« Au sein d’Altran Consulting and Information Services, le pôle Altran Financial Services compte 700 collaborateurs », Evelyne Yang, Responsable recrutement, ALTRAN FINANCIAL SERVICES

Est-ce que vous pouvez nous présenter ALTRAN FINANCIAL SERVICES ?

Altran a été fondé en 1982. Altran est aujourd’hui le leader européen du conseil en innovation. Notre originalité repose sur la capacité de nos consultants à conduire pour nos clients des projets qui inventent les solutions de demain.

Construit selon un modèle décentralisé qui libère l’initiative, le groupe Altran fédère un réseau d’entreprises intervenant dans trois business lines complémentaires : le conseil en technologies et innovation (près de la moitié du chiffre d’affaires), le conseil en organisation et systèmes d’information (un tiers du chiffre d’affaires) et le conseil en stratégie et management.

En 2010, le chiffre d’affaires du groupe a atteint 1 436,7 million d’euros, avec plus de 17 000 collaborateurs dans 26 pays.

Quel est le positionnement d’ALTRAN FINANCIAL SERVICES?

Au sein d’Altran Consulting and Information Services, le pôle Altran Financial Services (700 collaborateurs), accompagne ses clients dans la réalisation de leurs projets de transformation, de la maîtrise des processus métiers au pilotage de l’alignement des systèmes d’information. Leader sur son marché, ce pôle regroupe des clients appartenant aux mondes de la Banque, de la Finance et de l’Assurance.

Quelles sont les grandes lignes de métiers qu’on trouve au sein d’ALTRAN FINANCIAL SERVICES ?

Vous allez retrouver la banque de détail, la banque d’investissement, la gestion d’actifs, les services financiers spécialisés, l’assurance & mutuelle.

Quels types de postes sont aujourd’hui à pourvoir ?

Nous recrutons à niveau Bac+5 validé de type formation universitaire, école d’Ingénieurs ou écoles de Commerce. Nous recherchons des consultants avec une double compétence, technique et fonctionnelle. La grande variété dans nos projets implique une polyvalence de nos consultants, chacun ayant une spécialisation métier ou technique.

Est-ce que vous recherchez en priorité des jeunes diplômés ou des candidats expérimentés ?

Nous répondons aux besoins du marché et de nos clients. Nous recherchons à la fois des candidats jeunes diplômés et des candidats expérimentés. C’est surtout le type de projet proposé qui va déterminer la séniorité demandée.

Est-ce que vous avez des difficultés à recruter certains profils ?

Nous avons un service dédié au recrutement qui met tout en œuvre pour trouver les bons profils. Certains sont effectivement rares sur le marché. Toutefois, la notoriété de l’entreprise et la qualité des projets proposés nous permettent aujourd’hui d’attirer ces profils rares.

Y-a t-il des aptitudes que vous recherchez tout particulièrement chez vos futurs collaborateurs ?

Etre consultant est un métier à part entière. En plus des compétences professionnelles, nous attendons de nos consultants des qualités personnelles de curiosité, d’adaptabilité, de dynamisme, et évidemment d’innovation.

Quelles sont vos perspectives de recrutement en 2012 ?

Pour la partie Altran Financial Services, nous avons pour objectifs de recruter une centaine de collaborateurs cette année.

Quels avantages y a-t-il à rejoindre ALTRAN FINANCIAL SERVICES ?

Comme évoqué précédemment, la qualité et la diversité des projets proposés est un réel atout pour permettre à nos consultants d’évoluer professionnellement. Nous travaillons avec tous les grands groupes du monde de la Banque, Finance et Assurance et pouvons également proposer des projets sur des problématiques diverses.

Après un premier poste, quels sont les parcours classiques ? Est-que vous avez un exemple ?

Les consultants évoluent sur de l’expertise technique ou sur de la gestion de projets, avec une fonction managériale. Toutefois, il n’y a pas de parcours type. Nous nous adaptons à chaque consultant et en fonction de ses compétences et de ses souhaits, pourquoi pas envisager une carrière de Business Manager ou de fonction support au sein du Groupe… ? Tout est possible chez Altran !

« L’ISFA Invest a pour but de former les étudiants aux marchés financiers », Jonathan Chignac, Président de l’Association ISFA Invest, ISFA Lyon

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’association ISFA Invest ?

L’association ISFA Invest a été créée en 2009.

Elle se compose d’une branche associative qui a pour but de promouvoir, au travers de concours boursiers et de conférences, les métiers de la finance auprès des élèves de l’Institut de Science Financière et d’Assurances et d’un club d’investissement regroupant une vingtaine d’élèves qui gèrent un portefeuille sur les valeurs du CAC 40.

Quels sont les objectifs de l’association ?

L’ISFA Invest a pour but de mettre en avant les métiers de la finance mais aussi et surtout de former les étudiants aux marchés financiers et aux techniques d’investissement réelles. Pour cela, le club se base ce qui est fait en cours pour mettre en pratique les notions étudiées en développant particulièrement dans ses études l’analyse technique des valeurs boursières et l’analyse fondamentale des sociétés.

Combien d’étudiants y participent ? Et quels sont leurs profils ?

Association et club d’investissement inclus, l’ISFA Invest compte aujourd’hui une cinquantaine de membres. Ceux-ci viennent principalement de la filière actuariat de l’ISFA, puis de la filière ingénierie du risque spécialisée en ingénierie financière.

Quels sont les ateliers et manifestations que vous organisez ?

Nous organisons des évènements tout au long de l’année, parfois en réseau avec des associations de finance d’autres écoles d’ingénieurs ou de commerce. Cela prend généralement la forme de conférences avec des professionnels et des anciens de l’école ou des simulations de trading. Nous faisons en sorte que ces évènements aient toujours une portée pédagogique pour les élèves et qu’elles soient en relation avec l’actualité du monde financier.

Est-ce que vous avez développé des relations avec les entreprises ?

