Le quotidien du financier

Nous vous invitons cette semaine à découvrir le site CFO-News.com. CFO-News.com est le premier quotidien en ligne à destination des financiers, des responsables d’entreprises et des acteurs de la finance d’entreprises et/ou de marchés. Vous trouverez chaque jour des points de vue d’experts, des interviews et l’agenda des évènements en finance. De nombreux contributeurs interviennent régulièrement dans les colonnes de CFO-News comme Olivier Avril, gérant de Acting finances ou encore Nicolas Bouzou, gérant de Asterès. Vous pouvez également accéder à de nombreuses études en finance d’entreprise, finance de marché. CFO-News est également disponible en .mobi.

Vous pouvez visiter le site en cliquant ici.

Le recrutement dans le secteur bancaire reste dynamique

La Revue Banque a publié en novembre en supplément de son mensuel un spécial Recrutement. Selon Henry Cheynel de l’AFB, le recrutement dans le secteur bancaire demeure dynamique. Malgré le contexte, les établissements bancaires prévoient 20 000 embauches pour 2008, certes en léger recul par rapport aux années précédentes mais représentant tout de même 10% des effectifs en place. La pression démographique explique en partie cette tendance contracyclique. 35% de la profession partira à la retraite dans les dix prochaines années. L’autre facteur d’explication de ce maintien du volume de recrutement serait le fort besoin en commerciaux du réseau qui continue à ouvrir des agences et des comptes. Dans certains établissements les commerciaux resprésentent entre 55% et 60% des embauches. La demande est également forte pour les chargés de gestion de patrimoine et les agents de la banque privée. Les banques recherchent prioritairement des profils expérimentés.  Autre fait intéressant dans ce panaroma est la part des cadres dans le recrutement qui est passé en cinq ans de 26% à 42%.

Vous pouvez commander le supplément en visitant le site de la Revue Banque.

La fin des bonus ?

Le système des bonus pratiqué par les banques d’investissement et de financement a été largement critiqué ces derniers mois. Certains n’hésitent pas à le rendre responsable de la crise.  La prochaine tournée de bonus s’annonce particulièrement maigre. Selon une étude récente du cabinet Johnson Associates, spécialisé dans le conseil en rémunération, les dirigeants des banques de New York devraient voir les bonus chuter jusqu’à 70% par rapport à l’an dernier. A la City de Londres, selon le Centre de recherche économique et commerciale britannique, les bonus versés devraient diminuer de 60%. L’Agefi Hebdo a consacré dans son dernière numéro un excellent dossier à ce sujet « Bonus, les modèles vacillent ».  Le débat revient régulièrement dans la presse. Est-ce que la crise annonce la fin du modèle des bonus tel que nous l’avons connu ? Fin d’un âge d’or ou simple trêve ? Débat à suivre…

L’assurance un secteur qui séduit les femmes

Selon le dernière rapport 2008 de l’Observatoire de l’Evolution des Métiers de l’Assurance (Roma), 58,5% des salariés de l’assurance sont des femmes.  La féminisation du secteur de l’assurance se poursuit. Déjà en 1996 les femmes représentaient 56,4% des effecifs. Ce résultat  s’explique principalement par une hausse du taux d’embauche des femmes. Cette féminisation concerne l’ensemble des métiers de l’assurance hormis les métiers liés à l’informatique. Vous pouvez télécharger l’ensemble du rapport en cliquant ici.

Nouvelles suppressions d’emploi chez UBS

Il n’y a pas une semaine sans une banque qui annonce des suppressions d’emploi. La Suisse est particulièrement touchée par la crise. Après Credit Suisse c’est autour d’UBS qui devrait annoncer la suppression de 4500 postes dont 750 en Suisse selon le journal dominical alémanique le « SonntagZeitung ». UBS a déjà supprimé 9000 emploi depuis juin 2007, lors de l’éclatement de la crise du subprime, soit 11% de son personnel. UBS est l’une des banques les plus touchées par la crise du subprime.

L’implosion : la finance contre l’économie

Dans les premières années du XXIe siècle, une bulle se développa au sein de l’immobilier résidentiel américain. L’appréciation rapide du prix des maisons permit à des emprunteurs peu fortunés, regroupés au sein du secteur subprime, d’accéder au statut envié de propriétaires. La bulle requérait un flux constant de nouvelles recrues et quand celles-ci firent défaut en 2006, la bulle éclata : les prix de l’immobilier stagnèrent avant de partir à la baisse. Les emprunteurs subprime qui ne pouvaient faire face à leurs engagements sans une appréciation constante du prix de leur logement se retrouvèrent rapidement en situation délicate. La mise sur le marché de leurs logements saisis ne fit qu’aggraver la crise. L’industrie financière s’était d’abord adaptée passivement à la bulle, elle la facilita ensuite en mettant au point de nouveaux types de prêts.

