« Les matières enseignées recouvrent les besoins du métier et notamment, la fiscalité, le droit, les marchés financiers et immobiliers, l’assurance-vie, la retraite », Sandrine Chokron, Responsable Spécialisation Gestion de Patrimoines, ESG Management School.

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Spécialisation Gestion de Patrimoines ?

La spécialisation Gestion de patrimoines a été créée en 2009, non seulement pour s’adapter à une demande croissante de conseillers en Gestion de patrimoines, mais aussi pour satisfaire le besoin des institutions financières en matière de conseillers en banque privée et en gestion de fortune.

Combien avez-vous de promotions ?

A la rentrée 2013, il y aura une classe de Master 2 et une classe de Master 1, répartie en 2 sections : une formation initiale et une formation en alternance.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif principal de cette formation est de former des cadres de haut niveau spécialistes de la gestion de patrimoines capables de conseiller leurs clients tant pour la constitution de leur patrimoine que pour sa transmission.

Les étudiants sont capables d’appréhender tous les aspects juridiques, fiscaux et financiers de la gestion de patrimoine nécessaires pour exercer leur métier dans les meilleures conditions.

Quels sont les points forts du programme ?

C’est un programme professionnalisant, grâce à l’alternance école-entreprise, ce qui permet aux étudiants de confronter leurs connaissances à la réalité du terrain.

Les étudiants utilisent des logiciels spécifiques à la profession, tel que Big-expert et sont opérationnels dès la sortie de l’école.

Les différentes matières enseignées recouvrent l’ensemble des besoins du métier et notamment, la fiscalité, le droit, les marchés financiers et immobiliers, l’assurance-vie, la retraite.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants qui choisissent cette spécialisation ont un profil bac+3. Ils viennent pour la plupart d’étudiants post-bac, mais la formation est également ouverte aux étudiants extérieurs qui ont validé un diplôme de niveau Bac+3.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps professoral est composé d’enseignants chercheurs (50 %) et de professionnels du monde de la banque, de la finance et de l’assurance (50 %).

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

L’ESG management school dispose d’un service dédié aux relations avec les entreprises. Pour la rentrée 2013, la spécialisation Gestion de patrimoines bénéficie d’un partenariat privilégié avec le LCL : une classe en contrat de professionnalisation avec le LCL sur le cycle master (M1 et M2).

Les étudiants de l’ESG management school sont également embauchés à la BNPP, chez HSBC, UBS, et dans des cabinets de gestion de patrimoines indépendants.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos anciens étudiants travaillent dans la gestion de patrimoines, soit en banque de réseau ou banque privées (LCL, BNPP, UBS, HSBC, Oddo…), soit dans des cabinets de CGPI (Tissier de Mallerais, Arobas finance…).

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Chaque année l’ESG management school réunit un comité d’audit et de perfectionnement qui réunit des DRH, des professionnels de la Gestion de patrimoines, des anciens étudiants et des étudiants actuels, afin d’évaluer la formation et la cohérence des enseignements avec le marché.

L’ESG management school organise également pour chaque spécialisation des conférences métiers dans lesquelles les anciens étudiants apportent des commentaires intéressants sur la formation qu’ils ont suivie.


Après avoir obtenu un DESS de finance et fiscalité à Paris I – La Sorbonne (en 1991), j’ai collaboré aux éditions fiscales Lamy, pendant 7 ans. Parallèlement, j’ assurais des TD de fiscalité en maitrise de gestion à Paris I. Puis, en 1998, j’ai intégré l’ESG Management School en tant qu’enseignante de fiscalité. Aujourd’hui, je dirige la spécialisation de Gestion de patrimoines depuis sa création en 2009.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Bouygues Telecom : Directeur général adjoint en charge des finances, des ressources humaines, des achats et de la stratégie

Monsieur Eric Haentjens, directeur général adjoint en charge des finances, des ressources humaines et des achats, prend en outre la responsabilité de la stratégie de Bouygues Telecom, à ce poste depuis mai 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Olivier Roussat, président-directeur général.

Eric Haentjens, 52 ans, ESME Sudria, IAE Paris, a réalisé le parcours suivant :

* 2007-2013 : Bouygues Telecom, directeur financier.

* NC-2013 : Bouygues Telecom, directeur général adjoint services informatiques et fonctions support.

* 2002-2006 : Bouygues Telecom, directeur stratégie et partenariats.

* 1997-2002 : Bouygues Telecom, directeur finances.

* NC-1997 : Secrétaire général de Screg Bâtiment, puis directeur adjoint trésorerie chez Bouygues.

* 1989-NC : Bouygues, responsable administration gestion finances de la branche Habitat grande couronne.

* 1987-1989 : CIPEL – Wonder, contrôleur de gestion.

* 1985-1987 : Bouygues, gestionnaire.