Les relations avec les entreprises sont l’un des aspects clé du club d’investissement. Tout l’intérêt du club est qu’il permet aux membres d’accéder à la mise en pratique professionnalisante des connaissances qu’il acquiert à l’ISFA. Nous entretenons donc des relations privilégiées avec des sociétés qui travaillent dans les domaines que l’on approfondit au club, à savoir principalement, Alpha Value pour l’analyse financière, Bourse Direct pour la gestion de portefeuille, le LCL et les plateformes de recrutement.

Dans le contexte actuel, la finance reste toujours attractive pour les étudiants ?

La finance est un monde très vaste et même s’il est vrai que certaines de ses branches paraissent bloquées, l’engouement pour la finance est selon moi loin de se tarir. Toute la force de ce secteur c’est sa dynamique et les nombreuses opportunités de carrières qu’il offre dans de nombreux domaines. Le contexte actuel, avec la crise que l’on connait, ne fait que complexifier les mesures de contrôle à mettre en œuvres par les acteurs financiers et vient ainsi créer de nouveaux besoins plus forts au niveau de la gestion, de l’évaluation et du contrôle des risques.

Quels sont les métiers de la finance populaire en ce moment au sein de l’association ?

Les élèves s’orientent préférentiellement vers des métiers axés sur la gestion des risques. La majorité des élèves étant en actuariat, ils se destinent principalement à des métiers en risk management, ou en Asset Liability Management (ALM) au sein de groupes de « bancassurance » ou d’assurances ou à des carrières dans le conseil. Les élèves issus de l’ingénierie du risque se tournent généralement vers l’asset management ou l’audit.

Est-ce que les étudiants rencontrent des difficultés particulières pour trouver des stages ou premier emploi en finance ?

Non, surtout en actuariat où les élèves sont particulièrement recherchés car très peu d’actuaires sont formés et diplômés chaque année. L’actuariat, où il y a plus d’offres que de demandes, ne connaît pas la crise ! De plus, l’ISFA dispose d’un important réseau d’anciens élèves à travers le monde qui facilite les recherches.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

JPMorgan Asset Management (JPMorgan AM) : Head of real estate asset management pour la France et le Benelux

Madame Cécile Tricault est nommée head of real estate asset management pour la France et le Benelux de JPMorgan Asset Management (JPMorgan AM), à ce poste depuis avril 2012, en remplacement de Monsieur Jean-Philippe Vergnol.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Scott Mac Donald, europ head of asset management & portfolio manager for European property. Elle est ainsi en charge de la stratégie de valorisation, de commercialisation et d’arbitrage des investissements immobiliers détenus par les fonds gérés par JP Morgan Asset Management.

Cécile Tricault, Centrale Paris (1996), a réalisé le parcours suivant :

-2007-2012 : Axa Real Estate, senior asset manager en charge de portefeuilles d’actifs tertiaires pour le compte de différents clients français et étrangers.

– 2003-2007 : Axa Real Estate, fund manager.

-1997-2003 : Début de carrière chez OF Construction (groupe Bouygues) comme responsable de développement immobilier.

BNP Paribas Real Estate Investment Management (BNP Paribas REIM) : Directeur des investissements et arbitrages

Madame Christine Sonnier est nommée directeur des investissements et arbitrages de BNP Paribas Real Estate Investment Management (BNP Paribas REIM), à ce poste depuis avril 2012, en remplacement de Monsieur Karl Delattre.

Elle est sous la responsabilité directe de Madame Jacqueline Faisant, président du directoire. Elle est en charge, au sein de la ligne métier Investment Management, de l’investissement et de la cession d’actifs immobiliers, de la levée de fonds et du développement des produits de la société de gestion de portefeuille. Elle devient membre du comité exécutif de BNP Paribas REIM à l’international.

Christine Sonnier, MRICS, ESLSCA Paris, a réalisé le parcours suivant :

-2010-2012 : CBRE Investors, directeur général de la plateforme Europe continentale.

-2007-2011 : CBRE Investors, président de la société de gestion à Milan.

-2002-2012 : CBRE Investors, directeur de fonds paneuropéens.

Financière Faidherbe (groupe MBA Capital) : Directeur de mission associé

Monsieur Nicolas Bonnel est nommé directeur de mission associé au sein de Financière Faidherbe (groupe MBA Capital), à ce poste depuis le 1er avril 2012.

Nicolas Bonnel, 43 ans, diplôme de finance-audit de l’ESCEM Tours (1994), a réalisé le parcours suivant :

-2010-2012 : Anheuser-Busch InBev BéNéFraLux (AB InBev), directeur financier.

-2008-2010 : AB InBev France, directeur IBS et Finance pour la zone Europe du Sud.

-2006-2008 : AB InBev France, directeur administratif et financier.

-1995-2006 : AB InBev France, successivement contrôleur de gestion distribution, responsable du contrôle de gestion France, responsable des services Horeca Distribution, directeur financier adjoint CaféIn, et control manager.

-NC-1995 : A commencé sa carrière au sein d’Auchan en tant que chef de rayon.

OFI Asset Management : Directeur d’investissement

Madame Isabelle Combarel est nommée directeur d’investissement d’OFI Asset Management, à ce poste depuis avril 2012. Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Jérôme Delmas, managing director.

Isabelle Combarel, 34 ans, DESS banque finance et négoce international de l’université Montesquieu Bordeaux-IV, a réalisé le parcours suivant :

– 2005-2012 : MAIF, gérant d’action.

– NC-2005 : MAIF, en poste à la direction des investissements et des placements.

SNCF (groupe SNCF) : Directeur finances et systèmes d’information de gestion

Monsieur David Zindo est promu directeur finances et systèmes d’information de gestion de la SNCF, à ce poste depuis avril 2012. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Alain Picard, directeur général adjoint finances, achats et systèmes d’information.

Il est ainsi en charge du contrôle financier du groupe, de la direction financière de l’établissement public SNCF, de la direction du contrôle de gestion groupe et de la direction du pilotage des systèmes d’information de stratégie & finances.

David Zindo, 38 ans, HEC, DESCF, a réalisé le parcours suivant :

-2009-2012 : SNCF, directeur du contrôle financier.

-2004-2009 : Veolia Environnement, en poste à la direction financière de la division Propreté.

