« Les participants au Mastère sont tous en activité professionnelle…», Annie Bressac, Directrice Scientifique, Executive Mastère Spécialisé en Risk Management, Audit et Contrôle interne de l’ESCP Europe

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Mastère ?

ESCP Europe a  créé en septembre 2006 un programme Executive Mastère Spécialisé en Risk-Management, Audit et Contrôle interne qui a permis de diplômer 5 promotions de participants, tous en activité professionnelle (la formation n’est pas proposée en formation initiale).

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de ce programme est d’apporter un socle complet et concret de connaissances et de compétences aux cadres d’entreprises appelés à exercer des fonctions en relation avec la maîtrise des risques et le contrôle interne, ou à conduire des projets dans ce domaine, une culture et des pratiques du contrôle interne et de la maîtrise des risques internes et de la compliance. Les participants sont tous en activité, soit déjà en charge de fonctions de contrôle interne, soit appelés à mettre en œuvre un projet de déploiement ou d’optimisation dans leurs structures.

Quel est le profil des participants ?

Les participants sont tous en activité, soit déjà en charge de fonctions de contrôle interne, soit appelés à mettre en œuvre un projet de déploiement ou d’optimisation dans leurs structures.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est composé de professeurs de l’école et d’experts de l’IFACI en charge de ces sujets dans des entreprises de secteurs variés.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Pour répondre à la demande des entreprises, ce cursus a été refondu en 2012 en un programme de spécialisation de 105 heures, soutenu par IFACI (Institut Français de l’Audit et du Contrôle Interne) qui reprend les fondamentaux du Mastère Spécialisé mais dans un format plus accessible à des fonctions exigeantes en temps.

« On a des anciens qui font de belles carrières dans les cabinets d’audit, les sociétés de gestion….. », Joël Petey, Responsable du Master 2 finance d’entreprise et pratique des marchés financiers de l’IEP de Strasbourg

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Finance d’entreprise et pratique des marchés financiers ?

Le Master 2 finance d’entreprise et pratique des marchés financiers de l’IEP Strasbourg a été créé il y a 20 ans et nous avons donc une vingtaine de promotions. L’objectif du master est très axé sur la finance d’entreprise mais au sein des institutions financières.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif du master est de former des analystes crédits, des analystes financiers, des chargés d’affaires entreprises, des chargés de fusion & acquisitions, des opérateurs de marchés sur les actions qui peuvent travailler dans le secteur de la banque de réseau, de la banque d’investissement ou en cabinets d’audit.

Quels sont pour vous les points forts du programme ?

Nous proposons 5 modules de cours. Les principaux modules sont dédiés aux actifs financiers, aux opérations de haut de bilan (type rachat, transmission), à la gestion d’actifs (très axé sur les actions) ou aux risques. Tous les étudiants ont un stage de 6 mois. Les étudiants n’ont pas de problèmes pour décrocher leurs stages. A l’IEP, nous avons un service de stage assez efficace.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nous avons deux viviers principaux. Une partie des étudiants viennent directement de l’IEP filière Economie et entreprises. D’autres étudiants viennent du M1 Finance dans le cadre du partenariat que nous avons avec la Faculté de Sciences Economiques et de Gestion de l’université de Strasbourg. Le reste est composé d’étudiants en économie et gestion avec de bons pré-requis en finance.

Est-ce qu’il y a une forte sélection ?

Nous avons des promos de 20 à 25 étudiants. Au niveau de la sélection nous avons un admis sur 4 à 6 dossiers reçus.

Comment est composé le corps enseignants ?

Nous avons à la fois des académiques et des professionnels qui interviennent dans nos cours. Pour les professionnels ce sont des opérateurs de marchés, des directeurs de banques, des directeurs financiers, des experts comptables. Nous avons de très bonnes relations avec les entreprises. Comme il y a des activités de marchés à Strasbourg, nous avons de bonnes relations avec le Crédit Mutuel. Nous avons également beaucoup d’intervenants qui viennent de Paris

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

On a des anciens qui font de belles carrières dans les cabinets d’audit, les sociétés de gestion, les banques…..

Est-ce que vous avez des conseils pour les étudiants qui souhaiteraient intégrer le Master ?

Je leur conseille de maîtriser les pré-requis. Ils doivent avoir une vision assez claire de leurs projets professionnels et une connaissance minimale des métiers. Un premier stage dans le secteur financier est un plus.

Joël Petey est professeur de finance à l’IEP de Strasbourg, Directeur des études en charge du Master. Ses thèmes de recherche en tant qu’enseignant chercheur sont le risque de crédit, le financement des petites entreprises, régulation bancaire. Il a publié en 2003 avec Dietsch Michel, Mesure et gestion du risque de crédit dans les institutions financières, Revue Banque Edition.

« Les alternants constituent notre premier vivier pour nos recrutements externes, dont les CDI », Muriel Nicou, Responsable des recrutements externes, AXA France

Est-ce vous pouvez nous présenter AXA ?

AXA regroupe en France aujourd’hui 15 000 collaborateurs dont 5000 commerciaux. Si nous incluons nos réseaux de vente, c’est plus de 34 000 personnes. Dans le monde AXA est présent dans 61 pays avec 214 000 collaborateurs.

