Carrière à suivre : Portrait de Christine Eynaud, DAF, Hédiard

Christine Eynaud a démarré sa carrière en cabinet d’audit. Après 3 ans de missions opérationnelles très formatrices chez Deloitte, Christine Eynaud décide de rejoindre la FNAC pour décrocher son premier poste en contrôle de gestion. Elle accompagnera pendant plus de 10 ans l’évolution du groupe, avant de devenir directrice financière de filiales. En 2008, Christine Eynaud prend la direction financière du groupe Hédiard. Une même motivation semble avoir déterminé ses choix de carrière à chaque fois : prendre du plaisir dans la découverte de nouvelles activités et de nouveaux business model.

Comment a démarré votre carrière dans la finance ?

J’ai démarré en audit chez Deloitte à un poste assez généraliste, où je suis restée trois ans. Les raisons de mon départ sont assez simples : la volonté d’évoluer vers un poste opérationnel. Je préférais rejoindre l’entreprise pour être plus dans la mise en œuvre de projets et moins sur le contrôle. L’idée était vraiment d’être dans l’action.

Le cabinet d’audit a été très formateur. Vous voyez beaucoup de cas d’entreprises issus de nombreux secteurs pour lesquels vous analysez les process, les zones de risques. On y acquiert une culture en mode accéléré du monde de l’entreprise. La méthodologie des cabinets vous pousse à respecter un certain formalisme. Tout ce que vous faites va être lu et contrôlé. Cela donne de bonnes habitudes de travail qui sont conservées par la suite. De plus, le cabinet accompagne les équipes par de nombreux séminaires de formation. Avec le recul, c’est un bon choix pour démarrer une carrière.

Quelle a été votre formation initiale ?

J’ai fait Sup de Co Bordeaux, BEM aujourd’hui. Le cursus est assez général, on y acquiert une bonne vision stratégique de l’entreprise et des compétences en gestion de projets. J’ai toujours aimé cet équilibre entre la stratégie et la mise en œuvre de projets.

Comment a évolué votre carrière après votre expérience en cabinet d’audit ?

J’ai rejoint la FNAC à partir des années 90 à un poste de contrôle de gestion. Mon rôle principal était d’analyser la performance de l’entreprise et de mettre en place des process d’organisation et de mesurer cette performance. J’ai été responsable du contrôle de gestion des magasins, ce qui permettait d’avoir une vision en amont des décisions et en aval sur leurs applications. J’assurais au départ le suivi de près d’une trentaine de magasins, organisés en BU, puis ensuite en régions. J’ai développé l’utilisation de benchmarks entre les magasins pour aligner leur performance. Le nombre de magasins a plus que doublé pendant la période.

Au contrôle de gestion j’ai accompagné la croissance du groupe et sa structuration financière, dans le contexte d’appartenance au groupe PPR coté, qui a exigé la mise en place de process, plus d’exigence dans les délais et la publication des résultats. Il a fallu accompagner ces évolutions. Le contrôle de gestion était au cœur de la mise en place de la stratégie d’entreprise et des plans d’actions opérationnels. C’était un poste qui comportait une forte composante de management transversal des équipes du siège et des équipes opérationnelles, ainsi que de fortes capacités de conviction.

Comment avez-vous décroché votre premier poste de DAF ?

J’ai souhaité évoluer en filiale pour intégrer un comité de direction, participer activement aux décisions, et élargir mon périmètre de compétences à la comptabilité et à la trésorerie. J’étais en charge d’une filiale centrale d’achat du groupe. J’ai fait le constat que la logistique de cette activité devait être réintégrée dans la logistique centrale du groupe et j’ai été amenée à restructurer cette filiale. C’était mon premier poste de DAF. Il ne faut pas hésiter à proposer un scénario en rupture avec les schémas établis. Je suis restée en mission 1 an et demi. J’ai ensuite pris la direction financière de Eveil et Jeux qui est sorti du groupe Fnac depuis. J’ai découvert un business model différent avec de la vente à distance et une organisation multicanale, en marge du core business du groupe. Cela m’a permis d’appréhender l’univers des PME.

Qu’est-ce qui vous a décidé à rejoindre le groupe Hédiard ?

J’ai été chassée. Je suis rentré chez Hédiard avec une nouvelle équipe de direction suite au changement d’actionnaire. C’est une très belle marque qui fait partie du patrimoine avec de beaux challenges en termes de repositionnement et de développement à l’international. C’est un projet qui m’a tout de suite intéressée avec un vrai besoin de réflexion stratégique et de management très opérationnel auprès des équipes.

Qu’est-ce qui vous a aidé à réussir dans votre carrière?

Il faut savoir prendre du plaisir dans la découverte de nouvelles activités et de nouveaux business model. C’est déterminant pour les fonctions financières qui doivent aider au pilotage de l’entreprise. Cette compréhension opérationnelle permet au DAF d’avoir une vision globale de l’entreprise, et d’être un référent auprès du comité de direction. Le DAF doit également savoir travailler avec autonomie, prendre des initiatives et expliquer ses décisions. Il doit trouver son équilibre avec le directeur général en parlant un langage commun.

Est-ce que vous avez des conseils de gestion de carrière ?

Je crois qu’en termes d’attitude, il faut savoir s’intéresser aux autres fonctions de l’entreprise et les comprendre. C’est une source de progrès très forte. Il faut être à l’aise dans son environnement et comprendre son secteur d’activité. Enfin, le DAF doit s’ouvrir à l’extérieur, en restant en veille sur les bonnes pratiques, ou les évolutions en matière d’outils, et communiquer. A compétences égales, c’est toujours la personnalité qui fait la différence.

Comment a évolué le métier de DAF aujourd’hui ?