-2001-2004 : Geodis (groupe SNCF), en poste à la direction financière.

-Début de carrière chez Ernst & Young Audit à Paris.

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« Cette spécialité prépare les étudiants à intégrer les institutions financières : trader, sales, arbitragiste… » Fany Declerck, Responsable Master Finance de Marché, IAE Toulouse

Est-ce que vous pouvez nous présenter la spécialité Financial Market and Risk Evaluation du Master Finance de marché ?

La spécialité Financial Market and Risk Evaluation, ou encore FIRE, dispensée entièrement en langue anglaise, vise à donner aux étudiants une connaissance approfondie de la spécificité des différents instruments financiers traités sur les marchés qui va au-delà des connaissances traditionnelles de pricing et des actuaires.

Les cours couvrent donc les domaines tels que la conformité, l’arbitrage, les hedge funds, la gestion de portefeuilles, le trading, les modèles d’asymétrie d’information, l’analyse des risques, les produits structurés, la micro-économie de l’assurance ou encore l’économétrie de la finance.

Combien avez-vous de promotions ?

Le master a été lancé en 2003 avec le passage au LMD mais il repose sur une expérience de plus de 15 ans puisque le bac+5 de l’IAE a été lancé par Bruno BIAIS à son arrivée à Toulouse.

Quel est l’objectif de la formation ?

Cette spécialité prépare les étudiants à intégrer les institutions financières (trader, sales, arbitragiste, middle office, gestion quantitative de portefeuille, gestion de patrimoine, gestion des risques de marché) ; les entreprises multinationales (gestion du risque de taux et de change) ; le private equity ; les sociétés de consulting ; les banques d’affaires (montage de produits structurés) ; les compagnies d’assurance (risk managers, chargé d’études actuarielles) ; ou enfin les universités et écoles (enseignant-chercheur).

Quels sont les points forts du programme ?

Ce master bénéficie d’un contexte privilégié puisqu’il associe l’IAE et la Toulouse School of Economics (TSE). A titre d’exemples tous les enseignants-chercheurs du diplôme sont membres des deux institutions. Les séminaires organisés par TSE sont également partie intégrante du programme du master. L’autre gros point fort du programme est d’avoir une salle de marché équipée du logiciel de trading d’Euronext Paris.

Quels sont les profils des étudiants ?

Un quart de la promotion est de genre féminin, l’âge moyen est de 23 ans, et tous possèdent une expérience professionnelle en finance d’une durée moyenne de 10 mois avant d’intégrer le M2. La finance de marché cherchant une diversité de profils, le master FIRE est bien évidemment ouvert aux M1 finance mais également à des profils académiques orientés vers les mathématiques, l’économétrie, les sciences sociales, l’économie ou encore les ingénieurs. La pluralité du public vient aussi des différentes nationalités de nos étudiants qui couvrent tous les continents.

Comment est composé le corps enseignants ?

Un tiers des enseignements est assuré par des praticiens qui permettent de garantir la professionnalisation des étudiants. Plus de la moitié de ces praticiens sont insérés dans des réseaux professionnels internationaux. Les enseignants-chercheurs font également bénéficier les étudiants de leur expérience d’enseignement dans des programmes internationaux d’institutions renommées, comme HEC Paris, London Business School, Princeton University, University of Warwick, University of Oxford, Georgia State University, University of California Santa Barbara ou NY University.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

L’Observatoire de la Vie Etudiante vient de réaliser une enquête sur les 3 dernières promotions qui montre que 82,5% sont en emplois 6 mois après leur remise de diplôme ; 91% d’entre eux ayant un contrat de travail stable (CDI ou chef d’entreprise). Par ailleurs plus de 20% travaillent à l’étranger. Les postes occupés sont analyste produit, business development manager, chargé de middle office, contrôleur risques de marché, gestionnaire actif/passif, sales, IT-Quant, opérateur dérivé ou encore assistant trader. Enfin le salaire moyen est compris entre 40 et 45k€.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Un conseil de perfectionnement permet chaque année d’améliorer le fonctionnement du master. Celui-ci se nourrit des échanges fréquents avec les enseignants et les étudiants. Ces derniers doivent également évaluer de façon anonyme chacun des enseignements qu’ils reçoivent.

Par ailleurs le master FIRE bénéficie du soutien de la chaire SCOR (Société de réassurance internationale) et de la chaire Fédération des Banques Françaises (BNP Paribas, Calyon, Crédit Agricole AM, Paris Europlace Finance). Les discussions privilégiées que nous avons avec les praticiens garantissent une actualisation continue des enseignements afin d’assurer à nos étudiants une insertion professionnelle la meilleure possible.

« Les métiers de l’informatique sont des profils très recherchés par les entreprises actuellement », Graziella Marin, Responsable Développement RH, BFORBANK

Est-ce que vous pouvez nous présenter BFORBANK ?

Lancée par les Caisses régionales du Crédit Agricole et Crédit Agricole SA, BforBank est une banque 100% en ligne spécialisée dans l’univers de l’épargne. Elle s’adresse à une clientèle patrimoniale exigeante, autonome, à l’aise avec les nouvelles technologies et à la recherche de solutions d’épargne performantes comme le Livret, l’assurance-vie ou encore l’offre Bourse et Fonds.

Les clients de BforBank disposent sur le site d’outils d’aide à la décision, d’outils de simulation et des comparateurs des principaux produits existants sur le marché pour les accompagner dans leurs prises de décision en matière d’investissement et de gestion du patrimoine. Enfin, BforBank propose une «encyclopédie» de l’épargne, qui comprend plusieurs centaines d’articles relatifs à la gestion du patrimoine, des interviews et des conférences vidéo d’experts sur la retraite, la fiscalité ou encore les investissements en bourse.

Aujourd’hui, après trois ans d’existence, BforBank compte 120 collaborateurs.

Quelles sont les grandes lignes de métiers qu’on trouve au sein de BFORBANK ?

