Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Humanis : Directeur de la gouvernance institutionnelle

Monsieur Guillaume Ancel est nommé directeur de la gouvernance institutionnelle du groupe Humanis, à compter de juillet 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Jean-Pierre Menanteau, directeur général.

Il est en charge de la modernisation des méthodes, des processus et des outils supports de la gouvernance institutionnelle du groupe Humanis pour les porter au niveau des meilleures pratiques de place dans un souci d’efficacité et de simplification, dans le triple contexte exigeant de la modernisation de la gouvernance des groupes de protection sociale, de Solvency II et des réflexions générales sur la gouvernance qu’inspire la crise financière, qui a démarré en 2007-2008.

Il travaillera en étroite liaison avec la présidence paritaire et le conseil d’administration de l’Association sommitale qui ont la charge de veiller à la qualité de la gouvernance au sein du groupe Humanis. Il sera secondé par Monsieur Alain Viquerat.

Il participera aux travaux du comité exécutif dont les modalités de fonctionnement ont été revues en profondeur depuis le 8 avril 2013.

Guillaume Ancel, 47 ans, diplômé du Royal Defence College de Bruxelles sur le modèle européen de la qualité du management (EFQM, 2001), master de finances et gestion de l’université Lyon-II Lumière en management socio-économique (2000), Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2012 : SNCF, directeur régional Champagne-Ardennes.

* 2008-2010 : SNCF, directeur des lignes Transilien de Paris Saint-Lazare.

* 2005-2008 : SNCF, directeur de cabinet du directeur régional Rhône-Alpes.

* NC-2005 : Armée de terre, officier au sein de différentes unités opérationnelles (au Cambodge, au Rwanda et en ex-Yougoslavie).

SNCF : Directeur financier de la branche Matériel

Monsieur Xavier Roche est nommé directeur financier de la branche Matériel de SNCF, à ce poste depuis juin 2013.

Xavier Roche, 48 ans, auditeur de la 57ème session nationale de l’IHEDN (2005), magistrat à la Cour des comptes, école du commissariat de l’air (1990), maîtrise de droit privé de l’université d’Auvergne (1988), a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : RFF, directeur financier, adjoint au directeur général adjoint finances et achats.

* 2009-2012 : Réseau ferré de France (RFF), directeur de l’audit et des risques.

* 2008-2009 : Ministère du Logement et de la Ville, conseiller auprès du ministre.

* 2006-2009 : Alstom Transport, directeur de l’audit projets.

* 2000-2006 : Cour des comptes, conseiller référendaire.

* 1988-2000 : Ministère de la Défense, commissaire de l’air.

5 sur 5 : Directeur administratif et financier

Monsieur Luc Avedissian est promu directeur administratif et financier de 5 sur 5, à ce poste depuis juin 2013, en remplacement de Madame Valérie Dulhost.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Didier Flavenot, président.

Luc Avedissian, DESS de finance (1994) et maîtrise de sciences économiques (1993) de l’université Aix-Marseille, a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2013 : SFR, responsable contrôle de gestion réseau Mobile.

* 2005-2008 : SFR, responsable contrôle de gestion région Ile-de-France.

* 2003-2005 : Bouygues Telecom, responsable contrôle de gestion Direction Entreprise.

* 2000-2003 : Bouygues Telecom, responsable contrôle de gestion régional.

* 1996-2000 : Bouygues Telecom, contrôleur de gestion.

Centre hospitalier de Douai : Directeur des services financiers

Madame Agnès Schreiner est nommée directeur des services financiers du Centre hospitalier de Douai, à ce poste depuis juin 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Renaud Dogimont, directeur général.

Agnès Schreiner était précédemment directeur des finances au centre hospitalier de Selestat.

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« Les M2 visent à former des cadres de haut niveau souhaitant réaliser une carrière en France comme à l’international », Marc Bollecker, Responsable des M2 Contrôle de Gestion & Audit, Univ. de Mulhouse et Contrôle de Gestion, Univ. de Strasbourg, 2013

Est-ce que vous pouvez nous présenter les Masters Contrôle de Gestion dont vous êtes responsable ?

Le Master Contrôle de Gestion et Audit de l’Université de Haute Alsace (Mulhouse) a été créé en 2005 dans le cadre de la réforme LMD. Cette création a correspondu à un besoin des partenaires (entreprises) de l’Université de pouvoir recruter des cadres pour leurs services financiers et de contrôle de gestion principalement situés dans le sud de l’Alsace, la Suisse et la Franche-Comté.

Le Master Contrôle de gestion de l’Ecole de Management de l’Université de Strasbourg a été créé en 2009 en réponse à une forte demande de la part d’étudiants et d’organisations situées principalement dans le nord de l’Alsace et en Lorraine.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous allons accueillir à la rentrée 2013 la 9ème promotion du Master Contrôle de Gestion et Audit de l’Université de Haute Alsace et la 5ème du Master Contrôle de gestion de l’Université de Strasbourg.

Quel est l’objectif de ces formations ?

La crise actuelle conduit les entreprises de tous secteurs et les organisations publiques à recruter des cadres spécialistes dans ce domaine. La recherche de compétitivité, l’optimisation des performances opérationnelles, la réduction des coûts, l’amélioration de la performance sociale, et la diminution des financements suscitent des besoins importants de spécialistes du contrôle de gestion.

Le Master 2 Contrôle de Gestion et Audit de Mulhouse tout comme celui de Strasbourg visent à former des cadres de haut niveau souhaitant réaliser une carrière en France comme à l’international grâce à des compétences élevées en contrôle de gestion, en comptabilité, en audit, en système d’information et en langues.

Quels sont les points forts du programme ?

Pour les deux formations, les enseignements visent à traiter la diversité des situations que peuvent rencontrer les futurs contrôleurs de gestion. Ces derniers peuvent trouver des débouchés dans les entreprises industrielles, de service, françaises ou internationales, dans les organisations publiques (université, hôpitaux, collectivités territoriales…), dans les associations.

Par ailleurs, la proximité de la Suisse et de l’Allemagne (pour le Master de Mulhouse), du Luxembourg et de l’Allemagne (pour le Master de Strasbourg) suppose le caractère transfrontalier de ces formations. Dès lors est-il nécessaire de dispenser des cours particulièrement contextualisés.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants qui intègrent les M2 Contrôle de gestion disposent de bonnes connaissances techniques (comptabilité financière, comptabilité de gestion, management, système d’information). Ils proviennent de différentes universités françaises, après l’obtention d’un M1 Management ou Sciences de gestion et après avoir suivi soit une filière technologique (DUT GEA, BTS CGO) soit une filière plus générale (Licence Sciences de gestion, Licence économie).