SFR : Directeur exécutif ressources humaines et affaires générales

Madame Marie-Christine Théron est promue directeur exécutif ressources humaines et affaires générales de SFR, à ce poste depuis juin 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Jean-Yves Charlier, directeur général.

Marie-Christine Théron, 53 ans, juriste, a réalisé le parcours suivant :

* 2009-2013 : SFR, directeur des ressources humaines.

* 2004-2009 : SFR, successivement directeur des ressources humaines et de la communication, directeur général adjoint ressources humaines et développement de SFR Service client, puis directeur des affaires sociales, du développement des ressources humaines et de la formation.

* 1998-2004 : SFR, directeur des relations extérieures.

Conseil général des Hauts-de-Seine : Responsable pilotage administratif et financier de la DSI

Madame Valerie Oury est nommée responsable pilotage administratif et financier de la DSI du Conseil général des Hauts-de-Seine, à ce poste depuis janvier 2013.

Valerie Oury a réalisé le parcours suivant :

* 2002-2012 : Ville d’Issy-les-Moulineaux, directeur général adjoint des services et moyens généraux.

* 1999-2002 : Centre communal d’action sociale de Versailles, directeur des finances.

* 1992-1999 : Ville d’Issy-les-Moulineaux, responsable budget – directeur des finances.

DC Advisory : Directeur au sein de l’équipe Exécution M&A

Monsieur Frédéric Meyer est promu directeur au sein de l’équipe Exécution M&A de DC Advisory, à ce poste depuis mai 2013.

Il est sous la responsabilité conjointe de Monsieur David Benin et de Monsieur Eric Hamou, associés gérants, co-heads M&A.

Frédéric Meyer, 32 ans, master finance internationale de l’EM Lyon (2004), EPF (2003), a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2013 : DC Advisory (Close Brothers jusqu’en 2010), manager financement et refinancement, puis directeur adjoint au sein de l’équipe Exécution M&A.

* 2005-2008 : DC Advisory Partners, chargé d’affaires.

* 2004-2004 : BNP Paribas Corporate Finance, début de carrière en fusions-acquisitions.

HSBC Assurances France : Directeur juridique et fiscal

Madame Hélène Criton est nommée directeur juridique et fiscal de HSBC Assurances France, à ce poste depuis avril 2013, en remplacement de Monsieur Pierre-Christian Imbert.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Jean-Pierre Wiedmer, président de HSBC Assurances France.

Hélène Criton, DEA de droit privé de l’université Paris-I (1999), a réalisé le parcours suivant :

* 2006-2013 : Natixis Assurances, responsable juridique et fiscal.

* 2006-2013 : Natixis Assurances, juriste.

* 2001-2004 : Natixis Life Luxembourg, juriste.

Faites connaître gratuitement vos nouvelles responsabilités au 1er réseau de décideurs Nomination.fr, aux professionnels de votre secteur d’activité ainsi qu’à la presse et aux médias.

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Vous êtes en poste ? Faites-vous connaître de votre marché !

Nomination vous propose de communiquer gratuitement sur votre fonction et sur votre entreprise auprès des directions d’entreprises (Directions Générales, DRH., Directions de la communication,…) et cabinets de chasse de têtes.

Faites-vous ainsi connaître et reconnaître, faites-vous valoir et dynamisez votre carrière !

Communiquez sur votre poste

« La formation a pour objectif principal de former des chargés d’affaires entreprises ou professionnels », Philippe Madiès, Responsable du Master 2 Finance et Gestion bancaire, IAE Grenoble (Valence), Université Pierre Mendès France (Grenoble 2).

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master 2 Pro Finance et Gestion bancaire de l’Université Pierre Mendès France ?

C’est un Master qui a été créé il y a 7 ans en 2005 sur le site de Valence. Il nous manquait cette spécialité au sein de l’université et il y avait un besoin du secteur d’avoir des étudiants formés plus spécifiquement aux métiers bancaires et financiers à BAC +5. J’avais fait un doctorat en économie bancaire et j’avais développé un réseau de contacts professionnels très utile pour démarrer le master.

Combien avez-vous de promotions ?

C’est la 7ième promotion. Nous avons 20 étudiants en moyenne.

C’est un master assez sélectif car le suivi des étudiants est très important. Nous privilégions l’accompagnement. Chaque étudiant a un tuteur avec plusieurs rendez-vous obligatoires.

Le master 2 est proposé uniquement en alternance. Nous pouvons leur proposer chaque année des contrats d’alternance grâce à nos partenaires.

Quel est l’objectif de la formation ?

La formation a pour objectif principal de former des chargés d’affaires entreprises ou professionnels, des analystes risques.

Elle ouvre aussi à l’ensemble des métiers à BAC + 5 en direction financière de banque comme ceux liés à la gestion de trésorerie et des fonds propres, au contrôle de gestion, à la gestion et au contrôle des risques.

