« Notre association entretient depuis toujours des relations étroites avec des entreprises du secteur », Christopher Wilson, Président de l’association INSEEC Finance, INSEEC Paris

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’association INSEEC Finance ?

Nouvellement renommée INSEEC Finance, l’association financière de l’INSEEC Paris a pour ambition de faire partager à un large public notre intérêt pour une discipline trop souvent méconnue du grand public.

Moins orientée Finance de marché que sa devancière (INSEEC Bourse&Finance), nous organisons tout au long de l’année de nombreux évènements ayant pour objectif de faire la promotion de la finance sans pour autant faire fi des problématiques qui la gangrène.

Quels sont les objectifs de l’association ?

L’objectif premier de notre association est de contribuer à une meilleure compréhension générale du monde de la finance en partant de l’idée qu’un étudiant bien informé sera en mesure de sensibiliser son entourage immédiat et de mieux faire percevoir – non seulement les excès – mais aussi les progrès apportés par les acteurs financiers. Pour ce faire, nous diffusons tous les mois un journal économique et financier (The INSEEC Times) en partenariat avec l’association financière de l’INSEEC Bordeaux : INSEEC Invest.

Combien d’étudiants y participent ? Et quels sont leurs profils ?

Composée d’une cinquantaine d’étudiants, INSEEC Finance est aujourd’hui l’une des associations les plus dynamiques de l’INSEEC Paris. Riche d’une équipe nombreuse mais aussi très investie, INSEEC Finance compte parmi ses membres des profils tous très différents.

Aussi, cette diversité nous permet de profiter de l’expérience de futurs professionnels de la communication, du marketing et bien sûr de la finance sans pour autant nous faire perdre de vu notre objectif premier.

Quels sont les ateliers et manifestations que vous organisez ?

Nous offrons à l’ensemble de nos membres la possibilité d’exprimer leurs talents au travers d’un secteur qui les passionne : la finance. Pour cela, en plus de nos conférences qui ont pour but de sensibiliser les étudiants au monde de la finance, nous organisons tout au long de l’année des ateliers métiers, une présentation des majeures ainsi que quelques rencontres informelles avec des professionnels de la finance dans le but de découvrir le large panel des métiers auxquels nous pourrons prétendre une fois notre diplôme en poche.

En outre et comme chaque année, nous organisons un jeu de simulation boursière à destination d’étudiants partout en France. Ce mois de compétition est animé par la présence d’intervenants permettant aux étudiants de se tenir au courant des tendances du moment et d’avoir des explications aux éventuels soubresauts du marché.

Autre projet d’envergure, nous partons pour Londres, première place financière européenne au cours du mois d’Avril. Cet évènement ouvert à tous permettra à tous les participants d’être au cœur de la finance mondiale l’espace d’un weekend de trois jours. Pierre angulaire de notre projet associatif, nous travaillons activement sur ce projet afin qu’il soit à la hauteur de notre association : riche et ambitieux.

Est-ce que vous avez développé des relations avec les entreprises ?

Notre association entretient depuis toujours des relations étroites avec des entreprises du secteur. Cette année encore, nous avons développé nos partenariats afin de donner encore plus d’envergure à nos évènements. Ainsi, nous comptons aujourd’hui parmi nos partenaires des entreprises comme la Société Générale avec lesquels nous travaillons activement à la réussite de nos projets.

Dans le contexte actuel, la finance reste toujours attractive pour les étudiants ?

Aujourd’hui encore, la finance demeure un secteur très prisé par les étudiants. Malgré les difficultés que connait le secteur, il reste encore de très bonnes opportunités pour les étudiants souhaitant se spécialiser notamment en finance d’entreprise. D’ailleurs, le pole finance de l’INSEEC Paris reste encore aujourd’hui l’un des plus important en terme de nombre d’étudiants.

Quels sont les métiers de la finance populaire en ce moment au sein de l’association ?

Les métiers de l’Asset management sont particulièrement demandés par les étudiants en finance de marché. La conjoncture aidant, il s’agit-là pour eux de trouver une solution face à la pénurie des embauches actuelle. Ainsi, les métiers d’analyse et de gestion du risque semblent séduire de plus en plus les étudiants des majeures finances.

