Informatique : quelles formations pour avoir un emploi ?

IT FINANCE

Travailler dans le numérique n’est pas le bouclier infaillible contre le chômage. Les dernières données publiées, vendredi 6 mars, par la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) indiquent qu’à la fin 2014, la France comptait 66 590 chômeurs dans les domaines de l’informatique et des télécommunications. Quant au taux de chômage dans les technologies de l’information, il n’est finalement pas si éloigné de la moyenne nationale, de 10 % au quatrième trimestre 2014. « Il atteint un taux de 9,2 % de demandeurs d’emploi de catégorie A (chômeurs sans aucune activité) et 13,8 % de demandeurs d’emploi toutes catégories confondues », souligne Régis Granarolo, président du Mouvement pour une union nationale et collégiale des informaticiens (Munci), la première association professionnelle du numérique.
700 000 postes à pourvoir en Europe

Le secteur est pourtant jugé particulièrement porteur. En janvier 2013, dans un communiqué, la Commission européenne estimait que 700 000 postes seraient à pourvoir en Europe dans le secteur de l’informatique et des télécommunications d’ici à 2015. Le Syntec, l’organisme qui représente les entreprises du numérique, parlait même de 900 000 postes sur la période. Sur le seul territoire français, c’est « 36 000 créations d’emplois nets à l’horizon 2018 » qui sont évoqués.

De nombreux chômeurs donc… dans un secteur dynamique et à la recherche de main-d’œuvre. Ce paradoxe, le baromètre des métiers du numérique Cap-digital-Multiposting publié fin janvier l’expliquait par « un décalage entre l’offre et la demande ». En clair, les informaticiens sur le marché du travail correspondraient insuffisamment aux profils recherchés par les entreprises qui recrutent.

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Le Groupe Fed annonce l’ouverture de sa première filiale à l’étranger : Fed Finance Canada

Frédérique Tenon linkfinanceLe  Groupe  Fed,  premier  groupe  français  indépendant  en
recrutement   temporaire   et   permanent   spécialisé   annonce   l’ouverture   aujourd’hui   de  Fed  Finance  Canada  à  Montréal,  son  cabinet  dédié  à  la  Finance.  Fed  Finance  Canada  se consacrera aux recrutements dans la finance d’entreprise et la comptabilité dans un premier temps.  Déjà  implanté  dans  six  bureaux  en  France,  il  s’agit  de  la  première  implantation  à l’étranger pour le groupe.

 

Fed Finance, le spécialiste du recrutement des métiers de la finance :

Créé en 2001, Fed Finance est un cabinet français indépendant de recrutement spécialisé en finance.  Fed  Finance  propose  des  missions  en  intérim  et  des  postes  en  CDD  et  CDI.  En France, Fed Finance est composé de 60 consultants qui ont pourvu près de 4 000 postes en 2014. Le cabinet est présent à Paris, Nantes, Rennes, Lille, Lyon et Aix-en-Provence.
« Quatorze  ans  après  sa  création,  nous  sommes  fiers  d’avoir  fait  de  Fed  Finance  une référence  sur  le  marché  français. »  commente  Alexandre  TAMAGNAUD,  cofondateur  du Groupe Fed. « Nous sommes convaincus que l’approche spécialisée, qui fait notre succès en France, permettra de nous développer de manière durable sur de nouveaux marchés comme
le Canada. » ajoute t-il.

Frédérique TAHON prend la direction de Fed Finance Canada :

La direction de Fed Finance Canada est assurée par Frédérique TAHON. Elle est en charge du lancement et du développement de la filiale. Elle va s’appuyer sur une équipe de consultants experts recrutés localement.
Frédérique TAHON a rejoint Fed Finance Lyon en 2008 en tant que consultante. En 2012, elle devient Manager du cabinet et encadre une équipe de 6 personnes.
Avant  de  rejoindre  le  Groupe  Fed,  Frédérique  TAHON  a  passé  un  an  à  Londres  dans  le
recrutement en finance pour un groupe américain. Frédérique TAHON possède un Master en Ressources Humaines.

Jeunes conseillers, la nouvelle vague

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La génération de commerciaux qui vient irriguer les réseaux d’agences bancaires essaie de poser ses exigences.

Kevin Lebrun, 24 ans, a fait un choix un peu inhabituel : « Je suis parti pour rejoindre le Crédit du Nord (à l’issue de trois années en contrat d’alternance dans une agence d’un autre réseau du Nord-Pas-de-Calais, NDLR). Des intervenants de cette banque étaient très présents lors de ma formation à l’Institut d’administration des entreprises (IAE) de Valenciennes et j’avais de bons échos de la part de mes camarades en poste là-bas, raconte le jeune homme, conseiller de clientèle privée à l’agence de Lille Rihour depuis septembre 2014. J’ai donc décidé de postuler sur leur site internet. Tout s’est passé très rapidement, le processus de recrutement n’a duré qu’un mois. » Le plus souvent, les alternants – grand vivier de recrutement pour les postes de conseillers – décident de poursuivre leur parcours dans la banque qui les a accueillis pour leur apprentissage. Mais la nouvelle génération de conseillers en agence, bien consciente de la guerre des talents qui anime actuellement les réseaux bancaires, a des exigences : un besoin de responsabilités, une recherche d’autonomie, une envie d’évolution rapide. « Contrairement à d’autres banques où le premier poste présente peu de responsabilités, explique Kevin Lebrun, le Crédit du Nord m’a rapidement fait confiance, je sentais qu’on me donnait vraiment ma chance. Aujourd’hui, je gère un portefeuille de 850 clients dans une agence où travaillent 20 collaborateurs. »