Les diplômés du master évoluent par la suite vers des postes de direction d’agences ou à responsabilité dans les fonctions support s des banques…

Quels sont les points forts du programme ?

On a 2 unités d’enseignements spécialisés. Le master forme à la finance d’entreprise approfondie, à la comptabilité et au contrôle de gestion bancaire ainsi qu’à la gestion des risques financiers.

En complément les étudiants ont une unité consacrée à la connaissance de la banque comprenant du droit bancaire, de l’économie et de la gestion de la relation clients.

Pour la partie commerciale, le terrain est très important, d’où l’intérêt de la formation en alternance.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants ont un profil de financier intéressé par le commercial. Une majorité des étudiants viennent de notre Master 1 et le reste de toute la France.

Comment est composé le corps enseignants ?

On a 50% des cours qui sont faits par des professionnels du secteur bancaire dans leur domaine d’expertise, le reste des cours étant assurés par des universitaires qui interviennent dans leur spécialité.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nos partenaires bancaires embauchent directement nos étudiants en CDI dans 70% des cas. Le taux d’embauche est de 100 % à 3 mois.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les diplômés travaillent essentiellement sur la région Rhône-Alpes même s’il y a des demandes dans toute la France. Il y a de gros besoins et nos étudiants peuvent vraiment choisir leur implantation géographique.

Les anciens se dirigent majoritairement vers des postes de chargés d’affaires professionnel et entreprises.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

J’ai un conseil de perfectionnement qui se réunit chaque année. Ce conseil est composé de praticiens (DRH, responsable du recrutement et de la formation dans des banques, directeurs d’agence, responsables de services financiers dans la banque) et de représentants de l’IAE.

« C’est un programme qui s’intéresse au monde de la finance internationale, un secteur en perpétuelle évolution », Tarek Amyuni, Bertrand Groslambert & Charles H.J, Co-Directeurs du MSc Financial Markets and Investments, Skema.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le MSc Financial Markets and Investments ?

Le MSc Financial Markets and Investments est un programme qui s’intéresse au monde de la finance internationale, un secteur en perpétuelle évolution.

Sans négliger l’enseignement des basiques de la finance, ce programme a été conçu pour offrir à nos étudiants une vision pratique et opérationnelle des métiers du secteur.

Ce MSc est enseigné à temps plein sur une période de douze mois avec huit mois de cours et quatre à six mois de stage.

Le programme existe sous cette appellation depuis 3 ans, mais est en fait existant depuis 1985.

Combien avez-vous de promotions ?

Une promotion par an, soit 28 au total avec en moyenne une vingtaine d’étudiants chaque année.

Quel est l’objectif de la formation ?

Nous souhaitons principalement donner à nos étudiants les clés pour qu’ils puissent être demain, des professionnels lucides, réactifs et responsables dans un environnement économique et financier qui reste extrêmement changeant.

Quels sont les points forts du programme ?

Notre programme est différenciant à plusieurs titres :
– Des enseignements pragmatiques toujours en lien avec les évolutions du marché,
– Des cours dispensés par des professionnels en activité, très pédagogues,
– Des liens extrêmement forts avec les diplômés du programme. À titre d’exemple, 90% des offres de stages et d’emplois sont adressés par des diplômés du MSc,
– Une salle de marché équipée de Bloomberg,
– Un corps enseignant et étudiant international.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nous comptons aujourd’hui approximativement 10% d’étudiants provenant d’écoles d’ingénieurs, 45% d’écoles de commerce et 45% d’universités. Sur cette population, nombreux sont ceux qui sont titulaires de diplômes étrangers.

Comment est composé le corps enseignants ?

Nous avons globalement 70% de professionnels et 30% d’enseignants chercheurs.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Plusieurs fois par an, je vais à la rencontre de nos diplômés au sein même de leurs entreprises ou sur les salles de marchés dans lesquelles ils opèrent.

En août prochain, je serai à Genève pour rencontrer nos diplômés et j’organise d’ailleurs une soirée avec eux sur place. Une occasion de garder le lien et de partager avec eux leurs avis sur les évolutions du secteur et rester à l’écoute d’opportunité de stages ou d’emplois.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nous avons de nombreux exemples. J’en ai sélectionné quelques-uns mais vous pourrez en trouver plusieurs autres sur notre site internet :

– Sébastien Nasica (diplômé 2012), actuellement Structured Products Sales & Trading team chez Kepler Capital Markets

– Giovanna Arria (diplômée 2012) a intégré dès sa sortie la Société Générale à Londres,

– Aymeric De Condé (diplômé 2012) est aujourd’hui Senior Analyst pour Chappuis Halder & Co à New-York

– Tra My Duong (diplômée 2012) est retournée au Vietnam et a pu intégrer directement un poste en tant qu’analyste des risques marché dans une banque commerciale

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Comme pour tous les programmes de SKEMA, le MSc Financial Markets and Investments s’appuie sur un comité scientifique composé de professeurs mais aussi de professionnels et de diplômés. Tous apportent leurs analyses sur les évolutions du secteur et proposent chaque année de nouveaux apports aux contenus des enseignements.

