« Notre concept dynamique et porteur séduit la nouvelle génération », Valérie Himpe, Monabanq, directrice des ressources humaines

Créée en 2006, la banque en ligne Monabanq compte aujourd’hui 400 collaborateurs et 270 000 clients. Elle mise sur l’alliance entre le meilleur de la banque en ligne – des tarifs compétitifs – avec le meilleur des banques traditionnelles par le côté relationnel. Le point sur ses perspectives actuelles sur le marché de l’emploi avec Valérie Himpe, directrice des ressources humaines.

Quelles sont vos perspectives actuelles de recrutement ?

Nous n’avons pas un plan de recrutement en tant que tel, mais nous nous voulons réactifs sur le marché de l’emploi. Nous recrutons majoritairement des conseillers personnels ainsi que des commerciaux, qui représentent plus de 50 % de nos effectifs. Sur ces métiers, nous recrutons entre 30 et 60 nouveaux collaborateurs par an. L’idée actuellement est de recentrer l’organisation de notre société vers le business et la relation client. Nous sommes particulièrement sensibles à la relation de proximité que nous pouvons établir avec nos clients. Il faut que les nouveaux collaborateurs contribuent à ces aspects de fidélisation et de relationnel à distance. Nous sommes également intéressés par d’autres profils ayant des compétences en marketing, en audit et en informatique.

Visez-vous des profils particuliers de candidats ?

Pas particulièrement, même si nous recherchons prioritairement des personnes ayant bien évidemment une formation bancaire, à partir de Bac +2, ainsi qu’une première expérience de deux à trois ans dans ce secteur d’activité. Mais nous faisons en sorte de constituer des équipes de travail mixtes, avec la présence également de collaborateurs juniors. Initier de nouveaux talents fait d’ailleurs partie intégrante d’une entreprise comme la nôtre. C’est d’autant plus le cas qu’il est possible chez Monabanq de suivre en interne un parcours diplômant en volontariat, type Licence Banque. Actuellement, une quinzaine de nos collaborateurs bénéficient de cette offre de formation, qui est entièrement prise en charge par nos soins sur le plan financier.

Quels sont les atouts de Monabanq pour recruter dans un contexte très concurrentiel ?

Une banque en ligne comme la nôtre est très attractive pour la nouvelle génération, adepte des nouvelles technologies et dont le mode de vie s’intègre bien à la façon dont nous travaillons. Le côté relationnel est également séduisant, et ce dès la phase de recrutement, où nous privilégions la discussion aux tests. Nous cherchons à bien comprendre le candidat, à voir si son profil professionnel est susceptible de s’intégrer à notre philosophie. De plus, nous privilégions l’intégration au sein de petites équipes (environ 10) avec l’accompagnement d’un manager de proximité et le partage d’expériences entre collègues.

« Sur nos 1600 collaborateurs, nous avons 900 conseillers de clientèles qui ont à la fois un rôle conseil et pédagogique personnalisé auprès de nos clients », Stéphanie Laure Trehout, Chef de service recrutement carrières et rémunérations, Cofidis

Est-ce que vous pouvez nous présenter Cofidis ?

Cofidis est le spécialiste du crédit à la consommation et compte aujourd’hui plus de 1600 collaborateurs en France. Le groupe Cofidis qui a pour actionnaire les 3 Suisses et le Crédit Mutuel CIC a pour activité la vente de crédit par téléphone et par internet.

Quels sont les métiers qu’on trouve au sein du groupe Cofidis ?

Sur nos 1600 collaborateurs, nous avons 900 conseillers de clientèles qui ont à la fois un rôle conseil et pédagogique personnalisé auprès de nos clients. Nous avons recruté cette année 120 conseillers de clientèle de niveau BTS, licence banque, assurance. Nous avons également recruté 32 personnes pour nos métiers fonctionnels dont 9 personnes en informatique (responsable d’applications, MOA…). 269 de nos collaborateurs travaillent sur l’organisation et les systèmes d’information. Nous avons également beaucoup recruté en marketing pour des postes de chef de produit B2B et B2C, d’assistants marketing, ou encore de responsables grands comptes pour gérer les relations avec nos partenaires. Nous avons aussi recruté pour des postes en finance d’entreprise. Nous recrutons des profils plutôt Bac +2/3 pour les fonctions commerciales et BAC +4,5 pour les métiers fonctionnels.