Combien de contrats en alternance souhaitez-vous pourvoir cette année ?

Nous sommes engagés depuis plusieurs années en faveur de l’alternance. L’année dernière nous avons eu plus de 700 alternants, autant sur des missions commerciales que sur des missions d’expertises et de supports. Chaque année, au mois de février, l’ensemble des managers font remonter leurs expressions de besoins. Nous les analysons afin de cibler les formations les plus en adéquation début mars, et ainsi définir des partenariats annuels d’écoles privilégiées. Nous nous assurons notamment que les missions proposées aux étudiants leur permettent de valider leur diplôme. Les alternants sont des salariés à part entière et, en même temps, l’entreprise s’engage à les accompagner dans l’obtention de leur diplômes, notamment par le biais des tuteurs.

Pour quels types de postes ?

Nos contrats en alternance concernent des postes de commerciaux et des postes d’experts & supports comme le marketing, la gestion de projet, les ressources humaines, la comptabilité, l’informatique.
Nous recrutons des alternants sur toute la France.

Quelles sont les caractéristiques des contrats d’alternance que vous proposez ?

Sur les fonctions commerciales, nous établissons des contrats de professionnalisation, visant à être transformés en CDI à l’issue de leur alternance. Pour les métiers experts et supports, nous proposons principalement des contrats d’apprentissage, visant à les accompagner dans l’obtention d’un diplôme.
Nous sommes très vigilants sur le choix du tuteur. Il doit avoir des capacités pédagogiques pour accompagner l’alternant et de l’expérience dans le poste pour pouvoir lui transmettre les best practices.
Chaque alternant a un parcours type d’intégration et un suivi RH particulier pour s’assurer cela se passe bien. Il s’agit de s’assurer qu’il n’y a pas de décalage entre la mission initiale et l’exécution sur le terrain. Également, par exemple, pour les fonctions commerciales, nous leur proposons des formations en assurance spécifiques associé à l’encadrement sur le terrain.

Quelles sont les perspectives pour les étudiants qui ont suivi un contrat d’alternance chez vous ?

Les alternants constituent notre premier vivier pour nos recrutements externes, dont les CDI. Lors d’ouverture de poste, nous étudions le profil de nos alternants par rapport à l’adéquation au besoin, voir en leur proposant ainsi plusieurs missions s’il y a plusieurs opportunités. Dans tous les cas, la qualité de la formation délivrée par AXA est très reconnue et un contrat alternance avec AXA a une valeur sur le marché du travail.

Qu’attendez-vous des candidats ?

Nous souhaitons des gens motivés qui ont l’envie d’apprendre et d’évoluer dans notre secteur d’activité. Ils doivent également avoir envie de faire partie d’une équipe. Les candidats doivent avoir un projet professionnel et une connaissance des parcours possibles.

Est-ce que vous recrutez aussi des stagiaires ?

Nous recrutons 400 stagiaires par an pour une grande majorité en Ile de France et nous les veillons également à les accompagner avec beaucoup d’attention.

« Nous avons aujourd’hui 17 promotions », Michel Baroni, responsable du Mastère finance et asset management de l’ESSEC

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Mastère spécialisé finance et asset management de l’ESSEC ?

Le Mastère est focalisé sur les produits financiers standards et sophistiqués (produits structurés) de la gestion d’actifs, les produits accessibles aux grandes fortunes mais aussi les produits d’assurance vie commercialisés par les sociétés d’assurance. Le mastère a été créé en 1994. Il s’agit de l’ex Mastère en assurance finance. Le secteur de la gestion d’actifs est un secteur important en France mais qui recrute peu. On accède souvent aux métiers de la gestion d’actifs après une carrière en front office en banque d’investissements. Au bout de quelques années, il arrive fréquemment que des ces professionnels issus de ces métiers constituent des fonds. Il y a peu de postes pour les débutants en gestion d’actifs. C’est un marché de niches.

Combien avez vous de promotions ?

Nous avons aujourd’hui 17 promotions chacune d’environ une dizaine d’étudiants. La taille relativement faible des promotions s’explique aussi par la demande des étudiants.

Quel est l’objectif de la formation ?

Il s’agit de former les étudiants à la gestion d’actifs dans les grandes structures d’asset management (banques, assurances, fonds d’investissement, hedge funds) . Nous préparons particulièrement aux métiers de gérants, d’assistant gérants. Dans le cadre du secteur de l’assurance nous préparons aussi aux métiers de l’actuariat. Nos étudiants apprennent à gérer les produits d’assurance. Ils peuvent également rejoindre le front des banques d’investissements en tant que sales ou trader sales trading sur des produits complexes ou structurés.

Quels sont pour vous les points forts du programme ?

Ce mastère a des cours en commun avec le mastère techniques financières. Les autres mastères en France sont plus orientés sur la gestion de patrimoine. On ne dirige pas nos étudiants vers le private banking.. On les oriente plus vers les fonds, c’est-à-dire vers des produits plus sophistiqués. Les cours sont très techniques, très formalisés, par exemple nous avons un cours d’advanced derivatives qui traite des options exotiques, des actifs alternatifs, des financements structurés ou encore un cours sur les dérivés de crédit (CDS, etc..)

Quels sont les profils des étudiants ?

