« La spécialité forme des financiers polyvalents », Christophe Bisière, Responsable Master Finance et Technologie de l’Information, IAE de Toulouse

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Finance et Technologie de l’Information ?

La spécialité Finance et Technologie de l’Information (FTI) est une formation double-compétence en finance et en informatique financière. Elle a été créée en 2004, à l’occasion du passage au format LMD des formations offertes par l’IAE.

Un Master Finance comportant trois spécialités (Finance d’entreprise, Finance de marché, et FTI) a été construit sur la base d’un DESS d’Ingénierie financière que nous propositions depuis de nombreuses années. Nous avons conservé un socle commun, et décliné sur cette base des spécialités couvrant les grands domaines de la finance.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons eu 8 promotions au total, soit environ 160 étudiants. Limiter ainsi les promotions à une vingtaine d’étudiants nous permet d’offrir un environnement pédagogique de grande qualité.

Quel est l’objectif de la formation ?

La spécialité forme des financiers polyvalents. Leur spécificité est d’être dotée d’une culture technique approfondie. Cette compétence complémentaire leur permet d’accéder à une gamme d’emplois élargie, incluant des emplois transversaux de maîtrise d’ouvrage sur des projets d’informatique financière, ainsi que des emplois de consultant fonctionnel spécialisé en finance.

Quels sont les points forts du programme ?

La double compétence finance et informatique est très prisée dans l’industrie financière et dans les sociétés de conseil ou de service. Comme il est de tradition à l’IAE, nous entretenons des liens étroits avec les entreprises du secteur, ce qui nous permet d’adapter en permanence la formation aux besoins du marché.

Ainsi, depuis quelques années, nos étudiants bénéficient d’une formation SAP approfondie, qui augmente notablement leur attractivité sur le marché de l’emploi. Dans le cadre d’une salle de marché dédiée, les étudiants sont également formés au logiciel de négociation GL-Trade. Il est aussi à noter qu’une partie de la formation est donnée en anglais, afin de préparer les étudiants à travailler dans un environnement international.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants sont majoritairement titulaires d’un Master 1 en Finance ou en Économie. Dans le cadre d’une association entre l’IAE et la Toulouse School of Economics (TSE), les étudiants ayant effectué un Master 1 à TSE peuvent poursuivre, sous condition, en Master Finance. La formation attire également des profils plus techniques, comme des ingénieurs. Tous montrent un goût prononcé pour la finance et pour la technologie. Leur niveau d’anglais leur permet de suivre des cours et de s’exprimer en anglais.

Comment est composé le corps enseignants ?

Les professionnels assurent le quart des enseignements du programme. Des professionnels viennent également présenter leur métier dans le cadre d’un cycle de conférences. Ainsi, tout au long de l’année, nos étudiants sont en contact direct avec le monde professionnel.

Les autres enseignements sont assurés par une équipe internationale de professeurs réputés, ayant exercé sur des sites prestigieux, en France et à l’étranger (HEC Paris, London Business School, Princeton University, University of Warwick, University of Oxford, Georgia State University, …)

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Une enquête récente de l’Observatoire de la Vie Étudiante, réalisée sur les trois dernières promotions, indique que 96% sont en emploi 6 mois après leur remise de diplôme ; 14% d’entre eux travaillent à l’étranger ; près de 10% sont chefs d’entreprise.

Nos anciens diplômés occupent des postes de consultant fonctionnel en système d’information financière, consultant décisionnel, spécialistes IT front office, mais aussi des postes plus classiques de la finance comme analyste de risque de marché, analyste crédit entreprise, contrôleur de gestion, trésorier, etc.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Un conseil de perfectionnement est réuni à l’occasion des jurys de délibération. Ce conseil intègre les retours des professionnels, des enseignants, et des étudiants, et propose des adaptations au programme. Les retours des étudiants sont formulés lors de réunions pédagogiques, et également sous forme d’évaluations anonymes des enseignements.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Socotec : Directeur financier

Monsieur Thierry Schindelé est promu directeur financier du groupe Socotec, à ce poste depuis le 1er avril 2012, en remplacement de Monsieur Hervé Monnet. Outre la direction financière, il est chargé de superviser la direction des achats, la direction des systèmes d’information et le droit des sociétés. Il rejoint, à ce titre, le directoire du groupe. Il succède à Hervé Monnet qui a fait valoir ses droits à la retraite.

Thierry Schindelé, 38 ans, Centrale Paris (1997), a réalisé le parcours suivant :

-2010-2012 : Socotec, directeur financier adjoint, en charge de l’international.

– 2006-2010 : CDC Capital Investissement (devenu Qualium Investissement), directeur d’investissement, a participé aux acquisitions des groupes Genoyer et Socotec, dont il était membre des conseils de surveillance.

-2004-2006 : Natexis Investissement Partners (devenu Nixen), directeur de participations, en charge d’opérations d’investissements, de suivis et de cessions d’entreprises telles que Lina’s et CBM.

-2001-2004 : HBOS Halifax-¬Bank of Scotland (à Paris), analyste senior, a participé aux financements (Senior et Mezzanine) d’acquisitions de groupes tels que Editis, Ellis, Panzani, SigmaKalon, Vivarte et B&B.

-NC-2001 : A commencé sa carrière au sein d’Andersen Audit (devenu Ernst & Young) en tant que chargé de mission.

BNP Paribas Suisse (groupe BNP Paribas) : Directeur général Suisse et responsable du métier Structured Finance en Suisse

Monsieur Philippe de Gentile est promu directeur général Suisse et responsable du métier Structured Finance en Suisse de BNP Paribas Suisse (groupe BNP Paribas), à compter du mois de mai 2012, en remplacement de Monsieur Jacques-Olivier Thomann.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Dominique Rémy, directeur de la ligne de métier Global Structured Finance de BNP Paribas. Il conserve ses fonctions actuelles de responsable mondial d’Energy & Commodity Finance, à partir de la Suisse.

