« L’objectif du Master est de former des cadres polyvalents pour s’adapter à un environnement mouvant », Hélène Raymond et Sessi Tokpavi, Responsables du Master 2 Gestion des Actifs de l’Université de Nanterre.


Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Gestion des Actifs ?
Le Master 2 Gestion des Actifs de l’Université Paris Ouest Nanterre a été créé en 2005 pour répondre aux besoins de professionnalisation des étudiants, dans un contexte où le DEA Monnaie, Banque, Finance qui existait depuis plus de 20 ans à Nanterre ne répondait plus entièrement aux besoins de formation.

Combien avez vous de promotions ?

Nous en sommes donc à notre 9ième promotion.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif du Master 2 est de former des cadres avec une solide formation en banque et en finance de marché, qui soient suffisamment polyvalents pour s’adapter à un environnement financier et réglementaire mouvant et à une palette de métiers allant de la Gestion d’Actifs au Conseil, en passant par la Banque et l’Analyse Financière. Le but n’est pas de leur faire acquérir une simple maîtrise des techniques, mais aussi de leur donner suffisamment de recul sur les instruments et les modèles utilisés pour qu’ils en perçoivent les apports et les limites.

Par ailleurs, la formation permet maintenant aussi aux étudiants qui le souhaitent de poursuivre en thèse. Les opportunités offertes par un Doctorat en économie et finance sont souvent négligées par les étudiants qui s’imaginent souvent à tort que cette voie n’offre pas de vrais débouchés et est réservée à ceux qui visent une carrière universitaire. Or – même si l’information a encore du mal à bien diffuser – il faut savoir que les Universités se sont largement ouvertes au monde de l’entreprise et qu’il est possible de faire des thèses sous contrat en entreprise ; ce qu’on appelle des thèses en CIFRE. Les profils de Docteurs en Finance sont donc en fait encore rares relativement aux besoins et sont prisés à la fois des institutions financières (grandes et petites) et des Universités et des autres organismes de recherche.

Quels sont les points forts du programme ?

Outre une formation très solide et complète sur les risques financiers (méthodes d’évaluation, instruments et méthodes de gestion) et les techniques de choix de portefeuilles, nous mettons aussi beaucoup l’accent sur l’évolution de la régulation financière, tant en ce qui concerne les banques que les marchés. Compte tenu des grands chantiers réglementaires en cours dans le domaine de la finance et des enjeux – pour les institutions financières et pour la stabilité du système financier dans son ensemble – nous jugeons qu’il est essentiel de donner à nos étudiants à la fois des compétences opérationnelles (qui passent entre autres par la certification AMF) et une vision critique d’ensemble des évolutions à l’oeuvre.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nos étudiants proviennent essentiellement des Universités, même si nous accueillons régulièrement d’autres profils (écoles de commerce, ingénieurs, reprise d’étude, …).
La plupart ont validé un Master 1 d’économie (ou parfois de gestion) avec une coloration orientée vers les questions monétaires, bancaires et financières.
Un certain nombre viennent d’ailleurs de notre première année de Master Monnaie, Banque, Finance, Assurance à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Mais il y a une grande diversité des Universités d’origine : nos étudiants viennent aussi bien d’Universités parisiennes que de province, voire d’Universités étrangères.
La charge de travail étant relativement conséquente et assez concentrée en peu de mois, il s’agit souvent de bons étudiants qui ont validé avec mention une ou plusieurs de leurs années de formation antérieures.

Comment est composé le corps enseignants ?

Il est composé environ pour moitié d’enseignants issus de l’Université. Il s’agit d’enseignants-chercheurs, qui ont à la fois une expérience pédagogique solide et une expertise économique et financière éprouvée. Leurs enseignements bénéficient des dernières avancées qu’ils ont pu  acquérir à travers leur pratique de la recherche. C’est particulièrement crucial dans un domaine en évolution permanente.

Pour l’autre moitié le corps enseignants est composé d’intervenants issus du monde de l’entreprise, en l’occurrence des banques (y compris la Banque Centrale), d’agences de notation et de sociétés de conseil et de gestion de portefeuilles. C’est tout aussi essentiel pour la qualité de la formation.
L’intervention de professionnels issus du monde de la finance permet en effet d’irriguer les enseignements avec l’expérience capitalisée par ces intervenants. Non seulement cela permet à nos étudiants d’acquérir des compétences opérationnelles et à jour correspondant aux meilleurs pratiques professionnelles, mais cela permet aussi de croiser les regards et les approches et à ce titre d’enrichir de façon considérable le contenu de la formation.

Quelles sont  vos relations avec les entreprises ?