Quelles sont vos perspectives de recrutement (CDI, CDD, alternance…) ?

Nous avons 32 postes à pourvoir sur nos métiers relations clients, experts informatique, marketing, chef de projet. Par ailleurs nous recrutons de nombreux étudiants. Nous avons + de 30 stages rémunérés par an, essentiellement sur les postes fonctionnels. Pour les postes commerciaux nous privilégions l’alternance et le contrat de professionnalisation.
Nous intégrons beaucoup de formation dans leurs parcours (aspects légaux de notre métier, relations clients…). Codifis a créé son propre contrat de professionnalisation.

Est-ce que vous avez des difficultés à recruter des profils commerciaux ?

Non, nous n’avons pas de problèmes de recrutement. Nous proposons une structure de rémunération intéressante composée d’un fixe et d’un variable.

Quels sont les avantages à rejoindre Cofidis ?

Nous accueillons bien les nouveaux collaborateurs. Nous avons multiplité les initiatives pour mieux respecter l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle comme l’absence de réunions en fin de journée, le nombre de jours de RTT. On encourage par ailleurs les collaborateurs à s’investir dans le tissu associatif local.

Auriez-vous des conseils à donner aux candidats qui souhaitent vous rejoindre ?

Les candidats doivent adapter leur CV à l’offre proposée. Ils doivent mettre en avant les qualités qui correspondent à celles recherchées dans le poste.

Après un premier poste quelles sont les perspectives d’évolution ?

Nous avons une forme mobilité interne. 1 personne sur 10 change de métier chaque année. Par exemple un conseiller de clientèle pourra évoluer vers un poste lié au multimédia, au partenariat, à l’analyse de dossier de crédit….La priorité est donnée à la mobilité interne. Notre bilan annuel des ressources humaines nous permet d’identifier les souhaits d’évolution de nos collaborateurs et de les accompagner.

« Nous voulons recruter près de 600 nouveaux collaborateurs en CDI cette année », Morgane Jain, Responsable du recrutement Crédit Mutuel Arkéa

Spécialiste de la bancassurance de détail, le Crédit Mutuel Arkéa réunit les fédérations du Crédit Mutuel de Bretagne, du Sud-Ouest et du Massif central ainsi qu’une vingtaine de filiales spécialisées. Des opportunités d’emploi multiples existent pour des personnalités dynamiques et audacieuses, qui peuvent véritablement faire carrière au sein du groupe.

Quels sont vos perspectives de recrutement cette année ?

Notre objectif est de recruter près de 600 nouveaux collaborateurs en CDI avant la fin de l’année. Nous recherchons en grande partie des commerciaux pour nos réseaux bancaires, mais nous recrutons aussi sur tous les métiers d’expertise dans les domaines de la banque, de la finance et de l’assurance. En outre, nous avons également besoin d’une soixantaine d’informaticiens.

Sur quels types de postes recrutez-vous exactement ?

Au niveau des informaticiens, nous recherchons des ingénieurs généralistes pour développer notamment des applications liées aux prestations bancaires ou pour conduire des projets d’envergure. Notre groupe dans le cadre de son plan « Horizons 2015 » cherche à diversifier ses activités avec des projets de croissance externe importants.

Nous souhaitons donc asseoir et pérenniser nos compétences en informatique, et veiller à assurer une bonne connexion entre tous nos systèmes d’information. Nous n’exigeons pas que ces informaticiens viennent du monde de la finance car c’est véritablement de leur expertise technique informatique ou de leurs savoir-faire en terme de conduite de projets, dont nous avons besoin.

Pour les commerciaux, les postes recherchés sont principalement des postes en agence, des chargés de clientèle de particuliers et de professionnels. Nous proposons également des postes en gestion de patrimoine et en management, notamment des postes de directeur d’agence.

