« Le contenu des cours est orienté pour permettre aux étudiants de mieux préparer les certifications internationales CFA et le PRM », Emmanuel de la Burgade, Responsable de la Spécialisation Finance et Contrôle, ESG Management School.

Est-ce que vous pouvez nous présenter la Spécialisation Finance et Contrôle ?

Le master spécialisé en finance existe depuis 1981 au sein de l’école. Il est depuis 2010 scindé en deux spécialisations, une en finance d’entreprise et une en finance de marchés.
Le Master Finance et Contrôle correspond à la deuxième spécialisation et aborde à la fois la finance de marchés et le contrôle des risques pour les établissements qui interviennent sur les marchés financiers.
Combien avez-vous de promotions ?

Nous comptons aujourd’hui une trentaine de promotions relatives au Master Management Financier (1981-2009) et deux promotions relatives au Master Finance et Contrôle.
Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la formation est de préparer nos étudiants à des métiers qui sont en relation avec les marchés financiers.
Ce sont à la fois des métiers en front, en middle ou en back office mais également d’autres métiers connexes (analystes financiers, gestion d’actifs) ou des métiers de contrôle et de gestion des risques.
Le Master permet de sensibiliser les étudiants aux nouvelles tendances actuelles (règles prudentielles et contrôle des risques) et de les aider à préparer le CFA.
Quels sont les points forts du programme ?

Le premier point fort du programme est de faire le lien entre la théorie et la pratique avec un corps professoral qui mêle intervenants professionnels et chercheurs. Les cours sont également enseignés en majorité en anglais.
Le second point fort de ce programme est le choix résolu de préparer les étudiants à des certifications professionnelles. Le programme intègre une préparation à la certification de l’AMF et le contenu des cours est orienté pour permettre aux étudiants de mieux préparer les certifications internationales CFA (Chartered Financial Analyst) et le PRM (Professional Risk Manager). La certification PRM est aujourd’hui de plus en plus demandée au sein des établissements bancaires.
Le troisième point fort est le choix de l’école de préparer les étudiants aux outils utilisés sur le marché, que ce soit à travers la programmation sous VBA ou l’utilisation du logiciel d’information financière Bloomberg.
Enfin, le quatrième point fort est de proposer aux étudiants un stage de six mois en immersion en entreprise pour qu’ils mettent en pratique et assimilent ce qu’ils ont appris en cours.
Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants du Master Finance et Contrôle ont dans la majorité intégré l’ESG Management School en admission post bac. Trente pour cent de nos étudiants ont rejoint notre école dans le cadre de nos admissions parallèles en 3ème et 4ème année.
La moitié des étudiants ont en dernière année un stage ou un contrat professionnalisant en parallèle de leur cursus scolaire.
Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est composé à 60% d’enseignants permanents et à 40% de professionnels.
Les premiers sont en majorité des enseignants chercheurs, docteurs en sciences de gestion alors que les seconds évoluent principalement au sein de grandes institutions financières.
Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons des relations étroites avec les entreprises. Chaque année, le pôle ESG auquel l’ESG Management School appartient, a environ 250 diplômés qui intègrent des métiers financiers au sein d’établissements financiers et d’entreprises.
Nous sollicitons chaque année les entreprises pour valider notre programme lors d’un Comité d’Orientation Pédagogique.
Nous les sollicitons lors des forums métiers qui sont l’occasion pour elles de se faire connaître de nos étudiants et d’éventuellement les recruter dans le cadre de stages.
Elles participent également activement aux conférences métiers de la finance que nous organisons deux fois par an pour présenter à nos étudiants les débouchés possibles de leur master.
Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Nos étudiants intègrent des métiers de finance de marché que ce soit assistant sales ou analyste. D’autres intègrent des métiers de contrôle de risques, d’analystes au sein d’établissements bancaires, de compagnie d’assurances, de fonds d’investissement ou de société de gestion de portefeuille.
Pour vous donner quelques exemples :

Sébastien Ribeiro, après avoir été plusieurs années analyste financier chez Financière Arbevel, est aujourd’hui gérant de fonds action chez Keren Finance, une société qui exerce le métier de gestionnaire d’actifs au travers d’OPCVM et de gestion sous mandat pour compte de tiers.
Johanna Benaim, après avoir complété ses études par un Master à la Sorbonne, est aujourd’hui Corporate Equity Sales à la Société Générale Corporate and Investment Banking.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Le Master Finance et Contrôle est accessible en admission post-bac et en admissions parallèles mais pas en formation continue.
Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous sollicitons régulièrement les étudiants et les professionnels pour faire évoluer nos programmes.
Les premiers sont sollicités formellement lors de comités pédagogiques au cours desquels ils nous font des retours quant au contenu de leurs cours. Ils sont également sollicités en même temps que les professionnels lors d’un Comité d’Orientation Pédagogique qui a lieu généralement en fin d’année scolaire pour dresser le bilan de la formation et interroger étudiants et professionnels sur le contenu du master et son évolution par rapport aux besoins du marché.
Les conférences métiers de la finance auxquelles participent nos anciens élèves sont également l’occasion de vérifier que nos programmes correspondent toujours aux besoins du marché.
L’objectif est que notre master réponde aux mieux aux attentes des entreprises, futurs employeurs de nos jeunes talents.


Emmanuel de la Burgade, titulaire d’un MBA de l’Université d’Ottawa et d’un doctorat en sciences de gestion, possède à la fois une expérience de cadre supérieur au sein d’un grand groupe français et une expérience d’enseignant chercheur en finance au sein d’écoles de commerce. Il a rejoint l’ESG Management School en 2012 pour diriger le Master Finance et Contrôle après plusieurs années à l’ESC Rennes où il dirigeait le département Finance.

« L’objectif de la MSc Finance est de former des professionnels de la Finance qui maitrisent l’ensemble des dimensions liées à la Finance « , Pascale Viala, Responsable de la Filière Financial Economics, EDHEC Business School

Est-ce que vous pouvez nous présenter le MSc in Corporate Finance / MSc Finance ?

