Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Frey : Directeur de l’asset management et des acquisitions

Monsieur François-Xavier Anglade est nommé directeur de l’asset management et des acquisitions chez Frey, à ce poste depuis avril 2012. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Antoine Frey, président du directoire.

Il est ainsi en charge de l’animation de l’équipe qui gère le parc immobilier du groupe (4 personnes), ainsi que de la gestion du nouveau véhicule d’investissements « Frey Retail Fund », créé en partenariat avec Predica et AG Real Estate fin 2011.

François-Xavier Anglade, 36 ans, master finance de l’ESCP Europe (2003), European Business School, a réalisé le parcours suivant :

-2010-2012 : Unibail-Rodamco, responsable de programmes.

-Début de carrière chez Simon Ivanhoé comme analyste financier puis asset manager.

Generali Investments France (GIF) : Gérant actions européennes

Monsieur Benoît Trioux est nommé gérant actions européennes au sein de Generali Investments France (GIF), à ce poste depuis avril 2012.

Benoît Trioux, magistère d’économie banque finance assurance de l’université Paris-Dauphine, CFAF, a réalisé le parcours suivant :

-2006-2012 : Axa Investments Managers, gérant actions pan-européennes, en charge de fonds flexibles.

-2001-2006 : Azur GMF – Boissy Gestion, gérant des fonds actions françaises, Eurozone et Pan-Europe.

– Début de carrière comme analyste financier.

Société générale Corporate & Investment Banking (SG CIB) : Directeur financier

Monsieur Vincent Mortier est promu directeur financier de Société générale Corporate & Investment Banking (SG CIB), à ce poste depuis avril 2012.

Vincent Mortier, 38 ans, ESCP Europe (1996), a réalisé le parcours suivant :

-2009-2012 : Société générale Corporate & Investment Banking, coresponsable monde de l’activité Equity Finance au sein de la ligne métier Global Equity Flow.

-2008-2009 : Société générale Corporate & Investment Banking, deputy head of equity finance, adjoint du responsable du département Equity finance de la direction Global Equities and Derivatives Solutions.

-2008-2008 : Société générale Corporate & Investment Banking, responsable de la stratégie et du développement au sein de la direction Global Equities and Derivatives Solutions.

-2007-2008 : Société générale Corporate & Investment Banking, directeur de cabinet du directeur général, Jean-Pierre Mustier.

-2005-2006 : Société générale, responsable d’études stratégiques, en charge de la Banque de financement et d’investissement (BFI) et d’une partie de l’Europe centrale et orientale.

-2002-2005 : Société générale, inspecteur principal.

-1996-2002 : Société générale, inspecteur.

Cogefi Gestion (CG) : Directeur général

Madame Lucile Combe est promue directeur général de Cogefi Gestion (CG), à ce poste depuis avril 2012. Le conseil d’administration a décidé de sa nomination afin de renforcer l’organisation de Cogefi Gestion, et dans le but d’accélérer son développement. Elle bénéficiera à ce poste de l’appui de Monsieur Hugues Aurousseau qui demeure directeur général délégué.

Lucile Combe, 40 ans, DESS finance de marchés de l’IEP Strasbourg, ingénieur maître de l’Institut d’ingénierie économique de Toulouse, a réalisé le parcours suivant :

-2011-2012 : Cogefi Gestion, directeur général délégué.

-2003-NC : Groupe Cogefi, au sein des équipes spécialisées dans le stock picking, responsable de la gestion diversifiée et gestionnaire des fonds Cogefi Rendement dynamique et Cogefi Equilibre.

-1988-2003 : Responsable de la gestion collective destinée aux institutionnels, successivement au sein de la Caisse des dépôts et consignations, d’Abacuse Asset Management et de Copagest Finance.

Russell Investments : Président

Monsieur Dominique Dorlipo est promu président de Russell Investments, à ce poste depuis avril 2012.

Dominique Dorlipo, 46 ans, DESS banque et finance, DEA économétrie et mathématiques appliquées, a réalisé le parcours suivant :

-2010-2012 : Russell Investments, directeur général associé.

-2004-2010 : Russell, directeur général délégué.

-2002-2004 : Russell, directeur Institutionnels.

-1999-2002 : Russell, directeur du département Conseil.

-1997-1999 : Russell, responsable clients.

-1994-1997 : En poste chez Watson Wyatt à Paris.

-1990-1994 : A commencé sa carrière chez Watson & Sons à Londres en qualité d’actuaire consultant.

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Le conseiller en gestion de patrimoine doit être un « money doctor »

La rédaction de linkfinance vous présente chaque mois un ouvrage en banque, finance, assurance. Nous vous invitons à découvrir le dernier ouvrage de Claude Lajugée et Pascal Pineau « Conseiller en gestion de patrimoine » édité chez AFNOR Editions.

Est-ce que vous pouvez nous dire comment est née l’idée de ce livre ?

Claude Lajugée : C’était d’abord un rêve commun d’écrire et de publier un ouvrage concernant la gestion de patrimoine. Le temps passant, c’est devenu une nécessité, presque un devoir…

Pascal Pineau : Oui, l’environnement législatif, concurrentiel, financier du CGP a connu une telle évolution qu’il nous a semblé judicieux de communiquer un regard peut être différent et novateur sur ce métier.

Comment a évolué le métier de la gestion de patrimoine ces dernières années ?

C/L : Historiquement, il ne faut pas perdre de vue que c’est un métier relativement jeune. Nous sommes passés en quelques années d’une situation relativement floue à un cadre juridique encadrant ce métier et imposant des contraintes nouvelles permettant de l’exercer.

P/P : Certes. Un cadre est apparu. Mais il serait plus judicieux de parler de cadres au pluriel, avec des statuts différents, des obligations différentes et une identité qui reste encore, pour le grand public, peu claire.

C/L : De plus, la concurrence s’est accélérée, dans un marché de plus en plus fluctuant, et le niveau d’exigence des clients s’est accentué de façon notable. Des difficultés nouvelles sont apparues, créant de fait la nécessité de mettre à jour de nouvelles opportunités.

Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce concept de Money Doctor ?

C/L : Nous présentons une vision d’expertise relationnelle et comportementale entre un conseiller financier et son client par une comparaison, un parallèle entre le monde financier et le monde médical. Pour crédibiliser notre démarche, nous avons sollicité, et obtenu, le témoignage d’un médecin.

P/P : Notre ouvrage est structuré en trois temps :

La première étape pose les bases de la découverte du prospect, et le comportement associé du conseiller. Un parallèle avec le diagnostique médical est proposé.

La deuxième étape développe les techniques de la préparation et de la présentation des solutions envisagées, avec une orientation sur l’importance de l’interprofessionnalisme. Un parallèle avec la complémentarité des compétences médicales est réalisé.