De fait, les grands établissements bancaires n’ont pas d’autre choix que de composer avec les attentes de ces jeunes recrues qui vont aussi contribuer à la transformation digitale des métiers de la banque de détail. « Je suis conseillère de clients particuliers depuis deux ans. Auparavant, j’ai été alternante deux ans dans une autre agence de ma banque. Récemment, j’ai demandé à évoluer vers le poste de conseiller de clients professionnels, confie Louise*, 25 ans, basée dans la région Centre-Val de Loire. J’ai suivi une formation pendant six mois pour décrocher un BTS et je l’ai eu. Bientôt, je changerai de poste ! » Chez Société Générale, Lucie Clémenson a aussi bénéficié d’une progression « éclair ». « J’ai été embauchée en septembre 2012 et j’ai d’abord commencé comme conseillère bonne gamme (moins de 40.000 euros de revenus). J’avais un portefeuille clients et j’intervenais en appui d’un CGP (conseiller en gestion de patrimoine). Le but était d’apprendre à gérer la relation, se souvient la jeune femme de 25 ans. Après un an et demi, en mars 2013, je suis devenue CGP et j’ai rejoint l’agence où je travaille actuellement, c’était clairement une promotion ! » Elle suit désormais une centaine de clients qui ont, au maximum, 500.000 euros de patrimoine bancaire. « Je vais rester à ce poste durant quatre ans, puis je pourrais de nouveau évoluer, projette-t-elle. Vers la banque privée peut-être. Je me vois dans un métier d’expertise, toujours dans ma spécialité. »

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Du bureau du DAF à la robe d’avocat:Itinéraire d’une conversion réussie

Après un début de carrière chez Rallye, puis chez Casino France où elle a progressivement gravi les échelons pour arriver à la tête de la direction financière, Camille de Verdelhan a décidé de tout remettre en cause pour rejoindre un cabinet d’avocats. Portrait.

Il est de ces parcours plus atypiques que les autres. Qu’un avocat rejoigne le monde de l’entreprise après quelques années d’exercice en cabinet est plutôt courant. Si l’inverse est moins vrai, il l’est encore davantage lorsque qu’un financier d’entreprise décide de plaquer les chiffres et le reporting pour enfiler la robe d’avocat. C’est le choix audacieux qu’a fait Camille de Verdelhan. Pourtant, rien ne prédestinait la jeune femme à prendre un tel virage dans sa carrière. Entrée chez Rallye en 2000 avec son diplôme d’HEC (majeure finance) en poche, elle gravit progressivement les échelons en interne et participe à la création de la direction financière de Casino France avant d’en prendre la tête en 2010, alors qu’elle n’a que 32 ans. « Même si la grande distribution est un milieu plutôt masculin, je n’ai jamais été confrontée à un quelconque plafond de verre », explique-t-elle.

D’aucun aurait continué sur cette voie du succès pour accéder à d’autres postes en interne ou aurait changé d’entreprise. Mais Camille de Verdelhan a décidé de tout chambouler. « Ce n’est pas une décision que j’ai prise du jour au lendemain, assure-t-elle. J’ai beaucoup réfléchi, pesé le pour et le contre et en suis venue à la conclusion que je n’étais pas certaine que le travail que je faisais à ce moment là me comblerait pour les 30 années suivantes ». Déjà, au tout début de ses études, la jeune femme avait hésité à faire du droit en école mais s’était rapidement faite happer par la finance. Un choix qui tranchait avec sa tradition familiale où les professions libérales sont reines. « Mon entourage a évidemment beaucoup pesé dans ce tournant, raconte-t-elle. Le risque d’échec était relativement important alors je devais me sentir soutenue ».

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Les nominations en banque, finance, assurance.

QBE France (groupe QBE) : Directeur Financial & Specialty Markets (FSM) pour l’Europe
Madame Cristiana Baez-Safa est nommée directeur Financial & Specialty Markets (FSM) pour l’Europe de QBE, à ce poste depuis juillet 2014. Elle est sous la responsabilité conjointe de Messieurs David Harries, director of FSM, et Jerry Probert, director Europe, et remplace Madame Jill Stewart.

Cristiana Baez-Safa, membre du Barreau de l’Etat de New York et de l’International Bar Association, docteur de droit de l’université St John, LL.M de l’université de Georgetown, a réalisé le parcours suivant :
* Groupe XL, chief underwriting officer, commercial risks, international professional.
* Marsh Finpro EMEA, managing director et european practice leader.

Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) : Chef de la division Synthèse générale des comptes au sein du département des Comptes nationaux
Monsieur Etienne Debauche est nommé chef de la division Synthèse générale des comptes au sein du département des Comptes nationaux de l’INSEE, à ce poste depuis août 2014, en remplacement de Madame Anne-Juliette Bessone. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Ronan Mahieu, chef du département des Comptes nationaux.

Etienne Debauche, 37 ans, administrateur de l’INSEE, ENSAE, DEA d’économie, a réalisé le parcours suivant :
* 2011-2014 : Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du ministère de la Santé, chef du bureau du handicap et de la dépendance.
* 2008-2011 : INSEE, chef de la cellule Synthèse et conjoncture de l’emploi au sein du département Emploi et revenus d’activité.
* 2005-2008 : Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) du ministère du Travail, début de carrière comme chargé d’études sur l’accompagnement des demandeurs d’emploi.

Société générale Corporate & Investment Banking UK : Responsable du groupe trade, commodity finance & agribusiness
Monsieur Mark Howard est promu responsable du groupe trade, commodity finance & agribusiness de la Société générale Corporate & Investment Banking UK, à ce poste depuis mai 2014. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Eric Le Lay, responsable des traders, financement des matières premières et agro-industrie zone Europe, Moyen-Orient et Amériques.

Mark Howard, 51 ans, a réalisé le parcours suivant :
* 2009-NC : Société générale Corporate & Investment Banking (SG CIB), responsable mondial adjoint du financement export.
* 2008-2009 : SG CIB, responsable régional du financement d’actifs et du transport maritime pour l’Asie-Pacifique.
* 2005-2008 : SG CIB, responsable adjoint du financement d’actifs pour l’Europe continentale.
* 2001-2005 : SG CIB, responsable du financement d’Actifs pour l’Asie-Pacifique à Hong Kong.
* 1998-2001 : SG CIB, en poste dans l’équipe londonienne de leasing.

Direction générale de la Gendarmerie nationale (ministère de l’Intérieur) : Directeur des soutiens et des finances
Monsieur Philippe Debrosse est promu directeur des soutiens et des finances à la Direction générale de la Gendarmerie nationale (ministère de l’Intérieur), à ce poste depuis mars 2014, en remplacement de Monsieur Pierre Renault. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Denis Favier, directeur général.

Philippe Debrosse, inspecteur général de l’administration (2004), ENA (2000), EM Strasbourg, DEA sciences économiques, a réalisé le parcours suivant :
* 2010-2014 : Inspecteur général de l’administration.
* 2008-2010 : Réintégré à l’Inspection générale de l’administration.
* 2006-2008 : Cour des comptes, rapporteur extérieur.
* 2004-2006 : Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, détaché à la Direction de la réforme budgétaire, chargé de la mise en place par les opérateurs de l’Etat de la loi organique relative aux lois de finances, au sein de l’administration centrale.
* 2000-2004 : Inspecteur adjoint de l’administration.
* 1981-1997 : Cadre dans le secteur privé (grande distribution puis vente par correspondance).

«Nos relations avec les entreprises sont très poussées et excellentes», Alexandre Levillain, Reponsable du Master Management et Gestion des actifs patrimoniaux à l’IPAG.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Management et gestion des actifs patrimoniaux?
Le diplôme a été crée en mars 2011, à PARIS, (première rentrée en octobre 2011) et répondait à la volonté de la direction générale de l’IPAG Business School, d’une diversification de ses filières de M2.
Le M2 ouvrira en octobre 2014 sur le site de Nice, également.
Le M2 Management et Gestion des Actifs Patrimoniaux est axé autour de 3 pôles:
– gestion de patrimoine générale,
– gestion des produits financiers et de la bancassurance,
et gestion immobilière.

Combien avez vous de promotions ?

Nous avons un groupe sur Paris et un sur Nice. Il s’agit de groupe de moins de 30 étudiants.

Quel est l’objectif de la formation ?
Elle prépare les étudiants à des postes de cadres dans les 3 domaines visés ci-dessus, en mixant l’acquisition de connaissances académiques et une forte pratique professionnelle.
Certains créent leurs cabinets.

Quels sont les points forts du programme ?
Ce programme est assez généraliste et propose des enseignements très diversifiés, innovants et évolutifs.
Ses autres points forts sont les suivants:

– enseignements en phase avec la réalité du marché,

– étude de cas très pratiques et opérationnels,

– ouverture vers la gestion de patrimoine à l’international,

– mémoire de recherche très poussé sur une problématique liée à cette filière.

Quels sont les profils des étudiants ?
En principe, les étudiants viennent d’une filière Finance de 4° année mais les profils juridiques …..et autres, sont admis si le projet professionnel est élaboré et en phase avec la gestion de patrimoine.