Nos relations avec les entreprises passent à travers plusieurs canaux. Tout d’abord, comme on l’a vu, il y a le canal des intervenants extérieurs issus du monde de l’entreprise et avec lesquels nous collaborons au sein même de la formation. Ensuite, il y a ceux que nous rencontrons à l’occasion des stages de nos étudiants et lors des soutenances de leurs rapports de stage, qui donnent l’opportunité d’échanges souvent très intéressants. Les étudiants sont d’ailleurs très largement bénéficiaires de ces échanges : aussi bien celui/celle qui soutient, que ceux à venir. Car les échanges avec les tuteurs de stages sont souvent l’occasion de prendre date pour le futur, les stages se passant généralement de façon très satisfaisante. Par ailleurs, avec l’appui de l’Université nous associons nos étudiants à des rencontres professionnelles avec des entreprises recruteuses dans le domaine de la finance et du conseil, ce qui non seulement leur facilite la recherche de stages et de débouchés, mais leur permet aussi de mieux saisir les besoins des entreprises et d’orienter leurs démarches en conséquence. Enfin, nous avons à cœur de contribuer nous même à ouvrir nos formations et notre centre de recherche (economix.fr) sur l’extérieur et nous organisons donc régulièrement des journées d’études (Tables rondes de la finance, Journées d’études sur les Fonds Souverains, …) auxquelles nous associons des professionnels de la finance.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La palette de leurs débouchés a été assez variée. Près de la moitié a trouvé des débouchés dans les banques, près d’un tiers ont été embauchés par des sociétés de Gestion de portefeuilles et le restant dans des sociétés de courtage et dans le conseil. Parmi les intitulés de premiers postes qui reviennent régulièrement on retrouve, entre autres: Analyste Risques, Analyste investissement, Assistant gérant, Chargé de conformité, Consultant finance, Gestionnaire middle office. Bien sûr cette liste est  loin d’être exhaustive et elle est aussi appelée à évoluer avec le paysage financier et réglementaire. Les étudiants se focalisent souvent sur la figure du trader en salle de marché, mais il faut savoir que ce type de profil représente un nombre très réduit de postes, souvent trustés – à tort probablement, ainsi que la dernière crise en témoigne – par des étudiants issus de grandes écoles. Ce n’est que la pointe émergée de l’iceberg qui comprend une pléthore d’autres débouchés, tout autant, sinon bien plus, essentiels pour le bon fonctionnement de notre système économique et financier.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Jusqu’ici le calendrier s’y prêtait mal, la formation ayant été avant tout conçue au départ pour les besoins d’étudiants en formation initiale. Mais les derniers changements de calendrier de l’Université et des Écoles doctorales (chargées de l’attribution de financements de thèses notamment) nous ont amenés à revoir notre calendrier et à concentrer l’essentiel des cours entre septembre et décembre. Ce calendrier plus resserré peut faciliter l’accès en formation continue.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous avons la chance d’avoir pu rassembler au sein de notre équipe de formation  des experts qui se tiennent parfaitement à jour des dernières évolutions et sont ainsi en mesure de mettre à jour en continu leurs cours. Pour ce qui est des révisions plus importantes touchant à la structuration même de la formation (intitulés de cours, articulations en différents modules, …) elles ont lieu tous les 4 ans, ce qui nous permet de remettre à plat l’ensemble et de trouver des solutions pour renforcer les points qui doivent l’être. A cet égard je tiens à remercier nos anciens étudiants – et en particulier ceux qui ont accepté de jouer le rôle de délégués du Master 2 – qui par leurs remarques toujours constructives ont contribué à améliorer la formation. En effet, depuis plusieurs années nous demandons à nos étudiants d’élire en leur sein des délégués qui constituent nos interlocuteurs privilégiés pour faire circuler plus efficacement l’information et faire remonter rapidement les éventuels problèmes.



Après un Magistère d’économie et un Doctorat en Science économique à l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne, Hélène Raymond (en photo) a été nommée Maître de conférences à Paris I en 1994, où elle a soutenu son habilitation à diriger des recherches. Agrégée des Universités en 1998, elle a été en poste comme Professeur des Universités à Metz et à Lille 2 et consultante à la Banque de France. Depuis 2004 elle est en poste à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Ses recherches portent sur les domaines de la finance de marché et de la macroéconomie monétaire ouverte et concernent, en particulier, l’impact des comportements des acteurs financiers sur la dynamique et la stabilité des marchés (bourse, change, dérivés de matières premières). Hélène Raymond a encadré plusieurs thèses sur des sujets variés (Spams boursiers et efficience, Réactions des bourses aux news macroéconomiques, Cross listing, arbitrage et intégration financière, …). Dernièrement elle a publié plusieurs articles sur les fonds souverains et sur les valeurs refuges et a contribué à l’ouvrage Les systèmes financiers : Mutations, crises et régulation (Economica).

Après une thèse de Doctorat sur la Value-at-Risk à l’Université d’Orléans (2009, direction C. Hurlin et G. Colletaz), Sessi Tokpavi a été recruté comme Maître de Conférences à l‘Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Ses recherches portent sur les domaines de l’économétrie et des statistiques appliquées à la finance. Spécialiste reconnu des calculs de risques financiers et en particulier de Value-at-Risk, Sessi Tokpavi s’est récemment tourné davantage vers la gestion de portefeuilles, aussi bien d’un point de vue pratique (conseil), que d’un point de vue recherche. Ses travaux portent sur les tests de validité de la Value-at-Risk et les procédures de backtesting, ainsi que sur la gestion de portefeuille. Parmi ses travaux récents on peut citer : Asset Allocation with Aversion to Parameter Uncertainty: A Minimax Regression Approach et Sampling Error and Double Shrinkage Estimation of Minimum Variance Portfolios, en collaboration avec Bertrand Candelon et Christophe Hurlin, paru dans le Journal of Empirical Finance en 2012.

«Cette création fait suite à une demande de l’AFTI (Association Française des Professionnels des Titres)»,Isabelle Liebeaux, Responsable de la licence professionnelle Gestion d’actifs financiers – Back et Middle Offices

Est-ce que vous pouvez nous présenter le diplôme (date et contexte de création) ?
La licence professionnelle Gestion d’actifs financiers – Back et Middle Offices a été créée en 2007.Cette création fait suite à une demande de l’AFTI (Association Française des Professionnels des Titres). Les membres de cette association ne trouvaient pas de personnes qualifiées dans le domaine du back office de salles de marché. Ils ont contacté l’Université de Nanterre et la licence a vu le jour.

