«Un solide bagage leur permettra d’être performants sur leur poursuite d’études et leur futur emploi», Yorick Odin, Responsable du DUT GEA de l’IUT LYON 1

Est-ce que vous pouvez nous présenter le diplôme ?

Le DUT GEA de l’IUT LYON 1 existe depuis 1968. L’option Finance Comptabilité existe depuis l’origine, aux côtés de deux autres options: GRH (Gestion des Ressources Humaines) et GMO( Gestion des Moyennes Organisation). Ce DUT est délivré par le Département GEA, l’un des plus gros de l’IUT Lyon 1, avec près de 700 étudiants et la direction pédagogique de diplômes qui vont du DUT au Master 2 en passant par des Licences Pros, L3 et prépa DCG, tout cela bien évidemment dans le domaine de la gestion.

A l’origine, le DUT GEA a été créé pour alimenter le marché du travail en techniciens immédiatement opérationnels dans les domaines de la gestion en général et de la comptabilité en particulier. Les étudiants diplômés étaient la plupart du temps immédiatement embauchés dés leur diplôme en poche. Mais c’était une autre époque, à la fois économiquement et sociologiquement. Actuellement, 99% de nos étudiants continuent sur des cursus à Bac+3 ou Bac+5.


Combien avez vous de promotions ?

Chaque année, nous diplômons environ 200 étudiants pour le DUT, dont environ 70 à 80 sont issus de l’option Finance-Comptabilité. Depuis 1970, cela commence à faire un sérieux réseau d’anciens.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif est de former nos étudiants aux disciplines de la gestion, au sens large, avec quand même un fort accent mis sur la comptabilité et le contrôle de gestion, quelle que soit l’option choisie. Comme évoqué précédemment, l’objectif initial était d’amener l’étudiant sur le marché du travail.
Aujourd’hui, compte tenu du fait que la quasi totalité des étudiants continue sur des écoles de commerce, des L3/M2 ou des Licences Pros, notre objectif est de leur fournir un solide bagage qui leur permettra d’être performants sur leur poursuite d’études et leur futur emploi.

Quels sont les points forts du programme ?

En premier lieu, la Professionnalisation ! Au travers de ses stages en entreprise (un par an), de son projet tuteuré qui court sur les deux années, et de ses modules de PPP (Projet Personnel et Professionnel), l’étudiant construit son propre projet au plus près de la réalité du monde professionnel.
Notre deuxième point fort est l’ouverture marquée sur l’international: chaque année, nous envoyons entre 40 et 50 étudiants sur une troisième année dans l’une de nos universités étrangères partenaires (Mexique, Norvège, Estonie, Allemagne, Espagne, etc. Nous avons près de 30 universités partenaires en Europe et dans le monde). Dans ce cadre, nos étudiants obtiennent pour certains un DUETI ou pour d’autres valident une 3ème année de L3 Audit et Gestion.
Enfin, ce qui fait le succès de notre formation est l’encadrement important exercé par les enseignants et personnels administratifs. Par ailleurs, nous avons la chance d’avoir une équipe pédagogique soudée et impliquée, qui croit fermement en l’efficacité du modèle IUT.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nous sélectionnons nos candidats sur dossier et entretien. Un dossier scolaire solide (sur les notes mais aussi et surtout sur les appréciations des enseignants), une ouverture d’esprit ainsi qu’une attirance pour les chiffres garantissent de bonnes chances d’être recruté chez nous.
Environ 50% de nos étudiants ont un Bac ES, pour beaucoup d’entre eux avec la spécialité Mathématiques. Un peu plus de 20% sont des Bacs STMG Comptabilité/Finance, un peu moins de 20% viennent de S et nous prenons autour de 15% de candidats qui ont déjà une année d’études dans le supérieur. Sur la vague de recrutements 2014, nous avons eu un peu plus de 3700 candidats. La sélection la plus forte se situe indubitablement sur les séries ES et S. Contrairement à une idée reçue, les bacs techno ont beaucoup plus de chances que les bacs généraux d’être sélectionnés, car nous leur réservons des places et ils sont peu nombreux à candidater.
De manière générale, nous refusons donc énormément de candidats et nous le déplorons. Être refusé ne signifie pas que le niveau du candidat n’est pas suffisant pour garantir le DUT, mais simplement que nous n’avons pas suffisamment de places ni de moyens pour les recruter !

Comment est composé le corps enseignants ?

Le département compte environ une soixantaine d’enseignants dont 30 titulaires (enseignants, enseignants-chercheurs et professeurs associés).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

La CGPME Rhône-Alpes est l’un de nos partenaires privilégiés et a toujours soutenu le département GEA dans son développement. Nous avons par ailleurs de très nombreux partenaires- entreprises ou autres organisations- qui recrutent nos étudiants en stage ou en contrats d’apprentissage sur les formations post–DUT que nous proposons (CEGID, GL Events, Renault Trucks, Iveco, etc.). C’est l’avantage d’avoir un réseau d’ancien actif et important ! Certaines partenaires nous prennent chaque année des stagiaires depuis plus de 10 ans !

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les profils sont extrêmement variés. Si l’on se restreint à l’option Finance-Comptabilité, nos anciens sont contrôleurs de gestion, auditeurs, chefs d’entreprise, expert-comptables, DAF, etc. Ceci étant, le choix de l’option comptabilité-Finances permet d’embrasser d’autres carrières, dans les domaines du marketing ou des ressources humaines: acheteurs, RRH ou DRH, chefs de produits…


Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

La réponse est oui. Nous proposons un DUT modulaire que les candidats en formations peuvent passer en cours du soir ou du jour selon leur situation d’emploi. Cela représente une quinzaine d’inscriptions par an.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

Notre programme est un programme national, encadré par l’Assemblée des Chefs de Département GEA (environ 80 départements en France) qui travaille étroitement avec les milieux professionnels pour une amélioration continue des cursus de formation. A ce titre, toutes les évolutions sont pilotées par cette assemblée, avec néanmoins certaines adaptations locales qui nous permettent certaines spécificités.
A titre d’exemple, l’étudiant de l’option Finance-Comptabilité sur Lyon 1 peut choisir entre deux parcours: l’un résolument dirigé vers le DCG avec des modules complémentaires lui permettant d’intégrer notre prépa DCG en alternance en un an (100% de réussite au DCG sur la promotion de l’année dernière), l’autre plus généraliste et plus ouvert à d’autres disciplines que les matières purement comptables et financières.


Yorick ODIN
Maître de conférences
Doctorat de l’IAE de Grenoble
Directeur du département GEA depuis 6 ans

Avis recruteur : Maxime Gavet-Marqués , Analyste, Accenture

Maxime Gavet-Marqués , Analyste, Accenture C’est une excellente opportunité pour le début de ma carrière ainsi que pour la suite

Avis déposé le 07/10/2013

Quelle est votre fonction ?

Je suis Analyste (grades Accenture : Analyste, Consultant, Manager, Sr Manager, Managing DIrector) au sein de l’équipe CDTS – Corporate Development & Transaction Services.

Cette équipe est rattachée à la direction financière et est responsable du pricing des opportunités (les « deals ») d’Accenture avec ses clients ainsi que des Fusions-Acquisitions de la société.