Le MSc in Finance, créé en 2002, est avant tout destiné à un public n’ayant pas ou peu de connaissances approfondies en finance mais souhaitant poursuivre une carrière dans ces métiers. Il a pour objet d’apporter une connaissance approfondie – à la fois théorique et opérationnelle – en finance. Il aborde de nombreux aspects de la discipline : finance d’entreprise, marchés de capitaux, gestion de portefeuille, évaluation des titres financiers et dérivés, comme l’économie internationale, les techniques quantitatives en finance, etc.
En tant que CFA Partner programme, le curriculum suit celui du niveau 1 du CFA et offre aux étudiants un large portefeuille d’opportunités de carrières en France et à l’international.
Quant au MSc in Corporate Finance, créé en 2008, il se concentre sur la finance d’entreprise. Les étudiants de cette formation devront maîtriser les concepts et techniques afin de prendre les bonnes décisions concernant tous les aspects de la gestion de trésorerie, des techniques de financement et de gestion des risques de taux et de change, le montage d’opérations de LBO, de fusions-acquisitions et transmissions d’entreprises, ou encore de restructurations.
Il offre aux étudiants la possibilité d’approfondir leur expertise en optant pour un large choix d’électifs et pour l’une des deux majeures proposées : Major in Financial Management ou Major in Financial Intermédiation.
Le MSc in Corporate Finance bénéficie de l’appui et l’expertise de notre corporate programme sponsor, Société Générale. Cela signifié concrètement que des dirigeants et experts de la SG sont intervenants dans le programme académique.
Ces deux programmes d’une durée d’un an sont exclusivement enseignés en anglais et bénéficie de la recherche développée par EDHEC-Risk Institute, centre de recherche en finance leader en Europe.
Combien avez-vous de promotions ?

• 4 promotions en MSc in Corporate Finance

• 10 promotions en MSc in Finance

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de la MSc Finance est de former des professionnels de la Finance qui maitrisent l’ensemble des dimensions liées à la Finance d’entreprise (analyse financière, évaluation, …) ou à la Finance de marché et qui peuvent se diriger vers des postes du type analyste financiers ou gestionnaires de portefeuilles.
L’objectif de la MSc in Corporate Finance est de spécialiser nos diplômés en Finance d’Entreprise et leur permettre de se diriger vers des postes en direction financière, vers les différents métiers du financement (financements d’acquisition, restructurations, financements de projets, financements structurés, etc.), ou encore de se diriger vers des métiers de recherche ou d’analyse (analyse financière, M&A, financements structurés, crédit, etc).
Quels sont les points forts du programme ?

– La pertinence des programmes qui répondent aux besoins de l’industrie et du marché de l’emploi.

– L’excellence de notre centre de recherche EDHEC-Risk Institute et celle de nos professeurs-chercheurs.

– La présence de professionnels issus de grandes entreprises comme SGCIB.

– L’enseignement en anglais et la grande diversité internationale des étudiants.

– Le programme d’accompagnement et de développement des carrières (TI&CD) unique en France.
Quels sont les profils des étudiants ?

Le MSc in Finance est composé à 27% d’étudiants français issus de la Grande Ecole et 73% d’étudiants internationaux notamment des Etats-Unis, d’Asie, d’Amérique Latine.
Pour le MSc in Corporate Finance, la tendance s’inverse avec 70% d’étudiants français issus de la Grande Ecole et 30% d’étudiants internationaux.
Les étudiants internationaux sont diplômés d’un Bachelor d’universités étrangères telles l’Université Nationale de Singapore, l’Université de Boston, l’Université de Peking mais aussi les universités de Cologne et Maastricht. Les étudiants français sont quant à eux tous issus de la Grande Ecole et sont tous passés par les classes préparatoires.
Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps professoral de l’EDHEC est composé dans sa globalité de plus de 130 professeurs et chercheurs qui allient expertise professionnelle et excellence académique. La majorité d’entre eux ont obtenu leur PhD dans les plus grandes universités au monde telles que Harvard, MIT, Cambridge ou encore Yale et Princeton et sont reconnus pour la qualité de leurs recherches et publications.
Sans oublier, les nombreux intervenants professionnels, experts dans leur domaine, qui animent des cours, des conférences et des électifs tout au long du cursus.
Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

L’EDHEC à depuis de nombreuses années tissée de solides relations avec le monde de l’entreprise en France et à l’étranger. Les relations avec les entreprises se retrouvent à tous les niveaux de nos programmes. Tout d’abord, certaines sociétés telles que PwC et la Société Générale, corporate programme sponsor du MSc in Corporate Finance, ont choisi de soutenir un programme en particulier en prise directe avec leur cœur de métier.
D’autres sociétés, quant à elles, animent des cours ou des électifs spécifiques. De nombreux professionnels interviennent également dans nos programmes, sur les thématiques qui requièrent une approche plus pratique que réellement académique, par exemple l’analyse financière. Plus largement, des cycles de conférences avec des professionnels de haut niveau sont organisés autour de sujets clefs.
Sans oublier, les nombreuses sociétés, telles que Nomura, Banque Privée Edmond de Rothschild, Blackrock, BNP paribas, Deloitte, JP Morgan, Deutsche Bank, Morgan Stanley, Natixis ou Oddo & Cie qui recrutent nos étudiants et diplômés lors des nombreux événements, rencontres métiers et sessions de recrutement organisés par l’EDHEC.
Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

De plus en plus de nos diplômés, trouvent leur premier emploi à l’étranger notamment en Suisse, au Royaume-Uni et en Asie. Par exemple, nous avons actuellement un jeune diplômé du MSc in Corporate Finance en poste à New York en fusions & acquisitions pour le Crédit Agricole. Un autre travaille à Singapore chez BNP Paribas et un troisième en fusions & acquisitions chez Pernod Richard à Cuba pour ne citer que ces trois exemples.
Le large portefeuille de Masters of Science proposé par l’EDHEC, qui offre également des spécialisations en audit & contrôle de gestion, management des risques et finance de marché (trading et asset management), répond aux besoins du marché de l’emploi et accroît l’employabilité de nos diplômés que ce soit en France ou à l’étranger.
Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non.
Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

La pertinence des programmes est également assurée par l’EDHEC Financial Economics Advisory Board, dont la majorité des membres sont des dirigeants de grandes entreprises et institutions financières. Ce comité a pour mission de s’assurer de la cohérence des programmes avec les besoins des entreprises.


Pascale Viala est Responsable du Financial Economics Track de l’EDHEC Business School, et Présidente d’YSAVIE, société du Groupe Yvelin. Auparavant, elle a été Managing Director et Head of European Capital Markets chez CIFG jusqu’en 2008. Avant de rejoindre CIFG en 2001, Pascale a également travaillé chez Moody’s Investors Services Limited à Londres, à la Banque Européenne d‘Investissement à Luxembourg, et à l’Université de Montréal. Pascale est docteur en gestion (Finance) de HEC Paris, titulaire d’un DEA de Finance de l’Université de Paris IX Dauphine, et d’une maitrise d’économie de l’Université de Montpellier I.