La troisième étape développe la notion de prendre soin, de son client, de la relation, dans une forme de déontologie post vente et de démarche préventive. De la même manière, un parallèle avec le suivi médical est réalisé.

C/L : Enfin, nous l’avons structuré dans le cadre d’une approche ludique à travers une discussion, un échange entre trois personnages qui se rencontrent dans un cadre festif, (un mariage), et qui interviennent à intervalles réguliers pour illustrer, commenter, remettre en cause ou interroger notre propos.

Mais pourquoi Le Money Doctor ?

C/L : C’est le terme utilisé dans les pays Anglo-Saxons pour définir le Conseiller en gestion de patrimoine. Mais n’y voyez aucune mis en avant ou idéalisation de ce qui se fait ailleurs.

P/P : En effet. Nous n’avons, je crois, pas à rougir de notre Conseiller en Gestion de patrimoine. Mais le terme de Money Doctor nous a plu, car il permet de synthétiser notre propos et le thème de notre ouvrage en une seule définition.

En quoi l’approche que vous préconisez peut-être utile aux CGP dans l’exercice de leur métier ?

C/L : Les Conseillers en Gestion de Patrimoine sont le plus souvent compétents sur le plan technique, fiscal, juridique, financier. Mais ils présentent malheureusement des lacunes importantes sur le plan de la compréhension des structures émotionnelles, comportementales de leurs clients.

P/P : Et d’eux-mêmes aussi d’ailleurs ! Et c’est d’autant plus regrettable que le marché de l’argent est pour nous un domaine ou ces structures émotionnelles sont, par nature, le plus souvent exacerbées, car en lien avec les notions de possession, de pouvoir, de positionnement social et de sécurité…

C/L : En répondant à cette nécessité, notre ouvrage offre de nouvelles perspectives à la relation commerciale, et dessine les principes d’une évolution nécessaire.

P/P : Il innove, bouscule. Nous l’espérons ! Avec à l’esprit la nécessité de préserver une forme de pragmatisme, d’efficacité, et d’opérationnalité permanente.

Claude Lajugée et Pascal Pineau sont formateurs, directeurs de formation, chefs d’entreprise, coachs, chargés d’enseignements au master 2 de gestion de patrimoine de Paris Est Créteil (UPEC).

Spécialistes de la formation dite « comportementale », du coaching et de l’accompagnement dans le domaine financier, leurs interventions concernent plus spécifiquement les conseillers haut de gamme et leurs managers, avec un véritable niveau d’expertise.

Leur société s’intitule METISSE Finance.

« Nous sommes en partenariat avec la Société Générale » Mélinda Chehimi, Présidente de l’Association CAC 34, Groupe Sup de Co Montpellier Business School

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’association CAC 34?

CAC34 est l’association de finance du Groupe Sup de Co Montpellier Business School, qui réunit des passionnés souhaitant obtenir une meilleure connaissance de la théorie de la finance et de sa pratique, ainsi que de réaliser différents projets afin de concrétiser cet apprentissage.

D’autre part, dans un contexte marqué par une certaine défiance pour la finance, voire un certain rejet, nous cherchons donner le goût à la finance aux étudiants en difficultés ou peu motivés a priori par ce champ des sciences de gestion, qui reste assez largement incontournable pour un jeune manager.

Enfin, nous sommes membre de la Fédération Sud Finance, qui est une association d’une dizaine de groupes de finance de Grandes Ecoles de Commerce et d’ingénieurs, ce qui permet des échanges fructueux entre étudiants avec des profils très divers.

Quels sont les objectifs de l’association ?

Nos objectifs sont donc de permettre de débattre de différents thèmes lors de nos réunions et nos débats. D’autre part nous souhaitons partager notre passion en apportant notre aide aux étudiants qui sont effrayés par la dimension technique et quantitative de cette discipline, qui paraît trop souvent inaccessible, notamment pour les élèves ayant un profil « littéraire ». Nos objectifs sont d’accroitre le nombre des d’étudiants impliqués dans l’association et de développer progressivement des projets plus ambitieux.

Combien d’étudiants y participent ? Et quels sont leurs profils ?

Notre bureau est composé d’Audrey qui est la vice présidente, Cyril le secrétaire, ils sont tous les deux en 1ere année à l’école (L3). Le trésorier, Filippo est un étudiant Italien en finance, en programme Erasmus dans notre école cette année.

Sa présence au sein de l’association est très intéressante, cas nous sommes amenés à échanger sur les différentes approches de l’enseignement de la finance en France et Italie. Pour ma part je suis étudiante en 2e année à l’école (M1), actuellement en alternance au sein de Schneider Electric dans le service finance.

Participer au développement de CAC34 est très enrichissante, elle me permet une ouverture originale au monde de la finance et de travailler sur des projets qui me passionnent.

Nous avons une dizaine de membres actifs, très impliqués dans chacun de nos projets. Ils sont étudiants dans les différents programmes du Groupe Sup de Co Montpellier Business School en L3, M1 et en programme Bachelor. La richesse de toute association réside avant tout dans l’humain et de ce point de vue la dynamique de CAC34 est liée à sa capacité de réunir un groupe particulièrement passionné et impliqué.

Outre les membres, de nombreux élèves de l’école participent également à nos projets et événements, comme un jeu boursier, le salon de la finance, ainsi que diverses conférences.

Quels sont les ateliers et manifestations que vous organisez ?

Nous organisons des conférences sur la bourse. Ainsi, des initiations à la bourse permettent de donner les bases du fonctionnement des marchés financiers aux étudiants. Des débats et analyses des marchés plus pointus sont également organisés afin d’approfondir ses connaissances et d’échanger avec des professionnels.

Avec la Fédération Sud Finance nous avons organisé un jeu boursier. Il s’agit d’un concours qui permet d’investir virtuellement sur le marché financier sur une période donnée. Les débutants se confrontent ainsi le fonctionnement de la bourse. Pour ceux qui sont déjà familiers du trading, ce jeu est un moyen de tester diverses stratégies et de s’interroger sur leur pertinence et leur performance dans un contexte donné.

Le jeu permet également de sensibiliser les participants à la nécessité d’une bonne gestion du risque pour protéger leur capital, selon leurs objectifs. Cela permet enfin de mesurer l’impact de la psychologie de chacun sur ses décisions de trading, dimension dont l’importance est cruciale lorsque les investissements sont réalisés avec des montants réels et qui parfois n’est pas véritablement apparente dans les jeux avec des montants fictifs.

Un des événements phare de cette année sera le salon de la finance à Marseille en mars organisé également avec la Fédération. Lors de cet événement, les étudiants pourront assister à des conférences, rencontrer des professionnels, ainsi que se rendre aux stands des entreprises présentes, notamment pour préciser leur projet professionnel et établir des contacts.

