«Le programme du Master 1 Management Finance offre une double compétence en finance d’entreprise et en finance de marché», Caroline Emonet, Responsable du Master 1 Management – Finance, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Est-ce que vous pouvez nous présenter le « Master 1 Management – Finance » (date et contexte de création) ?

Le master 1 Management – Finance a été lancé en 2005. Il complète une formation solide en gestion ou en économie et permet une spécialisation en finance. Il prépare plus précisément aux métiers supports et d’expertise dans les domaines de la finance d’entreprise ou de marché, de la banque et de l’audit :

• Contrôleur Financier, Credit manager, Directeur administratif et financier, Audit interne et externe, Responsable financements, Risk manager, Compliance officer, Contrôle de gestion, Trésorier d’entreprise, Spécialiste en communication financière, Métiers du capital investissement

• Analyste financier, Opérateur de marché (sales, traders), Directeur des marchés, Gestionnaire d’actifs, Ingénieur financier

• Back office, Chargé d’affaires, Conseiller en fusions-acquisitions, Gestionnaire de patrimoine

• Métiers du conseil.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous avons une promotion chaque année composée de 80 étudiants en moyenne.

Quel est l’objectif de la formation ?

Le master 1 Management-Finance fournit des bases à la fois en finance d’entreprise (gestion de trésorerie, entreprises en difficulté, conduite de projet en entreprise, audit…) et en finance de marché (marchés dérivés, décisions financières à long terme, marchés financiers et gestion de portefeuille…).

Cette double compétence permet aux étudiants de préparer et d’accéder aussi bien aux spécialités en corporate et audit (Ingénierie financière, Trésorerie d’entreprise, Gestion financière et fiscalité, Audit contrôle et management public) qu’à celles en finance de marché (Management des risques financiers et d’assurance, Finance de marché) de l’EM Sorbonne.

Quels sont les points forts du programme ?

Le programme du master 1 Management – Finance offre une double compétence en finance d’entreprise et en finance de marché.

En sus de cette double compétence, il permet de s’initier à la culture de l’entreprise et de développer des qualités indispensables à une insertion professionnelle réussie (connaissances de l’environnement économique et juridique de l’entreprise, connaissances en informatique appliquée, langues étrangères, capacité d’analyse et de réflexion, autonomie, travail en groupe, gestion du temps et gestion du stress).

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants proviennent principalement de Licence de Management ou d’Economie d’Ile de France et de Province.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps professoral est composé à la fois d’enseignants chercheurs spécialisés dans différents domaines de finance et auteurs d’ouvrages pédagogiques et/ou d’articles académiques dans des revues internationales et de professionnels reconnus dans leur domaine de compétences.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nos relations avec le monde professionnel sont étroites. Le corps enseignant à travers des partenariats avec des associations de professionnels, l’association des anciens élèves sont en contact durable avec les entreprises et les banques.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

A l’issue du Master 1 Management – Finance et d’une sélection, les étudiants intègrent l’une des spécialités proposées en cinquième année comme la Trésorerie d’entreprise, la Finance de marché, ou l’Ingénierie financière.

Globalement, à 2 ans, nous pouvons affirmer que 84 % de nos diplômés occupent un emploi de cadre en entreprise (PME ou GE, en France ou à l’international).
Les débouchés sont liés et en adéquation avec la spécialité choisie en M2 :

 Entreprise : M2 Trésorerie d’Entreprise, Ingénierie financière, Gestion Financière et Fiscalité, Finance d’entreprise

 Administration : Audit Contrôle et management public

 Banque : Finance de Marché, Gestion Financière et Fiscalité, Ingénierie Financière

 Audit : Ingénierie Financière, Gestion Financière et Fiscalité

 Conseil : toutes les spécialités

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Non

Comment procédez vous pour faire évoluer votre programme ?