Philippe de Gentile, 59 ans, master de droit public de l’université Paris-Assas (1977), est responsable mondial d’Energy & Commodity Finance de BNP Paribas.

Messier-Bugatti-Dowty (Groupe Safran) : Directeur financier

Monsieur Olivier Blat est promu directeur financier de Messier-Bugatti-Dowty (groupe Safran), à ce poste depuis avril 2012, en remplacement de Monsieur Philippe Menard.

Olivier Blat, 44 ans, master finance & controlling de l’université Paris-Dauphine (1994), a réalisé le parcours suivant :

-2011-2012 : Messier-Bugatti-Dowty, directeur financier adjoint.

-2007-2011 : Accenture, responsable de la ligne de service Finance et gestion de la performance en France.

-2005-2011 : Accenture, partner au sein de la division Management Consulting.

-1994-2011 : Accenture, en charge des projets d’évolution et de transformation de fonctions financières et de fonctions support pour le compte de grands groupes industriels.

-1993-1994 : Unilever, finance analyst.

Butagaz (groupe Royal Dutch Shell) : Directeur administratif et financier

Monsieur Jérôme Serve est promu directeur administratif et financier de Butagaz (groupe Royal Dutch Shell), à ce poste depuis avril 2012, en remplacement de Monsieur Arnaud Payot.

Jérôme Serve a réalisé le parcours suivant :

-2007-2012 : Groupe Shell, chargé de divers projets stratégiques au sein de l’équipe Fusion, Acquisition et Financement.

-ABN AMRO, directeur associé dans l’équipe Finance corporate Gaz & Pétrole.

-Total, ingénieur en exploration-production à Abu Dhabi puis au Royaume-­Uni.

-Début de carrière comme associé de recherche dans le département Ingénierie pétrolière de l’université de Stanford.

Martin Maurel Gestion Institutionnelle (MMGI) : Directeur général délégué

Monsieur Thierry Rigaudière est nommé directeur général délégué de Martin Maurel Gestion Institutionnelle (MMGI), à ce poste depuis janvier 2012.

Thierry Rigaudière, 49 ans, SFAF (1989), a réalisé le parcours suivant :

-2009-2011 : Banque privée 1818, directeur de la gestion actions et diversifiée.

-2001-2009 : BPSD, directeur de la gestion collective.

-1996-2000 : Crédit agricole, gérant senior OPCVM et mandats institutionnels.

-1989-1996 : Gan Assurances, gérant.

BMW Finance (Groupe BMW) : Directeur général de BMW Financial Services France

Monsieur Michael C. M. Kreeft est promu directeur général de BMW Financial Services France, à ce poste depuis avril 2012, en remplacement de Monsieur Mark Heinrich.

Michael C. M. Kreeft, 51 ans, diplômé de sciences économiques de l’université de Rotterdam, a réalisé le parcours suivant :

-2009-2012 : BMW Group Financial Services Nederland, directeur général.

-2002-2009 : BMW Group Nederland, directeur finance & opérations.

-2000-2002 : BMW Services UK, directeur financier et general manager accounting BMW UK Manufacturing.

-1998-2000 : BMW Group UK, responsable de la consolidation du Rover Group.

-1992-1998 : BMW Group (à Munich), diverses fonctions aux services financiers.

-Début de carrière chez BMW aux Pays-Bas.

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« Notre spécialisation initiale est le recrutement en banque privée », Jérôme Jouanneau Courville, Directeur Associé, Norman Alex

Est-ce que vous pouvez nous présenter Norman Alex ?

Fondé à Monte Carlo en 1998, Norman Alex est un cabinet de recrutement spécialisé dans le recrutement bancaire, financier et juridique/fiscal. Au travers de nos trois bureaux (Monaco, Paris et Genève), nous recrutons en Europe Continentale et au Moyen-Orient.

C’est en 2005 que nous avons ouvert notre bureau à Paris qui couvre également les recrutements au Luxembourg et au Moyen-Orient.

Notre équipe s’est étoffée depuis deux ans, et nous accompagnons ainsi nos clients bancaires, entreprises, cabinets d’avocats et de conseils sur des recherches de collaborateurs.

Quelles sont les spécialités du cabinet ?

Notre spécialisation initiale est le recrutement en banque privée et qui reste à ce jour le « cœur de l’activité » du cabinet. Nous avons depuis quelques années élargi notre champs d’intervention et aujourd’hui nous recrutons toujours fortement dans la banque et autres institutions financières (Gestion d’Actifs, Banque d’Affaires, Fonds d’Investissements, Administration de Fonds, Salle de Marchés) mais également dans l’assurance, l’entreprise au sein des Directions Financières (Contrôle de Gestion, Audit Interne, Trésorier, Consolideur ….) et au sein des Directions Juridiques et Fiscales mais également les cabinets de conseils et cabinets d’avocats.

Combien de consultants ?

Au global, nous sommes une quinzaine de consultants dont cinq à Paris.

Quels types de relations développez-vous avec les candidats que vous rencontrez pour vos clients ?

Nous essayons d’être proche de nos candidats et de développer une relation privilégiée, et ce dans la mesure du possible. En ces temps de crise, il est encore plus important de se montrer compréhensif et de rassurer nos candidats ; il est aussi également important d’être transparent avec eux et de leur donner un retour réaliste de la difficulté du marché de l’emploi de nos jours.

Nous essayons ainsi de par notre expertise et expérience d’apporter un conseil authentique qui nous l’espérons permettra à nos candidats de traverser cette période économique le mieux possible. Nous assurons et développons de manière concrète des activités de « coaching de carrière ».

