« Natixis et ses filiales accueillent chaque année plus de 400 alternants », Oléma Caminhante, Chargée de recrutement VIE, Alternance

Combien d’alternants avez vous prévu de recruter cette année ? Quel est l’enjeu pour Natixis ?

Natixis et ses filiales accueillent chaque année plus de 400 alternants, que se soit en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, et nous prévoyons de recruter plus de 300 alternants pour cette rentrée 2013.

L’enjeu pour Natixis est de former des jeunes en entreprise afin qu’ils puissent acquérir une réelle expérience professionnelle.

De véritables missions attendent les alternants au sein de Natixis pour leurs permettre de renforcer leurs compétences et d’être opérationnels dès la sortie de l’école.

Natixis est également une entreprise handi-accueillante et met en place des actions spécifiques pour intégrer dans ses équipes des étudiants en situation de handicap.

Nous avons d’ailleurs un partenariat avec l’ESSEC et participons à différents forums spécialisés comme celui organisé par Tremplin.

Quels sont les profils recherchés ? Est-ce que vous privilégiez certaines formations ?

En terme de profil, nous recherchons des alternants motivés par le monde du travail et ayant envie de s’investir dans un environnement financier. Nous recherchons des étudiants qui manifestent une énergie, un professionnalisme, un bel esprit d’équipe et une ouverture d’esprit afin d’évoluer au sein de notre entreprise.

Natixis ne privilégie pas de formation particulière, nous souhaitons accueillir des étudiants de divers horizons allant du BTS au Master 2 en université, en école de commerce ou d’ingénieurs.

C’est avec cette diversité que nous faisons la richesse de notre entreprise.

Quels sont les métiers concernés et les types de missions que vous proposez en alternance ?

Nous proposons des missions variées sur toutes nos activités, ce qui permet d’intégrer différents profils.

Nous recherchons ainsi des ingénieurs en informatique, des juristes, des comptables, des contrôleurs internes/risques, des assistant(e)s de manager, des gestionnaires de back office….

Les missions sont liées à ces différents métiers et les alternants sont intégrés au quotidien du service, tout en tenant compte de leur rythme d’alternance.

Quelles sont les caractéristiques de vos contrats d’alternance (encadrement, définition des missions….) ?

Nos contrats d’alternance sont accompagnés tout le long de leurs parcours en entreprise par leurs maîtres d’apprentissage et par notre service RH.

Le maître d’apprentissage (ou tuteur) définit en amont les missions confiées à l’alternant et est présent pour guider l’alternant tout le long de sa mission.

Un suivi RH régulier est également réalisé et nous recevons, en entretien de mi-parcours, chacun de nos alternants afin de faire le point sur ses missions et sur son intégration au sein de l’équipe. C’est également un moment privilégié pour échanger sur les souhaits d’évolution de l’alternant (poursuite de l’alternance, recherche de VIE…).

Que deviennent vos alternants ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Natixis est reconnue pour la diversité de ses métiers et nous proposons de nouvelles missions au sein d’autres services pour les alternants qui continuent leurs études. Certains alternants réalisent, en effet, leurs cinq années d’études au sein de Natixis.

Les titulaires d’un Master 2, peuvent être recrutés sur un VIE, avec possibilité de déboucher sur un poste local ou à Paris.

Les dernières missions de VIE à New York ont été pourvues par nos alternants.

Est-ce que la sélection est rude pour vos postes en alternance ?

Nous recherchons des profils de qualité et pour certains métiers techniques, comme les gestionnaires de back office (DUT GEA), et les assistant(e)s de manager, nous faisons passer des tests d’aptitude qui nous permettent de réaliser une première sélection. Un entretien avec les RH et les opérationnels est ensuite organisé.

En ce qui concerne les profils Bac+3 à 5, après sélection des CV, nous rencontrons l’alternant dans le cadre d’un entretien RH approfondi, et, proposons les meilleurs profils aux opérationnels pour un deuxième entretien.

Est-ce que vous avez des conseils à donner aux candidats qui voudraient faire leur alternance chez Natixis ?

Il est essentiel que le candidat définisse son projet pour que nous puissions identifier très vite ce qu’il recherche.

Il faut que le candidat soit clair dans sa recherche et qu’il précise le type de poste recherché. S’il postule à une de nos offres, il faut également bien noter la référence de celle-ci.

A cela s’ajoute un CV actualisé faisant apparaître la formation à laquelle l’alternant s’est inscrit ainsi qu’une lettre de motivation nous permettant de positionner les candidats sur les postes adaptés.

Les candidats peuvent d’ores et déjà nous envoyer leurs candidatures via notre site Internet www.natixis.com.

« Plus de 1 000 postes à pourvoir d’ici fin 2011 », Sylviane Baumier, responsable recrutement de Natixis

Avec 1 300 postes à pourvoir en France d’ici décembre, Natixis, filiale du groupe BPCE, reste une valeur sûre en matière d’emploi.

Quels sont vos perspectives de recrutement pour les mois à venir ?

Nous avons actuellement un plan de recrutement ambitieux, avec plus de 1 000 postes à pourvoir en France d’ici la fin de l’année 2011. Il faut y ajouter plus de 500 postes à l’international, principalement en Asie, aux Etats-Unis et pour notre plate-forme européenne. Nous proposons également plus de 1 500 opportunités pour les étudiants et jeunes diplômés, qu’il s’agisse de stages, de VIE ou de contrats d’alternance.

Y a-t-il des profils particulièrement recherchés ?

