autres universités françaises).

Les candidats doivent avoir acquis 240 ECTS.

Comment est composé le corps enseignants ?

Les intervenants dans le master sont soit des enseignants chercheurs particulièrement actifs dans le milieu de la recherche en gestion (plusieurs sont membres de l’Association Francophone de Comptabilité, de l’European Accounting Association ainsi que de l’American Accounting Association ou de l’Association Information et Management et sont présents et communiquent régulièrement dans les congrès annuels de ces associations) ; soit des professionnels du secteur, auxquels nous avons l’habitude de faire appel en raison de leurs compétences pointues dans certains domaines.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous travaillons en collaboration avec de nombreuses entreprises dans le bassin de Montpellier et sa région, pour les missions, stages et à présents contrats d’apprentissage.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Exemple d’entreprises ayant embauché nos étudiants : VEOLIA, Cameron SAS, Sup Agro, Village Center Loisir, La Poste, Danone, Lyonnaise des eaux, Mécanic Sud Industrie, SAS Fraisage TP, Orchestra, Groupe CARDIS, Lyonnaise des eaux, Enjoy Montpellier, Alstom Grid, SNCF, Commissariat à l’énergie atomique, Bouygues Telecom…

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, la formation est accessible en formation initiale, continue, contrat de professionnalisation et contrat d’alternance.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous demandons aux délégués, tout au long de l’année ou lors des jurys, de nous faire remonter les informations concernant d’éventuels disfonctionnements ou pistes d’améliorations. Nous profitons aussi des soutenances de stage pour communiquer avec les tuteurs entreprises afin de rester au plus près de leurs préoccupations.


Céline Averseng, Maître de conférences en Sciences de Gestion, Agrégée du secondaire d’Economie et Gestion, DESCF.

Responsable pédagogique du Master MTI 1 et 2 B&A (Master Management des Technologies de l’Information Banque et Assurances) ainsi que du Master 1 et 2 CGNST (Contrôle de Gestion et Nouveaux Systèmes Technologiques).

Principaux domaines de compétence : système d’information, comptabilité et contrôle de gestion, outils d’analyse pour la recherche en sciences de gestion.

« Montrer que la gestion financière est bien interconnectée avec les autres grandes fonctions de l’entreprise », Eric Lamarque, Responsable du Master Management Financier, IAE de l’Université Montesquieu Bordeaux IV.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Management Financier ?

Créé en 1992 sous la dénomination Gestion comptable et financière ce master a été rebaptisé en 2002 « Management financier » pour répondre à une demande croissance de renforcement des compétences en matière de gestion financière des entreprises mais aussi de bien comprendre le liens entre les grandes décisions stratégiques et leurs conséquences financières.

Par ailleurs nous avons voulu affirmer que la finance est un outil et un levier de performance pour le management global de l’entreprise

Combien avez-vous de promotions ?

En France nous avons chaque année une promotion de 25 étudiants en formation initiale et nous avons quatre promotion d’étudiants dans quatre universités étrangères (université nationale du vietnam à Hanoi, l’université Libano- canadienne à Beyrouth, L’université Saint Clément à Sofia et l’université catholique de saint domingue).

Au total nous avons près de 150 étudiants dont la majorité à l’international. Ce développement est très spécifique et correspond à notre volonté de donner dans plusieurs régions du monde une vision de la finance un peu différente de celle véhiculée par les universités anglo saxonnes.

Quel est l’objectif de la formation ?

Montrer que la gestion financière est bien interconnectée avec les autres grandes fonctions de l’entreprise, analyser les conséquences de choix stratégiques, des choix juridiques, des choix fiscaux sur les résultats de l’entreprise.

Quels sont les points forts du programme ?

L’ouverture et le lien sur des disciplines périphériques mais essentielle à la compréhension et à l’analyse des choix financiers de l’entreprise (stratégie, droit, fiscalité). Par ailleurs depuis 2002 nous avons introduit 60 heures d’éthique et de déontologie financière ce qui est une vraie originalité de cette formation.


Quels sont les profils des étudiants ?

Ils sont issu d’un parcours économie finance pour la plupart. Ils ont une bonne connaissance des techniques financières de bases mais n’ont pas la vision des impacts et des relations entre la fonction financière et le reste de l’entreprise.

Nous accueillons aussi des étudiants du parcours gestion des organisations de Science Po et parfois nous recrutons des juristes, des experts comptables ou des fiscalistes qui souhaitent développer des compétences en matière financière.