Nous avons également de nombreux projets, comme celui de monter un club d’investissement. Nous visons également la mise en place d’un tutorat pour aider les étudiants en difficultés : il est important de s’entraider et à Sup de Co Montpellier Business School c’est une valeur forte.

Le partage et l’esprit d’équipe font également partie des valeurs que notre association véhicule, loin du cliché du trader égoïste. Il est important de soutenir nos camarades qui sont parfois perdus entre les formules complexes, les chiffres et la logique financière. Cela permet souvent de progresser soi-même pour faire face à des questions parfois déroutantes.

Est-ce que vous avez développé des relations avec les entreprises ?

Nous sommes en partenariat avec la Société Générale. Cette entreprise s’implique dans le financement et l’organisation matérielle de plusieurs de nos projets: nous sommes donc très reconnaissants pour son aide précieuse et espérons approfondir ce lien dans les prochaines années.

Dans le contexte actuel, la finance reste toujours attractive pour les étudiants ?

Parmi les étudiants une proportion importante est peu désireuse de poursuivre dans la finance vue comme trop quantitative voire immorale; pour d’autres cela reste la voie royale pour occuper des postes à responsabilités dans des entreprises. Les chiffres et la logique financière restent une source d’intérêt et de motivation pour beaucoup d’étudiants ; pour d’autres les critères d’attraits sont principalement les salaires et les possibilités de carrières à l’étranger qu’octroient ces métiers.

Le contexte actuel impose aux entreprises un niveau de vigilance accru dans l’élaboration de leur stratégie financière. Les directions financières ont donc un besoin de recrutement dans ces métiers, malgré les difficultés conjoncturelles actuelles. La possibilité d’étudier sous le régime de l’apprentissage est un argument de recrutement.

En effet, les banques et les directions financières d’entreprise sont d’importantes pourvoyeuses de contrats d’apprentissage pour Sup de Co Montpellier Business School. Cela leur permet de travailler avec de futurs diplômés Bac +5 d’une grande école de commerce, opérationnels et conscients des enjeux des entreprises, ainsi que de les former selon leurs attentes.

Quels sont les métiers de la finance populaire en ce moment au sein de l’association ?

La finance d’entreprise représente une des cibles professionnelle des étudiants, passionnés par le financement d’entreprise, la gestion de trésorerie et l’optimisation financière. Ils souhaitent souvent s’orienter vers les métiers du conseil et de l’audit. Les métiers de la gestion du risque, suite à la crise, suscitent un grand intérêt désormais pour les étudiants.

Les métiers de la finance de marché attirent également les étudiants, l’achat /vente d’actions et autres produits financiers sur les marchés, sont particulièrement attractifs malgré le contexte actuel. Les métiers comme le contrôle de gestion, l’expertise comptable, qui sont des métiers au croisement de la finance et de la comptabilité, sont souvent une vocation pour des étudiants qui ont un projet de carrière bien établi.

Est-ce que les étudiants rencontrent des difficultés particulières pour trouver des stages ou premier emploi en finance ?

Face à la crise les entreprises cherchent d’autant plus à mieux gérer leur trésorerie et rationaliser leurs coûts. La demande reste donc forte pour les étudiants dans les métiers de la finance, même si le contexte de crise pèse forcément sur les recrutements. Les jeunes diplômés ont un regard neuf et une forte capacité d’adaptation. De plus, un diplômé Sup de Co Montpellier Business School est reconnu sur le marché du travail en finance, notamment dans les directions financières et le retail banking.

Les métiers de la finance sont considérés comme techniques, exigeants et demandent une certaine rigueur. Les expériences professionnelles obtenues lors de stages ou contrats en alternance, permettent aux étudiants de développer des compétences qui sont appréciés et valorisés par les entreprises.

Pour conclure, je souhaite vous remercier pour cette opportunité de présenter notre association. Tous mes remerciements également à toute l’équipe du Groupe Sup de Co Montpellier Business School pour leur appui, particulièrement Sophie Fournials pour son aide et le professeur David Roubaud pour sa disponibilité. Je remercie également chaleureusement nos entreprises partenaires pour leur soutien, ainsi que tous les membres de l’association pour leur implication.

« La spécialité forme des financiers polyvalents », Christophe Bisière, Responsable Master Finance et Technologie de l’Information, IAE de Toulouse

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Finance et Technologie de l’Information ?

La spécialité Finance et Technologie de l’Information (FTI) est une formation double-compétence en finance et en informatique financière. Elle a été créée en 2004, à l’occasion du passage au format LMD des formations offertes par l’IAE.

Un Master Finance comportant trois spécialités (Finance d’entreprise, Finance de marché, et FTI) a été construit sur la base d’un DESS d’Ingénierie financière que nous propositions depuis de nombreuses années. Nous avons conservé un socle commun, et décliné sur cette base des spécialités couvrant les grands domaines de la finance.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons eu 8 promotions au total, soit environ 160 étudiants. Limiter ainsi les promotions à une vingtaine d’étudiants nous permet d’offrir un environnement pédagogique de grande qualité.

Quel est l’objectif de la formation ?

La spécialité forme des financiers polyvalents. Leur spécificité est d’être dotée d’une culture technique approfondie. Cette compétence complémentaire leur permet d’accéder à une gamme d’emplois élargie, incluant des emplois transversaux de maîtrise d’ouvrage sur des projets d’informatique financière, ainsi que des emplois de consultant fonctionnel spécialisé en finance.

Quels sont les points forts du programme ?

La double compétence finance et informatique est très prisée dans l’industrie financière et dans les sociétés de conseil ou de service. Comme il est de tradition à l’IAE, nous entretenons des liens étroits avec les entreprises du secteur, ce qui nous permet d’adapter en permanence la formation aux besoins du marché.

Ainsi, depuis quelques années, nos étudiants bénéficient d’une formation SAP approfondie, qui augmente notablement leur attractivité sur le marché de l’emploi. Dans le cadre d’une salle de marché dédiée, les étudiants sont également formés au logiciel de négociation GL-Trade. Il est aussi à noter qu’une partie de la formation est donnée en anglais, afin de préparer les étudiants à travailler dans un environnement international.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants sont majoritairement titulaires d’un Master 1 en Finance ou en Économie. Dans le cadre d’une association entre l’IAE et la Toulouse School of Economics (TSE), les étudiants ayant effectué un Master 1 à TSE peuvent poursuivre, sous condition, en Master Finance. La formation attire également des profils plus techniques, comme des ingénieurs. Tous montrent un goût prononcé pour la finance et pour la technologie. Leur niveau d’anglais leur permet de suivre des cours et de s’exprimer en anglais.

Comment est composé le corps enseignants ?