« La spécialité « Contrôle de gestion » est une formation supérieure aux métiers de contrôleur de gestion et de manager de la performance », Patrick Dumas, Responsable du Master Contrôle de gestion, IAE de l’Université Toulouse 1 Capitole.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le master Contrôle de gestion ?

Créée en 2003, la spécialité « Contrôle de gestion » est une formation supérieure aux métiers de contrôleur de gestion et de manager de la performance.

Elle cherche à apporter une triple compétence aux étudiants : une compétence en comptabilité financière (normes IFRS, analyse financière de groupe, audit financier), une compétence sur les systèmes de pilotage et les pratiques managériales (budget, tableaux de bord, coûts, prix de transferts, gestion de projet, animation de business review, etc.) et enfin une compétence en informatique (fonctions avancées Excel, VBA).

La première année du master, intitulée Comptabilité-Contrôle, offre une formation plus large sur les domaines de l’expertise comptable, de la finance, du droit, des systèmes d’information et du management notamment. A l’issue de cette première année de master, les étudiants choisissent entre la spécialité « Contrôle de gestion » ou l’autre spécialité « Comptabilité, Contrôle, Audit » (CCA) plus orientée vers l’expertise comptable et le commissariat aux comptes.

Combien avez-vous de promotions ?

Chaque promotion est composée d’un effectif de 25 personnes environ.

Quel est l’objectif de la formation ?

La spécialité forme des généralistes du contrôle de gestion et du pilotage de la performance. Ils s’insèrent dans une large palette de secteurs d’activités (industrie, banque, grande distribution, service, hôpital, université, conseil général, association, etc.). Les études d’insertion montrent également leur capacité à évoluer vers des postes de comptable, d’auditeur (financier ou opérationnel), d’administrateur de système d’information ou de consultant.

Quels sont les points forts du programme ?

Beaucoup de formation en contrôle de gestion mettent l’accent sur les outils de pilotage et informatiques. Nous tenons à conserver, en plus, un haut niveau de formation en comptabilité et finance.

Cette triple compétence est très appréciée par le marché car elle garantit une forte polyvalence et une rapide compréhension par nos étudiants des spécificités du business model de chaque entreprise. Ainsi, des cours en comptabilité et finance sont dispensés en commun avec la spécialité « Comptabilité, Contrôle, Audit ».

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants sont majoritairement titulaires d’un Master 1 en Comptabilité-Contrôle, en finance ou en stratégie. La formation attire également quelques étudiants d’école de commerce qui cherchent une compétence en finance et en comptabilité.

Comment est composé le corps enseignants ?

Les enseignements sont dispensés par des professeurs et par des professionnels réputés qui animent soit des conférences (retour d’expériences), soit des séminaires de cours/td. Les enseignements sur les outils décisionnels sont notamment assurés par un expert reconnu tant au niveau national (formateur DFCG) qu’au niveau international.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

L’IAE organise de nombreuses rencontres avec les entreprises et notamment deux forums permettant aux entreprises à la recherche de compétences (stagiaires ou offres d’emploi) de rencontrer les étudiants.

Le master « Contrôle de gestion » a noué un partenariat avec la DFCG Midi-Pyrénées afin d’organiser chaque année des manifestations (notamment des conférences). Les étudiants ont ainsi l’occasion de rencontrer les directeurs financiers et les contrôleurs de gestion des principales entreprises de la région.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Chaque année l’IAE réalise une enquête d’insertion sur ses diplômés un an après avoir quitté l’IAE. La dernière enquête réalisée indiquait que 90% des diplômés 2012 du master « Contrôle de gestion » avait trouvé un travail un an plus tard. La majorité ayant obtenu un contrat à durée indéterminée.

Voici l’intitulé des postes qu’occupent nos anciens du master 2 « Contrôle de gestion » : contrôleur de gestion, reporting controller, analyste financier, financial controller.

Enfin, certains poursuivent leur Master 2, par un Volontariat International en Entreprises (VIE).

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?
Elle est ouverte depuis 3 ans à la formation continue mais nécessite une totale disponibilité de ces personnes puisqu’elles doivent assister à l’intégralité des enseignements au même titre que les étudiants de la formation initiale.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Plusieurs dispositifs instaurent une logique d’amélioration continue de l’offre de formation.

Tout d’abord, il existe un conseil de perfectionnement. Composé du corps enseignants (professeurs et professionnels), il se réunit à la suite des jurys de délibération et formule des améliorations à apporter au programme.

D’autre part, les étudiants évaluent anonymement tous les enseignements du master et peuvent être force de propositions.


Bibliographie :

Après des études d’expertise comptable, Patrick Dumas devient professeur agrégé, spécialisé en contrôle de gestion.

Il débute sa carrière à l’université de Poitiers, puis intègre en 2003, l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) de l’Université Toulouse 1 Capitole.

Il est fortement impliqué dans la formation au DSCG (Diplôme national Supérieur de Comptabilité et de Gestion). Depuis, 2006, il est responsable du master 2 Contrôle de gestion à l’IAE. Ses centres d’intérêts portent notamment sur l’audit interne et sur l’histoire du contrôle de gestion.

Parallèlement à son activité d’enseignement, il réalise ponctuellement des missions d’audit et d’expertise de gestion à la demande de comités d’entreprise.

«Le programme du Master 1 Management Finance offre une double compétence en finance d’entreprise et en finance de marché», Caroline Emonet, Responsable du Master 1 Management – Finance, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le « Master 1 Management – Finance » (date et contexte de création) ?

Le master 1 Management – Finance a été lancé en 2005. Il complète une formation solide en gestion ou en économie et permet une spécialisation en finance. Il prépare plus précisément aux métiers supports et d’expertise dans les domaines de la finance d’entreprise ou de marché, de la banque et de l’audit :

• Contrôleur Financier, Credit manager, Directeur administratif et financier, Audit interne et externe, Responsable financements, Risk manager, Compliance officer, Contrôle de gestion, Trésorier d’entreprise, Spécialiste en communication financière, Métiers du capital investissement

• Analyste financier, Opérateur de marché (sales, traders), Directeur des marchés, Gestionnaire d’actifs, Ingénieur financier

• Back office, Chargé d’affaires, Conseiller en fusions-acquisitions, Gestionnaire de patrimoine

• Métiers du conseil.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons une promotion chaque année composée de 80 étudiants en moyenne.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le master 1 Management-Finance fournit des bases à la fois en finance d’entreprise (gestion de trésorerie, entreprises en difficulté, conduite de projet en entreprise, audit…) et en finance de marché (marchés dérivés, décisions financières à long terme, marchés financiers et gestion de portefeuille…).