Il a évolué vers une culture du cash, et un objectif de productivité des services financiers. Le DAF est le gardien des moyens engagés pour atteindre la rentabilité cible.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

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Crédit Agricole Leasing & Factoring (groupe Crédit agricole) : Directeur général adjoint en charge du fonctionnement pour la France et l’international

Monsieur Hervé Varillon est promu directeur général adjoint en charge du fonctionnement de Crédit Agricole Leasing & Factoring pour la France et l’international (groupe Crédit agricole), à ce poste depuis le 1er février 2013.

Sa nomination intervient dans le cadre de la réorganisation de Crédit Agricole Leasing & Factoring, qui s’articule autour de 2 pôles : un pôle Développement en charge des missions de promotion et de commercialisation des offres auprès des clients et partenaires en France et à l’international ainsi que des opérations clients affacturage, un pôle Fonctionnement en charge des missions de support financier et juridique, de traitement des opérations, des systèmes d’information et de l’amélioration constante des processus de l’entreprise.

Hervé Varillon, 45 ans, expert-comptable, EM Lyon, a réalisé le parcours suivant :

* 2009-2013 : Crédit Agricole Leasing & Factoring, directeur finances, informatique et organisation des métiers Leasing et Factoring.

* 2009-2009 : Eurofactor, directeur financier.

* 2005-2009 : Crédit Agricole Leasing, directeur financier.

* 2003-2009 : Crédit Agricole, a assuré des fonctions dans le métier du crédit-bail.

* 1996-2003 : BNP Paribas, contrôleur financier, puis directeur comptable et financier dans différentes filiales d’activité de marchés du groupe.

* Début de carrière en tant qu’auditeur chez Deloitte, puis consultant chez Peat Marwick.

Sage : Directeur général de la division Experts-Comptables France

Monsieur Xavier des Roseaux est promu directeur général de la division Experts-Comptables France de Sage, à ce poste depuis janvier 2013. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Antoine Henry, directeur général. Il devient, à ce titre, membre du comité de direction.

Xavier des Roseaux, 46 ans, diplôme en droit des affaires et fiscalité de l’université Paris-X, CEFA ESC Reims, a réalisé le parcours suivant :

* 2011-2013 : Sage France, directeur des opérations de la division ATL.

* 2009-2011 : Sage France, directeur commercial channel ERP de la division Moyennes et Grandes Entreprises.

* 2005-2009 : Sage France, différentes fonctions opérationnelles.

* 2000-2005 : Lawson, ingénieur d’affaires.

* NC-2000 : En poste chez Computer Associates.

* Début de carrière comme ingénieur commercial au sein du Bureau van Dijk EE.

Allianz France : Directeur des comptabilités au sein de l’unité Finance

Madame Fanny Pallincourt est promue directeur des comptabilités au sein de l’unité Finance d’Allianz France, à ce poste depuis février 2013. Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Richard Bonfils, directeur des comptabilités.

Elle est en charge des projets de transformation. Elle conserve par ailleurs ses fonctions de directeur corporate finance.

Fanny Pallincourt, 50 ans, HEC, IEP Paris (1984), a réalisé le parcours suivant :

* Depuis 2010 : Allianz France, directeur corporate finance au sein de l’unité Investissements.

* 2010-2013 : Allianz France, secrétaire général.

* 2006-2010 : Allianz, directeur des opérations financières (Corportate Finance, Investissements Long

Terme, et Trésorerie).

* 1999-2006 : AGF (devenu Allianz en 2009), adjoint, puis directeur du corporate finance.

* 1986-1998 : A commencé sa carrière au sein du groupe Worms & Cie, successivement chargé d’affaires à la Banque Demachy Worms & Cie, sous-directeur à la direction des opérations financières, et gérant actions à la direction financière du pôle Assurance.

Deloitte Finance : Directeur associé au sein du département Financial Advisory

Monsieur Jean-Pascal Beauchamp est nommé directeur associé au sein du département Financial Advisory du cabinet Deloitte, à ce poste depuis janvier 2013. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Vincent Batlle, associé, en charge de Deloitte Reorganisation Services. Il est ainsi responsable de l’offre Restructuring financier.

Jean-Pascal Beauchamp, 45 ans, DESS administration des entreprises de l’IAE Bordeaux (1990), a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2013 : Grant Thornton Corporate Finance Paris, associé.

* 2005-2008 : Grant Thornton, directeur de l’activité Prévention et Restructuration.

* 2000-2005 : Mazars Restructuring (Medianture), fondé de pouvoir.

* 1991-2000 : Début de carrière comme collaborateur senior au sein de l’étude d’administrateur judiciaire SCP Schmitt & Michel.

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Crédit Suisse Banque Privée (France) : Directeur du pôle dédié aux intermédiaires financiers

Monsieur Joël Périé est promu directeur du pôle dédié aux intermédiaires financiers de Credit Suisse Banque Privée (France), à ce poste depuis décembre 2012.

Il est responsable de l’équipe chargée de développer les partenariats avec les conseillers en investissements financiers et du suivi de leurs clients fortunés (segments High Net Worth et Ultra High Net Worth).

Ce pôle a été créé en octobre 2012 pour proposer aux conseillers en investissements financiers les services de la banque privée, à savoir l’ingénierie patrimoniale, la gestion sous mandat et les services de conseil en fusions & acquisitions Midcap, ainsi qu’une offre spécifique en produits structurés et dérivés issus de la salle de marchés de Credit Suisse France.

Joël Périé, 50 ans, maîtrise de sciences économiques et de gestion de l’université de Perpignan Via Domitia (1986), a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2012 : Credit Suisse, directeur régional Rhône-Alpes.

* 2005-2008 : UBS France, directeur exécutif du bureau de Lyon.

* 2000-2005 : UBS France, conseiller de clientèle senior pour le bureau de Lyon.

* 1998-2000 : Société générale, conseiller de clientèle en gestion de fortune détaché auprès des équipes de fusions-acquisitions.

