« Nous avons plus de 50 formations représentées dans nos effectifs », Isabelle Grevez, Directeur du recrutement, PWC

Est-ce que vous pouvez nous présenter PWC ?

PWC est un réseau international, nous sommes aujourd’hui 169 000 personnes réparties dans 154 pays. En France nous sommes 4 000 collaborateurs présents dans 25 villes et à Monaco. Nous avons plusieurs activités : les métiers du chiffre qui regroupent l’audit et l’expertise conseil, l’advisory avec le consulting, la stratégie et le pôle transactions et enfin les métiers du juridique et du fiscal avec notre marque Landwell. L’ambition de PWC est très forte avec une croissance soutenue prévue dans les prochaine années.

Quelles sont les spécificités de PWC ?

Nous sommes le leader mondial sur notre secteur. Nos clients sont essentiellement des grands comptes et des PME en forte croissance qui vont s’internationaliser. De part notre structure nous pouvons accompagner nos clients dans le monde entier. Nous sommes d’origine anglaise et même si nous sommes un très grand réseau, nos clients et nos collaborateurs bénéficient d’une approche locale.
Par exemple nous avons une culture ressources humaines très spécifique. Nous avons développé un réseau de RH de proximité qui peut suivre chacun de nos collaborateurs. Nos valeurs sont également très méritocratiques. La formation initiale d’un candidat est certes importante au début de sa carrière mais après 3,4 ans c’est son parcours, sa performance et le travail réalisé qui seront valorisés.

Quels types de postes sont aujourd’hui à pourvoir ?

Juste à la fin de l’année, nous allons continuer à recruter pour notre pôle audit et expertise comptable.
Nous recherchons 60 auditeurs jeunes diplômés à Paris ou en régions. Nous voulons recruter également des profils expérimentés pour notre activité transactions. Nous avons également des besoins d’expertises en régions. Pour l’année prochaine nos objectifs de recrutement seront comparables à 2011. L’idée est de continuer à recruter des jeunes diplômés entre 450 et 500, des expérimentés environ 350 et des stagiaires au alentour de 400.

Quelles sont les formations que vous privilégiez ?

Nous recrutons nos candidats surtout dans les grandes écoles de commerce, les écoles d’ingénieurs et les universités à des niveaux masters. Nous avons plus de 50 formations représentées dans nos effectifs. Nous nous sommes ouverts aussi aux formations en sciences humaines avec notre initiative Phénix. Chaque année nous avons des étudiants d’histoire, de lettres…qui rejoignent nos équipes après une formation aux métiers de l’Entreprise délivrée en alternance par l’université Paris 4. Nos clients apprécient cette diversité.

Est-ce que vous avez des difficultés à recruter certains profils ?

Oui nous avons des difficultés à trouver certains profils comme les actuaires, les spécialistes de Solvency II, les experts « operations » dans le secteur de l’assurance, les spécialistes F&A avec 3 à 5 ans d’expérience.

Y-a t-il des compétences et aptitudes que vous recherchez tout particulièrement chez vos futurs collaborateurs ? Est-ce qu’il existe un profil type « PWC » ?

Il y a un profil type oui et non. Nous recherchons il est vrai des profils BAC+5, qui sont rigoureux, agiles, avec un vrai esprit d’équipe. On se doit d’apporter de l’excellence à nos clients. Mais nos candidats sont tous différents. Nous avons également une forte diversité des nationalités représentées dans nos équipes.

Quels avantages y a-t-il à rejoindre PWC plutôt qu’un autre cabinet ?

Nos perspectives de croissance sont un point fort. Nos actifs matériels sont notre matière grise. Donc notre croissance permet à nos collaborateurs de croître. Nous avons également de très beaux clients dans des secteurs variés. Nous sommes un vrai 3ème cycle pour les jeunes diplômés avec 200 000 heures de formation dispensées chaque année.

Quelles sont les possibilités de mobilité pour vos collaborateurs ?

Nos collaborateurs ont des opportunités de mobilité sur tout le territoire français et à l’international. Pour vous donner un exemple, 147 personnes de nos bureaux français sont actuellement à l’étranger. Nous avons également une mobilité très forte sur nos métiers. Cette année nous avons 98 collaborateurs qui ont eu une mobilité géographique ou fonctionnelle.

Comment trouvez vous les jeunes diplômés candidats ?

Ils sont super réactifs mais aussi super zapping. Ils sont vraiment dans le présent. Ils sont beaucoup moins sensibles que les générations précédentes aux discours de gestion de carrières tout en étant soucieux de leur employabilité. Ils ont besoin de donner du sens à leur travail. Le secteur de l’énergie et du développement durable sont très attractifs pour les jeunes candidats. C’est bien, cela nous donne des responsabilités.