Il s’agit essentiellement de profils ingénieurs mais aussi des économistes et des étudiants d’écoles de commerce. La plupart de nos étudiants n’ont pas d’expérience professionnelle préalable

Comment est composé le corps enseignants ?

60 % du corps professoral est composé de professeurs permanents qui viennent du département finance de l’ESSEC et un professeur d’économétrie. Les autres intervenants sont des professionnels. qui viennent du secteur de la banque, de l’assurance ou encore des fonds. Nos cours sont à la fois en Anglais et en français.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous n’avons pas de relations particulières avec telle ou telle entreprise ou organisation, même si le Mastère avait été lancé au départ avec le soutien d’AXA.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

En France il n’y pas trop d’opportunités dans les hedge funds….C’est plus Londres et un peu en Asie (Singapour, Hong-Kong) que travaillent nos diplômés. Cela se passe très bien. Ils font plutôt de belles carrières. Par exemple certaine d’entre eux travaillent à Londres dans des petites structures de gestion qui ont été créées par des anciennes équipes de banque.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Le format n’est pas adapté à la formation continue. Nous sommes sur une formule de 8 mois à temps plein.

Michel Baroni est professeur de finance et responsable du Mastère Techniques financières et du Mastère finance et asset management de l’ESSEC. Ses thèmes de recherche sont l’évaluation du risque immobilier, la gestion de portefeuille immobilier et les indices immobiliers.

« Les débouchés principaux de la formation sont les métiers de l’audit et du contrôle de gestion », Raluca Sandu, Directrice scientifique du Mastère Spécialisé Audit, Contrôle de Gestion et Systèmes d’Information de SKEMA Business School.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Mastère ?

Le Mastère Spécialisé Audit, Contrôle de Gestion et Systèmes d’Information a été créé en 1994 pour répondre à un besoin de formation complète pour les métiers liés à l’audit et au contrôle de gestion en y intégrant les systèmes d’information. Depuis cette date, l’attractivité de cette formation n’a cessé de croître. Nous avons ouvert depuis plusieurs versions du programme, qui se déclinent aujourd’hui dans les versions suivantes, portant le label de la CGE : Mastère Spécialisé Audit, Contrôle de Gestion et Systèmes d’Information (Français) à Lille, Mastère Spécialisé Audit, Contrôle de Gestion et Systèmes d’Information (bilingue Anglais) à Paris, Master of Science in Auditing, Management Accounting and Information Systems (English) à Paris et à Sophia-Antipolis.

Le succès du programme s’appuie sur une attitude proactive face aux évolutions du contexte international et des professions. La coopération avec les associations professionnelles les plus importantes dans le domaine de l’audit et du contrôle (CIMA, IFACI, APDC, DFCG) représente un point majeur de notre politique de participation active à l’évolution des enseignements et de l’environnement professionnel.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons à cette date 17 promotions diplômées à Lille, 10 à Paris et une première promotion en cours à Sophia-Antipolis. Cela assure la création d’un réseau puissant de diplômés, part intégrante de l’association des Alumni de l’Ecole, qui participent à la création d’une vraie communauté de savoirs et d’expériences autour de l’audit et du contrôle de gestion.

Quel est l’objectif de la formation ?

Ce MS a pour finalité la préparation et le développement des compétences techniques et humaines d’auditeurs en fin de cycle supérieur ou des professionnels de l’audit, du contrôle de gestion et des systèmes d’information, de développer des comportements et des savoir-faire en harmonie avec leur fonction , de spécialiser leurs compétences en fonction des parcours professionnels souhaités dans une logique de formation-action et de séminaires individualisés.

Ces formations sont fortement orientées vers l’audit, le contrôle de gestion et les systèmes d’information dans un univers international et de grands groupes.

Quels sont les points forts du programme ?

Parmi les nombreux programmes proposant une formation en Audit et Contrôle de gestion, les Mastères Spécialisés de SKEMA Business School présente plusieurs spécificités. Le programme alterne cours et activité professionnelle et propose des enseignements dispensés en majorité par des professionnels. En associant les trois domaines que sont l’audit, le contrôle de gestion et les systèmes d’information, ce mastère permet l’acquisition d’un portefeuille de compétences et de savoir-faire spécifiques permettant de répondre aux besoins du contrôle de gestion et de l’audit. La version bilingue de ces programmes à Paris, permet aux auditeurs de s’orienter à l’international. En préparant aux certifications et diplômes professionnels en audit interne (DPAI), en contrôle de gestion (CIMA), en systèmes d’information et en audit externe, ces mastères constituent un accélérateur de carrières pour les jeunes diplômés et les cadres confirmés.

Quels sont les profils des étudiants ?

60 % de nos auditeurs MS ont le statut d’étudiants et 40% sont en formation continue, ce qui témoigne de notre vocation au développement professionnel. Pour les cadres, l’alternance permet de partager harmonieusement vie professionnelle et formation continue. Pour les étudiants, l’année de formation se déroule en alternance avec un stage conventionné, CDD ou CDI. Dans la version bilingue du programme il y a un pourcentage important d’étudiants étrangers, ce qui enrichit l’acquis multiculturel de chaque promotion. Ils ont tous en commun d’être motivés, ouverts à l’international, avides de nouvelles connaissances spécialisées et soucieux de construire avec nous un projet de développement de carrière viable et stimulant.