* 1987-1998 : Conseiller de clientèle pour des banques françaises implantées en Rhône-Alpes.

Henner : Directeur général délégué aux finances

Monsieur Benoît de Roux est nommé directeur général délégué aux finances de Henner, à ce poste depuis janvier 2013. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Charles Robinet-Duffo, président-directeur général.

Benoît de Roux, 52 ans, licence en droit de l’université Paris-II Panthéon-Assas (1985), DESS de finances de l’université Paris-Dauphine (1985), IEP Paris (1983), a réalisé le parcours suivant :

* 2006-2012 : Gras Savoye, directeur général adjoint finances.

* 2006-2006 : Tethys (holding de la famille Bettencourt), directeur financier.

* 2000-2006 : Groupe Renault, directeur des opérations financières puis directeur du contrôle de gestion DOI-DALN pour l’international (2004).

* 1985-2000 : Début de carrière chez Arthur Andersen, puis Arthur Andersen Corporate Finance.

GE Money Bank (groupe General Electric, GE) : Président-directeur général

Monsieur Eric Shehadeh est promu président-directeur général de GE Money Bank (groupe General Electric, GE), à ce poste depuis janvier 2013, en remplacement de Monsieur Barry O’Byrne.

Il assurera ainsi la direction des activités de GE Money Bank pour la France et les DOM.

Eric Shehadeh, 41 ans, diplômé de sciences politiques et d’histoire de l’université de Point Park à Pittsburgh, ESCP Europe, a réalisé le parcours suivant :

* 2002-2013 : GE Capital, successivement directeur financier en Nouvelle-Zélande, directeur financier en Thaïlande, et directeur financier et des opérations de la joint-venture Mubadala GE Capital à Abu Dhabi.

* 1998-2002 : GE Medical System (groupe GE), a assuré diverses fonctions financières dans plusieurs pays d’Europe et aux Etats-Unis.

Société générale (SG) : Directeur financier du groupe

Monsieur Philippe Heim est promu directeur financier du groupe Société générale (SG), à compter de mars 2013.

Philippe Heim, 44 ans, ENA (1997), IEP Paris (1993), licence de philosophie morale de l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne (1992), ESCP Europe (1991), a réalisé le parcours suivant :

* 2009-2013 : Société générale, directeur de la stratégie du groupe, puis parallèlement, directeur financier délégué (2012).

* 2007-2009 : Société générale Corporate & Investment Banking, banquier conseil auprès d’un ensemble de grands clients.

* 2006-2007 : Cabinet du ministre délégué au Budget et à la Réforme de l’Etat, porte-parole du gouvernement, Jean-François Copé, directeur.

* 2006-2007 : Cabinet du ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, Thierry Breton, directeur adjoint.

* 2005-2006 : Cabinet du ministre délégué au Budget et à la Réforme de l’Etat, porte-parole du gouvernement, Jean-François Copé, directeur adjoint.

* 2005-2006 : Cabinet du ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, Thierry Breton, conseiller budgétaire.

* 2004-2005 : Cabinet du ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, Hervé Gaymard, conseiller budgétaire.

* 2004-2005 : Cabinet du ministre délégué au Budget et à la Réforme budgétaire, porte-parole du gouvernement, Jean-François Copé, directeur adjoint.

* 2004-2004 : Cabinets du ministre d’Etat, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, Nicolas Sarkozy, et du secrétaire d’Etat au Budget et à la Réforme budgétaire, Dominique Bussereau, conseiller technique.

* 2003-2004 : Cabinets du ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, Francis Mer, et du ministre délégué au Budget et à la Réforme budgétaire, Alain Lambert, conseiller technique, chargé de la politique budgétaire, de la programmation des finances publiques et de la modernisation de la gestion publique.

* 2001-2003 : Ambassade de France à Singapour, conseiller commercial des services d’expansion économique.

* 1998-2001 : Direction du Budget du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, adjoint au chef du bureau Synthèses budgétaires.

* 1997-1998 : Direction du Budget du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, adjoint au chef du bureau Politique salariale et Politique de l’emploi dans la fonction publique et le secteur public.

Rexel : Directeur finances, contrôle et juridique groupe

Madame Catherine Guillouard est nommée directeur finances, contrôle et juridique groupe de Rexel, à compter du 6 mai 2013, en remplacement de Monsieur Michel Favre. Elle est sous la responsabilité directe de Monsieur Rudy Provoost, président du directoire. Elle est membre du comité exécutif.

Sa nomination en qualité de membre du directoire sera soumise pour approbation au conseil de surveillance du groupe.

Catherine Guillouard, 48 ans, ENA (1993), IEP Paris, DESS en droit communautaire de l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, a réalisé le parcours suivant :

* 2007-2013 : Eutelsat Communications, directeur financier, membre du comité exécutif.

* 2005-2007 : Air France, directeur des affaires financières.

* 2003-2004 : Air France, délégué général ressources humaines et changement.

* 2001-2003 : Air France, directeur délégué aux opérations aériennes.

* 1999-2001 : Air France, directeur adjoint du contrôle de gestion.

* 1997-1999 : Air France, chef de projet actionnariat des salariés.

* 1993-1997 : Début de carrière à la direction du Trésor du ministère de l’Economie et des Finances, comme adjoint au bureau Afrique – zone Franc du service des affaires internationales, puis adjoint au bureau des banques du service des affaires monétaires et financières.

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« Ce master vise plus particulièrement à former des ingénieurs financiers », Nathalie Rey et Francisco Serranito, Co-directeurs du Master Ingénierie Financière et Modélisation (IFIM), Université Paris 13

Est-ce que vous pouvez nous présenter le Master Économie et finance internationales spécialité Ingénierie financière et modélisation (IFIM) (date et contexte de création) ?