Cette double compétence permet aux étudiants de préparer et d’accéder aussi bien aux spécialités en corporate et audit (Ingénierie financière, Trésorerie d’entreprise, Gestion financière et fiscalité, Audit contrôle et management public) qu’à celles en finance de marché (Management des risques financiers et d’assurance, Finance de marché) de l’EM Sorbonne.

Quels sont les points forts du programme ?

Le programme du master 1 Management – Finance offre une double compétence en finance d’entreprise et en finance de marché.

En sus de cette double compétence, il permet de s’initier à la culture de l’entreprise et de développer des qualités indispensables à une insertion professionnelle réussie (connaissances de l’environnement économique et juridique de l’entreprise, connaissances en informatique appliquée, langues étrangères, capacité d’analyse et de réflexion, autonomie, travail en groupe, gestion du temps et gestion du stress).

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants proviennent principalement de Licence de Management ou d’Economie d’Ile de France et de Province.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps professoral est composé à la fois d’enseignants chercheurs spécialisés dans différents domaines de finance et auteurs d’ouvrages pédagogiques et/ou d’articles académiques dans des revues internationales et de professionnels reconnus dans leur domaine de compétences.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nos relations avec le monde professionnel sont étroites. Le corps enseignant à travers des partenariats avec des associations de professionnels, l’association des anciens élèves sont en contact durable avec les entreprises et les banques.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

A l’issue du Master 1 Management – Finance et d’une sélection, les étudiants intègrent l’une des spécialités proposées en cinquième année comme la Trésorerie d’entreprise, la Finance de marché, ou l’Ingénierie financière.

Globalement, à 2 ans, nous pouvons affirmer que 84 % de nos diplômés occupent un emploi de cadre en entreprise (PME ou GE, en France ou à l’international).
Les débouchés sont liés et en adéquation avec la spécialité choisie en M2 :

 Entreprise : M2 Trésorerie d’Entreprise, Ingénierie financière, Gestion Financière et Fiscalité, Finance d’entreprise

 Administration : Audit Contrôle et management public

 Banque : Finance de Marché, Gestion Financière et Fiscalité, Ingénierie Financière

 Audit : Ingénierie Financière, Gestion Financière et Fiscalité

 Conseil : toutes les spécialités

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

L’évolution de notre programme repose sur l’entretien d’un dialogue permanent avec les étudiants du master, la prise en compte de l’environnement économique et des besoins des entreprises (partenariat avec différentes associations professionnelles comme l’AFTE (Association française des trésoriers d’entreprise) et la DFCG (Association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion), ainsi que l’organisation de réunions avec l’ensemble de l’équipe pédagogique (les comités de perfectionnement) permettant de maintenir la cohérence du projet pédagogique.


Caroline Emonet est maître de conférences à l’Ecole de Management de la Sorbonne et membre du PRISM (Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne). Elle a enseigné la finance internationale à l’ESSEC et à l’Université Paris Dauphine. Ses domaines de recherche sont principalement la microstructure des marchés et la réglementation boursière. Elle est co-auteur de deux ouvrages sur la réglementation des marchés financiers et les marchés européens de NYSE Euronext.

« Ce programme repose sur un partenariat institutionnel inédit avec les 5 grandes banques de la place », Sofiane Aboura, Responsable Master Banque d’investissement et des marchés, Université Paris Dauphine

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Pro Finance – Banque d’investissement et des marchés ?

Ce master forme aux métiers de la banque d’affaires. Il est né de la crise bancaire et financière de 2008, sous l’impulsion des grandes banques françaises. Il s’est rapidement imposé dans le paysage académique grâce à sa formule généraliste enrichie d’un parcours professionnel balisé et sécurisé.

Il constitue ainsi une véritable innovation pédagogique, car c’est peut-être le seul master existant qui dispose d’un partenariat institutionnel, avec tout ce que cela implique en ce qui concerne la trajectoire professionnelle de nos jeunes professionnels (les bimeurs).

D’un point de vue académique, il s’agit master généraliste (comme les MS des grandes écoles) intégralement en apprentissage qui offre une formation panoramique aux métiers de la banque d’affaires. Le programme de cours (théoriques et appliqués) représente un volume horaire de 400h dont 80% est sous la forme d’un tronc commun.

Les spécialisations (capital market, corporate banking, quantitative finance) comptent pour 20%. Les cours appliqués ont pour caractéristique d’être orienté métier ; par exemple, il y a un cours de structuration sales, un cours de coverage etc.

Combien avez-vous de promotions ?

Depuis le lancement du Master, quatre promotions se sont suivies. Chacune porte le nom d’un Président (en exercice) des banques partenaires, notamment Daniel Bouton, Baudoin Prot, Jean Paul Chifflet, Laurent Mignon.

Quel est l’objectif de la formation ?

Il y a un double objectif. Le premier est d’ordre intellectuel puisque la vocation d’un master 2 est d’approfondir la réflexion. Pour cette raison, nous disposons de cours théoriques (finance d’entreprise, finance de marché, informatique, mathématiques).

Le second est d’ordre professionnel puisque l’étudiant diplômé doit être formaté aux métiers de la BFI, c’est une prépa pour la banque d’affaires. Le fait qu’il soit salarié durant cette dernière année d’étude représente de nombreux avantages. Par exemple, après avoir passé l’agrément AMF (100% réussite) et sous réserve de l’acceptation du manager, le bimeur peut traiter directement avec les clients, ce qui est statutairement impossible pour le stagiaire.

Le rythme est très lourd, c’est le prix à payer, il n’y a aucune concession sur ce point. En entrant, les bimeurs signent une charte de bonne conduite.

Quels sont les points forts du programme ?

C’est un master de finance unique qui ne s’est inspiré d’aucun autre et qui ne peut pas être imité tant les coûts organisationnels sont élevés. Il dispose d’une relation avec les banques d’affaire qui est unique :

-un job market privatif
-une implication des patrons de métiers dans l’enseignement
-un financement total des frais de scolarité des étudiants
-un parrainage de prestige du master chaque année par le Président d’une des banques partenaires
-une aide à l’insertion professionnelle dans la mesure du possible

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants sont dauphinois pour plus de la moitié. En effet, nous disposons d’étudiants en M1 très bien formés quelle que soit leur filière (gestionnaires, scientifiques, et économistes), ce qui constitue une réserve importante de candidats.