Quel est le bilan de vos années « Accenture » ?

J’ai intégré Accenture en tant que stagiaire en Janvier 2013 en Technology Consulting bien qu’ayant pour objectif de retourner à des fonctions financières par la suite.
Mon précédent stage ayant été effectué en contrôle de gestion chez CSC, une autre entreprise d’IT, je souhaitais profiter de mon stage de fin d’études afin d’obtenir une expérience en consulting,(qui aurait été difficile d’obtenir une fois spécialisé en finance) une expérience opérationnelle qui m’apporterait une véritable connaissance des services d’Accenture et de la réalité des projets, ce qui peut parfois manquer aux fonctions supports. J’ai donc intégré une équipe projet sur le secteur des services financiers pendant 6 mois au cours desquels j’ai pu me familiariser avec les méthodes d’Accenture, collaborer avec ses différents acteurs, avec ses clients, participer à l’élaboration technique et aux phases de tests, de mise en production des solutions développées pour nos clients. C’est au milieu de mon stage que j’ai postulé pour des postes au sein de l’équipe CDTS, que je ne connaissais pas du tout avant de déouvrir ses annonces mais qui répondait parfaitement à mon projet professionnel et à mes ambitions.
J’ai été recruté quelques semaines avant la fin de mon stage et donc l’obtention de mon diplôme d’école de commerce ; et après 3 semaines de vacances ai rejoint ma nouvelle équipe début août. Depuis lors j’alterne entre les périodes de formations et la modélisation financière des opportunités. Je viens juste de rentrer de 3 semaines de formation à Chicago, fantastique expérience qui m’a permis de rencontrer mes collègues à tous les niveaux de carrières et des 4 coins de la planète. Comme prévu, ce poste réponds parfaitement aux objectifs que je m’étais fixé en école et suites à mes précédentes expérience professionnelles. C’est une excellente opportunité pour le début de ma carrière ainsi que pour la suite de celle-ci ;

Quelles sont les compétences que vous avez pu développer ?

Consulting (stage)
– Techniques : ASP.NET, Database Management
– Méthodologique : approche, structure, méthodes des phases de tests applicatifs
– Relationnelles : rôle du consultant face au client : compréhension des besoins, accompagnement, influence
– Sectorielles : IT : projets Systems Integration et Business Process Outsourcing

CDTS (actuelle)
– Modélisation Financière
– Techniques
– Interprétation, analyse, anticipation
– Pricing, costing…

Globales:
– Gestion de carrière
– Planification, organisation du travail, gestion des objectifs

Quels sont les points forts de l’entreprise selon vous ?

Gestion des carrières et perspectives d’évolutions (verticales/horizontales) , méritocratie, culture globale et internationale, formation individuelle

Qu’avez-vous particulièrement apprécié (ambiance de travail, culture,
management….) ?

Les points forts cités ci-dessus .

Les nominations en banque, finance, assurance.

Natixis Interépargne (groupe Natixis) : Directeur général
Monsieur Stéphane Caminati est promu directeur général de Natixis Interépargne, à ce poste depuis juillet 2014, en remplacement de Monsieur Didier Trupin. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Gils Berrous, directeur du pôle Services financiers spécialisés de Natixis.

Stéphane Caminati, 52 ans, IEP Paris, a réalisé le parcours suivant :

* 2011-2014 : Compagnie européenne de garanties et cautions, directeur général.

* 2009-2010 : BPCE, directeur du contrôle de gestion groupe.

* 2007-2009 : Caisse nationale des caisses d’épargne, directeur du contrôle de gestion du groupe.

* 2005-2007 : Caisse d’épargne du Pas-de-Calais, directeur du pôle financier, membre du directoire.

* 2003-2005 : Caisse nationale des Caisses d’épargne (CNCE), responsable du département Activités financières de la banque de détail.

* 1994-2003 : Dexia Crédit local, senior ALM trader (gestion actif-passif) puis trésorier.

* NC-1994 : Caisse des dépôts et consignations, responsable de l’intermédiation court terme.

DNCA Finance France : Directeur général

Monsieur Eric Franc est nommé directeur général de DNCA Finance France, à compter de septembre 2014, en remplacement de Monsieur Jean-Charles Mériaux.

Eric Franc, 50 ans, licence en gestion de l’université de l’Indiana, a réalisé le parcours suivant :

* 2009-2014 : Banque privée 1818, directeur général.

* 1995-2009 : Groupe Axa, successivement responsable des relations avec Axa France chez Axa Investment Managers, responsable de l’épargne salariale d’Axa IM, responsable de la distribution Europe continentale d’Axa IM puis directeur de la gestion privée et des partenariats financiers d’Axa France.

* 1992-1995 : Invesco France, directeur commercial des réseaux de distribution.

* 1990-1992 : Axa Banque, responsable du développement de la stratégie de bancassurance.

* 1988-1990 : Plan Gestion, début de carrière comme chargé d’affaires.


Advance Capital : Directeur associé

Monsieur Jean-Charles Geoffroy est promu directeur associé d’Advance Capital, à ce poste depuis mai 2014.

Jean-Charles Geoffroy, DESS évaluation et transmission d’entreprise, maîtrise de sciences et techniques comptables et financières, a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2014 : Advance Capital, senior manager.

* En poste chez EY, Avvens Audit et Conseil puis Abelia Consulting.

Generali France (groupe Generali) : Directeur de l’indemnisation

Monsieur Eric Merville est nommé directeur de l’indemnisation de Generali France, à ce poste depuis juillet 2014, en remplacement de Monsieur Gérard Bonnet.

Eric Merville, 49 ans, EFREI (1992), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2014 : ACE, directeur des sinistres Europe continentale et de l’Est.

* 2007-2012 : Axa Corporate Solutions, directeur de l’activité Sinistres P&C.

* 2005-2007 : Axa Re, directeur des sinistres.

* 2000-2005 : Axa Liabilities Managers, participe à la création de cette entité.

* 1992-NC : Axa Re, début de carrière comme analyste IT.

«L’approche juridique est très souvent complétée et nourrie par des analyses économiques et financières»,Philippe Neau-Leduc, Responsable du Master2 professionnel Droit bancaire et financier à la Sorbonne

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master ? Combien avez-vous de promotions ?
Le Master Droit bancaire et financier de l’Université Panthéon-Sorbonne Paris 1 a été fondé en 1974, à l’époque sous forme de DESS, par le Professeur Christian Gavalda. Il a été successivement dirigé par les professeurs Jacques Béguin, Bernard Bouloc et Jean-Jacques Daigre. J’en ai repris la direction en septembre 2013, assisté par Anne Claire ROUAUD (maître de conférences à l’Université Paris 1) et Bertrand BRÉHIER (Société Générale, direction juridique, professeur associé à Paris 1).
A l’occasion d’un colloque qui s’est tenu le 11 juin 2014 en Sorbonne et consacré à la question de la fin du monopole bancaire, nous avons ainsi fêté les 40 ans du Master Droit bancaire et financier de l’Université Paris 1.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le Master 2 professionnel Droit bancaire et financier de l’Université Paris 1 entend former des étudiants de haut niveau, motivés et investis, désireux de se spécialiser dans les matières du droit bancaire et du droit financier. L’objectif est de leur fournir une formation théorique et pratique en phase avec les besoins du marché afin de leur permettre de s’épanouir dans leur vie professionnelle, qu’ils choisissent le milieu des cabinets d’avocats, des banques, des entreprises d’investissement, des autorités administratives ou des associations professionnelles. Ayant pour vocation de former des juristes spécialisés de premier rang, l’approche juridique est très souvent complétée et nourrie par des analyses économiques et financières.