Comment est composé le corps d’enseignants ?

Le programme bénéficie de l’expertise de professionnels (75% du corps professoral) et de professeurs (25%), ayant souvent à la base des expériences internationales, et qui assurent un enseignement de qualité adapté aux exigences accrues de l’environnement global. Le programme s’appuie sur un large éventail d’approches pédagogiques : cours, études de cas, travail en équipe, simulations de gestion et jeux d’entreprise, prises de parole devant des jurys de professionnels, conférences et séminaires…

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

L’entreprise et la profession se trouvent au cœur de notre programme, à travers les cours dispensés par des experts (environ 75% de nos intervenants sont des professionnels) et par la participation des entreprises à la formation des auditeurs, grâce au système d’alternance. L’école possède un service dédié – Career Center – qui veille au développement de partenariats avec les entreprises et accompagne nos étudiants dans leurs recherches de stages et d’emploi. L’interface avec le monde de l’entreprise est ainsi complexe et variée, en alliant à la fois enseignements, conférences et séminaires, services dédiés et réseaux de professionnels.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les débouchés principaux de la formation sont les métiers de l’audit et du contrôle de gestion, et nos diplômes sont encadrés notamment sur des postes d’auditeur interne, auditeur externe, consultant, responsable d’audit spécialisé (informatique, marketing…), contrôleur de gestion, contrôleur de gestion industrielle, chargé de consolidation, expert-comptable, responsable administratif et financier…Les carrières embrassent souvent une voie internationale, par le lieu du travail (nous avons des diplômés en poste à Bruxelles, Luxembourg, Barcelone, Shanghai, etc.) ou par l’intégration de grands groupes multinationaux.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, le Mastère Spécialisé Audit, Contrôle de Gestion et Systèmes d’Information fait partie des formations de SKEMA Business School qui sont accessibles également en formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous avons mis en place un système d’amélioration continue de la qualité de nos programmes, avec une veille permanente de la profession et des entreprises. En tant que manageurs du programme nous sommes d’ailleurs très impliqués dans la vie des corps professionnels, ce qui nous permet de tisser des liens forts et de contribuer mutuellement au développement de l’environnement professionnel en audit et contrôle de gestion. Aussi nous organisons une fois par année un comité scientifique qui traite de l’évolution et l’innovation au sein du programme. Parmi les membres permanents du Comité on retrouve des représentants des associations professionnelles (nationales et internationales), des experts internationaux, des professionnels reconnus et des professeurs renommés, qui apportent leur regard et leur expertise dans l’évolution permanente et cohérente de notre programme.

Les responsable du Mastère Spécialisé Audit, Contrôle de Gestion et Systèmes d’Information de SKEMA Business School : Yves Levant, Directeur Scientifique du programme, Raluca Sandu – Directrice Scientifique (Paris), Maxime Peltier – Directeur Scientifique (Sophia-Antipolis).

« Nous sommes un spécialiste de l’optimisation des Systèmes d’Information du tertiaire financier et du conseil sur les marchés financiers », Marie-Claude Ducept, Directrice marketing & communication, Cognitis Group

Est-ce que vous pouvez nous présenter le groupe Cognitis ?

Le groupe Cognitis comprend deux filiales Cognitis France et Vanilla. Cognitis France est spécialisé sur l’optimisation des systèmes d’information du tertiaire financier c’est à dire la banque de détail, le secteur de l’assurance, de la prévoyance et des mutuelles.. mais aussi l’Administration. La filiale Vanilla réalise plutôt du conseil sur les marchés financiers (gestion d’actifs, marchés de capitaux…). Le groupe est présidé par son fondateur, Jean-Pierre Legendre et compte 650 collaborateurs. Nos clients sont des grands comptes comme BNP Paribas, Société Générale, Natixis, Axa, …

Quelles sont les grandes lignes de métiers qu’on trouve au sein du groupe Cognitis ?

Nous sommes organisés par Direction autour de 4 offres : l’I.T, la maîtrise d’ouvrage, la qualification des systèmes d’information (testing) et la business intelligence (B.I).

Quels types de postes sont aujourd’hui à pourvoir ?

Nous avons de nombreux besoins pour nos différentes activités. Pour notre activité finance de marché, nous recherchons des assistant MOA orienté comptabilité, risk, progiciels, des consultants MOA, des ingénieurs commando, des ingénieurs d’études .net / Swing. Pour l’activité IT, nous avons des besoins d’architectes, chefs de projets .net ou j2EE, chefs de projets usine retraite, concepteurs développeurs, chefs de projet agile…Sur l’entité testing nous recherchons plutôt des chefs de projets et consultants experts sur les outils de test. Pour la partie B.I, nous cherchons entre autres des Concepteur Développeur Datastage PX ou Informatica V8, ainsi que des Consultants Expert Chef de projet. Enfin en maîtrise d’ouvrage nous recrutons des consultants MOA assurance, cash management, retraite mutuelle, tenue de compte… avec des compétences fonctionnelles.

Est-ce que vous recherchez en priorité des jeunes diplômés ou des candidats expérimentés ? Et avec quel type de formation ?