Comment est composé le corps enseignants ?
Le corps enseignant est mixte: enseignants chercheurs de l’IPAG BS et professionnels de haut-niveau.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?
Elles sont très poussées et excellentes. Nous sommes à l’écoute des besoins du marché. Nous avons tissé des partenariats avec des fédérations, établissements financiers et compagnies d’assurance.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?
Nos anciens sont employés dans les 3 grands domaines de ce secteur: régies foncières, établissements financiers-banque privée- , compagnies d’assurance, cabinets de gestionnaires de patrimoine indépendants …

Ex: conseiller banque privé LCL, immobilier d’entreprise BNP-Paribas Real Estate, gestionnaire d’actifs financiers Société Générale …/…
A compter d’octobre prochain, sera mis en place un club des anciens de la formation : IPAG PATRIMOINE CLUB.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?
Oui sous la forme d’un Executive M2.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?
Les enseignements sont évalués chaque année par les étudiants et l’équipe pédagogique a une réunion semestrielle de travail. Nous consultons nos entreprises partenaires.

Pour la rentrée 2014, par exemple, a été mis en place un nouvel enseignement: Marketing des Métiers du Conseil.


M. Alexandre LEVILLAIN, est avocat au barreau de Paris, spécialisé en droit patrimonial de la famille. Il est responsable du département droit et comptabilité à l’IPAG Business School et notamment des M2 Management et Gestion des Actifs Patrimoniaux (sur les sites de Paris et Nice) et M2 Management des Réseaux Commerciaux et de la Franchise (Paris).
Il est Docteur en Droit International Privé et titulaire d’un M2 en Finance.

Les nominations en banque, finance, assurance.

Carlson Wagonlit Travel (CWT) : Executive vice president & chief financial officer

Madame Martine Gerow est nommée executive vice president & chief financial officer de CWT, à compter de septembre 2014, en remplacement de Monsieur Pierre Milet.
Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Douglas Anderson, president & chief executive officer monde. Elle rejoint le comité exécutif.

Martine Gerow, 54 ans, MBA de la Columbia Business School, HEC, a réalisé le parcours suivant :
* 2010-2014 : Solocal Group, directeur général adjoint, en charge des finances, de l’immobilier et des services généraux.
* 2008-2010 : Groupe Campofrio Food, directeur financier, en charge des finances et systèmes d’information.
* 2002-2008 : Groupe Danone, directeur financier de la division Boissons, puis directeur consolidation, reporting et contrôle de gestion du groupe.
* 1989-2002 : Groupe Pepsico, notamment directeur financier de Pespsico en France.
* 1987-1989 : The Boston Consulting Group, consultant en stratégie.
* Début de carrière dans l’audit interne chez PPG Industries.

Bank of America Merrill Lynch (BAML) : Président des activités de financement d’infrastructures du groupe et vice-président EMEA

Monsieur David Azéma est nommé président des activités de financement d’infrastructures du groupe et vice-président EMEA de BAML, à compter de septembre 2014. Il est ainsi chargé de renforcer les relations avec certains grands clients au niveau mondial et d’initier de nouveaux contacts afin d’assurer le développement des activités infrastructures à travers le monde.

David Azéma, 53 ans, ENA (1987), IEP Paris (1984), a réalisé le parcours suivant :
* 2012-2014 : Agence des participations de l’Etat (APE), directeur général.
* 2012-2012 : Keolis (groupe SNCF), président du directoire.
* 2011-2012 : SNCF, directeur général délégué du groupe.
* 2008-2011 : SNCF, directeur général délégué stratégie et finances.
* 2007-2008 : Vinci Concessions, directeur général.
* 2002-2007 : Vinci Concessions, directeur général délégué.
* 1999-2002 : Eurostar Group, président-directeur général.
* 1998-1999 : Intercontinental & Regional Railways Limited (ICRRL), président.
* 1993-1999 : SNCF, successivement chargé de mission à la direction de l’économie, de la stratégie et des investissements, conseiller du président, et directeur des filiales et des participations du groupe.
* 1991-1993 : Cabinet du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Martine Aubry, successivement conseiller technique, directeur adjoint, et directeur.
* 1989-1991 : Cour des comptes, chargé de mission, chef du service de la documentation.

Caisse d’épargne Rhône-Alpes (groupe Caisses d’épargne) : Directeur du contrôle de gestion et du pilotage
Monsieur Cédric Bourgoin est promu directeur du contrôle de gestion et du pilotage de la Caisse d’épargne Rhône-Alpes, à ce poste depuis juillet 2014. Il intègre le comité de direction de la Caisse d’épargne Rhône-Alpes.

Cédric Bourgoin, 40 ans, ESC La Rochelle, DESS finance du CNAM, a réalisé le parcours suivant :
* 2009-2014 : Caisse d’épargne Rhône Alpes, responsable du contrôle de gestion.
* 2006-2009 : Caisse nationale de la Caisse d’épargne (CNCE), responsable du contrôle de gestion des résultats du réseau des Caisses d’épargne au sein du pôle Finance.
* 2001-2006 : CNCE, chargé des coûts informatiques du groupe, et des projets de fusion de Caisses d’épargne.
* 1999-2001 : Bouygues, contrôleur de gestion de chantiers BTP.