Ce questionnement permanent basé sur un travail collaboratif est essentiel. Il permet d’offrir au programme un dosage parfait entre des enseignements théoriques associés à un ancrage avec le terrain, indispensable pour être à l’écoute des attentes des professionnels et recruteurs du secteur.

Dans cette optique, j’en profite pour préciser que ce programme se décline sur nos campus de Sophia-Antipolis, Paris et Raleigh aux Etats-Unis. Toujours en lien avec notre environnement, les enseignements dispensés sur chacun des sites sont adaptés aux spécificités de chacun de ces territoires.

Tarek Amyuni a rejoint le corps professoral de SKEMA en 1999 après une carrière en Finance internationale de Trader FOREX chez Merril Lynch Pierce Fenner & Smith. Il est aujourd’hui directeur du MSc Financial Markets and Investments sur le campus de Sophia-Antipolis.

Bertrand Groslambert est docteur en économie. Ses thèmes d’expertise sont la finance internationale et le risque pays. Il a par ailleurs travaillé en Afrique pour le groupe Total et a été gérant de portefeuille, spécialisé sur les marchés émergents. Il est directeur du MSc Financial Markets and Investments sur le campus de Raleigh.

Charles H.J. Reuter a rejoint le corps professoral de SKEMA en 2011 à l’issue de sa thèse ès sciences de gestion (en finance) et après une première activité professionnelle internationale en tant que consultant en stratégie. Il est aujourd’hui directeur du programme « FMI », programme qu’il a introduit sur le campus de Paris.

Carrière à suivre : Portrait de Victor Hayat, Associé, Deloitte Conseil

Victor Hayat a ce parcours idéal souvent présenté aux étudiants d’école de commerce qui voudraient faire carrière en finance : Diplômé d’HEC, une expérience dans l’audit, un passage en industrie à un poste de contrôleur de gestion et un retour en cabinet de conseil au statut d’associé.

Les facteurs clés de succès de son parcours sont un esprit entrepreneurial combiné à un vrai sens commercial qui peut parfois faire défaut aux étudiants des grandes écoles. Pour Victor Hayat, le rôle d’un associé n’est pas de tout repos. En cabinet de conseil, il faut avoir aussi le sens des affaires et apprendre à développer son business dans un secteur qui a vu ses règles bouleversées ces dernières années.

En quelques mots son conseil carrière : développer très tôt ses aptitudes commerciales.

Quand avez-vous décidé que vous feriez une carrière en finance ?

Je savais déjà à HEC que j’allais faire une carrière en finance. J’avais opté pour une majeure à dominante financière. A l’époque, il y a avait vraiment deux grands choix d’orientation pour les étudiants. Vous pouviez choisir soit de faire une carrière en marketing ou en finance. J’ai décidé de continuer en finance et je suis parti chez Arthur Andersen pour acquérir une expérience généraliste avant de prendre une option plus définitive.

Quel est votre souvenir des grandes années Arthur Andersen ?

Chez Arthur Andersen, j’ai appris à travailler. On vous apprend une méthode et à travailler en équipe. Vous êtes formé également à la gestion de la relation client. Vous devenez également extrêmement rigoureux dans votre travail. Cela m’a vraiment bien préparé pour la suite.

Pourquoi avoir décidé ensuite de partir en industrie ?

Après 5 ans j’ai voulu voir autre chose et j’ai démarré une nouvelle carrière en contrôle de gestion. J’y suis resté 4 ans.

L’opportunité est venue très simplement d’un client de chez Arthur Andersen. Le patron de Matra Datavision que je connaissais est parti pour diriger la filiale française d’Euriware. Il constituait son équipe financière et il m’a demandé de venir pour mettre en place le contrôle de gestion.

Le métier était vraiment différent du cabinet d’audit. Je m’occupais vraiment d’une fonction de contrôle des activités de l’entreprise. Vous rencontrez des patrons de business unit. Il faut donc avoir une sensibilité business car vous devez comprendre les activités qui sont dans votre périmètre.

En 1997, vous décidez de retourner en cabinet de conseil. L’ambiance vous manquait ?

La relation client me manquait. Chez Euriware, je voyais surtout des clients internes. Je voulais faire du conseil auprès des directions financières.

Je suis aller chez PwC pour y faire une carrière de conseil jusqu’à devenir associé. J’étais au contact des directions financières et on intervenait pour aider au pilotage de la performance. C’était vraiment en continuité avec mon expérience précédente.

Comment obtient-on le Graal que représente le statut d’associé en cabinet ?

Pour devenir associé, il faut d’abord bien maîtriser le basic. Les compétences de base sont l’excellence dans les missions et la réussite des projets.