Qui sont vos clients en France ?

En général, nos clients quels que soient les secteurs où nous intervenons (cabinets, entreprise, banques, sociétés de gestion, …) sont des structures de petites ou moyenne tailles. Ils sont souvent dynamiques, ont développé une expertise dans un domaine précis et assez opportunistes en matière de recrutement. Nous travaillons autant pour des clients français ou filiales de groupes étrangers.

Nous avons aussi formalisé des contrats de collaborations avec de grands groupes qui malgré la crise actuelle continuent de recruter.

Quelles sont les tendances actuelles du recrutement en banque, finance, assurance ?

Depuis le mois de septembre 2011, la crise a eu un impact direct sur les recrutements sur le marché en France. Ainsi, dans la banque, nous notons un ralentissement très fort dans la banque d’affaires, les fonds d’investissements, les métiers en salle de marchés/BFI et la gestion d’actifs.

Dans ce dernier cas, et dans les fonctions « Sales », il y a quelques mouvements – principalement des remplacements ; dans les fonctions « Support », nous observons toujours une demande pour les postes de Compliance, de Risk Management ou de Contrôle Interne.

En Gestion Privée, la demande de nos clients est clairement axée sur les banquiers privés senior qui peuvent apporter ou collecter des actifs significatifs – la situation est identique au sein des cabinets d’avocats. Dans le segment de l’entreprise (département finance et/ou juridique & fiscal), la tendance du recrutement est plus linéaire et régulière ; elle est également légèrement plus soutenue dans le conseil.

Enfin, dans le secteur de l’assurance, les demandes sont assez marquées sur des postes de commerciaux, d’actuaires et de gérants ALM, par exemple.

Est-ce que vous avez vu émerger de nouveaux métiers en banque, finance, assurance ces dernières années ? Si oui lesquels ?

Oui. Voici quelques exemples de nouveaux métiers :

Gérants de fonds Pays Emergents, Finance Islamique, Risk Management, Inspecteur Quants (profils mathématiques), Conseil/Advisory en banque, Community Manager : gestion de la relation avec les parties prenantes (image auprès des clients, fournisseurs, des prestataires,…), Spécialistes des évolutions règlementaires (Bâle2, 3 ou Solvency 2,…)

Est-ce que vous trouvez les candidats très mobiles dans le contexte actuel ?

C’est effectivement davantage le cas que dans le passé. La réalité de la crise associée à un dynamisme plus important dans d’autres pays comme le Luxembourg, l’Angleterre et surtout les pays Emergents (Asie, Amérique du Sud et Moyen-Orient) a indéniablement contribué à cette évolution.

Les mentalités elles aussi ont changé et les candidats deviennent ainsi plus pragmatiques quand il s’agit de se délocaliser en France tout comme à l’étranger. Un élément très important qui favorise cette tendance : l’impact des réseaux sociaux tels que linkedin. En effet, aujourd’hui, les candidats peuvent avoir accès plus rapidement et à un nombre plus importants d’offres d’emplois que de par le passé.

Dans le cadre de notre groupe, nous constatons sur toutes les places où nous intervenons (Paris, Monaco, Genève, Luxembourg, Moyen-Orient, Londres,…) le même phénomène.

« L’association a pour mission de rapprocher les étudiants du Master du monde de la finance et du conseil », Adrien Syed, Président de l’Association Sciences Po Finance

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’association des Étudiants du Master Finance & Stratégie ?

Sciences Po Finance, créée en 2002, est l’association des étudiants du Master Finance & Stratégie.

L’association est composée de plusieurs pôles permettant de couvrir les différentes missions de l’association : un pôle Évènementiel, un pôle Anciens élèves, un pôle Vie étudiante et un pôle Partenariats.

Chaque année, l’équipe est renouvelée en septembre, selon un processus de sélection conduit par l’ancien bureau. Ce sont donc des étudiants de première année de Master qui prennent les commandes de l’association courant septembre.

Quels sont les objectifs de l’association ?

Née du constat que les étudiants sont curieux de découvrir tous les métiers auxquels ils peuvent aspirer, l’association a pour mission première de rapprocher les étudiants du Master du monde de la finance et du conseil.

Par ailleurs, le deuxième objectif de Sciences Po Finance est d’animer la vie étudiante du Master en organisant des évènements qui permettent aux étudiants de se réunir et d’apprendre à se connaître.

Parce-qu’il est, en effet, essentiel qu’une promotion soit soudée et rassemblée, l’association se mobilise pour cultiver un esprit de corps très précieux dans le monde professionnel, où le réseau demeure un atout majeur.

Combien d’étudiants y participent ? Et quels sont leurs profils ?

Cette année, l’équipe de l’association est composée de 9 membres, dont 4 font partie du bureau. Il s’agit exclusivement d’étudiants de première année du Master Finance & Stratégie. Sept de ces membres sont issus du collège universitaire de Sciences Po, et deux membres sont des étudiantes internationales. La plupart des membres ont occupé des postes clés au cours de leurs précédentes expériences associatives, ce qui permet à l’association d’être efficace et réactive.

Quels sont les ateliers et manifestations que vous organisez ?

Pour les évènements de type entreprises, nous organisons des rencontres avec des anciens élèves, des cocktails métiers ou encore des conférences qui permettent de lever le voile sur des métiers encore méconnus par les étudiants à leur arrivée en Master. L’intérêt de ces rencontres est avant tout la franchise et le parler vrai des intervenants : horaires, salaires, atmosphère de travail, tous les aspects des métiers sont abordés, y compris ceux qui laissent le plus souvent place à la langue de bois.