Comment est composé le corps enseignants ?

Nous avons un tiers de nos cours assurés par des professionnels mais nous cherchons surtout à associer des binomes universitaire/professionnel sur chaque cours quand cela est possible. Le croisement des expériences est très riche pour les étudiants.

Par ailleurs j’ai recruté des enseignants qui avaient une bonne expérience en entreprise et qui sont régulièrement sollicités pour des missions d’expertises et d’études.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le master est adossé depuis 2005 à une chaire « management des entreprises financières » financée depuis sa création par des établissements financiers de la place. Cette chaire nous permet des échanges continus, des intervention des professionnels, des débouchés privilégiés pour des stages et parfois des emplois.

Par ailleurs cette chaire est membre du pôle de compétitivité mondial Paris Europlace et participent régulièrement aux activités de ce pôle. A bordeaux, elle est membre du Cluster régional TIC Santé et réalise pour son compte des études économiques et financières.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Aujourd’hui notre taux d’emploi mesuré par le baromètre de l’université Bordeaux 4 pour les étudiants sortis en 2010 est de 100 %. Sur la dernière promotion de 2011/2012 90 % des étudiants occupaient un poste en rapport avec leur formation dans les six mois.

Ils occupent principalement des fonctions dans des directions financières d’entreprise (crédit manager, assistant gestion de trésorerie, assistant en gestion de risque…).

Une bonne partie se dirige également vers le secteur bancaire (analyste crédit, contrôleur interne, gestionnaire de back ou middle office…).


Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

Le master est hébergé au sein de l’IAE de Bordeaux. A ce titre l’IAE fait l’objet d’une certification qualité SGS et les programmes sont évalués régulièrement par cet organisme.

Cela nous conduit à évaluer les enseignements par les étudiants, à constituer un comité de perfectionnement qui se réunit régulièrement, à se doter d’un service des stages, à offrir des possibilités de parcours internationaux…


Eric Lamarque, Docteur et Agrégé en Sciences de Gestion est professeur à l’Université Montesquieu Bordeaux 4 où il dirige la chaire « Management des entreprises financières » et le master Management Financier. Auteur ou coordonnateur de plusieurs articles et ouvrages sur la gestion et le management des banques, il intervient comme expert auprès des directions générales d’établissements financiers pour les accompagner dans les restructurations et leur stratégie de développement. Il est actuellement président du Conseil National des Universités pour la Gestion et membre du conseil de Surveillance de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou Charente.

Quel métier en Assurance ? Découvrez le métier d’Actuaire avec Morgane Genest, Actuaire, Natixis.

« Les actuaires quantifient la notion de risque en utilisant les mathématiques dans le but d’identifier et de modéliser les conséquences financières d’évènements incertains », Morgane Genest, Actuaire, Natixis.

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre carrière en quelques mots ?

Ma première expérience en tant qu’actuaire correspond à mon stage de fin d’études effectué en 2009 au sein d’une compagnie d’assurance vie et plus particulièrement dans le domaine de la retraite.

Cette expérience m’a permis d’appréhender plusieurs aspects du métier d’actuaire : une partie de recherche sur les « Variable Annuities » (qui a fait l’objet de mon mémoire) ainsi qu’une partie plus opérationnelle concernant l’évaluation des engagements de retraite collective de la Compagnie.

A la recherche de nouveaux défis pour mon premier emploi, je me suis alors tournée vers l’assurance non vie et plus particulièrement les cautions et garanties, essentiellement dans le but de parfaire mes connaissances sur Solvabilité 2, sujet d’actualité et d’avenir en assurance.

J’ai donc intégré ce projet en septembre 2010 et j’y suis toujours présente à l’heure actuelle.

Quelle a été votre formation ?

A l’issue de mes études supérieures à dominante mathématiques (classes préparatoires aux grandes écoles – MP), j’ai intégré l’école d’actuariat de Brest, l’EURIA, sur concours.

L’EURIA décerne, après trois années d’étude, le Master d’Actuariat et est également l’une des formations reconnues par l’Institut des Actuaires, permettant de délivrer le titre d’Actuaire Associé.

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre métier ?

Les actuaires quantifient la notion de risque en utilisant les mathématiques dans le but d’identifier et de modéliser les conséquences financières d’évènements incertains. L’actuariat est donc un métier transverse où chacun peut choisir sa spécialité : inventaire, tarification, modélisation,… dans différents domaines (assurance, banque, conseil…).