Ensuite il faut quelques petits plus. C’est essentiel d’être un apporteur de business. Il faut être à l’affût des opportunités pour le cabinet. Sur chaque mission, il faut se focaliser sur ce que qu’on pense vendre ensuite au client. Dans un projet, il y a un début et une fin et il faut anticiper de nouvelles missions avec votre client. Il faut savoir aussi enrichir son portefeuille de contacts extérieurs. C’est la voie royale. Vous devez dépasser le cap de la compétence pour vous investir dans des problématiques plus relationnelles. C’est très important d’avoir une sensibilité commerciale pour bien interagir avec le client.

Comment ont évolué les métiers du conseil ces dernières années ?

Ces dernières années, le conseil c’est banalisé. Avant l’arrivée d’internet, nous étions considérés comme des gourous. Aujourd’hui l’accès à la connaissance est simplifié. Les clients font plus confiance à l’équipe qu’au nom du cabinet. Quand j’étais chez PwC, les seules lettres du cabinet vous permettaient de vendre des missions. Les clients ne se souciaient pas de l’équipe. Ce n’est plus le cas.

Je constate aussi une tendance à la baisse de prix du conseil. Les frontières entre les différents prestataires sont également devenues plus floues. De nombreuses sociétés qui n’ont pas notre ADN n’hésitent pas à se présenter comme des cabinets de conseil.

Qu’est-ce qui a été déterminant dans votre parcours professionnel ?

Pour moi ce qui est déterminant c’est tout d’abord l’excellence dans les missions dont on a la charge. Ensuite il faut intégrer très rapidement une dimension commerciale à son parcours et apprendre à faire de bonnes propositions aux clients. Il ne faut pas attendre.

« L’objectif de la formation est de préparer au métier d’actuaire et d’avoir des étudiants directement employables à ce niveau en sortie de l’Institut », Marc Quincampoix, Responsable du Master Actuariat, l’Université de Bretagne occidentale.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Actuariat ?

Créé en 1989 en 2004, notre formation a été remise en conformité avec le processus européen de Bologne en 2004.

Notre formation est en 3 ans et le master Actuariat constitue les deux dernières années. Notre formation est reconnue par l’Institut des Actuaires français et pouvant délivrer le titre d’actuaire.

Combien avez-vous de promotions ?

22 promotions en 2013. L’effectif actuel est autour de la trentaine d’étudiants.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de préparer au métier d’actuaire et d’avoir des étudiants directement employables à ce niveau en sortie de l’Institut.

Quels sont les points forts du programme ?

Les points forts sont les domaines de l’actuaires : Mathématiques (probabilités, statistiques, mathématiques financières, mathématiques du risque), finance quantitative, comptabilité, informatique, droit et réglementation, Anglais.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants viennent surtout des classes préparatoires à dominante mathématique, mais aussi de Licence de Mathématiques ou MASS.

Comment est composé le corps enseignants ?

Professeurs et Maitres de conférences de l’Université de Bretagne Occidentale, d’enseignants chercheurs de Telecom Bretagne et de professionnels choisis pour leurs compétences dans l’aspect pratique du métier d’Actuaire.

Le choix d’intervenants investis dans la recherche est privilégié pour transmettre aux étudiants des connaissances parfois récemment élaborées ce qui est essentiel dans une profession en forte évolution comme celle d’actuaire.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le contact avec les entreprises est essentiel : les étudiants font un stage de six mois en entreprise. Ils doivent être directement employables à la fin de leur cursus.

Notre Institut à de très nombreux contacts avec des entreprises du secteur et souvent certains intervenants professionnels viennent de ces entreprises (ce sont parfois d’anciens élèves).

La direction de l’institut comporte des actuaires dont l’activité principale est en entreprise.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Une fois dans le monde professionnel, les actuaires travaillent dans les domaines de l’assurance, du conseil ou de la banque.

Nous gardons de très bons contacts avec nos anciens et sommes proches de l’Association des Actuaires de Bretagne (A2B), association qui comme son nom l’indique regroupe les actuaires sortis de l’Euria suite au parcours de 3 ans.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Nous commençons juste de rendre notre formation accessible à la formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous travaillons avec un conseil scientifique d’actuaires en postes en entreprise à différents niveaux et dans différents secteurs d’activité qui nous conseillent et nous alertent sur les modifications du métier.

Notre master a une évolution assez rapide pour un diplôme de ce niveau: nous sommes appelés à modifier tous les ans de 10 à 20 pour cent des enseignements de master à cause de cela.

Nous sommes aussi soumis à un audit de l’Institut des Actuaires français pour évaluer périodiquement notre formation et bien sûr aussi à l’évaluation quadriennale par le ministère comme toutes les formations de l’université.