Nous avons créé le Master « Ingénierie Financière et Modélisation » (IFIM) en 2005 dans un double objectif, proposer une formation professionnelle aux métiers de la finance de marché basée sur la pluridisciplinarité (économie, finance, mathématique et informatique) et compléter l’offre de formation en banque-finance de l’UFR de Sciences Économiques et de Gestion de l’Université Paris13.

Nous avons construit ce Master sur la base d’un constat : les professionnels de la finance sont bien souvent soit des mathématiciens avec une formation en finance faible voir inexistante, soit des économistes formés en finance mais avec une formation en mathématique insuffisante.

Notre objectif a été de construire une formation en deux années qui prépare des futurs professionnels de la finance de marché avec des compétences solides en économie, en finance, en mathématique, en économétrie et en informatique.

Depuis maintenant sept ans, avec ses trois Masters professionnels spécialisés dans les métiers de la banque et de la finance : un Master spécialisé dans les métiers commerciaux de la banque de détail, un Master spécialisé dans les métiers Middle Office des banques et, le Master IFIM spécialisé dans les métiers Front Office de la finance de marché des banques d’investissement et de financement, la faculté de sciences économiques de l’Université Paris13 forment les étudiants aux différents métiers de la banque et de la finance.

Combien avez-vous de promotions ?

Nous sommes déjà à notre 7ème promotion avec une augmentation chaque année du nombre de candidats. Chaque année, nous avons une promotion de 20 étudiants maximum en 1ère année de master et de 25 étudiants maximum en 2ème année. Les étudiants sont sélectionnés sur dossiers et entretien individuel. Le taux d’admission moyen est de 15%.

Quel est l’objectif de la formation ?

L’objectif du Master est de donner une formation professionnelle approfondie en finance de marché quantitative, et notamment en modélisation des produits dérivés complexes. Les étudiants diplômés de ce Master ont une double compétence en finance, en économie et, en mathématiques et informatique appliquées. Ce master est destiné à former des cadres de haut niveau dans les métiers de l’ingénierie financière des banques d’investissement et de financement et dans les sociétés de conseil (SSII).

Ce master vise plus particulièrement à former des « ingénieurs financiers » capables de développer des modèles mathématiques et statistiques et des outils informatiques utilisés en finance de marché. Cette formation professionnelle en deux ans (pour les étudiants admis en M1 et M2) ou un an (pour les étudiants admis en M2) permet aux étudiants d’acquérir une expertise dans : les techniques en finance quantitative de marché, l’analyse et la gestion des portefeuilles d’actifs financiers, la modélisation et la gestion des risques de marché, les mathématiques appliquées (calcul stochastique, analyse numérique, optimisation dynamique et EDP), le « pricing » et la valorisation des actifs financiers.

Les techniques récentes de l’analyse économétrique, les divers langages informatiques : (VBA, C++) et le développement d’applications informatiques pour gérer des bases de données (langage sous Acess, SQL, MATLAB) complètent enfin la formation dispensée en Master. Tout au long de leur cursus, nos étudiants peuvent aussi acquérir des compétences en termes de maîtrise des techniques de présentation sous toutes leurs formes, de développement du sens de travail en équipe et des capacités relationnelles grâce à l’instauration de travail en mode projet.

Quels sont les points forts du programme ?

Nous avons organisé la formation sur les deux années du Master. La 1ère année est une année théorique avec 600h de cours structurée autour de quatre unités d’enseignement (U.E) par semestre :

– l’U.E. « Economie Internationale et Finance de Marché »,
– l’U.E. « Méthodes quantitatives et informatique »,
– l’U.E. «Econométrie financière»,
– l’U.E. « Langue étrangère ».

La 2ème année est une année de consolidation des connaissances théoriques et d’application de ces connaissances à la finance de marché. Le volume horaire est de 420h de cours réparties entre cinq UE :

– « Economie Internationale »,
– « Modélisation »,
– « Finance et Gestion d’actifs »,
– « Méthodes quantitatives et informatique »,
– « Insertion professionnelle et anglais »,

et suivies d’un stage obligatoire de six mois.

Quels sont les profils des étudiants ?

Les étudiants admis en 1ère année du Master IFIM sont majoritairement diplômés d’une licence de mathématiques appliquées à l’économie et à la finance, d’une licence de mathématiques appliquées aux sciences sociales et plus rarement d’une licence d’économie et d’une licence de mathématiques. Les étudiants admis en 2ème sont des diplômés du M1 IFIM, des ingénieurs, des statisticiens.

Comment est composé le corps enseignants ?

L’organisation du Master entre une première année plus théorique et une seconde année plus appliquée implique qu’une majorité de cours de la première année (15 cours sur un total de 20) soient dispensés par des enseignants-chercheurs de l’université de Paris13. Au contraire, en 2ème année, qui se veut une année « professionalisante », la majorité des cours (10 sur 17) est assurée par des intervenants extérieurs professionnels ayant de hautes responsabilités dans leur domaine de compétence.

Nous sommes deux co-directeurs du Master IFIM, Nathalie Rey est responsable de la 1ère année et Francisco Serranito de la 2ème année. Un professeur associé à mi-temps est rattaché au Master IFIM, il est stratégiste senior sur les produits de taux à la SGCIB.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nos relations avec les entreprises sont de deux sortes : les professionnels font partie du corps enseignant et chaque année, plusieurs entreprises prennent en stage des étudiants du Master. Des professionnels assurent près de 70% des cours de la 2ème année du Master. Nous pouvons vous citer comme exemple d’entreprises qui ont proposé des stages, des emplois à des étudiants diplômés du Master IFIM : la BNP Paribas, la Société Générale, le Crédit Agricole, Natixis, la Caisse des Dépôts et Consignation, Thomson Reuters, entre autres.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Dans la grande majorité des cas, les étudiants obtiennent un CDI dans l’entreprise dans laquelle ils ont effectué leur stage. En moyenne, plus de 60% des diplômés ont un CDI trois mois après leur stage.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Le Master IFIM est ouvert en formation initiale et en formation continue.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous échangeons régulièrement avec les professionnels qui enseignent dans le Master sur l’évolution de leurs métiers. Par ailleurs, une autre source d’information importante est la rencontre avec les tuteurs en entreprise de nos étudiants lors des soutenances de leurs rapports de stage. A la fin des soutenances de stage, nous évaluons de manière systématique l’adéquation des compétences acquises par nos étudiants dans notre formation par rapport aux besoins de l’entreprise.