Comment est composé le corps enseignants ?

L’équipe pédagogique est composée pour les deux formations de professionnels en activité (contrôleurs de gestion, responsables du contrôle de gestion, experts-comptable…) et d’universitaires français spécialisés en contrôle de gestion.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Compte tenu de l’ancienneté de ces deux formations, non seulement de nombreuses entreprises mais aussi des organisations publiques et des associations sont devenues des partenaires fiables. Elles recrutent chaque année des apprentis et/ou des stagiaires et, bien entendu, des diplômés de ces formations. Par ailleurs, les relations tissées avec elles depuis plusieurs années nous permettent de recruter des intervenants.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Ils deviennent majoritairement contrôleur de gestion puis, à long terme, responsable du contrôle ou directeur administratif et financier. Certains de nos anciens s’orientent vers des directions opérationnelles après avoir évolué pendant une dizaine d’années dans le contrôle.

A titre d’exemple, vous trouverez quelques témoignages d’anciens sur le site du Master de Mulhouse : Cliquez ici !

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Absolument, les deux formations accueillent des étudiants en reprise d’études. Pour ceux qui ne sont pas titulaires d’un Bac +4 et qui ne disposent pas de plusieurs années pour suivre des études, ils ont la possibilité de présenter à un jury un dossier de validation des acquis professionnels leur permettant d’accéder à la formation. Pour les candidats titulaires d’un Bac +4, ils sont recrutés comme les étudiants en formation initiale.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Des réunions pédagogiques nous permettent de recueillir l’avis de l’ensemble des intervenants. Par ailleurs les enseignements font l’objet d’une évaluation annuelle par les étudiants. Enfin, les visites des stagiaires et des apprentis sont l’occasion de recueillir l’avis des praticiens dans les entreprises.


Marc BOLLECKER est Professeur des Universités en Sciences de gestion à l’Université de Haute Alsace. Il dirige le Master Contrôle de Gestion et Audit de cette Université (Faculté des Sciences Economiques Sociales et juridiques de Mulhouse) et le Master Contrôle de gestion de l’Ecole de Management de l’Université de Strasbourg. Il est l’auteur d’un ouvrage sur les contrôleurs de gestion (paru en 2003 chez L’Harmattan – Les contrôleurs de gestion. L’histoire et les conditions d’exercice de la profession) et de nombreux articles spécialisés en contrôle de gestion publiés dans des revues académiques.
Pour une visite de son blog

Carrière à suive : Portrait de Jean-Michel Maroslavac, Directeur fiscal, Dalkia

Des chiffres à donner le vertige : 400 filiales, implantées dans 35 pays et 9 milliards d’euros de CA. C’est l’univers quotidien de Jean-Michel Maroslavac, Directeur fiscal de Dalkia, filiale des services énergétiques des groupes Veolia et EDF.

Jean-Michel Maroslavac a démarré sa carrière en tant qu’avocat fiscaliste au sein de plusieurs cabinets de renom. Il aurait pu patiemment attendre de devenir associé mais une opportunité se présente en 2002 et il rejoindra le groupe Veolia dont il deviendra , 7 ans plus tard, le directeur fiscal de sa filiale Energie, Dalkia.

Pour Jean-Michel Maroslavac, un fiscaliste doit à la fois être un bon technicien mais aussi avoir un sens relationnel développé.

Est-ce que vous pouvez nous présenter votre métier ?

En tant que Directeur fiscal de Dalkia, filiale des services énergétiques des groupes Veolia et EDF, j’ai en charge au niveau mondial la gestion de la fiscalité du groupe dans toutes ses composantes : cela comprend classiquement la sécurisation de la charge d’impôt du groupe, la gestion des contrôles et contentieux fiscaux, la dimension conseil opérationnel aux filiales ou auprès des Directions générale et financière, les aspects de reporting et d’analyse du taux effectif d’imposition ainsi que l’assistance lors des opérations de fusion ou d’acquisition qui ne manquent pas dans un groupe tel que Dalkia.

Pour toutes ces missions, nous sommes une équipe de 6 fiscalistes « corporate », ce qui est plutôt dans la moyenne au regard de notre chiffre d’affaires de 9 milliards d’euros. Il faut compter en général 1 fiscaliste pour gérer 1 à 1,5 milliard de CA. Nous nous reposons également sur un réseau de fiscalistes étrangers dans nos principaux pays d’implantation comme la Pologne, la République Tchèque, les Etats-Unis ou encore plus récemment la Chine.

Est-ce que vous aviez étudié la fiscalité à l’université ?

Oui – Après une double maîtrise de droit des affaires et de droit fiscal et un Master 2 en fiscalité, j’ai enchaîné avec l’Ecole du Barreau de Paris. J’ai prêté serment en 1998. En fait, je n’avais pas de plan de carrière très précis. C’est finalement assez classique de démarrer par une carrière d’avocat puis de s’orienter vers le monde de l’entreprise.

Quels souvenirs de vos années en cabinet d’avocats ?

Excellents – Au sein des cabinets où j’ai pratiqué, j’ai été associé à la gestion de grands comptes clients. Vous apprenez alors à structurer votre travail et à délivrer une prestation de service de qualité tout en respectant des délais. Vous faites l’apprentissage de travailler en équipe. L’avantage de commencer sa carrière au sein de gros cabinets est qu’ils ne sont pas avares en formations. Vous renforcez vos compétences et pouvez acquérir une bonne technicité, ce qui est une exigence forte de notre métier.

Vous développez un bon sens du service et du relationnel, indispensable par la suite pour disposer de responsabilités et devenir éventuellement directeur fiscal. Je suis resté 5 ans en cabinet pour valider cette expérience mais, à la longue, on peut avoir une certaine frustration en n’étant associé ponctuellement qu’à un processus de décision partiel. L’alternative naturelle est alors de « basculer » vers le monde de l’entreprise sauf à disposer de l’appétence pour le développement commercial dans la perspective d’une association.

Comment est venue cette opportunité chez Veolia ?

En 2002, Vivendi Environnement, ex-Veolia, venait d’être coté en bourse et se séparait de son actionnaire de référence, Vivendi Universal. La nouvelle holding reconstituait une équipe financière. J’ai été chassé. Je n’étais pas dans une optique de recherche à cette époque mais c’était le bon moment de se poser la question. Il s’agissait de reconstruire la fiscalité de la holding Veolia. Le travail ne manquait pas et promettait d’être passionnant.

Est-ce que votre quotidien a été très différent chez Veolia ?

