La banque recrutera encore massivement en 2009

Les recrutements devraient rester dynamiques en banque en 2009. 30 000 à 40 000 personnes sont embauchées chaque année en moyenne. En 2008 on a constaté un recul par rapport aux années précédentes avec 20 000 embauches. La pression démographique explique en partie cette tendance contra cyclique. Dans le secteur bancaire, d’ici 2012, 30% des 400 000 salariés doivent partir à la retraite. La tendance devrait se poursuivre en 2009 et les banques devraient recruter massivement essentiellement pour leur activité banque de détail, peu touchée par la crise, à la différence de la banque d’investissement et de financement.
Selon le magazine Challenge la Société Générale recrutera 2 700 cadres en 2009 contre 2 100 en 2008. BNP Paribas restera sur des volumes d’embauches comparables à 2008 entre 1 900 et 2 200 cadres.

La Commission européenne recrute des experts du domaine des paiements

La Commission européenne va créer un groupe d’experts sur le marché des systèmes de paiement (PSMEG) et lance un appel aux candidatures. Si vous êtes intéressé, vous avez jusqu’au 6 février 2009 pour envoyer votre dossier.

La Commission européenne a annoncé le 8 janvier dernier la création d’un groupe d’experts pour assurer des systèmes de paiements solides, efficaces et sûrs. L’objectif est de collecter des données sur les questions relatives aux paiements, notamment la prévention de la fraude, auprès des parties prenantes, en particulier des entreprises du secteur et des utilisateurs des services de paiement.

Pour Charlie McCreevy, membre de la Commission responsable du marché intérieur et des services, « les nouveaux domaines d’activité complexes, tels que la prévention de la fraude sur les paiements ou le développement de systèmes de paiement innovants, engendreront également de nouveaux besoins en compétences spécialisées. »

Le groupe aura pour mission d’assister la Commission dans la préparation des textes législatifs et des initiatives politiques concernant les systèmes de paiement. Il devra aussi fournir des informations sur la mise en œuvre pratique de cette politique et échanger des vues sur les meilleures pratiques actuelles. Les experts se réuniront à Bruxelles. Le groupe sera présidé par la direction générale du marché intérieur et des services de la Commission européenne.

Cinquante experts triés sur le volet.

L’appel aux candidatures s’adresse aux experts en matière de paiements, en particulier dans le domaine de la prévention de la fraude, qui sont issus du secteur des paiements ou sont des utilisateurs des services de paiement. Cinquante experts au maximum seront sélectionnés.

Parmi les compétences requises : des connaissances et compétence utiles et avérées dans le domaine couvert par le mandat du groupe; des connaissances ou une expérience récente; une excellente connaissance d’une langue usuelle dans le secteur financier, à un niveau permettant de rédiger des rapports et de participer aux discussions.

Pour plus de renseignements sur les critères d’éligibilité, vous pouvez cliquer ici.

Vous pouvez soumettre votre candidature (CV, lettre et tout autre document utile) à l’adresse suivante : markt-psmeg@ec.europa.eu

L’audit devrait continuer à recruter en 2009

Les prévisions de recrutement pour 2009 se font attendre en finance. Pourtant, certains secteurs comme l’audit n’hésitent pas à avancer des chiffres de recrutement. Les « Big four », KPMG, Deloitte, Ernst & Young et PricewaterhouseCoopers, maintiennent le cap pour 2009. Le cabinet Deloitte a annoncé récemment rechercher 1200 nouvelles recrues en CDI. 500 personnes (dont 20% d’expérimentés) seront recrutées pour les métiers d’expertise comptable sur toute la France, 400 pour l’audit à Neuilly dont 20% d’expérimentés et enfin 300 cadres expérimentés, de plus de 5 ans, pour les métiers du conseil et de la fusion acquisition.

Les travaux du G20 qui débuteront en avril pour édicter de nouvelles règles comptables pourraient entrainer également un regain d’activité pour les cabinets d’audit. Pour en mesurer les effets potentiels, il suffit de rappeler les effets de l’entrée en vigueur des normes comptables IFRS et Sarbanes Oxley qui a fortement dynamisé les recrutements du marché de l’audit. Certains n’hésitaient pas en 2006 à avancer le chiffre de 50 000 postes d’auditeurs supplémentaires en Europe pour faire face à ces nouvelles normes.

Les salaires des dirigeants de la finance responsables de la crise ?

Alors que le G20 se réunira en avril pour essayer de définir de nouvelles règles du jeu plus strictes pour la finance internationale, la saga des débats sur les salaires des financiers continue. Pour Georges Ugeux, PDG de Galileo Global Advisors, une banque d’affaires internationale à New York, et ex- Executive Vice President International du New York Stock Exchange, la structure de rémunération des dirigeants des institutions financières est une cause profonde de la crise que nous venons de traverser. De nombreux professionnels de la finance en appelaient récemment aussi en France à une révision des systèmes de rémunération pratiqués dans les institutions financières.