Exemple d’insertion professionnelle de nos anciens étudiants :

– Medhi Bellouche, Economiste au département risque de taux, CETELEM
Diplômé en 2006

– Mohand-Saïd Ladaoui, Equity Derivative Trader, ODDO OPTIONS – options Trading
Diplômé en 2009

– Silvi Luga, Analyste Trading, SGCIB
Diplômé en 2010

– Vincent Le Bihan, Consultant EPM BI Performance, SMARTHYS
Diplômé en 2012

Site internet du Master :

Première Année

Seconde année

Présentation des directeurs :

Nathalie Rey a obtenu son doctorat de Sciences Économiques à l’Université Paris13 en 1997. Elle a exercé les métiers de contrôleur financier et de concepteur senior de progiciels. Elle est, depuis septembre 1999, Maître de Conférences de l’Université Paris 13. Elle enseigne notamment la Théorie financière, la Gestion de portefeuilles, la Gestion des risques. Elle est co-directrice du Master IFIM (Ingénieries Financières et Modélisations) et directrice adjointe de l’UFR de Sciences Économiques et de Gestion. Ses travaux de recherche portent sur l’intégration financière, les restructurations bancaires, la finance de marché au sein du laboratoire CEPN (Centre d’Économie de l’Université Paris Nord).

Francisco Serranito a obtenu un Master-CESS d’économétrie et de séries temporelles à l’ENSAE en 1996 et un doctorat à l’université d’Orléans en 2000. Il est, depuis septembre 2000, Maître de Conférences de l’Université Paris 13 ; et depuis 2005 co-directeur du Master IFIM (Ingénieries Financières et Modélisations). Il dispense l’ensemble des cours d’économétrie du master IFIM et. Ses travaux de recherches les plus récents portent sur les déterminants des déséquilibres externes et sur la modélisation non linéaire de la politique fiscale au sein du laboratoire CEPN (Centre d’Économie de l’Université Paris Nord).

« Nous avons environ 300 recrutements en CDI prévus en 2013 », Thierry d’Artigues, Responsable Développement des RH MMA.

Quelles sont les spécificités du groupe MMA sur son secteur ?

MMA est le 1er réseau social d’assurance, une compagnie d’assurance avec un réseau de 1800 agences sur tout le territoire. La compagnie compte aujourd’hui 16 500 collaborateurs dont 6600 salariés. MMA est le 3ème réseau d’agents généraux en biens et responsabilités avec plus de 3 millions de clients. MMA fait partie de COVEA, un groupe mutualiste qui réunit également la MAAF et la GMF.

Quels sont vos principaux métiers ?

Tous les métiers d’une société d’assurance sont représentés à MMA avec par exemple l’animation commerciale du réseau des agents généraux sur le marchés des particuliers, des professionnels et des entreprises, la conception de produits d’assurance, la gestion des contrats d’assurance et des sinistres… Les fonctions supports sont également présentes comme l’informatique, la comptabilité, les ressources humaines…

Quels sont vos recrutements prévus en 2013 ?

Nous avons environ 300 recrutements en CDI prévus en 2013. Nous avons des besoins récurrents en gestion de sinistres, notamment dans nos centres de relation clientèle, qui vont cette année représenter environ une centaine de recrutements. Nous recherchons également des chargés d’études statistiques, des actuaires, des comptables, des consultants juridiques, des chefs de projet, des développeurs et des ingénieurs en informatique.

L’ensemble de nos postes à pourvoir sont présentés sur notre site mmarecrute.fr. MMA recrute toutes les compétences, les travailleurs handicapés peuvent postuler auprès de la missionhandicap.fr.

Est-ce que l’alternance reste une priorité pour MMA cette année ?

Nous allons recruter cette année environ 50 alternants. Nous recrutons au niveau BTS / licence pour nos métiers de gestion de sinistres et de gestion de contrats et au niveau master pour l’actuariat et les statistiques mais aussi l’informatique. Nous travaillons en partenariat avec plusieurs d’établissements situés sur nos principaux sites. Les postes disponibles seront diffusés sur notre site mma-alternance.com à partir du mois d’avril.

Nous recherchons également 60 stagiaires de niveau Bac+2 à Master sur les mêmes métiers que pour l’alternance mais également en droit et en marketing.

Est-ce que vous pouvez nous présenter la culture MMA ? Quelles sont les valeurs que vous encouragez chez vos collaborateurs ?

Nous encourageons nos salariés et l’ensemble des collaborateurs de la société à travailler ensemble, en utilisant les modes de travail collaboratifs. La connaissance technique de son métier ne suffit pas, nous recherchons aussi des candidats ouverts sur les autres et qui ont de réelles capacités relationnelles. Les candidats doivent enfin démontrer une vraie motivation pour travailler chez nous et y évoluer sur la durée.

Quels sont les avantages pour les candidats qui souhaitent vous rejoindre ?

Justement, les capacités d’évolution sont réelles, au sein de MMA où nous avons plus de 600 mobilités internes chaque année, mais aussi au sein de Covea. Nous proposons aussi à nos salariés une politique sociale développée ainsi qu’un cadre de travail très attractif notamment sur nos 4 principaux sites : Le Mans, Chartres, Paris et Strasbourg.