Nous recherchons plutôt des candidats avec un minimum de 2 ans d’expérience. Sur la partie maîtrise d’ouvrage, les candidats ont plus d’expérience. En termes de formation, les candidats sont de niveau BAC+5 d’écoles d’ingénieurs comme l’EPITA, l’EFREI,.. notamment ou d’écoles de commerces avec option finance….

Est-ce que vous avez des difficultés à recruter certains profils ?

Oui nous avons quelques difficultés à recruter certains profils comme par exemple des spécialistes datastage PX, des concepteurs développeurs informatica, des ingénieurs d’études .net, ou encore des spécialistes Usine Retraite.

Y-a t-il des compétences et aptitudes que vous recherchez tout particulièrement chez vos futurs collaborateurs ?

Nous recherchons en priorité des candidats qui ont une formation d’école d’ingénieurs avec une expérience en banque.

Quelles sont vos perspectives de recrutement (CDI, stages….) sur l’année qui arrive ?

Nous avons 160 recrutements prévus sur 2012. Nous recherchons également des stagiaires mais essentiellement pour des projets internes.

Quels avantages y a-t-il à rejoindre le groupe Cognitis ?

Nous sommes un spécialiste depuis 1994 de l’optimisation des Systèmes d’Information du tertiaire financier et du conseil sur les marchés financiers, ce qui nous vaut d’être reconnue chez nos grands clients de ce marché. Nous ne sommes pas des généralistes. En interne nous sommes organisés par Direction d’Offres et cela favorise le partage des connaissances de nos collaborateurs. On a créé des communautés pour chacune de nos offres, ce qui permet à chaque collaborateur du groupe de participer chaque mois à des ateliers de travail ou de découvertes qui sont des lieux de discussion autour des technologies et des évolutions du marché. Il est ainsi possible pour nos collaborateurs de rencontrer régulièrement les responsables d’offres et les commerciaux.

« La gestion d’actifs fait appel à des techniques et à des procédures de plus en exigeantes », Elyès Jouini, Directeur du Master gestion d’actifs et Vice-président de l’Université Paris Dauphine.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master pro gestion d’actifs de l’université Paris Dauphine ?

La gestion a connus à la fin des années 90 un essor remarquable, tout particulièrement en Europe, et les besoins sont encore très loin d’être satisfaits même si l’offre s’adressant aux épargnants s’est considérablement élargie avec la création d’un marché unique. Par ailleurs, elle fait appel à des techniques et des produits de plus en plus sophistiqués. C’est pourquoi, dans le cadre d’un partenariat effectif et inscrit dans la durée avec les plus grandes entreprises du secteur, regroupées au sein de l’AFG, l’Université Paris-Dauphine, a décidé d’ouvrir en 2001 un Master innovant sous l’intitulé  » Gestion d’Actifs  » dans lequel l’enseignement théorique marche de pair avec une expérience pratique incluant stages, projets et gestion d’un fonds. Le très grand succès rencontré par le Master depuis sa création, tant auprès des étudiants qu’auprès des entreprises, est un gage des succès futurs.

Combien avez vous de promotions ?

Nous en sommes à la 11e promotion toutes réunies dans le cadre d’une Association (Dauphine Asset Management) et certains, parmi nos anciens, ont aujourd’hui un parcours tel que nous faisons appel à eux pour intervenir dans le Master et faire profiter les jeunes générations de leurs connaissances. Chaque promotion compte une trentaine d’étudiants.

Quel est l’objectif de la formation ?

La gestion d’actifs fait appel à des techniques et à des procédures de plus en plus exigeantes. L’évolution des marchés et les fortes secousses auxquelles ils ont été soumis au cour des derniers semestres accentuent, pour les investisseurs et les épargnants, l’intérêt de recourir aux services de professionnels de la gestion et pour ces derniers, la nécessité de recruter des collaborateurs formés tant à la gestion et au contrôle des risques, à l’analyse financière, qu’à la gestion de portefeuille, la mesure de performance, les techniques actuarielles, le marketing produit ou l’analyse économique et dont le parcours allie une formation théorique pointue à une mise en situation pratique tout au long de la formation.

La gestion d’actifs offre et continuera à offrir des débouchés importants et des carrières attrayantes. Notre objectif est d’y former le mieux possible les étudiants.

Quels sont pour vous les points forts du programme ?

Tout d’abord, la formule retenue, à savoir l’alternance courte sur la semaine. L’étudiant est présent dans l’entreprise du lundi au mercredi, et suit les cours à l’université du jeudi au samedi. Ainsi, l’enseignement théorique marche de pair avec l’expérience pratique.Ensuite la très grande implication de professionnels de la gestion d’actifs tant dans l’enseignement que dans le pilotage est une garantie d’ancrage fort du Master dans son environnement et est un gage de professionnalisation effective.

La diversité d’approches et de techniques incluant des outils de simulation, des méthodes quantitatives, de l’analyse économique, des techniques actuarielles, du droit… permet également de répondre de manière efficace aux besoins de la profession.