Oui, différent et très intéressant. Il y a avait une ambiance de start-up et j’ai particulièrement apprécié mon fort degré d’autonomie par rapport au travail hiérarchisé en cabinet. A l’époque, le directeur fiscal m’a laissé très libre. J’ai pu être confronté à toutes les palettes de la fonction du fiscaliste de holding. J’y suis resté presque 4 ans.

Au-delà de la gestion de la juste charge de l’impôt, vous traitez de la fiscalité financière très spécifique au métier d’une holding notamment au niveau de la TVA, des problématiques fiscales sur les produits financiers ou en matière de prix de transferts. Après ces 4 ans, j’ai souhaité renouer avec des problématiques de fiscalité plus opérationnelle. J’ai donc rejoint Dalkia. Sur cette fonction, je suis vraiment au cœur d’un métier technique passionnant. Nous sommes notamment en support lors des opérations de croissance interne et la fiscalité des contrats mais aussi lors de toutes les opérations de croissance externe et la fiscalité des fusions-acquisitions. Nous faisons également beaucoup de cessions, facette très différente mais souvent oubliée du « M&A » .

Quels sont les aspects du métier de fiscaliste que vous appréciez en particulier ?

Le caractère divers de ses missions : l’apparition régulière de nouvelles normes et les modifications législatives incessantes obligent à assurer la diffusion de l’information et le déploiement de nouvelles procédures fiscales. On pourrait regretter une certaine « procédurisation » du métier. Mais, bien au contraire, cela constitue un élément d’enrichissement de la diversité de notre métier. Le profil des clients internes, opérationnels, directeurs/responsables comptables et financiers est un autre élément de la diversité de notre métier. Il faut savoir être concret, adapter la technicité de ses conseils au profil de chacun.

Je suis également conseil de la DG sur des dossiers stratégiques comme les acquisitions, la politique de dividende ou la refacturation des frais de siège….Tous les aspects liés au reporting des risques, au niveau adéquat de provisions et à l’analyse du taux effectif d’imposition de la société font de nous des partenaires de la communication financière. Le métier est un vrai pivot entre l’opérationnel et la DG.

Est-ce que vous avez des conseils de gestion de carrière ?

Je conseille vraiment d’avoir une double formation en école de commerce et en école d’avocat pour compléter une formation universitaire théorique. C’est un vrai plus. Il est indispensable d’être bon technicien et de savoir gérer son relationnel. Il y a 2 profils de fiscalistes : les fiscalistes focalisant sur leur expertise et les fiscalistes souhaitant évoluer vers des postes de management. Il ne faut pas être timide. Etre curieux et polyvalent, maîtriser son activité opérationnelle, aimer travailler avec les autres interlocuteurs de l’entreprise que sont notamment les juristes, les comptables et les consolideurs…..sont des qualités indispensables.

Pas de regret de votre carrière d’avocats ?

Non aucun regret pour le moment. Si j’étais devenu associé en cabinet, j’aurais eu plus de contraintes administratives et commerciales. Il faudrait justifier ma rentabilité et donc supporter une pression commerciale forte. En entreprise, la pression s’exerce différemment. Je dois démontrer que je ne suis pas un centre de coûts et que mes préconisations peuvent générer des économies d’impôts notamment cash ou assurer une meilleure maîtrise des risques fiscaux du groupe.

« Donner à des non-gestionnaires une formation leur permettant de manager la performance d’une entreprise », Christopher HOSSFELD, Directeur Scientifique du MS Management de la performance opérationnelle et financière, l’ESCP Europe

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Mastère Spécialisé Management de la performance opérationnelle et financière ?

Il a été créé en 1996 après avoir constaté une forte demande des entreprises pour des contrôleurs de gestion.

Depuis nous avons élargi cette mission pour procurer à nos participants une double compétence: après une formation initiale non-gestionnaire (ingénieur), à l’issue de ce Mastère Spécialisé ils auront une compétence managériale pour mesurer et piloter la performance d’une entreprise.

Combien avez vous de promotions ?

Nous avons 17 promotuions.

Quel est l’objectif de la formation ?

Donner à des non-gestionnaires une formation leur permettant de manager la performance d’une entreprise, d’une activité, d’un service, d’une business unit grâce à leur double compétence.

Quels sont les points forts du programme ?

Une vision transversale de l’entreprise où toutes les fonctions sont abordées sous l’angle du management de la performance.

Un corps professoral constitué d’environ 60% de professeurs d’ESCP Europe et d’environ 40% de professionnels. Ces derniers sont experts et travaillent dans le domaine qu’ils enseignent; parmi eux on trouve un certain nombre d’anciens du programme.

Une pédagogie variée: cours classiques, études de cas, projets individuels et de groupes …

Environ 30% des cours se font en anglais.

Quels sont les profils des étudiants ?

Ce sont principalement des non-gestionnaires, notamment des ingénieurs, mais parfois aussi des gestionnaires qui avaient auparavant une spécialisation autre que « les chiffres » (informatique, marketing). En moyenne, un quart des étudiants sont des étrangers.

Comment est composé le corps enseignants ?

Environ 60% de professeurs d’ESCP Europe et d’environ 40% de professionnels.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons des relations étroites pendant la période de cours de la formation (interventions de professionnels) mais aussi par rapport à la mission professionnelle qui est un élément important de ce programme.

Nous avons des collaborations pour aider aux étudiants de bien définir leur projet professionnel et de trouver la mission qui leur plait (simulations d’entretiens, atelier CV, réunions sur des métiers …) et des collaborations pour proposer des missions (envoi ciblé des CV, rencontres …).

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Environ un tiers travaille ou à évolué (Directeur Financier) à partir du contrôle de gestion, un tiers dans l’audit (grands cabinets d’audit; audit interne Accor) et le conseil (consultant senior chez Bain ou McKinsey; création d’entreprise de conseil en optimisation des coûts) et un tiers dans des fonctions très diverses (marketing, RH) avec néanmoins une prépondérance pour le secteur financier (banque et assurance; ingénierie financière, gestion de risques).

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

Le programme évolue en fonction du marché de travail et des nouveautés académiques. Nous échangeons avec les entreprises et les anciens pour suivre l’actualité et les évolutions du monde professionnel et adaptons si nécessaire le programme. Les professeurs intègrent dans leurs cours également les derniers résultats de recherche dans leur domaine pour former des participants qui pourraient faire des propositions de pratiques et connaissances nouvelles aux entreprises.


Christopher HOSSFELD est Directeur Scientifique du Master Spécialisé « Management de la performance opérationnelle et financière » à ESCP Europe.