L’évolution de notre programme repose sur l’entretien d’un dialogue permanent avec les étudiants du master, la prise en compte de l’environnement économique et des besoins des entreprises (partenariat avec différentes associations professionnelles comme l’AFTE (Association française des trésoriers d’entreprise) et la DFCG (Association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion), ainsi que l’organisation de réunions avec l’ensemble de l’équipe pédagogique (les comités de perfectionnement) permettant de maintenir la cohérence du projet pédagogique.


Caroline Emonet est maître de conférences à l’Ecole de Management de la Sorbonne et membre du PRISM (Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne). Elle a enseigné la finance internationale à l’ESSEC et à l’Université Paris Dauphine. Ses domaines de recherche sont principalement la microstructure des marchés et la réglementation boursière. Elle est co-auteur de deux ouvrages sur la réglementation des marchés financiers et les marchés européens de NYSE Euronext.

« Ce programme repose sur un partenariat institutionnel inédit avec les 5 grandes banques de la place », Sofiane Aboura, Responsable Master Banque d’investissement et des marchés, Université Paris Dauphine

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Pro Finance – Banque d’investissement et des marchés ?

Ce master forme aux métiers de la banque d’affaires. Il est né de la crise bancaire et financière de 2008, sous l’impulsion des grandes banques françaises. Il s’est rapidement imposé dans le paysage académique grâce à sa formule généraliste enrichie d’un parcours professionnel balisé et sécurisé.

Il constitue ainsi une véritable innovation pédagogique, car c’est peut-être le seul master existant qui dispose d’un partenariat institutionnel, avec tout ce que cela implique en ce qui concerne la trajectoire professionnelle de nos jeunes professionnels (les bimeurs).

D’un point de vue académique, il s’agit master généraliste (comme les MS des grandes écoles) intégralement en apprentissage qui offre une formation panoramique aux métiers de la banque d’affaires. Le programme de cours (théoriques et appliqués) représente un volume horaire de 400h dont 80% est sous la forme d’un tronc commun.

Les spécialisations (capital market, corporate banking, quantitative finance) comptent pour 20%. Les cours appliqués ont pour caractéristique d’être orienté métier ; par exemple, il y a un cours de structuration sales, un cours de coverage etc.

Combien avez-vous de promotions ?

Depuis le lancement du Master, quatre promotions se sont suivies. Chacune porte le nom d’un Président (en exercice) des banques partenaires, notamment Daniel Bouton, Baudoin Prot, Jean Paul Chifflet, Laurent Mignon.

Quel est l’objectif de la formation ?

Il y a un double objectif. Le premier est d’ordre intellectuel puisque la vocation d’un master 2 est d’approfondir la réflexion. Pour cette raison, nous disposons de cours théoriques (finance d’entreprise, finance de marché, informatique, mathématiques).

Le second est d’ordre professionnel puisque l’étudiant diplômé doit être formaté aux métiers de la BFI, c’est une prépa pour la banque d’affaires. Le fait qu’il soit salarié durant cette dernière année d’étude représente de nombreux avantages. Par exemple, après avoir passé l’agrément AMF (100% réussite) et sous réserve de l’acceptation du manager, le bimeur peut traiter directement avec les clients, ce qui est statutairement impossible pour le stagiaire.

Le rythme est très lourd, c’est le prix à payer, il n’y a aucune concession sur ce point. En entrant, les bimeurs signent une charte de bonne conduite.

Quels sont les points forts du programme ?

C’est un master de finance unique qui ne s’est inspiré d’aucun autre et qui ne peut pas être imité tant les coûts organisationnels sont élevés. Il dispose d’une relation avec les banques d’affaire qui est unique :

-un job market privatif
-une implication des patrons de métiers dans l’enseignement
-un financement total des frais de scolarité des étudiants
-un parrainage de prestige du master chaque année par le Président d’une des banques partenaires
-une aide à l’insertion professionnelle dans la mesure du possible

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants sont dauphinois pour plus de la moitié. En effet, nous disposons d’étudiants en M1 très bien formés quelle que soit leur filière (gestionnaires, scientifiques, et économistes), ce qui constitue une réserve importante de candidats.