Nous retrouvons chez BforBank des métiers de fonctions support classiques que sont l’audit, la finance, le marketing, la communication et les ressources humaines, mais aussi des métiers plus techniques liés à l’informatique (MOA, exploitation, architecture, …) ou encore, ceux qui composent notre service relations clients : superviseur, conseiller financier, conseiller bourse et conseiller privé.

Quels types de postes sont aujourd’hui à pourvoir ?

Les postes à pourvoir aujourd’hui concernent les métiers de l’informatique, de la communication ainsi que les métiers du service relations clients.

Est-ce que vous recherchez en priorité des jeunes diplômés ou des candidats expérimentés ? Et avec quel type de formation ?

Nous recrutons des profils variés issus de formations universitaires, d’écoles d’ingénieur ou d’écoles de commerce ; des candidats expérimentés et de jeunes diplômés. Nous menons d’ailleurs une politique forte auprès des jeunes par l’intermédiaire de l’alternance et des stages car ils représentent une véritable opportunité pour nos recrutements à venir.

Est-ce que vous avez des difficultés à recruter certains profils ?

Les métiers de l’informatique sont des profils très recherchés par les entreprises actuellement. Ils exigent expertise et requièrent souvent une première expérience.

Y-a t-il des aptitudes que vous recherchez tout particulièrement chez vos futurs collaborateurs ?

Nous recherchons des collaborateurs motivés, engagés et faisant preuve d’initiative afin de contribuer au développement d’une jeune entreprise dynamique. Ils doivent pouvoir s’adapter à un environnement qui évolue rapidement et où le travail en équipe est de rigueur.

Quelles sont vos perspectives de recrutement (CDI, stages….) en 2012 ?

Après avoir réussi notre lancement et franchi le cap des deux ans, les services sont organisés et les équipes en place. Les perspectives de recrutement CDI en 2012 concernent principalement les remplacements de collaborateurs qui vont évoluer dans une autre entité du groupe Crédit agricole ou à l’extérieur. La campagne de recrutement des stagiaires et des apprentis débute d’ici quelques jours, elle doit nous permettre de recruter une quinzaine d’apprentis et de stagiaires cette année.

Quels avantages y a-t-il à rejoindre BFORBANK ?

Rejoindre BforBank est l’occasion de développer ses compétences et d’en acquérir de nouvelles dans un environnement dynamique. C’est une entreprise à taille humaine où l’univers des nouvelles technologies lui confère un état d’esprit de start-up.

Après un premier poste, quels sont les parcours classiques ? Est-ce que vous avez un exemple ?

Certains collaborateurs de BforBank ont effectué une mobilité fonctionnelle au sein de l’entreprise en prenant de nouvelles responsabilités (parfois dans d’autres services), d’autres ont rejoint des entités du Groupe Crédit agricole.

« Nous avons développé de forts liens avec nos partenaires, tels que BNP Paribas, Bloomberg Institute … » Aurélien Singer, Vice Président de l’Association Transaction EDHEC, EDHEC Lille

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’association Transaction – EDHEC ?

Transaction EDHEC est la première association étudiante de finance de France, créée en 1992. Composée d’une cinquantaine de membres, à la fois de première et de seconde année, Transaction EDHEC a pour vocation celle de faire découvrir la finance aux étudiants de l’EDHEC mais aussi à ceux de nombreuses autres grandes écoles de commerce et d’ingénieurs.

Pour cela, l’association est scindée en trois pôles. Pour commencer, le pôle évènementiel est chargé de l’organisation de l’ensemble des projets de l’association. Puis, le pôle Délit D’initié publie chaque mois plus de 1 000 exemplaires, journal gratuit sur l’actualité économique et gère le site dédié en ligne. Enfin, le pôle Club d’investissement gère un portefeuille boursier tout au long de l’année scolaire.

Quels sont les objectifs de l’association ?

Transaction EDHEC a pour vocation de faire découvrir aux étudiants de l’EDHEC mais aussi d’autres campus la finance sous ses différentes composantes (finance d’entreprise & de marché). D’abord nous dispensons régulièrement des formations sur les produits boursiers aux étudiants de l’EDHEC.

Puis nous permettons aux étudiants de mettre en application leurs connaissances de manière ludique en leur donnant l’occasion de participer à la Coupe de France de Finance des Grandes Ecoles, composée d’épreuves de Trading, d’Analyse Financière, d’Equity Research et de Fusion Acquisition.

Enfin, nous avons la volonté de déchiffrer pour les étudiants à la fois l’actualité économique mais aussi les différents métiers de la finance à travers différentes conférences organisées à la fois sur notre campus de Lille lors de la Semaine de la Finance et sur notre campus de Nice lors des Financial Tuesdays.

D’ailleurs c’est toujours dans ce souci d’information et de sensibilisation à la finance que nous publions de plus en plus d’articles variés et complets dans notre journal ainsi que sur son site internet.

Combien d’étudiants y participent ? Et quels sont leurs profils ?

Transaction EDHEC rassemble une cinquantaine d’étudiants présents sur les campus de Lille et Nice ayant en commun un intérêt plus ou moins développé pour la finance.

Quels sont les ateliers et manifestations que vous organisez ?

Notre événement phare, la Coupe de France de Finance est une compétition qui rassemble les 30 plus grandes écoles de commerce et d’ingénieurs de France. Cet évènement est unique en son genre. En effet, elle permet aux étudiants de se mesurer sur les multiples domaines que compte la finance. C’est également l’occasion de développer un véritable esprit d’équipe. Cette compétition exigeante rend nécessaire une véritable cohésion au sein des trinômes, et au-delà des connaissances théoriques, ce sont la volonté et la motivation des équipes qui leur permettent d’aller au bout des épreuves. Les vainqueurs gagneront un week-end dans un superbe riad à Marrakech.

La phase de qualification a vu plus de 1350 étudiants s’affronter au cours d’épreuves de Trading, d’Analyse Financière, d’Equity Research et de Fusion Acquisition conçues et corrigées par nos partenaires Markets.com, Montfort &Co et la Financière de l’Arc.