Enfin, nous n’avons cessé, au cours des années, de développer de nouveaux partenariats: avec le Master de Mathématiques Appliquées à l’Economie et à la Finance pour permettre à certains de nos étudiants d’acquérir une qualification complémentaire en gestion quantitative reconnue par un Certificat, avec la SFAF qui accrédite le Master et facilite à nos étudiants l’accès à la certification CIIA, avec le CFA Institute qui accrédite également le Master, avec Bärchen et le CFPB pour permettre à nos étudiants d’obtenir la certification AMF à l’issue de leur formation. Cette exigence de qualité est à l’image de celle qui a toujours inspiré Dauphine, labellisée Equis et membre de PSL*, Research University, labellisée Initiative d’Excellence.

Quels sont les profils des étudiants ?

Parce que nous proposons une formation pluri-disciplinaire, notre recrutement l’est également : étudiants issus des filières de gestion ou des écoles de commerces, étudiants issus des filières économiques, étudiants issus des filières scientifiques et des écoles d’ingénieurs. Parce qu’il est utopique d’espérer recruter des étudiants ayant déjà une culture suffisante dans chacune des disciplines enseignées (droit, économie, gestion, actuariat, économétrie, calcul stochastique…). Nous avons fait le choix de composer des promotions sur la base d’un mélange harmonieux et subtil de parcours à même de faire en sorte que les interactions entre étudiants soient un outil complémentaire de formation. Et depuis la création du Master, cette alchimie a opéré !

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est composé à parité (en termes d’heures d’intervention) entre universitaires et professionnels de la gestion. En nombre, les professionnels sont cependant beaucoup plus nombreux car la multitude des techniques et méthodes nous oblige à faire appel au meilleur dans chaque segment d’activité.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

AXA-IM a été un acteur majeur dans la création du Master. Pour que la relation ne reste pas exclusive, nous avons, d’un commun accord, ouvert le partenariat à toutes les grandes entreprises du secteur (Allianz GI, Amundi, Dexia AM, Groupama AM, Natixis AM,…) ainsi qu’à des acteurs hors secteur mais en lien direct avec ce dernier (Reuters, Deloitte, Aptimum,…). L’AFG est enfin, pour nous, un partenaire de référence. Ils participent à la définition des grandes orientations au travers du conseil de perfectionnement qui réunit, au plus haut niveau, des représentants des entreprises partenaires. C’est dans les entreprises (et pas seulement les partenaires) que nous repérons nos intervenants et que nous plaçons nos étudiants pour des stages d’abord, pour des CDI ensuite.

Enfin, dans l’équipe pédagogique, une collègue est spécifiquement chargée de la gestion des stages, des offres d’emploi et des relations avec les entreprises partenaires.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples concrets ?

Tout d’abord, l’Association des anciens édite régulièrement un annuaire qui nous permet de suivre de près les parcours. D’autre part, Dauphine commande chaque année à l’APEC une étude quant au devenir de nos étudiants. Ce qui nous permet d’afficher, sur la base d’études indépendantes que, les bonnes années, 70% de nos étudiants trouvent un emploi avant la fin de leurs études. Aujourd’hui et en raison de la crise économique, ce chiffre est tombé à 20%. Cependant, 100% continuent à trouver un emploi dans les 6 mois avec un salaire annuel moyen (1er emploi) de 50 000 Euros. Nos étudiants se placent dans l’ensemble des métiers de la gestion comme l’illustre le graphique ci-dessous.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, chaque promotion compte, en moyenne, 2 à 3 étudiants en formation continue qui ont de plus la possibilité d’étaler la formation sur 2 ans. La formation ne leur « coûte » alors qu’un jour d’absence de l’entreprise par semaine. Parce que les étudiants de formation continue peuvent avoir quitté le monde académique depuis de nombreuses années et que certaines de leurs connaissances théoriques nécessitent d’être rafraichies, un suivi individualisé est mis en place et, dans l’équipe pédagogique, un collègue est spécifiquement chargé de ce suivi.

« Les consultants Quanteam interviennent chez tous les grands acteurs de la Banque d’Investissement et de la Finance de Marché », Richard Devies, Directeur du Recrutement, Quanteam

Est-ce que vous pouvez nous présenter Quanteam ?

Quanteam est une société de conseil, créée en 2007, et dédiée aux métiers de la finance de marchés, présente à Paris, Londres, Bruxelles et Hong Kong. Ses trois piliers fondateurs sont les suivants :

un positionnement ciblé dans le secteur de la finance de marché et une offre dédiée aux directions informatiques et opérationnelles ;

une expérience reconnue des métiers de la maîtrise d’ouvrage, de la gestion de projet, de la maîtrise d’œuvre, et du support applicatif ;

une expertise des métiers en salle des marchés, du conseil en organisation, et de la conduite du changement.

Aujourd’hui, Quanteam compte plus de 120 salariés dans les 4 pays précités, et est même citée par le cabinet Ernst & Young comme la 2ème « jeune PME informatique innovante qui monte en France » !

Quelles sont les grandes lignes de métiers qu’on trouve au sein de Quanteam ?

Les consultants Quanteam interviennent sur un large éventail de missions chez tous les grands acteurs de la Banque d’Investissement et de la Finance de Marché. A titre d’exemple, certains de nos collaborateurs travaillent sur des problématiques purement « métiers » (ie. finance), comme des audits de modèles de valorisation (pricing) ou des projets ayant trait à la gestion des risques de marché et de crédit (un sujet très à la mode en ce moment).