Il est vrai que notre université a une tradition de l’enseignement de la finance. Le reste des étudiants peuvent venir de grandes écoles d’ingénieurs, de commerce ou d’universités françaises. Le taux d’admission au master navigue entre 10 et 15% selon nos besoins.

Comment est composé le corps enseignants ?

Le corps enseignant est composé de patrons de métiers et anciens patrons de banques dans les BFI partenaires pour les cours orientés métiers et d’enseignants-chercheurs à l’université pour les cours théoriques. Nous avons une relation très proche avec notre corps professoral à qui on demande beaucoup d’implication pour que le programme adhère au mieux aux exigences intellectuelles et professionnelles du terrain.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Ce programme repose sur un partenariat institutionnel inédit avec les 5 grandes banques de la place (BNP Paribas et Exane, CACIB et Cheuvreux, HSBC, Natixis, SG). De plus JP Morgan nous a rejoint en 2011 et Unicrédit en 2012. L’acceptation d’une nouvelle banque est conditionnée à l’accord des banques fondatrices. Les bénéfices pour les étudiants sont nombreux grâce aux équipes des ressources humaines qui nous accompagnent mais aussi grâce aux managers qui nous font confiance.

Enfin, depuis cette rentrée 2011, nous avons mis en place une alliance unique avec Vendôme Associés, un cabinet de recrutement parisien spécialisé, qui va aider et suivre les bimeurs dans leur trajectoire professionnelle. Ce dispositif est également unique.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

En général, le taux d’insertion professionnel en CDD, VIE, CDI est de 50% à la fin de l’année universitaire et de 65% à la fin de l’année civile, ce qui est élevé compte tenu du contexte économique, financier et bancaire. Les autres bimeurs sont en stage soit pour changer de métiers, de banque ou même de place financière (essentiellement à New York ou Londres mais aussi à Singapour, Madrid, Sydney, Dubai ou Hong Kong).

L’insertion professionnelle dépend du contexte macro-économique qui peut affecter certains métiers. Il est à noter que l’année 2012 sera une année délicate étant donné le choc thermique subit par les banques européennes. Néanmoins, nous avons des étudiants flexibles tant d’un point de vue métier de la BFI que géographique.

Est-ce que votre formation est accessible en formation continue ?

Nous avons un projet bien précis pour la formation continue. Nous le lancerons uniquement s’il est positionné comme une formation haut de gamme pour manager. Pour cela il faut rassembler plusieurs conditions.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Le programme est presque totalement déployé puisqu’il repose à la fois sur un partenariat professionnel d’exception mais aussi sur une université exceptionnelle très bien gérée. Malgré les crises de 2008 et 2011, le Master 268 BIM s’est imposé la référence académique en matière d’apprentissage haut de gamme. Le dernier objectif en phase de lancement est l’internationalisation du programme qui est d’ores et déjà en cours de lancement.

Les nominations en banque, finance, assurance.

Orange : Directeur général adjoint en charge de la direction financière

Monsieur Ramon Fernandez est nommé directeur général adjoint en charge de la direction financière d’Orange, à compter de septembre 2014, en remplacement de Monsieur Gervais Pellissier. Il sera sous la responsabilité directe de Monsieur Stéphane Richard, président-directeur général, et rejoindra le comité exécutif.

Ramon Fernandez, 46 ans, administrateur civil hors classe, ENA (1993), IEP Paris, a réalisé le parcours suivant :

* 2009-2014 : Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, directeur général du Trésor.

* 2008-2009 : Cabinet du ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité, Xavier Bertrand, directeur.

* 2007-2008 : Présidence de la République, conseiller économique.

* 2003-2007 : Au sein du FMI (Fonds monétaire international).

* 2002-2003 : Cabinet du ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, Francis Mer, conseiller technique.

* Début de carrière comme administrateur civil à la Direction du Trésor.