Les 20 équipes qualifiées s‘affronteront sur des épreuves de Trading et de M&A lors de la finale début avril. Cette finale sera clôturée une cérémonie de remise des prix le vendredi 4 mai au siège de Bloomberg à Paris au cours de laquelle étudiants et professionnels se retrouveront en présence de notre parrain Loic Féry (président fondateur de Chenavari Investment à Londres) autour d’ateliers (CV, lettre de motivation, préparation aux entretiens) et de conférences, avant de conclure la journée par un cocktail networking.

La Bourse des Associations : Le Transac Edhec Stock Exchange est une simulation des marchés financiers élaborée par Transaction Edhec. Les nombreuses associations de l’EDHEC sont cotées comme à la Bourse et leurs cours fluctuent en fonction de l’offre et de la demande. Chaque jour, les membres du Délit d’initié rédigent et diffusent des news pour influencer les cours. Ce jeu permet aux étudiants d’avoir une approche concrète et ouverte de la finance de marché.

Les Semaines de la Finance : une série de conférences où des professionnels de la finance et des spécialistes du recrutement (BNP, PricewaterhouseCoopers) viennent présenter leurs métiers aux étudiants afin de les aider dans leurs choix d’orientation et de carrière.

La soirée champagne : Soirée de clôture des Semaines de la Finance, où les étudiants viennent se détendre autour d’une coupe de champagne dans une ambiance chic et décontractée. Attention, tenue correcte exigée.

Est-ce que vous avez développé des relations avec les entreprises ?

Etant donné la multitude d’événements que nous organisons, nous avons développé de forts liens avec nos partenaires, tels que Montfort & Co, le broker Markets, la Financière de l’Arc , BNP Paribas, Bloomberg Institute etc. Les partenariats suivent soit une logique financière soit une logique de prestation de service. Par exemple, Montfort & Co, Markets et la Financière de l’Arc conçoivent et corrigent nos épreuves dans le cadre de la Coupe de France de Finance, ce qui nous confère une véritable crédibilité auprès des étudiants intéressés par notre projet.

Dans le contexte actuel, la finance reste toujours attractive pour les étudiants ?

La situation économique actuelle est marquée par un manque de visibilité pour les acteurs des marchés. La crise de la dette souveraine semble s’apaiser mais la perspective d’un défaut de la Grèce n’est pas tout à fait éliminée. De plus, la mise en place de nouvelles règles prudentielles contraint les banques à restructurer leurs activités de financement et d’investissement afin de couvrir les exigences en termes de fonds propres. Les perspectives d’embauches en finance de marché seront donc négatives pendant encore plusieurs mois. En revanche, les métiers de la gestion du risque, de l’audit, et de chargé d’affaire offrent de meilleures perspectives, même s’ils séduisent moins les jeunes diplômés.

Est-ce que les étudiants rencontrent des difficultés particulières pour trouver des stages ou premier emploi en finance ?

Etant donné l’ancienneté de Transaction EDHEC et les forts liens qui unissent tous nos membres (passés comme présents), nous avons pu développer un vaste réseau d’entraide, ce qui nous permet de bénéficier d’aides et de conseils d’autant plus précieux étant donné la conjoncture actuelle.

« Les étudiants titulaires du master finance d’entreprise travaillent dans les banques, les cabinets d’études… » Simon Parienté, Responsable Master Finance d’Entreprise, IAE de Toulouse

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Finance d’Entreprise ?

La spécialité « Finance d’entreprise », en formation initiale seulement, fournit aux étudiants des moyens techniques et des connaissances générales leur permettant de faire de l’analyse financière, de prendre des décisions stratégiques (haut de bilan) et de gérer des opérations cycliques (bas de bilan).

Quel est l’objectif de la formation ?

Concrètement, l’étudiant finissant pourra se prévaloir d’une compétence portant sur : La gestion d’actif examinée sous l’angle de la stratégie, de la rentabilité et du risque ;

Le financement structurel (modalités de couverture des emplois et conséquences sur le coût du capital, la valeur et les risques encourus) ;

Les techniques de contrôle des risques (couverture, gestion interne, sauvegarde) et de la trésorerie (management et politique de redistribution via les dividendes ou les rachats) ;

L’évaluation d’entreprises et les montages financiers stratégiques : opérations publiques (introduction en bourse, OPA, OPE, OPR…), méthodes directes et indirectes de valorisation des capitaux propres, capital développement et LBO… ;

La consolidation comptable, les normes internationales (IFRS), le commissariat aux comptes et l’audit.

Quels sont les points forts du programme ?

Le cursus proposé permet d’acquérir des compétences transversales à la fois dans la finance proprement dite avec des connaissances complémentaires sur les marchés et les produits financiers, ou sur la banque, et aux frontières de la finance d’entreprise (stratégie, comptabilité, droit des sociétés…).

La plupart des cours importants sont adossés à des cas pratiques ou à des projets qui permettent à l’étudiant d’être en situation concrète de gestion d’entreprise. Par exemple, des prix d’offre, lors d’opérations publiques (OPA, OPE, garanties de cours…), sont reconstitués à partir des documents déposés auprès de l’autorité des marchés financiers.

Quels sont les profils des étudiants ?

Pour beaucoup d’entre eux, les étudiants viennent de la première année du master finance de l’IAE de Toulouse. Dans le cadre de cette première année, les étudiants acquièrent un socle de connaissances basiques en finance d’entreprise et de marché tout comme des méthodes quantitatives qui les préparent à bien suivre les enseignements plus avancés de la deuxième année du master. S’inscrivent également dans cette spécialité des étudiants ayant suivi un cursus économique et des diplômés d’écoles de commerce.

Comment est composé le corps enseignants ?

Les enseignements sont assurés par une équipe internationale de professeurs réputés, ayant exercé sur des sites prestigieux (London Business School, University of Oxford, Georgia State University…), et de professionnels de grandes institutions financières ou pratiquant une activité de consultant.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les étudiants titulaires d’un master « finance d’entreprise » travaillent dans les banques, les cabinets d’études, les directions financières d’entreprise, les secrétariats généraux de groupe ou encore les sociétés d’investissement et de capital risque.