Natixis exerce une palette de métiers très large au sein de ses différents pôles : banque de financement et d’investissement, services financiers et spécialisés, épargne (gestion d’actifs, banque privée, assurances). Nous sommes particulièrement sensibles à des profils école de commerce, ingénieur, troisième cycle d’université, mais nous proposons également de réelles opportunités de carrière à des candidats Bac +2/3, notamment sur des postes de gestionnaires back-office et d’attachés commerciaux.
En sein de la BFI, nous souhaitons renforcer notre activité dans le domaine des financements structurés, qui constitue un savoir-faire historique de notre entreprise. Des opportunités de recrutement existent également dans le domaine des marchés obligataires pour les profils vendeurs, dans le domaine des marchés actions, où nous avons un plan de développement ambitieux. Parallèlement, les fonctions support (risques, conformité, finance) sont en phase de renforcement, en raison d’enjeux réglementaires importants.

Recherchez-vous prioritairement des jeunes diplômés ou des candidats expérimentés ?

Nous recherchons des profils diversifiés, jeunes diplômés et confirmés. Pour ce qui est des jeunes diplômés, Natixis s’attache à entretenir une relation privilégiée avec les écoles et les universités. Nous participons à de nombreux forums écoles. Cette proximité nous permet de faire connaître aux étudiants la diversité de nos métiers et de nos missions.

Eprouvez-vous des difficultés à recruter ?

Il est évident que dans un contexte de reprise, il y a de la concurrence. Afin de renforcer notre réactivité, nous avons choisi de redéfinir notre process de recrutement, dans le but de limiter le nombre d’entretiens et de gagner en efficacité. Natixis a plusieurs atouts pour séduire : nous avons un projet stratégique bien défini et attractif dans le cadre d’un groupe puissant, BPCE, sans oublier notre politique d’intégration et de gestion de carrière.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaitent intégrer Natixis ?

Les candidats peuvent avoir accès à toutes les informations utiles sur nos métiers en consultant notre site internet. Il est important de bien préparer son entretien et de mettre en adéquation ses compétences avec ce que recherche l’entreprise.

« Nous prévoyons 4 000 recrutements en CDI en 2011 », Julien Defrance, responsable recrutement et partenariat écoles chez BPCE

Deuxième groupe bancaire en France, BPCE regroupe deux marques historiques : La Banque populaire et la Caisse d’Epargne, mais également des filiales comme Natixis, le crédit foncier, la banque palatine… BPCE compte actuellement près de 125 000 collaborateurs.

 

En 2011, quelle est la tendance du recrutement au sein du groupe ?

 

Depuis le quatrième trimestre 2010, nous assistons à une reprise dans le secteur. Nous prévoyons 4 000 recrutements en CDI en 2011 sur l’ensemble du groupe, dont 1 500 pour la Caisse d’Epargne et 1 500 pour la Banque Populaire. Tout en sachant que nous recourons également chaque année à 3 500 CDD et 7 000 stagiaires qui suivent un cursus banque-assurance ou relations clients.

 

Comment est réalisé le recrutement pour une structure aussi importante ?

 

Le recrutement se fait de manière décentralisée. Nous recrutons pour des bassins d’emploi et non pas pour des agences d’une entreprise. Nous avons par exemple lancé des « jobdatings » et surtout une opération de recrutement par compétence à Nice en octobre novembre dernier. Nous avons invité les candidats à répondre à des questions de manière anonyme sans CV. Nous avons retenu pour des entretiens ceux qui ont fourni les réponses les plus pertinentes. L’objectif était de s’ouvrir à des populations qui ne seraient pas venues spontanément, qui ont des diplômes différents voire aucun diplôme. Cette opération a très bien fonctionné et nous espérons la généraliser à d’autres entreprises du groupe.

 

Quels types de profils recherchez-vous ?

 

75 % de nos recrutements concernent des Bac +2 ou Bac +3 et les 25 % restant ont des Bac +4 ou Bac +5 pour les métiers de l’expertise surtout. Sur les 3 000 recrutements prévus dans nos deux banques historiques, 80 % concernent des commerciaux avec un profil Bac+ 2/Bac +3. Ce sont principalement des jeunes diplômés avec une ou deux années d’expérience.

 

Avez-vous des difficultés à recruter ?

 

Nous avons un déficit d’image dans notre secteur et pas assez d’étudiants qui se lancent dans cette voie. Beaucoup de gens pensent que lorsqu’on travaille dans la banque, on est assis à son bureau et on ne fait que recevoir des clients. Mais le métier a de nombreuses facettes que l’on travaille avec des particuliers ou des professionnels. Il faut montrer ce que sont nos métiers et se tourner également vers l’alternance. Un système qui correspond pour nous à du pré-recrutement, avec 1 500 étudiants en alternance dans le groupe BPCE.

 

Pourquoi optez-vous principalement pour ces profils Bac +2 et Bac +3 ?

 

Nous voulons que nos collaborateurs puissent faire leur carrière au sein du groupe. Nous leur proposons ainsi d’évoluer avec des formations, passer par exemple par la gestion de particuliers à d’autres marchés comme les comptes professionnels, la gestion privée, devenir directeur adjoint dans une agence. Nous consacrons ainsi plus de 6 % de notre masse salariale à la formation. L’intérêt pour ces profils est également la mobilité. Depuis juillet 2010, nous avons mis en place une charte de mobilité chez BCPE pour que nos collaborateurs puissent bouger d’une région à une autre s’ils le souhaitent.