Combien avez-vous de promotions?
Chaque année, depuis 2007, un (voire deux) groupe d’étudiants a été diplômé. Cela correspond aux besoins en recrutement des professionnels du back office.

Quel est l’objectif de la formation ?
La formation, initialement, formait des comptables et valorisateurs d’OPCVM. Aujourd’hui, le contenu de la formation a évolué et les étudiants sont formés aussi bien au back qu’au middle office de salles de marché. Nos étudiants peuvent aussi travailler au sein des référentiels valeurs, en reporting … Cette formation permet une intégration immédiate sur le marché du travail.

Quels sont les points forts du programme ?
Depuis septembre 2013, la licence se fait par apprentissage. Cela permet aux apprentis d’acquérir rapidement de très bonnes connaissances aussi bien théoriques que pratiques et d’être immédiatement opérationnels dès l’obtention de leur licence. Par ailleurs, tous les enseignements professionnels sont dispensés par des professionnels du back et du middle offices.

Quels sont les profils des étudiants ?
Nos étudiants sont issus, pour la plupart, de BTS CGO, Banque, d’IUT TC, GEA ou encore de L2 économie-gestion. En règle générale, il faut que les étudiants soient à l’aise avec les chiffres et l’anglais.

Comment est composé le corps enseignants ?
Les enseignements théoriques sont assurés par les enseignants-chercheurs de l’Université Paris Ouest Nanterre la Défense. Les enseignements pratiques sont dispensés par des professionnels du back et du middle offices grâce à nos partenariats avec le CFPB, le CFA Banque, l’AFTI et l’AFG.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?
Nous travaillons avec toues les plus grandes entreprises du secteur (CACEIS, NATIXIS AM, CA-CIB, SGSS …) Elles accueillent chaque année nos apprentis. Elles nous proposent des intervenants sur les disciplines professionnelles. Nous élaborons ensemble les contenus pédagogiques.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?
Les anciens de la formation sont tout d’abord embauchés comme opérateurs back ou middle office. Ils évoluent ensuite comme responsable d’équipes puis responsable de service.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?
Aujourd’hui, la licence n’est accessible qu’en formation par apprentissage (alternance). Il est néanmoins possible d’obtenir le diplôme grâce à la VAE.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?
Grâce aux nombreuses interventions de professionnels dans la licence, les contenus des formations sont actualisés tous les ans. Nous intégrons toute modification du contexte économique, législatif, fiscal. Un conseil de perfectionnement se réunit deux fois par an dans ce but.
Nous modifions aussi le contenu global de la formation lorsque de nouveaux partenaires nous rejoignent. Aujourd’hui, il y a moins d’emplois à pourvoir dans le domaine du back office. Nous nous orientons donc davantage vers le middle office et vers les banques d’investissement. Le contenu de la formation est modifié en conséquence, en modifiant le contenu de certaines interventions, en introduisant de nouveaux enseignements.


Isabelle Liebeaux, ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure, agrégée en Economie-Gestion et Informatique de Gestion. Après- avoir travaillé pendant treize ans à l’Université de Créteil, elle devient enseignante à l’Université Paris Ouest Nanterre la Défense et responsable de la licence Gestion d’Actifs Financiers – Back et Middle Offices en septembre 2012. Elle dirige le passage en apprentissage de cette licence et participe, en partenariat avec l’AFG, à la mise en place du dispositif Handi Forma Finance qui permet à des adultes porteurs de handicaps d’accéder à cette formation.

«La fédération nationale de droit du patrimoine ouvre à nos étudiants la possibilité de participer à plusieurs manifestations avec des professionnels», Estelle Naudin, Responsable du Master Droit des Affaires Conseil en gestion du patrimoine à l’Université de Strasbourg.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Droit des Affaires Conseil en gestion du patrimoine?

Ce diplôme a été créé en octobre 2005, à l’initiative de Mme le Professeur Isabelle Riassetto. Il existait déjà un DU conseil en gestion de patrimoine ouvert en formation continue, mais nous avons souhaité ouvrir une formation de niveau master 2, en visant les étudiants en formation initiale.

Combien avez vous de promotions ?

Nous accueillons la 9ème promotion à la rentrée.

Quel est l’objectif de la formation ?

Il s’agit de donner des compétences juridiques pointues et utiles dans plusieurs métiers du droit du patrimoine.

Quels sont les points forts du programme ?

Notre master a rejoint la fédération nationale de droit du patrimoine, ce qui ouvre à nos étudiants la possibilité de participer à plusieurs manifestations avec des professionnels. Ils peuvent également suivre le diplôme fédéré de juriste du patrimoine, et compléter ainsi, pendant le master ou après, leur formation.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nos étudiants ont tous des connaissances solides en droit, mais nous accueillons, outre des étudiants en droit, des étudiants venus de Science-Po ou de master finance. Un entretien permet de mesurer le profil des candidats et constituer des promotions aux parcours variés.

Comment est composé le corps enseignants ?

Outre les universitaires de la Faculté de droit et de gestion, nous faisons appel, selon les thèmes abordés, à des avocats fiscalistes, des notaires, des experts-comptables et des juristes de l’administration fiscale.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous travaillons en lien direct avec les professionnels du secteur, en proposant notamment des journées d’actualité et des rencontres avec nos étudiants et nos diplômés.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les débouchés sont variés. La majorité se destine aux métiers de la banque (en particulier la banque privée), mais nos étudiants peuvent aussi concevoir leur master comme une année de spécialisation en vue d’exercer le métier de notaire ou d’avocat. Certains vont également rejoindre des cabinets de conseillers en gestion de patrimoine indépendants.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?
Oui, mais sans horaires aménagés pour le moment.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

Tous les ans, l’équipe pédagogique se réunit pour faire un bilan et prévoir de nouveaux thèmes, selon l’actualité. Nous attendons aussi un retour des maîtres de stage pour cibler les points qui pourraient être améliorés.