Les intitulés habituels de poste sont : analyste financier, contrôleur financier ou de gestion, chargé d’affaires Entreprises, gestionnaire de portefeuille, spécialiste en fusions-acquisitions, trésorier d’entreprise… Une enquête récemment publiée par le SUIO de Toulouse nous dit que le revenu annuel brut se situe entre 25 000 € et 45 000 €.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Lors de chaque délibération, un conseil de perfectionnement est réuni. Il fait le bilan des décisions déjà prises pour parfaire le cursus et évalue le programme de l’année en cours. Des propositions sont ainsi faites à partir des points critiques tirées des évaluations de cours par les étudiants.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Frey : Directeur de l’asset management et des acquisitions

Monsieur François-Xavier Anglade est nommé directeur de l’asset management et des acquisitions chez Frey, à ce poste depuis avril 2012. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Antoine Frey, président du directoire.

Il est ainsi en charge de l’animation de l’équipe qui gère le parc immobilier du groupe (4 personnes), ainsi que de la gestion du nouveau véhicule d’investissements « Frey Retail Fund », créé en partenariat avec Predica et AG Real Estate fin 2011.

François-Xavier Anglade, 36 ans, master finance de l’ESCP Europe (2003), European Business School, a réalisé le parcours suivant :

-2010-2012 : Unibail-Rodamco, responsable de programmes.

-Début de carrière chez Simon Ivanhoé comme analyste financier puis asset manager.

Generali Investments France (GIF) : Gérant actions européennes

Monsieur Benoît Trioux est nommé gérant actions européennes au sein de Generali Investments France (GIF), à ce poste depuis avril 2012.

Benoît Trioux, magistère d’économie banque finance assurance de l’université Paris-Dauphine, CFAF, a réalisé le parcours suivant :

-2006-2012 : Axa Investments Managers, gérant actions pan-européennes, en charge de fonds flexibles.

-2001-2006 : Azur GMF – Boissy Gestion, gérant des fonds actions françaises, Eurozone et Pan-Europe.

– Début de carrière comme analyste financier.

Société générale Corporate & Investment Banking (SG CIB) : Directeur financier

Monsieur Vincent Mortier est promu directeur financier de Société générale Corporate & Investment Banking (SG CIB), à ce poste depuis avril 2012.

Vincent Mortier, 38 ans, ESCP Europe (1996), a réalisé le parcours suivant :

-2009-2012 : Société générale Corporate & Investment Banking, coresponsable monde de l’activité Equity Finance au sein de la ligne métier Global Equity Flow.

-2008-2009 : Société générale Corporate & Investment Banking, deputy head of equity finance, adjoint du responsable du département Equity finance de la direction Global Equities and Derivatives Solutions.

-2008-2008 : Société générale Corporate & Investment Banking, responsable de la stratégie et du développement au sein de la direction Global Equities and Derivatives Solutions.

-2007-2008 : Société générale Corporate & Investment Banking, directeur de cabinet du directeur général, Jean-Pierre Mustier.

-2005-2006 : Société générale, responsable d’études stratégiques, en charge de la Banque de financement et d’investissement (BFI) et d’une partie de l’Europe centrale et orientale.

-2002-2005 : Société générale, inspecteur principal.

-1996-2002 : Société générale, inspecteur.

Cogefi Gestion (CG) : Directeur général

Madame Lucile Combe est promue directeur général de Cogefi Gestion (CG), à ce poste depuis avril 2012. Le conseil d’administration a décidé de sa nomination afin de renforcer l’organisation de Cogefi Gestion, et dans le but d’accélérer son développement. Elle bénéficiera à ce poste de l’appui de Monsieur Hugues Aurousseau qui demeure directeur général délégué.

Lucile Combe, 40 ans, DESS finance de marchés de l’IEP Strasbourg, ingénieur maître de l’Institut d’ingénierie économique de Toulouse, a réalisé le parcours suivant :

-2011-2012 : Cogefi Gestion, directeur général délégué.

-2003-NC : Groupe Cogefi, au sein des équipes spécialisées dans le stock picking, responsable de la gestion diversifiée et gestionnaire des fonds Cogefi Rendement dynamique et Cogefi Equilibre.

-1988-2003 : Responsable de la gestion collective destinée aux institutionnels, successivement au sein de la Caisse des dépôts et consignations, d’Abacuse Asset Management et de Copagest Finance.

Russell Investments : Président

Monsieur Dominique Dorlipo est promu président de Russell Investments, à ce poste depuis avril 2012.

Dominique Dorlipo, 46 ans, DESS banque et finance, DEA économétrie et mathématiques appliquées, a réalisé le parcours suivant :

-2010-2012 : Russell Investments, directeur général associé.

-2004-2010 : Russell, directeur général délégué.

-2002-2004 : Russell, directeur Institutionnels.

-1999-2002 : Russell, directeur du département Conseil.

-1997-1999 : Russell, responsable clients.

-1994-1997 : En poste chez Watson Wyatt à Paris.

-1990-1994 : A commencé sa carrière chez Watson & Sons à Londres en qualité d’actuaire consultant.

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Le conseiller en gestion de patrimoine doit être un « money doctor »

La rédaction de linkfinance vous présente chaque mois un ouvrage en banque, finance, assurance. Nous vous invitons à découvrir le dernier ouvrage de Claude Lajugée et Pascal Pineau « Conseiller en gestion de patrimoine » édité chez AFNOR Editions.

Est-ce que vous pouvez nous dire comment est née l’idée de ce livre ?

Claude Lajugée : C’était d’abord un rêve commun d’écrire et de publier un ouvrage concernant la gestion de patrimoine. Le temps passant, c’est devenu une nécessité, presque un devoir…

Pascal Pineau : Oui, l’environnement législatif, concurrentiel, financier du CGP a connu une telle évolution qu’il nous a semblé judicieux de communiquer un regard peut être différent et novateur sur ce métier.

Comment a évolué le métier de la gestion de patrimoine ces dernières années ?

C/L : Historiquement, il ne faut pas perdre de vue que c’est un métier relativement jeune. Nous sommes passés en quelques années d’une situation relativement floue à un cadre juridique encadrant ce métier et imposant des contraintes nouvelles permettant de l’exercer.