Concernant les métiers d’expertise, les opportunités sont très variées. Nous avons des postes à pourvoir dans de nombreux domaines : SI, audit, contrôle de gestion, stratégie, définition de l’offre de produits bancaires, analyse financière, analyse crédit ou des risques marché, gestion d’actifs…

Quels profils vous intéressent ?

Nous recrutons aussi bien des jeunes diplômés que des profils expérimentés. Nous accordons également une place importante à l’alternance.

Pour les commerciaux, nous recrutons à niveau bac +2 minimum, voire bac +3, mais aussi des candidats issus d’écoles de commerce ou de Masters universitaires. Et pas seulement des Masters spécialisés. Des étudiants plus « généralistes » ont toutes leurs chances s’ils ont une réelle appétence pour le commercial.

Quelqu’un qui sait faire preuve de qualités d’écoute et de conseil, qui a une première expérience en matière de vente et qui a réellement envie de nous rejoindre nous intéressera. Surtout que nous proposons différents plans de formation si besoin, pour dispenser les savoir-faire essentiels et nécessaires à notre activité.

Les profils plus expérimentés sont eux essentiellement recherchés pour des métiers d’expertise ou de management. Là encore, au-delà de l’expertise et de la conscience professionnelle, nous nous attachons à découvrir la personnalité du candidat. Nous ciblons les qualités qui lui permettront de se développer : capacité à apprendre de son environnement, à s’adapter, à s’ouvrir au changement, et obtenir des résultats. Nous recherchons des personnalités dynamiques, ouvertes, et qui ont envie d’avancer.

« Nous cherchons tous types de profils sur une large palette de métiers », Sandie Rozental, directrice du recrutement du groupe Société Générale.

Combien de personnes comptez-vous recruter dans les mois qui viennent, et sur l’année 2011 ?

Sur l’année 2010, notre objectif est d’atteindre à minima 3 100 nouveaux collaborateurs en CDI pour le groupe en France. Plus de 1 600 CDI ont déjà été pourvus, il en reste presque autant à pourvoir avant la fin de l’année. Comme l’année précédente nous offrons quasiment autant de postes aux juniors qu’aux plus expérimentés, et autant aux cadres qu’aux non cadres.
Nous portons un effort particulier sur l’emploi des jeunes en leur proposant, en plus des CDI, des stages, VIE et formations en alternance. Leur volume est stable chaque année. En 2010, nous avons ainsi accueilli environ 300 VIE et 1 000 alternants.
Pour 2011, nous augmentons un peu nos objectifs et envisageons de recruter 3 300 personnes.

Quels sont les postes actuellement à pourvoir au sein de votre groupe ?

Notre politique de recrutement tourne essentiellement autour de trois grands secteurs : les Réseaux de détail, Financements Spécialisés & Assurances, Banque Privée, Gestion d’actifs & Services aux investisseurs et la Banque de financement & d’investissement.
Nous recrutons donc sur une large palette de métiers. Malgré tout, la part la plus importante de nos recrutements se fait sur les métiers commerciaux. Nous avons des besoins récurrents en chargés d’affaires entreprises ou professionnels, en conseillers de clientèle et de gestion de patrimoine.

Quels profils recherchez-vous ?

Compte tenu de la richesse de notre offre et des métiers que nous proposons, nous cherchons tous types de profils : jeunes diplômés, expérimentés, experts.
Pour les jeunes diplômés, nous recrutons des bac +2/3. Mais aussi des bacheliers ayant une première expérience commerciale, de 18 mois minimum, pour des postes de conseiller accueil ou conseiller en centre de relation clients. Enfin, pour des postes de directeur d’agence, conseiller professionnels, conseiller PME, nous recherchons plutôt des bac +4/5 issus de l’université ou d’écoles de commerce.

Quels sont les dispositifs de recrutement que vous mettez en place ?