Après avoir fait ses études et son doctorat en Allemagne, il est depuis 2001 Professeur Associé au département Financial Reporting and Audit.

Ses domaines d’expertise sont l’information financière (internationale) ainsi que l’information financière et la réglementation bancaire. Il enseigne ces sujets dans les différents programmes de l’école : Master, Master Spécialisé, MBA et Formation permanente.

Ses recherches portent notamment sur les aspects d’harmonisation internationale de l’information financière et se manifestent dans de nombreuses publications dans des revues spécialisées.

Il est également auteur ou co-auteur de plusieurs ouvrages dans les domaines précités.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

AT Kearney France : Vice-président finance groupe

Madame Christine Laurens est promue vice-président finance groupe d’AT Kearney France, à ce poste depuis janvier 2013.

Elle est ainsi en charge de la finance opérationnelle du cabinet au niveau mondial.

Christine Laurens, 42 ans, expert-comptable (2001), HEC (1994), CEMS (1994), a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2013 : AT Kearney, directeur financier EMEA.

* 2002-2008 : AT Kearney, directeur financier Europe du Sud-Ouest.

* 2001-2002 : Keyrus, directeur général adjoint finance.

* 1999-2001 : Agency.com, directeur financier, puis directeur général.

* 1994-1998 : Début de carrière comme directeur de mission, puis manager chez Ernst&Young Audit.

DC Advisory : Directeur au sein de l’équipe Exécution M&A

Monsieur Louis Vercken est promu directeur au sein de l’équipe Exécution M&A de DC Advisory, à ce poste depuis mai 2013.

Il est sous la responsabilité conjointe de Monsieur David Benin et de Monsieur Eric Hamou, associés gérants, co-heads M&A.

Louis Vercken, 32 ans, DESS de finance d’entreprise et d’ingénierie financière de l’université Paris-Dauphine (2003), a réalisé le parcours suivant :

* 2004-2013 : DC Advisory (Close Brothers jusqu’en 2010), successivement chargé d’affaires, analyste et directeur adjoint au sein de l’équipe Exécution M&A.

* NC-2004 : En poste dans le secteur des fusions-acquisitions chez Lazard.

Institut océanographique – Fondation Albert Ier : Directeur administratif et financier et des ressources humaines

Madame Alexia Tye est nommée directeur administratif et financier et des ressources humaines de l’Institut océanographique – Fondation Albert Ier, à ce poste depuis février 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Robert Calcagno, directeur général.

Elle est ainsi en charge de la direction financière, du secrétariat général, de la stratégie et des partenariats. Elle est membre du comité de direction.

Alexia Tye, master en mathématiques de l’university of Oxford (1989), DEA stratégie commerciale de l’université Paris-Dauphine (1986), a réalisé le parcours suivant :

* 2001-2012 : AddVenture, directeur, conseil en capital investissement et gestion de portefeuille.

* 1999-2000 : Egis (groupe Caisse des dépôts), directeur de projets.

* 1996-1999 : GIC (fonds souverain de l’état singapourien), senior vice président.

* 1989-1996 : Barclays Capital (à Hong Kong), director.

ICN Business School : Directeur des ressources

Madame Céline Munier est nommée directeur des ressources d’ICN Business School, à ce poste depuis mai 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Jérôme Caby, directeur général.

Elle est chargée d’accompagner la mise en oeuvre du plan de développement stratégique de l’école, à la tête des services Comptabilité, Contrôle de gestion, Ressources humaines, Logistique et Informatique.

Elle succède à Monsieur Bernard Lebrun qui a fait valoir ses droits à la retraite.

Elle est membre du comité exécutif.

Céline Munier, ICN Business School (1998), DJCE de la faculté de droit de Nancy, a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2013 : Beryl (groupe Vivarte), directeur administratif et financier.

* 2003-2008 : 3E International, responsable administratif et financier.

* Début de carrière chez KPMG Entreprises où elle a assuré des fonctions d’audit et d’expertise comptable.

Grant Thornton : Responsable de la ligne de services Business Risk Services / Audit IT

Monsieur Jean de Laforcade est promu responsable de la ligne de services Business Risk Services / Audit IT de Grant Thornton, à ce poste depuis juin 2013.

La ligne de services Business Risk Services / Audit IT de Grant Thornton est rattachée au métier Audit du groupe, qui comprend également les lignes de services Valuation Services, Financial Services et Audit.

Jean de Laforcade, 40 ans, Certified in Risk and Information Systems Control (CRISC, 2010), Certified Information System Auditor (CISA, 2001), DESS en informatique de gestion (1996) et maîtrise des sciences et techniques comptables et financières (1995) de l’université Paris Dauphine, a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2013 : Grant Thornton, senior manager, responsable audit système d’information.

* 2007-2012 : PricewaterhouseCoopers, senior manager.

* 2005-2007 : Alcatel-Lucent, auditeur interne.

* 2000-2004 : Ernst & Young, manager.

* 1999-2000 : Mazars Group, auditeur senior.

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« Les étudiants acquièrent les mécanismes et outils juridiques utiles en entreprise pour identifier les situations critiques », Marie-Hélène Broihanne, Responsable du Master Finance – Gestion Juridique et Financière, Université de Strasbourg

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Finance – Gestion Juridique et Financière ?

Le Master mention Finance, spécialité Gestion Juridique et Financière a été créé lors de la mise en place à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg (Université de Strasbourg aujourd’hui) de la réforme LMD, en particulier dans la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, en septembre 2006.

La formation a pour préoccupation centrale de doter les étudiants d’une compétence plurielle et transversale en droit et en gestion. La pluridisciplinarité est un atout décisif pour intégrer des cabinets d’audit, des établissements financiers ou encore des groupes industriels d’envergure nationale ou mondiale.

La formation permet d’envisager l’exercice de métiers variés : expert-comptable, contrôleur de gestion, conseil en organisation et gestion de patrimoine, cadre administratif et financier, chargé de clientèle bancaire, analyste-crédit. En parallèle, les étudiants peuvent préparer les épreuves de synthèse du DSCG.

Combien avez-vous de promotions ?

Le Master mention Finance, spécialité Gestion Juridique et Financière a accueilli sa 7ème promotion pour l’année universitaire 2012-2013.

Quel est l’objectif de la formation ?

Cette formation offre des enseignements de disciplines fondamentales et de techniques permettant d’accéder aux métiers de la comptabilité, de la finance d’entreprise et de l’audit. L’étude des dimensions financière, juridique, comptable et d’audit permettra aux étudiants d’appréhender les différentes facettes de l’entreprise. Au-delà de la maîtrise technique de ces outils, les étudiants seront à même de les combiner pour servir une vision stratégique de l’entreprise et aider la direction générale dans sa prise de décision.