Marc Quincampoix est Professeur à l’Université de Bretagne occidentale depuis 1996, auparavant il était Maitre de Conférences à l’Université Paris Dauphine et a été élève de l’Ecole Normale Supérieure (Saint-Cloud). Son domaine de recherche concerne l’optimisation et le contrôle stochastique et la théorie des jeux, sujet sur lequel il dirige un groupe de recherche au CNRS. Il préside actuellement le Conseil National des Universités en Mathématiques Appliquées. Il est directeur des études de l’EURIA depuis 2006 puis directeur de l’Institut depuis 2010

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

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Hewlett-Packard France (HP France) : Directeur administratif et financier

Monsieur Didier Bourdois est promu directeur administratif et financier de Hewlett-Packard France (HP France), à ce poste depuis mai 2013, en remplacement de Monsieur Etienne Rouvillois.

Il est ainsi en charge de la coordination des activités financières de HP en France et de la mise sous contrôle des opérations dans toutes leurs dimensions. Il devient membre du comité de direction.

Didier Bourdois, MBA de l’IAE de Paris (1996), ESIEA Paris (1989), a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2013 : HP France, directeur financier de la division Enterprise Services.

* NC-2010 : Expérience dans le domaine des services dans des fonctions de management tant business que finance.

SFR : Directeur exécutif finance et stratégie

Madame Sandrine Dufour est promue directeur exécutif finance et stratégie de SFR, à ce poste depuis mai 2013, en remplacement de Monsieur Pierre Trotot. Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Jean-Yves Charlier, directeur général.

Sandrine Dufour, 46 ans, CFA (2000), SFAF, ESSEC (1988), a réalisé le parcours suivant :

* 2004-2013 : Vivendi, directeur financier adjoint et directeur de l’innovation du groupe.

* 1999-2004 : Vivendi Universal, successivement en charge de mission auprès du directeur financier du groupe, directeur financier de VU Net, et directeur de l’audit interne et des projets spéciaux.

* 1993-1999 : CAI Chevreux, analyste financier sur le secteur des télécoms.

* 1990-1993 : BNP, analyste financier.

* 1989-1990 : Paribas, en poste au sein du département de la gestion privée.

Fraikin : Directeur général adjoint en charge de l’administratif et des finances

Monsieur Jean-Philippe Grégoire est nommé directeur général adjoint en charge de l’administratif et des finances de Fraikin, à ce poste depuis mai 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Hugues Rougier, président du directoire. Il est ainsi en charge de toutes les fonctions support non exclusivement techniques. Il est également membre du directoire.

Jean-Philippe Grégoire, 52 ans, HEC – ISA (1989), INSEEC Bordeaux (1983), diplôme Money & Banking, et Marketing & Management de la Roosevelt University de Chicago (1982), a réalisé le parcours suivant :

* 2007-2013 : Faurecia – Interior Systems Group, vice-président finance.

* 2004-2007 : Alcatel Mobile Communications Group, vice-président Management Control.

* 1999-2004 : Alcatel Mobile Phone Division, Business Division CFO.

* 1996-1999 : Groupe Alcatel, regional director financial controls.

* 1991-1995 : Alcatel Réseaux d’entreprise, deputy CFO.

* 1988-1990 : Alcatel Radiotéléphone, contrôleur de la direction Recherche et Développement.

* 1986-1988 : Brossette, adjoint de la direction financière groupe.

* 1984-1986 : Lambert Distribution, responsable administratif et financier d’une agence commerciale.

Veolia Propreté (groupe Veolia Environnement) : Directeur projet SAP et transformation de la fonction finance

Madame Anne Dambrine est nommée directeur projet SAP et transformation de la fonction finance de Veolia Propreté (groupe Veolia Environnement), à ce poste depuis avril 2013.

Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Thierry Pagniez, directeur financier France.

Anne Dambrine, 51 ans, DESCF (1988), ESLSCA (1984), a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2013 : Veolia Propreté, risk manager.

* 2001-2010 : Veolia Propreté Ile-de-France, directeur administratif et financier.

* 1996-2001 : Groupe Rénosol, directeur administratif et financier.

* 1991-1996 : Groupe Proxima, directeur administratif et financier.

* 1988-1991 : Montenay Turbo, adjoint directeur administratif et financier.

* 1984-1988 : Coopers & Lybrand, auditeur superviseur.

Norton Rose LLP : Of counsel en droit bancaire et financements

Monsieur Thomas Rabain est promu of counsel en droit bancaire et financements de Norton Rose LLP, à ce poste depuis mai 2013.

Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Marc Hamilton, associé en financements aéronautiques au sein du département Droit bancaire et financements.

Thomas Rabain, 40 ans, membre du Barreau de Paris depuis 2005 et du Barreau de New York depuis 2001, LL.M. de la New York University, DEA droit des affaires et droit économique de l’université Paris-I, a réalisé le parcours suivant :

* Depuis 2012 : Norton Rose, membre de l’équipe Energie.

* 2005-2012 : Freshfields Bruckhaus Deringer, au sein du département Corporate.