« La formation associe l’enseignement théorique et pratique », Olivier Verrièle, responsable Licence Professionnelle Assurance, Banque, Finance, IUT de Bobigny

Est-ce que vous pouvez nous présenter la « Licence Professionnelle Assurance, Banque, Finance spécialité Traitement et contrôle des opérations bancaires en services (pôles) d’appui technique et commercial au réseau  » (date et contexte de création) ?

L’université de Paris XIII – IUT de Bobigny a ouvert, en septembre 2009, une licence professionnelle (Bac+3) Assurance Banque Finance, spécialité « Traitement et contrôle des opérations bancaires ».

Elle permet d’acquérir des connaissances et des compétences professionnelles dans les domaines de la gestion des opérations bancaires des activités de banque de détail : back-office, middle-office, service risque, support aux opérations.

Combien avez vous de promotions ?

C’est la 4ème promotion en cours.

Depuis 2010, nous avons en plus de la cession en initiale une cession en apprentissage (7 jours en entreprise, 3 en cours).

Quel est l’objectif de la formation ?

Il s’agit de développer une maîtrise technique en matière de :

• Comptabilité et droit de la banque et de l’assurance ;

• Mathématiques financières ;

• Moyens de paiement, épargne financière, et crédit aux particuliers et aux professionnels :

– Connaissance des produits et des réglementations qui leurs sont appliquées,
– Assimiler les processus de traitement de ces produits ;

• Pratique d’amélioration continue des activités ;

• Gestion de projets ;

• Connaissances des obligations règlementaires des établissements de crédit en termes de gestion des risques et de contrôle interne.

Quels sont les points forts du programme ?

La formation associe l’enseignement théorique et pratique pour une bonne compréhension du traitement et des contrôles des opérations bancaires. Dans cette perspective, la licence est animée par des professionnels de la banque ou de l’assurance, qui font part aux étudiants de leur expérience terrain, et dispensent, ainsi, un savoir à la fois théorique et pratique. Ils accompagnent aussi les étudiants pour la réalisation d’un travail de recherche (le projet tutoré) et pour le stage.

En effet, les étudiants doivent réaliser deux travaux structurants :

• Le projet tuteuré, travail de recherche en groupe de 3 ou 4 étudiants ;

• Le stage : nos étudiants doivent réaliser un stage d’une durée de 3 à 6 mois sur la période de mi-avril à septembre ; leur rapport de stage devant être remis début septembre.

La moyenne d’âge du personnel des back-offices bancaires et de compagnies d’assurance est élevée ; de nombreux départ en retraite sont en cours et auront lieu dans les années à venir. Par ailleurs, il n’y a que 2 autres formations de niveau licence en France sur les back-office opérations des particuliers.

Quels sont les profils des étudiants ?

Nous recrutons en priorité des étudiants venant de formation sur la banque ou l’assurance de niveau bac+2 ; aussi des personnes ayant une formation comptable.

Nous n’acceptons pas les personnes ayant un profil commercial.

Beaucoup d’étudiants viennent de banlieue parisienne ; notre formation s’appuie sur leur forte motivation et envie d’une formation leur apportant un métier d’avenir.

Nous recevons 500 demandes par an pour 25 places en initial et 20 en apprentissage.

Comment est composé le corps enseignants ?

Par des professionnels de la banque ou de l’assurance qui trouvent le temps, malgré leur forte occupation, de venir passer quelques jours par an à Bobigny pour enseigner, participer aux jurys des projets tutoré, des stages et de l’apprentissage et nous aider au recrutement.

Quelles sont vos relations avec les entreprises ?

Nous avons des relations avec de nombreux établissements, via les enseignants et aussi via les services recrutements pour le stage et l’apprentissage. Ceci se matérialise par des relations renforcées d’année après année, notamment avec le LCL et la SG.

Que deviennent vos anciens ? Est-ce que vous avez des exemples ?

Quelques-uns poursuivent leur étude, mais une Licence Professionnelle n’est pas faite pour cela.

Pratiquement tous intègrent une banque ou compagnie d’assurance en service administratif ou back-office.

Nous remarquons que les étudiants trouvent du travail facilement malgré un période de début de carrière en contrat de type CDD. Cependant, les études que nous faisons régulièrement montrent qu’après cette période intermédiaire, ils trouvent un CDI.

Une association des anciens a été créée, le site Internet http://paris13afb.fr/ sera accessible d’ici un mois. Vous me recontactez pour cela.

Est-ce que votre formation est accessible également en formation continue ?

Oui, environ 2 à 3 élèves par an.

Comment procédez-vous pour faire évoluer votre programme ?

Nous avons constitué un conseil pédagogique. Des réunions régulières. Ainsi, nous avons depuis un an étoffé le cours sur l’utilisation d’Excel, ajouté un module sur les opérations internationales…


Olivier Verrièle (44 ans) a mené, depuis 18 ans, une carrière dans la gestion de projets, sur des sujets d’organisation, de lancement d’activités et de pilotage et suivi des clients pour le compte de banques. Ses employeurs ont été une banque espagnole, la Société Générale, KPMG Peat Marwick et BNP Paribas.

En parallèle de ses fonctions en gestion de projets, il a entrepris plusieurs créations et animations d’entreprises, en juillet 2010, il a acquis la Société Choletaise de Fabrication (secteur textile) via une opération de LBO. Depuis, il dirige cette entreprise.

Il a commencé à enseigner la Gestion de Projets et l’Analyse financière à Paris XIII en 2007, il créé la Licence AFB spécialité BO en 2009 et est nommé Professeur Associé en 2010.

Ainsi, comme tous les enseignants de licence, il y intervient en parallèle d’une autre activité principale.