La spécialité n’a pas l’objectif de délivrer une formation en recherche.

Quels sont les points forts du programme ?

La formation développe une double compétence : dotés de connaissances solides en finance d’entreprise et de marché, en comptabilité et en audit, les étudiants acquièrent les mécanismes et outils juridiques utiles en entreprise pour identifier les situations critiques et mettre en œuvre une démarche de prévention de tous les risques (risques financiers mais aussi risques contractuels et commerciaux).

La poursuite d’études peut être réalisée dans le cadre de l‘accord conclu au sein de l’Institut de Finance de Strasbourg qui laisse la possibilité aux étudiants diplômés du M2 GJF d’intégrer un M2 de droit des affaires (admission sur dossier) et d’obtenir un double diplôme.

Il faut également noter que le contenu de la formation a permis à certains étudiants, en particulier ceux qui ont eu un emploi dans un cabinet d’audit à l’issue de leur M2 GJF, d’obtenir la validation de la totalité des épreuves du DSCG (en candidats libres).

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants inscrits dans ce master sont majoritairement issus de la Licence Economie et Gestion de notre Faculté. En M2, ils sont également issus de première année de masters généralistes (AES par exemple) ou en droit des affaires.

Comment est composé le corps enseignants ?

En M1, les cours sont majoritairement réalisés par des professeurs d’Université en finance, tous chercheurs dans le Laboratoire de Rechercher en Gestion et en Economie de Strasbourg. En M2, le corps enseignant est plus représenté par des professionnels (auditeurs, avocats d’affaires, trésorier, expert-comptable, commissaires aux comptes, inspecteur des impôts, directeur financier).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le M2 GJF entretient d’excellentes relations avec les entreprises de par la qualité du réseau construit progressivement autour des emplois obtenus par les étudiants des promotions précédentes. Le bassin local de recrutement des étudiants dans les domaines de la finance, de l’audit et du droit est en effet large. Le site de l’association des anciens étudiants (www.cifijus.com) contribue en outre à des échanges afin d’aider les étudiants à développer des réseaux professionnels afin de dynamiser l’accès au second emploi et aux emplois ultérieurs.

Le recrutement des étudiants a, la plupart du temps, lieu à la fin de leur stage. L’UE Insertion professionnelle rassemble des ateliers de présentation sectorielle assurés par des professionnels et des anciens diplômés de la spécialité : présentation des métiers, des compétences requises et des débouchés. Ces ateliers aident donc les étudiants à accéder à des opportunités de réaliser un stage de qualité.

Le stage de 4 mois minimum (6 mois au maximum) consiste en une mission d’étude en cabinet conseil, dans un établissement financier ou dans un département financier d’une entreprise. L’objectif du mémoire de stage est d’amener l’étudiant à développer une véritable problématique académique (exigences méthodologiques stipulées dans une charte remise aux étudiants ainsi qu’aux tuteurs).

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

L’enquête menée en 2010 auprès des « anciens » diplômés de M2 des promotions 2006 à 2008 a permis (taux de retour de 1/3) d’identifier les secteurs et les noms des recruteurs : domaine bancaire (BNP, CA Alsace, Société Générale Bank & Trust Luxembourg…), cabinets d’audit et de conseils (Mazars, KPMG, Alter Domus, BDO,…), entreprises (Groupe Hess, Triumph International SA, Heppner,…).

Les intitulés exacts des postes occupés sont les suivants : Directeur Administratif et Financier, Contrôleur de gestion, Auditeur junior, Conseiller de clientèle professionnelle, Analyste crédit, Assistant trésorerie, gérant de patrimoine.

En termes de salaire de départ (montants annuels bruts moyens) nos étudiants obtiennent des postes rémunérés dans la fourchette de 30 à 35K€ bruts annuels.

Quelques étudiants sont en poursuite d’études à l’étranger ou dans le cadre de l’IFS dans un Master de droit des affaires à Strasbourg.

Voici deux témoignages d’étudiants diplômés en 2012.

« Après une licence d’éco-gestion, et un master 1 Finance, j’ai effectué un master 2 en Gestion Juridique et Financière à l’Université de Strasbourg en 2011-2012 que j’ai validé par un stage au sein du Siège national de Lidl France. Le stage s’est bien passé et a débouché sur un contrat de contrôleur de gestion.
Etant donné le contexte économique actuel et l’état du marché de travail je suis extrêmement satisfait d’avoir pu enchainer mes études et la vie professionnelle sans connaitre d’inactivité.
Selon moi, l’enseignement dispensé tout au long de mon parcours et principalement en Master m’a donné les clés pour m’insérer avec succès dans la vie active.
Au delà des connaissances théoriques que j’ai pu acquérir, j’ai pu développer aux contacts des nombreux intervenants, un esprit critique et une façon de penser l’économie qui, à mon arrivée dans l’entreprise, m’a permis de m’adapter rapidement. » – Yaniv Dahan

« Le Master 2 Finance parcours Gestion Juridique et Financière de la Faculté de Sciences économiques et de gestion de Strasbourg est un très bon diplôme pluridisciplinaire. Les enseignements dispensés par des professionnels de qualité font qu’ils sont en parfaite adéquation avec les différentes fonctions que l’on peut retrouver dans son travail.
Ce diplôme a été pour moi un réel tremplin dans la vie active puisqu’aujourd’hui je travaille dans une société en tant qu’adjointe du directeur administratif et financier. Mes fonctions consistent à tenir une comptabilité courante, à établir des états comptables, réaliser des tableaux de bord par activité, des déclarations fiscales et de m’occuper du volet social (établissement de fiches de paie, déclarations sociales…). C’est grâce au stage obligatoire du 2ème semestre et des compétences acquises lors de ce stage que j’ai réussi à convaincre et à être embauchée. » – Laurine Streicher

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

La spécialité est organisée en formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Une réunion tous les 3-4 ans avec les intervenants permet d’identifier les points qui sont redondants entre les cours, de réfléchir au positionnement du diplôme en fonction des attentes des entreprises (obtenus dans les enquêtes de l’APEC, les compte-rendu d’associations telles que l’AFTE et la DFCG et le témoignage d’entreprises ayant accueilli des stagiaires).

Les étudiants évaluent les cours et les intervenants chaque année.