G. Ugeux quant à lui distingue bien les salaires des dirigeants des institutions financières de ceux des opérateurs financiers, comme les banquiers d’affaires ou traders. Leur mode de rémunération repose en effet sur le principe d’alignement des intérêts des dirigeants sur ceux des actionnaires. G. Ugeux voit de nombreuses incohérences dans cette pratique. Les intérêts des actionnaires sont loin d’être convergents. Certains comme les Hedges Funds ont des objectifs de court terme alors que les fonds de pension sont à la recherche d’une croissance à long terme. Les options d’achat accordées aux dirigeants ne produisent pas systèmatiquement les effets attendus et reposent sur un postulat fragile, à savoir que les cours de bourse reflètent directement la performance des entreprises. Or comme le rappelle G. Ugeux ces dernières années nous avons assisté à des fluctuations de cours de bourse déconnectées des performances des entreprises. L’analyse de G. Ugeux relance le débat sans apporter forcément de réponses concrètes.

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New York aurait perdu 16 000 emplois en finance en 2008

New York est particulièrement touchée par la crise financière. La capitale de la finance mondiale a perdu en novembre plus de 1400 emplois dans la seule industrie des securities, soit la plus forte baisse en 7 ans selon un rapport du Département au travail de l’Etat de New York. Ce rapport mensuel montre à quel point New York a été affectée cette année par le retournement de la conjoncture. Le secteur financier a perdu 16 000 emplois dans les 12 derniers mois.

Jamie Dimon de JPMorgan renonce à son bonus

Dans le contexte des débats sur le système des bonus pratiqué en banque d’investissement et de financement, il y a des signes qui ne trompent pas.  Jamie Dimon le CEO de la banque américaine JPMorgan Chase montre l’exemple et a annoncé qu’il rennonçait à son bonus annuel selon le New York Times du 19 décembre. Jamie Dimon a été longtemps le protégé de Sandy Weill avec qui il participa au développement de Citigroup. Il est le président directeur général de JPMorgan Chase Co depuis janvier 2005. Il rejoint les dirigeants de Goldman Sachs, Morgan Stanley, Wachovia et Merrill Lynch, qui avaient pris la même décision. Dans un contexte difficile,  Jamie Dimon a réussi tout de même à faire grossir son groupe, en mettant la main sur ses concurrents au bord de la faillite, Bear Stearns et Washington Mutual (WaMu)

BNP Paribas pourrait réduire de 5% ses effectifs en banque de financement et d’investissement dans le monde

BNP Paribas pourrait réduire de 5% ses effectifs en banque de financement et d’investissement dans le monde. Le groupe vient d’annoncer le 16 décembre que sa division banque de financement et d’investissement est en perte de 710 millions d’euros sur les onze premiers mois de 2008. Un chiffre qui prend en compte l’impact de 350 millions d’euros de l’affaire Madoff.

Conséquence directe, la banque prévoit plusieurs mesures de restructuration concernant ce pôle pour répondre à un contexte « durablement difficile ». Une réduction des risques de marché, une évolution de la gamme de produits et un ajustement des plates-formes et moyens alloués sont ainsi envisagés. La banque annonce surtout qu’elle pourrait réduire ses effectifs de banque de financement et d’investissement de 5% dans le monde, soit 800 postes supprimés. D’autres nouvelles de ce type devraient hélas suivre. Selon le groupe, la division CIB de BNP Paribas serait un des grands acteurs de la banque de financement et d’investissement ayant le mieux résisté à la crise financière.

Réinventer la banque de détail

Au-delà de l’analyse du tourbillon provoqué par la crise des subprimes, ce livre examine les tendances de fond que connaît le métier de banque de détail: internationalise de l’activité, arrivée en force de nouvelles concurrences, fragmentation de son modèle; sans oublier les évolutions radicales dans le comportement des clients, mieux informés, plus exigeants, friands de technologie et de moins en moins confiants dans l’institution bancaire qui découvre à son tour le zapping consumériste. Dans ce contexte, comment les banques de détail européennes peuvent-elles préserver leur légitimité? Sur quelles certitudes doivent-elles ancrer leurs stratégies de développement? Comment réagir au déclin de leur statut d’institution et affronter leurs nouveaux défis concurrentiels et industriels?
Le cabinet international de conseil en stratégie Bain et Company mobilise ici toute son expérience pour dresser un panorama sans concession du paysage bancaire européen. Il dessine le profil des champions de demain: ceux qui seront capables d’anticiper dès à présent les mutations concurrentielles et industrielles, sur les marchés nationaux et internationaux. Alliant analyses prospectives et exemples concrets, cet ouvrage enrichira la réflexion et apportera de précieuses réponses à ses lecteurs, qu’ils soient banquiers, investisseurs, journalistes, étudiants, clients ou, tout simplement, curieux de comprendre le monde bancaire d’aujourd’hui et de trouver des clés pour demain.

Philippe De Backer dirige le pôle Services financiers de Bain et Company pour la France, le Moyen-Orient et la Belgique. Son expérience couvre l’ensemble des problématiques stratégiques bancaires et notamment les stratégies de croissance, les fusions-acquisitions et les intégrations post-fusions. Paul de Leusse est associé au sein du pôle Services financiers de Bain et Company. Il a dirigé de nombreuses missions sur de nouvelles approches clients, des projets de transformation et la réorganisation de bock offices bancaires.

Nicolas Lioliakis est associé au sein du pôle Services financiers de Bain et Company. Il a participé à de grands chantiers de transformation d’institutions financières et des projets de diversification en France et à l’international.

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