Indigo Capital France : Directeur financier

Madame Sonia Pélisson est nommée directeur financier d’Indigo Capital France, à ce poste depuis juillet 2014.
Sonia Pélisson, DEA droit des affaires de l’université Lyon-III, occupait précédemment le poste de responsable Middle Office chez Rothschild & Cie et Allianz Global Investors.

«La banque de demain est encore à inventer», Gisèle Reynaud, Responsable du Master Banque et Finance de l’Université Lyon 2

Est-ce que vous pouvez nous présenter Master 2 Banque et Finance – Parcours entreprise et banque?
La spécialisation « Banque et Finance » propose aux entreprises financières de jeunes diplômés maîtrisant l’analyse des risques, ouverts à la relation commerciale et susceptibles d’accéder rapidement à des responsabilités managériales. Orientée fondamentalement vers la finance d’entreprise, elle approfondit une formation de base en analyse financière et développe simultanément trois axes : la banque et l’entreprise, les marchés financiers, le haut de bilan. On attend par conséquent des étudiants à la fois de solides connaissances techniques, une grande polyvalence et une forte capacité d’adaptation à un monde financier en recomposition.

Quel est l’objectif de la formation ?
L’objectif est de faire en sorte que les étudiants soient opérationnels pour s’insérer rapidement dans le monde professionnels, mais disposent de bonnes bases de connaissance et de réflexion qui leur permettent d’évoluer dans les métiers du management, très variés et changeants. La banque de demain est encore à inventer.
Le Master 2« Banque et Finance » propose l’approfondissement de l’analyse financière/patrimoniale dans les quatre domaines suivants: banque & l’entreprise; marchés financiers; haut de bilan; gestion de patrimoine.

Combien avez-vous de promotions ?
Le diplôme est dans sa 37ème année d’existence.

Quels sont les points forts du programme ?
Une très bonne connaissance généraliste, fondée à la fois sur des connaissances techniques solides assurées par des professionnels de haut niveau, et des enseignements théoriques qui permettent aux étudiants de situer les métiers dans leur contexte économique. Environ 80 % des cours et des cas pratiques (nombreux) sont assurés par des professionnels reconnus pour être parmi les meilleurs de France dans ce domaine (Gervais Morel).

Quels sont les profils des étudiants ?
Les étudiants sont essentiellement recrutés au niveau de notre M1 finance (150 étudiants – 800 dossiers environ). Nous recrutons cependant des étudiants extérieurs en provenance d’autres M1 finance, mais aussi des juristes pour la spécialité gestion de patrimoine.
Les étudiants doivent avoir des pré requis en comptabilité, analyse financière, droit des sociétés, gestion des risques financiers et réglementation bancaire (Bâle 3, solvency 2) mais c’est l’entretien (en présence de professionnels) qui est déterminant.
Les métiers auxquels ils sont préparés impliquent qu’ils aient un profil plutôt commercial, les postes de pure analyse financière étant plus rares désormais.

Comment est composé le corps enseignants ?
A peu près 80 % de professionnels et 20 % d’enseignants (Maîtres de conférences ou professeurs ou PRAG –anglais)

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?
Les entreprises participent au diplôme à tous les stades. Dès le recrutement, des recruteurs ou des banquiers participent à la phase d’entretiens, puis dans le cadre de rencontres carrières, de stages, de certains enseignements et dans la soutenance du mémoire.
Nos entreprises partenaires sont BNP Paribas, HSBC, Société Générale, Crédit Agricole, BPI France, LCL, BPCE, Natixis, CIC, KPMG, Mazard, Amundi, Vernay Conseil, EVFO multi-family office, Banque Palatine, Octo finance SA, Compagnie nationale des commissaires au comptes, Merial…

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?
La nature généraliste du diplôme fait que les domaines sont très variés, même si une majorité travaille dans le domaine du financement des entreprises.
A 6 mois, pour la dernière promotion, près de 90 % des étudiants sont en poste, dans des métiers proches de ceux visés par leur formation ce qui est conforme aux résultats habituels du diplôme. C’est-à-dire : Conseiller en création de patrimoine, Gestionnaire de patrimoine, auditeur, chargé d’affaires grands compte, Analyste crédit, Contrôleur interne. Beaucoup de ces jeunes diplômés ont initié leur carrière à l’étranger.

Votre formation est accessible également en formation continue ?
La formation est accessible en formation continue et en VAE, mais il n’existe pas de modalité spécifique pour l’instant.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?
Le programme évolue grâce à une constante réflexion sur les métiers, notamment par le biais de réunions avec les intervenants professionnels et les partenaires. Les liens avec le CFPB, même si le master banque ne travaille pas directement avec cet organisme, ainsi que les travaux de la responsable sur le financement des PME et ses évolutions vont aussi dans ce sens.