Marie-Hélène Broihanne est Professeur de finance. Elle est responsable du M2 Gestion Juridique et Financière depuis 2008. Elle enseigne la finance d’entreprise, la finance comportementale et les techniques financières internationales. Elle a publié de nombreux articles et un ouvrage de finance comportementale et dirige des recherches dans le domaine de la décision dans le risque, notamment les choix de portefeuilles opérés par les gérants d’OPCVM.

« Les métiers du contrôle de gestion et de l’audit sont naturellement positionnés comme stratégiques dans l’entreprise », Daniel Sopel, Directeur du MBA Spécialisé Audit et Contrôle de Gestion, Pôle Universitaire Léonard de Vinci.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le MBA Spécialisé Audit et Contrôle de Gestion ?

Notre formation a été crée en 1992, elle existe donc depuis vingt ans. À la création l’intitulé de la formation était le 3e cycle contrôle de gestion Léonard de Vinci; en 2002 nous avons étoffé de façon significative la partie Audit et le 3e cycle est devenu le MBA spécialisé Audit et Contrôle de Gestion.

Dans un contexte où le pilotage d’une entreprise devient de plus en plus complexe, les métiers du contrôle de gestion et de l’audit sont donc naturellement positionnés comme stratégiques dans l’entreprise.

Les contrôleurs de gestion et les auditeurs internes, sont des interfaces entre la Direction générale et les différents services de l’entreprise. Les professionnels du contrôle de gestion et de l’audit doivent posséder en plus d’une expertise technique solide, de fortes capacités relationnelles et une aptitude à évoluer dans des contextes multiculturels. Notre formation répond à ces attentes.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous allons ouvrir en full time cette année la 20e promotion. Depuis cinq ans nous avons ouvert aussi un MBA audit et contrôle de gestion en part time.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de former non pas des « techniciens », mais des personnes capables de comprendre, d’analyser des situations complexes. C’est pour cela que nous avons réservé une place importante à la « stratégie » et à la « communication ».

Pour nous il s’agit de former de futurs managers capables : d’analyser, de refondre et d’optimiser les processus de pilotage, de mettre en place, de faire évoluer des systèmes d’information en fonction des besoins de l ‘activité, d’être l’interface entre la Direction Générale et les cadres opérationnels.

Quels sont les points forts du programme ?

Nos points forts résident d’abord dans le caractère « avant gardiste » de la formation, par l’introduction d’un cours sur le « risk management », d’un cours sur le « yield management », l’introduction d’une formation sur Business Object.

Ensuite, c’est aussi la place de l’Anglais dans notre formation qui est le point fort. Nous avons plusieurs modules en langue anglaise, nous avons aussi un cours d’anglais des affaires pendant toute la durée du cursus.

Puis autre point fort : la place accordée à l’outil informatique ; les outils mobilisés sont au plus proche de la réalité professionnelle du Contrôle de gestion et de l’Audit : apprentissage d’un ERP, de Business Object, de l’outil Excel, la plupart de nos cas nécessitent du reste l’utilisation d’Excel.

La grande diversité de nos intervenants est aussi un point majeur, cela permet de construire et d’enrichir les compétences professionnelles du futur Auditeur ou du futur contrôleur de gestion.

Le dernier point fort, est que nous avons aussi mis en place un suivi et un accompagnement de nos étudiants et stagiaires pour l’élaboration et la conduite de leur projet professionnel; cela à travers des ateliers de CV et de lettres de motivations, par l’apprentissage des techniques d’entretien sous forme de simulation d’entretien d’embauche, en français et en anglais.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les profils sont très variés, dans nos promotions nous avons des étudiants sortant d’école de commerce, des étudiants sortant d’école d’ingénieur, de l’université. Nous avons aussi des personnes ayant déjà une expérience professionnelle et qui veulent soit accéder à des postes à plus grande responsabilité, ou changer de métier.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est constitué d’enseignant de grandes écoles de commerce ou de l’université, de professionnels de l’audit, du contrôle de gestion, du risk management. Les professionnels sont majoritaires, notre MBA est une formation avant tout professionnalisante.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons une relation permanente avec les entreprises par les stages de nos étudiants, par l’intermédiaire de nos intervenants, mais aussi à travers le réseau de nos anciens ;
De plus nous avons signé depuis un an un partenariat avec la société SAP.

Nous sommes aussi en collaboration avec la société CAPGEMINI sur la formation aux ERP.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos anciens deviennent : contrôleur de gestion, auditeur interne dans de grands groupes, consultant dans des cabinets d’audit, consultant en système d’information.

Parmi nos anciens, nous avons un directeur général, des DAF, des responsables du contrôle de gestion, des Consultants dans des cabinets de conseil pour des projets de système d’information.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Notre formation est accessible soit en formation initiale, soit en formation continue.

On peut intégrer notre formation soit en Full time, 6 mois de formation au sein de l’ILV et de 6 mois de stage, soit en Part Time, cette formation dure 13 mois à raison de 3 jours de formation, plus des samedis matin. A l’issue du stage les étudiants ou stagiaires doivent remettre un mémoire, ou une thèse professionnelle pour les Part Time.

Ils devront soutenir ce mémoire ou cette thèse devant un jury de professionnels.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Notre comité pédagogique, composé de professionnels mais aussi d’enseignants chercheurs nous permets d’être à l’écoute des « nouveaux besoins » des entreprises. Nos « anciens » apportent aussi une grande contribution à l’évolution de nos programmes.


Daniel SOPEL, Directeur du MBA Spécialisé Audit et Contrôle de Gestion, est Agrégé d’économie et gestion, Professeur Consultant, HEC Executive Education, Conseiller éditorial aux Editions Hachette et effectue du Conseil en entreprise.

 » Le livre s’adresse en priorité aux directions générales et aux directions financières en charge d’anticiper et de gérer les crises économiques et financières « 

Rencontre avec David Brault, auteur de l’ouvrage « Gérer les crises financières dans les entreprises… Se préparer et anticiper ! », paru aux Editions de Boeck, Juin 2013.

Vous publiez un nouvel ouvrage sur la gestion de crise dans les entreprises. Tout n’a-t-il pas déjà été dit ou écrit sur la gestion de crise ? À qui s’adresse cet ouvrage ?

Le livre s’adresse en priorité aux directions générales et aux directions financières en charge d’anticiper et de gérer les crises économiques et financières.

La plupart d’entre eux ont déjà survécu aux différentes crises : crise financière en 2008/2009, économique ensuite puis la crise de l’Euro et celle des états souverains (2011/2012), etc.