Quels sont les points forts du programme ?
La formation repose sur deux piliers, indissociables et de plus en plus interconnectés, que sont le droit bancaire (l’organisation bancaire, les activités et produits, la conformité, les financements des plus simples aux plus structurés, les problématiques de refinancement, les faillites bancaires, etc.) et le droit des marchés financiers (le cadre institutionnel, les instruments financiers, les marchés organisés, de gré à gré, les nouvelles formes de trading, les autorités, la gestion collective, les abus de marché, etc.).
Les enseignements sont ainsi dispensés dans la perspective bien comprise de former des juristes qui ont vocation, au sortir du diplôme, à être à la fois de bons techniciens, au fait des dernières évolutions (qu’elles soient réglementaires ou techniques) mais aussi et surtout de bons généralistes, dotés d’une culture juridique et économique solide, à même de bien raisonner sur des pratiques toujours plus innovantes. Ainsi, sont enseignés également le droit des sociétés, l’ingénierie financière, la fiscalité bancaire et financière, l’économie bancaire, et bien sûr l’anglais « financier ». Nous ouvrons également nos enseignements sur d’autres modèles que le droit français et européen puisque sont étudiés d’autres systèmes comme le droit financier nord-américain, le droit luxembourgeois ou le droit monégasque.

Quels sont les profils des étudiants ?
Chaque promotion compte un nombre limité d’étudiants (entre 25 et 30) soigneusement sélectionnés sur dossier. Tous doivent être titulaires d’un Master 1 en Droit et peuvent parfois être titulaires d’autres diplômes (Master 2 de droit des affaires, Ecole de commerce, IEP…). Les critères de sélection tiennent d’abord à la qualité du dossier (mentions, stages…) mais également à la personnalité de l’étudiant qui entend développer un véritable projet professionnel. A cet égard, la maîtrise du droit des obligations et des sociétés, de même que l’anglais, sont les fondements de la compréhension des matières enseignées.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant repose sur un savant équilibre entre universitaires de renom, spécialistes dans leurs domaines, et professionnels (juristes de banque, avocats…) reconnus sur la Place comme étant des références dans les matières enseignées.

Quelles sont  vos relations avec les entreprises ?

Notre diplôme bénéficie depuis 10 ans du parrainage de la Direction Juridique du Groupe Société Générale et depuis deux ans du cabinet d’avocats De Pardieu, Maffei, Brocas. Ces deux parrains nous aident notamment dans l’organisation d’un séminaire annuel auquel sont conviés les anciens diplômés (y compris ceux des premières promotions) qui occupent des postes à responsabilité dans divers secteurs de la banque et de la finance. Notre diplôme bénéficie aussi de l’ancrage fort de certains de ses enseignants dans les Instances de Place (FBF, Europlace, AMAFI, etc.), ce qui confère au Master un rayonnement spécifique.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les anciens étudiants du diplôme sont très rapidement intégrés dans la vie professionnelle, très souvent grâce à leur stage ou par les relais dont nous disposons dans le monde professionnel. Certains des premières promotions occupent des places à haute responsabilité dans des institutions bancaires (directeurs juridiques et secrétaires généraux de Groupes bancaires, ancien directeur juridique de la Banque de France…) Certains, diplômés plus récemment, occupent des postes importants dans des Directions Juridiques de Banque, en conformité (en France ou à l’étranger), dans des institutions internationales (Commission européenne), dans de grands cabinets d’avocats ou au sein d’Autorités (AMF, ACPR).

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?
Pas à ce jour. Cela fait partie de nos réflexions.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Tout en restant fidèle à son héritage, le Master s’est beaucoup renouvelé ces dernières années, au gré des évolutions de la pratique et du monde bancaire et financier. D’abord largement tourné vers le droit bancaire, le diplôme a renforcé considérablement son expertise en droit des marchés financiers ces dix dernières années. Plus récemment, nous l’avons ouvert à de nouvelles matières, comme la titrisation, le post marché, les financements structurés, le RSE, la compliance, etc.  A cet égard, l’apport et l’échange avec les milieux professionnels s’avère essentiel dans la compréhension du marché, au service de nos étudiants et de nos partenaires.


Philippe NEAU-LEDUC est professeur agrégé de droit privé et sciences criminelles. Il enseigne le droit bancaire et le droit fiscal à l’Université Panthéon-Sorbonne Paris 1 où il dirige l’UFR de Droit des Affaires et le Master 2 professionnel Droit bancaire et financier. Il bénéficie de plus de vingt ans d’expertise développée en tant qu’universitaire, avocat, consultant et arbitre.
Auteur d’une thèse relative à la légistique et à la création des normes juridiques, Philippe NEAU-LEDUC a été expert auprès de l’Union européenne pour la refonte du droit commercial dans la Corne de l’Afrique. Il est membre de sociétés savantes et d’associations professionnelles (Association Capitant, Association Européenne de Droit Bancaire et Financier, IACF, IFA, ACE…) Il a signé plusieurs ouvrages et de nombreux articles.

«La formation est fondée sur une pédagogie active alliant apports conceptuels et opérationnels», Jean-Philippe Lafontaine, Responsable de la Licence de Sciences de Gestion de l’IAE de Tours

Est-ce que vous pouvez nous présenter le diplôme ?
La Licence Sciences de Gestion (LSG) est le premier niveau de formation proposé par l’IAE de Tours. Cette 3ème année de licence (L3) est une mention spécifique du domaine de Licence Droit, Economie et Gestion de l’Université François Rabelais. Elle offre une formation complète, polyvalente et opérationnelle en gestion des organisations. La possession de la licence 3 en Sciences de Gestion permet aux diplômés de bénéficier d’un sérieux potentiel d’évolution professionnelle et/ou universitaire.

Combien avez-vous de promotions ?
Nous constituons chaque année une promotion de 90 étudiants maximum. Pour être admis en LSG, les étudiants doivent être titulaires d’un diplôme de niveau Bac+2 (120 crédits européens) et passer avec succès les différentes étapes du recrutement dont l’objectif est de vérifier leur motivation et leurs aptitudes pour suivre un enseignement approfondi de gestion. La procédure de recrutement comporte 3 étapes : le test national SCORE IAE Message (1), une analyse approfondie du dossier de candidature (2) et un entretien de sélection devant un jury composé d’enseignants et de professionnels (3).

Quel est l’objectif de la formation ?
La LSG vise à donner aux étudiants une solide formation à la gestion et au management des organisations, à leur faire acquérir l’essentiel des connaissances techniques en gestion, à renforcer leur culture générale en relation avec le monde du travail, à les conduire à une maîtrise avancée des outils bureautiques et des NTIC, à les faire progresser en anglais et à leur faire prendre conscience qu’une approche pluridisciplinaire est indispensable pour comprendre les problèmes de gestion. Le caractère polyvalent et opérationnel de la formation offre des débouchés professionnels correspondant aux contextes économiques régional, national et international.