Est-ce que les étudiants rencontrent des difficultés particulières pour trouver des stages ou premier emploi en finance ?

Les étudiants de l’INSEEC Paris doivent aujourd’hui faire face à la pénurie de demande sur le marché. Néanmoins, nous parvenons tout de même grâce à la force de notre réseau à décrocher des stages ou des premiers emplois de qualité. L’association est également là pour cela : donner à tous la possibilité de rencontrer des professionnels susceptibles de nous guider par la suite.

« L’association dispose de partenaires qui nous soutiennent chaque année comme PwC, Société Générale ou HSBC », Mathias Reinoso, Trésorier de l’association Magistère BFA, Université Paris-Dauphine

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’association Magistère Banque, Finance, Assurance ?

Notre association est une association de filière. Elle a été créé en 1988 afin de gérer toutes les évènements et les activités connexes au Magistère d’économie « Banque, Finance, Assurance » de l’Université Paris-Dauphine.

Quels sont les objectifs de l’association ?

Elle a un triple objectif : assurer la promotion de notre formation, créer, entretenir des liens intergénérationnels et aider les étudiants du Magistère dans leur recherche d’emplois et de stages.

Combien d’étudiants y participent ? Et quels sont leurs profils ?

Tous les étudiants du Magistère sont membres de droit. Cette année, nous comptons donc 103 membres.

Quels sont les ateliers et manifestations que vous organisez ?

Nous divisons nos activités en trois grands pôles.

Le pôle évènementiel regroupe des évènements d’intégration (WEI, Ski-Etude, Diner Inter-Promotions, Soirée Inter-Filières) et des évènements professionnels qui nous permettent de découvrir des secteurs d’activités diverses et de discuter avec les professionnels concernés (Cocktail de l’Audit, Cocktail de la Finance de marché, Cocktail Corporate / Conseil, Séjour à Londres). Toutefois, le plus grand évènement de l’association reste la Conférence BFA. Cette année, un panel d’invités triés sur le volet (Claude Bébéar, Edouard Vieillefond, André-Levy Lang, etc.) discutera de l’impératif d’un nouveau modèle de financement autour de deux tables rondes animées par Les Echos.

Le pôle des anciens s’occupe de l’entretien du réseau du BFA et de la mise à jour de l’annuaire. Par ailleurs, ce pôle organise régulièrement des rencontres avec d’anciens étudiants du Magistère qui viennent nous présenter leurs métiers.

Le pôle communication assure la promotion du BFA au quotidien en animant des salons, en actualisant les supports promotionnels et en assurant la large diffusion des évènements du BFA aux étudiants et aux partenaires de l’association.

Est-ce que vous avez développé des relations avec les entreprises ?

L’association dispose de partenaires qui nous soutiennent chaque année, comme PwC, Société Générale ou HSBC. Par ailleurs, d’autres sociétés sont chaque année à nos côtés pour différents évènements. C’est le cas de Deloitte, Ernst & Young, KPMG, Mazars, Crédit Agricole CIB, Evercore, Les Échos, etc.

Nous disposons par ailleurs du soutien des partenaires du Magistère en lui-même, à savoir Reuters et Groupama.

Dans le contexte actuel, la finance reste toujours attractive pour les étudiants ?

Apparemment oui. Le nombre de demande d’inscription pour le Magistère est chaque année plus importante. Il semblerait que les évènements macroéconomiques auxquels nous sommes confrontés ont permis à un certain nombre d’étudiants de se rendre compte que la finance ne se résumait pas au trading par arbitrage.

En effet, de plus en plus d’étudiants qui arrivent avec une idée précise de ce qu’ils veulent faire, faisant cohabiter les métiers classiquement cités (traders, sales, M&A, etc.) avec des métiers dans le secteur du private equity, de la régulation, de l’information financière, conseil en stratégie, audit, etc.

Quels sont les métiers de la finance populaire en ce moment au sein de l’association ?