CHANEL-REYNAUD Gisèle
– Docteur d’Etat (1989) : Mention très honorable, félicitations du jury. Prix de thèse 1990 l’UFR de sciences économiques de Nice
– Docteur de 3ème cycle (1980) : Mention très honorable et félicitations du jury

Fonctions :
Maître de conférences Habilité à diriger des recherches, Chercheur associé au GATE,
Responsable du Master 2 Banque et finance, parcours « banque et entreprise », et parcours « gestion de patrimoine ».
Parcours professionnel :
Responsable Master 2 Banque et finance de l’Université Lyon 2Membre du conseil et du CA de l’association Lyon Place financière et tertaire,

Ouvrages/publications récents et en rapport avec la formation :
Coordinateur universitaire du livre blanc sur « Bâle III, nouvelle donne pour les financiers, nouvelles pratique pour les entreprises » édité par Lyon Place financière et tertiaire (2013), en partenariat avec l’ensemble des places financières françaises » doc disponible auprès de LPFT@lyon-finance.org.
« Le marché monétaire, un marché de titres autant que de cash », La Revue d’économie financière, 2012
« La longue marche vers la mise en place de chambres de compensation sur le marchés des dérivés de crédit », La Revue d’économie financière, mars, pp 35-63, 2010
« L’évolution des dépositaires centraux en Europe : des fonctions stables dans un univers mouvant », La revue d’économie financière, n°82 janvier, 2006
« La longue marche vers la mise en place de chambres de compensation sur le marchés des dérivés de crédit », La Revue d’économie financière, mars, pp 35-63, 2010
« L’évolution des dépositaires centraux en Europe : des fonctions stables dans un univers mouvant », La revue d’économie financière, n°82 janvier, 2006
« La banque et le risque PME », PUL, juin. Résultats d’une recherche dont j’ai assuré la coordination avec E. Bloy) et certaines contributions, 188 p., 2001

«L’adéquation entre la théorie économétrique et ses applications est une véritable réussite du programme.», Bertrand Koebel, Responsable du Master statistique et Econométrie de l’Université de Strasbourg

Est-ce que vous pouvez nous présenter le diplôme ?

Le master statistique et économétrie de l’Université de Strasbourg a été créé sous sa forme actuelle en 2005, mais repose sur une longue tradition en économétrie entretenue à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion et qui remonte aux années 1980.
Ce cursus en deux ans forme les étudiants à la famille des métiers de la statistique et de l’économétrie. Il a pour ambition de doter nos étudiants de trois compétences complémentaires : une bonne compréhension des phénomènes économiques, une maitrise des méthodes d’analyse et de tests statistiques/économétriques, une aisance à gérer et manipuler les bases de données économiques pour en extraire les informations pertinentes.

Combien avez-vous de promotions ?

Depuis 2005, année inaugurale du master, neuf cohortes d’étudiants se sont succédées. Si nous incluons les promotions de la maitrise d’économétrie (avant 2005) ce nombre est multiplié par quatre.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le master statistique et économétrie a pour objectif de rendre les étudiants autonomes et professionnels, de leur permettre de mobiliser une vaste palette d’outils quantitatifs (et qualitatifs) pour analyser des questions souvent très hétérogènes : les sujets de mémoire de stages vont du marketing à la finance, en passant par l’assurance, l’ingénierie et le conseil économique. Le second objectif de notre master est de répondre aux besoins croissants des entreprises et des institutions en termes de gestion de bases de données parfois très importantes, notamment pour en extraire et interpréter les informations de manière pertinentes pour leur politique, leur stratégie et leur évolution.

Quels sont les points forts du programme ?
L’adéquation entre la théorie économétrique et ses applications est une véritable réussite du programme. Certains résultats en statistique et en économétrie qui semblaient dans les années 1990 encore être des réflexions purement théoriques sans aucun espoir d’application sont actuellement couramment utilisés, grâce à la puissance de calcul accrue des ordinateurs, et à la disponibilité croissantes de bases de données parfois complexes. Les compétences en programmation de nos étudiants représentent souvent un avantage pour eux, car elles leur permettent de n’être pas de simples utilisateurs de logiciels préconçus, mais de contribuer à leur développement.
L’ajout du stage obligatoire en fin de formation s’est montré très intéressant pour permettre à nos étudiants une transition continue entre le monde étudiant et professionnel. Pour les étudiants qui préfèrent réaliser un mémoire de recherche, un suivi de mémoire est organisé pour leur permettre d’en améliorer la qualité, et d’acquérir les « ficelles du métier ».


Quels sont les profils des étudiants ?

La moitié de nos étudiants ont suivi un cursus « mathématiques et économie » ou MASS, l’autre moitié dispose d’une licence d’économie avec un intérêt poussé pour les méthodes quantitatives et ayant un bonne maitrise des outils que constituent l’algèbre, l’analyse, la statistique les probabilités. Nous recrutons entre 10 à 30% d’étudiants externes à condition qu’ils aient validé nos prérequis avec de bons résultats.