Dans les petites et moyennes organisations, les titulaires d’une LSG constituent de jeunes collaborateurs capables de prendre en charge, en appui des dirigeants et directeurs, une  grande diversité de tâches de nature administrative, managériale et opérationnelle.

Dans les grandes organisations, quel que soit le secteur d’activité, les titulaires d’une LSG constituent des collaborateurs pouvant rejoindre les équipes directement rattachées aux cadres supérieurs exerçant les responsabilités de direction (direction commerciale et marketing, financière, ressources humaines, production, direction de centre de profits…).

La LSFG offre aussi aux étudiants un parcours international en les préparant à faire leur master 1 dans une université étrangère partenaire et en leur permettant de réaliser le stage professionnel à l’étranger.

Enfin et surtout, la LSG offre un accès de droit au Master 1 FCA (Finance Comptabilité Contrôle) et au Master 1 MSHO (Management Stratégique des Hommes et des Organisations) de l’IAE de Tours qui constituent une année d’approfondissement et de pré-spécialisation afin d’intégrer dans de bonnes conditions un Master 2 spécialisé à vocation professionnelle ou de recherche.

Quels sont les points forts du programme ?
La formation est organisée autour de quatre unités d’enseignement (UE) qui regroupent des éléments constitutifs (EC) dont les objectifs et contenus sont complémentaires. Les disciplines fonctionnelles en gestion (1) permettent de comprendre le fonctionnement des organisations et des principales fonctions des entreprises : Stratégie, Marketing et communication, Gestion financière, Contrôle de gestion, Ressources humaines, Production… Les disciplines de support en gestion (2) s’intéressent à des outils utilisés par les gestionnaires pour les aider à prendre des décisions : Informatique, Statistiques et probabilités, Techniques d’enquête, Comptabilité financière… L’environnement des affaires (3) permet d’appréhender le contexte complexe et incertain dans lequel évoluent les organisations : anglais des affaires, droit, économie, Responsabilité sociale des entreprises (RSE)… Enfin, les projets de valorisation personnelle (4) ont pour objectif d’encourager les étudiants à s’engager dans une démarche volontaire d’orientation et d’insertion professionnelle : conférences, forum et tables rondes métiers et emploi, atelier CV et lettres de motivation, atelier Entretien de recrutement concours, un élément pédagogique (EP) d’ouverture chaque semestre…

La formation est fondée sur une pédagogie active alliant apports conceptuels et opérationnels. Les moyens pédagogiques mis en œuvre prennent plusieurs formes : des cours et des travaux dirigés obligatoires, des cours et des activités de valorisation personnelle en option, des études de cas, une simulation de gestion, des conférences assurées par des professionnels, la gestion d’un projet étudiant, un stage professionnel d’une durée de deux mois minimum, la participation à des concours de gestion…

Quels sont les profils des étudiants ?
Nous essayons de constituer des promotions avec des étudiants d’origines variées afin d’alimenter les différents masters 2 proposés par notre institut. En 2013-2014, la promotion était principalement constituée d’étudiants titulaires d’un DUT GEA PMO (29%), d’un DUT TC (23%), d’un DUT GEA FC (16%), d’un DUT GEA RH (9%) et d’une L2 AES (9%). Il y avait aussi des étudiants titulaires d’un BTS Commerce international, d’un BTS Banque et d’un BTS CGO. Enfin, il y a toujours des étudiants étrangers ou provenant de formations plus atypiques (Sociologie, LEA, Langue, Economie…).

Comment est composé le corps enseignants ?
Le corps enseignants comprend principalement des enseignants chercheurs confirmés (Professeurs des Universités et Maîtres de conférences) et débutants (Doctorants). Mais nous essayons de faire intervenir des professionnels pour les matières les plus techniques comme le droit (2 avocats), la négociation commerciale (un Directeur commercial) ou encore l’insertion professionnelle (une conseillère à Pôle emploi). Dans le cadre de certains projets étudiants, des conférences sont organisées avec des professionnels sur des thèmes qui intéressent les étudiants.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?
Tout l’enseignement et les activités pédagogiques proposées en LSG ont pour objectif d’encourager les étudiants à découvrir le monde des entreprises et à préparer leur insertion professionnelle : recherche de stages, ateliers CV, lettres de motivation et entretien, recherche de parrainages dans le cadre des projets étudiants, organisation de conférences, participation à des concours de gestion (Concours National de la Commercialisation, Créa-Campus, Les Olympiades de gestion…).

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?
Les étudiants titulaires de la LSG poursuivent leur formation en gestion dans le cadre du master pour se spécialiser. En moyenne, 85% d’entre eux se réinscrivent à l’IAE de Tours pour faire leur master 1, soit sur place en formation initiale ou en apprentissage, soit à l’étranger (entre 12 et 15 étudiants chaque année dans des Universités partenaires de l’IAE et de l’Université de Tours).

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?
Certains étudiants ayant acquis des droits à la formation continue peuvent s’inscrire en LSG sous ce statut, mais le rythme de la formation conçu pour des étudiants en formation initiale ne permet d’exercer un métier en parallèle.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?
Dans le cadre de la certification des services Qualicert, l’IAE de Tours a mis en place une procédure d’évaluation de toutes ses formations. La LSG est ainsi gérée par une équipe pédagogique composée d’enseignants-chercheurs et de professionnels qui se réunit chaque année afin d’ajuster les objectifs et le contenu des cours en prenant en compte les remarques et propositions des intervenants, ainsi que les évaluations des enseignements de la part des étudiants (questionnaire, réunions de promotion et entretiens individuels si besoin).


Jean-Philippe Lafontaine
Maître de Conférences ; Directeur de la Licence de Sciences de Gestion ; Institut d’Administration des Entreprises de Tours ; Faculté de Droit, d’Economie et de Sciences Sociales.

«Nous fumes parmi les premiers à introduire les Mathématiques de la Finance dans notre cursus» Joseph Abdou, Responsable du Master 2 Recherche Modélisation & méthodes mathématiques en économie & finance


Est-ce que vous pouvez nous présenter le diplôme ?

Le Master 2 Recherche MMMEF est issu de l’ancien DEA MMME. Celui-ci fut créé en 1989, par le Professeur Bernard Cornet, dans le cadre d’une cohabilitation entre Paris 1 et l’Ecole Polytechnique. L’idée était de créer un Diplôme orienté vers ce qu’on pourrait appeler les Mathématiques de la Décision : Economie Mathématique, Théorie des Jeux, Théorie de la Décision, Optimisation et Recherche Opérationnelle. Ensuite le « Big Bang » financier eut lieu et nous fumes parmi les premiers à introduire les Mathématiques de la Finance dans notre cursus. Actuellement MMMEF est un diplôme cohabilité par Paris 1 et l’ENSTA.

Combien avez vous de promotions ?

25 promotions en tout.

Quel est l’objectif de la formation ?