Pour ma part, je suis rattachée à la Direction Technique et Risques d’une compagnie d’assurance appartenant à un grand groupe bancaire.

Au quotidien, je participe à la construction des modèles internes de calcul de fonds propres économiques et réglementaires répondant aux exigences Solvabilité 2.

Plus concrètement, je contribue à l’élaboration et au développement de modèles déterministes et stochastiques d’évaluation du besoin en fonds propres à horizon un an, puis 3 ans (ORSA). Après l’obtention de ces résultats chiffrés, la partie présentation et analyse commence et nous permet par la suite d‘échanger avec l’Autorité de Contrôle Prudentiel, superviseur validant les modèles.

De façon ponctuelle, je participe également aux travaux d’Embedded Value (calcul de la valeur intrinsèque de la Compagnie).

Quels sont les principaux attraits du métier ?

L’actuariat est un métier avec de réelles opportunités d’emploi, où la progression y est rapide et où il est relativement simple de découvrir d’autres postes et d’autres facettes du métier en changeant d’entités (internes ou externes).

De plus, je recherchais une profession me permettant d’appliquer de façon concrète les mathématiques, ce que je fais au quotidien au travers des mes différents travaux.

Le poste que j’occupe me permet également d’avoir une certaine autonomie et des responsabilités, même après seulement deux ans d’expérience.

Est-ce que vous voyez des points négatifs ?

Le domaine sur lequel je travaille est encore récent et même si l’entrée en vigueur de la directive Solvabilité 2 est sans cesse repoussée, la charge de travail reste relativement importante.

Quelles sont les qualités requises selon vous pour réussir dans ce métier ?

Tout d’abord, il faut évidemment une certaine aptitude pour les mathématiques. Il est également nécessaire d’être rigoureux, curieux et d’avoir une bonne capacité de travail.

L’actuaire peut également être amené à échanger avec les autres métiers/entités d’une compagnie (juridique, maitrise d’ouvrage, maitrise d’œuvre, marketing, contrôle de gestion, comptabilité…). Il lui faut donc apprécier le travail en équipe et être relativement accessible et ouvert.

Est-ce que vous avez un conseil à donner aux candidats intéressés par ce type de carrière ?

Il ne faut pas hésiter à profiter pleinement des stages ou d’expériences pratiques pour donner un aspect opérationnel à la théorie mais également pour se définir des choix de carrière.

Si vous vous intéressez à l’actuariat mais que vous ne savez pas vers quel domaine vous diriger, je vous suggère de commencer dans le conseil.

Cette première expérience peut vous permettre de découvrir de nombreux sujets, d’intégrer les notions fondamentales du métier d’actuaire, de définir vos priorités ainsi que de soigner votre carnet d’adresses.

+ d’avis sur le métier d’Actuaire

« Il s’agit de former des experts-comptables, des commissaires aux comptes, des contrôleurs de gestion de haut niveau », Luc MARCO, Responsable du Master GEO spécialité Comptabilité, Contrôle, Audit, Université Paris 13.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Gestion des entreprises et des organisations spécialité Comptabilité, Contrôle, Audit ?

Ce master a été créé en septembre 2004 sur le site de Bobigny. Il s’appelait à l’époque « Comptabilité, Audit et Contrôle ».

Il a été transféré sur le site de Villetaneuse en septembre 2005 et s’est ensuite intitulé « Comptabilité, Contrôle, Audit » en 2007. Il a bénéficié de l’équivalence avec les 5 options du DSCG en 2008.

Avec cette nouvelle formule nous en sommes à la cinquième promotion.

Combien avez-vous de promotions ?

Il y a une promotion en formation initiale et une promotion en apprentissage. Le programme est le même dans les deux promotions sur les deux années de formation : M1 et M2.

Chaque promotion comporte environ 25 étudiants. Chaque année il y a près de 200 candidatures en formation initiale et une quarantaine en apprentissage.

Quel est l’objectif de la formation ?

Il s’agit de former des experts-comptables, des commissaires aux comptes, des contrôleurs de gestion de haut niveau, et des auditeurs internes ou externes dans les entreprises privées ou dans les organisations publiques ou parapubliques : les collectivités territoriales par exemple.

Les candidats doivent avoir une formation d’environ 3 ans en comptabilité et des aptitudes certaines en analyse et en esprit de synthèse.

Quels sont les points forts du programme ?