Les professionnels assurent le quart des enseignements du programme. Des professionnels viennent également présenter leur métier dans le cadre d’un cycle de conférences. Ainsi, tout au long de l’année, nos étudiants sont en contact direct avec le monde professionnel.

Les autres enseignements sont assurés par une équipe internationale de professeurs réputés, ayant exercé sur des sites prestigieux, en France et à l’étranger (HEC Paris, London Business School, Princeton University, University of Warwick, University of Oxford, Georgia State University, …)

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Une enquête récente de l’Observatoire de la Vie Étudiante, réalisée sur les trois dernières promotions, indique que 96% sont en emploi 6 mois après leur remise de diplôme ; 14% d’entre eux travaillent à l’étranger ; près de 10% sont chefs d’entreprise.

Nos anciens diplômés occupent des postes de consultant fonctionnel en système d’information financière, consultant décisionnel, spécialistes IT front office, mais aussi des postes plus classiques de la finance comme analyste de risque de marché, analyste crédit entreprise, contrôleur de gestion, trésorier, etc.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Un conseil de perfectionnement est réuni à l’occasion des jurys de délibération. Ce conseil intègre les retours des professionnels, des enseignants, et des étudiants, et propose des adaptations au programme. Les retours des étudiants sont formulés lors de réunions pédagogiques, et également sous forme d’évaluations anonymes des enseignements.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

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Socotec : Directeur financier

Monsieur Thierry Schindelé est promu directeur financier du groupe Socotec, à ce poste depuis le 1er avril 2012, en remplacement de Monsieur Hervé Monnet. Outre la direction financière, il est chargé de superviser la direction des achats, la direction des systèmes d’information et le droit des sociétés. Il rejoint, à ce titre, le directoire du groupe. Il succède à Hervé Monnet qui a fait valoir ses droits à la retraite.

Thierry Schindelé, 38 ans, Centrale Paris (1997), a réalisé le parcours suivant :

-2010-2012 : Socotec, directeur financier adjoint, en charge de l’international.

– 2006-2010 : CDC Capital Investissement (devenu Qualium Investissement), directeur d’investissement, a participé aux acquisitions des groupes Genoyer et Socotec, dont il était membre des conseils de surveillance.

-2004-2006 : Natexis Investissement Partners (devenu Nixen), directeur de participations, en charge d’opérations d’investissements, de suivis et de cessions d’entreprises telles que Lina’s et CBM.

-2001-2004 : HBOS Halifax-¬Bank of Scotland (à Paris), analyste senior, a participé aux financements (Senior et Mezzanine) d’acquisitions de groupes tels que Editis, Ellis, Panzani, SigmaKalon, Vivarte et B&B.

-NC-2001 : A commencé sa carrière au sein d’Andersen Audit (devenu Ernst & Young) en tant que chargé de mission.

BNP Paribas Suisse (groupe BNP Paribas) : Directeur général Suisse et responsable du métier Structured Finance en Suisse

Monsieur Philippe de Gentile est promu directeur général Suisse et responsable du métier Structured Finance en Suisse de BNP Paribas Suisse (groupe BNP Paribas), à compter du mois de mai 2012, en remplacement de Monsieur Jacques-Olivier Thomann.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Dominique Rémy, directeur de la ligne de métier Global Structured Finance de BNP Paribas. Il conserve ses fonctions actuelles de responsable mondial d’Energy & Commodity Finance, à partir de la Suisse.

Philippe de Gentile, 59 ans, master de droit public de l’université Paris-Assas (1977), est responsable mondial d’Energy & Commodity Finance de BNP Paribas.

Messier-Bugatti-Dowty (Groupe Safran) : Directeur financier

Monsieur Olivier Blat est promu directeur financier de Messier-Bugatti-Dowty (groupe Safran), à ce poste depuis avril 2012, en remplacement de Monsieur Philippe Menard.

Olivier Blat, 44 ans, master finance & controlling de l’université Paris-Dauphine (1994), a réalisé le parcours suivant :

-2011-2012 : Messier-Bugatti-Dowty, directeur financier adjoint.

-2007-2011 : Accenture, responsable de la ligne de service Finance et gestion de la performance en France.

-2005-2011 : Accenture, partner au sein de la division Management Consulting.

-1994-2011 : Accenture, en charge des projets d’évolution et de transformation de fonctions financières et de fonctions support pour le compte de grands groupes industriels.

-1993-1994 : Unilever, finance analyst.

Butagaz (groupe Royal Dutch Shell) : Directeur administratif et financier

Monsieur Jérôme Serve est promu directeur administratif et financier de Butagaz (groupe Royal Dutch Shell), à ce poste depuis avril 2012, en remplacement de Monsieur Arnaud Payot.

Jérôme Serve a réalisé le parcours suivant :

-2007-2012 : Groupe Shell, chargé de divers projets stratégiques au sein de l’équipe Fusion, Acquisition et Financement.

-ABN AMRO, directeur associé dans l’équipe Finance corporate Gaz & Pétrole.

-Total, ingénieur en exploration-production à Abu Dhabi puis au Royaume-­Uni.

-Début de carrière comme associé de recherche dans le département Ingénierie pétrolière de l’université de Stanford.

Martin Maurel Gestion Institutionnelle (MMGI) : Directeur général délégué

Monsieur Thierry Rigaudière est nommé directeur général délégué de Martin Maurel Gestion Institutionnelle (MMGI), à ce poste depuis janvier 2012.

Thierry Rigaudière, 49 ans, SFAF (1989), a réalisé le parcours suivant :

-2009-2011 : Banque privée 1818, directeur de la gestion actions et diversifiée.

-2001-2009 : BPSD, directeur de la gestion collective.

-1996-2000 : Crédit agricole, gérant senior OPCVM et mandats institutionnels.

-1989-1996 : Gan Assurances, gérant.

BMW Finance (Groupe BMW) : Directeur général de BMW Financial Services France

Monsieur Michael C. M. Kreeft est promu directeur général de BMW Financial Services France, à ce poste depuis avril 2012, en remplacement de Monsieur Mark Heinrich.

Michael C. M. Kreeft, 51 ans, diplômé de sciences économiques de l’université de Rotterdam, a réalisé le parcours suivant :

-2009-2012 : BMW Group Financial Services Nederland, directeur général.

-2002-2009 : BMW Group Nederland, directeur finance & opérations.

-2000-2002 : BMW Services UK, directeur financier et general manager accounting BMW UK Manufacturing.

-1998-2000 : BMW Group UK, responsable de la consolidation du Rover Group.

-1992-1998 : BMW Group (à Munich), diverses fonctions aux services financiers.

-Début de carrière chez BMW aux Pays-Bas.