Former des chercheurs et des professionnels dans les domaines de l’économie et de la finance quantitatives au sens large. On y trouve trois grands domaines ou parcours : (1) Finance quantitative, (2) Économie Mathématique et Théorie des Jeux, (3) Théorie de la Décision, Optimisation et Recherche Opérationnelle.

Quels sont les points forts du programme ?

Le Master 2 Recherche MMMEF est construit autour des méthodes quantitatives, d’où la forte composante mathématique. Sa spécificité est la présence à côté des méthodes stochastiques et statistiques classiques en finance quantitative, d’une composante économique et stratégique. Le croisement de ces disciplines est indispensable pour comprendre les enjeux économique et financiers. Il en résulte la possibilité d’une formation multidimensionnelle dans les domaines précités. En effet, l’offre de cours permet la spécialisation dans un domaine et de comprendre les articulations avec les domaines voisins.
Exemple : Finance quantitative + aspects économiques et stratégiques.
Autre exemple : Finance quantitative + Optimisation. Autre exemple : Recherche opérationnelle + Théorie de la décision + Théorie des jeux. Autre exemple : Economie quantitative + théorie des réseaux.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nos inscrits viennent en partie des Grandes Ecoles d’Ingénieur et en partie des M1 de Mathématiques pures ou Appliquées, M1 MASS, ou de diplômes étrangers équivalents. Nous exigeons des candidats des acquis importants en Mathématiques et une familiarité avec les méthodes quantitatives et, selon le parcours visé par le candidat, on insiste sur tel ou tel domaine (Calcul stochastique, Analyse, Optimisation, statistique, etc.).

Comment est composé le corps enseignant ?

Le corps enseignant de MMMEF est constitué d’enseignants-chercheurs comme les Professeurs des Universités et de Chercheurs appartenant aux grands organismes de recherche, en plus de quelques Professionnels. Nos enseignants sont d’abord des chercheurs confirmés, comme il se doit pour un Master Recherche. Il est important que nos étudiants puissent recevoir un savoir de haut niveau et constamment mis à jour. C’est impératif pour former des chercheurs et les récentes crises nous apprennent que cela l’est tout autant pour ceux qui travaillent dans les professions de l’Economie et la Finance. Des séminaires thématiques existent dans chacun des domaines. L’environnement scientifique est riche grâce à notre interaction avec le Centre d’Economie de la Sorbonne et les labos de l’ENSTA.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les grandes entreprises du secteur Banque-Finance-Assurance connaissent bien notre formation. Nos étudiants y trouvent un cadre adéquat pour leur stage. Chaque étudiant est supposé effectuer un stage qui est, dans certains cas, effectué dans un Laboratoire de recherche mais le plus souvent il s’agit d’un stage en entreprises de durée cinq mois ou plus. Nos diplômés sont appréciés par les entreprises et sont souvent embauchés à l’issue de leur stage.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Depuis la première promotion, nos étudiants ont trouvé des postes, souvent de haut niveau dans les grandes institutions qui font le métier de la banque, de la finance et de l’assurance. Un de nos premiers diplômés fut ainsi successivement à New York, Londres, Tokyo et Hongkong et tout en étant un grand professionnel, continue à publier dans le domaine de la Finance. Un autre, plus récent, fut embauché pour un temps à la FED de Chicago. MMMEF étant un Master Recherche, certains de nos meilleurs diplômés s’engagent dans un programme doctoral pour faire de la recherche. Cependant la plus grande partie de nos diplômés travaillent dans le secteur de la Banque et de la Finance. Certains sont embauchés dans les grandes entreprises qui disposent de centres d’études (Energie, Télécom, etc.).

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

Le corps enseignant se réunit régulièrement et les programmes sont adaptés. Un comité de pilotage est constitué par les représentants des deux institutions cohabilitées dans le Master et les responsables scientifiques des domaines. Les événements dans le monde de l’Economie et de la Finance (crises …) induisent de nouvelles directions de recherche, notamment celui du risque et qui doivent se refléter dans le programme d’enseignement.


Joseph M. Abdou, Polytechnicien, Docteur en Mathématiques Appliquées et Docteur d’Etat en Mathématiques Appliquées est Professeur à l’Université de Paris 1- Panthéon Sorbonne. Spécialiste de la Théorie des Jeux, ses recherches contribuent à la théorie stratégique du Choix Social. Ses travaux récents ont porté notamment sur la stabilité des mécanismes stratégiques et sur l’indice de stabilité pour les mécanismes interactifs. Il dirige le Master 2 Recherche MMMEF.

«Le développement de la culture générale, synonyme d’adaptabilité, est favorisé, ainsi que les projets associatifs», Dany Vyt, Responsable de la licence de Gestion de l’IAE de Rennes

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Licence de Gestion ?
Crée en 1971, c’est la première licence de gestion dispensée au sein des IAE. Ancienne MSG (maîtrise de science de gestion)/ MSTCF (maîtrise de sciences comptables et financières), dans sa forme actuelle la licence de gestion existe depuis la réforme LMD.
Cette licence de Gestion –dont seuls les 60 derniers crédits sont proposés à l’IGR- a pour objectif d’apporter aux étudiants une vision globale et transversale du champ disciplinaire des sciences de gestion. Elle s’organise autour de deux parcours : sciences de gestion et sciences comptables, ce dernier prépare plus spécifiquement aux métiers de la comptabilité, du contrôle et de l’audit.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons une promotion unique de 140 étudiants, regroupés en deux parcours : sciences de gestion et sciences comptables.

Quel est l’objectif de la formation ?
Formation de type généraliste, mais résolument tournée vers le monde professionnel, la Licence de Gestion de l’IGR-IAE de Rennes  a vocation à former des étudiants capables d’appréhender l’entreprise dans sa globalité et aptes à résoudre des problèmes de management de plus en plus complexes et transversaux.
Ce diplôme prépare aux métiers supports et d’expertise dans les domaines de la comptabilité, la finance d’entreprise ou de marché, le marketing (étude, communication, produits, publicité), la gestion des ressources humaines, la logistique, le commerce international…

La licence permet aux étudiants :

•    soit la poursuite d’études, notamment dans les mentions de Master de l’IGR-IAE de Rennes: telles que le master finance, comptabilité-contrôle audit, ou encore système d’information et contrôle de gestion. Le contenu pédagogique ayant été établi de manière cohérente et progressive sur l’ensemble de l’offre, permet ainsi une intégration automatique des titulaires de la licence mention sciences de Gestion de l’IGR-IAE (et uniquement de celle-ci) dans les 60 premiers crédits dudit Master ;

•    soit l’accès à des carrières dans des entreprises privées ou publiques, des organisations professionnelles, interprofessionnelles, non marchandes, ou des collectivités locales.  Il est à noter que la majorité des étudiants n’est pas dans une optique d’insertion directe après la Licence 3 (95% des étudiants poursuivent en Master).