Ces rencontres ont un double impact : d’une part, elles contribuent à guider les étudiants dans leurs choix professionnels et d’autre part, elles permettent de promouvoir la formation du Master Finance & Stratégie au sein des professionnels de la finance et du conseil. Il est, en effet, courant d’obtenir des propositions de stage à l’issue de ces rencontres.

Pour les évènements de type étudiants, nous organisons tout au long de l’année des soirées de promotion et des soirées étudiants/enseignants, ainsi qu’une cérémonie de fin de scolarité en décembre et un gala en fin d’année.

Est-ce que vous avez développé des relations avec les entreprises ?

Nous avons, en effet, noué des partenariats institutionnels, comme PwC, qui nous permettent de financer certains évènements. La Direction du Master reste toutefois l’interlocuteur le plus adéquat pour les relations avec les entreprises, notamment sur la question du recrutement.

Dans le contexte actuel, la finance reste toujours attractive pour les étudiants ?

Il est vrai que l’on peut noter cette année un changement de tendance assez marquant. Les années précédentes, la promotion était composée de façon assez équilibrée entre étudiants attirés par la stratégie et étudiants intéressés par la finance. Or cette année, les étudiants qui envisagent de commencer leur carrière dans la finance ne représentent plus que 20% de la promotion. Il semble donc que le contexte actuel ait bien eu un impact sur les aspirations des étudiants.

Quels sont les métiers de la finance populaires en ce moment au sein de l’association ?

La banque d’affaires reste la voie préférée des Sciences Po qui choisissent de travailler dans la finance. Parce-qu’ils sont très formateurs, les stages dans les fusions-acquisitions sont toujours très prisés par les étudiants en année de césure (70% de la promotion cette année).

L’Asset Management, le financement de projet ou l’analyse financière sont d’autres métiers de la finance qui intéressent les étudiants du Master. D’une manière générale, la formation de Sciences Po, centrée sur la finance d’entreprise, destine plus les étudiants aux métiers liés à la valorisation d’entreprise qu’aux activités de marché.

Est-ce que les étudiants rencontrent des difficultés particulières pour trouver des stages ou premier emploi en finance ?

Le contexte économique était cette année peu propice au recrutement dans les banques d’investissement, aussi bien pour les stages que pour les premiers emplois. Certaines banques ayant réduit drastiquement leurs embauches, les étudiants en recherche de stage sont en compétition avec des jeunes diplômés qui cherchent un stage faute d’avoir pu être embauchés.

Cette compétition accrue a eu un impact sur le nombre d’étudiants recrutés en summer internship, meilleure voie d’accès à un emploi dans la finance à Londres ou New York. Ce fléchissement se fait moins ressentir pour les recherches de stage de césure à Paris, mais contrairement à l’année dernière, peu de banques peuvent proposer une offre d’emploi à l’issue de ces stages.

« Nous recherchons aussi bien des consultants IT ou métier spécialisés en finance de marché », M.Zilliox, PDG de Novencia Groupe

Est-ce que vous pouvez nous présenter Novencia ?

Novencia Groupe fait partie des cabinets de conseil IT et métier pure-player de la finance de marché. Fondé en 2001, nous intervenons au sein de la totalité des établissements financiers de la place de Paris.

Depuis 2 ans maintenant nous sommes également présents à l’international sur Londres et le Luxembourg. Nos collaborateurs interviennent aussi bien auprès des directions informatiques que des directions opérationnelles, sur la base de missions d’expertise technique, ou fonctionnelle.

Quelles sont les grandes lignes de métiers qu’on trouve au sein de Novencia ?

Reconnu pour notre spécialisation, nous menons des projets principalement sur des problématiques de trading électronique, de système de princing et de calcul de risque de marché. Une expertise qui nous permet, aujourd’hui, de proposer à nos clients une solution logicielle front office intégrant ces 3 sujets.

L’expertise de notre groupe se situe prioritairement sur les enjeux front office (Novencia) ou back office (représentée par notre filiale Breteuil Finance : experte de la réglementation internationale et comptabilité bancaire).

Quels types de postes sont aujourd’hui à pourvoir ?

Malgré un début d’année assez morose, nous recherchons d’ici la fin de l’année 35 nouveaux collaborateurs : un minimum pour garantir la bonne conduite de nos projets. Les profils recherchés pour la partie IT disposeront d’une expertise sur l’une de ces trois technologies : C++ / C# / JAVA avec, si possible, une expérience significative en finance de marché.

Pour ce qui est de la partie métier et maîtrise d’ouvrage, nos futurs consultants devront être reconnus pour leurs connaissances sur des sujets précis de la finance de marché : problématiques front office ou back office.

Est-ce que vous recherchez en priorité des jeunes diplômés ou des candidats expérimentés ? Et avec quel type de formation ?

De par la nature de nos interventions, il va de soit que nous recherchons, sur la partie métier des hommes et des femmes disposant d’un minimum de 3 ans d’expérience. Ce minimum est porté à 2 ans pour la partie technique. Le niveau des diplômes est important (Ecoles d’ingénieurs : ENSIMAG, SUPELEC, POLYTECHNIQUE), mais nous recherchons avant tout des hommes et des femmes dont le souhait est de viser l’excellence.

Est-ce que vous avez des difficultés à recruter certains profils ?

Nous serions des menteurs si nous vous disions le contraire. Néanmoins l’ensemble de notre dispositif de recrutement interne et externe (cabinet de chasse), nous permets d’envisager sereinement la réalisation de nos objectifs de recrutement. Nous pensons même les dépasser.

Y-a t-il des aptitudes que vous recherchez tout particulièrement chez vos futurs collaborateurs ?