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« Notre spécialisation initiale est le recrutement en banque privée », Jérôme Jouanneau Courville, Directeur Associé, Norman Alex

Est-ce que vous pouvez nous présenter Norman Alex ?

Fondé à Monte Carlo en 1998, Norman Alex est un cabinet de recrutement spécialisé dans le recrutement bancaire, financier et juridique/fiscal. Au travers de nos trois bureaux (Monaco, Paris et Genève), nous recrutons en Europe Continentale et au Moyen-Orient.

C’est en 2005 que nous avons ouvert notre bureau à Paris qui couvre également les recrutements au Luxembourg et au Moyen-Orient.

Notre équipe s’est étoffée depuis deux ans, et nous accompagnons ainsi nos clients bancaires, entreprises, cabinets d’avocats et de conseils sur des recherches de collaborateurs.

Quelles sont les spécialités du cabinet ?

Notre spécialisation initiale est le recrutement en banque privée et qui reste à ce jour le « cœur de l’activité » du cabinet. Nous avons depuis quelques années élargi notre champs d’intervention et aujourd’hui nous recrutons toujours fortement dans la banque et autres institutions financières (Gestion d’Actifs, Banque d’Affaires, Fonds d’Investissements, Administration de Fonds, Salle de Marchés) mais également dans l’assurance, l’entreprise au sein des Directions Financières (Contrôle de Gestion, Audit Interne, Trésorier, Consolideur ….) et au sein des Directions Juridiques et Fiscales mais également les cabinets de conseils et cabinets d’avocats.

Combien de consultants ?

Au global, nous sommes une quinzaine de consultants dont cinq à Paris.

Quels types de relations développez-vous avec les candidats que vous rencontrez pour vos clients ?

Nous essayons d’être proche de nos candidats et de développer une relation privilégiée, et ce dans la mesure du possible. En ces temps de crise, il est encore plus important de se montrer compréhensif et de rassurer nos candidats ; il est aussi également important d’être transparent avec eux et de leur donner un retour réaliste de la difficulté du marché de l’emploi de nos jours.

Nous essayons ainsi de par notre expertise et expérience d’apporter un conseil authentique qui nous l’espérons permettra à nos candidats de traverser cette période économique le mieux possible. Nous assurons et développons de manière concrète des activités de « coaching de carrière ».

Qui sont vos clients en France ?

En général, nos clients quels que soient les secteurs où nous intervenons (cabinets, entreprise, banques, sociétés de gestion, …) sont des structures de petites ou moyenne tailles. Ils sont souvent dynamiques, ont développé une expertise dans un domaine précis et assez opportunistes en matière de recrutement. Nous travaillons autant pour des clients français ou filiales de groupes étrangers.

Nous avons aussi formalisé des contrats de collaborations avec de grands groupes qui malgré la crise actuelle continuent de recruter.

Quelles sont les tendances actuelles du recrutement en banque, finance, assurance ?

Depuis le mois de septembre 2011, la crise a eu un impact direct sur les recrutements sur le marché en France. Ainsi, dans la banque, nous notons un ralentissement très fort dans la banque d’affaires, les fonds d’investissements, les métiers en salle de marchés/BFI et la gestion d’actifs.

Dans ce dernier cas, et dans les fonctions « Sales », il y a quelques mouvements – principalement des remplacements ; dans les fonctions « Support », nous observons toujours une demande pour les postes de Compliance, de Risk Management ou de Contrôle Interne.

En Gestion Privée, la demande de nos clients est clairement axée sur les banquiers privés senior qui peuvent apporter ou collecter des actifs significatifs – la situation est identique au sein des cabinets d’avocats. Dans le segment de l’entreprise (département finance et/ou juridique & fiscal), la tendance du recrutement est plus linéaire et régulière ; elle est également légèrement plus soutenue dans le conseil.

Enfin, dans le secteur de l’assurance, les demandes sont assez marquées sur des postes de commerciaux, d’actuaires et de gérants ALM, par exemple.

Est-ce que vous avez vu émerger de nouveaux métiers en banque, finance, assurance ces dernières années ? Si oui lesquels ?

Oui. Voici quelques exemples de nouveaux métiers :

Gérants de fonds Pays Emergents, Finance Islamique, Risk Management, Inspecteur Quants (profils mathématiques), Conseil/Advisory en banque, Community Manager : gestion de la relation avec les parties prenantes (image auprès des clients, fournisseurs, des prestataires,…), Spécialistes des évolutions règlementaires (Bâle2, 3 ou Solvency 2,…)

Est-ce que vous trouvez les candidats très mobiles dans le contexte actuel ?

C’est effectivement davantage le cas que dans le passé. La réalité de la crise associée à un dynamisme plus important dans d’autres pays comme le Luxembourg, l’Angleterre et surtout les pays Emergents (Asie, Amérique du Sud et Moyen-Orient) a indéniablement contribué à cette évolution.

Les mentalités elles aussi ont changé et les candidats deviennent ainsi plus pragmatiques quand il s’agit de se délocaliser en France tout comme à l’étranger. Un élément très important qui favorise cette tendance : l’impact des réseaux sociaux tels que linkedin. En effet, aujourd’hui, les candidats peuvent avoir accès plus rapidement et à un nombre plus importants d’offres d’emplois que de par le passé.

Dans le cadre de notre groupe, nous constatons sur toutes les places où nous intervenons (Paris, Monaco, Genève, Luxembourg, Moyen-Orient, Londres,…) le même phénomène.

« L’association a pour mission de rapprocher les étudiants du Master du monde de la finance et du conseil », Adrien Syed, Président de l’Association Sciences Po Finance

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’association des Étudiants du Master Finance & Stratégie ?

Sciences Po Finance, créée en 2002, est l’association des étudiants du Master Finance & Stratégie.

L’association est composée de plusieurs pôles permettant de couvrir les différentes missions de l’association : un pôle Évènementiel, un pôle Anciens élèves, un pôle Vie étudiante et un pôle Partenariats.

Chaque année, l’équipe est renouvelée en septembre, selon un processus de sélection conduit par l’ancien bureau. Ce sont donc des étudiants de première année de Master qui prennent les commandes de l’association courant septembre.

Quels sont les objectifs de l’association ?

Née du constat que les étudiants sont curieux de découvrir tous les métiers auxquels ils peuvent aspirer, l’association a pour mission première de rapprocher les étudiants du Master du monde de la finance et du conseil.

Par ailleurs, le deuxième objectif de Sciences Po Finance est d’animer la vie étudiante du Master en organisant des évènements qui permettent aux étudiants de se réunir et d’apprendre à se connaître.

Parce-qu’il est, en effet, essentiel qu’une promotion soit soudée et rassemblée, l’association se mobilise pour cultiver un esprit de corps très précieux dans le monde professionnel, où le réseau demeure un atout majeur.