Quels sont les points forts du programme ?
Pour atteindre les objectifs de la Licence, la formation se fonde sur une pédagogie diversifiée. Les cours et travaux dirigés sont complétés par un ensemble de travaux individuels ou collectifs, d’un tutorat individualisé, de séminaires thématiques à vocation professionnelle et de stages en entreprise. Le développement de la culture générale, synonyme d’adaptabilité, est favorisé, ainsi que les projets associatifs. L’ouverture internationale est, par ailleurs, intégrée dans tous les aspects de ce projet, tout comme le recours aux nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Les enseignements fondamentaux assurent à l’étudiant une maîtrise des concepts habituellement utilisés en gestion et une capacité d’analyse et de réflexion. Des cours électifs permettent à l’étudiant d’acquérir des compétences complémentaires dans les domaines de son choix (autres cours de gestion, culture d’affaires dans les différents pays, culture générale et citoyenneté, …).
Le Plan Emploi Ad Hoc fournit à l’étudiant la possibilité de construire son projet professionnel tout au long des deux années avec l’aide d’un parrain issu du monde de l’entreprise. Des parcours repères présentent les compétences transversales requises dans les différents débouchés professionnels. Ce dispositif permet également à l’étudiant d’améliorer sa présentation écrite (CV, lettre de motivation) et orale (préparation à l’entretien) pour se préparer à la recherche de ses stages et de ses futurs emplois.
Les séminaires complètent et illustrent les périodes de cours. Ils permettent aux étudiants d’être confrontés aux réalités de l’entreprise. Les séminaires sont ainsi l’occasion d’approfondir, de façon pragmatique, des thèmes majeurs de la vie de l’entreprise et d’acquérir une vision transversale de la gestion.
Le développement des compétences ne se limitant pas à la salle de cours et aux travaux académiques, l’étudiant a également la possibilité de s’engager dans de nombreux projets associatifs et culturels, qui sont autant d’opportunités de mises en situation, et d’applications des apports des différents enseignements.
Le stage obligatoire permet également aux étudiants d’appliquer les méthodes et techniques présentées au cours de la formation, tout en développant leur sens critique quant à la mise en place de ces approches en entreprise. Cette intégration progressive dans la vie active permet d’assurer aux étudiants une insertion professionnelle aisée.

Quels sont les profils des étudiants ?

L’accès est sélectif (dossier + score iae message + entretien oral) et nécessite queque l’étudiant soit titulaire des 120 premiers crédits de la Licence. Volontairement généraliste, la licence de gestion est ouverte à tous les profils. Plusieurs origines coexistent au sein de la promotion : environ 40% d’étudiants issus d’un DUT GEA, les autres proviennent principalement de Licence 2 d’économie, classe préparatoire ou encore DUT TC.

Comment est composé le corps enseignants ?
L’ensemble des cours, travaux dirigés, conférences et séminaires proposés est sont dispensé par des enseignants-chercheurs de l’IGR ou des cadres et dirigeants d’entreprises. Ces intervenants professionnels tels que des experts comptables, avocat d’affaires, procureur de la République … afin de garantir la mixité des enseignant.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?
Nous avons des relations étroites et constantes avec les entreprises. En complément des nombreux enseignements, dispensés par des professionnels, les entreprises participent activement au recrutement de nos étudiants, puis l’année universitaire est ponctuée de relations avec les entreprises:

• le Plan Emploi Ad Hoc : aide à la recherche d’emploi, à la construction d’un projet professionnel : rencontres avec des professionnels, conférences et ateliers sur les métiers de la gestion.

• Initiée en 1988, la Journée simulation recrutement réunit, pendant toute une journée, un samedi, une centaine de professionnels qui font passer des entretiens fictifs de recrutement aux étudiants. Étape importante de la préparation à l’insertion, cette journée permet aux étudiants de s’entraîner en conditions réelles devant un jury de professionnels. De nombreuses tables rondes et des ateliers-conseils portant sur les thèmes liés au recrutement, sont proposés : techniques de gestion du stress, de déstabilisation, de confiance en soi, d’entretien en langues étrangères, de visio-entretien.

• Chaque année, l’IGR-IAE de Rennes accueille lors du Forum Entreprise une cinquantaine d’entreprises afin de renforcer ses relations avec ses partenaires, dans une logique d’aide à l’insertion de ses futurs diplômés

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Bien que fortement opérationnelle, notre licence s’inscrit généralement dans un cycle long d’études. Plus de 95% de nos étudiants intègrent un master de Gestion

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue?
Oui, Cette formation s’adresse aux personnes en activité professionnelle ou en recherche d’emploi de tous les secteurs de l’économie qui veulent bénéficier d’une première compétence forte en gestion en valorisant un parcours, en confortant leurs pratiques, en approfondissant ou en actualisant leurs connaissances

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?
Le projet pédagogique est en parfaite cohérence avec les besoins exprimés par les entreprises dans les réunions préparatoires à la construction de cette offre :
– d’une part, au sein des conseils de perfectionnement de l’IGR-IAE, composés de représentants du monde économique, d’étudiants et d’enseignants-chercheurs de l’Institut,
– d’autre part, au sein des associations professionnelles des différents métiers des Sciences de Gestion (Ordre des Experts Comptables, ANDR, ASLOG, ANDFCG,…).


Dany VYT est maître de Conférences à l’Institut de Gestion de Rennes 1, responsable pédagogique de la licence depuis 2008. Ses recherches portent sur l’analyse de la performance des réseaux, notamment des réseaux de distribution et le géomarketing.

«Notre recrutement est national et international», Didier Nobile, Responsable du Master contrôle de gestion et audit interne à l’IAE de Metz

Est-ce que vous pouvez nous présenter le diplôme ?

Le Master Contrôle de Gestion et Audit Interne constitue l’une des deux spécialités de la mention « Finance Contrôle Comptabilité » proposée à l’IAE de Metz. L’autre spécialité étant le master Finance Internationale.
La spécialité Contrôle de Gestion et Audit Interne a été créée 2005. Elle s’appuie sur l’ancien DESS « Ingénierie des Systèmes et Innovations » qui a permis à plusieurs promotions d’étudiants d’intégrer le monde du conseil et de l’audit.

Combien avez vous de promotions ?

Une promotion d’une trentaine d’étudiants

Quel est l’objectif de la formation ?

La formation a une double vocation : Préparer aux métiers du contrôle de gestion et de l’audit et initier les étudiants à la recherche en vue d’une éventuelle inscription en Doctorat.

Quels sont les points forts du programme ?

Compte tenu de notre situation géographique et de notre proximité avec la place financière luxembourgeoise, nous proposons un module de contrôle de gestion en contexte particulier ( milieu bancaire) et une préparation à la certification AMF. Nous proposons en outre une formation intensive à l’utilisation d’un ERP (SAP) assurée par un professionnel, et une préparation TOEIC. Pour finir nous demandons à nos étudiants de réaliser un projet tuteuré en groupe qui se déroule sur plusieurs mois et qui traite d’un thème en lien avec leur formation.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nos étudiants sont pour la plupart titulaires de Master 1 en Sciences de Gestion ( Master 1 AGF, finance…). De manière plus marginale, nous accueillons aussi des étudiants issus de Master 1 en Sciences économiques ( Master 1 Expert Statistiques..).  (Autres IAE de France et recrutement d’étudiants chinois ou africains par exemple via campus France).