La «titrisation» permit de regrouper des collections de plusieurs milliers de ces prêts sous la forme d’une obligation classique vendue à des investisseurs éparpillés à la surface de la planète. Quand un nombre important d’emprunteurs subprime jetèrent l’éponge, ces obligations tombèrent sous la barre de la rentabilité, entraînant des pertes considérables pour les établissements financiers qui les détenaient dans leur portefeuille.

Affaiblis, ceux-ci accordèrent de moins en moins de prêts, provoquant un tarissement du crédit qui ne tarda pas à affecter l’économie réelle dont la vitalité repose sur l’accès à ces capitaux. Tel est l’enchaînement qui a abouti à la crise financière majeure partie des États-Unis et qui ébranle ou menace le système bancaire de plusieurs pays européens.

Paul Jorion est un anthropologue réputé, expert en intelligence artificielle et spécialiste de la formation des prix travaillant dans le monde bancaire. Paul Jorion jette depuis plusieurs années un autre regard sur l’économie ; il annonçait ainsi dès 2005 ce qui allait devenir la crise des subprimes.

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Les Emirats destination préférée des expatriés en finance

Selon la dernière enquête internationale sur l’expatriation menée par le cabinet de recrutement Robert Half dans 17 pays, les Emirats Arabes Unis sont la destination préférée des expatriés en finance. L’Autralie et le Royaume-Uni arrivent respectivement en deuxième et troisième position. La recherche d’expatriés par les entreprises est toujours d’actualité surtout lorsqu’elles ne disposent pas des compétences recherchées sur le territoire national. Les entreprises basées dans certains pays font beaucoup plus appel aux candidats venants de pays étrangers : le Luxembourg (91%), Singapour (64%), Hong Kong (54%), l’Irlande (37%), l’Italie et l’Espagne (36%).

Credit Suisse supprime 650 postes

Selon le journal Les Echos, Credit Suisse a annoncé la suppression de 650 emplois concernant principalement les métiers de la banque d’investissement. En octobre la banque helvétique avait déjà réduit la voilure en supprimant 500 postes de sa division banque d’investissement sur un total de 20 000.  Credit Suisse, comme les autres banques, a été particulièrement affecté par la crise financière.  Le Financial Times indique aujourd’hui que HSBC s’apprêterait à annoncer la suppression de 500 emplois au siège social à Londres.

Master en Audit Interne des Organisations

Le Master en Audit Interne des Organisations de l’IAE d’Aix en Provence est proposé en formation continue.  Depuis sa création le programme préparatoire au Master Audit Interne des Organisations est conçu et réalisé grâce à une étroite collaboration entre l’IAE Aix-en-Provence et l’Institut Français de l’Audit et du Contrôle Interne (IFACI). Il est agréé par « The Institute of Internal Auditors » (IIA), organisation mondiale regroupant les professionnels de l’audit interne.

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Management de la banque

Comment créer un avantage concurrentiel dans le secteur bancaire ? Force est de constater que le défi est à la fois de taille – l’offre est particulièrement difficile à différencier – et plus que jamais d’actualité : performance et résultats sont en baisse, minés de surcroît par la crise des subprimes. Fruit de réflexions croisées entre universitaires et professionnels, cet ouvrage unique en son genre propose et analyse en détail les trois sources essentielles de compétitivité pour les établissements : La gestion des risques (opérationnels, de marché, de crédit…), au coeur du métier de banquier depuis la réforme de Bâle II et au vu des spectaculaires pertes financières, notamment pour la Société Générale. La gestion de la relation client (nouvelles cibles, marketing relationnel, partenariats…), réel enjeu stratégique face à une clientèle volatile et à la multiplication des programmes de fidélisation . Le mode d’organisation et de management (partage des connaissance, transversalité, coordination…), qui peut faire toute la différence, notamment dans la mise en oeuvre des deux stratégies précédentes Cette nouvelle édition dresse le bilan actualisé des conditions d’exercice de l’activité bancaire en France et insiste tout particulièrement sur l’importance de l’évaluation et de la gestion des risques.

Un nouveau chapitre présente les axes clés d’un système de contrôle efficace et aborde les questions de gouvernance, jusqu’aux aspects plus techniques du contrôle interne.

Enfin, les auteurs redessinent les enjeux de demain en interrogeant la gestion des ressources humaines comme source d’excellence organisationnelle et d’efficacité managériale. Rédigé dans une véritable démarche pédagogique, Management de la banque est illustré de nombreux cas (gestion du portefeuille clients de Barclays, nouvelle stratégie du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, démarche qualité de BNP PariBas, dispositif de contrôle de la Société Générale…) et propose des approfondissements (calcul de la Value-at-Risk, rôle du chargé d’affaire, système bancaire allemand…) ainsi qu’une bibliographie thématique.

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