Le métier du consulting est avant tout un métier de services. A ce titre, les qualités relationnelles et personnelles (écoute, empathie…) font partie des plus importantes pour y réussir. Nos futurs collaborateurs doivent également faire preuve d’un bon esprit de synthèse, en plus bien évidemment de leurs compétences fonctionnelles et techniques. Enfin, nous attendons de la part de nos consultants un esprit d’initiative, ainsi qu’une implication dans la vie de Novencia tant au quotidien que dans son développement à plus long terme.

Quels avantages y a-t-il à rejoindre Novencia ?

La certitude d’intégrer un spécialiste IT et métier de la finance de marché, et donc la certitude de disposer de missions de qualité, répondant aux ambitions de nos collaborateurs et à leur projet de carrière. Le développement de notre structure offre l’opportunité aux plus impliqués d’accéder à des postes à responsabilités, ou de mener de nouveaux projets stratégiques pour l’entreprise.

Notre accompagnement, tant technique que fonctionnel, sous forme de formation et de veille, est également une différence notable.

Et pour finir une organisation de travail et un système de relations internes basés sur une plate-forme de community management et une culture du partage de l’information, qui selon nous reste encore assez unique sur le marché.

« La formation est structurée autour des cours de gestion des risques », Jérôme Glachant Responsable Master Gestion des Risques et des Actifs, Université d’Evry Val d’Essonne

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Gestion des Risques et des Actifs ?

Le master 2 Gestion des Risques et des Actifs est une des 2 spécialités (la seconde est la spécialité M2 Banque-Finance) du master mention finance de l’université d’Evry-Val-d’Essonne (UEVE).

Il s’agit d’une spécialité pointue plutôt tournée vers la finance de marché au sens large, en y intégrant la gestion des risques. Le contenu des cours est ainsi à mi-chemin entre une formation de type ingénierie financière et une formation plus polyvalente de type banque finance.

Comparée à cette dernière, l’accent est mis sur la maîtrise des outils quantitatifs et les compétences techniques : analyse des données, gestion de l’information, outils statistiques, modèles de valorisation, modèles de gestion des risques,… Lorsqu’ils ont un profil technique, les diplômés sont ainsi en capacité de se diriger vers des métiers nécessitant des connaissances en programmation et techniques quantitatives. Ils peuvent aussi occuper des postes plus transversaux en gestion des risques ou en gestion des actifs.

La formation s’est positionnée dès sa création sur les questions de réglementation et de contrôle prudentiel, des problématiques qui se sont depuis beaucoup développées. Le déploiement des modèles internes dans le secteur de l’assurance (directive Solvabilité 2) ouvre de nouvelles perspectives à nos diplômés. Nous entendons développer le master en proposant aux étudiants des formations complémentaires pour les préparer à des certifications professionnelles comme le CFA® (Chartered financial Analyst) ou le PRM® (Professional Risk Manager).

Le master dispose d’un site sur lequel toutes les informations sont regroupées.

Combien avez-vous de promotions ?

Le DESS Gestion des Risques et des Actifs a diplômé sa première promotion en 2003. Le M2 GRA lui a succédé en 2007. En 2011, nous avons donc diplômé la 9ème promotion, soit un total de 199 étudiants.

Quel est l’objectif de la formation ?

La formation prépare des étudiants qui ont une double compétence croisée : finance et techniques quantitatives d’un côté, gestion des risques et gestion d’actifs, de l’autre. Les diplômés doivent posséder une vision élargie de l’environnement dans lequel ils vont travailler tout en étant en capacité de travailler et de dialoguer avec des ingénieurs financiers plus spécialisés. Nous pensons qu’une formation initiale en économie avec un bon bagage financier et quantitatif est un terrain favorable pour développer cette double compétence.

Quels sont les points forts du programme ?

La formation est structurée autour des cours de gestion des risques, qu’elle s’applique à la banque ou à l’assurance, et de gestion d’actifs, notamment de stratégies quantitatives. Elle comprend une importante dimension appliquée avec des projets concrets à réaliser en utilisant les informations fournies par la salle de marché équipée Reuters du master.

Le programme bénéficie de synergie avec le master d’ingénierie financière (M2 IF) du département de mathématiques de l’UEVE. Je pense que le point fort de la formation est qu’elle est complète car elle part de bases exigeantes en calcul stochastique, économétrie, informatique pour aboutir à des applications concrètes, qui rendent nos étudiants directement opérationnels dans les entreprises.

Nous accordons beaucoup d’importance à la qualité des stages proposés à nos étudiants. Ces derniers travaillent beaucoup au cours de la scolarité qui s’étale d’octobre à mars pour bien réussir le stage.

Quels sont les profils des étudiants ?

La formation recrute 40% des étudiants dans le M1 Tronc Commun du master finance de l’UEVE. Ces étudiants sont le plus souvent d’une licence d’économie et gestion. Les autres étudiants proviennent de formation en économie et gestion d’établissements français ou étrangers avec un contenu quantitatif suffisant (mathématiques financières, statistique, finance quantitative).

Nous accueillons des étudiants titulaires d’un M1 en mathématiques ou diplômés d’une école d’ingénieurs qui complètent ainsi leur compétence plus technique par une formation en finance. Nous avons mis en place un accord de double diplôme avec Telecom Ecole de Management qui est installé à Evry.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est mixte entre enseignants-chercheurs (35 % des enseignements) provenant des départements d’économie et de mathématiques de l’université, et intervenants professionnels. Entre les deux se situent les PAST (professeurs associés exerçant une activité professionnelle) qui ont le profil idéal et peuvent consacrer un peu de leur temps à enseigner mais aussi à développer les programmes, accroître les synergies entreprise, faciliter les recherches de stage…

La combinaison idéale est de faire en sorte que ces catégories s’effacent et que l’équipe pédagogique tende vers le même objectif : être pointu dans les métiers et compétences visés tout en fournissant les bases académiques qui facilitent l’évolution parmi les métiers.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

La qualité des relations avec les entreprises est à l’évidence un facteur clé pour un master plutôt professionnel. Cette relation se lie naturellement lorsqu’il s’agit de trouver des intervenants pointus pour nos enseignements ou de gérer les stages de nos étudiants. Les entreprises sont également associées à la définition et à la réflexion stratégique sur les programmes par l’intermédiaire d’un conseil de perfectionnement que nous sommes en train de constituer.