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignants est composé d’enseignants-chercheurs (Professeurs des Universités et Maîtres de Conférences ) ainsi que de professionnels issus de cabinets tels que KPMG, PWC, de l’administration fiscale, du secteur bancaire qui assurent les enseignements les plus spécifiques (ERP, IFRS, fiscalité internationale, contrôle de gestion en milieu bancaire).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous entretenons deux types de relations. Comme nous l’avons mentionné plus haut, nous mettons d’abord un point d’honneur à faire intervenir des professionnels dans les matières les plus pointues. Ensuite nous avons des partenariats avec des groupes tels que PWC Luxembourg,, Delloite Luxembourg, KPMG et AlterDomus dans le cadre notamment des stages et des recrutements de nos lauréats.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos étudiants peuvent se prévaloir d’un taux d’insertion professionnelle très élevé. La plupart de nos étudiants « locaux » sont recrutés dans des cabinets internationaux domiciliés à Luxembourg. A titre d’exemple, l’un de nos étudiants diplômé en 2011 est Manager chez PWC Luxembourg. Les autres étudiants s’insèrent dans le domaine du contrôle de gestion social ou dans les banques.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui nous accueillons en moyenne 1 à 2 étudiants en formation continue

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

D’une part les enseignants chercheurs intègrent systématiquement dans leurs enseignements des articles scientifiques qui font état de l’avancée de la réflexion en matière de contrôle de gestion et d’audit. D’autre part les enseignants « professionnels » assurent une veille de terrain et adaptent leurs interventions à l’évolution de leur contexte professionnel.


Certifié, agrégé d’économie et gestion option finance comptabilité,Didier Nobile est docteur en sciences de gestion. Responsable du master 2 CGA à l’IAE de Metz et à L’Isiam d’Agadir (Maroc) depuis septembre 2011. Mes recherches portent sur la dimension entrepreneuriale des élus des collectivités territoriales.

Les formations en audit les + recommandées par les anciens diplômés : ESCP Europe, Science Po Paris, Essec, …

>> Les meilleures formations en audit :

Science po Paris – Master finance et stratégie– 50 Avis
=> http://www.linkfinance.fr/avis-Master-Finance-et-Strategie-Sciences-Po-Paris-idf-1632.html

ESCP - Mastère Spécialisé Audit et Conseil -18 avis
=>http://www.linkfinance.fr/avis-Mastere-Specialise-Audit-et-Conseil-ESCP-EUROPE-idf-1420.html

Audencia – Master Grande Ecole Majeure Contrôle de Gestion / Audit – 28 avis
=> http://www.linkfinance.fr/avis-Master-Grande-Ecole-Majeure-Controle-de-Gestion-Audit-Audencia-Nantes-idf-1791.html

ESSEC- Mastère Spécialisé Techniques financières – 25 avis
=>http://www.linkfinance.fr/avis-Mastere-Specialise-Techniques-financieres-ESSEC-idf-1422.html

SKEMA – MSc Financial Markets & Investments -25 avis
=>http://www.linkfinance.fr/MSc-Financial-Markets-et-Investments-SKEMA-BUSINESS-SCHOOL-idf-2091.html

Université Panthéon-Assas
– master 2 finance Assas – 23 avis
=>http://www.linkfinance.fr/avis-Master-2-Finance-Universite-Pantheon-Assas-idf-1586.html


Les AVIS d’anciens diplômés à consulter absolument :

«Excellent, des intervenant qu’on ne rencontre pas tous les jours, comme par exemple Bertrand Jacquillqt d’associé en Finance» Promotion 2007 du Master Finance et stratégie de Science Po, M. Schafer, RECYLEX SA.

« Formation excellente. Exigences élevées.», ancien du Mastère spécialisé techniques financières de l’ESSEC, Assistant trader, La Cotte Hugues.

« My training adopts a practical approach in order to closely reflect this ever-changing world of business. », Assistant Manager of Sales, LEE-PINARD Huichun, Ancien du Msc Financial markets & investments de SKEMA.<br><br>


www.linkfinance.fr

Tout l’emploi en banque, finance, assurance

+ de 10 000 offres d’emploi, de stages, d’alternance

+ de 1 300 offres de formations

+ de 10 000 avis métiers, formations, recruteurs

« L’objectif du Master est de former des cadres polyvalents pour s’adapter à un environnement mouvant », Hélène Raymond et Sessi Tokpavi, Responsables du Master 2 Gestion des Actifs de l’Université de Nanterre.


Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Gestion des Actifs ?
Le Master 2 Gestion des Actifs de l’Université Paris Ouest Nanterre a été créé en 2005 pour répondre aux besoins de professionnalisation des étudiants, dans un contexte où le DEA Monnaie, Banque, Finance qui existait depuis plus de 20 ans à Nanterre ne répondait plus entièrement aux besoins de formation.

Combien avez vous de promotions ?

Nous en sommes donc à notre 9ième promotion.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif du Master 2 est de former des cadres avec une solide formation en banque et en finance de marché, qui soient suffisamment polyvalents pour s’adapter à un environnement financier et réglementaire mouvant et à une palette de métiers allant de la Gestion d’Actifs au Conseil, en passant par la Banque et l’Analyse Financière. Le but n’est pas de leur faire acquérir une simple maîtrise des techniques, mais aussi de leur donner suffisamment de recul sur les instruments et les modèles utilisés pour qu’ils en perçoivent les apports et les limites.

Par ailleurs, la formation permet maintenant aussi aux étudiants qui le souhaitent de poursuivre en thèse. Les opportunités offertes par un Doctorat en économie et finance sont souvent négligées par les étudiants qui s’imaginent souvent à tort que cette voie n’offre pas de vrais débouchés et est réservée à ceux qui visent une carrière universitaire. Or – même si l’information a encore du mal à bien diffuser – il faut savoir que les Universités se sont largement ouvertes au monde de l’entreprise et qu’il est possible de faire des thèses sous contrat en entreprise ; ce qu’on appelle des thèses en CIFRE. Les profils de Docteurs en Finance sont donc en fait encore rares relativement aux besoins et sont prisés à la fois des institutions financières (grandes et petites) et des Universités et des autres organismes de recherche.

Quels sont les points forts du programme ?

Outre une formation très solide et complète sur les risques financiers (méthodes d’évaluation, instruments et méthodes de gestion) et les techniques de choix de portefeuilles, nous mettons aussi beaucoup l’accent sur l’évolution de la régulation financière, tant en ce qui concerne les banques que les marchés. Compte tenu des grands chantiers réglementaires en cours dans le domaine de la finance et des enjeux – pour les institutions financières et pour la stabilité du système financier dans son ensemble – nous jugeons qu’il est essentiel de donner à nos étudiants à la fois des compétences opérationnelles (qui passent entre autres par la certification AMF) et une vision critique d’ensemble des évolutions à l’oeuvre.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nos étudiants proviennent essentiellement des Universités, même si nous accueillons régulièrement d’autres profils (écoles de commerce, ingénieurs, reprise d’étude, …).
La plupart ont validé un Master 1 d’économie (ou parfois de gestion) avec une coloration orientée vers les questions monétaires, bancaires et financières.
Un certain nombre viennent d’ailleurs de notre première année de Master Monnaie, Banque, Finance, Assurance à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Mais il y a une grande diversité des Universités d’origine : nos étudiants viennent aussi bien d’Universités parisiennes que de province, voire d’Universités étrangères.
La charge de travail étant relativement conséquente et assez concentrée en peu de mois, il s’agit souvent de bons étudiants qui ont validé avec mention une ou plusieurs de leurs années de formation antérieures.