Estelle Naudin – Responsable du Master Droit des Affaires Conseil en gestion du patrimoine à l’Université de Strasbourg

«Une compétence en informatique constitue un atout pour tous les métiers», Corine Cauvet, Responsable du master Compétences complémentaires en informatique, Université Aix-Marseille.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le diplôme (date et contexte de création) ?

Le master Compétences complémentaires en informatique s’adresse à des étudiants ayant déjà obtenu un master dans le domaine Droit Economie Gestion ou Sciences Humaines et Sociales et qui souhaite acquérir une compétence complémentaire en informatique.
Le master existe depuis 2004 et il existait avant cette date sous la forme d’un DESS crée en 1999. Il a été crée pour répondre à la forte demande de compétences métier pour la spécification et l’administration des systèmes d’information d’entreprise.


Combien avez vous de promotions ?

1 promotion par an comprenant une vingtaine d’étudiants.
La formation commence début octobre. Il y a deux sessions de recrutement : juin et septembre


Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif du Master Professionnel Compétences Complémentaires en Informatique est de donner en un an une solide compétence en informatique à des spécialistes d’autres domaines : le Droit, l’Economie, la Gestion, les Sciences Sociales et Humaines, etc.
Les diplômés bénéficient d’une double compétence (métier et informatique) et sont capable de répondre aux besoins, d’une part, d’évolution accélérée des systèmes d’information des organisations et d’autre part, d’intégration des systèmes d’information dans les entreprises en améliorant la coopération entre la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre.
La formation donne des connaissances sur les différents aspects de la démarche de construction de systèmes d’information : programmation, architectures logicielles, méthodes de conception, outils de développement de systèmes d’information web et gestion de projets.


Quels sont les points forts du programme ?

Une compétence en informatique constitue un atout pour tous les métiers. Les systèmes d’information sont aujourd’hui en support de toutes les activités de l’entreprise et tous les acteurs sont concernés par le développement et le déploiement de ces systèmes.
Une compétence complémentaire en informatique constitue un réel avantage, elle complète le parcours universitaire des étudiants et elle renforce leur capacité à participer au développement des systèmes d’information d’entreprises.
La formation fonctionne en alternance au rythme de 3jours/semaine en centre de formation et 2 jours en entreprise.
La formation offre un programme complet en informatique, en intégrant, d’une part, des enseignements de base pour maîtriser les techniques de programmation et les méthodes de conception et comprendre les architectures des systèmes d’information et d’autre part des enseignements de professionnalisation.


Quels sont les profils des étudiants ?

Les titulaires d’un master en droit, en économie, en gestion, en Sciences humaines et Sociales. Les salariés d’entreprise qui souhaitent valoriser une expérience professionnelle.

Comment est composé le corps enseignants ?

Des enseignants universitaires et des salariés du monde de l’entreprise


Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les entreprises sont des partenaires essentiels de la formation. Elles accueillent des étudiants en stage et en contrat de professionnalisation. Les salariés des entreprises participent aux soutenances de stage et de projets d’année des étudiants

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les étudiants obtiennent en général des CDD ou des CDI. En fin de formation, ils peuvent prétendre à des emplois dans tous les secteurs d’activité utilisant les nouvelles technologies et mettant en œuvre des systèmes d’information. La compétence de base du diplômé oriente souvent le choix du secteur d’activité (Banques, Assurances…..).


Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, la formation est ouverte aux stagiaires de formation continue qui peuvent être salariés, demandeur d’emploi, en contrat de professionnalisation ou en reprise d’étude.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

L’équipe pédagogique se réunit régulièrement et les interventions des salariés des entreprises permettent de faire « remonter » les besoins du secteur professionnel. Les fiches d’évaluation remplies par les tuteurs de stages et de contrat de professionnalisation permettent aussi de recueillir les besoins.


Corine CAUVET, Professeur en Informatique à l’université d’Aix-Marseille, responsable de la spécialité Compétences Complémentaires en informatique au sein de la Faculté d’économie et de gestion, Chercheur en systèmes d’information au sein du laboratoire LSIS de Marseille.

«Ce programme prépare des spécialistes pouvant travailler dans deux langues (Français et Ukrainien)», Jérôme Darmont, Responsable du Master Informatique Décisionnelle et Statistique pour le Management IDSM, Université Lyon 2


Est-ce que vous pouvez nous présenter le diplôme (date et contexte de création) ?

Ce double-diplôme franco-ukrainien a été créé en 2005 en partenariat avec l’Université Nationale d’Economie de Kharkiv Simon Kuznets (UNEK), qui cherchait des partenaires en Europe occidentale. Jean-Hugues Chauchat, professeur émérite et premier responsable français du master, Petro Orlov, Iryna Zolotaryova et moi-même avons monté cette formation sous l’impulsion du Recteur Volodymyr Ponomarenko et du Doyen de la Faculté de sciences économiques et de gestion de Lyon 2 André Tiran, avec l’aide de feu Michel Futin, spécialiste des relations internationales avec le monde russophone. Ce programme a le soutien de l’Ambassade de France en Ukraine, de la Région Rhône-Alpes, de l’Agence Universitaire de la Francophonie, dont l’UNEK est devenue membre.


Combien avez vous de promotions ?