Il est vrai que notre université a une tradition de l’enseignement de la finance. Le reste des étudiants peuvent venir de grandes écoles d’ingénieurs, de commerce ou d’universités françaises. Le taux d’admission au master navigue entre 10 et 15% selon nos besoins.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est composé de patrons de métiers et anciens patrons de banques dans les BFI partenaires pour les cours orientés métiers et d’enseignants-chercheurs à l’université pour les cours théoriques. Nous avons une relation très proche avec notre corps professoral à qui on demande beaucoup d’implication pour que le programme adhère au mieux aux exigences intellectuelles et professionnelles du terrain.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Ce programme repose sur un partenariat institutionnel inédit avec les 5 grandes banques de la place (BNP Paribas et Exane, CACIB et Cheuvreux, HSBC, Natixis, SG). De plus JP Morgan nous a rejoint en 2011 et Unicrédit en 2012. L’acceptation d’une nouvelle banque est conditionnée à l’accord des banques fondatrices. Les bénéfices pour les étudiants sont nombreux grâce aux équipes des ressources humaines qui nous accompagnent mais aussi grâce aux managers qui nous font confiance.

Enfin, depuis cette rentrée 2011, nous avons mis en place une alliance unique avec Vendôme Associés, un cabinet de recrutement parisien spécialisé, qui va aider et suivre les bimeurs dans leur trajectoire professionnelle. Ce dispositif est également unique.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

En général, le taux d’insertion professionnel en CDD, VIE, CDI est de 50% à la fin de l’année universitaire et de 65% à la fin de l’année civile, ce qui est élevé compte tenu du contexte économique, financier et bancaire. Les autres bimeurs sont en stage soit pour changer de métiers, de banque ou même de place financière (essentiellement à New York ou Londres mais aussi à Singapour, Madrid, Sydney, Dubai ou Hong Kong).

L’insertion professionnelle dépend du contexte macro-économique qui peut affecter certains métiers. Il est à noter que l’année 2012 sera une année délicate étant donné le choc thermique subit par les banques européennes. Néanmoins, nous avons des étudiants flexibles tant d’un point de vue métier de la BFI que géographique.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Nous avons un projet bien précis pour la formation continue. Nous le lancerons uniquement s’il est positionné comme une formation haut de gamme pour manager. Pour cela il faut rassembler plusieurs conditions.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Le programme est presque totalement déployé puisqu’il repose à la fois sur un partenariat professionnel d’exception mais aussi sur une université exceptionnelle très bien gérée. Malgré les crises de 2008 et 2011, le Master 268 BIM s’est imposé la référence académique en matière d’apprentissage haut de gamme. Le dernier objectif en phase de lancement est l’internationalisation du programme qui est d’ores et déjà en cours de lancement.

« Une promotion de 70 étudiants sort de nos écoles de Bordeaux et Paris », Didier Coutton, Responsable Master Banque et Assurance, INSEEC Bordeaux.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Banque et Assurance ?

Le master spécialisé « Banque et Assurance » est un des premiers masters professionnels à avoir été créé à l’INSEEC, il y a près de 15 ans.

Les métiers de la banque et de l’assurance ont été tous deux réunis en un même master en raison du développement de la bancassurance et du manque de compétences en assurance des conseillers financiers. Ce constat est d’ailleurs toujours d’actualité.

Combien avez-vous de promotions ?

Une promotion de 70 étudiants sort de nos écoles de Bordeaux et Paris.

Quel est l’objectif de la formation ? Quels sont les points forts du programme ?

L’objectif de la formation est de professionnaliser des étudiants de niveau bac + 4 ou bac + 5, en s’appuyant sur leurs acquis académiques et leur personnalité pour développer un savoir-faire et un savoir-être leur permettant d’être quasi-immédiatement opérationnels. La formation s’appuie à la fois sur l’acquisition de connaissances financières, fiscales et juridiques (succession, assurance) et le développement de leurs atouts commerciaux.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants proviennent pour moitié d’écoles de commerce et pour moitié de l’université (filières financière et juridique). Ils sont titulaires d’un M1 ou d’un M2. Au-delà de leurs connaissances académiques, la sélection se fonde également sur leurs aptitudes relationnelles et leur sens du service.

Comment est composé le corps enseignants ? Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Le corps d’enseignant est composé à 30% de professeurs de l’INSEEC pour les matières fondamentales et à 70% d’un corps d’intervenants professionnels stables. Ces mêmes professionnels, issus des banques de réseau ou de cabinets de gestion patrimoniale, sont également les premiers recruteurs. Le stage de longue durée (6 mois) est le plus souvent un stage de pré-embauche. Il est fréquent qu’il se conclut par une embauche en CDI. De même, il n’est pas rare que ce stage se transforme en CDI avant son échéance.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Les anciens suivent le plus souvent le parcours des jeunes cadres entrant dans la banque de réseau, avec un poste à responsabilité à horizon de cinq ans.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

La formation est dispensée en alternance (3 jours d’études par semaine de début octobre à mi-mars), ce qui permet à des professionnels de suivre l’enseignement en validation d’acquis ou de profiter d’une période de chômage pour se reconvertir.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Le programme a peu évolué jusqu’en 2010 au moment où l’AMF a mis en place une certification visant à vérifier les compétences techniques et juridiques des conseillers financiers et d’une manière générale de tous ceux ayant une fonction commerciale ou de conseil chez un prestataire de service d’investissement. Nous avons donc modifié les programmes pour permettre à tous nos étudiants de passer cette certification dans nos locaux, car nous sommes reconnus comme centre d’examen.

Pour l’année 2011-2012, nous avons obtenu un taux de réussite exceptionnellement élevé. Nos étudiants sortent donc de l’INSEEC, non seulement avec un diplôme en poche, mais aussi avec une qualification professionnelle indispensable à l’exercice de leur métier. Un plus qui fait la différence le jour du recrutement !

« Nous avons une longue tradition de liens avec les BIG four »,Paul André, Responsable du MSc in Accounting, ESSEC Business School.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Ms Accounting ?

C’est un master en 1 an qui cherche à offrir une spécialisation en comptabilité / financial reporting. Le MSc in Accounting a été créé l’année dernière. C’est un Master of science (MSc).

Quel est l’objectif de la formation ?