Comment est composé le corps enseignants ?

Il est composé environ pour moitié d’enseignants issus de l’Université. Il s’agit d’enseignants-chercheurs, qui ont à la fois une expérience pédagogique solide et une expertise économique et financière éprouvée. Leurs enseignements bénéficient des dernières avancées qu’ils ont pu  acquérir à travers leur pratique de la recherche. C’est particulièrement crucial dans un domaine en évolution permanente.

Pour l’autre moitié le corps enseignants est composé d’intervenants issus du monde de l’entreprise, en l’occurrence des banques (y compris la Banque Centrale), d’agences de notation et de sociétés de conseil et de gestion de portefeuilles. C’est tout aussi essentiel pour la qualité de la formation.
L’intervention de professionnels issus du monde de la finance permet en effet d’irriguer les enseignements avec l’expérience capitalisée par ces intervenants. Non seulement cela permet à nos étudiants d’acquérir des compétences opérationnelles et à jour correspondant aux meilleurs pratiques professionnelles, mais cela permet aussi de croiser les regards et les approches et à ce titre d’enrichir de façon considérable le contenu de la formation.

Quelles sont  vos relations avec les entreprises ?

Nos relations avec les entreprises passent à travers plusieurs canaux. Tout d’abord, comme on l’a vu, il y a le canal des intervenants extérieurs issus du monde de l’entreprise et avec lesquels nous collaborons au sein même de la formation. Ensuite, il y a ceux que nous rencontrons à l’occasion des stages de nos étudiants et lors des soutenances de leurs rapports de stage, qui donnent l’opportunité d’échanges souvent très intéressants. Les étudiants sont d’ailleurs très largement bénéficiaires de ces échanges : aussi bien celui/celle qui soutient, que ceux à venir. Car les échanges avec les tuteurs de stages sont souvent l’occasion de prendre date pour le futur, les stages se passant généralement de façon très satisfaisante. Par ailleurs, avec l’appui de l’Université nous associons nos étudiants à des rencontres professionnelles avec des entreprises recruteuses dans le domaine de la finance et du conseil, ce qui non seulement leur facilite la recherche de stages et de débouchés, mais leur permet aussi de mieux saisir les besoins des entreprises et d’orienter leurs démarches en conséquence. Enfin, nous avons à cœur de contribuer nous même à ouvrir nos formations et notre centre de recherche (economix.fr) sur l’extérieur et nous organisons donc régulièrement des journées d’études (Tables rondes de la finance, Journées d’études sur les Fonds Souverains, …) auxquelles nous associons des professionnels de la finance.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La palette de leurs débouchés a été assez variée. Près de la moitié a trouvé des débouchés dans les banques, près d’un tiers ont été embauchés par des sociétés de Gestion de portefeuilles et le restant dans des sociétés de courtage et dans le conseil. Parmi les intitulés de premiers postes qui reviennent régulièrement on retrouve, entre autres: Analyste Risques, Analyste investissement, Assistant gérant, Chargé de conformité, Consultant finance, Gestionnaire middle office. Bien sûr cette liste est  loin d’être exhaustive et elle est aussi appelée à évoluer avec le paysage financier et réglementaire. Les étudiants se focalisent souvent sur la figure du trader en salle de marché, mais il faut savoir que ce type de profil représente un nombre très réduit de postes, souvent trustés – à tort probablement, ainsi que la dernière crise en témoigne – par des étudiants issus de grandes écoles. Ce n’est que la pointe émergée de l’iceberg qui comprend une pléthore d’autres débouchés, tout autant, sinon bien plus, essentiels pour le bon fonctionnement de notre système économique et financier.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Jusqu’ici le calendrier s’y prêtait mal, la formation ayant été avant tout conçue au départ pour les besoins d’étudiants en formation initiale. Mais les derniers changements de calendrier de l’Université et des Écoles doctorales (chargées de l’attribution de financements de thèses notamment) nous ont amenés à revoir notre calendrier et à concentrer l’essentiel des cours entre septembre et décembre. Ce calendrier plus resserré peut faciliter l’accès en formation continue.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous avons la chance d’avoir pu rassembler au sein de notre équipe de formation  des experts qui se tiennent parfaitement à jour des dernières évolutions et sont ainsi en mesure de mettre à jour en continu leurs cours. Pour ce qui est des révisions plus importantes touchant à la structuration même de la formation (intitulés de cours, articulations en différents modules, …) elles ont lieu tous les 4 ans, ce qui nous permet de remettre à plat l’ensemble et de trouver des solutions pour renforcer les points qui doivent l’être. A cet égard je tiens à remercier nos anciens étudiants – et en particulier ceux qui ont accepté de jouer le rôle de délégués du Master 2 – qui par leurs remarques toujours constructives ont contribué à améliorer la formation. En effet, depuis plusieurs années nous demandons à nos étudiants d’élire en leur sein des délégués qui constituent nos interlocuteurs privilégiés pour faire circuler plus efficacement l’information et faire remonter rapidement les éventuels problèmes.



Après un Magistère d’économie et un Doctorat en Science économique à l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne, Hélène Raymond (en photo) a été nommée Maître de conférences à Paris I en 1994, où elle a soutenu son habilitation à diriger des recherches. Agrégée des Universités en 1998, elle a été en poste comme Professeur des Universités à Metz et à Lille 2 et consultante à la Banque de France. Depuis 2004 elle est en poste à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Ses recherches portent sur les domaines de la finance de marché et de la macroéconomie monétaire ouverte et concernent, en particulier, l’impact des comportements des acteurs financiers sur la dynamique et la stabilité des marchés (bourse, change, dérivés de matières premières). Hélène Raymond a encadré plusieurs thèses sur des sujets variés (Spams boursiers et efficience, Réactions des bourses aux news macroéconomiques, Cross listing, arbitrage et intégration financière, …). Dernièrement elle a publié plusieurs articles sur les fonds souverains et sur les valeurs refuges et a contribué à l’ouvrage Les systèmes financiers : Mutations, crises et régulation (Economica).

Après une thèse de Doctorat sur la Value-at-Risk à l’Université d’Orléans (2009, direction C. Hurlin et G. Colletaz), Sessi Tokpavi a été recruté comme Maître de Conférences à l‘Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Ses recherches portent sur les domaines de l’économétrie et des statistiques appliquées à la finance. Spécialiste reconnu des calculs de risques financiers et en particulier de Value-at-Risk, Sessi Tokpavi s’est récemment tourné davantage vers la gestion de portefeuilles, aussi bien d’un point de vue pratique (conseil), que d’un point de vue recherche. Ses travaux portent sur les tests de validité de la Value-at-Risk et les procédures de backtesting, ainsi que sur la gestion de portefeuille. Parmi ses travaux récents on peut citer : Asset Allocation with Aversion to Parameter Uncertainty: A Minimax Regression Approach et Sampling Error and Double Shrinkage Estimation of Minimum Variance Portfolios, en collaboration avec Bertrand Candelon et Christophe Hurlin, paru dans le Journal of Empirical Finance en 2012.