Notre formation étant très généraliste, les métiers populaires s’étendent de la finance de marché à la finance d’entreprise en passant par l’audit, le conseil en stratégie ou les grandes administrations. Si l’on devait faire une liste des métiers dont on entend généralement parler, on pourrait parler des métiers de front office, de M&A, de conseil, d’audit, de gestion d’actifs, de private equity, de directions financières, d’analyse macroéconomique (dans les administrations), de régulation, etc.

Est-ce que les étudiants rencontrent des difficultés particulières pour trouver des stages ou premier emploi en finance ?

Heureusement, nous sommes assez épargnés par les difficultés du secteur grâce à la solide réputation acquise par le Magistère au fil des années. Toutefois, nous notons effectivement plus de tension sur le marché du travail, surtout en ce qui concerne la recherche du premier emploi (sans que cela ne soit pour le moment trop handicapant pour nous).

« Nous avons développé de forts liens avec nos partenaires, tels que BNP Paribas, Bloomberg Institute … » Aurélien Singer, Vice Président de l’Association Transaction EDHEC, EDHEC Lille

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’association Transaction – EDHEC ?

Transaction EDHEC est la première association étudiante de finance de France, créée en 1992. Composée d’une cinquantaine de membres, à la fois de première et de seconde année, Transaction EDHEC a pour vocation celle de faire découvrir la finance aux étudiants de l’EDHEC mais aussi à ceux de nombreuses autres grandes écoles de commerce et d’ingénieurs.

Pour cela, l’association est scindée en trois pôles. Pour commencer, le pôle évènementiel est chargé de l’organisation de l’ensemble des projets de l’association. Puis, le pôle Délit D’initié publie chaque mois plus de 1 000 exemplaires, journal gratuit sur l’actualité économique et gère le site dédié en ligne. Enfin, le pôle Club d’investissement gère un portefeuille boursier tout au long de l’année scolaire.

Quels sont les objectifs de l’association ?

Transaction EDHEC a pour vocation de faire découvrir aux étudiants de l’EDHEC mais aussi d’autres campus la finance sous ses différentes composantes (finance d’entreprise & de marché). D’abord nous dispensons régulièrement des formations sur les produits boursiers aux étudiants de l’EDHEC.

Puis nous permettons aux étudiants de mettre en application leurs connaissances de manière ludique en leur donnant l’occasion de participer à la Coupe de France de Finance des Grandes Ecoles, composée d’épreuves de Trading, d’Analyse Financière, d’Equity Research et de Fusion Acquisition.

Enfin, nous avons la volonté de déchiffrer pour les étudiants à la fois l’actualité économique mais aussi les différents métiers de la finance à travers différentes conférences organisées à la fois sur notre campus de Lille lors de la Semaine de la Finance et sur notre campus de Nice lors des Financial Tuesdays.

D’ailleurs c’est toujours dans ce souci d’information et de sensibilisation à la finance que nous publions de plus en plus d’articles variés et complets dans notre journal ainsi que sur son site internet.

Combien d’étudiants y participent ? Et quels sont leurs profils ?

Transaction EDHEC rassemble une cinquantaine d’étudiants présents sur les campus de Lille et Nice ayant en commun un intérêt plus ou moins développé pour la finance.

Quels sont les ateliers et manifestations que vous organisez ?

Notre événement phare, la Coupe de France de Finance est une compétition qui rassemble les 30 plus grandes écoles de commerce et d’ingénieurs de France. Cet évènement est unique en son genre. En effet, elle permet aux étudiants de se mesurer sur les multiples domaines que compte la finance. C’est également l’occasion de développer un véritable esprit d’équipe. Cette compétition exigeante rend nécessaire une véritable cohésion au sein des trinômes, et au-delà des connaissances théoriques, ce sont la volonté et la motivation des équipes qui leur permettent d’aller au bout des épreuves. Les vainqueurs gagneront un week-end dans un superbe riad à Marrakech.

La phase de qualification a vu plus de 1350 étudiants s’affronter au cours d’épreuves de Trading, d’Analyse Financière, d’Equity Research et de Fusion Acquisition conçues et corrigées par nos partenaires Markets.com, Montfort &Co et la Financière de l’Arc.