D’autres sont sollicités pour travailler au développement d’applications à l’attention des différents acteurs d’une salle de marchés (traders, gérants, etc.), des automates de trading à haute fréquence aux outils de réconciliation des transactions, en passant par les logiciels de gestion de portefeuille (Sophis, Murex, Calyspo, Summit…). Enfin, les équipes Quanteam interviennent aussi sur des aspects organisationnels, en optimisant par exemple les processus de traitement de l’information, ou en agissant en qualité de PMO (Project Management Officer) sur des sujets de grande envergure.

Quels types de postes sont aujourd’hui à pourvoir ?

Quanteam recrute régulièrement des candidats à-mêmes d’exercer des fonctions de chefs de projets, de business analysts (assistance à maitrise d’ouvrage), ou de développeur spécialisé (maitrise d’œuvre IT Front, IT Quant, IT Commando). Fort de sa double spécialisation métier et IT, nous intégrons également des consultants disposant d’un fort bagage fonctionnel et opérationnel aux seins des directions métiers (Front Office /Middle Office / Back Office), des directions des Risques et des directions Financières.

Quelles sont les formations que vous privilégiez ?

Nous privilégions les grandes écoles d’ingénieurs avec une option finance de marchés ou un double diplôme tels l’Ensimag, Centrale Paris, Supelec… Les cursus universitaires de qualité ne sont pas en reste : Master Dauphine 222, 203, Master Finance et Probabilités de Paris 6, etc… sont des formations tout à fait éligibles à l’obtention d’un poste chez Quanteam.

Dans le contexte actuel, est-ce que vous avez des difficultés à recruter certains profils ?

Bien que le contexte soit effectivement difficile pour certains de nos clients en ce moment, sachant la demande en prestations intellectuelles très volatile, nous nous efforçons d’adapter notre politique de recrutement continuellement. Comme pour toutes les autres entreprises du secteur, les profils les plus recherchés (et donc les plus rares) sont ceux présentant une double compétence assortie d’une expérience significative.

Y-a t-il des compétences et aptitudes que vous recherchez tout particulièrement chez vos futurs collaborateurs ?

Le métier du consulting est avant tout un métier de services. A ce titre, les qualités relationnelles et personnelles (écoute, empathie…) font partie des plus importantes pour y réussir.
Nos futurs collaborateurs doivent également faire preuve d’un bon esprit de synthèse (la masse des informations à traiter dans nos métiers étant importante), de capacités rédactionnelles fortes, en plus bien évidemment de leurs compétences fonctionnelles et techniques.

Enfin, nous attendons de la part de nos consultants un esprit d’initiative, ainsi qu’une implication dans la vie de Quanteam, tant au quotidien que dans son développement à plus long terme.

Quelles sont les possibilités de mobilité pour vos collaborateurs ?

Aujourd’hui, les personnes qui nous rejoignent, ainsi que celles qui travaillent pour nous, sont dans la possibilité d’aller travailler à Paris, Bruxelles (et dans tout le Benelux), Londres, ou Hong-Kong/Singapour. Nos projets à très court terme sont d’ouvrir des bureaux à New-York, ainsi qu’en Suisse.

« Nous devons faire face en ce moment à un marché particulièrement tendu », Sophie Vandermeersch, responsable recrutement, CSC

Société créée aux Etats-Unis il y a plus de cinquante ans et installée en France depuis vingt ans, CSC exerce trois métiers en France : le conseil, l’intégration de systèmes et l’externalisation. Rencontre avec Sophie Vandermeersch, responsable recrutement d’un groupe qui emploie actuellement 2 500 personnes dans l’hexagone.

Comment CSC est organisé du point de vue du recrutement ?

Nous mettons en place des plans annuels, qui sont révisés chaque mois en fonction des besoins des différentes entités du groupe. Pour l’année 2011, nous devrions atteindre environ 500 recrutements, soit l’équivalent de ce que nous avions réalisé en 2010. Les prévisions pour l’année à venir sont encore difficiles à définir. Nous devons faire face à un marché un peu tendu. Cependant, bien que nous envisagions au départ un plan annuel entre 300 et 350 recrutements, nous pourrions finalement atteindre un nombre proche de celui réalisé en 2010 et 2011, du fait de nos énormes besoins actuels de profils techniques.

Pour quels postes ?

Il s’agit de combler des besoins à des postes liés aux nouvelles technologies : informaticiens, développeurs et concepteurs. Nous recherchons tous types de profils pour ces métiers, du Bac +2/3 (DUT) jusqu’au Bac +5 (Master 2). Nous avons également bien sûr des besoins réguliers dans d’autres secteurs d’activités, avec notamment des offres pour des postes de consultant ERP : SAP, mais aussi Oracle ou encore People. Dans ce cas, nous ciblons essentiellement des profils Bac +5 issus de grandes écoles d’ingénieurs ou de commerce.

Quelle est la situation actuelle du marché de l’emploi ?

Nous devons faire face en ce moment à un marché particulièrement tendu. Par conséquent, il est parfois difficile de trouver le bon candidat pour certains types de postes. Dans ce contexte, nous nous efforçons de bien cibler nos recherches et, une fois qu’un candidat nous semble le mieux adapté, nous lui démontrons que nous sommes en recherche active. Nous savons également que nous avons des arguments à lui avancer pour le convaincre.