La nouveauté de l’ouvrage c’est que les dirigeants d’entreprises doivent maintenant faire avec LES crises (au pluriel) c’est-à-dire travailler tous les jours à plus d’agilité pour pouvoir passer d’une crise à l’autre. Car on ne parle plus de crise mais de crises. Les crises s’enchaînent sous des formes diverses : crise de confiance, crise de management, crise de liquidité, crise de solvabilité, etc.

Le livre présente les facteurs clés et les différentes étapes à respecter qui permettent de franchir les écueils pour sortir de la crise et surtout d’anticiper pour éviter de retomber ensuite dans une nouvelle crise. Le livre présente un certain nombre de bonnes pratiques tirées de l’expérience du terrain.

De nombreux business cases sont également analysés dans l’ouvrage et dans ses compléments pédagogiques en ligne sur le site que l’éditeur a dédié à l’ouvrage crisesfinancieres.deboeck.com.

De plus nous avons enrichi le contenu de la partie papier de l’ouvrage par une quinzaine de témoignages vidéo de personnalités de la finance et du management.

Si tout n’a pas encore été dit sur la crise alors tout a été dit sur la gestion par le CASH ?

Beaucoup d’entreprises et de dirigeants ont besoin de se rappeler régulièrement les fondamentaux de la gestion par le cash. Le livre récapitule de manière synthétique sous forme de fiches pratiques illustrées d’exemples quelques fondamentaux (les 7 péchés capitaux de la gestion du CASH ; les 12 recettes pour sécuriser sa trésorerie ; les 15 leviers pour optimiser sa trésorerie, etc.).

L’ouvrage présente les outils indispensables (la balance âgée, la prévision de trésorerie, les procédures amiables de prévention des difficultés des entreprises, etc.). Mais le livre va bien au-delà car il témoigne de la créativité de nombreux dirigeants …

Nous en rencontrons plusieurs centaines chaque année à l’occasion de nos missions de management de transition. Il ne se passe pas une semaine sans que nous ne découvrions sur le terrain une nouvelle bonne pratique…

Le livre rend hommage à ces dirigeants anonymes qui sont confrontés au quotidien avec des problématiques de trésorerie et qui, il faut bien le reconnaître, s’en sortent très bien.

Quel est le rôle de la direction financière dans la gestion des crises ? Ce rôle évolue-t-il au fil du temps ? Au fil des crises ?

Piloter, coordoner, encourager, alerter… Tout doit être préparé, mesuré… tant d’un point de vue financier que d’un point de vue humain. Le moral des troupes compte énormément…

Le livre est centré sur les fondamentaux, la méthode, l’importance du management. Il est illustré de dizaines d’exemples et de contre exemples… Il explique des recettes gagnantes … L’ouvrage dresse dans ses derniers chapitres un portrait-robot des directeurs financiers qui réussissent à surmonter les crises… Lire notamment le chapitre 19 « Fini le bling-bling ! Le vrai travail du Directeur Financier … » et le chapitre 20 « Du métro DAF à l’über DAF ! ».

Quel est le rôle de la direction générale ?

Le livre met en parallèle le rôle de la direction générale et le rôle de la direction financière. Il insiste sur la nécessité d’alignement entre les deux directions (l’importance du binôme en action).

L’ouvrage rappelle la prédominance de la direction générale dans la conduite des opérations. Le chapitre 14 (Objectif Restructuring !) détaille en 25 étapes et autant de bonnes pratiques une opération réussie de retournement. De même au chapitre 15, le livre rappelle quelques principes de l’Art de la Guerre… À chacun de se positionner par rapport aux nombreux exemples. À chacun aussi de trouver son style de management… Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses face à la crise …il n’y a que des décisions et des comportements que l’on peut assumer dans la durée… car personne ne sait jamais à l’avance combien de temps va durer la crise… Et le temps c’est de l’argent (du cash !)… sans compter que chaque crise est différente !

Y-a-t-il toutefois des erreurs à éviter ?

La direction générale et la direction financière doivent travailler de concert pour recréer la confiance avec les banquiers (Ch 16 : Que faire pour que mon banquier m’aime ?) mais aussi avec tout l’écosystème (les clients, les fournisseurs, les salariés…). Cela prend du temps.

Recréer la confiance passe par la production de chiffres fiables, par la tenue de ses engagements au quotidien…Le rôle du management est de fixer un cap et ensuite de s’y tenir … car un dirigeant qui n’est pas cru est cuit !

Pour commander l’ouvrage => Cliquer ici

Voir aussi – crisesfinancieres.deboeck.com


David Brault, Diplômé de Sciences Po Paris et titulaire d’une maîtrise en droit des affaires, a démarré sa carrière dans un grand cabinet d’audit anglo-saxon. Il a ensuite occupé plusieurs postes de Directeur administratif et financier/CFO dans un groupe international ou de Direction générale/Direction du développement dans des PME/PMI ou des filiales de groupes. Fondateur d’Objectif Cash, un cabinet spécialisé dans la Direction financière opérationnelle et le Management de transition, il a mené depuis 10 ans plus de 400 missions en France et à l’international, avec une équipe de 60 personnes. La plupart de ces missions ont été réalisées dans des participations de fonds d’investissement (PME/PMI) ou des filiales de grands groupes toujours sous-performantes en termes de gestion du Cash et du BFR, parfois en crise de trésorerie.

Quelle formation en Banque ? Découvrez le Master 224 Banque et Finance de l’Université Paris Dauphine avec Antoine Gourmelen, Promotion 2013

« Le Master 224 Banque & Finance de l’Université Paris Dauphine est une formation très reconnue dans le milieu bancaire, ce qui représente un atout important dans le monde professionnel. », Antoine GOURMELEN, Promotion 2012.

Le Master 224 Banque & Finance de l’Université Paris Dauphine est une formation très reconnue dans le milieu bancaire, ce qui représente un atout important dans le monde professionnel.

De manière générale je dirai que la formation qu’offre ce master a bien répondu à mes attentes. Avec un tronc commun essentiel sur la culture financière bancaire (Gestion du Risque Bancaire, Stratégie Bancaire, l’Information Financière Internationale et les Technique Financière sur les Marchés de Capitaux) et un choix de matières à la carte qu’il nous était possible de choisir en fonction de nos futurs affinités professionnels, je pense avoir reçu une formation adaptée pour le début de ma carrière professionnelle.

En effet, me dirigeant vers les métiers du Corporate Finance, j’ai pu choisir des matières telles que, Evaluation Financière, la Finance d’Entreprise, les Pratiques de la Banque d’Affaire mais aussi le cours de Private Equity.

Ces matières m’ont donné l’opportunité de développer un bagage important de culture et de technique pour les métiers de Corporate Finance.