Les étudiants de la 8e promotion sont actuellement en stage. Ils termineront leur année en octobre 2014 par la soutenance de leur mémoire. La 9e promotion passera de première en deuxième année et la 10e promotion, d’ores et déjà recrutée, entrera en première année à la rentrée 2014-2015.

Quel est l’objectif de la formation ?
Ce programme est pluridisciplinaire (informatique, statistique et management) et professionnalisant. Il prépare des spécialistes pouvant travailler dans les deux langues (Français et Ukrainien) et capables de comprendre et de résoudre les problèmes des entreprises et administrations, en utilisant notamment les méthodes de l’informatique décisionnelle. Les cours sont répartis sur les deux universités partenaires : trois semestres à Kharkiv (avec la moitié des cours donnés par des professeurs lyonnais durant une semaine), puis le dernier semestre (cours et stage obligatoire) en France.

Quels sont les points forts du programme ?
– Pluridisciplinarité de la formation
– Bons débouchés professionnels
– Intégration du fonctionnement des deux formations impliquées (master IDSM français et MBA « business-informatique » ukrainien)
– Mobilité intégrée des étudiants
– Politique active d’enseignement des langues (Russe et Français) dans les deux universités partenaires
– Soutien récurrent de l’ambassade de France depuis 2005

Quels sont les profils des étudiants ?
La grande majorité des étudiants sont ukrainiens car la moitié des cours sont en ukrainien ou en russe. Nous cherchons toutefois à développer les candidatures lyonnaises, avec l’appui actif de la section Russe du Centre de langues de Lyon 2. La 8e promotion a d’ailleurs accueilli un diplômé de licence AES Lyon 2. Par ailleurs, il existe deux catégories d’étudiants : ceux qui avaient déjà une Licence d’informatique acquièrent une seconde compétence en statistique et management et se spécialisent en informatique décisionnelle. Les étudiants provenant d’un cursus en économie et management acquièrent une véritable compétence en informatique décisionnelle.

Comment est composé le corps enseignants ?
80 % des cours sont donnés par des enseignants-chercheurs de Lyon 2 et de l’UNEK (à part égale). Les autres intervenants sont des professionnels français et ukrainiens.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?
De nombreuses entreprises françaises ayant des intérêts en Ukraine sont ou ont été étroitement partenaires du master (Teamlog, Gameloft…). Les entreprises qui accueillent et embauchent nos diplômés en France participent également à la formation professionnelle des étudiants. Nous sommes également soutenus par l’association France-Ukraine Innovation et Transferts. Du côté ukrainien, la formation est soutenue par IT-Ukraine, qui réunit les principales sociétés ukrainiennes d’informatique, et par l’Association Ukrainienne des Directeurs de Services Informatiques en Entreprise.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?
Nous maintenons et éditons un annuaire de nos anciens étudiants, en partenariat avec Auchan Ukraine. Deux tiers environ des diplômés restent travailler en France dans des SSII ou des services d’études. Les fonctions qu’ils occupent sont variées : informaticiens, chefs de projets, consultants, statisticiens, chargés puis directeurs d’études (économiques, marketing, biostatistique, gestion de la santé et de la protection sociale, gestion des risques et de la tarification…), gestion de la relation client, responsable de base de données clients… Certains diplômés utilisent leur expérience pour créer leurs propres entreprises en Ukraine. Quelques-uns préparent une thèse de doctorat en cotutelle. Parmi les diplômés des premières promotions, quatre sont enseignants à l’UNEK.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?
Formellement, le master IDSM est en formation initiale, mais de nombreux étudiants ukrainiens travaillent et sont de facto en formation continue. Les cours à Kharkiv s’effectuent en conséquence le soir.

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?
L’évolution du master est périodique, au fil des contrats de formation entre nos universités et leurs ministères de tutelles. Elle est gérée par les coresponsables français et ukrainien du master. La création du master IDSM a par ailleurs provoqué de nombreuses actions de coopération entre Lyon 2 et l’UNEK : un deuxième master en double diplôme dans le domaine du Tourisme, des thèses en cotutelle, des stages linguistiques d’été à Kharkiv pour les étudiants de Lyon 2, un projet européen Tempus SUCSID sur l’entreprenariat, l’association de l’UNEK au Master Erasmus Mundus DMKM, ainsi que de nombreux échanges d’enseignants dans les deux sens.


Jérôme Darmont est professeur d’informatique à l’Université lumière Lyon 2 et directeur du laboratoire ERIC. Il effectué son doctorat à l’Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand II et a rejoint Lyon 2 en 1999 en tant que maître de conférences. Il est devenu professeur d’université en 2008. Il est responsable local à Lyon du master Erasmus Mundus Data Mining & Knowledge Management et du master IDSM-Kharkiv. Ses intérêts de recherche ont trait à la performance des systèmes de bases de données décisionnels et à la business intelligence dans le nuage.

Avis recruteur : Fanny FERNANDEZ , Auditrice financière, KPMG


Fanny FERNANDEZ , Auditrice financière, KPMG
Au fur et à mesure de mon évolution chez KPMG, j’ai pris confiance en moi.

Quelle est votre fonction ?

Je suis entrée chez KPMG Entreprises à Toulon le 04/09/2006 après un stage de fin d’études de 6 mois (janvier à juin 2006). J’ai débuté en tant que collaboratrice junior puis ai évolué en tant que collaboratrice sénior puis sénior expérimentée.

Quel est le bilan de vos années chez KPMG ?
Quelles sont les compétences que vous avez pu développer ?