P/P : Certes. Un cadre est apparu. Mais il serait plus judicieux de parler de cadres au pluriel, avec des statuts différents, des obligations différentes et une identité qui reste encore, pour le grand public, peu claire.

C/L : De plus, la concurrence s’est accélérée, dans un marché de plus en plus fluctuant, et le niveau d’exigence des clients s’est accentué de façon notable. Des difficultés nouvelles sont apparues, créant de fait la nécessité de mettre à jour de nouvelles opportunités.

Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce concept de Money Doctor ?

C/L : Nous présentons une vision d’expertise relationnelle et comportementale entre un conseiller financier et son client par une comparaison, un parallèle entre le monde financier et le monde médical. Pour crédibiliser notre démarche, nous avons sollicité, et obtenu, le témoignage d’un médecin.

P/P : Notre ouvrage est structuré en trois temps :

La première étape pose les bases de la découverte du prospect, et le comportement associé du conseiller. Un parallèle avec le diagnostique médical est proposé.

La deuxième étape développe les techniques de la préparation et de la présentation des solutions envisagées, avec une orientation sur l’importance de l’interprofessionnalisme. Un parallèle avec la complémentarité des compétences médicales est réalisé.

La troisième étape développe la notion de prendre soin, de son client, de la relation, dans une forme de déontologie post vente et de démarche préventive. De la même manière, un parallèle avec le suivi médical est réalisé.

C/L : Enfin, nous l’avons structuré dans le cadre d’une approche ludique à travers une discussion, un échange entre trois personnages qui se rencontrent dans un cadre festif, (un mariage), et qui interviennent à intervalles réguliers pour illustrer, commenter, remettre en cause ou interroger notre propos.

Mais pourquoi Le Money Doctor ?

C/L : C’est le terme utilisé dans les pays Anglo-Saxons pour définir le Conseiller en gestion de patrimoine. Mais n’y voyez aucune mis en avant ou idéalisation de ce qui se fait ailleurs.

P/P : En effet. Nous n’avons, je crois, pas à rougir de notre Conseiller en Gestion de patrimoine. Mais le terme de Money Doctor nous a plu, car il permet de synthétiser notre propos et le thème de notre ouvrage en une seule définition.

En quoi l’approche que vous préconisez peut-être utile aux CGP dans l’exercice de leur métier ?

C/L : Les Conseillers en Gestion de Patrimoine sont le plus souvent compétents sur le plan technique, fiscal, juridique, financier. Mais ils présentent malheureusement des lacunes importantes sur le plan de la compréhension des structures émotionnelles, comportementales de leurs clients.

P/P : Et d’eux-mêmes aussi d’ailleurs ! Et c’est d’autant plus regrettable que le marché de l’argent est pour nous un domaine ou ces structures émotionnelles sont, par nature, le plus souvent exacerbées, car en lien avec les notions de possession, de pouvoir, de positionnement social et de sécurité…

C/L : En répondant à cette nécessité, notre ouvrage offre de nouvelles perspectives à la relation commerciale, et dessine les principes d’une évolution nécessaire.

P/P : Il innove, bouscule. Nous l’espérons ! Avec à l’esprit la nécessité de préserver une forme de pragmatisme, d’efficacité, et d’opérationnalité permanente.

Claude Lajugée et Pascal Pineau sont formateurs, directeurs de formation, chefs d’entreprise, coachs, chargés d’enseignements au master 2 de gestion de patrimoine de Paris Est Créteil (UPEC).

Spécialistes de la formation dite « comportementale », du coaching et de l’accompagnement dans le domaine financier, leurs interventions concernent plus spécifiquement les conseillers haut de gamme et leurs managers, avec un véritable niveau d’expertise.

Leur société s’intitule METISSE Finance.

« Nous sommes en partenariat avec la Société Générale » Mélinda Chehimi, Présidente de l’Association CAC 34, Groupe Sup de Co Montpellier Business School

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’association CAC 34?

CAC34 est l’association de finance du Groupe Sup de Co Montpellier Business School, qui réunit des passionnés souhaitant obtenir une meilleure connaissance de la théorie de la finance et de sa pratique, ainsi que de réaliser différents projets afin de concrétiser cet apprentissage.

D’autre part, dans un contexte marqué par une certaine défiance pour la finance, voire un certain rejet, nous cherchons donner le goût à la finance aux étudiants en difficultés ou peu motivés a priori par ce champ des sciences de gestion, qui reste assez largement incontournable pour un jeune manager.

Enfin, nous sommes membre de la Fédération Sud Finance, qui est une association d’une dizaine de groupes de finance de Grandes Ecoles de Commerce et d’ingénieurs, ce qui permet des échanges fructueux entre étudiants avec des profils très divers.

Quels sont les objectifs de l’association ?

Nos objectifs sont donc de permettre de débattre de différents thèmes lors de nos réunions et nos débats. D’autre part nous souhaitons partager notre passion en apportant notre aide aux étudiants qui sont effrayés par la dimension technique et quantitative de cette discipline, qui paraît trop souvent inaccessible, notamment pour les élèves ayant un profil « littéraire ». Nos objectifs sont d’accroitre le nombre des d’étudiants impliqués dans l’association et de développer progressivement des projets plus ambitieux.

Combien d’étudiants y participent ? Et quels sont leurs profils ?

Notre bureau est composé d’Audrey qui est la vice présidente, Cyril le secrétaire, ils sont tous les deux en 1ere année à l’école (L3). Le trésorier, Filippo est un étudiant Italien en finance, en programme Erasmus dans notre école cette année.

Sa présence au sein de l’association est très intéressante, cas nous sommes amenés à échanger sur les différentes approches de l’enseignement de la finance en France et Italie. Pour ma part je suis étudiante en 2e année à l’école (M1), actuellement en alternance au sein de Schneider Electric dans le service finance.

Participer au développement de CAC34 est très enrichissante, elle me permet une ouverture originale au monde de la finance et de travailler sur des projets qui me passionnent.