C’est surtout l’apprentissage conjoint de la comptabilité, de la fiscalité, du contrôle de gestion et du management stratégique. La formation débouche sur la rédaction d’un rapport de stage en lien avec les concepts avancés de la recherche dans la discipline CCA.

Notre master est l’un des seuls à proposer la possibilité de faire une thèse ensuite pour les meilleurs éléments.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les candidats sont issus d’une licence de sciences de gestion, d’économie, d’AES ou de droit des affaires. Ce sont des personnes principalement originaires de la Seine-Saint-Denis et de la région parisienne.

Comment est composé le corps enseignants ?

Il y a 7 professeurs ou maîtres de conférences titulaires des Universités, 2 professeurs associés travaillant dans le privé, plusieurs experts-comptables agréés, des juristes ou fiscalistes, et même d’anciens étudiants actuellement associés dans des cabinets d’expertise comptable.

Le responsable de la spécialité CCA est un professeur certifié de comptabilité, ancien inspecteur des impôts (monsieur K. Merghaoui).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le responsable du secteur « apprentissage » a mis sur pieds un réseau avec des entreprises du département 93 (C. Pokassa, professeur associé à temps plein, docteur en sciences de gestion). La VAE et la VAP sont assurées par le CEDIP de l’Université Paris 13 (directeur : Joseph Cerrato).

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Parmi les étudiants issus des trois dernières promotions, nous avons plusieurs experts-comptables (par exemple Malika Chemmi, titulaire du DCG depuis juin 2013), deux doctorants (dont Loutfi Dhoiffir qui deviendra le premier professeur des universités en comptabilité aux Îles Comores, et Kalifa Doumbia de nationalité Ivoirienne) et de nombreux contrôleurs de gestion.

Quelques-uns sont devenus professeurs de comptabilité dans l’enseignement secondaire ou technique.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non, nous avons uniquement de la VAE (validation des acquis de l’expérience) et de la VAP (validation des acquis professionnels). Les enseignements ont lieu à Villetaneuse pour la formation initiale et à Argenteuil pour les apprentis. Le suivi des stagiaires se fait en entreprise ou en cabinet d’expertise comptable.


Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Notre master est en partenariat étroit avec l’INTEC-CNAM (directeur : Patrick Boisselier) et en réseau avec le master CCA de l’Université René-Descartes (responsable : Nathalie Ravidat). La mention de master va devenir « Contrôle et Gouvernance » à partir de septembre 2014.

Ce master relèvera de la communauté d’Universités intitulée : Sorbonne Paris Cité. Nous faisons partie de l’Association nationale des masters CCA (Président : monsieur Jean Montier de l’Université de Caen).


Luc MARCO est professeur des universités, agrégé en sciences de gestion. Après des études universitaires à Nice et Paris 1, il a été statisticien auprès des services du Premier ministre.
Devenu enseignant en avril 1987, il a dirigé 4 spécialités de master : CAAE (Rouen), Entrepreneuriat (Paris 5), Management de la Santé (Paris 13), et CCA (Paris 13). Il est responsable de la mention de master « Gestion des entreprises et des organisations » depuis janvier 2011. Il est aussi directeur adjoint du Centre de recherche en économie de Paris-Nord, laboratoire associé au CNRS, depuis juin 2012. Ses recherches portent sur l’histoire du management, de la comptabilité et de la finance. Il a publié 20 ouvrages et 75 articles scientifiques.

Quelle formation en Corporate Finance ? Découvrez le Mastère Spécialisé Ingénierie Financière d’EMLYON avec Jonathan Landais, Promotion 2012.

« En faisant le MIF, on acquiert une ouverture d’esprit, mais aussi les savoir-faire et savoir être indispensables en banque d’affaires. », Jonathan Landais, MS Ingénierie Financière Promotion 2012.

Qu’avez vous pensé des cours ?

Le Mastère Spécialisé Ingénierie Financière (MIF) convient autant aux étudiants souhaitant développer une double compétence (pour les ingénieurs notamment) qu’à ceux cherchant à acquérir une véritable expertise.

Les métiers du corporate finance nécessitent un apprentissage sérieux et rigoureux. Le MIF, de par sa densité éprouvante pendant 8 mois, ne forme pas des étudiants mais des « futurs-professionnels » désirant rapidement (et efficacement !) s’insérer dans le monde exigeant de la finance.

La seconde partie de la formation, axée sur les compétences professionnelles, fait échos à une première étape très technique, très intense. Tout est fait pour donner à l’étudiant les bonnes cartes, l’apprentissage en lien avec son projet personnel et professionnel.