Le programme du MSc in Accounting se veut international. Les débouchées du Master sont les firmes d’audit qui ont une clientèle internationale, les postes au niveau de la direction financière, les banque d’affaires qui ont besoin d’analyse financière, et les organisations publiques internationales.

Quels sont les points forts du programme ?

C’est un master qui est en anglais. Il s’appuie sur l’expertise de financial reporting de l’ESSEC. L’école a une chaire spécialisée en financial reporting très réputée.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants ont le plus souvent un bachelor in business & economics, un M1 en management ou encore en business & economics.

Comment est composé le corps enseignants ?

Les professeurs sont des enseignants chercheurs qui mènent des recherches en gestion ou des professionnels pour certains cours.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

L’ESSEC a des relations fortes et historiques avec les entreprises. Lorsqu’on a développé ce programme, on a eu une discussion avec les firmes d’audit. Nous avons une longue tradition de liens avec les BIG FOUR.


Paul André, MSc (UQAM), PhD (Waterloo), est professeur à ESSEC Business School depuis 2007. Il est également co-titulaire de la Chaire ESSEC-KPMG Financial Reporting. Il enseigne la comptabilité financière et l’analyse financière au niveau MBA et dans plusieurs masters spécialisés. Ses intérêts de recherche incluent le financial reporting, l’earnings quality, la governance d’entreprises, l’audit , l’évaluation et les fusions et acquisitions. Paul a publié de nombreux articles sur ces sujets dans des journaux tels Contemporary Accounting Research, Journal of Business, Finance & Accounting, Corporate Governance: An International Review et Comptabilité Contrôle Audit. Paul est Associate Editor de Journal of Business, Finance & Accounting et a servit ou sert sur le comité éditorial de Contemporary Accounting Research, Accounting in Europe, Comptabilité Contrôle Audit et Finance Contrôle Stratégie. Il a été professeur à l’Université d’Edimbourg, HEC Montréal, UQAM et l’Université d’Ottawa ainsi que professeur visitant à l’Université de Paris-Dauphine, Concordia University et CASS Business School, Londres. Il a également été président de l’Association Académique Internationale de Gouvernance. Paul est également Comptable Agrée (C.A. Canada) et a travaillé pour l’un des Big Four cabinet d’audit.

« L’alternance en entreprise et la technicité des programmes sont les principaux atouts du Bachelor », Stéphanie Lagorce, Responsable du Bachelor Audit & Expertise comptable, PPA

Est-ce que vous pouvez nous présenter le « Bachelor Audit & Expertise Comptable » ?

Le Pôle Paris Alternance, créé il y a plus de 30 ans, est la Grande Ecole de Commerce et de Management du Réseau des Grandes Ecoles Spécialisées (Réseau GES) numéro 1 de l’alternance en France. Il accueille aujourd’hui près de 2 000 étudiants sur 10 filières et 16 spécialisations. Au sein de PPA, le Bachelor Audit Expertise Comptable permet d’accéder, à l’issue de trois années de formation exclusivement en alternance, à un titre reconnu et certifié par l’Etat niveau 2.

Combien avez-vous de promotions ?

Chaque année, une trentaine d’étudiants intègre la troisième année de PPA spécialisée en Audit Expertise Comptable.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif de cette formation est double :

Acquérir les notions techniques indispensables à l’exercice d’une activité financière
Trouver, à travers l’alternance en entreprise, une application immédiate aux enseignements reçus.

A l’issue de leur formation, nos étudiants auront acquis l’ensemble des compétences professionnelles indispensables à l’occupation de fonctions à responsabilités dans des directions financières ou au sein de cabinets comptables. Ils seront alors à même de gérer les processus de comptabilisation et de contrôle de l’ensemble des opérations de trésorerie, de financement et d’investissement.

Quels sont les points forts du programme ?

L’alternance en entreprise et la technicité des programmes sont les principaux atouts du Bachelor Audit Expertise Comptable.

En intégrant cette formation, les étudiants recevront un enseignement pointu dans les domaines de la finance, de la comptabilité, de l’audit et du contrôle de gestion. En outre, en les confrontant en permanence aux réalités économiques par le biais de l’alternance, nous assurons à nos étudiants une formation complète et en totale adéquation avec les attentes du marché professionnel. L’alternance école/entreprise se fait sur le rythme 2 jours école/3 jours entreprise sur les deux premières années d’étude puis 1 semaine/2 semaines lors de la troisième année. Cette évolution des rythmes permet d’accompagner les étudiants dans la progression des responsabilités qui leur sont confiées : missions plus longues, projets complexes…

Quels sont les profils des étudiants ?

En première année, nous accueillons essentiellement des étudiants issus de filière générale (scientifique ou économique) mais aussi technologique. L’admission est également possible directement en troisième année pour les candidats titulaires d’un Bac+2 (BTS, DUT, Deug ou équivalent). Afin de faciliter leur intégration, nous leur proposons si nécessaire des cours de remise à niveau.

Comment est composé le corps enseignants ?

Pour les étudiants de 1ère et 2ème années, les intervenants sont en majorité des professeurs (docteurs, diplômés d’écoles de commerce…) experts dans leur domaine. En 3ème année, le corps professoral est composé majoritairement de professionnels (auditeurs financiers, expert-comptable, contrôleur de gestion, consultants…) qui viennent faire bénéficier nos étudiants de leur expérience et leur soumettre des problématiques concrètes.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

PPA est dotée d’une cellule Relations entreprises qui travaille en étroite collaboration avec nos partenaires. Outre le placement de nos étudiants en entreprise, cette cellule a pour vocation de maintenir un lien constant entre l’école et le monde professionnel.

PPA organise chaque année des conférences, des tables rondes métiers, des sessions de recrutement dédié, deux speedmeetings de l’alternance. Ces moments de rencontre entre étudiants et professionnels permettent à nos futurs diplômés de mieux appréhender leur environnement. Enfin, plusieurs projets étudiants commandités par des entreprises voient le jour : étude de marchés, mission de consulting… Dès lors, nos étudiants ne sont plus seulement évalués par leurs professeurs mais également par leur client. Cette collaboration se poursuit jusqu’au jury de fin d’année qui est composé à parts égales de représentants du corps professoral et administratif et de représentants du monde professionnel.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

A l’issue du Bachelor Audit et Expertise Comptable, nos étudiants ont la possibilité de rejoindre la vie active. Ils occupent alors des postes de responsable comptable, contrôleur de gestion, collaborateur comptable en cabinet… Cependant, la majorité d’entre eux préfèrent poursuivre leurs études. Ils ont en effet la possibilité d’intégrer le Mastère Audit Expertise comptable de PPA, reconnu et certifié par l’Etat niveau 1. Ils choisiront alors de se spécialiser en audit interne ou audit externe et pourront ainsi prétendre à des postes à dimension plus managériale.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Le Réseau Ges a développé un programme de formation continue « Ges Executive Education » (www.ges-executive-education.fr) qui propose entre autres de préparer le Bachelor Audit Expertise Comptable.