Quels sont-ils ?

Notre politique d’encadrement RH est le gros point fort du groupe CSC. Chaque employé bénéficie d’un relais RH personnalisé. Un suivi est aussi effectué par un pair (manager, chef de projet, directeur de projet…), qui le conseiller et l’aide en cas de difficulté de toute ordre. Nous pouvons également mettre en avant notre politique de formation très pointue, en fonction du grade et de l’envie de la personne. Tout est fait pour que chaque employé puisse se projeter vers une autre fonction future au sein du groupe.

Vingt ans après l’installation de CSC à Paris, êtes-vous désormais bien connu ?

Oui, particulièrement auprès des étudiants de nos écoles cibles, dans lesquels nous intervenons régulièrement. Dans les autres établissements supérieurs, il se peut que nous souffrions encore d’un petit défaut de notoriété. Notre rôle est d’informer sur ce qu’est CSC et sur ce que le groupe propose comme perspectives de carrière.

« Nous recrutons essentiellement des juniors pour toutes nos équipes, y compris pour le secteur de la banque et de l’assurance », Sophie Lethimonnier, DRH de BearingPoint France Benelux

Est-ce que vous pouvez nous présenter BearingPoint ?

BearingPoint compte aujourd’hui 900 collaborateurs en France. BearingPoint intervient en business consulting et s’appuie pour cela sur une double compétence en management et technologie. Nous sommes très spécifiques sur ce marché de part notre structure de partnership européenne. BearingPoint est une entreprise récente créée en 2002 mais reposant sur un héritage prestigieux. Le chiffre d’affaires de BearingPoint a été de 160 millions d’euros en 2010. Nous avons une organisation matricielle par industrie et par solution. Nos activités sur les secteurs de la banque, de la finance et l’assurance représentent 80 collaborateurs qui sont des experts sectoriels.

Quelles sont les grandes lignes de métiers qu’on trouve au sein de BearingPoint ?

Notre métier consiste à accompagner nos clients de la stratégie à la mise en place opérationnelle au travers de grands projets de transformation impactant l’organisation, les processus, les hommes et les systèmes d’information. Notre organisation est matricielle avec des équipes orientées solutions (fonction financière, conseil IT, IT transformation, relation client …) et des équipes sectorielles

Quels types de postes sont aujourd’hui à pourvoir ?

Nous recrutons essentiellement des juniors pour toutes nos équipes, y compris pour le secteur de la banque et de l’assurance. Nos candidats sortent des meilleures écoles de commerce et d’ingénieurs ou de formations universitaires réputées comme celle de Dauphine. Les forums écoles sont un vivier important pour nous. Ponctuellement on peut rechercher des profils plus expérimentés sur des expertises très ciblées. Ainsi, en assurance, nous cherchons actuellement des expertisessur le risque réglementaire (type solvency II), l’actuariat, la santé ; en banque sur le capital market ou les securities services.

Y-a t-il des compétences et aptitudes que vous recherchez tout particulièrement chez vos futurs collaborateurs ?

Nous attendons une exemplarité de nos consultants autour de 3 valeurs sélectionnées et définies par l’ensemble des collaborateurs. Ces 3 valeurs sont l’engagement pour nos clients, l’excellence et le teaming avec l’idée que 1+1 = 3 dans un souci de partage et de soutien. Nous avons besoin de personnes qui ont le goût du challenge. Nos futurs collaborateurs doivent être à l’aise avec le changement qui est permanent. On change de clients et de managers très souvent.

Quelles sont vos perspectives de recrutement (CDI, stages….) sur l’année qui arrive ?

Aujourd’hui nous tablons sur 200 à 250 recrutements pour l’année prochaine même si la visibilité est très faible dans les métiers du conseil. Nous allons recruter un peu plus de 60 % de candidats débutants et jusqu’à 4 ans d’expériences, environ 10 à 15 % de profils expérimentés avec 5 d’expériences et le reste à un niveau manager et plus.

Quels avantages y a-t-il à rejoindre BearingPoint ?

BearingPoint est une entreprise jeune avec de nombreux défis à relever. La moyenne d’âge de nos collaborateurs est de 32 ans. Nos futurs collaborateurs auront l’opportunité de découvrir différents types de clients et de projets dans un environnement stimulant et entrepreneurial. L’ambiance est extrêmement conviviale. Les échanges entre nos collaborateurs sont très simples. On part du principe qu’on peut tout se dire dans le respect. Nous investissons également fortement dans la formation de nos collaborateurs ; elle représente 5 % de notre masse salariale. Nous avons un partenariat avec l’université de Yale aux Etats-Unis.

Après un premier poste, quels sont les parcours classiques ?

Le parcours classique est de démarrer au grade d’analyste et d’acquérir les compétences de base du conseil puis une expertise. Après 5 – 6 ans en moyenne, on évolue en plus vers des fonctions managériales et de développement du business.

Quelles sont les possibilités de mobilité pour vos collaborateurs ?

Nous avons plusieurs formes de mobilité. Nos collaborateurs peuvent changer d’équipes. Nous avons également une certaine mobilité géographique. Nos missions se déroulent avant tout à Paris, mais aussi en Province et plus ponctuellement à l’étranger.