Les 20 équipes qualifiées s‘affronteront sur des épreuves de Trading et de M&A lors de la finale début avril. Cette finale sera clôturée une cérémonie de remise des prix le vendredi 4 mai au siège de Bloomberg à Paris au cours de laquelle étudiants et professionnels se retrouveront en présence de notre parrain Loic Féry (président fondateur de Chenavari Investment à Londres) autour d’ateliers (CV, lettre de motivation, préparation aux entretiens) et de conférences, avant de conclure la journée par un cocktail networking.

La Bourse des Associations : Le Transac Edhec Stock Exchange est une simulation des marchés financiers élaborée par Transaction Edhec. Les nombreuses associations de l’EDHEC sont cotées comme à la Bourse et leurs cours fluctuent en fonction de l’offre et de la demande. Chaque jour, les membres du Délit d’initié rédigent et diffusent des news pour influencer les cours. Ce jeu permet aux étudiants d’avoir une approche concrète et ouverte de la finance de marché.

Les Semaines de la Finance : une série de conférences où des professionnels de la finance et des spécialistes du recrutement (BNP, PricewaterhouseCoopers) viennent présenter leurs métiers aux étudiants afin de les aider dans leurs choix d’orientation et de carrière.

La soirée champagne : Soirée de clôture des Semaines de la Finance, où les étudiants viennent se détendre autour d’une coupe de champagne dans une ambiance chic et décontractée. Attention, tenue correcte exigée.

Est-ce que vous avez développé des relations avec les entreprises ?

Etant donné la multitude d’événements que nous organisons, nous avons développé de forts liens avec nos partenaires, tels que Montfort & Co, le broker Markets, la Financière de l’Arc , BNP Paribas, Bloomberg Institute etc. Les partenariats suivent soit une logique financière soit une logique de prestation de service. Par exemple, Montfort & Co, Markets et la Financière de l’Arc conçoivent et corrigent nos épreuves dans le cadre de la Coupe de France de Finance, ce qui nous confère une véritable crédibilité auprès des étudiants intéressés par notre projet.

Dans le contexte actuel, la finance reste toujours attractive pour les étudiants ?

La situation économique actuelle est marquée par un manque de visibilité pour les acteurs des marchés. La crise de la dette souveraine semble s’apaiser mais la perspective d’un défaut de la Grèce n’est pas tout à fait éliminée. De plus, la mise en place de nouvelles règles prudentielles contraint les banques à restructurer leurs activités de financement et d’investissement afin de couvrir les exigences en termes de fonds propres. Les perspectives d’embauches en finance de marché seront donc négatives pendant encore plusieurs mois. En revanche, les métiers de la gestion du risque, de l’audit, et de chargé d’affaire offrent de meilleures perspectives, même s’ils séduisent moins les jeunes diplômés.

Est-ce que les étudiants rencontrent des difficultés particulières pour trouver des stages ou premier emploi en finance ?

Etant donné l’ancienneté de Transaction EDHEC et les forts liens qui unissent tous nos membres (passés comme présents), nous avons pu développer un vaste réseau d’entraide, ce qui nous permet de bénéficier d’aides et de conseils d’autant plus précieux étant donné la conjoncture actuelle.

« Nous sommes en partenariat avec la Société Générale » Mélinda Chehimi, Présidente de l’Association CAC 34, Groupe Sup de Co Montpellier Business School

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’association CAC 34?

CAC34 est l’association de finance du Groupe Sup de Co Montpellier Business School, qui réunit des passionnés souhaitant obtenir une meilleure connaissance de la théorie de la finance et de sa pratique, ainsi que de réaliser différents projets afin de concrétiser cet apprentissage.

D’autre part, dans un contexte marqué par une certaine défiance pour la finance, voire un certain rejet, nous cherchons donner le goût à la finance aux étudiants en difficultés ou peu motivés a priori par ce champ des sciences de gestion, qui reste assez largement incontournable pour un jeune manager.

