Quelles sont vos anticipations 2013 pour les recrutements en IT finance ?
Les budgets s’ouvrent à nouveau. A court terme les développeurs sont toujours recherchés, notamment en risk et systèmes d’information. Les demandes sont un peu moins fortes en MOA .
Il y a eu une réorganisation du secteur IT finance. Certains éditeurs se sont regroupés. Il a eu également des réorganisations des équipes de management chez les autres acteurs du conseil ou des SSII. Certains petits éditeurs peuvent être très actifs sur des compétences spécifiques comme le trading haute fréquence par exemple. Il y a aussi des acteurs étrangers qui peuvent avoir des besoins.
Comment comparez-vous 2012 à 2013 ?
L’année dernière, le secteur de l’assurance a été très actif ainsi que la banque d’investissement.
En 2013 les besoins se font sentir sur des métiers en particulier mais on constate toujours des demandes de la part de l’assurance ou encore des SSII spécialisées sur la banque d’investissement de marché. Sur les plus petites structures peu de projets se renouvellent, ce qui diminue leurs objectifs de recrutement.
Quelles sont les compétences les plus recherchées ?
Il y a des besoins accrus pour des développeurs C#, Java ou C++. Au niveau des Infrastructures il y a des enjeux en termes de sécurité des systèmes d’information ou encore de virtualisation. On constate également des demandes de managers pour des projets organisationnels.
Est-ce que vous voyez des évolutions dans les exigences de vos clients ?
Dans cet univers ils ont toujours été exigeants. Dans les petites structures, ils sont plus ouverts à des profils qui ont de l’expérience.
Il y a des attentes fortes en ce qui concerne le comportement du candidat. Sur les projets informatiques il y a un besoin d’intégrer rapidement la personne. On s’intéresse donc aux motivations et disponibilités du candidat.
En ce qui concerne les processus d’entretien, les recruteurs ont intégré le fait que les candidats peuvent être très sollicités. Ils se doivent d’être plus réactifs et de se rendre plus disponibles.
Est-ce que vous constatez des évolutions dans les comportements des candidats ?
Ils sont très demandés. Il y a un manque d’ouverture de leur part. Ils veulent tous décrocher le « super projet » dans la « super société ». Ils cherchent en majorité à rejoindre le client final. Le mot conseil les fait fuir. Ils n’écoutent pas assez lorsqu’on leur présente un projet.
Quelles sont les motivations des candidats dans un tel contexte ?
La rémunération reste déterminante pour eux mais ils ne négligent pas pour autant l’orientation de leur carrière. Ils sont prêts à faire un effort sur le fixe à condition que le bonus soit intéressant. Certaines sociétés exercent la pratique du bonus mais pas encore suffisamment.
Est-ce que vous avez des conseils à donner aux candidats ?
Il ne faut pas penser qu’aux grandes banques. Il ne faut pas hésiter à rejoindre des structures plus petites qui ne sont pas forcément dans le secteur de la finance pour acquérir des compétences. Cela peut-être également stratégique de passer par des sociétés de services pour être repéré sur des projets.
Les candidats doivent être à l’écoute du marché et être ouvert aux projets. Ils doivent savoir s’investir et être prêt à apprendre pour se construire une vraie expertise. Il faut être humble sur ses compétences.
Comment se positionne le cabinet Huxley sur le marché du IT finance ?
Le cabinet Huxley travaille avec des clients issus de la banque, finance et assurance.
On est spécialisé sur des problématiques très techniques de type infrastructure, développement ou MOA.
Nos consultants en recrutement sont des experts sur ces marchés et sont capables d’offrir des services de recrutement sur mesure.