Le métier des fusions-acquisitions est bien évidemment développé, par des intervenants reconnus pour leurs track records, tout comme ceux préparant au capital investissement, au financement de projet ou encore aux financements structurés.

Comment évaluez-vous la qualité des intervenants ?

La diversité des professeurs-professionnels présente une valeur ajoutée qu’aucune autre formation ne pourrait apporter.

En faisant le MIF, on acquiert une ouverture d’esprit, mais aussi les savoir-faire et savoir être indispensables en banque d’affaires. On se sent proche des réalités et de l’actualité, et on profite de l’expérience des anciens élèves.

Les interventions de cadres de JPMorgan, Rothschild, DC Advisory ou encore de la Société Générale (notamment une intervention très intéressante de la part d’un responsable du service Ethique) donnent aux étudiants une approche beaucoup plus pratique.

Est-ce que vous pensez que cette formation vous a bien préparée à votre métier actuel ?

A l’origine je souhaitais intégrer une grande Banque de Financement et d’Investissement (Fusions Acquisitions) et me voici en salle de marché (Equity Research).

Aucun projet n’est figé et il faut savoir saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent. Une chose est sûre, j’avais ciblé mon secteur.

Pour le reste, le MIF donne toutes les clés pour évoluer dans le monde sélectif du corporate finance… et s’y épanouir !

+ d’avis sur le Mastère Spécialisé Ingénierie Financière

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

 Groupe Accor : Directeur de la trésorerie, des financements et du crédit management

Monsieur Pierre Boisselier est promu directeur de la trésorerie, des financements et du credit management d’Accor, à ce poste depuis juillet 2013, en remplacement de Madame Dominique Expert.

Il est sous la responsabilité directe de Madame Sophie Stabile, directeur exécutif finances.

Pierre Boisselier, 42 ans, ISG (1993), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : Groupe Accor, directeur adjoint de la trésorerie, des financements et du credit management.

* 2008-2012 : Publicis Groupe, trésorier international.

* 2000-2008 : ArcelorMittal, trésorier groupe adjoint.

* 1994-2000 : Début de carrière comme trésorier multidevise chez Société générale Energie

Gecina : Directeur financier

Monsieur Nicolas Dutreuil est nommé directeur financier de Gecina, à compter de septembre 2013, en remplacement de Monsieur Gilles Bonnier.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Philippe Depoux, directeur général.

Il intègre le comité exécutif de Gecina.

Nicolas Dutreuil, 39 ans, DESS banque et finance de l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne (1996), MSG de l’université Paris-IX Dauphine (1995), DESCF, a réalisé le parcours suivant :

* 2009-2013 : Icade, directeur financier adjoint.

* 2007-2009 : Crédit Suisse, directeur investment banking.

* 2006-2007 : Dolmea Real Estate, directeur opérationnel et financier.

* 1999-2006 : Calyon, directeur au sein de l’équipe Financial Institution & Real Estate du département Investment Banking, en charge des opérations de fusion-acquisition dans le secteur immobilier.

* Début de carrière chez KPMG Audit comme auditeur au sein du département financier.

Airbus Military (groupe Airbus, EADS) : Directeur financier

Monsieur Xavier Tardy est promu directeur financier d’Airbus Military (groupe Airbus, EADS), à ce poste depuis juillet 2013, en remplacement de Monsieur Christian Pechmann.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Harald Wilhelm, directeur financier d’EADS et Airbus. Il est rattaché fonctionnellement à Monsieur Domingo Ureña Raso, chief executive officer d’Airbus Military.

Xavier Tardy, 49 ans, ESC Reims (1987), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : EADS North America et Airbus Americas, directeur financier.

* 2005-2012 : Eurocopter (à Marignane), vice president groupe controlling, puis senior vice president groupe controlling au sein de l’unité opérationnelle.

* 1997-2005 : Delphi, successivement directeur financier européen de la division Aftermarket, responsable financier production chez Delphi Delco Electronics aux Etats-Unis, et directeur financier de la filiale française Delphi Delco Electronics.

* 1994-1997 : AlliedSignal, contrôleur financier européen de la division Aftermarket Commercial Vehicles, et responsable de l’analyse des opérations de la division Aftermarket.

* 1988-1994 : Kodak, analyste financier, puis analyste financier senior en France et au Royaume-Uni.

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