L’ensemble de nos offres est disponible sur notre site Internet. En complément, et selon les profils recherchés, nous mettons en place un dispositif de recrutement adapté : jobboards, chasse de tête, campagnes média, évènements. Par exemple, nous recherchons actuellement des jeunes diplômés ou bacheliers avec une première expérience commerciale, pour des postes de conseiller en centre relation clients. Nous mettons donc en place 3 journées de recrutements évènementielles « 1 CDI en 1 JOUR » à Lyon le 10 novembre, à Nanterre le 18 novembre et à Lille le 23 novembre.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaitent intégrer la Société Générale ?

Le groupe Société Générale est un employeur qui donne sa chance à chacun. Bien sûr, nous recherchons des profils taillés pour rejoindre une entreprise solide, exigeante et performante. Au-delà des diplômes, nous recrutons des personnes de talents divers et variés. Mais ce que nous privilégions, c’est avant tout la capacité à entreprendre que nous laissons s’épanouir en donnant de l’autonomie et des moyens nécessaires.

« Cette année, nous recrutons environ 800 personnes en CDI », Anne Rayon, responsable recrutement chez LCL

Gros recruteur du secteur bancaire, LCL a encore des postes à pourvoir d’ici fin 2010. Parmi ses besoins les plus importants : les commerciaux. Anne Rayon, responsable recrutement, fait le point sur l’état du marché de l’emploi ainsi que sur les profils les plus recherchés par l’entreprise.

Quels sont les postes à pourvoir actuellement chez LCL ?

En ce moment, 90 % de nos recrutements concernent les commerciaux. Nous donnons leur chance aux jeunes diplômés : près des trois quarts de nos offres les concernent. Pour les postes de conseiller d’accueil ou de conseiller particuliers, nous recrutons beaucoup de titulaires de BTS commerciaux, mais aussi des diplômés d’université, par exemple avec une licence banque ou commerce. En ce qui concerne les conseillers professionnels ou les conseillers privés, nous recherchons plutôt des jeunes diplômés bac +5, notamment issus d’écoles de commerce ou des profils plus expérimentés.

Avez-vous aussi des besoins sur des fonctions supports ?

C’est beaucoup plus ponctuel. Quand nous avons des besoins, nous cherchons d’abord dans le groupe, puis si nous ne trouvons pas nous recrutons à l’extérieur. Mais il y a tout de même des fonctions qui sont régulièrement recherchées, par exemple en informatique ou à l’inspection générale.

Rencontrez-vous des difficultés pour recruter ?

Non, pas en ce moment, car le marché de l’emploi est assez équilibré. D’ailleurs, un candidat qui a un peu d’expérience dans le domaine commercial, mais qui a au moins effectué un ou deux stages dans le secteur, peut espérer trouver un poste sans trop de difficultés. Par ailleurs, sur les profils juniors,
nous utilisons beaucoup l’alternance. Nous avons des partenariats avec les CFA, ce qui nous permet de trouver assez facilement.

Combien de personnes comptez-vous recruter en 2010 ?

Cette année, nous recrutons environ 800 personnes en CDI. Pour le moment, nous en sommes à peu près à la moitié. En ce qui concerne l’alternance, nous intégrons toujours autour de 500 personnes par an. Pour ces contrats en alternance, les recrutements de cette année sont désormais fermés, à moins d’un désistement,
car les contrats commencent en septembre et les sélections sont déjà effectuées.

Quels seraient vos conseils pour ceux qui cherchent un emploi dans le secteur bancaire ?

Il est primordial de bien se renseigner. Il faut savoir exactement en quoi consiste le poste vers lequel on veut se diriger, de façon à être sûr de pouvoir l’occuper. Les candidats doivent aussi s’informer sur l’entreprise dans laquelle ils veulent postuler, sur sa culture et ses valeurs, sur ce qu’elle attend de ses collaborateurs,
pour s’assurer qu’ils sont sur la même longueur d’ondes.

Quelles possibilités d’évolution un candidat peut-il envisager ?

Quelqu’un qui entre chez nous en tant que chargé d’accueil peut devenir assez rapidement
conseiller particuliers en agence, puis conseiller pour la clientèle professionnelle. Ensuite, il peut continuer dans cette voie ou passer sur un poste de management,
en devenant directeur d’agence par exemple.