Les nominations de la semaine en banque, finance, assurance

« Rubrique réalisée en partenariat avec Nomination : 1er service d’informations et de veille sur les décideurs. »

Toyota Financial Services : Directeur des ventes et du marketing de Toyota France Financement

Monsieur Hervé Forzani est promu directeur des ventes et du marketing de Toyota France Financement au sein de Toyota Financial Services, à ce poste depuis septembre 2012. Il s’agit d’un poste nouvellement créé.

Hervé Forzani, 48 ans, diplôme en management et finances de l’université Paris-Dauphine, a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2012 : Toyota Motor Europe, general manager, market development, sales training, sales efficiency & sales customer satisfaction, puis general manager, sales operations – business area operations (2009).

* 2004-2008 : Toyota France, directeur des ventes et du réseau.

* 1989-2001 : Début de carrière chez Opel comme directeur du développement réseau.

Belambra : Directeur administratif et financier

Monsieur Lionel Gouget est nommé directeur administratif et financier de Belambra, à ce poste depuis janvier 2013, en remplacement de Monsieur Laurent Heckmann. Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Olivier Colcombet, président du directoire.

Il est membre du comité de direction.

Lionel Gouget, 42 ans, EM Lyon (1992), a réalisé le parcours suivant :

* 2008-2012 : Hersant Media, directeur financier.

* 2005-2008 : Hersant Media, directeur financier adjoint.

* 1996-2005 : Capgemini, successivement contrôleur de gestion, directeur financier, responsable du contrôle de gestion à la holding du groupe, et responsable du reporting global.

* 1992-1996 : A commencé sa carrière comme auditeur financier chez Deloitte.

Compagnie nationale des commissaires aux comptes : Vice-président du département des marchés financiers

Monsieur Jean-Pierre Letartre est nommé vice-président du département des marchés financiers de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, à ce poste depuis le 1er janvier 2013, en remplacement de Monsieur Gilles Hengoat.

Jean-Pierre Letartre, 56 ans, DEA droit des affaires, commissaire aux comptes, a réalisé le parcours suivant :

* Depuis 2008 : Ernst & Young, managing partner France, Luxembourg, Afrique francophone et Maghreb.

* 2005-2008 : Ernst & Young, directeur général France.

* 1994-2005 : Ernst & Young, responsable du développement et de l’animation des activités du groupe sur l’ensemble des bureaux en région.

* Depuis 1990 : Ernst & Young, associé.

* 1985-1990 : Ernst & Young, participe à la création du bureau pour la région Nord en 1986.

Heppner (groupe Finaltra) : Directeur administratif et financier

Monsieur Philippe Salzenstein est nommé directeur administratif et financier de Heppner (groupe Finaltra), à ce poste depuis janvier 2013, en remplacement de Monsieur Alain de Galbert.
Il est sous la responsabilité directe de Monsieur Jean Schmitt, président-directeur général.

Il est ainsi en charge des directions financières, achats, infrastructures et juridique. Il est à ce titre membre du comité de direction générale.

Philippe Salzenstein, 49 ans, HEC, DESCF, a réalisé le parcours suivant :

* 2010-2012 : Isoroy, directeur général adjoint.

* 2007-2010 : Isoroy, directeur administratif et financier.

* 2002-2007 : LSG Sky Chefs France, directeur général.

* 2000-2002 : LSG Sky Chefs France, directeur administratif et financier.

* 1996-2000 : Raychem, directeur financier.

* 1989-1996 : GlaxoWellcome, contrôleur de gestion.

* 1988-1989 : Ernst & Whinney, auditeur senior.

* 1987-1988 : Cour des Comptes au Sénégal, auditeur.

* 1985-1987 : Début de carrière chez Peat Marwick comme auditeur.

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« Les métiers de la banque et de l’assurance doivent évoluer »

Rencontre avec Anne Julien et André Marot, auteurs de « Marketing de la banque et de l’assurance » paru chez Dunod.

Anne Julien est professeur de marketing et titulaire de la chaire bancassurance à la Reims Management School.

André Marot est directeur associé et administrateur de l’Agence G et A Links, spécialisé dans le marketing et la communication en banque et assurance.

Comment évolue le marché de la banque assurance ?

Anne Julien : on constate des changements dans la distribution et des évolutions dans le comportement des consommateurs avec le développement d’internet. Il y a de nouveaux usages de consommation et de nouveaux parcours d’achat sur les produits banque et assurance.

André Marot : Internet a révolutionné le secteur. Les consommateurs ont des expériences très multi-canaux. Cela devient très complexe. Internet est un point de contact supplémentaire avec les clients pour les banques et les groupes d’assurance, qui s’ajoutent aux points de contact classiques toujours présents (TV, radio, conseillers en agences, conseillers au téléphone, etc.).

Quelles sont les conséquences pour les activités de la banque ou de l’assurance ?

Anne Julien : les métiers de la banque et de l’assurance doivent évoluer et s’inscrire dans ces parcours. C’est la concurrence entre les canaux… que l’on doit transformer en synergie pour éviter le cloisonnement au sein des entreprises. Tous les processus de vente doivent évoluer. Le vendeur doit devenir un expert pour offrir un degré de conseil et de relationnel supérieur et complémentaire à ce que le consommateur trouve sur internet.

André Marot : les investissements publicitaires dans la banque et assurance ont fortement augmenté ces dernières années, même s’il y a eu une pause en 2012. Il y a une concurrence importante. Les entreprises doivent trouver des points différenciants. Sur les Assurances vie et l’épargne par exemple il y a un enjeu important pour rendre les messages intéressants face au lissage vers le bas des rendements perçu par les consommateurs.

Quels sont les nouveaux enjeux pour la banque et de l’assurance ?

André Marot : il y a des opportunités sur le marché de la santé. Le marché n’est pas saturé. Avec le désengagement de la sécurité sociale, il y a également un potentiel pour l’assurance de la dépendance. Les bancassureurs, les assurances ont tous une offre d’assurance santé. C’est un secteur en croissance.