Nous avons une dizaine de membres actifs, très impliqués dans chacun de nos projets. Ils sont étudiants dans les différents programmes du Groupe Sup de Co Montpellier Business School en L3, M1 et en programme Bachelor. La richesse de toute association réside avant tout dans l’humain et de ce point de vue la dynamique de CAC34 est liée à sa capacité de réunir un groupe particulièrement passionné et impliqué.

Outre les membres, de nombreux élèves de l’école participent également à nos projets et événements, comme un jeu boursier, le salon de la finance, ainsi que diverses conférences.

Quels sont les ateliers et manifestations que vous organisez ?

Nous organisons des conférences sur la bourse. Ainsi, des initiations à la bourse permettent de donner les bases du fonctionnement des marchés financiers aux étudiants. Des débats et analyses des marchés plus pointus sont également organisés afin d’approfondir ses connaissances et d’échanger avec des professionnels.

Avec la Fédération Sud Finance nous avons organisé un jeu boursier. Il s’agit d’un concours qui permet d’investir virtuellement sur le marché financier sur une période donnée. Les débutants se confrontent ainsi le fonctionnement de la bourse. Pour ceux qui sont déjà familiers du trading, ce jeu est un moyen de tester diverses stratégies et de s’interroger sur leur pertinence et leur performance dans un contexte donné.

Le jeu permet également de sensibiliser les participants à la nécessité d’une bonne gestion du risque pour protéger leur capital, selon leurs objectifs. Cela permet enfin de mesurer l’impact de la psychologie de chacun sur ses décisions de trading, dimension dont l’importance est cruciale lorsque les investissements sont réalisés avec des montants réels et qui parfois n’est pas véritablement apparente dans les jeux avec des montants fictifs.

Un des événements phare de cette année sera le salon de la finance à Marseille en mars organisé également avec la Fédération. Lors de cet événement, les étudiants pourront assister à des conférences, rencontrer des professionnels, ainsi que se rendre aux stands des entreprises présentes, notamment pour préciser leur projet professionnel et établir des contacts.

Nous avons également de nombreux projets, comme celui de monter un club d’investissement. Nous visons également la mise en place d’un tutorat pour aider les étudiants en difficultés : il est important de s’entraider et à Sup de Co Montpellier Business School c’est une valeur forte.

Le partage et l’esprit d’équipe font également partie des valeurs que notre association véhicule, loin du cliché du trader égoïste. Il est important de soutenir nos camarades qui sont parfois perdus entre les formules complexes, les chiffres et la logique financière. Cela permet souvent de progresser soi-même pour faire face à des questions parfois déroutantes.

Est-ce que vous avez développé des relations avec les entreprises ?

Nous sommes en partenariat avec la Société Générale. Cette entreprise s’implique dans le financement et l’organisation matérielle de plusieurs de nos projets: nous sommes donc très reconnaissants pour son aide précieuse et espérons approfondir ce lien dans les prochaines années.

Dans le contexte actuel, la finance reste toujours attractive pour les étudiants ?

Parmi les étudiants une proportion importante est peu désireuse de poursuivre dans la finance vue comme trop quantitative voire immorale; pour d’autres cela reste la voie royale pour occuper des postes à responsabilités dans des entreprises. Les chiffres et la logique financière restent une source d’intérêt et de motivation pour beaucoup d’étudiants ; pour d’autres les critères d’attraits sont principalement les salaires et les possibilités de carrières à l’étranger qu’octroient ces métiers.

Le contexte actuel impose aux entreprises un niveau de vigilance accru dans l’élaboration de leur stratégie financière. Les directions financières ont donc un besoin de recrutement dans ces métiers, malgré les difficultés conjoncturelles actuelles. La possibilité d’étudier sous le régime de l’apprentissage est un argument de recrutement.

En effet, les banques et les directions financières d’entreprise sont d’importantes pourvoyeuses de contrats d’apprentissage pour Sup de Co Montpellier Business School. Cela leur permet de travailler avec de futurs diplômés Bac +5 d’une grande école de commerce, opérationnels et conscients des enjeux des entreprises, ainsi que de les former selon leurs attentes.

Quels sont les métiers de la finance populaire en ce moment au sein de l’association ?

La finance d’entreprise représente une des cibles professionnelle des étudiants, passionnés par le financement d’entreprise, la gestion de trésorerie et l’optimisation financière. Ils souhaitent souvent s’orienter vers les métiers du conseil et de l’audit. Les métiers de la gestion du risque, suite à la crise, suscitent un grand intérêt désormais pour les étudiants.

Les métiers de la finance de marché attirent également les étudiants, l’achat /vente d’actions et autres produits financiers sur les marchés, sont particulièrement attractifs malgré le contexte actuel. Les métiers comme le contrôle de gestion, l’expertise comptable, qui sont des métiers au croisement de la finance et de la comptabilité, sont souvent une vocation pour des étudiants qui ont un projet de carrière bien établi.

Est-ce que les étudiants rencontrent des difficultés particulières pour trouver des stages ou premier emploi en finance ?

Face à la crise les entreprises cherchent d’autant plus à mieux gérer leur trésorerie et rationaliser leurs coûts. La demande reste donc forte pour les étudiants dans les métiers de la finance, même si le contexte de crise pèse forcément sur les recrutements. Les jeunes diplômés ont un regard neuf et une forte capacité d’adaptation. De plus, un diplômé Sup de Co Montpellier Business School est reconnu sur le marché du travail en finance, notamment dans les directions financières et le retail banking.

Les métiers de la finance sont considérés comme techniques, exigeants et demandent une certaine rigueur. Les expériences professionnelles obtenues lors de stages ou contrats en alternance, permettent aux étudiants de développer des compétences qui sont appréciés et valorisés par les entreprises.

Pour conclure, je souhaite vous remercier pour cette opportunité de présenter notre association. Tous mes remerciements également à toute l’équipe du Groupe Sup de Co Montpellier Business School pour leur appui, particulièrement Sophie Fournials pour son aide et le professeur David Roubaud pour sa disponibilité. Je remercie également chaleureusement nos entreprises partenaires pour leur soutien, ainsi que tous les membres de l’association pour leur implication.