Enfin, nous sommes membre de la Fédération Sud Finance, qui est une association d’une dizaine de groupes de finance de Grandes Ecoles de Commerce et d’ingénieurs, ce qui permet des échanges fructueux entre étudiants avec des profils très divers.

Quels sont les objectifs de l’association ?

Nos objectifs sont donc de permettre de débattre de différents thèmes lors de nos réunions et nos débats. D’autre part nous souhaitons partager notre passion en apportant notre aide aux étudiants qui sont effrayés par la dimension technique et quantitative de cette discipline, qui paraît trop souvent inaccessible, notamment pour les élèves ayant un profil « littéraire ». Nos objectifs sont d’accroitre le nombre des d’étudiants impliqués dans l’association et de développer progressivement des projets plus ambitieux.

Combien d’étudiants y participent ? Et quels sont leurs profils ?

Notre bureau est composé d’Audrey qui est la vice présidente, Cyril le secrétaire, ils sont tous les deux en 1ere année à l’école (L3). Le trésorier, Filippo est un étudiant Italien en finance, en programme Erasmus dans notre école cette année.

Sa présence au sein de l’association est très intéressante, cas nous sommes amenés à échanger sur les différentes approches de l’enseignement de la finance en France et Italie. Pour ma part je suis étudiante en 2e année à l’école (M1), actuellement en alternance au sein de Schneider Electric dans le service finance.

Participer au développement de CAC34 est très enrichissante, elle me permet une ouverture originale au monde de la finance et de travailler sur des projets qui me passionnent.

Nous avons une dizaine de membres actifs, très impliqués dans chacun de nos projets. Ils sont étudiants dans les différents programmes du Groupe Sup de Co Montpellier Business School en L3, M1 et en programme Bachelor. La richesse de toute association réside avant tout dans l’humain et de ce point de vue la dynamique de CAC34 est liée à sa capacité de réunir un groupe particulièrement passionné et impliqué.

Outre les membres, de nombreux élèves de l’école participent également à nos projets et événements, comme un jeu boursier, le salon de la finance, ainsi que diverses conférences.

Quels sont les ateliers et manifestations que vous organisez ?

Nous organisons des conférences sur la bourse. Ainsi, des initiations à la bourse permettent de donner les bases du fonctionnement des marchés financiers aux étudiants. Des débats et analyses des marchés plus pointus sont également organisés afin d’approfondir ses connaissances et d’échanger avec des professionnels.

Avec la Fédération Sud Finance nous avons organisé un jeu boursier. Il s’agit d’un concours qui permet d’investir virtuellement sur le marché financier sur une période donnée. Les débutants se confrontent ainsi le fonctionnement de la bourse. Pour ceux qui sont déjà familiers du trading, ce jeu est un moyen de tester diverses stratégies et de s’interroger sur leur pertinence et leur performance dans un contexte donné.

Le jeu permet également de sensibiliser les participants à la nécessité d’une bonne gestion du risque pour protéger leur capital, selon leurs objectifs. Cela permet enfin de mesurer l’impact de la psychologie de chacun sur ses décisions de trading, dimension dont l’importance est cruciale lorsque les investissements sont réalisés avec des montants réels et qui parfois n’est pas véritablement apparente dans les jeux avec des montants fictifs.

Un des événements phare de cette année sera le salon de la finance à Marseille en mars organisé également avec la Fédération. Lors de cet événement, les étudiants pourront assister à des conférences, rencontrer des professionnels, ainsi que se rendre aux stands des entreprises présentes, notamment pour préciser leur projet professionnel et établir des contacts.

Nous avons également de nombreux projets, comme celui de monter un club d’investissement. Nous visons également la mise en place d’un tutorat pour aider les étudiants en difficultés : il est important de s’entraider et à Sup de Co Montpellier Business School c’est une valeur forte.

Le partage et l’esprit d’équipe font également partie des valeurs que notre association véhicule, loin du cliché du trader égoïste. Il est important de soutenir nos camarades qui sont parfois perdus entre les formules complexes, les chiffres et la logique financière. Cela permet souvent de progresser soi-même pour faire face à des questions parfois déroutantes.