Nous nous appuyons sur les moyens fournis par les entreprises au travers de la taxe d’apprentissage pour apporter des plus à la formation et à nos étudiants : certification TOEIC, certification Reuters 3000 XTra,… Nous organisons des ateliers CV et des simulations d’entretien avec les RH d’un grand groupe bancaire.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

En début de carrière, nos diplômés intègrent des postes dans la gestion des risques (maîtrise d’ouvrage risque, consultant risque de crédit, analyse solvabilité II, analyste risque de crédit, gestionnaire ALM), la finance de marché (assistant-trading, maîtrise d’ouvrage finance de marché, commando support trading), et la gestion d’actifs (contrôle des risques, …).

Le salaire d’embauche se situe entre 35 et 40K€. Certains évoluent ensuite vers des fonctions de responsabilité dans ces domaines (pilotage de la stratégie des risques, par exemple).

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

La formation est ouverte à la formation continue et nous accueillons régulièrement des salariés en reprise d’études. Leur profil correspond le plus souvent à de jeunes informaticiens, diplômés d’école d’ingénieur, qui travaillent dans le secteur financier depuis quelques années et qui souhaite orienter leur carrière vers des fonctions moins techniques. Le master leur offre le complément de formation nécessaire et la possibilité d’effectuer un stage conséquent pour les relancer vers de nouveaux objectifs.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Comme tous les masters universitaires, le M2 GRA est habilité par le ministère pour une durée de 4 ans. Lors de la dernière campagne d’habilitation en 2010, la spécialité M2 GRA a obtenu la note A délivré par l’AERES (Agence d’Evaluation de la recherche et de l’Enseignement Supérieur).

La spécialité M2 GRA master GRA fait cette année son entrée dans le classement SMBG des meilleurs masters, MS et MBA dans la catégorie « finance de marché et gestion de portefeuille ». Le classement sera dévoilé au début du mois de mars. L’orientation stratégique du master est présentée à un conseil de perfectionnement, regroupant des professionnels de haut niveau, qui va être mis en place au printemps.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Mercedes-Benz France (groupe Daimler) : Directeur général administratif et financier

Monsieur Kai-Oliver Rauch est promu directeur général administratif et financier de Mercedes-Benz France (groupe Daimler), à compter du mois de juillet 2012, en remplacement de Monsieur Mathias Gollwitzer. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Till Conrad, président.

Kai-Oliver Rauch, 41 ans, a réalisé le parcours suivant :

– 2008-2012 : Mercedes-Benz Australia-Pacific, chief financial officer.

-1991-2008 : Groupe Daimler, différentes responsabilités au sein de la direction Finance & Controlling Mercedes-Benz Cars, où il a développé une solide expérience dans l’encadrement et l’accompagnement financier de divers marchés, tels que l’Allemagne, les Etats-Unis, le Canada, le Japon et l’Asie du Nord – Sud-Est.

Heineken France : Secrétaire général

Madame Khristelle Robic est nommée secrétaire général d’Heineken France, à ce poste depuis avril 2012, en remplacement de Monsieur Patrick Villemin. Elle est en charge de la communication, des affaires publiques et juridiques ainsi que de l’équipe Risk Management du groupe. Elle intègre le comité exécutif.

Khristelle Robic, 41 ans, HEC (1995), IEP Paris (1991), a réalisé le parcours suivant :
-2009-2012 : Coca-Cola Entreprise, vice-président, en charge des affaires publiques et de la communication.

-2007-2009 : Ministère de l’Agriculture, conseiller presse et communication auprès du ministre, Michel Barnier.

-2002-2007 : McDonald’s France, responsable de la communication corporate.

-1999-2002 : Philip Morris, responsable des affaires publiques.

-1998-1999 : Boston Consulting Group, analyste.

– 1996-1998 : A commencé sa carrière comme journaliste pour l’hebdomadaire Option Finance.

STEF : Directeur général délégué en charge de l’administration et des finances

Monsieur Stanislas Lemor est promu directeur général délégué en charge de l’administration et des finances de STEF, à compter du mois de juillet 2012.

Stanislas Lemor, 38 ans, ESCP Europe (1998), a réalisé le parcours suivant :

-2010-2012 : STEF-TFE, directeur financier.

– 2006-2010 : STEF-TFE, directeur financier adjoint.

– 2005-2006 : Carrefour, directeur du contrôle de gestion.

-2001-2005 : Carrefour, chargé de la consolidation des comptes de la zone Asie, puis chargé du contrôle de gestion de la zone Europe.

-Début de carrière au sein d’Arthur Andersen.

Association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion (DFCG) : Président de la région Ile-de-France

Madame Sophie Macieira-Coelho est promue président de la région Ile-de-France de l’Association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion (DFCG), à ce poste depuis le 1er avril 2012, en remplacement de Madame Clotilde Bouchet.

Sophie Macieira-Coelho, éco-fi IEP Paris (1990), université Paris-IX Dauphine (1989), DESCF, a réalisé le parcours suivant :

-2009-2011 : Jennyfer, directeur administratif et financier.

-2003-2009 : Chloé (groupe Richemont), directeur administratif et financier.

-2000-2002 : Tarsus (groupe MM), directeur administratif et financier.

-1996-2000 : Guy Laroche, directeur administratif et financier.