Tout au long de l’année, nous avons également eu l’occasion de côtoyer des professeurs de renom comme Hervé Alexandre, le directeur de notre Master, Guy Rico Associé dans le fonds de Private Equity Paul Capital, Guy Fleury Associé chez PWC ou encore André Levy Lang l’ancien Directeur Général de Paribas.

Ils se sont révélés très pédagogues lors de leurs interventions et nous ont apporté énormément grâce à leur expérience.

En conclusion je dirai que le Master 224 est une formation d’excellence qui prépare très bien les étudiants à leur entrée sur le marché du travail. Certes les cours peuvent être intenses notamment au premier semestre et le nombre de présentation et de dossier à réaliser peut en effrayer plus d’un, mais pour ma part je trouve que ce genre d’exercice nous ont bien préparé au monde du travail.

Je recommande bien évidemment ce master aux étudiants et plus particulièrement à ceux qui sont passionnés par les métiers de la finance.

+ d’avis sur le Master 224 Banque & Finance de l’Université Paris Dauphine

« Le contenu des cours est orienté pour permettre aux étudiants de mieux préparer les certifications internationales CFA et le PRM », Emmanuel de la Burgade, Responsable de la Spécialisation Finance et Contrôle, ESG Management School.

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Spécialisation Finance et Contrôle ?

Le master spécialisé en finance existe depuis 1981 au sein de l’école. Il est depuis 2010 scindé en deux spécialisations, une en finance d’entreprise et une en finance de marchés.

Le Master Finance et Contrôle correspond à la deuxième spécialisation et aborde à la fois la finance de marchés et le contrôle des risques pour les établissements qui interviennent sur les marchés financiers.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous comptons aujourd’hui une trentaine de promotions relatives au Master Management Financier (1981-2009) et deux promotions relatives au Master Finance et Contrôle.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de préparer nos étudiants à des métiers qui sont en relation avec les marchés financiers.

Ce sont à la fois des métiers en front, en middle ou en back office mais également d’autres métiers connexes (analystes financiers, gestion d’actifs) ou des métiers de contrôle et de gestion des risques.

Le Master permet de sensibiliser les étudiants aux nouvelles tendances actuelles (règles prudentielles et contrôle des risques) et de les aider à préparer le CFA.

Quels sont les points forts du programme ?

Le premier point fort du programme est de faire le lien entre la théorie et la pratique avec un corps professoral qui mêle intervenants professionnels et chercheurs. Les cours sont également enseignés en majorité en anglais.

Le second point fort de ce programme est le choix résolu de préparer les étudiants à des certifications professionnelles. Le programme intègre une préparation à la certification de l’AMF et le contenu des cours est orienté pour permettre aux étudiants de mieux préparer les certifications internationales CFA (Chartered Financial Analyst) et le PRM (Professional Risk Manager). La certification PRM est aujourd’hui de plus en plus demandée au sein des établissements bancaires.

Le troisième point fort est le choix de l’école de préparer les étudiants aux outils utilisés sur le marché, que ce soit à travers la programmation sous VBA ou l’utilisation du logiciel d’information financière Bloomberg.

Enfin, le quatrième point fort est de proposer aux étudiants un stage de six mois en immersion en entreprise pour qu’ils mettent en pratique et assimilent ce qu’ils ont appris en cours.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants du Master Finance et Contrôle ont dans la majorité intégré l’ESG Management School en admission post bac. Trente pour cent de nos étudiants ont rejoint notre école dans le cadre de nos admissions parallèles en 3ème et 4ème année.

La moitié des étudiants ont en dernière année un stage ou un contrat professionnalisant en parallèle de leur cursus scolaire.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est composé à 60% d’enseignants permanents et à 40% de professionnels.

Les premiers sont en majorité des enseignants chercheurs, docteurs en sciences de gestion alors que les seconds évoluent principalement au sein de grandes institutions financières.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons des relations étroites avec les entreprises. Chaque année, le pôle ESG auquel l’ESG Management School appartient, a environ 250 diplômés qui intègrent des métiers financiers au sein d’établissements financiers et d’entreprises.

Nous sollicitons chaque année les entreprises pour valider notre programme lors d’un Comité d’Orientation Pédagogique.

Nous les sollicitons lors des forums métiers qui sont l’occasion pour elles de se faire connaître de nos étudiants et d’éventuellement les recruter dans le cadre de stages.

Elles participent également activement aux conférences métiers de la finance que nous organisons deux fois par an pour présenter à nos étudiants les débouchés possibles de leur master.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos étudiants intègrent des métiers de finance de marché que ce soit assistant sales ou analyste. D’autres intègrent des métiers de contrôle de risques, d’analystes au sein d’établissements bancaires, de compagnie d’assurances, de fonds d’investissement ou de société de gestion de portefeuille.

Pour vous donner quelques exemples :

Sébastien Ribeiro, après avoir été plusieurs années analyste financier chez Financière Arbevel, est aujourd’hui gérant de fonds action chez Keren Finance, une société qui exerce le métier de gestionnaire d’actifs au travers d’OPCVM et de gestion sous mandat pour compte de tiers.

Johanna Benaim, après avoir complété ses études par un Master à la Sorbonne, est aujourd’hui Corporate Equity Sales à la Société Générale Corporate and Investment Banking.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Le Master Finance et Contrôle est accessible en admission post-bac et en admissions parallèles mais pas en formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous sollicitons régulièrement les étudiants et les professionnels pour faire évoluer nos programmes.

Les premiers sont sollicités formellement lors de comités pédagogiques au cours desquels ils nous font des retours quant au contenu de leurs cours. Ils sont également sollicités en même temps que les professionnels lors d’un Comité d’Orientation Pédagogique qui a lieu généralement en fin d’année scolaire pour dresser le bilan de la formation et interroger étudiants et professionnels sur le contenu du master et son évolution par rapport aux besoins du marché.

Les conférences métiers de la finance auxquelles participent nos anciens élèves sont également l’occasion de vérifier que nos programmes correspondent toujours aux besoins du marché.

L’objectif est que notre master réponde aux mieux aux attentes des entreprises, futurs employeurs de nos jeunes talents.


Emmanuel de la Burgade, titulaire d’un MBA de l’Université d’Ottawa et d’un doctorat en sciences de gestion, possède à la fois une expérience de cadre supérieur au sein d’un grand groupe français et une expérience d’enseignant chercheur en finance au sein d’écoles de commerce. Il a rejoint l’ESG Management School en 2012 pour diriger le Master Finance et Contrôle après plusieurs années à l’ESC Rennes où il dirigeait le département Finance.