Est-ce que vous avez développé des relations avec les entreprises ?

Nous sommes en partenariat avec la Société Générale. Cette entreprise s’implique dans le financement et l’organisation matérielle de plusieurs de nos projets: nous sommes donc très reconnaissants pour son aide précieuse et espérons approfondir ce lien dans les prochaines années.

Dans le contexte actuel, la finance reste toujours attractive pour les étudiants ?

Parmi les étudiants une proportion importante est peu désireuse de poursuivre dans la finance vue comme trop quantitative voire immorale; pour d’autres cela reste la voie royale pour occuper des postes à responsabilités dans des entreprises. Les chiffres et la logique financière restent une source d’intérêt et de motivation pour beaucoup d’étudiants ; pour d’autres les critères d’attraits sont principalement les salaires et les possibilités de carrières à l’étranger qu’octroient ces métiers.

Le contexte actuel impose aux entreprises un niveau de vigilance accru dans l’élaboration de leur stratégie financière. Les directions financières ont donc un besoin de recrutement dans ces métiers, malgré les difficultés conjoncturelles actuelles. La possibilité d’étudier sous le régime de l’apprentissage est un argument de recrutement.

En effet, les banques et les directions financières d’entreprise sont d’importantes pourvoyeuses de contrats d’apprentissage pour Sup de Co Montpellier Business School. Cela leur permet de travailler avec de futurs diplômés Bac +5 d’une grande école de commerce, opérationnels et conscients des enjeux des entreprises, ainsi que de les former selon leurs attentes.

Quels sont les métiers de la finance populaire en ce moment au sein de l’association ?

La finance d’entreprise représente une des cibles professionnelle des étudiants, passionnés par le financement d’entreprise, la gestion de trésorerie et l’optimisation financière. Ils souhaitent souvent s’orienter vers les métiers du conseil et de l’audit. Les métiers de la gestion du risque, suite à la crise, suscitent un grand intérêt désormais pour les étudiants.

Les métiers de la finance de marché attirent également les étudiants, l’achat /vente d’actions et autres produits financiers sur les marchés, sont particulièrement attractifs malgré le contexte actuel. Les métiers comme le contrôle de gestion, l’expertise comptable, qui sont des métiers au croisement de la finance et de la comptabilité, sont souvent une vocation pour des étudiants qui ont un projet de carrière bien établi.

Est-ce que les étudiants rencontrent des difficultés particulières pour trouver des stages ou premier emploi en finance ?

Face à la crise les entreprises cherchent d’autant plus à mieux gérer leur trésorerie et rationaliser leurs coûts. La demande reste donc forte pour les étudiants dans les métiers de la finance, même si le contexte de crise pèse forcément sur les recrutements. Les jeunes diplômés ont un regard neuf et une forte capacité d’adaptation. De plus, un diplômé Sup de Co Montpellier Business School est reconnu sur le marché du travail en finance, notamment dans les directions financières et le retail banking.

Les métiers de la finance sont considérés comme techniques, exigeants et demandent une certaine rigueur. Les expériences professionnelles obtenues lors de stages ou contrats en alternance, permettent aux étudiants de développer des compétences qui sont appréciés et valorisés par les entreprises.

Pour conclure, je souhaite vous remercier pour cette opportunité de présenter notre association. Tous mes remerciements également à toute l’équipe du Groupe Sup de Co Montpellier Business School pour leur appui, particulièrement Sophie Fournials pour son aide et le professeur David Roubaud pour sa disponibilité. Je remercie également chaleureusement nos entreprises partenaires pour leur soutien, ainsi que tous les membres de l’association pour leur implication.

« Nous recherchons aussi bien des consultants IT ou métier spécialisés en finance de marché », M.Zilliox, PDG de Novencia Groupe

Est-ce que vous pouvez nous présenter Novencia ?

Novencia Groupe fait partie des cabinets de conseil IT et métier pure-player de la finance de marché. Fondé en 2001, nous intervenons au sein de la totalité des établissements financiers de la place de Paris.