Je pense tout d’abord avoir appris énormément au niveau technique. En effet, après 3 ans en ESC spécialité audit et consulting, je connaissais la théorie et la pratique mais l’application à la réalité des entreprises m’a permis d’acquérir des bases techniques solides, des méthodes de travail.

Je n’aborde plus le travail de l’auditeur de la même manière : j’ai acquis du recul face à mes différentes missions ce qui me permet d’analyser les comptes et la situation financière de l’entreprise préalablement à l’audit en lui-même, ce que je ne faisais pas lors de mes débuts. Cette maturité me permet d’appréhender les risques liés à l’entité ce qui est primordial dans le travail d’un auditeur financier en vue de la certification des comptes.

De plus, je dirai qu’au fur et à mesure de mon évolution chez KPMG, j’ai pris confiance en moi. Les responsabilités qui nous sont au fur et à mesure confiées m’ont permis de m’affirmer professionnellement et d’afficher ainsi une certaine autorité naturelle nécessaire.

La conjonction entre l’approfondissement de mes connaissances et ma prise de confiance en moi m’a permis de développer des relations de confiance avec les clients et les autres membres de l’équipe.

Je suis ainsi plus autonome dans mon travail.

Quels sont les points forts de l’entreprise selon vous ?
Qu’avez-vous particulièrement apprécié ?


– La formation tout d’abord : chez KPMG, nous sommes tous les ans formés avec des formations « update » nous faisant part des nouveautés, actualités, focus sur des évolutions de la profession.

– La diversité : j’ai une appétence particulière pour l’animation et la formation ; KPMG encourage son personnel à développer ses envies. Ainsi, je suis animatrice au niveau de KPMG France pour les salariés juniors et j’ai aussi pu animer des petits déjeuner ou réunions pour des clients. C’est une autre facette du métier de pouvoir transmettre ce que j’ai acquis de part mes 6 années d’expérience.

– « l’esprit d’équipe » : J’ai la chance d’être au sein d’une équipe à taille humaine où nous travaillons ensemble et pouvons ainsi partager sur des problématiques techniques. Nous montons des projets ensemble ce qui est d’une part valorisant et d’autre part beaucoup plus.

Les nominations en banque, finance, assurance.

Axa Investment Managers (Axa IM) : Responsable de l’expertise Structured Finance
Madame Deborah Shire est promue responsable de l’expertise Structured Finance d’Axa IM, à compter de septembre 2014, en remplacement de Monsieur Laurent Gueunier. Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur John Porter, responsable mondial de la gestion obligataire d’Axa Investment Managers UK.

Deborah Shire, SFAF (2000), ENSAE (1996), a réalisé le parcours suivant :
* 2012-2014 : Axa Real Estate France, global head of business development.
* 2007-2012 : Axa Investment Managers (Axa IM), deputy head Structured finance division.
* 2000-2007 : Axa IM, head of structured finance engineering, Structured finance division.
* 1998-2000 : Axa IM, quantitative portfolio manager.
* 1996-1998 : Axa, project manager Corporate finance & Treasury department.

Assystem : Directeur général délégué finances

Monsieur Gilbert Vidal est promu directeur général délégué finances d’Assystem, à ce poste depuis mai 2014. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Dominique Louis, président-directeur général. Cette nomination fait suite à la transformation d’Assystem en société anonyme à conseil d’administration.

Gilbert Vidal a réalisé le parcours suivant :
* 2006-2014 : Assystem, vice-président exécutif, directeur financier.
* 2001-2006 : Assystem, directeur financier adjoint.
* Framatome (groupe Areva), directeur fiscal, de directeur des services financiers puis de directeur financier.
* Ministère des Finances, en poste à la direction générale des impôts.

Axa Assistance : Directeur financier
Monsieur Pierre-Alexis Bourdon est promu directeur financier d’Axa Assistance, à ce poste depuis juin 2014. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Franz Regimbeau, secrétaire général. Il est ainsi en charge du contrôle de gestion, de la consolidation, de la trésorerie, des investissements et des acquisitions. Il est membre du comité exécutif. Il remplace à ce poste Monsieur Nicolas Barsky.

Pierre-Alexis Bourdon, 48 ans, DESCF (1997), CFAF (1992), HEC (1987), a réalisé le parcours suivant :
* 2013-2014: Axa Assistance, directeur des projets groupe.
* 2012-2013 : Axa Assistance, directeur de projets transversaux et de convergence.
* 2007-2012 : Groupe Axa, directeur de projets transversaux et de convergence à la direction financière.
* 2002-2007 : Axa France Vie, directeur comptable.
* 1998-2002 : Axa France, adjoint du directeur comptable.
* 1992-1998 : Groupe Axa, responsable de la consolidation des filiales étrangères.
* 1989-1992 : Groupe Axa, analyste en corporate finance.

Les nominations en banque, finance, assurance.


Deutsche Bank : Responsable mondial de l’activité de conseil en gestion de trésorerie pour la clientèle assureurs, secteur public et pensions
Monsieur Emmanuel de Rességuier est promu responsable mondial de l’activité de conseil en gestion de trésorerie pour la clientèle assureurs, secteur public et pensions de Deutsche Bank, à ce poste depuis juillet 2014.
Il est ainsi chargé de développer et de coordonner la couverture de grands clients institutionnels dans le cadre de la gestion de liquidités, du fonds de roulement, de l’efficacité opérationnelle, et de la digitalisation. Il est sous la responsabilité de Monsieur Shahrokh Moinian, head of trade finance, cash management corporates – global solutions.