Les nouveaux métiers bancaires

Les besoins des entreprises évoluent en permanence et elles développent de nouvelles fonctions qui nécessitent de nouveaux talents. Le cabinet de recrutement Michael Page s’est intéressé au sujet et vient de publier « Le guide des nouveaux métiers ». On y apprend que le secteur bancaire n’échappe pas à ces bouleversements et que de nouveaux métiers sont apparus ces dernières années comme le chargé d’affaires en restructuration de dette ou encore le responsable conformité et contrôle interne.

La raréfaction du crédit dans le contexte de la crise financière a en effet entrainé de graves difficultés financières dans de nombreuses entreprises qui se sont retrouvées dans l’incapacité de rembourser des emprunts contractés ces dernières années. Les banques ont dû s’adapter et ont développé une activité de « Debt Restructuring », qui consiste à restructurer tout ou partie du passif de l’entreprise. Le métier de Chargé en restructuration de dette nécessite un solide bagage en finance d’entreprise. Les diplômés de grandes écoles de commerce ou d’ingénieurs sont les profils les plus demandés. Pour le cabinet Michael Page, le métier de la restructuration de dette a le vent en poupe depuis 1 ou 2 ans.

D’autres secteurs d’activité ont vu émerger de nouveaux besoins en compétences comme l’asset management. Le développement de la réglementation a contraint nombre de sociétés de gestion a recruté des responsables conformité et contrôle interne. Le rôle du RCCI est de veiller au respect permanent par la société de gestion, des obligations réglementaires et des règles de bonne conduite applicables à la profession. Pour Johan Brucale, Directeur Senior chez Michael Page, la guerre des talents sur ce métier a commencé et va s’accentuer.

Frilosité en banque de détail

On la croyait épargnée mais la banque de réseau n’a pas résisté au vent de froid qui touche les autres secteurs. La frilosité des recruteurs et des candidats est maintenant palpable. « Les banques réfléchissent à deux fois avant de lancer un recrutement externe pour ne faire aucune erreur et les candidats sont plus frileux qu’avant », précise Frédéric Hatsadourian, Manager Banque & Assurance au sein du cabinet Robert Walters.

Même constat pour Yann Pelvet, Directeur chez Carrières Bancaires. « Les candidats sont beaucoup moins actifs et doivent avoir une bonne raison pour accepter de changer de poste (niveau de salaire actuel bas, nécessité de mobilité géographique…). Ils se comportent de manière très raisonnable et laissent moins de place à l’affectif dans leur choix ». Il faut ajouter à cela que les candidats ont parfois une image faussée de certaines banques, placées sous les feux des projecteurs en cette période difficile.

La conséquence : un turnover beaucoup plus faible. « Deux fois moins de postes qu’il y a trois mois » pour Yann Pelvet, « deux-trois postes contre dix il y a encore quelques mois » pour Frédéric Hatsadourian. Et des exigences plus élevées.

Ceux qui s’en sortent

Les banques recherchent surtout les fonctions commerciales expertes : des chargés de clientèle professionnelle, entreprises ou des conseillers en gestion de patrimoine, en particulier les seniors expérimentés avec 5 à 10 ans d’expérience. Les fonctions support de type contrôle des risques, contrôle de gestion continuent à recruter, même si les volumes sont très inférieurs à l’année passée.

Question rémunération, il y aurait pour Yann Pelvet une tendance à la baisse, surtout pour les jeunes diplômés. Frédéric Hatsadourian ne constate pas d’impact : « on retrouve en 2009 les salaires de 2007-2008. Les banques sont prêtes à faire un petit geste pour attirer les bons candidats ».

Tous s’accordent à dire qu’il n’a pas de gel total des recrutements. La banque de réseau est soumise à une pyramide des âges très favorable aux candidats avec 30 à 50% de départ à la retraite selon Thierry Mageux, directeur de la division banque-assurance du cabinet de recrutement Robert Half. Les pronostics les plus optimistes prévoient un rebond de recrutement à partir de septembre prochain.