-1994-1996 : Chloé (groupe Richemont), contrôleur financier.

-1990-1994 : Début de carrière au sein du cabinet Coopers & Lybrand.

Duff & Phelps : Managing director au sein du département Restructuration et Performance financière

Monsieur Cyrille Breucq est promu managing director au sein du département Restructuration et Performance financière de Duff & Phelps, à ce poste depuis avril 2012.

Spécialiste de l’amélioration de la performance de la fonction finance dans les grandes entreprises, Cyrille Breucq intervient depuis plus de 15 ans aux côtés de directions financières dans de nombreux secteurs d’activité tels que la distribution, l’immobilier, l’assurance, la métallurgie et les services.

Ses expertises couvrent notamment l’efficacité des processus administratifs et financiers, l’assistance à maîtrise d’ouvrage, l’audit et le pilotage de projets, le design des processus de back office financiers, le design de plans de comptes groupe ou encore les projets d’accélération de délais de clôture.

Le département Restructuration et Performance financière de Duff & Phelps regroupe au total plus d’une trentaine de consultants expérimentés, encadrés par 5 managing directors. Spécialisé dans le retournement d’entreprises, les restructurations, les transactions complexes et l’amélioration de la performance financière, le département est composé aussi bien d’experts du chiffre que d’opérationnels issus du monde de l’entreprise pour conduire les opérations et répondre aux problématiques des dirigeants et directeurs financiers.

Cyrille Breucq, 38 ans, ESC Lille (1995), a réalisé le parcours suivant :

-2011-2012 : Duff & Phelps, director du département Restructuration et Performance financière.

-2003-2011 : Ernst & Young Advisory, senior manager au sein du département Performance Improvement Finance.

-1999-2003 : Arthur Andersen, chef de projet sur des missions d’amélioration de la performance.

-1996-1999 : A commencé sa carrière au sein du département Accompagnement d’Arthur Andersen, principalement sur des missions de tenue comptable, fiscale et sociale pour des sociétés étrangères basées en France.

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2012 l’Année des Professions Financières

Le Centre des Professions Financières, et notamment sa branche jeune le Club des Jeunes Financiers, avec le soutien de HSBC est heureux de vous convier à la présentation du 7ème volume de son ouvrage de référence : l’Année des Professions Financières le jeudi 19 avril 2012.

La septième édition de l’Année des Professions Financières est consacrée aux  « nouvelles responsabilités et aux nouvelles menaces qui pèsent aujourd’hui sur la finance mondiale, quatre ans après le déclenchement de la crise ».

Cette conférence est gratuite et ouverte à tous. Elle sera accueillie par HSBC sur son site des Champs-Elysées et s’articulera autour d’une présentation à 18h avec ses auteurs suivi d’un temps de questions réponses à 19h avec l’auditoire.

Pour des raisons de sécurité (plan Vigipirate), l’inscription en ligne est obligatoire sur le site avant lundi 16 avril au soir :

www.professionsfinancieres.com ou sur notre site www.jeunesfinanciers.com.

Plus de précisions sur l’ouvrage :

A travers une vingtaine de contributions, cet ouvrage tente de cerner les évolutions qui affectent les comportements financiers, les modes de placement et de financement ainsi que le fonctionnement des marchés. Il analyse également les enjeux que ces évolutions constituent pour les divers acteurs, entreprises, institutions financières, régulateurs ou gouvernements.

Comme les précédents volumes de cette série, ce livre aborde ces sujets avec une grande variété de points de vue. La spécificité de l’Année des Professions Financières est en effet de donner la parole à des professionnels et à des experts appartenant aux secteurs les plus divers de la Finance.

A noter, que l’ouvrage a obtenu en mars dernier la Mention d’Honneur dans la catégorie Ouvrages Collectifs du 25ème PRIX TURGOT du Meilleur Livre d’Economie financière de l’année.

« L’association promeut la qualité du master auprès des professionnels et des étudiants », Pierre Louis De Zuchowicz, Président de l’association Dauphine Finance 225, Université Paris-Dauphine

Est-ce que vous pouvez nous présenter l’association finance Dauphine Finance 225 ?

L’association a été créée en 1981, en même temps que master 225 « Finance d’Entreprise et Ingénierie Financière ». Elle compte chaque année 35 membres actifs répartis en différents pôles (conférence, anciens, rencontres de la finance, animation, sponsors et bien sur le bureau).

La grande force de notre association est que chaque étudiant du master tient un rôle précis dans le fonctionnement de l’association, pour que tout le monde puisse apporter sa pierre à l’édifice. A ce jour, près de 1500 étudiants sont passés par l’association du master 225, et en gardent un souvenir inoubliable.

Quels sont les objectifs de l’association ?

Le fonctionnement de l’association vise à satisfaire deux principaux objectifs : Promouvoir la qualité du master auprès des professionnels et des étudiants, et développer « l’esprit 225 » cher à tous les anciens du master. A travers chacun de ses événements, l’association tente de faire briller le master et de souder ses membres dans le but de créer des liens entre promotions. C’est à travers l’organisation de nombreuses rencontres avec les entreprises et l’alimentation continue du réseau des anciens élèves que le master a su acquérir sa réputation actuelle.

Combien d’étudiants y participent ? Et quels sont leurs profils ?

Chaque année, le master et son association comptent à peu près 35 personnes d’horizons et de profils hétérogènes. Il y a principalement des étudiants ayant de solides connaissances en finance d’entreprise acquises au cours de leurs études (à Dauphine ou ailleurs).

Cependant, le master reste très ouvert et veille à maintenir une certaine diversité. Ainsi nous pouvons également compter dans nos rangs des profils d’ingénieurs, de diplômés d’école de commerce, d’étudiants aguerris en mathématiques, et également des étudiants étrangers. C’est également cela qui contribue à façonner « l’esprit 225 ».