Depuis 2 ans maintenant nous sommes également présents à l’international sur Londres et le Luxembourg. Nos collaborateurs interviennent aussi bien auprès des directions informatiques que des directions opérationnelles, sur la base de missions d’expertise technique, ou fonctionnelle.

Quelles sont les grandes lignes de métiers qu’on trouve au sein de Novencia ?

Reconnu pour notre spécialisation, nous menons des projets principalement sur des problématiques de trading électronique, de système de princing et de calcul de risque de marché. Une expertise qui nous permet, aujourd’hui, de proposer à nos clients une solution logicielle front office intégrant ces 3 sujets.

L’expertise de notre groupe se situe prioritairement sur les enjeux front office (Novencia) ou back office (représentée par notre filiale Breteuil Finance : experte de la réglementation internationale et comptabilité bancaire).

Quels types de postes sont aujourd’hui à pourvoir ?

Malgré un début d’année assez morose, nous recherchons d’ici la fin de l’année 35 nouveaux collaborateurs : un minimum pour garantir la bonne conduite de nos projets. Les profils recherchés pour la partie IT disposeront d’une expertise sur l’une de ces trois technologies : C++ / C# / JAVA avec, si possible, une expérience significative en finance de marché.

Pour ce qui est de la partie métier et maîtrise d’ouvrage, nos futurs consultants devront être reconnus pour leurs connaissances sur des sujets précis de la finance de marché : problématiques front office ou back office.

Est-ce que vous recherchez en priorité des jeunes diplômés ou des candidats expérimentés ? Et avec quel type de formation ?

De par la nature de nos interventions, il va de soit que nous recherchons, sur la partie métier des hommes et des femmes disposant d’un minimum de 3 ans d’expérience. Ce minimum est porté à 2 ans pour la partie technique. Le niveau des diplômes est important (Ecoles d’ingénieurs : ENSIMAG, SUPELEC, POLYTECHNIQUE), mais nous recherchons avant tout des hommes et des femmes dont le souhait est de viser l’excellence.

Est-ce que vous avez des difficultés à recruter certains profils ?

Nous serions des menteurs si nous vous disions le contraire. Néanmoins l’ensemble de notre dispositif de recrutement interne et externe (cabinet de chasse), nous permets d’envisager sereinement la réalisation de nos objectifs de recrutement. Nous pensons même les dépasser.

Y-a t-il des aptitudes que vous recherchez tout particulièrement chez vos futurs collaborateurs ?

Le métier du consulting est avant tout un métier de services. A ce titre, les qualités relationnelles et personnelles (écoute, empathie…) font partie des plus importantes pour y réussir. Nos futurs collaborateurs doivent également faire preuve d’un bon esprit de synthèse, en plus bien évidemment de leurs compétences fonctionnelles et techniques. Enfin, nous attendons de la part de nos consultants un esprit d’initiative, ainsi qu’une implication dans la vie de Novencia tant au quotidien que dans son développement à plus long terme.

Quels avantages y a-t-il à rejoindre Novencia ?

La certitude d’intégrer un spécialiste IT et métier de la finance de marché, et donc la certitude de disposer de missions de qualité, répondant aux ambitions de nos collaborateurs et à leur projet de carrière. Le développement de notre structure offre l’opportunité aux plus impliqués d’accéder à des postes à responsabilités, ou de mener de nouveaux projets stratégiques pour l’entreprise.

Notre accompagnement, tant technique que fonctionnel, sous forme de formation et de veille, est également une différence notable.

Et pour finir une organisation de travail et un système de relations internes basés sur une plate-forme de community management et une culture du partage de l’information, qui selon nous reste encore assez unique sur le marché.

« Nous avons eu en 2011 au sein de Natixis et de ses filiales 450 contrats en alternance », Dominique Schaeffer, Responsable Relations Ecoles et Emplois Jeunes

Combien de contrats d’alternances souhaitez-vous pourvoir cette année ?

Natixis accueille chaque année des étudiants en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation sur ses différents métiers. Nous avons réaffirmé notre engagement de développement de l’alternance en signant en juin 2011 la Charte sur l’alternance.