Emmanuel de Rességuier, 45 ans, executive MBA de la Kellogg school of management (Etats-Unis), WHU Otto-Beisheim graduate school of management (Allemagne), ESLSCA Paris (1991), a réalisé le parcours suivant :

* 2006-2014 : Deutsche Bank France, directeur de la division Global Transaction Banking et parallèlement responsable global trade & cash Solutions NBFI (2011).
* 2004-2006 : Société générale, responsable des services bancaires au Royaume-Uni.
* 2001-2004 : Société générale, responsable du cash management Allemagne.
* 1996-2001 : Société générale (à Paris et Francfort), consultant en cash management.
* 1992-1996 : Société générale, début de carrière comme auditeur et contrôleur de gestion.

Crédit foncier Immobilier (groupe BPCE) : Directeur du département Conseil & Audit
Monsieur Sébastien Boussuge est promu directeur du département Conseil & Audit du Crédit foncier Immobilier (groupe BPCE), à ce poste depuis juillet 2014.
Il est ainsi en charge du développement des activités de ce département, qui vont du consulting à l’accompagnement à maîtrise d’ouvrage, en animant une équipe pluridisciplinaire d’ingénieurs, avocats, experts et économistes. Le département Conseil & Audit est dédié au conseil stratégique en matière d’immobilier, tant pour les utilisateurs que pour les investisseurs.

Sébastien Boussuge, 37 ans, CAPA (2003), IDPA (2003), master d’urbanisme de l’IEP Paris (2001), master de droit immobilier et de la construction de l’université Paris-II, a réalisé le parcours suivant :

* 2011-2014 : Crédit foncier Immobilier, successivement consultant senior et directeur adjoint du département Conseil et Audit (2013).
* 2009-2011 : Périclès Développement, directeur des opérations.
* 2006-2009 : Promaffine (groupe Affine), directeur de programmes.
* 2004-2006 : Groupe Verdi Ingénierie, chef de projet urbain.
* 2003-2004 : Karila et Associés (cabinet spécialisé en droit de la construction), début de carrière en qualité d’avocat collaborateur.

Laboratoires Cyclopharma : Directeur financier
Monsieur Charles Monléon est nommé directeur financier des Laboratoires Cyclopharma, à ce poste depuis juin 2014. Il est ainsi chargé de rationaliser et d’optimiser les opérations de Cyclopharma, pour développer et mettre rapidement sur le marché de nouveaux traceurs pharmaceutiques et solutions d’imagerie, et d’accompagner le déploiement à l’international de la société.
Charles Monléon, 45 ans, a réalisé le parcours suivant :

* 2013-2014 : C2M-Performances, directeur fondateur.
* 2009-2013 : ESC Clermont-Ferrand, directeur administratif et financier.
* 2007-2009 : SevelNord (joint-venture PSA Peugeot Citroën et groupe FIAT), directeur du département Gestion-Finance.
* 2002-2007 : PSA Peugeot Citroën, chef de projet systèmes d’informations, puis en charge du contrôle de gestion des usines d’assemblage au sein de la direction industrielle.
* 1994-2002 : PSA Peugeot Citroën, responsable de la rentabilité de 3 projets de véhicules.
* 1991-1994 : PSA Peugeot Citroën, début de carrière comme contrôleur de gestion au sein de l’usine de Sochaux.

PSA Peugeot Citroën (Groupe PSA Peugeot Citroën) : Responsable du contrôle de gestion de l’amont technique (Centre technique)
Madame Elisabeth Brossard est promue responsable du contrôle de gestion de l’amont technique du groupe PSA Peugeot Citroën, à ce poste depuis janvier 2014.

Elisabeth Brossard, 45 ans, Centrale Paris (1990), a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2013 : PSA Peugeot Citroën, responsable contrôle de gestion activités de développement.
* 2005-2008 : PSA Peugeot Citroën, chef du département Achats Energie puis Prestations.
* 2000-2005 : PSA Peugeot Citroën, responsable mise en place systèmes e-procurement.
* 1990-2000 : PSA Peugeot Citroën, postes d’achat hors série et série.

Avis Recruteur : Arnaud , Conseiller en protection sociale, AG2R La Mondiale.

Arnaud , Conseiller en protection sociale, AG2R La Mondiale Il y a une forte culture groupe.

Quelle est votre fonction ?

Je suis conseiller en protection sociale et patrimoniale du réseau « professionnel » du groupe. Mon métier consiste à développer et entretenir un portefeuille de clients travailleurs non salariés (profession libérale, artisan, commerçant, chef d entreprise…). J’interviens sur 4 domaines: la santé, la prévoyance, l’épargne et la retraite.

Quel est le bilan de vos années « Ag2r » ?

Bilan très positif (je suis toujours en poste), un métier passionnant directement lié à l’actualité ce qui implique une remise en question quotidienne. C’est un métier où vos résultats et votre rémunération seront à la hauteur de votre investissement personnel.

Quelles sont les compétences que vous avez pu développer ?

Des compétences commerciales, il faut être capable de vendre en cycle court. Une bonne organisation (le poste est en Home office).

 

Quels sont les points forts de l’entreprise selon vous ?

L’investissement mis sur les nouveaux entrants, les outils mis à disposition, la qualité de nos produits, la formation des effectifs.

Qu’avez-vous particulièrement apprécié (ambiance de travail, culture, management….) ?

Il y a une forte culture groupe, étant une mutuelle, le groupe nous demande justement de mutualiser nos expériences, nos réussites, nos savoir faire. En termes de résultats, évidemment il faut respecter des objectifs, que vous vous fixez, le manager vous anime en fonction de vous.