* 2000-2005 : Début de carrière chez Shearman & Sterling.

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Vous êtes en poste ? Faites-vous connaître de votre marché !

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Communiquez sur votre poste

« L’année de licence offre un socle de connaissances solide à tout étudiant qui se destine à une carrière dans la finance », Christel DIEHL, Responsable de la Licence Droit Économie Gestion parcours Finance, l’IUP de Finance de Nancy.

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Licence Droit Économie Gestion parcours Finance ?

Cette licence appartient à l’IUP de Finance de Nancy, créé en 1992 au sein de la Faculté de Droit, Sciences économiques et Gestion.

Notre IUP, dirigé par Monsieur Jean-Luc Prévot, a fait œuvre pionnière dans l’Université française en développant une véritable professionnalisation des études de finance.

Le projet a été impulsé par le Professeur Daniel ARNOULD et M. Gérard AUBERT, ancien directeur régional du CFPB et du CFA des métiers de la Banque.

Combien avez-vous de promotions ?

Une promotion de L3 parcours finance qui est divisée en deux groupes pour les séances de travaux dirigés.

Quel est l’objectif de la formation ?

A l’issue de cette année de L3, les étudiants visent en général une poursuite en Master de finance. Ils peuvent notamment suivre un Master 1 en alternance ou en filière classique à l’IUP, puis obtenir l’un de nos trois Masters 2 de Finance qui existent eux aussi en apprentissage.

Quels sont les points forts du programme ?

Comme le montre la maquette des enseignements dispensés, l’année de licence offre un socle de connaissances solide à tout étudiant qui se destine à une carrière dans la finance.

Elle bénéficie en outre de nombreux atouts qui font sa force et sa spécificité :

– la diversité de parcours des étudiants qui l’intègrent favorise les échanges de points de vue et le partage des connaissances;

– l’intervention de professionnels (50% du corps enseignant) permet aux étudiants de mettre en perspective les cours plus théoriques;

– le stage de 2 mois complète la formation et offre aux étudiants l’opportunité d’affiner leur projet professionnel et en premier lieu leur choix de M2;

– la participation obligatoire à un projet collectif (journal de l’IUP, BDE, associations caritatives, etc.) pendant l’année de L3 permet aux étudiants de développer leur aptitude au travail de groupe, leur créativité et leur sens de l’organisation.

Quels sont les profils des étudiants ?

L’IUP de Finance de Nancy accueille des étudiants ayant suivi avec succès deux années de Licence (Economie, Droit-Economie, AES, LEA …) ou ayant obtenu un DUT GEA, TC ou encore, plus ponctuellement, un BTS de Gestion, Management, Comptabilité, etc.

Comment est composé le corps enseignant?

Le corps enseignant est composé d’universitaires et de nombreux professionnels issus de la banque, de l’assurance et des services financiers des entreprises.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Les liens sont très forts puisque, dès son origine, l’IUP a favorisé un partenariat étroit avec le secteur bancaire : les professionnels participent au Conseil de Perfectionnement de l’IUP et contribuent à l’élaboration des maquettes d’enseignement, font partie des jurys de sélection des candidats L3, enseignent à l’IUP et deviennent souvent les maîtres de stage ou d’apprentissage puis les futurs employeurs de nos diplômés.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos anciens intègrent le monde bancaire en tant que conseillers en gestion de patrimoine (M2 NIP), directeurs d’agences bancaires ou chargés d’affaires professionnels (M2 BPMA)
chargés d’affaires entreprises (M2 CAE), mais certains choisissent également de devenir cadres dans les services financiers des entreprises, auditeurs, etc.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non, pas au niveau de l’année de L3 où la formation continue ne serait pas pertinente, en revanche la possibilité existe en Master à l’IUP.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

En partenariat avec les professionnels de la finance présents au sein du Conseil de Perfectionnement de l’IUP afin de répondre aux attentes du monde professionnel et en concertation avec l’Université afin de proposer une offre de formation cohérente à l’échelle de la Lorraine.


Christel DIEHL, diplômée de l’Institut Commercial de Nancy, a d’abord travaillé dans la vente au sein d’une multinationale puis a dirigé le service marketing d’une PME, avant de devenir professeur agrégé. Elle enseigne l’anglais de la finance et du droit des affaires à l’Université de Lorraine depuis 1996 et dirige la licence Droit Economie Gestion parcours Finance depuis 2004.

« Nos étudiants intègrent les grands cabinets d’audit (Ex : Deloitte, KMPG, Mazars, PWC) et les gros cabinets d’expertises comptables », Pierre-Antoine Sprimont, Responsable du Master Contrôle, Comptabilité, Audit, IAE de Rouen.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Comptabilité Contrôle Audit ?

Le master CCA de Rouen existe depuis 1987 date de la création de maîtrise de science et technique financière (MSTCF). C’est en 2004 que le diplôme devient Master Comptabilité Contrôle Audit (CCA) suite à la réforme LMD.