Cette formation s’adresse à des salariés du secteur de la comptabilité et de la finance ayant une expérience professionnelle en adéquation avec le programme de la formation (de 2 ans pour les titulaires d’un Bac+2, de 4 ans pour les titulaires d’un Bac).

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Les programmes évoluent régulièrement en fonction des nouvelles réglementations qui paraissent chaque année dans les domaines de la comptabilité et de la finance. Nous sommes également très attentifs aux nouvelles certifications demandées par les professionnels du secteur. Nos étudiants ont aujourd’hui la possibilité de passer le Bloomberg Assessment Test ou encore la certification AMF au sein même de nos locaux. Enfin, tourné en permanence vers l’entreprise, PPA a fait le choix de rencontrer régulièrement les tuteurs des étudiants. L’objectif est de mieux cerner leurs attentes afin de faire évoluer nos programmes en parfaite adéquation avec les besoins des entreprises.


Diplômée de l’Ecole Supérieure de Commerce de Bordeaux spécialité Audit-Contrôle de gestion, j’ai rejoint KPMG Audit en 2002. Durant trois ans, j’ai réalisé des missions de commissariat aux comptes, d’audit de procédures et de contrôle interne pour des entreprises grands comptes. Je suis aujourd’hui Responsable pédagogique du cycle Bachelor au sein du Pôle Paris Alternance. Ce programme regroupe près de 750 étudiants et 200 professeurs. Je suis notamment chargée de piloter les enseignements des filières Marketing, Communication, Achats Logistique, Management commercial, International Business (filière anglophone), Finance, Audit Expertise comptable, Banque Gestion de patrimoine et Ressources humaines.

« Crée en 1986, c’est donc la 29ième promotion », Michel Baroni, Responsable Pédagogique du Mastère Spécialisé en Techniques Financière, ESSEC Business School

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Mastère Spécialisé en Techniques Financières ?

Le Mastère Spécialisé ESSEC Techniques financières est un programme généraliste en finance qui forme les étudiants aux métiers techniques de la finance, tant sur les marchés financiers, qu’en asset management ou en corporate finance. Créé et accrédité par la Conférence des Grandes Ecoles en 1986, il a été dès son origine une formation qui visait à donner aux étudiants une bonne compréhension des produits financiers au moment de l’essor des produits dérivés. Par la suite il a suivi l’évolution des métiers de la finance pour donner accès à tous les métiers du front-office et de gestion des risques de marché.

En 2009, une filière « Financial Engineering Asia » dont les enseignements ont lieu successivement sur les campus de l’ESSEC à Cergy et à Singapour a été créée afin d’accroître le recrutement d’étudiants internationaux et favoriser la mobilité internationale des diplômés, notamment en Asie.

La possibilité de se spécialiser en corporate finance et en asset management au sein de la filière « Financial Markets & Investment Valuation » répond également aux besoins professionnels dans ces domaines. Le MS ESSEC Techniques Financières est aujourd’hui un programme multi-campus, en France et en Asie : la filière « Financial Markets & Investment Valuation » est enseignée en partie en français et en anglais, sur le campus de l’ESSEC à Cergy ; La filière « Financial Engineering Asia » est enseignée à 100% en anglais, pour moitié sur le campus de l’ESSEC à Singapour.

Combien avez-vous de promotions ?

Crée en 1986, c’est donc la 29ième promotion du Mastère Spécialisé ESSEC Techniques Financières qui vient d’intégrer à la rentrée 2013. Le programme compte aujourd’hui plus de 1000 diplômés.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif du Mastère Spécialisé ESSEC Techniques Financières est de permettre à nos étudiants d’accéder à tous les métiers techniques de la finance, tant dans les grandes banques internationales que dans toutes les institutions financières. Le contenu du programme couvre à la fois les métiers de marchés (sales, trading, structuring), les métiers de gestion du risque (ALM, risk management), les métiers de l’asset management (gestion de fonds sur actifs financiers ou actifs immobiliers, private banking) et les métiers de corporate finance (analyse financière, M&A, Private Equity).

Quels sont les points forts du programme ?

Le Mastère Spécialisé ESSEC Techniques financières est très complet, il confère aux étudiants une très bonne compréhension des produits financiers et des techniques utilisées dans les différents métiers. Par sa dimension internationale et son réseau des diplômés répandu dans toutes les grandes places financières du monde, notamment Londres, New York, Hongkong et Singapour, il donne aux diplômés l’opportunité de travailler au cœur de la finance et dans les meilleures institutions sur ces grandes places. La 2ème place mondiale attribuée au Mastère Spécialisé ESSEC Techniques Financières dans le classement des Masters in Finance du Financial Times en 2012 et en 2013 témoigne de la reconnaissance du programme au niveau international.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants du Mastère Spécialisé ESSEC Techniques Financières sont principalement des scientifiques (ingénieurs ou universitaires en mathématiques appliquées, économétrie …) et des diplômés en économie-gestion. Un tiers d’entre eux sont des étudiants internationaux (de grandes universités Indiennes et Chinoises notamment) et environ 15% ont une expérience professionnelle variant de 1 à 3 ans.

Comment est composé le corps enseignant ?