Combien d’étudiants y participent ? Et quels sont leurs profils ?

Cette année, l’équipe de l’association est composée de 9 membres, dont 4 font partie du bureau. Il s’agit exclusivement d’étudiants de première année du Master Finance & Stratégie. Sept de ces membres sont issus du collège universitaire de Sciences Po, et deux membres sont des étudiantes internationales. La plupart des membres ont occupé des postes clés au cours de leurs précédentes expériences associatives, ce qui permet à l’association d’être efficace et réactive.

Quels sont les ateliers et manifestations que vous organisez ?

Pour les évènements de type entreprises, nous organisons des rencontres avec des anciens élèves, des cocktails métiers ou encore des conférences qui permettent de lever le voile sur des métiers encore méconnus par les étudiants à leur arrivée en Master. L’intérêt de ces rencontres est avant tout la franchise et le parler vrai des intervenants : horaires, salaires, atmosphère de travail, tous les aspects des métiers sont abordés, y compris ceux qui laissent le plus souvent place à la langue de bois.

Ces rencontres ont un double impact : d’une part, elles contribuent à guider les étudiants dans leurs choix professionnels et d’autre part, elles permettent de promouvoir la formation du Master Finance & Stratégie au sein des professionnels de la finance et du conseil. Il est, en effet, courant d’obtenir des propositions de stage à l’issue de ces rencontres.

Pour les évènements de type étudiants, nous organisons tout au long de l’année des soirées de promotion et des soirées étudiants/enseignants, ainsi qu’une cérémonie de fin de scolarité en décembre et un gala en fin d’année.

Est-ce que vous avez développé des relations avec les entreprises ?

Nous avons, en effet, noué des partenariats institutionnels, comme PwC, qui nous permettent de financer certains évènements. La Direction du Master reste toutefois l’interlocuteur le plus adéquat pour les relations avec les entreprises, notamment sur la question du recrutement.

Dans le contexte actuel, la finance reste toujours attractive pour les étudiants ?

Il est vrai que l’on peut noter cette année un changement de tendance assez marquant. Les années précédentes, la promotion était composée de façon assez équilibrée entre étudiants attirés par la stratégie et étudiants intéressés par la finance. Or cette année, les étudiants qui envisagent de commencer leur carrière dans la finance ne représentent plus que 20% de la promotion. Il semble donc que le contexte actuel ait bien eu un impact sur les aspirations des étudiants.

Quels sont les métiers de la finance populaires en ce moment au sein de l’association ?

La banque d’affaires reste la voie préférée des Sciences Po qui choisissent de travailler dans la finance. Parce-qu’ils sont très formateurs, les stages dans les fusions-acquisitions sont toujours très prisés par les étudiants en année de césure (70% de la promotion cette année).

L’Asset Management, le financement de projet ou l’analyse financière sont d’autres métiers de la finance qui intéressent les étudiants du Master. D’une manière générale, la formation de Sciences Po, centrée sur la finance d’entreprise, destine plus les étudiants aux métiers liés à la valorisation d’entreprise qu’aux activités de marché.

Est-ce que les étudiants rencontrent des difficultés particulières pour trouver des stages ou premier emploi en finance ?

Le contexte économique était cette année peu propice au recrutement dans les banques d’investissement, aussi bien pour les stages que pour les premiers emplois. Certaines banques ayant réduit drastiquement leurs embauches, les étudiants en recherche de stage sont en compétition avec des jeunes diplômés qui cherchent un stage faute d’avoir pu être embauchés.

Cette compétition accrue a eu un impact sur le nombre d’étudiants recrutés en summer internship, meilleure voie d’accès à un emploi dans la finance à Londres ou New York. Ce fléchissement se fait moins ressentir pour les recherches de stage de césure à Paris, mais contrairement à l’année dernière, peu de banques peuvent proposer une offre d’emploi à l’issue de ces stages.

« Nous recherchons aussi bien des consultants IT ou métier spécialisés en finance de marché », M.Zilliox, PDG de Novencia Groupe

Est-ce que vous pouvez nous présenter Novencia ?

Novencia Groupe fait partie des cabinets de conseil IT et métier pure-player de la finance de marché. Fondé en 2001, nous intervenons au sein de la totalité des établissements financiers de la place de Paris.

Depuis 2 ans maintenant nous sommes également présents à l’international sur Londres et le Luxembourg. Nos collaborateurs interviennent aussi bien auprès des directions informatiques que des directions opérationnelles, sur la base de missions d’expertise technique, ou fonctionnelle.

Quelles sont les grandes lignes de métiers qu’on trouve au sein de Novencia ?

Reconnu pour notre spécialisation, nous menons des projets principalement sur des problématiques de trading électronique, de système de princing et de calcul de risque de marché. Une expertise qui nous permet, aujourd’hui, de proposer à nos clients une solution logicielle front office intégrant ces 3 sujets.

L’expertise de notre groupe se situe prioritairement sur les enjeux front office (Novencia) ou back office (représentée par notre filiale Breteuil Finance : experte de la réglementation internationale et comptabilité bancaire).

Quels types de postes sont aujourd’hui à pourvoir ?

Malgré un début d’année assez morose, nous recherchons d’ici la fin de l’année 35 nouveaux collaborateurs : un minimum pour garantir la bonne conduite de nos projets. Les profils recherchés pour la partie IT disposeront d’une expertise sur l’une de ces trois technologies : C++ / C# / JAVA avec, si possible, une expérience significative en finance de marché.

Pour ce qui est de la partie métier et maîtrise d’ouvrage, nos futurs consultants devront être reconnus pour leurs connaissances sur des sujets précis de la finance de marché : problématiques front office ou back office.

Est-ce que vous recherchez en priorité des jeunes diplômés ou des candidats expérimentés ? Et avec quel type de formation ?

De par la nature de nos interventions, il va de soit que nous recherchons, sur la partie métier des hommes et des femmes disposant d’un minimum de 3 ans d’expérience. Ce minimum est porté à 2 ans pour la partie technique. Le niveau des diplômes est important (Ecoles d’ingénieurs : ENSIMAG, SUPELEC, POLYTECHNIQUE), mais nous recherchons avant tout des hommes et des femmes dont le souhait est de viser l’excellence.

Est-ce que vous avez des difficultés à recruter certains profils ?

Nous serions des menteurs si nous vous disions le contraire. Néanmoins l’ensemble de notre dispositif de recrutement interne et externe (cabinet de chasse), nous permets d’envisager sereinement la réalisation de nos objectifs de recrutement. Nous pensons même les dépasser.

Y-a t-il des aptitudes que vous recherchez tout particulièrement chez vos futurs collaborateurs ?

