Des salariés insatisfaits par leurs perpectives de carrière

Selon une dernière étude du cabinet de recrutement Robert Half, réalisée aurpès de 1300 responsables des ressources humaines et/ou responsables financiers dans 8 pays européens, les salariés français se veulent confiants quant à la santé de leur entreprise mais apparaissent comme relativement insatisfaits par leurs perpsectives de carrière au sein de l’entreprise qui les emploie.

Sur les 8 pays européens interrogés, les Luxembourgeois, Néerlandais et Belges sont les plus satisfaits de leur poste actuel et les Français nettement moins.

A la question « Etes-vous satisfait(e) de votre emploi actuel ? », Les luxembourgeois répondent Oui 97%, les Néerlandais à 71% et les Suisses à 68%. Par contre 22% des Allemands, 19% des Italiens et 17% des Français ne se sentent pas satisfaits de leur poste actuel.

A la question de l’amélioration de la satisfaction des collobrateurs un fort pourcentage dans plusieurs
pays réclame plus de « marge d’action ». 24% des Allemands, 23% des Italiens et 20% des Autrichiens ne pensent pas que leur direction leur laisse suffisamment de « Marge d’action ». Les Français semblent plus critiques. 36% ne sont satisfait de leurs perpectives d’évolution.

Parmi les principaux « leviers » d’amélioration de la satisfaction des collaborateurs, on peut citer: l’augementation de salaire, une plus grande implication dans les décisions stratégiques, un meilleur équilibre vie professionnelle/vie privée, une charge de travail moins lourde, plus de stabilité.

Les étudiants de Harvard évitent la finance

Selon le très réputé journal de l’université de Harvard, le Harvard Crimson, de moins en moins d’étudiants de la Harvard Business School choisissent de poursuivre une carrière en finance. L’indicateur annuel Harvard MBA, réalisé par des consultants en finance et Ray Soifer étudiant à Harvard, conseillent les investisseurs de vendre quand 30% ou plus de la promotion de la Business School choisissent la finance et encouragent les investisseurs à acheter si 10% ou moins font ce même choix.

Cette année 28% les diplômés de l’école ont choisi la banque d’investissement, les hedge funds et le private equity comparé au record de 41% de 2008 selon le rapport Soifer.

« C’est un signal positif, mais ce n’est pas un signal d’achat » déclare Soifer, ajoutant qu’il faut remonter à 1983 pour voir un signal d’achat clair sans ambigüité.

Patrick S. Chun, co-président de l’association étudiante de la HBS, explique qu’il voit des étudiants qui étaient intéressés par la finance se tourner progressivement vers des carrières d’entrepreneurs ou de fonctionnaires.

« Avec les contribuables actionnaires des plus grandes banques, il est difficile de faire la différence entre des emplois publics et des emplois dans l’industrie financière », déclare Chun.

Selon le rapport Soifer, l’indicateur a atteint son plus bas en 1937, quand seulement 1% des étudiants décidèrent d’aller travailler à Wall Street.