Les enseignants du Mastère Spécialisé ESSEC Techniques Financières sont des professeurs permanents de l’ESSEC, principalement du département Finance, ainsi que des intervenants professionnels de grandes entreprises, banques d’affaires, institutions financières

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous entretenons une relation très forte avec les entreprises du secteur financier, d’abord au travers des enseignements assurés par des professionnels, mais aussi à l’occasion de nombreux événements spécifiques tels que des forums dédiés aux métiers de la finance où chaque année toutes les grandes banques d’affaires internationales sont présentes, des cas et des jeux de gestion de portefeuille ou de gestion d’actifs animés et sponsorisés par des entreprises, des conférences métiers, etc.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

La grande majorité des diplômés du Mastère Spécialisé ESSEC Techniques Financières travaille à Paris, à Londres, à New-York, à Hongkong ou à Singapour. Dans les activités de marché, on trouve un bon nombre de diplômés à Londres ou à Hongkong principalement comme sales, trader ou structureur chez Citi, Nomura, HSBC, Credit Suisse, UBS, etc… Dans les métiers de corporate finance, les diplômés débutent le plus souvent comme analyste dans les financements structurés, ou en conseil en fusions-acquisitions (par exemple chez CACIB, Messier partners, KPMG finance, etc… ). Quant aux métiers d’asset management ils sont de plus en plus représentés parmi nos diplômés qui rejoignent des grandes structures comme Axa REIM, Axa Private Equity, Amundi, Carmignac, etc. mais aussi des structures plus petites.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Nous avons fait le choix de ne pas rendre le Mastère Spécialisé ESSEC Techniques Financières accessible en formation continue, en grande partie pour mieux répondre aux besoins des grandes institutions financières qui recrutent principalement les diplômés à la sortie de leurs études.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous sommes très à l’écoute des besoins exprimés par les professionnels pour tenir compte des évolutions rapides des métiers de la finance. En plus du lien fort que nous maintenons avec nos diplômés, un Advisory Board composé d’enseignants du Mastère Spécialisé ESSEC Techniques Financières et de professionnels se réunit annuellement, propose et acte les modifications du programme qui permettront à nos diplômés de répondre au mieux aux besoins de recrutement des institutions financières.


Michel Baroni, HEC, docteur en gestion et habilité à diriger des recherches, est professeur à l’ESSEC dans le département finance. Il est actuellement responsable pédagogique du Mastère Spécialisé en Techniques Financières, ainsi que du Master Management Immobilier. Il enseigne notamment la politique financière et la finance immobilière à l’ESSEC. Ses domaines de recherche sont la mesure du risque immobilier, les indices immobiliers, les produits dérivés et la gestion de portefeuilles immobiliers et il a publié de nombreux articles académiques dans le domaine de la finance immobilière Il est également Fellow de la Royal Institution of Chartered Surveyors (FRICS).

« L’objectif du MSc in Finance de l’ESSEC est d’offrir aux étudiants une solide formation technique », Jocelyn Martel, Responsable du Msc in Finance de l’ESSEC

Est-ce que vous pouvez nous présenter le « MSc in finance » ?

Au cours des dernières décennies, la profession financière a connu d’importantes transformations. La mondialisation a créé de nouveaux besoins sur le plan de la formation des étudiants. Elle nécessite dorénavant une approche globale aux problèmes que rencontrent les entreprises et qui affectent le fonctionnement des marchés. De plus, les dirigeants d’entreprises, les sociétés de conseil, les banques et autres institutions financières requièrent une expertise de plus en plus technique et une compréhension plus importante des mécanismes fondamentaux qui régissent le fonctionnement des marchés financiers et qui ont un impact direct sur les problématiques liées à l’investissement, au financement et à la gestion d’actifs et des risques.

Le MSc in Finance de l’ESSEC a pour objectif de répondre à cette demande. Ce programme généraliste qui a accueilli ses premiers étudiants en septembre 2013 est d’une durée d’un an. Il est destiné aux étudiants possédant un profil international (tous les cours sont en anglais) et ayant comme objectif de poursuivre une carrière en finance sur une place financière internationale que ce soit dans le domaine de la finance d’entreprise, de la finance de marché ou de la gestion d’actifs au sein de banques d’investissement, de sociétés de conseils ou d’entreprises.

Combien avez-vous de promotions ?

La promotion 2013/14 est la première promotion. Le recrutement se fait sur deux sessions, janvier et avril.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif du MSc in Finance de l’ESSEC est d’offrir aux étudiants une solide formation technique jumelée à une approche pratique sur la base d’études de cas afin de leur permettre d’intégrer les différents métiers de la finance d’entreprise tels la fusion & acquisition, l’analyse financière et l’évaluation d’entreprise, le financement de projet et le « private equity », ainsi que les métiers en finance de marché tels que « sales », les marchés de capitaux (ECM / DCM), la gestion de portefeuille et la gestion des risques sur une grande place financière internationale.

Quels sont les points forts du programme ?

Le cursus se veut généraliste avec des cours obligatoires et des cours à option ce qui permet aux étudiants de choisir différentes spécialisations. La formation est courte et intense (1 an) et tous les cours sont en anglais. De plus, les étudiants doivent rédiger une thèse de maîtrise dans le cadre d’un projet de recherche individuel ou d’une mission en entreprise. La philosophie générale est de travailler avec des petites promotions afin de préserver le caractère hautement sélectif du programme et créer un fort esprit d’équipe et d’appartenance entre les étudiants. La promotion 2013/14 comprend 14 étudiants avec un objectif d’une trentaine d’étudiants l’an prochain.

Quels sont les profils des étudiants ?

Bien que le MSc in Finance s’adresse principalement à des étudiants ayant une formation initiale de niveau « bachelor » dans les domaines de la gestion, de la finance ou de l’économie, nous portons également un intérêt marqué à des parcours tels que les relations internationales ou les sciences politiques. Une majorité d’étudiants est de nationalité étrangère et/ou a suivi des études universitaires à l’étranger.

Comment est composé le corps enseignants ?

Les cours offerts dans le MSc in Finance sont assurés à la fois par des professeurs permanents de l’ESSEC et des professionnels de la finance dont plusieurs sont diplômés de l’ESSEC.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

L’ESSEC entretient des relations étroites avec le monde professionnel. Nous organisons régulièrement des séminaires d’information avec des grandes banques d’investissement ainsi que des salons regroupant les acteurs des différents métiers de la finance.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?
Le MSc in Finance de l’ESSEC n’a pour le moment pas d’anciens. En revanche, les étudiants bénéficient du réseau des anciens de l’ESSEC qui compte plus de 42 000 membres.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

La naissance du MSc in Finance de l’ESSEC étant récente, nous sommes actuellement en phase d’apprentissage. Nous comptons apporter des ajustements mineurs cette année et procéder à une évaluation plus complète au terme de la première afin de s’assurer que le programme répond parfaitement aux aspirations des nos étudiants.


Jocelyn Martel, directeur du MSc in Finance, est professeur de Finance à l’ESSEC et également responsable pédagogique adjoint du Mastère en Techniques Financières. Il possède un Ph.D. en Economie de l’Université de Montréal. Il enseigne la théorie financière, la finance d’entreprise et l’évaluation d’entreprise et sa recherche porte sur différents thèmes liés à la faillite et la réorganisation financière des entreprises.