Comment est composé le corps enseignant ?
Les cours sont principalement dispensés par des collègues de la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion qui sont également membres du Bureau d’économie Théorique et Appliquée. A ce titre, ils ont une expérience professionnelle d’enseignant-chercheurs, mais ont également réalisé des études de conseil, plus appliquées et destinées à des institutions et des entreprises. Enfin une partie de nos enseignants vient de l’étranger (Luxembourg, Allemagne). Les cours sont donc en partie dispensés en anglais.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?
Nos contacts avec les entreprises se sont institutionnalisés avec la mise en place d’un stage obligatoire à la fin de la deuxième année de master, et la soutenance du mémoire de stage qui souvent se fait en présence des responsables de stage de l’entreprise d’accueil. Nous avons également de bons contacts avec certaines institutions. Le recrutement dans ce domaine se fait souvent à l’échelle nationale ou internationale, au sein d’entreprises très différentes. Nous cultivons cependant aussi des liens étroits avec un petit nombre d’entreprises locales qui ont recruté au sein de notre formation.
Dans bien des cas les étudiants sont recrutés à l’issu de leur stage de deuxième année (M2).

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?
Nos anciens étudiants se voient en général confier la réalisation de travaux intéressants, nécessitant certes la maitrise des outils économétriques, mais exigeant souvent un engagement important ainsi que des prises d’initiatives. A terme ils occupent des postes à responsabilités. Parmi les métiers exercés par nos anciens étudiants, nous pouvons noter les suivants : Responsable d’études statistiques, Chef de projet décisionnel, Responsable d’études Risque de Marché, Statisticienne Economiste, Directeur de Projet, Directrice Marketing et Distribution.
Les entreprises et institutions recrutant nos étudiants sont variées, en voici une liste non exhaustive : Accenture, AFI ESCA, Allianz, Arval, AXA, Azane, Banque de France, BNP Paribas, Bureau International du Travail, Caisse d’Epargne d’Alsace, Capgemini, Crédit Foncier et Communal d’Alsace-Lorraine, Crédit Industriel et Commercial, Crédit Mutuel, Harwell Management, Société Générale, Ségécé Klépierre…
Enfin, nous avons également formé un nombre important de chercheurs qui sont en poste dans de nombreux pays (Angleterre, Allemagne, Danemark, Etats-Unis, France, Luxembourg, Pays-Bas, Suède) au sein d’universités et de centres de recherche.
De manière générale, nous observons une forte corrélation entre le niveau et l’engagement des étudiants dans leurs études et leur réussite professionnelle.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?
Ce n’est pas le cas actuellement, mais nous candidatons à l’obtention du label EMOS (European Masters in Official Statistics), et en cas de succès nous serons amenés à formuler une offre de formation continue en direction des personnels d’instituts de statistique.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?
L’équipe pédagogique du master réfléchit continûment au contenu des cours et procède à des ajustements à la suite des échanges avec les étudiants. Les changements les plus substantiels se font de manière concertée lors des demandes d’habilitation de notre cursus et de l’évaluation du master. L’obtention éventuelle du label EMOS s’accompagnera nécessairement de modifications de notre programme.

Nous sommes également à l’écoute des étudiants ainsi que des professionnels qui les recrutent. Nous avons notamment inclus des modules de programmation (sur les logiciels SAS, et R par exemple), qui n’étaient pas initialement enseignés en tant que tels. Des ateliers sont proposés pour permettre aux étudiants de prendre la parole en public et de présenter leurs travaux empiriques. Plusieurs cours sont maintenant dispensés en anglais, et nous avons également approfondi nos relations internationales permettant à nos étudiants de réaliser une partie de leur master à l’étranger, notamment à Constance (en Allemagne).


Bertrand Koebel est professeur d’économie et co-responsable du master statistique et économétrie. Il est affecté à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion à l’Université de Strasbourg depuis 2005, après avoir été en poste en Allemagne et en Angleterre. Il enseigne principalement l’économétrie et publie régulièrement des articles de recherche dans ce domaine.

«Un solide bagage leur permettra d’être performants sur leur poursuite d’études et leur futur emploi», Yorick Odin, Responsable du DUT GEA de l’IUT LYON 1

Est-ce que vous pouvez nous présenter le diplôme ?

Le DUT GEA de l’IUT LYON 1 existe depuis 1968. L’option Finance Comptabilité existe depuis l’origine, aux côtés de deux autres options: GRH (Gestion des Ressources Humaines) et GMO( Gestion des Moyennes Organisation). Ce DUT est délivré par le Département GEA, l’un des plus gros de l’IUT Lyon 1, avec près de 700 étudiants et la direction pédagogique de diplômes qui vont du DUT au Master 2 en passant par des Licences Pros, L3 et prépa DCG, tout cela bien évidemment dans le domaine de la gestion.

A l’origine, le DUT GEA a été créé pour alimenter le marché du travail en techniciens immédiatement opérationnels dans les domaines de la gestion en général et de la comptabilité en particulier. Les étudiants diplômés étaient la plupart du temps immédiatement embauchés dés leur diplôme en poche. Mais c’était une autre époque, à la fois économiquement et sociologiquement. Actuellement, 99% de nos étudiants continuent sur des cursus à Bac+3 ou Bac+5.


Combien avez vous de promotions ?