« Le contenu des cours est orienté pour permettre aux étudiants de mieux préparer les certifications internationales CFA et le PRM », Emmanuel de la Burgade, Responsable de la Spécialisation Finance et Contrôle, ESG Management School.

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Spécialisation Finance et Contrôle ?

Le master spécialisé en finance existe depuis 1981 au sein de l’école. Il est depuis 2010 scindé en deux spécialisations, une en finance d’entreprise et une en finance de marchés.
Le Master Finance et Contrôle correspond à la deuxième spécialisation et aborde à la fois la finance de marchés et le contrôle des risques pour les établissements qui interviennent sur les marchés financiers.
Combien avez-vous de promotions ?

Nous comptons aujourd’hui une trentaine de promotions relatives au Master Management Financier (1981-2009) et deux promotions relatives au Master Finance et Contrôle.
Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de préparer nos étudiants à des métiers qui sont en relation avec les marchés financiers.
Ce sont à la fois des métiers en front, en middle ou en back office mais également d’autres métiers connexes (analystes financiers, gestion d’actifs) ou des métiers de contrôle et de gestion des risques.
Le Master permet de sensibiliser les étudiants aux nouvelles tendances actuelles (règles prudentielles et contrôle des risques) et de les aider à préparer le CFA.
Quels sont les points forts du programme ?

Le premier point fort du programme est de faire le lien entre la théorie et la pratique avec un corps professoral qui mêle intervenants professionnels et chercheurs. Les cours sont également enseignés en majorité en anglais.
Le second point fort de ce programme est le choix résolu de préparer les étudiants à des certifications professionnelles. Le programme intègre une préparation à la certification de l’AMF et le contenu des cours est orienté pour permettre aux étudiants de mieux préparer les certifications internationales CFA (Chartered Financial Analyst) et le PRM (Professional Risk Manager). La certification PRM est aujourd’hui de plus en plus demandée au sein des établissements bancaires.
Le troisième point fort est le choix de l’école de préparer les étudiants aux outils utilisés sur le marché, que ce soit à travers la programmation sous VBA ou l’utilisation du logiciel d’information financière Bloomberg.
Enfin, le quatrième point fort est de proposer aux étudiants un stage de six mois en immersion en entreprise pour qu’ils mettent en pratique et assimilent ce qu’ils ont appris en cours.
Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants du Master Finance et Contrôle ont dans la majorité intégré l’ESG Management School en admission post bac. Trente pour cent de nos étudiants ont rejoint notre école dans le cadre de nos admissions parallèles en 3ème et 4ème année.
La moitié des étudiants ont en dernière année un stage ou un contrat professionnalisant en parallèle de leur cursus scolaire.
Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est composé à 60% d’enseignants permanents et à 40% de professionnels.
Les premiers sont en majorité des enseignants chercheurs, docteurs en sciences de gestion alors que les seconds évoluent principalement au sein de grandes institutions financières.
Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons des relations étroites avec les entreprises. Chaque année, le pôle ESG auquel l’ESG Management School appartient, a environ 250 diplômés qui intègrent des métiers financiers au sein d’établissements financiers et d’entreprises.
Nous sollicitons chaque année les entreprises pour valider notre programme lors d’un Comité d’Orientation Pédagogique.
Nous les sollicitons lors des forums métiers qui sont l’occasion pour elles de se faire connaître de nos étudiants et d’éventuellement les recruter dans le cadre de stages.
Elles participent également activement aux conférences métiers de la finance que nous organisons deux fois par an pour présenter à nos étudiants les débouchés possibles de leur master.
Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos étudiants intègrent des métiers de finance de marché que ce soit assistant sales ou analyste. D’autres intègrent des métiers de contrôle de risques, d’analystes au sein d’établissements bancaires, de compagnie d’assurances, de fonds d’investissement ou de société de gestion de portefeuille.
Pour vous donner quelques exemples :

Sébastien Ribeiro, après avoir été plusieurs années analyste financier chez Financière Arbevel, est aujourd’hui gérant de fonds action chez Keren Finance, une société qui exerce le métier de gestionnaire d’actifs au travers d’OPCVM et de gestion sous mandat pour compte de tiers.
Johanna Benaim, après avoir complété ses études par un Master à la Sorbonne, est aujourd’hui Corporate Equity Sales à la Société Générale Corporate and Investment Banking.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Le Master Finance et Contrôle est accessible en admission post-bac et en admissions parallèles mais pas en formation continue.
Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous sollicitons régulièrement les étudiants et les professionnels pour faire évoluer nos programmes.
Les premiers sont sollicités formellement lors de comités pédagogiques au cours desquels ils nous font des retours quant au contenu de leurs cours. Ils sont également sollicités en même temps que les professionnels lors d’un Comité d’Orientation Pédagogique qui a lieu généralement en fin d’année scolaire pour dresser le bilan de la formation et interroger étudiants et professionnels sur le contenu du master et son évolution par rapport aux besoins du marché.
Les conférences métiers de la finance auxquelles participent nos anciens élèves sont également l’occasion de vérifier que nos programmes correspondent toujours aux besoins du marché.
L’objectif est que notre master réponde aux mieux aux attentes des entreprises, futurs employeurs de nos jeunes talents.


Emmanuel de la Burgade, titulaire d’un MBA de l’Université d’Ottawa et d’un doctorat en sciences de gestion, possède à la fois une expérience de cadre supérieur au sein d’un grand groupe français et une expérience d’enseignant chercheur en finance au sein d’écoles de commerce. Il a rejoint l’ESG Management School en 2012 pour diriger le Master Finance et Contrôle après plusieurs années à l’ESC Rennes où il dirigeait le département Finance.