Anne Julien : Il y a un enjeu éthique. Les assurances doivent se recentrer sur leur métier. Les banques mutualistes doivent participer au développement avec des produits responsables. Il faut encourager un retour à l’essence même du métier de banquier.

A qui s’adresse votre livre ?

Anne Julien : notre ouvrage s’adresse aux dirigeants qui veulent prendre du recul face aux évolutions du secteur et aux fonctions marketing et de vente comme les chefs de produits, les responsables marketing, les conseillers de clientèles, les directeurs d’agence qui veulent enrichir leur métier d’idées et de pratiques nouvelles.

Pour commander l’ouvrage => Cliquez-ici.


Biographie des auteurs

Anne Julien – Professeur de marketing, titulaire de la chaire Bancassurance à la RMS. Elle est également consultante. Elle a été directeur associé d’un réseau de concessions Apple pendant 10 ans, elle a animé un réseau de consultants-formateurs.

André Marot – Directeur associé et administrateur de l’Agence G et A Links, spécialisée dans le marketing et la communication dans le secteur des services et plus particulièrement dans le monde de la Banque et de la l’Assurance.

« L’objectif principal est de former les leaders de demain », Laurent Choain, Chief HR Officer, Groupe Mazars

Pourquoi avoir décidé de créer votre propre MBA « The Next MBA » ?

Il s’agissait de créer un nouveau type de MBA pour l’éducation au management. Il y avait un vrai besoin chez Mazars de développer des communautés de leaders, pas seulement des individualités brillantes.

Nous avons de nombreux talents à former et il nous fallait une approche spécifique pour renforcer leurs compétences transversales.

Est-ce que c’est le rôle d’un cabinet d’audit de créer une formation ?

Il y a une longue tradition de formation dans les cabinets. Ils ont souvent été pionniers dans l’éducation. Depuis 20 ans, le monde de l’éducation au management est dominé par les business schools. Mais il ne faut pas oublier qu’il y a de vraies initiatives d’universités d’entreprise comme ont pu le faire Total, EDF ou encore Saint-Gobain, avec une volonté d’excellence. Mazars s’inscrit dans cette logique.

Quel est l’objectif de cet executive MBA ?

L’objectif principal est de former les leaders de demain. Il s’adresse à des dirigeants très confirmés ou de hauts potentiels sur le point de devenir dirigeant. Pour l’instant il est ouvert uniquement aux collaborateurs de Mazars mais à partir d’octobre il sera accessible à d’autres entreprises.

Quelles sont les 6 autres entreprises participantes?

Mazars initie le projet, mais d’autres entreprises vont nous rejoindre comme Altran ou encore Linkedin. Dans chaque promotion il y a aura 6 entreprises qui enverront chacune jusqu’à 5 étudiants.

Pourquoi ne pas l’avoir affilié à une école ?

Je l’ai déjà fait, plusieurs fois, dans le passé. Le modèle a des limites. Les offres proposées aujourd’hui par les écoles ne sont pas adaptées à nos besoins. Il y a une offre pléthorique de MBA sur le marché, mais pas forcément proposée pour les bonnes raisons. Les offres de formation des écoles sont également désormais très chères surtout quand vous avez plus de 100 collaborateurs à former.

Quels sont les points forts du programme ?

Il y aura 8 sessions réparties sur 2 ans dont 4 en Europe. Les professeurs viennent de tous les pays et des meilleures écoles. Nous avons sélectionné les meilleurs spécialistes sur chaque domaine. Tous les cours ont pour point commun de donner une approche stratégique du management et de la transformation de l’entreprise tout en cultivant le leadership des participants. J’insiste mais il ne s’agit pas d’un MBA spécialisé sur nos métiers de l’audit et de l’expertise.

Est-ce qu’il s’agit de concurrencer les formations existantes ?

Ce n’est absolument pas une initiative contre les écoles. Nous sommes des anciens, à la fois diplômés, mais aussi profs et anciens dirigeants de grandes écoles à l’initiative de ce projet. Nous connaissons ce métier. Nous n’avons pas d’objectif commercial. Il s’agit plutôt d’apporter une réponse adaptée à nos besoins. On a le soutien de très nombreuses entreprises.

Bibliographie

Laurent Choain est Chief HR Officer du Groupe Mazars, le seul groupe international d’origine non anglo-saxonne d’audit et de conseil. Mazars est une coopérative de 750 associés dont les 15,000 professionnels agissent de manière intégrée dans 70 pays.

Son expérience professionnelle combine des responsabilités de direction des ressources humaines dans de grandes entreprises françaises et internationales (VP Education & Development du Groupe Kempinski Hotels & Resorts, Directeur des Ressources Humaines du Groupe Caisse d’Epargne, Directeur de la Gestion des Dirigeants et du Développement du Management de BPCE), de conseil de direction et d’entrepreneur.

Diplômé de l’IAE de Paris I Panthéon Sorbonne et de l’Ecole Supérieure de Commerce de Reims, Laurent Choain est par ailleurs depuis 1991 impliqué dans le développement de l’éducation au management, au travers d’activités d’enseignement et de direction dans les universités et les business schools européennes – en particulier Reims Management School dont il a dirigé l’Executive Education et les programmes post-graduate, de création ou de développement d’universités d’entreprise (Caisse d’Epargne, Kempinski Hotels & Resorts, Mazars, UCANSS, Cap Gemini, Somfy…), de recherche (LARGEPA) et de représentation institutionnelle (membre du board de l’EFMD et de la commission ministérielle pour l’évaluation des formations et diplômes de gestion).

Laurent Choain est membre partenaire du Cercle du Leadership dont il a contribué à la création et président du Cercle de la Prospective RH.