Christian Dior Couture : Audit & risks director

Madame Stéphanie Marty-Degroisse est nommée audit & risks director de Christian Dior Couture, à ce poste depuis janvier 2014.

Stéphanie Marty-Degroisse, HEC (2000), a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2013 : Martell Mumm Perrier-Jouët, business analysis & audit director.

* 2005-2008 : Pernod Ricard Holding, audit & development manager.

* 2004-2005 : Alstom, international senior auditor.

* 2000-2004 : Deloitte, supervisor.

HSBC France : Directeur général de HSBC Factoring et directeur de TRF France (Trade & Receivables Finance France) au sein de la banque d’entreprises

Madame Béatrice Collot est promue directeur général de HSBC Factoring et directeur de TRF France (Trade & Receivables Finance France) au sein de la banque d’entreprises de HSBC France, à compter de juillet 2014. Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Guillermo Savignano, directeur de la banque des entreprises de HSBC France. Elle est ainsi en charge du développement des lignes de métiers Trade Supply Chain et Factoring.

La banque d’entreprises recouvre l’ensemble des activités de financement et de services liées au commerce international et d’affacturage et permet notamment d’apporter des solutions pour couvrir les besoins en fonds de roulement des activités domestiques et internationales des entreprises.

Béatrice Collot, 43 ans, DESS contrôle et organisation des activités de marchés de l’université Lyon-II, BA en finance de l’université de Manchester, a réalisé le parcours suivant :

* 2012-2014 : HSBC France, secrétaire général de la banque d’entreprises.

* 2004-2012 : HSBC France, successivement chief operating officer de l’ensemble des marchés primaires au sein de Global Markets, secrétaire général de Global Banking France (2008) et, parallèlement, chief operating officer pour l’Europe continentale (2010).

* 1998-2004 : HSBC France, auditeur au sein du département d’audit interne.

France Télévisions : Directeur général adjoint en charge de la gestion et des finances

Monsieur Yves Garnier est promu directeur général adjoint en charge de la gestion et des finances de France Télévisions, à ce poste depuis mai 2014, en remplacement de Monsieur Fabrice Lacroix. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Fabrice Lacroix, directeur général délégué aux ressources.

Yves Garnier, 56 ans, DECS, Institut commercial supérieur, a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2014 : France 3, directeur des ressources et de la performance, adjoint au directeur.

* 2010-2010 : France Télévisions, directeur général adjoint en charge des moyens des antennes.

* 2008-2011 : Multimédia France Productions (MFP), président-directeur général.

* 2008-2010 : Réseau France Outre-Mer (RFO), directeur général.

* 2004-2008 : RFO, directeur général adjoint en charge des ressources.

* 2004-2005 : France 3, responsable de l’axe Organisation et Moyens du projet d’entreprise.

* 1997-2004 : France 3, directeur financier.

* 1989-1997 : TDF, directeur financier de TDF-Radio Services, puis de France Télécom Mobile Radio Messagerie.

* 1985-1989 : Krupp Polysius (cimenteries), responsable des comptabilités et de la fiscalité internationale.

* 1981-1985 : Constantin, début de carrière comme auditeur.

Altran Allemagne (groupe Altran) : Codirecteur général

Monsieur Thomas Arlit est nommé codirecteur général d’Altran Allemagne, conjointement avec Monsieur Cosimo de Carlo, à ce poste depuis mai 2014. Ils remplacent Monsieur Uwe Hihn et prennent leurs fonctions sous la responsabilité directe de Monsieur Michael Blickle, directeur général adjoint du groupe en charge de l’Europe du Nord. Ils sont membres du comité de direction du groupe. Monsieur Arlit est ainsi chargé de piloter l’industrie aéronautique, spatial et défense (ASD) et de diriger la finance, les ressources humaines, la qualité et l’IT.

Thomas Arlit, 47 ans, MBA de l’université de Göttingen en Allemagne (1992), était précédemment directeur général et directeur financier de Körber Process Solutions, une branche du groupe Körber, depuis 2012.