Chaque année, nous diplômons environ 200 étudiants pour le DUT, dont environ 70 à 80 sont issus de l’option Finance-Comptabilité. Depuis 1970, cela commence à faire un sérieux réseau d’anciens.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif est de former nos étudiants aux disciplines de la gestion, au sens large, avec quand même un fort accent mis sur la comptabilité et le contrôle de gestion, quelle que soit l’option choisie. Comme évoqué précédemment, l’objectif initial était d’amener l’étudiant sur le marché du travail.
Aujourd’hui, compte tenu du fait que la quasi totalité des étudiants continue sur des écoles de commerce, des L3/M2 ou des Licences Pros, notre objectif est de leur fournir un solide bagage qui leur permettra d’être performants sur leur poursuite d’études et leur futur emploi.

Quels sont les points forts du programme ?

En premier lieu, la Professionnalisation ! Au travers de ses stages en entreprise (un par an), de son projet tuteuré qui court sur les deux années, et de ses modules de PPP (Projet Personnel et Professionnel), l’étudiant construit son propre projet au plus près de la réalité du monde professionnel.
Notre deuxième point fort est l’ouverture marquée sur l’international: chaque année, nous envoyons entre 40 et 50 étudiants sur une troisième année dans l’une de nos universités étrangères partenaires (Mexique, Norvège, Estonie, Allemagne, Espagne, etc. Nous avons près de 30 universités partenaires en Europe et dans le monde). Dans ce cadre, nos étudiants obtiennent pour certains un DUETI ou pour d’autres valident une 3ème année de L3 Audit et Gestion.
Enfin, ce qui fait le succès de notre formation est l’encadrement important exercé par les enseignants et personnels administratifs. Par ailleurs, nous avons la chance d’avoir une équipe pédagogique soudée et impliquée, qui croit fermement en l’efficacité du modèle IUT.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nous sélectionnons nos candidats sur dossier et entretien. Un dossier scolaire solide (sur les notes mais aussi et surtout sur les appréciations des enseignants), une ouverture d’esprit ainsi qu’une attirance pour les chiffres garantissent de bonnes chances d’être recruté chez nous.
Environ 50% de nos étudiants ont un Bac ES, pour beaucoup d’entre eux avec la spécialité Mathématiques. Un peu plus de 20% sont des Bacs STMG Comptabilité/Finance, un peu moins de 20% viennent de S et nous prenons autour de 15% de candidats qui ont déjà une année d’études dans le supérieur. Sur la vague de recrutements 2014, nous avons eu un peu plus de 3700 candidats. La sélection la plus forte se situe indubitablement sur les séries ES et S. Contrairement à une idée reçue, les bacs techno ont beaucoup plus de chances que les bacs généraux d’être sélectionnés, car nous leur réservons des places et ils sont peu nombreux à candidater.
De manière générale, nous refusons donc énormément de candidats et nous le déplorons. Être refusé ne signifie pas que le niveau du candidat n’est pas suffisant pour garantir le DUT, mais simplement que nous n’avons pas suffisamment de places ni de moyens pour les recruter !

Comment est composé le corps enseignants ?

Le département compte environ une soixantaine d’enseignants dont 30 titulaires (enseignants, enseignants-chercheurs et professeurs associés).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

La CGPME Rhône-Alpes est l’un de nos partenaires privilégiés et a toujours soutenu le département GEA dans son développement. Nous avons par ailleurs de très nombreux partenaires- entreprises ou autres organisations- qui recrutent nos étudiants en stage ou en contrats d’apprentissage sur les formations post–DUT que nous proposons (CEGID, GL Events, Renault Trucks, Iveco, etc.). C’est l’avantage d’avoir un réseau d’ancien actif et important ! Certaines partenaires nous prennent chaque année des stagiaires depuis plus de 10 ans !

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les profils sont extrêmement variés. Si l’on se restreint à l’option Finance-Comptabilité, nos anciens sont contrôleurs de gestion, auditeurs, chefs d’entreprise, expert-comptables, DAF, etc. Ceci étant, le choix de l’option comptabilité-Finances permet d’embrasser d’autres carrières, dans les domaines du marketing ou des ressources humaines: acheteurs, RRH ou DRH, chefs de produits…


Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

La réponse est oui. Nous proposons un DUT modulaire que les candidats en formations peuvent passer en cours du soir ou du jour selon leur situation d’emploi. Cela représente une quinzaine d’inscriptions par an.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

Notre programme est un programme national, encadré par l’Assemblée des Chefs de Département GEA (environ 80 départements en France) qui travaille étroitement avec les milieux professionnels pour une amélioration continue des cursus de formation. A ce titre, toutes les évolutions sont pilotées par cette assemblée, avec néanmoins certaines adaptations locales qui nous permettent certaines spécificités.
A titre d’exemple, l’étudiant de l’option Finance-Comptabilité sur Lyon 1 peut choisir entre deux parcours: l’un résolument dirigé vers le DCG avec des modules complémentaires lui permettant d’intégrer notre prépa DCG en alternance en un an (100% de réussite au DCG sur la promotion de l’année dernière), l’autre plus généraliste et plus ouvert à d’autres disciplines que les matières purement comptables et financières.


Yorick ODIN
Maître de conférences
Doctorat de l’IAE de Grenoble
Directeur du département GEA depuis 6 ans