Nous avons eu au sein de Natixis et des ses filiales plus de 450 contrats en alternance en 2011. Nous pensons que nous aurons des besoins plus importants encore en 2012 et que nous proposerons sur l’ensemble de nos métiers et filiales une offre large de postes aux étudiants.

Pour quels types de postes ?

Les missions proposées sont ouvertes sur toutes nos activités y compris au sein des fonctions support (Direction Financière, Informatique, Conformité, Ressources Humaines et Communication…) et sont accessibles pour les niveaux Bac +2 à Bac +5.

Quelles sont les caractéristiques des contrats d’alternance que vous proposez ?

Nos contrats peuvent être d’une durée de 1 à 3 ans, l’apprentissage représentant en moyenne 68 % de nos contrats.

Quels sont les avantages pour les candidats ?

Nous prenons en charge la formation de nos alternants et leur assurons dans la pratique une réelle immersion complément précieux à leurs études. Bien entendu l’alternant étant en CDD il a également tous les avantages liés à ce type de contrat. Nos tuteurs sont sensibilisés à leur rôle d’encadrement et accompagnent les étudiants lorsqu’ils sont en entreprise.

Quels sont les profils recherchés ? Est-ce que vous privilégiez certaines formations ?

Nous recherchons des candidats motivés par nos métiers qui souhaitent s’impliquer dans nos activités et que nous accompagneront tout au long de leurs parcours.

Quelles sont les perspectives pour les étudiants qui ont suivi un contrat d’alternance chez vous ?

L’alternance est pour nous un excellent moyen d’identifier des potentiels et de les former pour intégrer nos équipes à l’issue de leurs études via un VIE, CDD ou CDI.

Qu’attendez-vous des candidats ?

Nous confions à nos alternants de réelles missions qui leur permettent de s’investir dans notre entreprise et d’être considérés comme des collaborateurs à part entière. Nous attendons d’eux de ce fait implication, sérieux et adhésion à la culture de l’entreprise.

Quelles sont les qualités nécessaires pour réussir son alternance chez Natixis ?

La rigueur, l’organisation et le sérieux sont de manière générale les qualités que les alternants doivent développer pour concilier le rythme d’études et la présence en entreprise.

Le master finances de marché de Dauphine est de retour

Le master finances de marché de Dauphine sera à nouveau disponible à la rentrée prochaine. Le processus de sélection a recommencé et le dépôt des candidatures doit avoir lieu avant le 4 mai 2010.

Une bonne nouvelle si l’on considère que, malgré la bonne réputation du master 203, cette formation de prestige créée en 1980 avait été obligée de fermer pendant un an en 2009-2010 en raison de la crise financière. Les responsables du master avaient en effet anticipé les restrictions de recrutements sur les métiers du trading et avaient préféré suspendre le programme.

D’autres formations ont l’année dernière pris des décisions similaires : le nombre des étudiants du master probabilité et finance cohabilité par l’Université Paris VI et Polytechnique a ainsi été quasiment divisé par deux cette année (Lefigaro), les élèves ayant de plus en plus de mal à trouver des stages.

Une formation actualisée

La réouverture du master finance de marchés de Dauphine pourrait donc être considéré comme un indicateur positif pour les débouchés des jeunes diplômés. Son remaniement est certainement significatif du monde que devront désormais affronter les jeunes diplômés. L’enseignement sera entièrement dispensé en anglais pour des carrières en finance de plus en plus internationales.

La gestion des risques bénéficiera également d’une place accrue. «Nous voulons un lien plus fort entre les techniques de marché et l’économie réelle. Il y aura donc plus de cours sur les financements de projets, (…), sur la finance comportementale et les marchés boursiers électroniques», a récemment expliqué Carole Gress qui dirige le master. Il y aura aussi plus d’enseignement sur la régulation des marchés, les standards professionnels et l’éthique, a précisé Laurent Batsch, Président de l’Université Paris-Dauphine.

Le programme passe en deux ans et s’aligne ainsi sur le modèle international des « masters of science ». De quoi donner aux jeunes diplômés de meilleures armes sur un marché de l’emploi de plus en plus anglo-saxon.