Le métier du consulting est avant tout un métier de services. A ce titre, les qualités relationnelles et personnelles (écoute, empathie…) font partie des plus importantes pour y réussir. Nos futurs collaborateurs doivent également faire preuve d’un bon esprit de synthèse, en plus bien évidemment de leurs compétences fonctionnelles et techniques. Enfin, nous attendons de la part de nos consultants un esprit d’initiative, ainsi qu’une implication dans la vie de Novencia tant au quotidien que dans son développement à plus long terme.

Quels avantages y a-t-il à rejoindre Novencia ?

La certitude d’intégrer un spécialiste IT et métier de la finance de marché, et donc la certitude de disposer de missions de qualité, répondant aux ambitions de nos collaborateurs et à leur projet de carrière. Le développement de notre structure offre l’opportunité aux plus impliqués d’accéder à des postes à responsabilités, ou de mener de nouveaux projets stratégiques pour l’entreprise.

Notre accompagnement, tant technique que fonctionnel, sous forme de formation et de veille, est également une différence notable.

Et pour finir une organisation de travail et un système de relations internes basés sur une plate-forme de community management et une culture du partage de l’information, qui selon nous reste encore assez unique sur le marché.

« La formation est structurée autour des cours de gestion des risques », Jérôme Glachant Responsable Master Gestion des Risques et des Actifs, Université d’Evry Val d’Essonne

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Gestion des Risques et des Actifs ?

Le master 2 Gestion des Risques et des Actifs est une des 2 spécialités (la seconde est la spécialité M2 Banque-Finance) du master mention finance de l’université d’Evry-Val-d’Essonne (UEVE).

Il s’agit d’une spécialité pointue plutôt tournée vers la finance de marché au sens large, en y intégrant la gestion des risques. Le contenu des cours est ainsi à mi-chemin entre une formation de type ingénierie financière et une formation plus polyvalente de type banque finance.

Comparée à cette dernière, l’accent est mis sur la maîtrise des outils quantitatifs et les compétences techniques : analyse des données, gestion de l’information, outils statistiques, modèles de valorisation, modèles de gestion des risques,… Lorsqu’ils ont un profil technique, les diplômés sont ainsi en capacité de se diriger vers des métiers nécessitant des connaissances en programmation et techniques quantitatives. Ils peuvent aussi occuper des postes plus transversaux en gestion des risques ou en gestion des actifs.

La formation s’est positionnée dès sa création sur les questions de réglementation et de contrôle prudentiel, des problématiques qui se sont depuis beaucoup développées. Le déploiement des modèles internes dans le secteur de l’assurance (directive Solvabilité 2) ouvre de nouvelles perspectives à nos diplômés. Nous entendons développer le master en proposant aux étudiants des formations complémentaires pour les préparer à des certifications professionnelles comme le CFA® (Chartered financial Analyst) ou le PRM® (Professional Risk Manager).

Le master dispose d’un site sur lequel toutes les informations sont regroupées.

Combien avez-vous de promotions ?

Le DESS Gestion des Risques et des Actifs a diplômé sa première promotion en 2003. Le M2 GRA lui a succédé en 2007. En 2011, nous avons donc diplômé la 9ème promotion, soit un total de 199 étudiants.

Quel est l’objectif de la formation ?

La formation prépare des étudiants qui ont une double compétence croisée : finance et techniques quantitatives d’un côté, gestion des risques et gestion d’actifs, de l’autre. Les diplômés doivent posséder une vision élargie de l’environnement dans lequel ils vont travailler tout en étant en capacité de travailler et de dialoguer avec des ingénieurs financiers plus spécialisés. Nous pensons qu’une formation initiale en économie avec un bon bagage financier et quantitatif est un terrain favorable pour développer cette double compétence.

Quels sont les points forts du programme ?

La formation est structurée autour des cours de gestion des risques, qu’elle s’applique à la banque ou à l’assurance, et de gestion d’actifs, notamment de stratégies quantitatives. Elle comprend une importante dimension appliquée avec des projets concrets à réaliser en utilisant les informations fournies par la salle de marché équipée Reuters du master.

Le programme bénéficie de synergie avec le master d’ingénierie financière (M2 IF) du département de mathématiques de l’UEVE. Je pense que le point fort de la formation est qu’elle est complète car elle part de bases exigeantes en calcul stochastique, économétrie, informatique pour aboutir à des applications concrètes, qui rendent nos étudiants directement opérationnels dans les entreprises.

Nous accordons beaucoup d’importance à la qualité des stages proposés à nos étudiants. Ces derniers travaillent beaucoup au cours de la scolarité qui s’étale d’octobre à mars pour bien réussir le stage.

Quels sont les profils des étudiants ?

La formation recrute 40% des étudiants dans le M1 Tronc Commun du master finance de l’UEVE. Ces étudiants sont le plus souvent d’une licence d’économie et gestion. Les autres étudiants proviennent de formation en économie et gestion d’établissements français ou étrangers avec un contenu quantitatif suffisant (mathématiques financières, statistique, finance quantitative).

Nous accueillons des étudiants titulaires d’un M1 en mathématiques ou diplômés d’une école d’ingénieurs qui complètent ainsi leur compétence plus technique par une formation en finance. Nous avons mis en place un accord de double diplôme avec Telecom Ecole de Management qui est installé à Evry.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est mixte entre enseignants-chercheurs (35 % des enseignements) provenant des départements d’économie et de mathématiques de l’université, et intervenants professionnels. Entre les deux se situent les PAST (professeurs associés exerçant une activité professionnelle) qui ont le profil idéal et peuvent consacrer un peu de leur temps à enseigner mais aussi à développer les programmes, accroître les synergies entreprise, faciliter les recherches de stage…

La combinaison idéale est de faire en sorte que ces catégories s’effacent et que l’équipe pédagogique tende vers le même objectif : être pointu dans les métiers et compétences visés tout en fournissant les bases académiques qui facilitent l’évolution parmi les métiers.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

La qualité des relations avec les entreprises est à l’évidence un facteur clé pour un master plutôt professionnel. Cette relation se lie naturellement lorsqu’il s’agit de trouver des intervenants pointus pour nos enseignements ou de gérer les stages de nos étudiants. Les entreprises sont également associées à la définition et à la réflexion stratégique sur les programmes par l’intermédiaire d’un conseil de perfectionnement que nous sommes en train de constituer.

Nous nous appuyons sur les moyens fournis par les entreprises au travers de la taxe d’apprentissage pour apporter des plus à la formation et à nos étudiants : certification TOEIC, certification Reuters 3000 XTra,… Nous organisons des ateliers CV et des simulations d’entretien avec les RH d’un grand groupe bancaire.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

En début de carrière, nos diplômés intègrent des postes dans la gestion des risques (maîtrise d’ouvrage risque, consultant risque de crédit, analyse solvabilité II, analyste risque de crédit, gestionnaire ALM), la finance de marché (assistant-trading, maîtrise d’ouvrage finance de marché, commando support trading), et la gestion d’actifs (contrôle des risques, …).