Quels sont les ateliers et manifestations que vous organisez ?

Le grand événement annuel de l’association du master 225 est « la table ronde ». Chaque année, cette conférence organisée au sein de l’Université Paris Dauphine, permet à des professionnels de débattre autour d’une problématique financière devant un parterre d’étudiants, de professionnels et de chercheurs. Cette année, elle se déroulera le 3 avril et portera sur le sujet suivant : « Un capitalisme sans banque ni agence de notation ». L’accès est libre et gratuit et nous invitons donc tous les lecteurs à se joindre à nous.

Par ailleurs, nous organisons de nombreux « pots interpromo » qui nous permettent de rencontrer tous les anciens du master et de développer notre réseau autour d’événements conviviaux.

Une à deux fois par semaine, nous invitons également des entreprises à nous présenter leur activité.

Cela permet aux étudiants de mieux cerner les métiers de la finance d’entreprise et constitue une étape essentielle pour leur insertion professionnelle. Nous sommes très attachés à ces événements qui font la réputation du master.

Est-ce que vous avez développé des relations avec les entreprises ?

Comme je l’ai dit précédemment, nous mettons un point d’honneur à rencontrer un maximum d’entreprises. C’est un excellent moyen pour les étudiants de comprendre le monde de la finance d’entreprise, et cela leur permet de trouver des opportunités de stage et d’emploi rapidement. Chaque année, les entreprises nous font part de leur satisfaction et de leur désir de revenir l’année suivante. Nous avons pour l’instant rencontré une vingtaine d’entreprises (Lazard, JP Morgan, JC Decaux, Société Générale, Sorgem, EPF Partners, XAnge etc.) et continuerons à ce rythme jusqu’à la fin de l’année.

Dans le contexte actuel, la finance reste toujours attractive pour les étudiants ?

Il est important de préciser que le master 225 est spécialisé dans la finance d’entreprise et l’ingénierie financière et qu’il n’est donc pas autant impacté que les masters spécialisés dans la finance de marché. La finance d’entreprise, axée sur les problématiques stratégiques et patrimoniales des entreprises, ne subit que partiellement les remous qui secouent actuellement le monde de la finance et l’activité économique dans le monde.

Quels sont les métiers de la finance populaire en ce moment au sein de l’association ?

Trois tendances se dégagent nettement au sein du master. Une grande partie des étudiants désire s’orienter vers les fusions & acquisitions, d’autres vers le capital investissement, et d’autres encore vers la direction financière de grands groupes. Cependant, le master forme également de manière efficace pour les autres métiers de la banque et de la finance tels que le financement de projet, l’audit etc.

Est-ce que les étudiants rencontrent des difficultés particulières pour trouver des stages ou premier emploi en finance ?

De par la réputation du master 225, les rencontres régulières avec les entreprises, et notre réseau d’anciens dynamique, les étudiants du master ne rencontrent que très peu de difficultés à trouver un stage et un emploi. Il semble que les entreprises soient attachées à la formation qui y est dispensée, et par la variété de profils des étudiants du master.

« Nous avons eu en 2011 au sein de Natixis et de ses filiales 450 contrats en alternance », Dominique Schaeffer, Responsable Relations Ecoles et Emplois Jeunes

Combien de contrats d’alternances souhaitez-vous pourvoir cette année ?

Natixis accueille chaque année des étudiants en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation sur ses différents métiers. Nous avons réaffirmé notre engagement de développement de l’alternance en signant en juin 2011 la Charte sur l’alternance.

Nous avons eu au sein de Natixis et des ses filiales plus de 450 contrats en alternance en 2011. Nous pensons que nous aurons des besoins plus importants encore en 2012 et que nous proposerons sur l’ensemble de nos métiers et filiales une offre large de postes aux étudiants.

Pour quels types de postes ?

Les missions proposées sont ouvertes sur toutes nos activités y compris au sein des fonctions support (Direction Financière, Informatique, Conformité, Ressources Humaines et Communication…) et sont accessibles pour les niveaux Bac +2 à Bac +5.

Quelles sont les caractéristiques des contrats d’alternance que vous proposez ?

Nos contrats peuvent être d’une durée de 1 à 3 ans, l’apprentissage représentant en moyenne 68 % de nos contrats.

Quels sont les avantages pour les candidats ?

Nous prenons en charge la formation de nos alternants et leur assurons dans la pratique une réelle immersion complément précieux à leurs études. Bien entendu l’alternant étant en CDD il a également tous les avantages liés à ce type de contrat. Nos tuteurs sont sensibilisés à leur rôle d’encadrement et accompagnent les étudiants lorsqu’ils sont en entreprise.

Quels sont les profils recherchés ? Est-ce que vous privilégiez certaines formations ?

Nous recherchons des candidats motivés par nos métiers qui souhaitent s’impliquer dans nos activités et que nous accompagneront tout au long de leurs parcours.

Quelles sont les perspectives pour les étudiants qui ont suivi un contrat d’alternance chez vous ?

L’alternance est pour nous un excellent moyen d’identifier des potentiels et de les former pour intégrer nos équipes à l’issue de leurs études via un VIE, CDD ou CDI.

Qu’attendez-vous des candidats ?

Nous confions à nos alternants de réelles missions qui leur permettent de s’investir dans notre entreprise et d’être considérés comme des collaborateurs à part entière. Nous attendons d’eux de ce fait implication, sérieux et adhésion à la culture de l’entreprise.

Quelles sont les qualités nécessaires pour réussir son alternance chez Natixis ?

La rigueur, l’organisation et le sérieux sont de manière générale les qualités que les alternants doivent développer pour concilier le rythme d’études et la présence en entreprise.