Notre Master CCA est une formation de l’IAE de Rouen (école universitaire de management) intégrée aux locaux de l’université de droit. Nos étudiants y côtoient donc les étudiants en marketing, ressources humaines, banques, assurances et carrières juridiques.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons deux promotions de Master CCA par an. Une en rythme continu, l’autre en rythme alternance.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le Master CCA de Rouen forme des futurs experts comptables, des contrôleurs de gestion, des auditeurs et des cadres administratifs d’entreprises.

Quels sont les points forts du programme ?

Le master CCA se conforme au programme du DSCG ce qui permet à nos étudiants de bénéficier des équivalences des UV 2,3,5,6,7.

Pour nous différencier des autres CCA, nous mettons l’accent sur les cours en anglais dès la licence (ex. économie, marketing, contrôle de gestion, théorie des organisations, finance) et nous proposons deux modules originaux en Master 2 à savoir l’aide à la création d’entreprise (ex rédaction d’un business plan) et l’audit des organisations non marchandes.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants diplômés de notre master CCA sont essentiellement issus d’un bac S ou ES.

La filière CCA de Rouen peut s’intégrer en Licence 3, en Master 1 ou directement en Master 2.

Les formations initiales des étudiants sélectionnés (tests, dossier, entretiens) sont variées car nous voulons diversifier les profils d’étudiants. Pour l’essentiel, les étudiants ont validés un BTS CGO, un DUT (GEA, TC, carrière juridique) ou une licence (économie, droit, AES), un DCG, un Master de gestion, voir une école d’ingénieur (pour les postes de contrôleur de gestion).

Comment est composé le corps enseignants ?

Les cours sont assurés dans des proportions égales par des enseignants hautement qualifiés (Doctorat) et par des professionnels spécialistes dans leurs domaines (avocats, experts comptables, commissaires aux comptes, ingénieurs).

Les professionnels n’ayant pas ces titres ne peuvent prétendre à enseigner dans notre master.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous entretenons des relations étroites avec les entreprises et les grandes associations professionnelles via notre association « génération CCA (loi 1901) ». Nous leur proposons par exemple l’organisation de conférences « clef en main ».

Notre réseau des anciens « sponsorise » nos nouveaux diplômés dans les cabinets d’audit et d’expertise.

Nous sommes en partenariat avec plusieurs cabinets de recrutement spécialisés dans les métiers du contrôle et de la finance.

Enfin nos intervenants professionnels apportent leurs réseaux et en font profiter nos étudiants.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

L’intégralité de nos étudiants trouve un emploi de suite après l’obtention de leur diplôme.

Cela s’explique par la qualité des enseignements dispensés et notre relation étroite avec les entreprises mais aussi par des facteurs contextuels.

D’abord l’audit, le contrôle de gestion et l’expertise comptable sont des métiers qui recrutent beaucoup. Ensuite, le Master CCA de Rouen est le seul master dans ce domaine sur toute la haute Normandie (de paris au havre). Enfin nous sommes très exigeants dans notre recrutement puisque nous affichons une sélectivité de 6% (30 diplômés en M2 pour 500 dossiers déposés L3,M1 et M2).

Nos étudiants intègrent les grands cabinets d’audit (ex Deloitte, KMPG, Mazars, PWC) et les gros cabinets d’expertises comptables. D’autres étudiants intègrent le contrôle de gestion de grandes entreprises où leur maitrise des rouages comptables et financiers est très appréciée dans les missions d’analyse de coûts et d’exercice budgétaire.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Nous avons deux sections de Master 2 CCA : l’une est en formation initiale et l’autre en formation continue.

Pour la première, les cours vont de septembre à mi janvier suivi d’un stage de trois à six mois. Pour la formation continue, l’alternance est sur un rythme d’une semaine de cours par mois (donc trois semaines en entreprise).

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

A ce niveau, notre marge de manœuvre est limitée, car nous devons respecter un référentiel national inscrit au BO afin de garantir les équivalences du DSCG à nos étudiants.

Les changements sont initiés par notre conseil de perfectionnement qui se réunit deux fois par an (comme l’exige notre charte qualité). Ce conseil est composé du président régional de l’ordre des experts comptables, du président de l’association des commissaires aux comptes, de directeurs de ressources humaines de directions régionales (ex banques, PME), de représentants de cabinets de recrutement spécialisés en contrôle de gestion et analyse financière et de nos anciens diplômés.

C’est par exemple sur leurs conseils que nous avons inscrit un semestre d’échange à l’international dans notre parcours.


Pierre-Antoine Sprimont, Professeur des universités et Docteur en gestion, est responsable de la filière CCA de Rouen et directeur adjoint de l’IAE. Il enseigne le contrôle de gestion et l’analyse des données. Ses recherches portent sur le management de la performance et les modèles de management.