Le salaire d’embauche se situe entre 35 et 40K€. Certains évoluent ensuite vers des fonctions de responsabilité dans ces domaines (pilotage de la stratégie des risques, par exemple).

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

La formation est ouverte à la formation continue et nous accueillons régulièrement des salariés en reprise d’études. Leur profil correspond le plus souvent à de jeunes informaticiens, diplômés d’école d’ingénieur, qui travaillent dans le secteur financier depuis quelques années et qui souhaite orienter leur carrière vers des fonctions moins techniques. Le master leur offre le complément de formation nécessaire et la possibilité d’effectuer un stage conséquent pour les relancer vers de nouveaux objectifs.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Comme tous les masters universitaires, le M2 GRA est habilité par le ministère pour une durée de 4 ans. Lors de la dernière campagne d’habilitation en 2010, la spécialité M2 GRA a obtenu la note A délivré par l’AERES (Agence d’Evaluation de la recherche et de l’Enseignement Supérieur).

La spécialité M2 GRA master GRA fait cette année son entrée dans le classement SMBG des meilleurs masters, MS et MBA dans la catégorie « finance de marché et gestion de portefeuille ». Le classement sera dévoilé au début du mois de mars. L’orientation stratégique du master est présentée à un conseil de perfectionnement, regroupant des professionnels de haut niveau, qui va être mis en place au printemps.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Mercedes-Benz France (groupe Daimler) : Directeur général administratif et financier

Monsieur Kai-Oliver Rauch est promu directeur général administratif et financier de Mercedes-Benz France (groupe Daimler), à compter du mois de juillet 2012, en remplacement de Monsieur Mathias Gollwitzer. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Till Conrad, président.

Kai-Oliver Rauch, 41 ans, a réalisé le parcours suivant :

– 2008-2012 : Mercedes-Benz Australia-Pacific, chief financial officer.

-1991-2008 : Groupe Daimler, différentes responsabilités au sein de la direction Finance & Controlling Mercedes-Benz Cars, où il a développé une solide expérience dans l’encadrement et l’accompagnement financier de divers marchés, tels que l’Allemagne, les Etats-Unis, le Canada, le Japon et l’Asie du Nord – Sud-Est.

Heineken France : Secrétaire général

Madame Khristelle Robic est nommée secrétaire général d’Heineken France, à ce poste depuis avril 2012, en remplacement de Monsieur Patrick Villemin. Elle est en charge de la communication, des affaires publiques et juridiques ainsi que de l’équipe Risk Management du groupe. Elle intègre le comité exécutif.

Khristelle Robic, 41 ans, HEC (1995), IEP Paris (1991), a réalisé le parcours suivant :
-2009-2012 : Coca-Cola Entreprise, vice-président, en charge des affaires publiques et de la communication.

-2007-2009 : Ministère de l’Agriculture, conseiller presse et communication auprès du ministre, Michel Barnier.

-2002-2007 : McDonald’s France, responsable de la communication corporate.

-1999-2002 : Philip Morris, responsable des affaires publiques.

-1998-1999 : Boston Consulting Group, analyste.

– 1996-1998 : A commencé sa carrière comme journaliste pour l’hebdomadaire Option Finance.

STEF : Directeur général délégué en charge de l’administration et des finances

Monsieur Stanislas Lemor est promu directeur général délégué en charge de l’administration et des finances de STEF, à compter du mois de juillet 2012.

Stanislas Lemor, 38 ans, ESCP Europe (1998), a réalisé le parcours suivant :

-2010-2012 : STEF-TFE, directeur financier.

– 2006-2010 : STEF-TFE, directeur financier adjoint.

– 2005-2006 : Carrefour, directeur du contrôle de gestion.

-2001-2005 : Carrefour, chargé de la consolidation des comptes de la zone Asie, puis chargé du contrôle de gestion de la zone Europe.

-Début de carrière au sein d’Arthur Andersen.

Association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion (DFCG) : Président de la région Ile-de-France

Madame Sophie Macieira-Coelho est promue président de la région Ile-de-France de l’Association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion (DFCG), à ce poste depuis le 1er avril 2012, en remplacement de Madame Clotilde Bouchet.

Sophie Macieira-Coelho, éco-fi IEP Paris (1990), université Paris-IX Dauphine (1989), DESCF, a réalisé le parcours suivant :

-2009-2011 : Jennyfer, directeur administratif et financier.

-2003-2009 : Chloé (groupe Richemont), directeur administratif et financier.

-2000-2002 : Tarsus (groupe MM), directeur administratif et financier.

-1996-2000 : Guy Laroche, directeur administratif et financier.

-1994-1996 : Chloé (groupe Richemont), contrôleur financier.

-1990-1994 : Début de carrière au sein du cabinet Coopers & Lybrand.

Duff & Phelps : Managing director au sein du département Restructuration et Performance financière

Monsieur Cyrille Breucq est promu managing director au sein du département Restructuration et Performance financière de Duff & Phelps, à ce poste depuis avril 2012.

Spécialiste de l’amélioration de la performance de la fonction finance dans les grandes entreprises, Cyrille Breucq intervient depuis plus de 15 ans aux côtés de directions financières dans de nombreux secteurs d’activité tels que la distribution, l’immobilier, l’assurance, la métallurgie et les services.

Ses expertises couvrent notamment l’efficacité des processus administratifs et financiers, l’assistance à maîtrise d’ouvrage, l’audit et le pilotage de projets, le design des processus de back office financiers, le design de plans de comptes groupe ou encore les projets d’accélération de délais de clôture.

Le département Restructuration et Performance financière de Duff & Phelps regroupe au total plus d’une trentaine de consultants expérimentés, encadrés par 5 managing directors. Spécialisé dans le retournement d’entreprises, les restructurations, les transactions complexes et l’amélioration de la performance financière, le département est composé aussi bien d’experts du chiffre que d’opérationnels issus du monde de l’entreprise pour conduire les opérations et répondre aux problématiques des dirigeants et directeurs financiers.

Cyrille Breucq, 38 ans, ESC Lille (1995), a réalisé le parcours suivant :

-2011-2012 : Duff & Phelps, director du département Restructuration et Performance financière.

-2003-2011 : Ernst & Young Advisory, senior manager au sein du département Performance Improvement Finance.

-1999-2003 : Arthur Andersen, chef de projet sur des missions d’amélioration de la performance.

-1996-1999 : A commencé sa carrière au sein du département Accompagnement d’Arthur Andersen, principalement sur des missions de tenue comptable, fiscale et sociale pour des sociétés étrangères basées en France.

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